Transcript EOG - Free
DE d’Orthoptie – 3ème Année
2010-2011
Explorations Fonctionnelles Electrophysiologiques
Electro-Oculogramme (EOG) sensoriel
Docteur Isabelle INGSTER-MOATI
Maître de Conférences des Universités- Praticien Hospitalier
Université Paris 7 Diderot - Hôpital Necker-Enfants Malades
Explorations Electrophysiologiques Visuelles
d’après J.J. Coulon
Explorations Electrophysiologiques Visuelles
d’après J.J. Coulon
Epithélium Pigmentaire : Anatomie et Physiologie
Electro-Oculogramme
I. Epithélium Pigmentaire : Embryologie
II. Epithélium Pigmentaire : Anatomie
III.Epithélium Pigmentaire : Physiologie
III. Electro-Oculogramme
A. Origine
B. Pratique
C. Applications Cliniques
I. Epithélium Pigmentaire : Embryologie
ectoderme
d’après Godde-Jolly
I. Epithélium Pigmentaire : Embryologie
d’après Godde-Jolly
I. Epithélium Pigmentaire : Embryologie
épithélium pigmentaire
d’après Godde-Jolly
II. Epithélium Pigmentaire : Anatomie
Anatomie de l’EP
Anatomie de l’EP
* Partie apicale :
- microfilaments
- microtubules
- concentration très importante des grains de mélanine
* Partie médiane :
- noyau
- appareil de Golgi
- réticulum endoplamisque
- vésicules de macrophagie : lyzosomes
* Partie basale
Anatomie et Physiologie de l’EP
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Anatomie et Physiologie de l’EP
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Caractéristiques anatomiques de l’EP
livre Marmor p 4
Matrice inter-photorécepteurs
Microvillosités apicales englobant différemment les c. et les b.
Zonula occludens
Structures cytosquelettiques : microtubules et microfilaments
Lysosomes
Phagosomes et les corps résiduels
Mélanosomes
Lipofuscine
Appareil de Golgi et le réticulum endoplasmique
Structures nucléaires
Mb basale = 1ère couche de la mb de Bruch
Mb de Bruch – zones élastiques et collagènes
Anatomie et Physiologie de l’EP
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Anatomie- Physiologie de l’EP
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Anatomie et Physiologie de l’EP
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
III. Epithélium Pigmenté : Physiologie
Avant
L’épithélium pigmenté : 3 rôles
1/ épithélium
- transport de l’eau
- métabolisme de la vitamine A
- absorption des photons excédentaires
2/ EP Macrophage
3/ Glie : soutien, nutrition
Les 3 Fonctions de l’EP
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
c. Accumulation de lipofuscine
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
c. Accumulation de lipofuscine
d. Protéines anti-géniques
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
c. Accumulation de lipofuscine
d. Protéines anti-géniques
2. Contrôle du métabolisme et de l’environnement
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
c. Accumulation de lipofuscine
d. Protéines anti-géniques
2. Contrôle du métabolisme et de l’environnement
a. Barrière hémato-rétinienne
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
c. Accumulation de lipofuscine
d. Protéines anti-géniques
2. Contrôle du métabolisme et de l’environnement
a. Barrière hémato-rétinienne
b. Transports des nutriments et des ions
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
c. Accumulation de lipofuscine
d. Protéines anti-géniques
2. Contrôle du métabolisme et de l’environnement
a. Barrière hémato-rétinienne
b. Transports des nutriments et des ions
c. Deshydratation de l’espace sous-rétinien
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
c. Accumulation de lipofuscine
d. Protéines anti-géniques
2. Contrôle du métabolisme et de l’environnement
a. Barrière hémato-rétinienne
b. Transports des nutriments et des ions
c. Deshydratation de l’espace sous-rétinien
d. Synthèse des enz., des facteurs de croissance, des pigments
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
c. Accumulation de lipofuscine
d. Protéines anti-géniques
2. Contrôle du métabolisme et de l’environnement
a. Barrière hémato-rétinienne
b. Transports des nutriments et des ions
