Les préférences du consommateur

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Transcript Les préférences du consommateur

Microéconomie
7e édition
Robert Pindyck
Daniel Rubinfield
Michel Sollogoub
transparents traduits par Vincent Dropsy
® 2009 Pearson Education France
Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Chapitre 3
Le comportement du
consommateur
Microéconomie, 7e éd. – R. Pindyck, D. Rubinfiled, M.Sollogoub
® 2009 Pearson Education France
Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Pourquoi étudier le comportement du
consommateur ?
•
Comment une entreprise détermine-t-elle le prix
d’un nouveau produit ?
•
Comment un gouvernement doit-il aider la
population la plus démunie, par des
subventions ou des dons en nature ?
•
Plus généralement, comment un
consommateur décide-t-il de consommer ?
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Questions du chapitre
1. Comment les consommateurs décident-ils de
leur achat de biens et de services ?
2. Comment les consommateurs utilisent-ils leurs
préférences pour déterminer leur demande ?
3. Quelles sont les contraintes budgétaires des
consommateurs et comment allouent-ils leurs
revenus pour leur consommation ?
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Questions du chapitre
4. Comment peut-on déterminer la nature des
préférences des consommateurs (préférences
révélées) à partir des observations de leur
comportement ?
5. Comment les consommateurs utilisent-ils le
concept d’utilité marginale pour faire leur choix?
6. Comment les indices du coût de la vie
mesurent-ils le bien-être des consommateurs?
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
1. Le comportement du consommateur
•
La théorie du consommateur permet de répondre
aux questions ci-dessus en trois étapes :
1.
Les préférences du consommateur
– Pourquoi et comment les individus préfèrent-ils un bien à
un autre ?
2.
Les contraintes budgétaires
– Quelles sont les conséquences des revenus limites sur la
consommation ?
3.
Le choix du consommateur
– Comment les consommateurs décident-ils les
combinaisons de biens et de services qui maximisent leur
satisfaction sous contrainte budgétaire ?
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
2. Les préférences du consommateur
• Comment un consommateur comparet-il deux paniers de biens ?
• Un panier de biens est une liste des
quantités d’un ou de plusieurs biens.
• Les consommateurs peuvent choisir entre
des paniers de biens contenant différents
biens.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur :
hypothèses
1. Complétude :
–
Les consommateurs peuvent comparer et classer
tous les paniers possibles.
2. Transitivité :
–
Si un consommateur préfère le panier A au panier
B et le panier B au panier C, alors, il préfère le
panier A au panier C.
3. Plus est préféré à moins :
–
Les consommateurs préfèrent toujours plus de
biens à moins.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur
• On peut représenter graphiquement les
préférences des consommateurs à l’aide
de courbes d’indifférence.
• Les courbes d’indifférence représentent
toutes les combinaisons de paniers de
biens auxquelles un individu est
indifférent (c’est-à-dire qui procure la
même satisfaction).
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Courbes d’indifférence : un exemple
Panier de marche
Aliments (unités)
Vêtements
(unités)
A
20
30
B
10
50
D
40
20
E
30
40
G
10
20
H
10
40
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Courbes d’indifférence : un exemple
Vêtements 50
Le consommateur
préfère
A à toute autre
combinaison dans
le carré jaune, mais
il préfère aussi tout
point dans le carré
rose à A.
B
40
H
30
E
A
20
D
G
10
10
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20
30
40
Aliments
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Courbes d’indifférence : un exemple
• Des paniers comme B et D ont plus d’un
bien, mais moins d’un autre, relativement au
panier A :
– Il faut plus d’information sur les préférences du
consommateur pour classer A, B et D.
• Un consommateur peut décider d’être
indifférent entre B, A et D :
– Ces paniers forment une courbe d’indifférence.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Courbes d’indifférence : un exemple
•Le consommateur est
indifférent entre B, A et D
Vêtements
B
50
40
H
E
•Il préfère E à tous les
paniers sur U1, et il
préfère aussi tous les
paniers sur U1 à H et à G
A
30
D
20
U1
G
10
10
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20
30
40
Aliments
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Courbes d’indifférence
• Le consommateur préfère toujours un
panier « au-dessus » (nord-est) de la
courbe d’indifférence à un panier « sur » la
courbe d’indifférence.
