Anapath du cancer du rectum
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Transcript Anapath du cancer du rectum
Cancers du rectum
Aspects anatomopathologiques
Anne Chevallier
Service d’anatomie Pathologique
Hôpital Archet
Nice, 7 Février 2014
Cancers du rectum
Classification histologique (OMS 2010)
Adénocarcinomes +++
•Lieberkühniens
•Autres
•Colloides ou mucineux
•A cellules en bague
•Médullaires
Cancers du rectum
Evolution majeure du traitement du
cancer rectal (T3-T4)
Exérèse totale du mésorectum =
TME
Traitements néo-adjuvants
Radiothérapie
Chimiothérapie
Diminution de récidives locales
Augmentation du taux de réponse tumorale (résécabilité)
Rôle du pathologiste
Prise en charge des pièces opératoires
Facteurs pronostiques +++
Particularités pour le rectum
Examen macroscopique rigoureux : qualité de
l’exérèse du mésorectum et échantillonnage précis
Examen microscopique : marge de résection
circonférentielle (CRM) ou clairance et degré de
réponse tumorale après traitement néoadjuvant
Examen anatomopathologique
Importance de la STANDARDISATION
Examens macro et microscopiques
Guide de pratique du Royal College of Pathologists 2007
« Recommendations for the reporting of surgically resected
specimens of colorectal carcinoma » Human Pathol Canada
2007
Conférence de consensus du Collège des Pathologistes
Américains 1999
SFP , INCa (CRFS)
Compte rendus
Examen macroscopique
Inspection de pièce
au mieux < 1 heure post chirurgie,
fraîche, non fixée, non ouverte
Photos
Examen macroscopique
Evaluation de la qualité de l’exérèse du
mésorectum (complète ++)
Fascia mesorecti
Quirke P et al. Lancet 1986
Qualité de l’exérèse du
mésorectum
Témoin de la qualité de la chirurgie
Etroitement liée au risque de récidive
locale (dépots tumoraux microscopiques
laissés en place)
Quirke P et al. Lancet 1986
Evaluation qualité de l’exérèse
du mésorectum : 3 grades
Grades
3
2
1
Mésorectum
Complet
Presque complet
Incomplet
Aspect
Intact, lisse
Modérément
épais, irrégulier
Peu épais
Plaies du
mésorectum
Absente, < 5 mm
> 5 mm,
musculeuse non
visible
Musculeuse visible
Effet de cône
Absent
Modéré
Présent
CRM
Lisse, régulière
Irrégulière
Irrégulière
Nagtegaal ID et al. J Clin Oncol 2002
Qualité de l’exérèse du
mésorectum
Examen macroscopique
Pour cancer du haut rectum : exérèse du
mésorectum jusqu'à 5cm sous pôle inférieur de la
lésion
Pour cancer du bas rectum avec marge
distale < 1cm : amputation abdominopérinéale en
évitant « dissection en cône »
Examen macroscopique
Encrage de la surface du
mésorectum
Examen macroscopique
Mesure de la pièce à l’état frais
et des marges longitudinales :
marge distale distance entre le pôle
inférieur de la tumeur et la recoupe distale
du rectum qui doit être = ou > 1 cm sur pièce
non fixée et non tractée
Ouverture de la pièce sur la
face antérieure, en s’arrêtant à 1 cm de
part et d’autre de la tumeur ou de zone
lésionnelle
Examen macroscopique
Fixation formolée au
moins 48h au mieux 72h
Pièce débitée en
tranches circulaires de 3-4
mm d’épaisseur
Tranches étalées
(photos)
Examen macroscopique
Prélever
Les échantillons
tumoraux
. au moins 5 blocs au niveau
de site tumoral avec surface
mésorectum encrée, extension max
. si tumeur < 3cm ou si pas
de tumeur résiduelle, prélever la
totalité de la lésion ou cicatrice
. avec grandes coupes si
possible
Les limites d’exérèse
Examen macroscopique
Prélever
Tous les ganglions et tous les