c. Deshydratation de l’espace sous-rétinien
d. Synthèse des enz., des facteurs de croissance, des pigments
e. Interaction avec les facteurs
endocriniens,
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
c. Accumulation de lipofuscine
d. Protéines anti-géniques
2. Contrôle du métabolisme et de l’environnement
a. Barrière hémato-rétinienne
b. Transports des nutriments et des ions
c. Deshydratation de l’espace sous-rétinien
d. Synthèse des enz., des facteurs de croissance, des pigments
e. Interaction avec les facteurs
endocriniens,
vasculaires et
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
1. Fonctions pigmentaires
a. Adaptation à la lumière
b. Détoxification et liaison des toxiques
c. Accumulation de lipofuscine
d. Protéines anti-géniques
2. Contrôle du métabolisme et de l’environnement
a. Barrière hémato-rétinienne
b. Transports des nutriments et des ions
c. Deshydratation de l’espace sous-rétinien
d. Synthèse des enz., des facteurs de croissance, des pigments
e. Interaction avec les facteurs
endocriniens,
vasculaires et
prolifératifs
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
3. Rôle dans le cycle du pigment visuel
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
3. Rôle dans le cycle du pigment visuel
a. Capture et stockage de la Vitamine A
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
3. Rôle dans le cycle du pigment visuel
a. Capture et stockage de la Vitamine A
b. Isomérisation de la forme tout-trans en 11-cis vitamine A
EP et Rhodopsine
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
3. Rôle dans le cycle du pigment visuel
a. Capture et stockage de la Vitamine A
b. Isomérisation de la forme tout-trans en 11-cis vitamine A
4. Matrice inter-photorécepteur et adhésion rétinienne
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
3. Rôle dans le cycle du pigment visuel
a. Capture et stockage de la Vitamine A
b. Isomérisation de la forme tout-trans en 11-cis vitamine A
4. Matrice inter-photorécepteur et adhésion rétinienne
a. Matrice spécialisée dans l’encapsulement des PR
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
3. Rôle dans le cycle du pigment visuel
a. Capture et stockage de la Vitamine A
b. Isomérisation de la forme tout-trans en 11-cis vitamine A
4. Matrice inter-photorécepteur et adhésion rétinienne
a. Matrice spécialisée dans l’encapsulement des PR
b. Contrôle métabolique de l’adhésion
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
3. Rôle dans le cycle du pigment visuel
a. Capture et stockage de la Vitamine A
b. Isomérisation de la forme tout-trans en 11-cis vitamine A
4. Matrice inter-photorécepteur et adhésion rétinienne
a. Matrice spécialisée dans l’encapsulement des PR
b. Contrôle métabolique de l’adhésion
5. Phagocytose des segments externes des PR et vieillissement
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
3. Rôle dans le cycle du pigment visuel
a. Capture et stockage de la Vitamine A
b. Isomérisation de la forme tout-trans en 11-cis vitamine A
4. Matrice inter-photorécepteur et adhésion rétinienne
a. Matrice spécialisée dans l’encapsulement des PR
b. Contrôle métabolique de l’adhésion
5. Phagocytose des segments externes des PR et vieillissement
a. Phagocytose de l’extrémité de l’article externe des PR
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
3. Rôle dans le cycle du pigment visuel
a. Capture et stockage de la Vitamine A
b. Isomérisation de la forme tout-trans en 11-cis vitamine A
4. Matrice inter-photorécepteur et adhésion rétinienne
a. Matrice spécialisée dans l’encapsulement des PR
b. Contrôle métabolique de l’adhésion
5. Phagocytose des segments externes des PR et vieillissement
a. Phagocytose de l’extrémité de l’article externe des PR
b. Digestion et recyclage du matériel de membrane
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
3. Rôle dans le cycle du pigment visuel
a. Capture et stockage de la Vitamine A
b. Isomérisation de la forme tout-trans en 11-cis vitamine A