• De même, le consommateur préfère
toujours un panier « sur » la courbe
d’indifférence à un panier « au-dessous »
(sud-ouest) de la courbe d’indifférence.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Courbes d’indifférence
• Les pentes des courbes d’indifférence sont toujours
négatives : sinon l’hypothèse « plus est préféré à
moins » ne serait plus valide, car certains paniers
sur la courbe d’indifférence auraient plus des deux
biens que d’autres paniers sur la même courbe
d’indifférence.
• Pour décrire les préférences d’un individu face à
différentes combinaisons de biens et services, on
peut les représenter par un ensemble de courbes
d’indifférence – la carte d’indifférence.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Carte d’indifférence
Le panier de marche
A est préféré à B.
Le panier de marche
B est préféré à D.
Vêtements
D
B
A
U3
U2
U1
Aliments
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Carte d’indifférence
• Une carte d’indifférence nous donne plus
d’information sur les formes des courbes
d’indifférence :
– Les courbes d’indifférence ne peuvent pas se
croiser : sinon l’hypothèse « plus est préféré à
moins » ne serait plus valide.
– Pourquoi ?
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Carte d’indifférence : si les courbes
d’indifférence se croisaient ?
Vêtements
U
U1
•B est préféré à D.
•A est indifférent à B et à D.
 B doit être indifférent à D…
mais c’est impossible si B est
préféré à D !
2
A
B
D
U2
U1
Aliments
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Courbes d’indifférence
• Les formes des courbes d’indifférence décrivent
comment un consommateur est prêt à renoncer
à un bien pour un autre :
• A  B : renoncer à 6 vêtements pour 1 aliment.
• D  E : renoncer à 2 vêtements pour 1 aliment.
• Plus la quantité consommée de vêtements est
grande, plus la quantité consommée de produits
alimentaires est faible, plus le consommateur est
prêt à renoncer à des vêtements pour disposer
de quantités supplémentaires de produits
alimentaires… et vice versa.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Courbes d’indifférence
A
Vêtements 16
Observation : le ratio de
vêtements par aliments
baisse de 6 à 1 quand on
consomme plus d’aliments.
14
12
-6
10
B
1
8
-4
6
D
1
-2
4
E
1 -1
2
1
2
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3
4
G
1
5
Aliments
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Courbes d’indifférence
• La quantité d’un bien à laquelle un
consommateur est prêt à renoncer pour
obtenir une quantité plus importante d’un
autre bien est mesurée par le taux
marginal de substitution (TMS).
– Le TMS mesure aussi la pente de la courbe
d’indifférence en un point.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Taux marginal de substitution
A
Vêtements 16
TMS = 6
14
12
TMS   V
-6
10
B
1
8
-4
6
4
TMS = 2
D
1
-2
E
1 -1
2
1
1
2
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A
3
4
5
G
Aliments
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Taux marginal de substitution
• Les courbes d’indifférence sont convexes : la
pente est croissante (de moins en moins
négative), et le TMS (= valeur absolue de la
pente négative) est décroissant quand on
descend le long de la courbe :
– Au fur et à mesure qu’augmente la quantité
consommée d’un bien, un consommateur sera prêt à
renoncer à des quantités de plus en plus faibles d’un
autre bien pour obtenir des unités additionnelles du
premier. On peut aussi dire qu’un consommateur
préfère un panier de biens diversifié à un panier
consistant d’unités d’un seul bien.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Taux marginal de substitution
• La forme d’une courbe d’indifférence
traduit la volonté du consommateur de
substituer un bien à un autre.
• Il y a deux cas opposés et intéressants :
– substituts parfaits ;
– compléments parfaits.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Taux marginal de substitution
• Substituts parfaits :
– Deux biens sont des substituts parfaits quand
le TMS de l’un à l’autre est constant.
– Par exemple, jus d’orange et jus de pomme.
• Le consommateur voudrait toujours échanger un
verre de jus d’orange pour un verre de jus de
pomme.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur
Jus de pomme
4
(verres)
Substituts
parfaits
3
2
1
0
1
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2
3
4
Jus d’orange
(verres)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur
• Compléments parfaits :
– Deux biens sont des compléments parfaits
quand la courbe d’indifférence est en L.
