Formation "L`addiction au sport"

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Transcript Formation "L`addiction au sport"

« L’addiction au sport :
corps, sport et dépendance »
Soirée d’information
Lundi 6 février 2012
Organisé par l’OMS de Cholet
Bertrand GUERINEAU
Psychologue du sport
Contact : [email protected]
1
Cadre général et problématique
• L’addiction au sport:
-
Présentation du problème
Public concerné
Critères de diagnostic
Approches et prises en charge
Facteurs de fragilisation / protection
Prévention
2
De la toxicomanie à l’addiction
Ce qui semble important du point de vue
de la santé psychique et physique, ce
n’est plus seulement le produit
consommé mais également comment on le
consomme…
Cf : triangle multifactoriel (C.Olievenstein)
3
Facteurs individuels
Fragilité psychologique
Antécédents de dépendances dans la famille
Problèmes, difficultés
L’environnement
Famille
Les copains, connaissances
Contexte culturel et social
La substance
Disponibilité de la substance
Potentiel de conséquences




substances licites/ illicites
médicales
psychologiques
familiales/ financières
4
L’addiction
L’addiction :
Processus selon lequel un comportement,
susceptible de procurer du plaisir et
d’apaiser des tensions internes, entraîne une
perte de contrôle et persiste en dépit de ses
conséquences négatives (médicales, sociales,
psychologiques).
5
Définition d’une addiction
Les critères de Goodman (1990) :
•
•
•
•
•
impossibilité de résister aux impulsions à réaliser le cpt
sensation croissante de tension précédant le début du cpt
plaisir ou soulagement pendant sa durée
sensation de perte de contrôle pendant le cpt
présence d’au moins 5 des 9 critères suivants :
– préoccupation fréquente au sujet du cpt ou de sa préparation
– intensité + durée des épisodes > à celles souhaitées
– tentatives répétées pour réduire, contrôler ou abandonner le
cpt
– temps important consacré à préparer les épisodes, à les
entreprendre ou à s’en remettre
– survenue fréquente d’épisodes lorsque le sujet doit
accomplir des obligations professionnelles, scolaires ou
universitaires, familiales ou sociales
– activités sacrifiées du fait du cpt
– perpétuation du cpt, bien que le sujet sache qu’il cause ou
aggrave un problème persistant ou récurrent d’ordre social,
financier, psychologique ou psychique
– tolérance marquée
6
• agitation ou irritabilité en cas d’impossibilité de s’adonner
au cpt
Les différentes addictions
A un produit psychoactif :
•
•
•
•
•
Alcoolisme
Tabagisme
Toxicomanie
Dépendance médicamenteuse
Dopage / Conduites dopantes
Comportementales :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
TCA (anorexie, boulimie…)
Jeu pathologique
Travail pathologique
Addiction sexuelle
Comportements à risque ou violents
Tentatives de suicide
Achats compulsifs
Kleptomanie
Activité sportive
7
Comment consomme t’on?
USAGE
ABUS
DEPENDANCE
RECHUTE
ARRET
Consommations sans
conséquences
ARRET
Dommages
- somatiques,
ARRET
Perte de liberté
de s’arrêter
- psychoaffectifs
- sociaux
8
Généralités sur les addictions
comportementales
Conduite de dépendance :
- Modalité particulière de relation impliquant
l’assuétude (dépendance) à un produit ou à un cpt
- Déterminisme bio-psycho-social
- L’objet n’est pas forcément une drogue modifiant le
psychisme
- Les addictions comportementales ont une parenté
clinique, biologique et psychopathologique proche de
celle des toxicomanies
9
Description psychologique
1
• Impulsivité : incapacité à différer la
satisfaction et à se projeter dans l’avenir.
Le sujet répond à toute menace de
surgissement de l’angoisse ou à toute
frustration par des passages à l’acte. Il
existe un vécu de perte de contrôle intense.
• Recherche de sensations : trait de caractère,
lié à des différences biologiques entre les
individus. Pour Zuckerman, elle est liée au
besoin de maintenir ou d’atteindre un certain
niveau d’activité cérébrale : pour obtenir
une sensation équivalente, certains doivent
recourir à plus de stimulations que d’autres.