4. Matrice inter-photorécepteur et adhésion rétinienne
a. Matrice spécialisée dans l’encapsulement des PR
b. Contrôle métabolique de l’adhésion
5. Phagocytose des segments externes des PR et vieillissement
a. Phagocytose de l’extrémité de l’article externe des PR
b. Digestion et recyclage du matériel de membrane
c. Effets du vieillissement : lipofuscine, drusen
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
6. Activité électrophysiologique
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
6. Activité électrophysiologique
a. Réponses aux changements ioniques induits par la lumière
onde « c »
oscillations rapides
b. Réponses aux signaux chimiques induits par la lum. : EOG
c. Réponses non-photoniques aux agents chimiques
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
6. Activité électrophysiologique
7. Réparation et réactivité
a. Réparation et régénération
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
6. Activité électrophysiologique
7. Réparation et réactivité
a. Réparation et régénération
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
6. Activité électrophysiologique
7. Réparation et réactivité
a. Réparation et régénération
b. Interactions immunologiques
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
6. Activité électrophysiologique
7. Réparation et réactivité
a. Réparation et régénération
b. Interactions immunologiques
c. Cicatrisation et migration pigmentaire
Rôles physiologiques de l’EP livre Marmor p 4
6. Activité électrophysiologique
7. Réparation et réactivité
a. Réparation et régénération
b. Interactions immunologiques
c. Cicatrisation et migration pigmentaire
d. Modulation de la prolifération fibro-vasculaire
DDP intra-extra rétinienne
Le Potentiel Trans-epithelial (TEP)
Transports ioniques au niveau de l’EP
Mb basale
Mb apicale
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Transports ioniques dans l’EP et
le pot. trans-épithélial
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
IV. ELECTRO-OCULOGRAMME
Dipôle cornéo-rétinien-1
d’après Toufic
Dipôle cornéo-rétinien - 2
d’après Toufic
Dipôle cornéo-rétinien - 3
d’ap. J.J. Coulon
Dipôle cornéo-rétinien - mouvement
d’après Toufic
Principe de l’EOG sensoriel
ddp = K.sin
ddp
K dépend de l’ambiance lumineuse
doit rester constant
EOG- Saccades Horizontales
d’après Toufic
EOG- Saccade vers la droite
d’après Toufic
EOG Saccade vers la gauche
d’après Toufic
Principe de l’EOG sensoriel
ddp = K.sin
ddp
K dépend de l’ambiance lumineuse
doit rester constant
Amplitude des Saccades
ddp = K.sin
od
Base
og
od
od
Eclairement
Obscurité
og
og
d’après Toufic
Exemple d’EOG normal
EOG pathologique
Composantes de l’EOG normal
I.
Composante INSENSIBLE à la lumière
Composantes de l’EOG normal
I.
Composante INSENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’adaptation à l’obscurité
Composantes de l’EOG normal
I.
Composante INSENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’adaptation à l’obscurité
- minimum atteint après 8 à 9 mn
Composantes de l’EOG normal
I.
Composante INSENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’adaptation à l’obscurité
- minimum atteint après 8 à 9 mn
- c’est le DARK TROUGH (DT)
Composantes de l’EOG normal
I.
Composante INSENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’adaptation à l’obscurité
- minimum atteint après 8 à 9 mn
- c’est le DARK TROUGH (DT)
- dépend de l’épithélium pigmentaire
Composantes de l’EOG normal
I.
Composante INSENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’adaptation à l’obscurité
- minimum atteint après 8 à 9 mn
- c’est le DARK TROUGH (DT)
- dépend de l’épithélium pigmentaire
II. Composante SENSIBLE à la lumière
Composantes de l’EOG normal
I.
Composante INSENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’adaptation à l’obscurité
- minimum atteint après 8 à 9 mn
- c’est le DARK TROUGH (DT)
- dépend de l’épithélium pigmentaire
II. Composante SENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’illumination
Composantes de l’EOG normal
I.
