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Pouvons-nous connaître Dieu ?
La révélation naturelle
L’homme peut connaître Dieu
L’homme en recherche de Dieu :
Au moyen de son intelligence
Au-dedans de son cœur
Les religions non révélées :
Bouddhisme, Hindouisme, Islam…
Dieu en recherche de l’homme : la Révélation
Commence dans l’Ancien
Testament et culmine avec
Jésus-Christ
La réponse de l’homme :
la foi
Nous nous demandons si Dieu existe et si
nous pouvons Le connaître. Nous verrons
que Dieu peut être connu, en premier lieu,
à travers les choses qu’Il a créées et,
ensuite, à travers les paroles qu’Il a voulu
communiquer aux personnes choisies par
Lui. Ainsi, nous pouvons avoir la certitude
que Dieu existe. De fait, la majeure partie
des hommes ont cru et croient en
l’existence de Dieu.
Dans les montagnes, les sentiers sont parfois signalés au
moyens de marques de peintures ou de petits tas de
pierres (cairn): ce n’est qu’en les suivant que l’on peut
atteindre avec certitude le sommet.
Si une personne qui s’est perdue dans la montagne
rencontre ces balises, elle se rendra compte qu’il y a un
chemin et qu’une chose intelligente est passée par là
avant et y a laissé ces traces pour orienter les autres.
Tout le cosmos est rempli de merveilles grandes et petites. Nous
ne savons pas ce que nous devons admirer le plus : l’immensité,
la vitesse et l’exactitude du mouvement des astres dans le
firmament, ou la merveilleuse constitution de l’atome.
Quel est le nombre d’étoiles dans l’univers ? *
Quelle est la vitesse de déplacement de la terre ? **
* L'univers
observable
contient environ
7×1022 étoiles,
répandues dans
environ 1010
galaxies.
** 100 000 km/h
soit 30 km/sec.
Galaxie
d’Andromède
Nous les hommes, pouvons découvrir avec notre
intelligence, que quelqu’un d’intelligent a
parfaitement ordonné les choses crées. L’univers
n’est pas Dieu, mais il nous parle de Dieu et de son
pouvoir et de sa sagesse infinies.
A la rencontre du cosmos avec Hubble, télescope spatial
Hubble
Hubble1
Hubble2
Hubble3
De l'infiniment petit
à l'infiniment grand,
tout est admirable !
Une vision de l'univers
Vidéo Puissances de 10
Les records de l’univers
L'électron est un objet minuscule, dont le diamètre est de l'ordre
d'un milliardième de milliardième de millimètre ; son poids est
infime : un milliard de milliards de milliards d'électrons pèsent
un peu moins de 3 grammes !
La taille d'un atome normal est de l'ordre de 100 millionièmes
de centimètres. Imaginons que nous réussissions à distinguer les
atomes individuels formant une table de cuisine et que chacun
d'eux ait la dimension d'un grain de sable : à cette échelle de
grossissement, la table aurait 3500 km de long.
Il suffit de regarder le monde qui nous entoure pour
comprendre qu’il n’a pu se créer lui-même. Tout dans l’univers
révèle la main créatrice de Dieu.
Firmament
étoilé
CEC 36 : " (…) Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être
connu avec certitude par la lumière naturelle de la raison humaine
à partir des choses créées " Sans cette capacité, l’homme ne
pourrait accueillir la révélation de Dieu. L’homme a cette capacité
parce qu’il est créé " à l’image de Dieu " (Gn 1, 27).
Regardons le
monde …
Petit ou grand…
Et encore ...
La vie revêt, sur notre planète des formes variées et complexes.
On connaît plus de 300000 espèces végétales, plus de 1250000
espèces animales !
Parfois les animaux nous dépassent :
- les chiens parviennent à déceler l'odeur de leur maître, même
dans la trace de ses pas sur une route, plusieurs heures après
son passage.
- la grenouille peut jeûner pendant un an.
- la puce peut sauter 300 fois sa hauteur.
- le faucon pèlerin peut voir un pigeon à 8 km.
- la guépard peut courir à 100 km/h.
- la chauve souri perçoit des fréquences jusqu'à 210 000 Hz
(l'homme à 20 000 Hz)
De telles performances nous révélent que le monde animal est
beaucoup plus évolué que nous pourrions le croire.
Quelques images au Canada ...
Et le corps humain ?
une véritable usine...
