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3ème Journée régionale de la
commission régionale des anti
infectieux
Tableau de bord régional et perspectives en
Basse-Normandie
XX/XX/XX
Composition du tableau de bord des IN
Un indicateur sur la mobilisation de l’établissement dans la lutte contre les IN : ICALIN
Trois indicateurs sur des éléments essentiels de la lutte contre les IN :
-
L’hygiène des mains : ICSHA
Le bon usage des antibiotiques : ICATB
La surveillance des infections après chirurgie : SURVISO
Un indicateur global faisant la synthèse de ces 4 indicateurs : le score agrégé
Score agrégé = (ICALIN x 0,4) + (ICSHA x 0,3) + ICATB + SURVISO
•
•
•
•
•
ICALIN : indicateur composite des activités de lutte contre les IN (depuis 2004)
ICSHA : indicateur de consommation de produits hydro alcooliques pour l’hygiène des mains (depuis 2005)
SURVISO : indicateur de réalisation d’une surveillance des infections du site opératoire (depuis 2005)
ICATB : indicateur composite de bon usage des AB (depuis 2006)
SARM : nombre de patients avec prélèvement diagnostique positif à SARM pour 1000 JH (indice triennal)
2
Score agrégé 2008 : résultats globaux en BasseNormandie
65 établissements ont adressé leur bilan des activités. Ils représentent 10 751 lits
et 1 775 places, répartis en 454 services (secteur public) ou secteurs d'activités
(secteur privé).
-
9 en classe A (13,8%)
31 en classe B (47,7%)
24 en classe C (36,9%)
0 en classe D
1en classe E (1,5%)
0 exclus
Score
agrégé
2006
Score
agrégé
2007
Score
agrégé
2008
A
1
4
9
B
6
15
31
C
51
38
24
D
8
3
0
E
1
1
1
Exclus
/
5
0
3
Score agrégé : Comparaison nationale
Basse-Normandie /national
Score agrégé
2007
Score agrégé
2008
A
6%
13,8% / 31,9% 
B
23 % 
47,7% / 38,6%
C
57 %
36,9% / 26,2% 
D
4,5 %
0% / 1,1%
E
1,5 %
1,5% / 0,6% 
Exclus
7,5 % 
0% / 1,5%
4
Synthèse des bilans annuels (TBN LIN 2008)
ACTIONS DE LUTTE CONTRE LES INFECTIONS NOSOCOMIALES :
Prévention des risques infectieux
-
Prévention de la diffusion des BMR :
61 établissements (93.8 %) disposent d'un programme de maîtrise de la diffusion des BMR
:
Parmi les seuls établissements (10) qui ont une activité de réanimation : 100 %
Parmi les seuls établissements (26) qui ont une activité de chirurgie ou / et de gynécoobstétrique : 100 %
Parmi les 14 établissements exclusifs de SSR ou SLD : 92.9 %
5
Formation pour personnel : axe d’amélioration
Surveillance à partir des données du laboratoire de microbiologie :
- 55 / 59 établissements (93.2 %) ont utilisé les données du laboratoire de microbiologie pour
une surveillance des infections nosocomiales.
Diffusion des résultats de la surveillance épidémiologique :
- 44/55 diffusent ces données auprès des services (80.0 %)
- Sur les 48 établissements réalisant au moins un type d'enquête, 42 diffusent ces données auprès
des services participants (87.5 %)
Situations d'alerte ou épidémiques :
- 61 établissements ont désigné un responsable du signalement (93.8 %)
- Au cours de l'année 2008 :
- 28 établissements ( 43.1 %) ont fait 611 signalements auprès de l'EOHH ;
- 14 établissements ( 21.5 %) ont fait 56 signalements externes auprès de la DDASS et du
CCLIN.