Composante INSENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’adaptation à l’obscurité
- minimum atteint après 8 à 9 mn
- c’est le DARK TROUGH (DT)
- dépend de l’épithélium pigmentaire
II. Composante SENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’illumination
- augmente progressivement, maximum vers 8 mn
Composantes de l’EOG normal
I.
Composante INSENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’adaptation à l’obscurité
- minimum atteint après 8 à 9 mn
- c’est le DARK TROUGH (DT)
- dépend de l’épithélium pigmentaire
II. Composante SENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’illumination
- augmente progressivement, maximum vers 8 mn
- c’est le LIGHT PEAK (LP)
Composantes de l’EOG normal
I.
Composante INSENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’adaptation à l’obscurité
- minimum atteint après 8 à 9 mn
- c’est le DARK TROUGH (DT)
- dépend de l’épithélium pigmentaire
II. Composante SENSIBLE à la lumière
- mesurée pendant l’illumination
- augmente progressivement, maximum vers 8 mn
- c’est le LIGHT PEAK (LP)
- dépend du couple Epithélium Pigmenté- Photorécepteurs
III. EOG
Réalisation pratique
III. EOG
Réalisation pratique
Explorations Fonctionnelles Electrophysiologiques
Explorations Fonctionnelles Electrophysiologiques
EOG
<>
http://webvision.med.utah.edu
http://webvision.med.utah.edu
III. EOG - Réalisation pratique
Recommandations de l’ISCEV / WWW.ISCEV.ORG
III. EOG - Réalisation pratique
Recommandations de l’ISCEV / WWW.ISCEV.ORG
1/ Stimulation (light stimulation)
Ganzfeld « strongly recommanded »
Saccades de 30 degrés
III. EOG - Réalisation pratique
Recommandations de l’ISCEV
1/ Stimulation (light stimulation)
Ganzfeld « strongly recommanded »
Saccades de 30 degrés
2/ Electrodes
type
impédance inf. à 10 kOhms
application des électrodes – pâte conductrice
nettoyage des électrodes
III. EOG - Réalisation pratique
Recommandations de l’ISCEV
1/ Stimulation (light stimulation)
Ganzfeld « strongly recommanded »
Saccades de 30 degrés
2/ Electrodes
type
impédance inf. à 10 kOhms
application des électrodes – pâte conductrice
nettoyage des électrodes
3/ Source lumineuse (light source)
calibration etc…
III. EOG - Réalisation pratique
Recommandations de l’ISCEV
4/ Equipement électronique
-emplacement des électrodes
-Amplificateurs AC
-Visualisation des saccades pendant la réalisation ++++
-Isolement du patient de pt de vue electr.
III. EOG - Réalisation pratique
Recommandations de l’ISCEV
5/ Protocole clinique +++
* dilatation pupillaire ? Au choix
* emplacement des électrodes
* saccades (toutes les 1 à 2,5 s), au moins une fois par mn
* pré-adaptation : au moins 15 minutes entre 35 et 70 lux
* 15 minutes obscurité
* Éclairement 50 à 100 cd/m² pupilles dilatées et 400 à 600
cd/m² pupilles non dilatées
* Mesures
Valeur de base
DT et LP
III. EOG - Réalisation pratique
Recommandations de l’ISCEV
5/ Les valeurs normales
III. EOG - Réalisation pratique
Recommandations de l’ISCEV
5/ Le compte-rendu de l’EOG
Limites de l’EOG
Quelles sont les limites de l’EOG ?