Le cerveau, sorte de central
téléphonique contient dans le
cortex (partie supérieure) plus de
110 milliards de cellules, dont 10
milliards de neurones, pour les
facultés humaines les plus
sophistiquées. Un seul neurone
peut être en communication
directe avec 10000 de ses
semblables. Le cerveau enregistre
les sensations, les compare, en
tire
des
conclusions,
les
retransmet et les emmagasine en
mémoire. Il commande des
réflexes ou des gestes raisonnés,
après en avoir référé à notre
jugement.
Quant au système nerveux,
réseau de distribution, il est tout
simplement prodigieux. L'influx
nerveux va d'un organe sensitif à
un centre nerveux, se propageant
le long des cellules nerveuses (les
neurones) à la vitesse de 100m/s !
Le cerveau est le poste de radio le
plus
élaboré,
le
central
téléphonique le plus moderne,
l'ordinateur le plus au point,
puisque 1 million de milliards de
connections
électro-chimiques
sont constamment en opération
pour informer le central !
L'oeil transmet au cerveau les photos qu'il prend ; dans la
rétine, on compte 4 millions de cônes récepteur de lumière,
chacun en liaison avec une seule cellule nerveuse.
Le cristallin, qui joue le rôle d'un objectif, supérieur à tout
appareil optique, s'adapte pour la vision à diverses distances
grâce à un changement de courbure, dû à la contraction ou au
relâchement du muscle ciliaire.
œil
Le cœur, machine infatigable, fonctionne comme une pompe
jour et nuit ! Dans une journée, 14 000 litres de sang l'ont
traversé !
En une vie,
le cœur bat environ
4 milliards de fois.
La transmission de la vie :
Tout le patrimoine génétique héréditaire se trouve dans la
première cellule de l'embryon : l'être humain existe dès les
premières heures de la fécondation de l'ovule ; il ne lui
manque rien si ce n'est le temps et une nourriture parfaitement
adaptée, pour devenir un homme. Une seule cellule devient ...
100 000 milliards de cellules formant le corps humain.
Et l'esprit humain ?
L'homme est matière et esprit. Unique par sa raison qui
cherche le vrai, le beau, le bien, il désire comprendre et
connaître les causes.
Pénétrante intelligence, elle analyse les sensations, les
compare, les juge, en extrait des idées abstraites, générales, en
vient même à concevoir l'idée d'un être supérieur, spirituel,
parfait, infini, tout-puissant, cause première, qu'elle nomme
Dieu.
L'être humain se sent libre : quand il agit, il a conscience qu'il
aurait pu agir autrement. Il est capable de maîtriser
progressivement ses déterminismes.
L'origine d'un tel esprit chez l'homme ne peut s'expliquer que
par l'intervention d'une intelligence supérieure, géniale, dont
l'intelligence humaine n'est que le reflet.
Et le rire : ne dit-on pas qu'il est le propre de l'homme ?
« J'ai interrogé la terre ; elle m'a dit : « Ce n'est pas moi ton
Dieu», et tout ce qu'il y a en elle m'a fait la même réponse.
J'ai interrogé la mer, les abîmes, les formes rampantes
de la vie ; ils m'ont répondu : « Nous ne sommes pas ton
Dieu ; cherche au-dessus de nous. »
J'ai interrogé le vent qui passe, et l'air tout entier avec
ses habitants m'a dit : « nous ne sommes pas Dieu. »
J'ai interrogé le ciel, le soleil, la lune, les étoiles : «
Nous non plus, disent-ils, nous ne sommes pas le Dieu
que tu cherches. »
Alors à tous ces êtres autour des portes de ma chair : «
De mon Dieu, ai-je dit, que vous-mêmes n'êtes pas,
dites-moi, ah ! dites- moi de lui quelque chose », et ils
m'ont, d'une grande voix, crié : « Il nous a faits, Lui ! »
Pour les interroger, je n'avais qu'à les contempler, et
leur réponse, c'était leur beauté ».
Saint Augustin, père et docteur de l'Eglise, 354 - 430
Dans la vie quotidienne, y-a-t-il un immeuble sans architecte, du
pain sur la table sans la main invisible du boulanger, une table
sans menuisier, une oeuvre d'art sans artiste ? Qui oserait dire
que des bouts de bois se sont rassemblés tout seuls, qu'un toile
s'est tendue toute seule et que des couleurs s'y sont répandues
depuis une palette ? Le hasard est-il capable de reconstituer une
navette spatiale mise en pièces dans un hangar ?