– Par exemple, si un consommateur a une
chaussure gauche et une chaussure droite, le
TMS d’une chaussure gauche (ou droite)
supplémentaire est égal à zéro.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur
Compléments
parfaits
Chaussures
gauches
4
3
2
1
0
1
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2
3
4
Chaussures droites
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur
• Jusqu’à présent, on a traité des biens pour
lesquels « plus est préféré à moins ».
• Cependant, certains biens sont indésirables :
« moins est préféré à plus ». Ce sont des maux
au sens propre.
• Exemples :
– pollution (et retombées nucléaires !) ;
– amiante.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur
• Comment tenir compte de ces maux dans
la théorie du consommateur ?
– Il suffit de redéfinir le bien considéré de
manière à représenter le moins en plus :
• pureté de l’air (ou réduction de pollution) ;
• suppression de l’amiante.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur : un
exemple
• Supposons que vous devez concevoir de
nouvelles voitures : devez-vous privilégier le
volume de l’habitacle ou la fonctionnalité ? La
puissance du moteur ou l’économie de
carburant ? Le style ou la performance ?
– La réponse dépend du coût de production, mais
aussi des préférences du consommateur.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur : un exemple
Style
Ces consommateurs
privilégient la
performance au style.
Performance
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur : un exemple
Style
Ces consommateurs
privilégient le style à
la performance.
Performance
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur : un exemple
• La connaissance des préférences majoritaires
des consommateurs permet de décider quoi
privilégier dans les nouvelles voitures.
• Une étude récente aux États-Unis a montré que
la plupart des consommateurs américains
préféraient le style à la performance (d’où la
production de plus en plus importante de 4x4…
jusqu’à la récente hausse des prix du pétrole !).
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences du consommateur : utilité
• Dans la théorie du consommateur, il n’est
pas nécessaire d’associer à chaque panier
de biens un niveau de satisfaction exprimé
en termes numériques.
• Cependant, il est parfois utile de se servir
de valeurs numériques, en plus du
classement de niveau de satisfaction
 utilité.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Utilité
• Le niveau d’utilité est un nombre qui
représente le niveau de satisfaction qu’un
consommateur ressent en consommant un
panier de biens donné.
• La fonction d’utilité est une relation qui associe
un niveau d’utilité à chaque panier de biens.
– Si la fonction d’utilité est
U(A,V) = A + 2V
alors, un panier de 8 unités alimentaires (A) et de
3 unités vestimentaires (V) donne une utilité de :
14 = 8 + 2(3)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Utilité : un exemple
Panier
Aliments
Vêtements
Utilité
A
8
3
8 + 2(3) = 14
B
6
4
6 + 2(4) = 14
C
4
4
4 + 2(4) = 12
Le consommateur est indifférent entre A et B et les préfère à C.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Utilité : un autre exemple
Si la nouvelle fonction d’utilité est : U(A,V) = A.V
Le consommateur est indifférent entre A et B et C.
Panier
Aliment Vêtements
s
Utilité
A
5
5
5x5 = 25
B
10
2,5
10x2,5 = 25
C
2,5
10
2,5x10 = 25
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Utilité : un autre exemple
Panier
C
A
B
Vêtements
15
U = VA
25 = 2.5(10)
25 = 5(5)
25 = 10(2.5)
C
10
U3 = 100
A
5
B
0
5
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10
U2 = 50
15
U1 = 25
Aliments
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Utilité : classement
• Les valeurs numériques de l’utilité ne
servent qu’à classer ordinalement (et NON
à mesurer cardinalement) le niveau de
satisfaction des différents paniers.
• Une utilité de 4 n’est pas nécessairement
deux fois meilleure qu’une utilité de 2.
• Il existe deux types de classements :
– classement ordinal (cas de l’utilité) ;
– classement cardinal (cas de l’argent).
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
3. Les contraintes budgétaires
• Les préférences ne sont pas le seul
facteur explicatif du comportement du
consommateur.