Limites de l’EOG
1/ Participation active du sujet (enfant, sujet âgé) compréhension du test
Limites de l’EOG
1/ Participation active du sujet (enfant, sujet âgé) compréhension du test
Limites de l’EOG
1/ Participation active du sujet (enfant, sujet âgé) compréhension du test
2/ Certaine acuité visuelle conservée (à moduler)
Limites de l’EOG
1/ Participation active du sujet (enfant, sujet âgé) compréhension du test
2/ Certaine acuité visuelle conservée (à moduler)
3/ Variations non pathologiques cf plus loin
Limites de l’EOG
1/ Participation active du sujet (enfant, sujet âgé) compréhension du test
2/ Certaine acuité visuelle conservée (à moduler)
3/ Variations non pathologiques
4/ Ecart-type important
EOG : variabilité inter-individuelle
Variabilité inter-individuelle importante des amplitudes
des saccades de l’EOG
d’après Riemslag, 1990
Limites de l’EOG
1/ Participation active du sujet (enfant, sujet âgé) compréhension du test
2/ Certaine acuité visuelle conservée (à moduler)
3/ Variations non pathologiques
4/ Ecart-type important
5/ Temps de l’examen
Limites de l’EOG
1/ Participation active du sujet (enfant, sujet âgé) compréhension du test
2/ Certaine acuité visuelle conservée (à moduler)
3/ Variations non pathologiques
4/ Ecart-type important
5/ Temps de l’examen
6/ POM et strabisme
Limites de l’EOG
1/ Participation active du sujet (enfant, sujet âgé) compréhension du test
2/ Certaine acuité visuelle conservée (à moduler)
3/ Variations non pathologiques
4/ Ecart-type important
5/ Temps de l’examen
6/ POM et strabisme
7/ Trt en cours : Diamox, mannitol, …
Limites de l’EOG
1/ Participation active du sujet (enfant, sujet âgé) compréhension du test
2/ Certaine acuité visuelle conservée (à moduler)
3/ Variations non pathologiques
4/ Ecart-type important
5/ Temps de l’examen
6/ POM et strabisme
7/ Trt en cours : Diamox, mannitol, …
Mais étudie la valeur fonctionnelle
-de l’épithélium pigmenté (EP) et
-du couple EP-photorécepteurs
Variations non pathologiques de l’EOG
Variations non pathologiques de l’EOG
1/ Mécaniques : ex une POM
Variations non pathologiques de l’EOG
1/ Mécaniques : ex une POM
Variations non pathologiques de l’EOG
1/ Mécaniques : ex une POM
2/ Psychiques : ex le stress augmente le potentiel cornéo-rétinien
Variations non pathologiques de l’EOG
1/ Mécaniques : ex une POM
2/ Psychiques : ex le stress augmente le potentiel cornéo-rétinien
3/ Physiques +++
- conditions d’éclairement
EOG en fonction de l’état de pré-adapatation
d’après Lessel, 1993
Variations non pathologiques de l’EOG
3/ Physiques +++
- conditions d’éclairement
Programme différent selon la dilatation pupillaire ou non
Anne : pupilles normales
pupilles dilatées
Variations non pathologiques de l’EOG
1/ Mécaniques : ex une POM
2/ Psychiques : ex le stress augmente le potentiel cornéo-rétinien
3/ Physiques +++
- conditions d’éclairement
- temps d’adaptation
Variations non pathologiques de l’EOG
1/ Mécaniques : ex une POM
2/ Psychiques : ex le stress augmente le potentiel cornéo-rétinien
3/ Physiques +++
- conditions d’éclairement
- temps d’adaptation
- amplitude du mouvement oculaire (40°)
Variations non pathologiques de l’EOG
1/ Mécaniques : ex une POM
2/ Psychiques : ex le stress augmente le potentiel cornéo-rétinien
3/ Physiques +++
- conditions d’éclairement
- temps d’adaptation
- amplitude du mouvement oculaire (40°)
- champ électrique péri-oculaire
Variations non pathologiques de l’EOG
1/ Mécaniques : ex une POM
2/ Psychiques : ex le stress augmente le potentiel cornéo-rétinien
3/ Physiques +++
- conditions d’éclairement
- temps d’adaptation
- amplitude du mouvement oculaire (40°)
- champ électrique péri-oculaire
- qualité du contact
Variations non pathologiques de l’EOG
1/ Mécaniques : ex une POM
2/ Psychiques : ex le stress augmente le potentiel cornéo-rétinien
3/ Physiques +++
- conditions d’éclairement
- temps d’adaptation
- amplitude du mouvement oculaire (40°)
- champ électrique péri-oculaire
- qualité du contact
- polarisation des électrodes
Variations non pathologiques de l’EOG
1/ Mécaniques : ex une POM
2/ Psychiques : ex le stress augmente le potentiel cornéo-rétinien
3/ Physiques +++
- conditions d’éclairement
- temps d’adaptation
- amplitude du mouvement oculaire (40°)
- champ électrique péri-oculaire
- qualité du contact
- polarisation des électrodes
- vitesse du mouvement oculaire (plus le mvt est rapide,
plus la déflexion est importante).