« Je suis parvenu au bout de
ma route à une certitude :
l'univers vivant n'est pas le
fruit du hasard ; il y a une
unité évidente dans toutes les
formes de la vie. J'ai la
chance de participer à cette
symphonie générale, je mêle
ma voix à l'hymne de la
création ».
Commandant Cousteau.
« A toutes ces « indications » de
l'existence de Dieu créateur,
certains opposent la vertu du
hasard ou des mécanismes propres
à la matière.
Parler de hasard à propos d'un
univers
qui
présente
une
organisation si complexe dans ses
éléments et une finalité si
merveilleuse dans sa vie signifie
renoncer à chercher une explication
au monde tel qu'il nous apparaît.
En réalité, ceci équivaut à vouloir
admettre des effets sans cause. Il
s'agit
d'une
abdication
de
l'intelligence
humaine,
qui
renoncerait ainsi à penser, à
chercher une solution à des
problèmes.
En conclusion, une myriade d'indices poussent l'homme qui
s'efforcent de comprendre l'univers où il vit à orienter son regard
vers le Créateur. Les preuves de l'existence de Dieu sont
multiples et convergentes. Elles contribuent à montrer que la
foi ne mortifie pas l'intelligence humaine, mais la stimule à
réfléchir et lui permet de mieux comprendre tous les
« pourquoi » qui naissent de l'observation du réel ».
Jean-Paul II, audience 10.07.1985
L’homme a aussi la capacité de découvrir Dieu au-dedans de
son cœur, parce qu’il a été créé à l’image de Dieu. Au fond de
nous-même se trouve la voix de la conscience par laquelle nous
somme capables de distinguer le bien du mal, un ordre moral
que nous n’avons pas inventé, mais qui vient d’un Être supérieur,
c’est-à-dire Dieu.
Sans aucun doute, pour rencontrer Dieu, la
bonne volonté est nécessaire ; elle suppose
l’attitude de recherche sincère de la vérité, étant
disposé à reconnaître que cet Être supérieur
puisse exister.
Les athées sont ces personnes qui nient l’existence de Dieu.
Cependant, personne n’a jamais pu démontrer que Dieu n’existe
pas !…parce que c’est tout simplement impossible !
« En effet, la colère de Dieu éclate du haut du ciel contre
toute impiété (…) 19 car ce qui se peut connaître de
Dieu, est manifeste parmi eux : Dieu le leur a
manifesté. 20 En effet ses perfections invisibles, son
éternelle puissance et sa divinité sont, depuis la création
du monde, rendues visibles à l'intelligence par le
moyen de ses œuvres. Ils sont donc inexcusables, 21
puisque, ayant connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié
comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils sont
devenus vains dans leurs pensées, et leur cœur sans
intelligence s'est enveloppé de ténèbres. 22 Se vantant
d'être sages, ils sont devenus fous ; »
St Paul, épître aux Romains
1 Mon âme, bénis Yahweh !
Yahweh, mon Dieu, tu es infiniment
grand,
Tu es revêtu de majesté et de splendeur !
2 Il s'enveloppe de lumière comme d'un
manteau,
il déploie les cieux comme une tente.
3 Dans les eaux du ciel il bâtit sa
demeure,
des nuées il fait son char,
il s'avance sur les ailes du vent,
4 Des vents il fait ses messagers,
des flammes de feu ses serviteurs.
5 Il a affermi la terre sur ses bases :
elle est à jamais inébranlable.
6 Tu l'avais enveloppée de l'abîme comme d'un vêtement ;
les eaux recouvraient les montagnes.
7 Elles s'enfuirent devant ta menace ;
au bruit de ton tonnerre, elles reculèrent épouvantées.
8 Les montagnes surgirent, les vallées se creusèrent,
au lieu que tu leur avais assigné.
9 Tu poses une limite que les eaux ne franchiront plus :
elles ne reviendront plus couvrir la terre.
10 Il envoie les sources dans les vallées ;
elles s'écoulent entre les montagnes.
11 Elles abreuvent tous les animaux des
champs,
les onagres viennent y étancher leur soif.
12 Les oiseaux du ciel habitent sur leurs
bords,
et font résonner leur voix dans le feuillage.
13 De sa haute demeure il arrose les montagnes
la terre se rassasie du fruit de tes œuvres.