• Les contraintes budgétaires limitent
aussi le choix du consommateur.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
La droite de budget
• La droite de budget est l’ensemble des
combinaisons de deux biens tels que les
dépenses totales égalisent le revenu.
• On suppose que le revenu est dépensé
totalement et que l’épargne est nulle.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
La droite de budget
• A = quantité alimentaire achetée
• V = quantité vestimentaire achetée
• PA = prix d’une unité alimentaire
• PV = prix d’une unité vestimentaire
PA.A = dépenses alimentaires
PV.V = dépenses vestimentaires
 PA.A + PV.V = R (revenu)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
La droite de budget : exemple
Vêtements
PV = 2 €
40
R = PAA + PVV
A
Aliments
PA = 1 €
0
B
20
30
$80
D
40
20
$80
E
60
10
$80
G
80
0
$80
Panier
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Revenu
$80
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
La droite de budget : exemple
Vêtements
(R/PV) = 40
A
V
1
PA
Pente 
 - A
2
PV
B
30
10
20
D
20
E
10
G
0
20
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40
60
80 = (R/PA)
Aliments
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
La droite de budget
• Le long de la droite de budget, le consommateur
dépense moins sur un bien et plus sur l’autre.
• La pente de la droite de budget mesure le coût
relatif des produits alimentaires et
vestimentaires.
• La pente est l’opposé du rapport des prix des
deux biens.
• La pente indique aussi le taux de substitution des
deux biens pour un revenu constant.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
La droite de budget
R  PA A  PV V
R  PA A  PV V
R PA
V

A
PV PV
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
La droite de budget
• La droite de budget :
– L’ordonnée (verticale) à l’origine R/PV
représente le montant maximal de vêtements
qu’on peut acheter avec le revenu R.
– Le point d’intersection de la droite avec
l’abscisse (horizontale) R/PA représente le
montant maximal de produits alimentaires
qu’on peut acheter avec le revenu R.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Variations de la droite de budget
• Quand les revenus et les prix changent, la
droite de budget est aussi affectée, ainsi
que le choix du consommateur.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Variations de la droite de budget :
variation de revenu
• Les effets d’une variation de revenu :
– Une augmentation de revenu provoque un
déplacement de la droite de budget vers
l’extérieur, mais parallèlement à sa position
initiale (quand les prix sont constants).
– Le consommateur peut acheter plus des deux
biens.
– Une baisse de revenu provoque l’effet opposé
(déplacement vers l’intérieur).
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Variations de la droite de budget :
variation de revenu
La droite de
budget
se déplace
vers l’intérieur
quand le
revenu
baisse.
Vêtements
(unités)
80
60
La droite de budget
se déplace vers l’extérieur
quand le revenu augmente.
40
20
L3
(R =
40 €)
0
40
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L1
L2
(R = 160 €)
(R = 80 €)
80
120
160
Aliments (unités)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Variations de la droite de budget :
variation de prix
• Les effets d’une variation de prix : si le prix d’un
bien augmente, la droite de budget pivote.
• Supposons que le prix des aliments augmente :
– Si le consommateur n’achète que des produits
alimentaires, il ne peut en acheter autant qu’avant. Le
point d’intersection de la droite avec l’abscisse se
déplace vers zéro (baisse de R/PA).
– Si le consommateur n’achète que des produits
vestimentaires, il peut en acheter autant qu’avant.
L’ordonnée (R/PV) ne change pas.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Variations de la droite de budget :
variation de prix
Vêtements
(unités)
Une baisse du prix
des produits alimentaires
de 1 à 0,50 euro fait
monter la pente de
la droite de budget
et la fait pivoter vers
l’extérieur.
Une hausse du prix
des produits alimentaires
de 1 à 2 euros fait
baisser la pente de
la droite de budget
et la fait pivoter vers
l’intérieur.
40
L3
(PA = 2)
L2
L1
(PA = 1/2)
(PA = 1)
40
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80
120
160
Aliments (unités)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Variations de la droite de budget :
variation de prix
• Les effets d’une variation de prix :
– Si le prix des deux biens augmente
proportionnellement (le ratio des prix ne varie
pas), la pente de la droite de budget ne change
pas. Cependant, la droite de budget se déplace
parallèlement vers l’intérieur.