Electro-Oculogramme
Le potentiel de base cornéo-rétinien est CONSTANT
pour un état d’adaptation sensoriel donné.
d’après Riemslag, 1990
Electro-Oculogramme
d’après recommandations ISCEV
ELECTRO-OCULOGRAMME (EOG) NORMAL
III. EOG
Applications Cliniques
III. EOG -Applications Cliniques
Sources : Rigaudière F. et al, Les Cahiers d’Ophtalmologie
Les variations d’ambiance lumineuse de longue durée-obscurité ou lumièreinduisent des variations lentes de polarisation de la membrane basale de
l’épithélium pigmentaire.
III. EOG -Applications Cliniques
Sources : Rigaudière F. et al, Les Cahiers d’Ophtalmologie
Les variations d’ambiance lumineuse de longue durée-obscurité ou lumièreinduisent des variations lentes de polarisation de la membrane basale de
l’épithélium pigmentaire.
Ces variations lentes de polarisation de l’EP modifient la valeur du potentiel de
référence de la neuro-rétine donc celle de la différence de potentiel cornéorétinien.
III. EOG -Applications Cliniques
Sources : Rigaudière F. et al, Les Cahiers d’Ophtalmologie
Les variations d’ambiance lumineuse de longue durée-obscurité ou lumièreinduisent des variations lentes de polarisation de la membrane basale de
l’épithélium pigmentaire.
Ces variations lentes de polarisation de l’EP modifient la valeur du potentiel de
référence de la neuro-rétine donc celle de la différence de potentiel cornéorétinien.
Cette variation lente de la différence du potentiel cornéo-rétinien est enregistrable
en périphérie sous forme d’EOG.
III. EOG -Applications Cliniques
Sources : Rigaudière F. et al, Les Cahiers d’Ophtalmologie
Les variations d’ambiance lumineuse de longue durée-obscurité ou lumièreinduisent des variations lentes de polarisation de la membrane basale de
l’épithélium pigmentaire.
Ces variations lentes de polarisation de l’EP modifient la valeur du potentiel de
référence de la neuro-rétine donc celle de la différence de potentiel cornéorétinien.
Cette variation lente de la différence du potentiel cornéo-rétinien est enregistrable
en périphérie sous forme d’EOG.
L’EOG traduit donc de façon indirecte les variations lentes des potentiels de l’EP
initiées par le fonctionnement de la neuro-rétine au cours de variation de niveaux
lumineux de longue durée.
III. EOG- Applications Cliniques
Quelle est la condition indispensable pour interpréter un EOG ?
III. EOG- Applications Cliniques
Renseignements obtenus (FR)
L’EOG renseigne sur le fonctionnement global de l’EP sous réserve
du fonctionnement normal de la rétine.
III. EOG- Applications Cliniques
Renseignements obtenus (FR)
L’EOG renseigne sur le fonctionnement global de l’EP sous réserve
du fonctionnement normal de la rétine.
Cette condition est une limite importante de cet examen.
III. EOG- Applications Cliniques
Renseignements obtenus (FR)
L’EOG renseigne sur le fonctionnement global de l’EP sous réserve
du fonctionnement normal de la rétine.
Cette condition est une limite importante de cet examen.
Le contrôle de l’intégrité du fonctionnement des PR (par ERG) est
un préalable indispensable avant toute interprétation de cet examen.