14 Il fait croître l'herbe pour les troupeaux,
et les plantes pour l'usage de l'homme ;
Il tire le pain du sein de la terre,
15 et le vin qui réjouit le cœur de l'homme ;
il lui donne l'huile qui brille sur sa face,
et le pain qui affermit son cœur.
16 Les arbres de Yahweh sont pleins de
sève,
et les cèdres du Liban qu'il a plantés.
17 C'est là que les oiseaux font leurs nids,
et la cigogne qui habite dans les cyprès.
18 Les montagnes élevées sont pour les
chamois,
les rochers sont l'abri des gerboises.
19 Il a fait la lune pour marquer les temps,
et le soleil qui connaît l'heure de son coucher.
20 Il amène les ténèbres, et il est nuit ;
aussitôt se mettent en mouvement toutes les
bêtes de la forêt.
21 Les lionceaux rugissent après la proie,
et demandent à Dieu leur nourriture.
22 Le soleil se lève : ils se retirent,
et se couchent dans leurs tanières.
23 L'homme sort alors pour sa tâche,
et pour son travail jusqu'au soir.
24 Que tes œuvres sont nombreuses, Yahweh !
Tu les as toutes faites avec sagesse ;
La terre est remplie de tes biens.
25 Voici la mer, large et vaste :
là fourmillent sans nombre,
des animaux petits et grands ;
26 Là se promènent les navires,
et le Léviathan que tu as formé pour se jouer
dans les flots.
27 Tous attendent de toi
que tu leur donnes la nourriture en son temps.
28 Tu la leur donnes, et ils la recueillent.
Tu ouvres ta main, et ils se rassasient de tes biens.
29 Tu caches ta face : ils sont dans l'épouvante ;
tu leur retire le souffle : ils expirent,
et retournent dans leur poussière.
30 Tu envoies ton souffle : ils sont créés,
et tu renouvelles la face de la terre.
31 Que la gloire de Yahweh subsiste à jamais !
Que Yahweh se réjouisse de ses œuvres !
32 Il regarde la terre et elle tremble ;
il touche les montagnes, et elles fument.
33 Je veux chanter Yahweh tant que je vivrai,
célébrer mon Dieu tant que j'existerai.
34 Puisse mon cantique lui être agréable !
Moi je mets ma joie en Yahweh.
35 Que les pécheurs disparaissent de la terre,
et que les méchants ne soient plus !
Mon âme, bénis Yahweh ! Alleluia !
Psaume 104 ( Vulg. CIII )
La diversité des religions
Il y a un fait constant au long de l’histoire de
l’humanité : dans tous les peuples, races et
cultures, les êtres humains ont reconnu
l’existence d’un Être suprême, qu’ils appellent
Dieu. L’existence de nombreuses et diverses
religions est une preuve palpable de la croyance
universelle de l’humanité en Dieu.
Les grandes religions non chrétiennes (comme le
Bouddhisme, l’Hindouisme, le Confucianisme et
l’Islam) possèdent une doctrine, des principes
moraux et des règles de culte. Les hommes et les
femmes qui les pratiquent sincèrement cherchent
à plaire à Dieu et à l’adorer.
La religion juive est la religion révélée par
Dieu au peuple d’Israël bien avant la
venue de Jésus-Christ dans le monde.
La religion catholique est la religion révélée par Dieu aux
hommes, spécialement au moyen de Jésus-Christ. Elle est
professée par l’Église catholique, qui a été fondée par Jésus-Christ.
On y trouve la plénitude de la révélation de Dieu aux hommes.
Il y a d’autres Églises chrétiennes non catholiques
(Luthérienne, Anglicane, Orthodoxe, etc.).
Ce sont des Églises qui, pour divers motifs historiques et
doctrinaux, se sont séparés de l’Église catholique. On y trouve
beaucoup d'éléments positifs, mais elles ne possèdent pas la
totalité de la vérité : par exemple, elles ne reconnaissent pas le
pape comme représentant de Jésus-Christ sur la terre.
Corée du nord
Chine
Cuba
Vietnam
Dieu vient à la rencontre de l’homme : la Révélation
Dieu nous a parlé au moyen de la création. L’ordre et les
perfections de l’univers nous parlent de l’existence de Dieu. Lui
est la cause* et l’origine du monde.
Il existe un autre moyen de
connaître Dieu : la révélation de
Dieu. Totalement libre, Dieu se
révèle et se donne à connaître
aux hommes. Cette révélation
commença il y a des milliers
d’années et culmina avec la venue
de Jésus-Christ dans le monde, le
Fils aimé de Dieu le Père.