Il introduit ainsi la notion de recherche
d’une homéostasie interne.
10
Description psychologique
2
• Dépressivité : tonalité dépressive. La nature
de cette dépression est narcissique, en lien
étroit avec un échec de l’introjection
d’images identificatoires stables, et une
incapacité d’élaboration de la perte dans le
cadre d’un travail de deuil. La conduite
addictive peut se comprendre comme une lutte
antidépressive, l’incorporation répétée de
l’objet addictif visant à combler un
sentiment de vide insupportable.
• Alexithymie : difficultés cognitives à
identifier et élaborer les émotions,
associées à une faible capacité
d’introspection. L’addiction est un moyen de
réguler ces perturbations émotionnelles.
11
Description psychologique
3
Facteurs psychodynamiques :
Réduction du désir au besoin avec prédominance de
l’objet partiel et déficit du narcissisme
• Pathologie du lien : réactivation du processus de
séparation-individuation à l’adolescence, où il s’agit
d’apprendre à se passer de la protection des parents et
d’explorer les possibilités liées aux transformations
corporelles, en particulier la découverte de la
sexualité. Plus l’attachement infantile a été sécure,
plus l’adolescent aura dans ses relations d’objet la
souplesse nécessaire aux expérimentations inévitables et
aux choix nécessaires à l’adolescence. Sinon, il pourra
être tenté de les éviter en se liant à une conduite en
apparence plus maîtrisable : processus addictif. C’est
une défense contre une dépendance affective perçue comme
une menace pour l’identité. Le besoin de l’autre menace
le sentiment d’existence.
12
Description psychologique
4
Facteurs psychodynamiques (suite):
• Pathologie de l’agir : inscription au niveau du corps de
conflits qui ne sont pas élaborables psychiquement.
C’est une comportementalisation, c’est à dire une
décharge pulsionnelle dans le comportement. On parle de
« court-circuit addictif ».
• Dimension ordalique : équivalent du jugement de Dieu. Le
sujet addicitf s’adresse directement à l’Autre pour
décider de son propre droit à la vie. La conduite
ordalique comporte en soi une dimension transgressive.
Le sujet se trouve dans une position de défi, il risque
sa vie, s’en remet au hasard, pour s’en sortir
victorieux, prêt pour une nouvelle vie, comme après une
mort suivie d’une résurrection.
13
Approche explicative
1
Facteurs biologiques :
• Le système de récompense :
Pour la survie de l’espèce, il importe que les
fonctions vitales (manger, se défendre, se reproduire)
soient maintenues, et donc récompensées par une
sensation de plaisir.
C’est le rôle du système de récompense, qui participe
ainsi à la satisfaction de vivre. Au-delà des activités
de survie, chaque individu subit fréquemment des
variations de son état émotionnel. Le passage d’un état
agréable à un état désagréable conduit à la mise en
route automatique de ce système de régulation, qui
rétablit un certain équilibre au niveau du cerveau.
L’administration
de
différentes
substances
psychoactives augmentent la libération de DA, de façon
explosive. Toutes ces substances stimulent donc le
circuit de récompense = « centre du plaisir ».
14
Approche explicative
2
Facteurs biologiques (suite):
• La dépendance :
État
physiologique
de
neuroadaptation,
produit par l’administration répétée d’une
drogue, avec nécessité de poursuivre la
prise du produit pour prévenir l’apparition
d’un syndrome de sevrage.
Elle est physique, liée en partie à la
désensibilisation des récepteurs opiacés de
la moelle épinière et à un dysfonctionnement
probable du locus coeruleus (siège de la
libération de noradrénaline).
La dépendance psychique est liée à l’action
prépondérante de cette drogue sur le système
de récompense cérébral.
15
Approche explicative
3
Facteurs biologiques (suite):
• La tolérance :
État physiologique de neuroadaptation, avec « downrégulation ». Afin de limiter une stimulation
excessive
liée
à
l’exposition
prolongée
à
un
agoniste, l’organisme va diminuer le nombres de
récepteurs à cet agoniste. Le but de cette régulation
est de restaurer un fonctionnement normal.