6
Protocole d’antibiothérapie de 1ère intention, en particulier
sur les services d’urgences : axe d’amélioration
BON USAGE DES ANTIBIOTIQUES : 57 établissements concernés
Commission des antibiotiques :
- 52 établissements (91.2%) ont créé une instance chargée d'impulser et de coordonner
les actions en matière de bon usage des antibiotiques.
Référent en antibiothérapie :
- 50 établissements (87.7%) ont désigné un référent en antibiothérapie.
Protocoles relatifs aux antibiotiques / Antibiothérapie de première intention :
- 38 établissements (66.7 %) ont élaboré un protocole sur l'antibiothérapie de première
intention dans les principales infections
-
Parmi les 18 établissements qui ont un service d'urgence, 12 ont défini un protocole sur
l'antibiothérapie de première intention (66.7%)
-
Ce protocole est en vigueur dans les services d'urgence de 9 d'entre eux ( 75.0%).
7
Antibiothérapie, prescription à durée limitée, axé à
l’antibiogramme : axe d’amélioration
Antibioprophylaxie chirurgicale :
- Parmi les 26 établissements qui ont une activité chirurgicale ou / et de gynécoobstétrique : 96.2 %
Parmi les 9 établissements qui ont une activité de chirurgie sans activité de gynécoobstétrique : 100%
- Parmi les 17 établissements qui ont une activité de chirurgie et de gynéco-obstétrique :
94,1%
Listes d'antibiotiques :
- 56 établissements ont établi une liste des antibiotiques disponibles (98.2 %)
- Au total, 33 établissements ont établi une liste des antibiotiques à dispensation
contrôlée avec une durée limitée (57.9 %).
Système d'information / Connexion informatique :
- 16 établissements (28.1%) disposent d'une connexion informatique entre les services
prescripteurs, le laboratoire et la pharmacie.
8
Evolution d’ICATB
Objectif national :
Promouvoir le bon usage des
antibiotiques et lutter contre la
résistance bactérienne
•
ICATB 2006
ICATB 2007
ICATB 2008
A
3
10
21
B
10
18
20
C
28
26
12
D
10
3
4
E
10
1
0
« Gain » :
-100% des établissements de santé
ont une commission des antiinfectieux
-100 % des hôpitaux ont des
protocoles de bon usage des
antibiotiques
- … et disposent d'un suivi de la
consommation des antibiotiques
Nombre d’établissements
•
Connexion informatique : Services de soins, pharmacie, microbiologie : 3 points
•
Commission antibiotiques : 4 points
•
Surveillance en DDJ : 2,5 points (outil RRH)
9
ICATB : Comparaison nationale
BasseNormandie /
National
ICATB 2007
ICATB 2008
A
17 % 
36,8% /
42.4 % 
B
31 %
35% / 27.8 %
C
45 %
21% /
23.6 % 
D
5%
7% / 4.8 % 
E
1,7 % 
0% / 1.3%
10
Objectif national:
SARM
entre 2005 et 2008, le taux de Staphylococcus aureus
résistant à la méticilline (SARM) a baissé de 25% dans
au moins 75% des établissements
Pour la deuxième année, l’indice SARM :
-
permet de refléter l’écologie microbienne de l’établissement pour le SARM
(Staphylococcus aureus résistant à la méticilline)
-
Il est calculé sur trois ans (2006, 2007 et 2008).
Cet indice ne peut avoir qu’une valeur indicative, dépend en effet d’une part :
-
du nombre d’hospitalisation des patients (le risque d’être colonisé par un
SARM augmente avec le nombre d’hospitalisations), du nombre de patients
transférés d’un autre établissement de santé (la colonisation ou l’infection par un
SARM a pu avoir lieu dans un autre établissement)
-
et d’autre part de la politique mise en œuvre dans l’établissement en matière
de bon usage des antibiotiques et de prévention de la diffusion des SARM.