*Voies de St-Thomas d’Aquin
Quelles différences entre la religion chrétienne et les autres
religions ?
•
Dans les autres religions, ce sont les hommes qui
cherchent et essayent de rencontrer Dieu.
•
Dans le christianisme, en revanche, c’est Dieu qui cherche
et se révèle aux hommes. Les chrétiens, nous connaissons
par la foi, que cet Être Suprême s’est fait homme en la
personne de Jésus de Nazareth, et qu’il est venu au monde
pour nous révéler le mystère de Dieu.
Révéler c’est montrer quelque chose de caché. Dieu a révélé aux
hommes, au moyen de paroles et de signes, quelques vérités
religieuses que l’homme ne peut connaître seul avec sa raison,
ou qu’il connaît avec difficulté.
Notre réponse à la révélation : la foi
Un
mode
courant
d’acquérir
nos
connaissances est de nous fier aux personnes
qui détiennent le savoir. Nous connaissons les
dates de l’histoire parce que les livres nous les
raconte, et ainsi, nous sommes sûrs qu’ont
existé des personnages comme Napoléon ou
Charlemagne.
Quand nous prenons un médicament, nous avons
confiance en ce que dit la notice d’utilisation.
Personne ne nous oblige à croire à ces choses, mais
nous pensons qu’il est raisonnable d’y croire.
Dieu aussi a parlé aux hommes,
en se révélant au peuple d’Israël
et, surtout, au moyen de JésusChrist. Et Il a prouvé la vérité de
cette révélation avec des signes
tout-puissants
comme
les
miracles et les prophéties, telles
que nous les lisons dans la Bible.
Mais Dieu n’impose pas ses paroles : Il
nous invite à les accepter de manière
volontaire et libre. Il veut que nous Lui
disions : « je crois en Toi » et « je crois
ce que Tu nous dis, les vérités que Tu
nous proposes » : c’est cela la foi.
La foi ne consiste pas seulement à
connaître des vérités, mais elle nous
aide à vivre selon ces vérités que
Dieu nous a révélées et que l’Église
de Jésus-Christ nous enseigne. Celui
qui ne vit pas selon ce qu’il sait par
la foi, démontre qu’au fond il ne
croit pas.
Définition : la foi est une vertu surnaturelle par laquelle nous
croyons en Dieu et en tout ce qu’il nous a révélé, non pas à
cause de l’évidence de ces vérités mais en vertu de l’autorité
de Dieu qui ne peut ni se tromper ni nous tromper.
Vérités à croire, vérités à vivre…
Exemple de vérité révélée par Dieu :
La Sainte Trinité :
le fait que Dieu soit un et trois en
même temps est pour nous
impossible à envisager !
Cela nous dépasse !
Exemples d’enseignements de Dieu :
des vérités à vivre !
« aimez vous les uns les autres »
« aimez vos ennemis »
Pas si facile ! …
Quelques témoignages de conversion
Jacques Fesch
Le 25 février 1954, Jacques Fesch entre, arme au
poing, dans un bureau de change pour dérober plus de
deux millions de francs. L'affaire tourne mal. Poursuivi
par un agent de police, il tire et le tue. Écroué à la
prison de la Santé à Paris, il y restera trois ans avant
d'être exécuté.
Le 1er mars 1955, il écrit dans son journal : " J'ai
entendu une voix qui n'est pas de la terre me dire :
"Jacques, tu reçois les grâces de ta mort." " Ce choc
produit sa conversion et, dès lors, il s'oriente vers une
intense recherche spirituelle. Plus tard, il dira : " Je
suis comblé. On me sauve malgré moi, on me retire du
monde parce que je m'y perdais. “
L'instruction et le procès de Jacques Fesch déclenchent
des débats passionnés aux assises et dans la presse. Le
1er octobre 1957, celui que l'opinion publique
surnommait le " dandy malfrat " est guillotiné, à l'âge
de vingt-sept ans. Les dernières lignes de son journal
sont éloquentes et devinrent le titre d'un best-seller : "
Dans cinq heures, je verrai Jésus... "
Fils de Georges Fesch, banquier et artiste belge, descendant du
cardinal Joseph Fesch, oncle maternel de Napoléon Bonaparte,
Jacques Fesch épousa Pierrette à Strasbourg, le 5 juin 1951. Ils
eurent une fille, Véronique. Jacques Fesch est aussi le père d’un
fils d’une autre union, Gérard.