nodules du méso avec surface
du mésorectum encrée
Moyenne 12 ganglions/pièce
recommandée ++ : (7- 14)
Souvent moins : traitement néo
adjuvant, particularité
anatomique
ganglion
Nagtegaal ID et al. European J Cancer 2002
Rullier A et al. Am J Surg Pathol 2008
Examen microscopique
Facteurs histopronostiques T,N,R
pTNM 7 ème édition (2009)
R : Etat des limites d’exérèse
(CRM+++)
Extension locale - T
ypT après thérapeutique néo-adjuvante
Seules les cellules tumorales viables sont
prises en compte +++
Extension pariétale
T0, Tis, T1, T2, T3, T4
T4 : dépassement du fascia recti et/ou
envahissement d’un organe de voisinage
ypT0 = tumeur stérilisée : fibrose ou plages
colloides acellulaires
Statut ganglionnaire - N
ypN après thérapeutique néoadjuvante
N0 = pas de ganglion envahi (même si nombre de ganglions
recommandés non ateint)
N1 = 1 à 3 ganglions envahis
N2 = 4 ganglions ou plus envahis
ypNO : groupe hétérogène de même
pronostic: ganglion non métastatique , ganglion
stérilisé
Statut ganglionnaire - N
N1c « dépôt tumoral » dans le tissu adipeux
périrectal, dans territoire de drainage lymphatique , sans
tissu lymphatique résiduel , sans métastase ganglionnaire
Réticences de certains pour utiliser cette classification:
- hétérogénéité de ces lésions
- mauvaise reproductibilité
Micrométastases
- Détection histologique de un ou plusieurs foyers
tumoraux de 0,2 à 2mm = N1mic
- des amas tumoraux < à 0,2mm ou cellules tumorales
isolées ou détectés par immunohistochimie = N0
Valeur pronostique ?
Etat des limites d’exérèse - R
Hermanek P et al. TNM supplement 1993 Springer
Berlin.1993
Etat des limites d’exérèse - R
Etat des marges longitudinales et surtout
de la marge distale : envahie R1 si <ou= à 1mm
Etat de la CRM : marge de résection
circonférentielle +++ : facteur prédictif de la
récidive locale +++, de survenue de métastases et
de la survie
Quirke P.Lancet. 1986
Nagtegaal ID.J Clin Oncol.2008
CRM – mesure histologique +++
CRM : plus petite distance en
mm entre la surface du
mésorectum encrée et toute
structure tumorale
CRM
Seuil
Marge non saine= marge < ou = 1 mm = R1
Marge saine = marge > 1 mm : préciser la
clairance en mm
Une CRM < à 2 mm est également prédictive
de rechute locale (Nagtegaal, 2002)
Non envahie
Cellules carcinomateuses
à moins de 1mm
Envahie
Importance de l’examen histologique car
après traitement néoadjuvant il n est pas
toujours aisé se déterminer cette marge en
imagerie (fibrose++)
Cellules carcinomateuses
sur limite
Envahie
Réponse tumorale après thérapeutique
néoadjuvante : plusieurs définitions
Réduction du volume tumoral: réponse pariétale
Différence entre le pTN et ypTN: diminution
Régression tumorale: réponse cellulaire
Baisse densité cellulaire
Modifications histologiques
ulcérations
calcifications
flaques de mucus
fibrose
vasculopathie
Grades
Downstaging - pronostic
La réduction tumorale induite par le downstaging
permet d’obtenir une CRM négative (résécabilité)
Pour certains downstaging = réponse objective
Avantage : objectivité du ypTN
Limite: faible fiabilité de évaluation
préopératoire (surtout pour N)
Evaluation de la régression
tumorale : grades
Evaluation semi-quantitative de la proportion de
cellules résiduelles / remaniements (territoires
fibreux ou colloides)
Réponse complète à absence de réponse
Nombreux systèmes de grading
Grade Dworak/ Mandard +++
Grade de Rodel/ Ruo
Grade de RCPath
Ryan (Mandard modifié)
Wheeler
autres….