– Et, vice versa, si les prix des deux biens baissent
proportionnellement, la droite de budget se
déplace vers l’extérieur.
Microéconomie, 7e éd. – R. Pindyck, D. Rubinfiled, M.Sollogoub
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Variations de la droite de budget :
variation proportionnelle de prix
La droite de
budget
se déplace vers
l’intérieur
quand les deux
prix augmentent
(ici de 100 %).
Vêtements
(unités)
80
60
La droite de budget
se déplace vers l’extérieur
quand les deux prix baissent
proportionnellement (ici de 50 %).
40
20
L3
(R =
40 €)
0
40
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L1
L2
(R = 160 €)
(R = 80 €)
80
120
160
Aliments (unités)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
4. Le choix du consommateur
• Les consommateurs choisissent les
combinaisons de biens de manière à
maximiser leur satisfaction, avec un
budget limite.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur
•
Le panier optimal doit satisfaire deux
conditions :
1. Il doit appartenir à la droite de budget.
– Le revenu doit être dépensé totalement –
« plus est préféré à moins ».
2. Il doit fournir au consommateur la
combinaison préférée de biens et de
services.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur
• Graphiquement, il y a différentes courbes
d’indifférence pour un consommateur.
• On se rappelle que U3 > U2 > U1 dans le
graphique suivant.
• Le consommateur choisit le panier qui procure la
plus haute utilité sous sa contrainte budgétaire.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur
•A, B, C sur la droite de budget.
•D dépasse les capacités
financières du consommateur.
•A sur la courbe d’indifférence la
plus haute qui puisse être atteinte
sous les contraintes budgétaires.
 Le consommateur choisit A.
Vêtements
(unités)
40
B
30
D
20
A
U3
U1
C
0
20
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40
80
Aliments (unités)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur
• Le consommateur choisira un point sur la plus
haute courbe d’indifférence qui soit aussi sur la
droite de budget.
• Au point A (graphique précédent), la courbe
d’indifférence est tangente à la droite de
budget : la pente de la droite de budget est
égale à la pente de la courbe d’indifférence en
ce point optimal.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur
• La pente d’une courbe d’indifférence est :
V
TMS  
A
• De plus, la pente de la droite de budget est :
PA
Pente  
PV
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur
• Le choix du consommateur est optimal quand :
PA
TMS 
PV
• La satisfaction est maximisée lorsque le taux
marginal de substitution (de A à V) est égal au
ratio des prix (de A à V).
• Cette relation est vraie SEULEMENT au point
optimal de consommation.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur
• Cette condition d’optimisation est commune à toute
théorie microéconomique ; le choix économique est
optimal quand :
gain marginal (GM) = coût marginal (CM)
• Pour la théorie du consommateur, le gain marginal GM
est l’avantage associé à la consommation d’une unité
supplémentaire de produits (alimentaires) :
GM = TMS
• Le coût marginal MC est le coût d’une unité
supplémentaire de produits (alimentaires) :
CM = PA/PV
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur
• Si TMS ≠ PA/PV
– alors, un individu peut augmenter leur utilité en
changeant leur panier de biens.
• Si TMS > PA/PV
– alors, un consommateur augmentera ses produits
alimentaires et diminuera ses produits
vestimentaires jusqu’à ce que TSM = PA/PV.
• Si TMS < PA/PV
– alors, un consommateur diminuera ses produits
alimentaires et augmentera ses produits
vestimentaires jusqu’à ce que TSM = PA/PV.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur
Vêtements
(unités)
Le point B ne
maximisera pas la
satisfaction parce que
le TMS = -10/10 = 1 est
plus élevé que le ratio
de prix PA/PV = 1/2.
40
30
B
-10V
20
+10A
0
20
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40
U1
80
Aliments (unités)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur : un exemple revu
• Considérons deux groupes de consommateurs,
chacun disposant d’un budget de 20 000 euros
pour l’achat d’une voiture et voulant allouer
10 000 euros pour le style de la voiture et 10 000
euros pour sa performance.
• Chaque groupe a des préférences différentes.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur : un exemple revu
Style
10000 €
Ce groupe de
consommateurs désire
de la performance
pour 7 000 euros et du
style pour 3 000 euros.