Projetant d'acheter un voilier, il attaqua, le 25 février 1954 à Paris,
le changeur Sylberstein pour lui voler des pièces d'or, en tentant de
l'assommer. Mais la victime réussit à appeler à l'aide, et Jacques
Fesch fut poursuivi par un agent de police, M. Vergne. Se
retournant, Jacques Fesch qui gardait son revolver dans sa poche,
tira au jugé, étant très myope et ayant perdu ses lunettes. C’est le
drame. Le policier est atteint en plein cœur. Jacques Fesch est
arrêté.
Son procès a lieu dans un climat terrible : l'opinion publique et les
journaux se prononcent pour l’exécution.
Mais pendant son incarcération, Jacques Fesch manifeste un
profond regret de ce crime commis dans un moment de
panique, et se tourne vers Dieu, retrouvant la foi perdue dans
sa jeunesse. Il vit trois ans et demi d’un véritable cheminement
mystique.
Il s’en ouvre dans sa correspondance avec des proches,
notamment le frère Thomas et sa belle-mère, et recueille ses
pensées dans son journal.
Puis, la demande de grâce ayant été rejetée par le président de
la République, René Coty, il accepta son sort avec un courage
exceptionnel.
Il accueillit la nouvelle de sa condamnation à mort avec une
sérénité surnaturelle et se maria religieusement avec son
épouse Pierrette la veille de son exécution.
Paris, 27 juin 1996. Il est 20 heures, place d'Italie. D'une cabine
téléphonique j'appelle ma mère :"Allô, maman ! je suis arrivé, tout
va bien." Huit ans plus tard, de la même cabine, je regarde
l'immeuble où mon éditeur m'attend pour mettre la dernière main à
mon livre. Qui m'aurait dit, ce soir de juin 1996, que mon parcours
se bouclerait ainsi ? Débarquant à Paris avec un enthousiasme de
feu et bien décidé à réussir dans le cinéma, je n'imaginais pas ce
qui allait m'arriver un casting pour un célèbre label musical,
l'intégration d'un boys band, la gloire, des millions de disques
vendus, l'argent facile, mais l'alcool aussi, et une vie que je ne
contrôle bientôt plus. Puis, brusquement, plus rien. Après trois
années de succès, c'est la mort du phénomène boys band, l'oubli, la
solitude, les promesses non tenues, l'amertume, le trou noir après
les lumières aveuglantes des flashs, le néant qui m'aspire et où je
vais me perdre jusqu'à... la rencontre qui me sauve et me ramène
au monde. Autobiographie d'une vie en cours, ce récit est celui
d'une rédemption ; celle d'un gosse parti pour devenir un homme et
que l'enfer du show-biz, ses illusions destructrices et ses
désillusions ravageuses vont briser puis jeter dans la détresse dont
seules l'arracheront la redécouverte du Christ, la puissance de son
Amour et la force de son Pardon.
Steven
Gunnell
André Frossard : “Dieu
existe, je l’ai rencontré !”
Le désir de se ranger sous la bannière d'une religion peut apparaître au terme de
longues études ou réflexions, mais il s'impose aussi parfois avec la soudaineté du
coup de foudre et sans qu'aucun amas de nuages ait annoncé cet orage de foi. Tel
a été le cas d'André Frossard quand, à vingt ans, il a reçu l'illumination qui l'incita
à se convertir. Son jeune passé ne l'y préparait pas : « Ce livre, écrit-il, ne raconte
pas comment je suis venu au catholicisme, mais comment je n'y allais pas quand
je me suis retrouvé chez lui. » Ainsi est-ce le récit de son enfance et de son
adolescence qu'il nous offre dans ces pages et, certes, peu d'enfants ont grandi
dans l'atmosphère d'un aussi parfait athéisme, « celui où la question de l'existence
de Dieu ne se pose même plus ». Tant à Foussemagne qu'à Colombier-Châtelot ou
à Belfort, puis à Paris, c'est le socialisme qui occupe et inspire l'esprit des siens.
André Frossard, lui, apprend à vivre au fil des années où son père bataille dans le
domaine politique. Quand, un jour, il « rencontrera Dieu », il aura vécu à la ville
et au village le temps d'apprentissage qui donne à ce témoignage sur sa
conversion la valeur d'un document et le charme des souvenirs d'enfance.
