But du programme de traitement d`eau
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Transcript But du programme de traitement d`eau
Nouvelle règlementation et le
programme de traitement d’eau
Nicole Provencher
Directrice des ventes
Ashland Water Technologies
1
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1.
2.
3.
4.
Survol des risques liés à la Légionnelle
Système susceptibles de la promouvoir
Conditions favorables à la Légionnelle
Minimisation des risques – Approche 4.1 Aspects mécaniques
4.2 Aspects chimiques
4.3 Programme d’entretien
4.4 Suivis et contrôle des paramètres – Opération / Performance
4.5 Documentation
5. Conclusion
2
1. Survol des risques liés à la Légionelle:
• Bactérie naturelle des milieux humides : présente dans les
rivières, les lacs, la boue et la terre.
− Longueur: 2 à 20 µm
− Largeur: 0,3 à 0,9 µm
• 49 espèces et 64 sérogroupes sérologiques
• Legionella pneumophila Serogroup 1:
99% des cas de légionellose
• Caractéristiques des bactéries :
– en bâtonnets
– aérobies
– flagellées ou non
3
1. Survol des risques liés à la Légionelle:
La Maladie du Légionnaire…Légionellose
•Infection respiratoire sévère s’apparentant à la pneumonie.
–causées par l ’inhalation de micro-gouttelettes d ’eau (diamètre < 5 µ)
contaminées par cette bactérie et transportées par l ’air et
•
Premiers cas en 1976 au Bellevue Stratford Hotel de
Philadelphie (American Legion Convention)
•
221 personnes infectées dont 34 sont décédées.
•
Nombre de cas estimé annuellement:10,000 à 50,000
•
Environ 1 % des personnes exposées contractent la
maladie du Légionnaire
•
Taux de décès de 15-20 %
4
2. Systèmes susceptibles de la promouvoir
• Tours de refroidissement
• Fontaines décoratives
• Laveurs d’air
• Douches
• Spas
• Humidificateurs
• Réservoir d’eau chaude domestique
5
3. Conditions favorables à la Légionelle
•
Température de l ’eau : entre 25 et 45 °C
Temp en °C
20
45
Croissance: Lente
Rapide Lente
60
Bactéries tuées
•
pH de l ’eau entre 6 et 8
•
Oxygène dissous
•
La stagnation de l ’eau : zones mortes, faible vitesse de circulation
•
La qualité de l ’eau : présence de nutriments, dépôts
•
La qualité des surfaces en contact avec l ’eau : rugosité, aspérités dues
aux dépôts de tartre, de corrosion, type de matériaux
•
Les dépôts biologiques (biofilm) et certains micro-organismes (algues,
bactéries, protozoaires)
6
Tuer les légionelles est relativement facile mais ...
• Les légionelles vivent sous les dépôts
dans les circuits : les produits
chimiques ont donc du mal à
pénétrer les dépôts pour les tuer
• Il faut donc :
– un traitement anti-tartre
/anti corrosion efficace
– Un traitement biocide
complété le cas échéant par
des biodispersants
l ’aidant à pénétrer les dépôts
7
4. Minimisation des risques liés à la Légionelle
Approche mondiale
• Établie en 2002 (Best
practices – CTI, CDC,
ASHRAE, OSHA)
5.
1.
Documentation
Audit Systèmes
4.
Suivis &
Contrôle
Minimisation
des risques
liés à la
Légionelle
2.
Programme
Chimique
3.
Nettoyages &
Stérilisations
8
4.1 Aspects mécaniques
•
Emplacement de la tour d’eau:
• Sol: Poussières/contaminants.
• Prise d’aération: entrée d’air frais de l’édifice.
• Retour d’air: air vicié d’un bâtiment (ex:
Audit Systèmes
restaurants).
• Exposition au soleil, favorisant la
photosynthèse (algues).
•
Maintenir les équipements propres
•
Réparer tout bris mécanique pouvant causer une
mauvaise circulation d’eau
•
Réparer tout bris mécanique favorisant
l’aérosolisation de fines gouttelettes d’eau
(séparateur de gouttelettes)
•
Éviter tout point mort et l’eau stagnante
•
Réduire les matières en suspension en utilisant la
filtration
9
4.2 Aspects du programme de traitement d’eau
Déposition
But du programme de
traitement d’eau
•Maintenir les équipements
efficaces.
Corrosion
•Augmenter la durée de vie des
équipements.
•Réduction des coûts
énergétiques.