III. EOG- Applications Cliniques
Interprétation de l’EOG
1/ tenir compte de tous les paramètres de variabilité de l’EOG
2/ de la CINETIQUE DE LA REPONSE plus que de la
3/ VALEUR du rapport d’Arden
L’EOG peut être normal avec des valeurs des rapports d’Arden
faibles et il peut être anormal (plat) avec des valeurs des rapports
d’Arden normales ++++
Electro-Oculogramme
Ex : valeur du rapport d’Arden nle avec une cinétique trop faible
III. EOG
Applications Cliniques
1/ en cas de cataracte
APS - Exemple clinique n°3 - M. G.J.
Surveillance en cas de cataracte
Intérêt de l ’EOG en cas de cataracte
ERG aux « flashes bleus »
E0649
EOG
III. EOG
Applications Cliniques
2/ suspicion de maladie de Best
Exemple clinique : maladie de Best
M. B. Abdelmadzide dossier n°R297
-né en 1972, vu en 2004, 32 ans
-Lettre : maculopathie bilatérale
évoquant une maladie de Best
-
Ant fam : mère et sœur avec des pbs visuels
AV OD avec correction : 2/10
AV OG avec correction : 4/10
Début des troubles en 1993, à l’âge de 21 ans
Exemple clinique : maladie de Best
M. B. Abdelmadzide dossier n°R297
EOG plat
EOG normal
Exemple clinique : maladie de Best
M. B. Abdelmadzide dossier n°R297
ERG ISCEV rod normal
Exemple clinique : maladie de Best
M. B. Abdelmadzide dossier n°R297
ERG ISCEV Single Flash normal
Exemple clinique : maladie de Best
M. B. Abdelmadzide dossier n°R297
ERG ISCEV OPs normales
Exemple clinique : maladie de Best
M. B. Abdelmadzide dossier n°R297
ERG ISCEV Cone normal
Exemple clinique : maladie de Best
M. B. Abdelmadzide dossier n°R297
ERG ISCEV ERG Flicker normal
Exemple clinique : maladie de Best
M. B. Abdelmadzide dossier n°R297
Conclusion :
-EOG plat, ERG ISCEV normal – Best
-Ex clinique et électrophysiologiques - Famille
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http://webvision.med.utah.edu
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http://webvision.med.utah.edu
III. EOG
Applications Cliniques
3/ prévention de la toxicité rétinienne des APS
INTOXICATION AUX APS
M. M. Oswaldo, né en 1956
1992 : ERG iim nl
1997 : 10/10ème P2 , maculae en cocarde
M.O. P1584 le 2 juillet 2002
M.O.
P 1584 le 8/10/2002
P 1584 le 8/10/2002
P 1584 le 8/10/2002
8/10/2002
Me L. Jacqueline
P2386
Née en 1944, vue en 1998 et 2002
* PR
* sous plaquénil 2cp/j depuis 1990 sans arrêt
* poids de 56 kg
•le reste RAS
- en 1998 :
-ERG nl
-Pas d’EOG, pas de VC
- en 2002 :
-ERG non comparable (autre technique),
- VC altérée
- macula remaniée
-EOG plat
P2386
P2386
M. L.Tadeuz M694
Ex. d’Am. de l’EOG après arrêt du trt
Juin 97
Octobre 97
Arret
Exemple d’Intoxication Pré-Clinique dépistée à l’EOG
EOG Normal
Altération à un an
Arrêt de l’hydroxychloroquine
Normalisation 4 mois après arrêt
Reprise du Plaquénil à doses plus
faibles
A un an : EOG reste stable
d’après M.-H. Rigolet
Intoxication à la Nivaquine
Electro-Oculogramme
Pb APS- Lupus – Pbs rétiniens – Antécédents Laser, OD Me Bon
III. EOG
Applications Cliniques
4/ maladie de Stargardt
Ex clinique : Stargardt
site SNOF J.C. HACHE
III. EOG
Applications Cliniques
5/ vigabatrin
Explorations Electrophysiologiques Neuro-Visuelles
Les cellules rétiniennes et les gaba-mimétiques
Sabril* (vigabatrin) = anti-épileptique
- rétrécissement du champ visuel
- E.O.G. plat
- E.R.G. ISCEV altérations des O.P.s
Le vigabatrin est un inhibiteur de la GABAtransaminase, enzyme responsable de la dégradation
d’acide gamma-amino-butyrique ou GABA.