La conversion d’un pasteur protestant, théologien.
Voici l'étonnante histoire d'un jeune couple protestant américain
qui décide, lui comme elle, de devenir pasteurs. Ce qu'ils n'avaient
pas prévu, c'est qu'à force de scruter la Bible sans a priori, ils en
viendraient à retrouver par eux-mêmes tout le credo catholique.
Comme cependant les deux époux, Scott et Kimberly Hahn, ne
marchent pas du même pas dans leur redécouverte par la Bible de
"la foi de Pierre", de graves tensions surgissent entre eux. De plus,
familles et amis font pression pour les ramener vers le
protestantisme, mais leur amour de la parole de Dieu et de la
vérité les pousse toujours plus avant. Après bien des souffrances
et d'imprévus secours, le couple des Hahn entre dans l'Église de
Rome, la mère Église, sans renier le meilleur de sa tradition
évangélique d'origine. C'est dire toute l'importance œcuménique
d'un tel témoignage. A l'heure où de plus en plus de baptisés
aspirent à vivre l'unité ecclésiale voulue par le Christ, on peut
considérer ce livre comme une grâce offerte à chacun pour l'aider
à se rapprocher en vérité de sa vocation chrétienne la plus
authentique.
Scott
Hahn
Moustafa Elkotb 'Eid : de l’Islam au Christ
Moustafa Elkotb 'Eid, né en Égypte à la fin des
années cinquante, était un musulman pieux, attaché
aux pratiques de l'islam qu'il avait à cœur de
propager. D'une intelligence vive, son esprit critique
l'amena à se poser des questions concernant le
caractère révélé du Coran.
Un jour, à l'âge de 25 ans, il découvrit la
personnalité unique de Jésus et chemina rapidement
de l'islam au christianisme. Il se consacra alors
totalement au Christ et à l'évangélisation de ses
frères et sœurs dans l'islam, comme dans le
christianisme. Il décrit ce cheminement dans les
pages de cette autobiographie, qui nous fait
partager son amour et son émerveillement pour
Jésus. A la fin des années quatre-vingt, il s'est
réfugié, en Europe, où il continue à témoigner, plus
que jamais, pour le Christ.
De la Dolce Vita à la rencontre de Dieu : la princesse Alessandra Borghese
Alessandra Borghese : issue d’une prestigieuse famille de l’aristocratie romaine,
l’auteur nous livre bien plus qu’un simple récit autobiographique. Il s’agit plutôt
d’un itinéraire spirituel, de l’histoire d’une conversion. À travers les pages de ce
livre, le lecteur ne côtoie pas seulement le petit monde de la Jet Set, mais plus
encore la grande question de l’existence : « Le cœur de l’homme est inquiet tant
qu’il ne trouve pas en Dieu son repos », disait saint Augustin. Honneur et réussite,
gloire et plaisirs, drames et déceptions jusqu’au jour où… Il était là, Il attendait.
Alors tout bascule, c’est l’entrée graduelle, discrète et
transformante de Dieu dans une vie qui vient illuminer le
quotidien. De quelle manière ? Par des moyens très
simples : l’amitié de la princesse Gloria von Thurn und
Taxis qui fait connaître à Alessandra un prêtre, Mgr
Schmitz, vicaire général de l’Institut du Christ Roi ; des
lieux importants d’enracinement spirituel : Lourdes et le
contact avec les malades, le séminaire de Gricigliano avec
la beauté de la liturgie traditionnelle et le témoignage
vivifiant et joyeux de ses jeunes séminaristes heureux dans
leur vocation.
Tim Guénard : l’amour plus fort que la haine
Fin des années 50, abandonné à 3 ans sur une route par sa
mère, puis cloué durant deux ans sur un lit d'hôpital par les
coups reçus de son père, Tim est alors un petit garçon au
cœur et au visage cassés. Arrivent ensuite les placements en
famille d'accueil, avec leur lot de désillusions qui ne font
qu'augmenter la carence d'amour d'un enfant qui va petit à
petit durcir son cœur pour ne plus souffrir.
Chef de bande à 12 ans, son unique désir est de réaliser
l'exploit de se faire renvoyer de la maison de correction
pour vivre " libre " dans le Paris des années 60. Et là, c'est
un combat quotidien contre la faim, le froid, les
mauvaises rencontres... Tour à tour commis épicier,
braqueur de prostituées, gigolo, il découvre la perversité
de certains milieux mais aussi l'entraide entre les plus
pauvres et l'amitié vraie.