Croissance
Microbiologique
•Sécurité pour le personnel
opérant, les occupants et
l’environnement
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4.2.1 Contrôle de la déposition
– Définition: Formation de dépôts sur les parois et à la surface des
tubes, causer par les différents sels présents dans l’eau
– Facteurs influants : vitesse de passage, température, concentration
en sels, pH
– Conséquences: perturbation de l’échange thermique, perte
énergétique, risques de rupture des tubes, corrosion sous dépôt
– Prévention : Empêcher le développement des éléments
susceptibles de former ces dépôts
– Outils : Contrôle de la purge, maintenir l’ajout de
dispersant/polymères pour maintenir les sels en solution.
– Indicateurs clés de performance: Indice de Langelier, balance de
masse, sondes de contrôle
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4.2.2 Contrôle de la corrosion
– Définition : Attaque des surfaces métalliques résultant en
une perte de métal.
– Facteurs influants : , pH, oxygène, dépôts, vitesse,
température
– Conséquences: destruction progressive des matériaux
(rupture, percement de tubes)
– Prévention : Maintenir propres les surfaces métalliques
pour éviter la corrosion sous dépôt maintenir en continu
l’ajout d’inhibiteur de corrosion
– Indicateurs clés de performance: mesure des taux de
corrosion (coupons), sondes de mesure
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4.2.3 Contrôle microbiologique
– Définition: Développement de bactéries, Moisissures et/ ou
algues
– Facteurs influants : pH, température, disponibilité de
nutriments, présence d ’air
– Conséquences: perte de charge, dépôts et encrassement,
réduction des échanges thermiques, corrosion, baisse du
pH, infection pour l ’homme, bouchage des installations
– Prévention : prévention de tout dépôt (tartre ou oxydes
métalliques) abritant et nourrissant les bactéries et utilisation
d’un bactéricide efficace
– Outils: Application de biocides non-oxidants et/ou oxidants,
biodispersants, Ultrasons.
– Indicateurs-clés de performance
– Analyses bactériologiques/ compte total.
– Analyses bactériologiques en laboratoire
– Analyses de Legionelles, au besoin.
– Inspection visuelle.
13
Les biocides oxydants
•
Produits :
•
Mode d’action : tuent par contact.
•
Mode d’injection : en continu ou en choc.
•
Avantages : en général bon marché, pas d’accoutumance, efficacité biocide
prouvée.
•
Inconvénients : inefficaces sur les bactéries sous dépôts, corrosifs, peuvent
interférer avec les inhibiteurs de corrosion, efficacité dépendant du pH.
Hypochlorites,
Brome
Dioxyde de chlore.
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Biocides non oxydants
•
Produits :
molécules de synthèse fournies par les traiteurs d’eau (Ex. :
Isothiazolin, glutaraldéhyde, ammoniums quaternaires, etc…)
•
Mode d’action : bloquent les fonctions vitales des micro-organismes
(«empoisonnement»).
•
Mode d’injection : en choc.
•
Avantages : non corrosifs, efficacité prouvée, sans interférences sur les
inhibiteurs de corrosion, moins sensibles au pH, peuvent être efficaces sur
les bactéries sous dépôts.
•
Inconvénients : coût dans le cas de volumes importants à traiter,
accoutumance possible.
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4.2.3 Contrôle microbiologique
Notes au sujet des Bio-films:
Le Bio-film…
… agit en tant que réservoir naturel pour les pathogènes.
… est souvent la source de contaminations des circuits d’eau par la Légionelle.
… augmente la résistance des micro-organismes contres les effets des biocides:
• Protection par la matrice d’EPS.
• Protection par les Amibes et croissance intra-parasitaire.
Minimiser les risques d’abriter la Légionelle implique sans équivoque d’éliminer la
présence de bio-films sur toutes les surfaces possibles.
Réduction du transfert de chaleur
90 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0%
Biofilm
SiO2
Kaolin
CaSO4
CaCO3
Al2O3
0 ,0.02
0 ,0.20
Épaisseur du film
2 , 0 mm
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Elimination du biofilm : biodispersants
Ils permettent :
– de favoriser la pénétration des biocides (particulièrement
important pour les biocides oxydants).
– l’élimination des bactéries mortes qui risquent de servir de
nutriments et/ou de points d’encrage de biofilm.
Mode d’injection : en choc avant ou pendant l’injection de biocide ou en
continu.
Le bio dispersant fait parti de toutes les procédures de démarrage
printanier et de stérilisation
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4.3 Programme d’entretien*
1. Procédure de mise en hivernage et redémarrage.
2. Procédure des arrêts et redémarrages pendant la période de service.
3. Procédure de décontamination (stérilisation); voir page suivante.
4. Mesures visant la diminution de la corrosion, de l’entartrage et de
l’accumulation de matières organiques.