Grades de Dworak
0
grade 0 : pas de régression
grade 1: masse tumorale prédominante,
1
grade 2: quelques groupes de cellules
2
grade 3: très peu de cellules au sein de
3
grade 4: pas de cellule tumorale,
4
peu de fibrose
tumorales, fibrose prédominante
tissu fibreux avec ou sans flaques de mucus
fibrose = régression ou réponse totale
Dworak O et al, Int J Colorect Dis 199
Evaluation de la régression
tumorale : grades
Avantage : Très bon témoin à court terme de radiosensibilité
et chimiosensibilité de la tumeur, en plus du downstaging
Limites :
Dépendance / échantillonnage tumoral
Mauvaise reproductibilité inter-observateurs surtout pour
évaluer les régressions minimes : Intérêt de diminuer le
nombre d’items (3 plutôt que 5)
Impact clinique / autres paramètres (downstaging, CRM)
Non prise en compte des phénomènes de régression des GG
initialement métastatiques
Stérilisation tumorale ypTONO
Aucune cellule tumorale viable identifiée dans le
rectum ou les ganglions :ypTONO
Excellent pronostic : récidive locale, survie sans
événement
Reliquat colloïde uniquement ?
Collège des pathologistes américains, études récentes (Shia J,2011)
= réponse histologique complète
Multiplier les prélèvements et les niveaux
Réponses particulières au traitement
Réponse colloïde ( 30%): flaques de mucine
renfermant ou non des cellules carcinomateuses
Extension dans la paroi rectale variable
Peut être objectivée dans les ganglions
Physiopathologie débattue
Impact pronostique controversé
Phénotype endocrine: Signification débattue
Shia et al.2002 et 2011
Rullier A et al.2005
Autres facteurs histopronostiques
Facteurs classiques
Différenciation tumorale (grade 3 peu différencié ou haut grade)
Type histologique : à cellules indépendantes, à petites cellules /
médullaires , colloïde (MSI +)
Envahissement vasculaire
Engainements péri nerveux
Nouveaux facteurs
Mode d’extension expansif ou invasif (budding)
Infiltrat lymphoïde : proposition immunoscore (sous population
TCD3, CD8, mémoire CD45RO)
Recherche du phénotype d'instabilité
microsatellitaire
Instabilité beaucoup plus rares que pour colon (1 à
3% quelque soit âge, avec ATCD familial au 1er degré de cancer du
Définition:
défaut du système de réparation de bases qui entraine des nonréparations, des erreurs de réplication par l’ADN polymérase , plus
préférentiellement au niveau des microsatellites
qui se traduisent par un phénotype microsatellite instable: MSI, dù à une altération du
système Mismatch Repair: MMR (système de réparation des mésappariements des bases)
Ces tumeurs MSI sont déficientes pour le système MMR : dMMR
Les autres sont MSS et proficiente pour système MMR : pMMR
Indications :
Suspicion syndrome de Lynch
Tumeurs de stade II avec facteurs de mauvais pronostic
Recherche du phénotype d'instabilité
microsatellitaire
2 techniques complémentaires et bien corrélées
Immunohistochimie:des protéMLH1,MSH2,MSH6,PMS2
recherche d’une extinction d’une protéine du système MMR traduisant une mutation du gène
correspondant : 4 protéines qui fonctionnent en tandem (MLH1-PMS2;MSH2-MSH6)
si extinction du binôme MLH1-PMS2, rechercher mutation du gène BRAF, qui si elle existe
oriente vers nature sporadique (et non un syndrome de Lynch)
Biologie moléculaire:
Recherche d une instabilité des microsatellites par comparaison des microsatellites de ADN de
tumeur avec ceux du tissu sain (taille différente) à l aide de plusieurs marqueurs microsatellites
Problèmes après traitement
Extinction de protéine MSH6 en immunohistochimie sans instabilité en biologie
moléculaire
Régression tumorale : peu de cellules tumorales analysables pour la