11
H
H
U
C
A
E
N
0,00
C
LI
S
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C
O
P
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A
R
B
C
A
C
LE
S
S
E
C
C
Taux de SARM (TBN LIN 2007 et 2008)
Taux de SARM pour 1000 JH
1,20
Taux de SARM
pour 1000 JH 2008
1,00
Taux de SARM
pour 1000 JH 2007
0,80
0,60
0,40
0,20
12
Consommation des antibiotiques en ville et
incidence des SARM (DGS/INVS) ??
13
Perspectives pour l’ARS
Dans le cadre des plans nationaux, en particulier le plan pour préserver
l’efficacité des antibiotiques
Mais aussi la loi HPST, avec la mise en place d’une agence régionale unique
: l’ARS et la nouvelle gouvernance pour les établissements de santé :
« Promouvoir une prise en charge globale du patient en ville et à l’hôpital »
simplifier et d’assouplir l’organisation interne des établissements de
santé,
responsabiliser sur un programme d’actions en matière de qualité
des soins
passer d’une logique de moyens à une logique de résultats et de
gestion de projet (programmation, coordination des actions,
évaluation, indicateurs, etc.)
14
Décret n° 2010-439 du 30 avril 2010 relatif à la
CME dans les établissements publics de santé
« Art.R. 6144-2.-La commission médicale d’établissement contribue à
l’élaboration de la politique d’amélioration continue de la qualité et de
la sécurité des soins, notamment en ce qui concerne :
« La gestion globale et coordonnée des risques visant à lutter contre
les infections associées aux soins et à prévenir et traiter l’iatrogénie et les
autres événements indésirables liés aux activités de l’établissement ;
« La politique du médicament et des dispositifs médicaux stériles ;
« Propose au directeur le programme d’actions (art L. 6144-1) qui prend
en compte le bilan des améliorations mises en œuvre à la suite de l’analyse des
événements indésirables (notamment ceux mentionnés à l’art L. 6111-2). Il
comprend les actions nécessaires pour répondre aux recommandations du
rapport de certification et mettre en œuvre les objectifs et les
engagements fixés dans le contrat pluriannuel d’objectifs et de
moyens de l’établissement en matière de sécurité des soins et d’amélioration
continue de la qualité. Ce programme est assorti d’indicateurs de suivi.
« Elabore un rapport annuel présentant notamment l’évolution des
indicateurs de suivi.
15
Nécessité en région, pour l’ARS
d’un pilotage proche des professionnels, tenant en compte les priorités
de terrain et s’assurant de la participation active des professionnels dans
l’élaboration des priorités régionales, des outils et méthodes
d’un soutien méthodologique et logistique par rapport aux outils
dévaluation validés, des formations répondant aux éventuels manque de
compétences locales et un apport de ressources pour les fonctions supports
(analyse statistique, saisie …)
une coordination inter établissements s’assurant de la participation des
équipes cliniques, acteurs de l’analyse de leur pratique et du changement
16
STRUCTURES RÉGIONALES D’APPUI –
MAÎTRES D’ŒUVRE AU SERVICE DES ÉTABLISSEMENTS ET
DE L’ARS
Pour les infections nosocomiales / associées aux soins : ARLIN
Pour les produits de santé / efficience des soins : OMEDIT
Structures régionales d’appui en qualité et sécurité des soins : RBNSQ
17
Structures régionales d’appui auprès de
l’ARS : lien envisagé par le DG ARS : OMédit
avec la CORA
OMéDIT :
structure régionale ou interrégionale d’appui, d’évaluation et d’expertise scientifique
placée auprès de l’agence régionale de santé
chargée de l’animation d’une politique coordonnée de bon usage des produits de
santé et de bonnes pratiques en termes de qualité, sécurité et d’efficience
Le DG ARS pilote et articule les actions de l’OMéDIT avec celles de l’agence
régionale de santé
Il définit les objectifs régionaux relatifs aux produits de santé conformément aux
objectifs nationaux. Ces objectifs sont déclinés en programme d’actions avec les
modalités de mise en œuvre et les indicateurs de suivi.