5. Plan schématisé du réseau – écoulement de l’eau de refroidissement.
6. Procédure de contrôle microbiologique.
7. Liste des produits chimiques utilisés.
8. Mesures visant la vérification des composantes mécaniques et des
équipements des tours de refroidissement.
•
Tel que décrit à l’Article 402 du règlement RBQ, en tenant compte des
documents indiqués à l’annexe III (CTI, AHRAE, AWT).
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5.1 Manuel d’opération
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
SECTION 1
SECTION 2
SECTION 3
SECTION 4
SECTION 5
SECTION 6
SECTION 7
SECTION 8
SECTION 9
SECTION 10
Objectif du manuel
Communication et responsabilités
Systèmes et évaluation
Sommaire du programme de traitement d’eau
Processus décisionnel
Procédures d’analyses
Procédures de nettoyage
Entrée de données
Documentation
Fiches techniques et signalétiques des produits
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4.3.2 Communication et responsabilité
ACTION
RESPONSABLE
FRÉQUENCE
1
Analyse de routine
Propriétaire
Journalière
2
Analyse rapide de bactéries
Propriétaire
Hebdomadaire en été – mensuelle en hiver
3
Inventaire
Propriétaire
Hebdomadaire
4
Vérification des pompes
doseuses
Propriétaire
Hebdomadaire
5
Entretien des pompes
doseuses
Propriétaire
A tous les 6 mois
6
Vérification du solénoïde de
purge
Propriétaire
Hebdomadaire
7
Nettoyage des tours d’eau
Propriétaire
A tous les 6 mois
7
Stérilisation des circuits de tour
d’eau
Propriétaire
A tous les 6 mois
8
Inspection des tours d’eau
Propriétaire
Hebdomadaire
9
Inspection du condenseur
Propriétaire/Ashland
Annuellement
10
Analyses de performance du
programme
Ashland
Lors des visites
11
Vérification du dosage des
biocides
Ashland
Au départ et lors des modifications
d’équipement
12
Analyse bactériologique en
laboratoire
Ashland
Bi- annuelle
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Analyse de la Légionnelle sur
milieu de culture
Ashland
Selon le plan établi
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Mise à jour du Programme de
maintien de la qualité d’eau
Ashland
Selon les besoins
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4.3.3 Nettoyages
Pré-nettoyage (printemps)
– But: Éliminer les dépôts, organiques et non organiques des parois,
tubes, nids d’abeille.
– Produits: Dispersants et biodispersants
– Dosage: Selon le volume d’eau contenu dans le circuit de tour d’eau
• L’évaluation volumétrique se fait à l’aide du sel (NaCl)
Stérilisations (printemps, milieu de l’été, au besoin)
– But: Réduire et éliminer la population bactérienne
– Produits: Biocides oxydants
– Dosage: selon le niveau de la population bactérienne et volume du
circuit
Arrêt des circuits pour l’hiver
But: Éliminer les résidus des bassins, stériliser le circuit, passiver la
tuyauterie
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4.3.4 Protection personnelle
Pour toute activité liée aux tours de refroidissement: port d’un masque approprié (P3)
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4.4.1 Suivis & Contrôle des paramètres
Suivis
Microbiologiques
Résiduels,
Corrosion,
Bio-films
Automatisation
Acquisition des
données
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4.5 Documentation
•
Manuel d’opération.
•
Registre des analyses d’eau et lectures diverses, à compléter par le
personnel d’opération.
•
Registre des activités; réparation, nettoyages etc
•
Autres communications:
•
Compte-rendu de chacune des visites de service.
•
Rapports de laboratoires.
•
Rapports d’inspection.
•
Revue annuelle.
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Conclusions
•
Le risque légionelles est désormais bien connu : il est donc impératif de
le prendre en compte.
•
Il FAUT mettre en place des mesures préventives adaptées pour
éviter les proliférations bactériennes susceptibles d’entraîner des
contaminations et considérer tous les aspects de l’installation
susceptibles d’engendrer un risque : conception, implantation,
exploitation, maintenance et surveillance.
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Conclusions : résumés des mesures
préventives
Mesures «physiques»
– Limiter le contact aérosols/personnels : port des EPI (masque P3)
– Limiter les bras morts
– Avoir une bonne maintenance des installations
Mesures «chimiques»
– Prévenir la corrosion et l’entartrage
– Avoir un traitement biocide efficace + biodispersant
Autres
– Avoir un suivi performant et régulier du circuit
– Former et sensibiliser le personnel
– Réaliser une analyse des risques méthodiques sur les installations.
30
Merci