biologie moléculaire
Tumeurs MSI
Meilleur pronostic (stade II :T3 T4 N0++)des
protéMLH1,MSH2,MSH6,PMS2
Sensibilité aux chimiothérapies adjuvantes
particulières: 5FU (stade II :T3 T4 N0++)
Souvent associées à une importante infiltration
lymphoide
Lien probable avec le meilleur pronostic : bonne réponse immune
antitumorale
Recherche de Mutations KRAS /BRAF
Technique de biologie moléculaire (régression tumorale)
Indication : maladie métastatique
Recherche de Mutations KRAS/NRAS
desprotéMLH1,MSH2,MSH6,PMS2
Protéines RAS (gène RAS protooncogène) sont impliquées dans les voies de signalisation de
EGFR jouant un rôle important dans le développement tumoral en régulant protéines impliquées
dans prolifération, survie, diffusion métastatique,angiogénèse et différentiation tumorale
Statut KRAS : sauvage (normal) ou muté
Mutation (codons 12 et 13 exon 2)= marqueur d agressivité et facteur de résistance aux
thérapies ciblées anti EGFR
Recherche de Mutations BRAF
Gène BRAF est également un protooncogène impliqué dans les voies de signalisation KRASMAPkinase
Mutation (V600E exon 15):facteur de résistance aux thérapies ciblées anti EGFR
Chez sujet sans mutation de KRAS
Perspectives
Meilleures analyses des modifications induites par
les traitements néoadjuvants
– Mieux définir la réponse complète pour pouvoir envisager une
chirurgie d’épargne rectale dans les tumeurs localement avancées
– Classification intégrant la régression au niveau des ganglions
– Mieux préciser impact clinique des anomalies comme : réponse
colloide , phénotype endocrine
Etablissement de facteurs prédictifs de la réponse
aux traitements
Intérêt de la biopsie préthérapeutique +++ pour
biologie moléculaire
Conclusion
Examen anatomopathologique +++
Standardisé
Reproductible
Pronostique = Mésorectum, N++,T,
CRM, Différentiation tumorale, Emboles,
Engainements, Réponse tumorale
Cancers de l’anus
Aspects anatomopathologiques
Anne Chevallier
Service d’anatomie Pathologique
Hôpital Archet
Nice, 7 Février 2014
Le canal anal
Définition chirurgicale : de la
jonction anorectale (1 ou 2
cm au dessus de ligne
pectinée) à la jonction
anocutanée
Rectum
Sphincter interne
Colonnes anales
Sphincter externe
Zone cutanée
Muqueuse colo
rectale
Zone transitionnelle
Définition histologique : de la
limite supérieure de la zone
transitionnelle à la jonction
anocutanée
Ligne pectinée
Epithelium malpighien
Définition anatomique : de la
ligne pectinée à la jonction
anocutanée
Le canal anal
Zone supérieure : muqueuse glandulaire
de type colique
Zone intermédiaire ou transitionnelle
ATZ:
Hauteur variable
Épithélium transitionnel
Jonction avec muqueuse glandulaire
très irrégulière
Îlots de muqueuse glandulaire ou
malpighienne
Glandes anales
Zone inférieure :
Épithélium malpighien fin, non
kératinisé
Jonction imprécise avec peau de la
marge
Mélanocytes, cellules endocrines
La marge anale
Pas toujours aisé de savoir si point de départ dans canal ou
au niveau de marge
Dernière classification OMS les distingue sur critères
cliniques simples
Tumeur visible ou non en totalité après traction douce sur
les fesses
Un cancer est péri-anal ou de la marge anale s il est
visible entièrement après traction douce et s il est situé
dans rayon de 5 cm autour de l anus
Pour pathologiste , cette distinction repose sur
renseignements cliniques +++
Classification histologiques OMS 2010 pour les tumeurs du
canal anal et tumeurs de la marge anales assimilées aux
tumeurs cutanées
Cancers du canal anal
Classification histologique (OMS 2010)
Carcinomes épidermoides (80 %)
Adénocarcinomes
Autres : carcinomes
neuroendocrines,mélanomes,
lymphomes ...