• Le sevrage :
Si la substance psychoactive n’est plus administrée
subitement, l’organisme doit à nouveau s’adapter et
augmenter le nombre de récepteurs à l’agoniste. Plus
la substance psychoactive est éliminée rapidement de
l’organisme,
moins
l’organisme
a
le
temps
de
s’adapter en augmentant le nombre de récepteurs. Les
symptômes du sevrage en seront d’autant plus marqués.
16
Approche explicative
4
Facteurs sociologiques :
•
•
•
•
Précarité socio-économique
Tendance familiale à la consommation
Accessibilité et multiplicité des produits
Paradoxe de l’autonomie précoce et de la
dépendance prolongée à l’entourage
• Perte du consensus social sur les règles
éducatives (évitement du conflit parentsenfants, dé-différenciation générationnelle,
achoppement du processus de séparationindividuation)
• Perte d’un idéal social commun
• Culte de la performance
17
Addiction au sport ?
Généralités :
- Concept d’addiction positive vs addiction négative
-
-
-
(Glasser, 1976).
On parle plutôt de Dépendance à l’Exercice Physique
(DEP).
Tous les sports, tous niveaux de pratique,
Concerne entre 10 et 15% des sportifs ayant une
pratique intensive (S.Afflelou, CAPS) ; 4%de la
population générale des sportifs (INSERM 2008)
Surtout des hommes…
En réalité, phénomène peu étudié et rares sont les
personnes qui acceptent d’en parler…
18
Dépendance à l’exercice physique
(DEP)
Définition :
La DEP est un besoin intense d’EP qui aboutit à une
pratique physique extrême et qui génère des symptômes
physiologiques (blessures à répétition…) et/ou
psychologiques (états affectifs négatifs si la personne
ne peut pas pratiquer).
Participation à un EP pendant son temps libre,
entraînant un cpt compulsif, excessif et incontrôlable.
L’EP est pratiqué de façon extrême, en fréquence et en
durée, et est associé à une pulsion irrésistible de
continuer l’EP en dépit des blessures, de la maladie,
de la fatigue ou d’autres obligations personnelles.
19
Sport pathologique
1
Résumé :
- Poursuite de l’EP malgré des conséquences négatives
sur la santé causées ou aggravées par l’ED
- Difficultés / conflits (relationnels, professionnels…)
- Activité stéréotypée (ritualisation)
- Pratique quotidienne ou pluriquotidienne
- Tolérance de l’intensité de l’EP
- Symptômes de sevrage lors de l’arrêt, s’atténuant ou
disparaissant lors de la reprise de l’EP
- Besoin compulsif d’EP
- Réinstallation rapide de l’EP compulsif après une
période d’interruption
- TCA : orthorexie / anorexie (AI ou AA) / bigorexie…
- Comorbidités addictives et/ou psychiatriques
20
Sport pathologique
2
Origine et installation dans la DEP :
- Pratique excessive d’un EP
- Recherche de plaisir (activation des circuits de la
récompense ; adrénaline, dopamine, endorphines…)
- Installation d’un besoin irrépressible
- Effets : désinhibition, anesthésie…
- SHN et pratiques sportives intensives (répétition
compulsives et obsessionnelles d’entraînements, de
gestes, ritualisation…)
- Nécessité de remplir un vide de la pensée ou affectif
- Surinvestissement de l’objet sport et construction du
lien addictif
- Troubles associés (TCA, troubles de l’image du corps…)
21
DEP et personnalités…
Relation DEP et types de personnalité ?
Difficulté pour valider l’hypothèse d’une personnalité
« addictive » ou DEP. Néanmoins certaines études
montrent des relations entre DEP et névrosisme, DEP et
extraversion, DEP et agréalbilité…
Relation DEP et troubles de la personnalité ?
Plus de convergence vers cette approche dans les
résultats des études récentes.
Donc intérêt de rechercher des types de personnalité
qui présenteraient des risques.
22
Évaluation de la DEP
Critères de dépendance à l’exercice
1.