Le GABA est un neuro-transmetteur inhibiteur du SNC
et de la rétine.
Ex Clinique : Sabril Melle B. An.
Melle B. AN, vue en 2003, 30 ans, antécédent
de TC grave par AVP en 1979, monopthalme,
Sabril 12 années à 4 à 5 cp/j pour 55 kg, avec
altération du CV
Ex Clinique : Sabril Melle B. An.
1er EOG 2003
EOG normal
Ex Clinique : Sabril Melle B. An.
1er EOG 2003
2ème EOG 2003
III. EOG
Applications Cliniques
-
Dégénérescences tapéto-rétiniennes
-
Sidérose
-
Rétinopathie diabétique évoluée
-
Choroïdose myopique
-
Décollement de rétinien – Décollement rétinien
III. EOG
Applications Cliniques
-
Affections vasculaires de la rétine
-
Fundus flavimaculatus
-
CRSC : EOG nl mais diminuée par rapport à
l’œil adelphe
-
Rétinoschisis juvénile
III. EOG
Applications à la recherche
Desféral
EOG et Desféral
Alcool et EOG
Alcool et EOG
Exemple d’EOG normal
EOG n°1 mars 2002
EOG n°2 juin 2002
EOG n°3 septembre 2002
EOG n°4 janvier 2003
EOG normal
Saccades difficiles
Transports ioniques au niveau de l’EP
Transports ioniques au niveau de l’EP
Les mbs basales et apicales sont différentes : elles comportent
différents types de canaux ioniques et de récepteurs-canaux.
Par ex, la pompe Na+/K+ est présente sur la mb apicale tandis que le
transporteur Cl--HCO3- est sur la mb basale.
L’effet net des pompes, des systèmes de transport facilité et des
canaux ioniques est
- un mouvement d’eau à travers l’EP dans le sens apico-basal ainsi
que
- la génese d’une ddp.
Mouvement d’eau de la rétine vers la choroïde
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Transports ioniques au niveau de l’EP
L’EP régule et/ou transporte les métabolites et les nutriments tels
que le glucose ou les acides aminés.
Par ex., l’EP absorbe la taurine qui est essentielle pour les PR.
Des récepteurs membranaires spécilisés se lient aux métabolites
nécessaires : la vitamine A, des agents humoraux tels que
l’épinéphrine et la dopamine.
L’EP est une source reconnue de facteurs de croissance et
d’adhésion cellulaire.
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Transports ioniques au niveau de l’EP
Bien que les cellules de l’EP ne soient des cellules photo-réceptrices,
leurs membranes répondent électrophysiologiquement à des stimuli
chimiques ou ioniques (consécutifs à la lumière).
La photo-réception induit des changements locaux et il y a une
réponse à la lumière du potentiel de référence qui est utilisée
comme test clinique (EOG).
Les changements électrophysiologiques de l’EP induits
chimiquement ont également été étudiés.
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Transports ioniques au niveau de l’EP - 2
Les 3 réponses à l’eclairement
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Génèse de l’onde « c » de l’ERG
Onde « c »
Mécanisme de l’oscillation rapide
Réponse à l’éclairement soutenu
d’après Marmor
Réponses électrophysiologiques à l’éclairement
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
L’EP et les protéines trans-membranaires
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
L’EP et les protéines trans-membranaires
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Variation du TEP
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Conséquences de la lumière sur l’EP
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger
Electro-Oculogramme
Dépolarisation tardive des cellules de l’EP
La baisse de K+ entre les PR et l’EP entraîne une dépolarisation de l’EP
= un des aspects de l’onde « c » de l’ERG
d’après poly FR
Electro-Oculogramme
d’après livre M.F. Marmor & T.J. Wolfensberger