18
Une véritable contractualisation
OMédit :
Il participe à l’élaboration et à l’analyse des contrats relatifs aux produits de santé,
notamment :
les contrats de bon usage des médicaments et des produits et prestations mentionnés à
l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale, selon les modalités définies à l’article D.
162-16 du même code
les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens mentionnés à l’article L. 6174.1
les contrats d'amélioration de la qualité et de la coordination des soins mentionnés à
l’article L.1435-4
Il propose des outils d’aide à la contractualisation pour tous les autres contrats relatifs aux
produits de santé
Il propose et conduit toutes actions d’accompagnement des établissements pour
l’amélioration de leurs résultats dans le cadre des contrat de bon usage des médicaments et
des produits et prestations, des contrats pluriannuels d’objectif et de moyen, des indicateurs
de qualité et d’autres dispositifs le cas échéant
19
Un cas pratique : une des priorités en région :
Suivi des résistances bactériennes
Exemple de la région Pays de Loire et extension sur l’inter région
Pour chaque couple de bactérie / antibiotique, il a été calculé :
Incidence : nombre de souches IR (Intermédiaires ou Résistantes)/ 1000 Journées d’Hospitalisation
Taux de résistance : nombre de souches IR / nombre de souches testées * 100
*1 IR : Souches Intermédiaires et Résistantes
*2 Médiane calculée sur l’ensemble des établissements de la région Pays de la Loire
La DDJ (Dose Définie Journalière) est une unité de compte de la consommation d’antibiotiques. Par exemple, elle est
de 3 grammes pour l’Augmentin® IV et de 400 mg pour l’ofloxacine.
20
Diagramme de Monnet
Couple : E coli et Fluoroquinolones
Le croisement des données de résistances bactériennes (exprimées en Taux de
résistance) et de consommation d’antibiotiques (exprimées en DDJ pour 1000
Journées d’Hospitalisation) proposé par D. Monnet permet de repérer 4 situations
correspondant aux 4 zones du diagramme
Haut niveau de résistance
Consommation élevée d'antibiotiques
Haut niveau de résistance
Faible consommation d'antibiotiques
m édiane
30,0
Niveau de résistance (%)
25,0
20,0
15,0
m édiane
10,0
5,0
0,0
0,00
10,00
20,00
30,00
Bas niveau
niveau de
résistance
Bas
de
résistance
Faible consommation
d'antibiotiques
Faible
consommation
d'antibiotiques
40,00
50,00
60,00
70,00
80,00
90,00
100,00
Consommations d'antibiotiques (DDJ/1000JH)
110,00
120,00
130,00
140,00
Bas
niveau
derésistance
résistance
Bas
niveau
de
Consommation
élevée d'antibiotiques
d'antibiotiques
Consommation
élevée
21
Utilité de la comparaison entre le niveau de résistance et le
niveau de consommation des antibiotiques : Actions à mener
Haut niveau de résistance
Consommation élevée d’antibiotiques
Actions possibles:
•Prévention de la transmission
croisée
•Détection des patients
colonisés à l’admission
•Adaptation des posologies
(doses trop faibles)
•Contrôle de l’utilisation
d’autres antibiotiques que celui
(ou ceux) mentionné(s) en
abscisse (re-examiner la
pertinence du choix de ce
dernier)
Niveau de résistance (%)
Haut niveau de résistance
Faible consommation
d’antibiotiques
Action possible:
contrôle de l’utilisation d’antibiotiques
médiane
+
+
+
+
+
+
+
+
+ +
médiane
médiane
+
+ +
Bas niveau de résistance
Faible consommation d’antibiotiques
+
+ + +
+
Consommations d’antibiotiques (DDJ/1000JH)
Bas niveau de résistance
Consommation d’antibiotiques relativement élevée
Action possible: amélioration de la détection de cette
bactérie résistante au laboratoire
Explication possible: cette bactérie résistante n’a pas
encore été introduite dans l’hôpital
22