1
(D.VEALE, 1991):
Réduction du répertoire des exercices physiques conduisant à une
activité physique stéréotypée, pratiquée au moins une fois par jour.
2. L’activité physique est plus investie que toute autre.
3. Augmentation de la tolérance de l’intensité de l’exercice, d’année en
année.
4. Symptômes de sevrage avec tristesse lors de l’arrêt (volontaire ou
contraint) de l’exercice physique.
5. Atténuation ou disparition des symptômes de sevrage à la reprise de
l’exercice.
6. Perception subjective d’un besoin compulsif d’exercice.
7. Réinstallation rapide de l’activité compulsive après une période
d’interruption.
8. Poursuite de l’exercice physique intense en dépit de maladies
physiques graves causées, aggravées ou prolongées par le sport.
Négligence des avis contraires donnés par les médecins ou les
entraîneurs.
9. Difficultés ou conflits avec la famille, les amis ou l’employeur liés
à l’activité sportive.
10. Le sujet s’oblige à perdre du poids en suivant un régime, pour 23
améliorer ses performances.
Évaluation de la DEP
2
EDS-R (Exercice Dependence Scale):
Version Française validée par L.Kern (2007) :
Autoquestionnaire mesurant 7 dimensions ; 21 items
Score total et par dimensions
Bilan psychologique (entretien clinique) :
Histoire sportive du sujet
Orientations motivationnelles
Comorbidités addictives / psychiatriques
Facteurs de fragilisation
Facteurs de protection
Ressources
24
EDS-R
1
1- Je pratique une ou des activités physiques pour éviter
d’être irritable.
2- Je pratique en dépit de problèmes physiques répétés.
3- J’augmente sans cesse l’intensité de ma pratique physique
pour parvenir aux effets désirés ou aux bénéfices souhaités.
4- Je suis incapable de réduire la durée de ma pratique
physique.
5- Je préfère pratiquer cette(ces) activité(s) plutôt que de
passer du temps en famille ou avec des amis.
6- Je passe beaucoup de temps à pratiquer cette(ces)
activité(s).
7- Je pratique plus longtemps que je n’en avais l’intention.
8- Je pratique cette(ces) activité(s) pour éviter d’être
anxieux.
9- Je pratique cette(ces) activité(s) quand je suis blessé(e).
10- J’augmente sans cesse la fréquence de mes séances de
pratique physique pour parvenir aux effets désirés ou aux
bénéfices souhaités.
11- Je suis incapable de diminuer la fréquence de mes séances
de pratique.
25
EDS-R
2
12- Je pense à ma pratique physique alors que je devrais me
concentrer sur mon travail ou sur mes études.
13- Je passe presque tout mon temps libre à pratiquer une(des)
activité(s) physique(s).
14- Je pratique cette(ces) activité(s) plus longtemps que je
ne m’attendais à le faire.
15- Je pratique une(des) activité(s) physique(s) pour éviter
de me sentir tendu(e).
16- Je pratique une(des) activité(s) physique(s) en dépit de
problèmes physiques persistants.
17- J’augmente continuellement la durée de ma pratique pour
parvenir aux effets désirés ou aux bénéfices souhaités.
18- Je suis incapable de diminuer l’intensité de ma pratique.
19- Je choisis de pratiquer cette(ces) activité(s) de sorte
que je ne peux plus passer du temps avec mes ami(e)s ou ma
famille.
20- Une grande partie de mon temps est consacré à la pratique
d’une activité(s) physique(s).
21- Je pratique cette(ces) activité(s) plus longtemps que je
ne l’avais envisagé.