3000 €
7000 €
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10000 € Performance
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur : un exemple revu
Style
Ce groupe de
consommateurs désire
de la performance
pour 3 000 euros et du
style pour 7 000 euros.
10000 €
7000 €
3000 €
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10000 € Performance
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur : un exemple revu
• En trouvant le point de tangence entre la courbe
d’indifférence et la droite de budget pour un
groupe de consommateurs, les compagnies
automobiles peuvent déterminer les préférences
des consommateurs et, plus précisément, la
valeur qu’ils attribuent à chaque caractéristique
d’une voiture.
• Cela aide à prendre d’importantes décisions de
production, de marketing et de stratégie pour de
nouvelles voitures.
• P.S. : depuis la hausse récente des prix du
pétrole, ces préférences ont varié…
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur :
les solutions en coin
• Une solution en coin existe quand un
consommateur consomme un panier
« extrême » qui consiste en un seul bien et
aucun d’un autre.
– Le TMS n’est pas nécessairement égal à PA/PB.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur :
les solutions en coin
Glace au yaourt
A
U1
U2
U3
B
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Une solution en coin
existe au point B.
Crème glacée
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Le choix du consommateur :
les solutions en coin
• Au point B, le TMS de la crème glacée est supérieur
à la pente de la droite de budget.
• Si le consommateur pouvait renoncer à plus de glace
au yaourt pour de la crème glacée, il le ferait.
• En revanche, si le prix de la glace au yaourt baissait
significativement (de manière que le ratio des prix
puisse être égal à un TMS), le consommateur
pourrait vouloir consommer de la glace au yaourt…
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
5. Les préférences révélées
• Si un consommateur choisit un panier de biens
plutôt qu’un autre et si le panier choisi est plus
cher que l’autre, alors, le consommateur doit
préférer le panier de biens choisi.
• Si nous connaissons les choix qu’un
consommateur a faits, on peut déterminer ses
préférences si on a suffisamment d’information à
propos des choix possibles à différents niveaux
de prix et de revenu.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences révélées :
deux droites de budget
Vêtements
(unités)
R1
•R1 : choisir A plutôt que B.
•A est préféré à B.
•R2 : choisir B plutôt que D.
•B est préféré à D.
R2
A
B
D
Aliments (unités)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences révélées :
deux droites de budget
Vêtements
(unités)
R1
Tous les paniers
dans la zone rose
sont préférés à A.
R2
A
A est préféré à
tous les paniers
dans la zone
jaune.
B
D
Aliments (unités)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences révélées
• En continuant à changer la droite de budget, les
individus peuvent révéler quels paniers ils
préfèrent aux autres.
• Plus les individus se révèlent, plus on peut
connaître leurs préférences et tracer leur courbe
d’indifférence.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Les préférences révélées :
quatre droites de budget
R3 : E est révélé préféré à A.
Vêtements
(unités)
R3
Tous les paniers dans la
zone rose sont préférés à A.
R1
E
R4
A
R2
B
A est préféré à
tous les paniers
dans la zone jaune.
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G
R4 : G est révélé préféré à A.
Aliments (unités)
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
6. L’utilité marginale et
le choix du consommateur
• L’utilité marginale mesure la satisfaction
supplémentaire engendrée par la
consommation d’une unité supplémentaire.
– L’utilité marginale associée à l’augmentation de
la consommation (alimentaire) de 0 à 1 unité
peut être de 9, de 1 à 2 peut être de 7, de 2 à 3
peut être de 5.
– Conclusion : l’utilité marginale du consommateur
est décroissante.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
Utilité marginale décroissante
• Le principe de l’utilité marginale décroissante
signifie qu’au fur et à mesure que la
consommation de biens augmente, l’utilité
supplémentaire du consommateur diminue.
• Cependant, l’utilité totale continuera à augmenter
puisque le consommateur fait des choix qui le
rendent plus heureux.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
L’utilité marginale et
le choix du consommateur
• Le long de la courbe d’indifférence :
– Le gain d’utilité associé à l’augmentation de la
consommation d’un bien A (aliments) doit
contrebalancer la perte d’utilité due à la baisse
de la consommation de l’autre bien V
(vêtements).