Carcinome épidermoïde
Association fréquente avec HPV (Human Papilloma
Virus) +++
Terrain : Femme > 50ans
Facteurs de risque
Infection à HPV:HPV 16, 18 : 90 % chez femme, 63 %
chez homme
Activité sexuelle: homosexuels masculins, partenaires
multiples, pratiques sexuelles, coinfections avec autres
MST génitales
Immunosuppression chronique (greffes rénales)
Infection par le VIH, avec CD4 bas, homosexuels
masculins
Tabac
Carcinome épidermoïde
Lésions précancéreuses : intraépithéliales
Dépistage (HIV ++) : Frottis anaux
Condylomes acuminés avec néoplasie intraépithéliale
• Condylomes avec coinfection HPV bas et haut risque
oncogénique :immunodéprimés +++
Néoplasies intraépithéliales en muqueuse plane
• HPV à haut risque
• Canal anal : AIN (néoplasie intraépithéliale anale)
• 2 grades préconisés aujourd'hui (AIN de bas grade :
AIN1 et de AIN de haut grade : AIN 2 et 3)
• Marge anale : PSIN (néoplasie intraépithéliale cutanée
périanale) idem
• Actuellement terme générique « lésions intraépithéliales
malpighiennes » (SIL) de bas et de haut grade
Carcinome épidermoïde
A partir de zone transitionnelle
Sous types pouvant être mentionnés mais classification
OMS 2010 simplifiée car manque de reproductibilité
carcinomes épidermoïdes à larges cellules kératinisants,
carcinomes épidermoïdes à larges cellules non kératinisants,
Carcinomes basaloides (ex cloacogeniques transitionnels)
Sous types de mauvais pronostic
• Carcinome anaplasique à petites cellules
• Carcinomes épidermoides avec microkystes mucineux
Versant cutané : carcinome épidermoide périanal de meilleur
pronostic
Carcinome épidermoïde
Traitement le plus souvent non chirurgical ,
conservateur avec utilisation de radiochimiothérapie
pour les plus grosses tumeurs
Biopsie préthérapeutique
Difficultés d évaluer un reliquat tumoral post
thérapeutique : biopsie non recommandée
Pronostic : TNM 7ème édition
Stade T : taille ++
Statut Ganglionnaire
Carcinome verruqueux
Condylome géant ou tumeur de Buschke-Lowenstein
Lésion végétante en chou fleur de grande taille ( 12cm)
HPV 6 - 11
Pronostic : TNM 7ème édition
Localement agressif
Pas de métastase
Carcinomes basocellulaires de la marge
anales
Non associés à HPV
A différencier des carcinomes épidermoides : pronostic
différent
Traitement par chirurgie locale
Pas ou très rares métastases
IHC
BerEp4 +
Adénocarcinomes
ADK en muqueuse anale
• De type colorectal
• Développé dans ilots de muqueuse glandulaire de zone
transitionnelle
ADK périanal
• ADK des glandes anales
• ADK sur fistules anorectales : « fistulovégétant »
Maladie de paget
Lésion précancéreuse :ADK intraépithélial
2 entités
• Soit associée à un tumeur maligne 50 % :ADK colorectal +++ :
extension pagétoide de la tumeur invasive
• Soit isolée 50 % : risque de récidive et d'invasion
Conclusion
Cancers de l'anus
Carcinomes épidermoides
HPV
Lésions précancéreuses
Dépistage par Frottis