26
7 dimensions de l’EDS-R
1
● La tolérance : la nécessité d’augmenter la quantité
d’exercice physique pour atteindre les effets désirés,
ou diminuer les effets tout en gardant la même quantité
d’exercices physiques
● Le sevrage : défini soit par des effets psychologiques
(par exemple inquiétude, fatigue) se produisant pendant
les périodes sans exercice physique, soit par la
réalisation de la même quantité d’exercices physiques
pour soulager ou éviter des symptômes de manque
● L’intention : correspond à la pratique de l’exercice
physique dans de plus grande quantité que prévue ou sur
une période plus longue que prévue
● Le manque de contrôle : correspond à un désir
persistant ou à des efforts infructueux pour mettre27fin
ou contrôler la pratique d’exercice physique
7 dimensions de l’EDS-R
2
● Temps passé : correspond au temps consacré par la
personne pour pratiquer son exercice physique,
transport, achats
● Abandon ou réduction des autres activités : il s’agit
des activités sociales, professionnelles, ou de
loisir qui sont abandonnées ou diminuées pour
s’adonner à l’exercice physique
● Continuité : l’exercice physique est pratiqué malgré
un problème physique ou psychologique persistant ou
récurrent. Ce problème est susceptible d’avoir été
provoqué ou aggravé par l’exercice physique (par
exemple, continuer de courir malgré des blessures)
28
DEP
Relation DEP et TCA :
Difficulté à mettre en évidence la relation entre ces 2
troubles.
- Dépendance primaire : ici l’EP est une fin en soi,
les individus sont intrinsèquement motivés par l’EP.
- Dépendance secondaire : s’observe surtout à travers
des TCA, les individus sont extrinsèquement motivés
par l’EP dans l’espoir de contrôler leur poids ou
changer leur apparence physique (silhouette,
tailles…).
29
Conclusion sur la DEP
Comme pour la toxicomanie, l’étude seule
de la personnalité n’est pas suffisante
pour comprendre et appréhender la DEP.
« La toxicomanie est la rencontre d’un
produit, d’une personnalité et d’un
moment socioculturel »
(Dr C.Olievenstein, 1973)
30
L’exemple du culturisme
● Un milieu représentatif mais résistant aux
approches préventives :
- Investissement dans une activité routinière (gestes
répétitifs, sans satisfaction immédiate)
- Augmentation de l’estime de soi au travers des effets
physiques et psychiques
- Sentiment d’appartenance au groupe (cercle fermé,
renforcement entre pairs, échange de croyances, besoin
de reconnaissance, valorisation des états douloureux…)
- Culturisme devient un style de vie, la seule manière
d’exister au prix d’un surinvestissement massif dans
la pratique, en lien souvent avec la prise de
produits…
31
Philosophie du soin
Aider le patient à construire l’espace
personnel de sécurité qui lui fait défaut :
• Évaluer les troubles et la demande : se décaler du déni
massif / demande de guérison immédiate, créer une alliance,
informer…
• Élaborer un projet thérapeutique et poser un contrat de
soins : aménager la distance relationnelle (continuité et
médiatisation de la relation), définir des limites
auxquelles le sujet peut se confronter (objectifs, rechutes,
transgressions, butée temporelle), rouvrir une temporalité
(soins au long cours, préparer l’avenir, notion de
trajectoire de soins)
• Diversifier et compléter les approches : approche biopsycho-sociale
32
Santé
« La santé est une ressource de la
vie quotidienne, et non le but de
la vie ; c'est un concept positif
mettant l'accent sur les
ressources sociales et
personnelles, et sur les
capacités physiques »
First International Conference on Health Promotion
"The move towards a new public health". Ottawa,
Canada, 17-21 November 1986.
33
Liberté
• « La liberté est le rapport d’une
conscience à ses actes »
Henri Bergson (1859-1941)
Essais sur les données immédiates de la conscience
• « Qu'est-ce que la liberté ? C'est
avoir la volonté de répondre de soi »
Friedrich Nietzsche (1844-1900)
Crépuscule des idoles
34
Prévention
• La SMR des SHN (décret 2006)
• Suivis et accompagnements psychologiques
• Information et sensibilisation
• Accès au plaisir dans la pratique sportive
• Épanouissement dans un projet sportif…
35
Limites…?
• Sport = solution au « malaise social » ?
• Intégration socio-professionnelle,
affirmation de soi, construction
identitaire
• Recherche de sensations et de
performance
• Facteurs de risques… ?
• DEP / VIS / Dopage et CD / post-carrière
Sport = fait social complexe
• Quid de l’œuf ou de la poule…
36