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
L’utilité marginale et
le choix du consommateur
• Formellement, on a :
0  UMA(A)  UMV(V)
Il n’y a pas de changement d’utilité totale le long
d’une courbe d’indifférence. La substitution d’un
bien à l’autre ne change pas le niveau de
satisfaction du consommateur.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
L’utilité marginale et
le choix du consommateur
• En transformant cette équation :
 V / A  UM A / UM V
puisque
 V / A  TMS de A a V
donc
TMS  UMA/UMV
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
L’utilité marginale et
le choix du consommateur
• Quand le consommateur maximise sa
satisfaction :
TMS  PA /PV
Puisque le TMS est aussi égal au ratio de
l’utilité marginale de consommer A et V.
UM A /UM V  PA /PV
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
L’utilité marginale et
le choix du consommateur
• On en déduit que :
– L’utilité totale est maximisée quand le budget
est alloué de telle sorte que l’utilité marginale
par euro dépensé est la même que pour
chaque bien.
– C’est le principe d’égalisation marginale.
UM A / PA  UMV / PV
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
7. Les indices du coût de la vie
• Le système de sécurité sociale fait l’objet de
débats intenses…
• Actuellement, une personne retraitée perçoit
une pension dont le montant initial est calculé au
moment de son départ en retraite, entre autres.
• Chaque année, le montant de la pension
augmente à un taux égal au taux de croissance
de l’indice des prix à la consommation (IPC).
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
7. Les indices du coût de la vie
• L’IPC est égal au rapport du coût d’un panier de
biens et services habituellement consommés
par les individus dans la période courante au
coût de ce panier durant la période de
référence.
• L’IPC reflète-t-il correctement le coût de la vie
des retraités ?
• Est-il légitime d’utiliser l’IPC comme indice du
coût de la vie pour d’autres programmes
gouvernementaux ?
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
7. L’indice idéal du coût de la vie
• L’indice idéal du coût de la vie représente le
coût pour atteindre un certain niveau d’utilité aux
prix courants (2006) par rapport au coût pour
atteindre la même utilité aux prix de référence
(c’est-à-dire 1990).
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
7. L’indice idéal du coût de la vie
• Il faudrait trop d’information pour obtenir cet
indice idéal du coût de la vie.
• Les indices de prix utilisés sont fondés sur les
dépenses des consommateurs, non sur leurs
préférences.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
7. Les indices du coût de la vie
• L’indice de prix de Laspeyres est le montant
qu’il faut dépenser, dans la période courante,
pour acheter un panier de biens et de services
choisi l’année de référence, rapporté au coût
de ce même panier acheté aux prix de l’année
de référence.
– Exemple : l’IPC.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
7. Les indices du coût de la vie
• L’indice de prix de Laspeyres suppose que les
consommateurs ne modifient pas leurs
habitudes de consommation quand les prix
changent. Cet indice tend à surestimer le vrai
coût de la vie.
 L’utilisation de l’IPC pour ajuster les pensions
tend à surcompenser les retraites et nécessite
des dépenses gouvernementales plus élevées.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
7. Les indices du coût de la vie
• L’indice de prix de Paasche est le montant
qu’il faut dépenser, dans la période courante,
pour acheter un panier de biens et de services
choisi dans la période courante, rapporté au
coût de ce même panier acheté aux prix de
l’année de référence.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
7. Les indices du coût de la vie
• Comparaison des indices :
– Les deux indices sont à pondérations fixes.
– Les quantités des biens et services dans
chaque indice restent inchangées.
– L’indice de Laspeyres garde les quantités au
niveau de la période de référence.
– L’indice de Paasche garde les quantités au
niveau de la période courante.
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Chapitre 3 – Le comportement du consommateur
7. Les indices du coût de la vie
• Les indices à pondération variable :
– Ces indices tiennent compte des variations de
quantités (et de qualité) de biens et services
dans un panier de consommation.
– Ils ont été adoptés (en 1995, aux États-Unis)
pour surmonter les problèmes de
surévaluation des prix qui apparaissaient
avec des indices de pondérations fixes dans
le long terme.
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