Cependant, le jeune homme garde au fond de lui la rage de vivre et de haïr. Il
apprend la boxe, gagne des combats et acquiert une certaine respectabilité. Mais,
derrière l'adversaire, c'est en fait son père qu'il veut mettre K.O. A 20 ans, il
rencontre les cassés, les tordus, les handicapés que la société rejette et qui vont le
bouleverser, au point de lui faire vivre une nouvelle naissance...
A travers cette autobiographie, l'auteur nous
dévoile l'itinéraire d'un enfant perdu, et
retrouvé. Ses mots ont la force de coups de
poing, et l'écriture lapidaire délivre un message
rempli d'espoir en la capacité d'amour et de
pardon de tout homme, même du plus blessé.
« Après des années de combat, j’ai enterré la hache de guerre avec
mon père, avec moi-même et mon passé.
Il m’arrive de prendre le volant de ma vieille camionnette et de
partir, à la demande, raconter un peu de ma vie chaotique. Je vais
chez nous, ou ailleurs, en France et à l’étranger, dans les écoles et
les prisons, les églises et aux assises, les stades et les places
publiques... Je témoigne que le pardon est l’acte le plus difficile à
poser. Le plus digne de l’homme. Mon plus beau combat.
L’amour, c’est mon poing final. Je marche désormais sur le sentier
de la paix. Soixante-dix-sept fois sept fois ».
André levet : mon évasion avec Jésus-Christ
Mon nom est André Levet, je suis né en 1932 dans une famille
athée, je n'avais jamais entendu parler de Dieu.
Pendant la guerre de 39-40 mon père a été déporté à Auschwitz.
N'ayant plus ni père ni mère j'ai été abandonné, puis recueilli
dons une ferme pyrénéenne où j'ai connu plus de coups de
pieds au cul que de caresses. Mon père a été libéré en 1945, il a
tenté de refaire sa vie, mais je n'ai pas accepté ma nouvelle
belle-mère et je me suis enfui à Marseille, à l'âge de 13 ans,
couchant dans les rues et déchargeant des camions.
A cette époque, la police m'arrêta et me mit en prison, aux Baumettes, en
attendant de me rendre à ma famille. Au contact des autres prisonniers, je suis
devenu un petit délinquant, apprenant toutes les ficelles du « métier ». Une fois
rendu à mes parents, je me suis à nouveau enfui, et j'ai commencé une carrière de
délinquant. A 15 ans j'ai été arrêté pour une attaque à main armée, et mis en
prison jusqu'à ma majorité. A 18 ans, on avait la possibilité de s'engager pour
faire la guerre d'Indochine, ce que j'ai fait pour éviter la prison. J'ai été blessé et
rapatrié en France et soigné jusqu'à ma majorité. Je me lance dans « les
affaires »...
André Levet sur Internet
Éléments communs à toutes les religions
•
•
•
•
•
L’existence d’un être supérieur
L’existence du « sacré »
L’existence d’une vie après la mort
L’influence dans la vie sociale
Un programme moral
• L’existence d’un être supérieur :
C’est le début de toute
religion ; croire en un Être
supérieur avec lequel on a
besoin de rentrer en relation.
L’homme ne peut demeurer
passif : il se sent poussé à
répondre à cette sorte
« d’appel » de Dieu.
• L’existence du « sacré » : la conscience de
l’existence de Dieu crée une ambiance
sacrée, de proximité avec le divin. Les
religions primitives ont vu la manifestation
de dieu dans les astres et les forces de la
nature.
La Bible, en
revanche, nous parle
de la manifestation
de Dieu, comme un
être personnel, aux
grands personnages
de l’ancien
testament.
• Un programme moral :
L’homme ressent la
nécessité « d’être bien
avec Dieu » ; aussi, il
s’efforce de mener une
conduite en accord avec
sa croyance. Ainsi, il
découvre le sens du
bien et du mal moral ou
péché. Dans toutes les
religions, l’homme est
invité à suivre le bien et
à éviter le mal.
• L’existence d’une vie après la mort :
L’homme découvre que sa
vie ne peut se terminer
avec sa mort, et qu’il existe
un «au-delà» . Les religions
se distinguent par leurs
croyances : les bouddhistes
croient en la réincarnation ;
les chrétiens croient en la
vie éternelle et en la
résurrection des corps.
•
L’influence dans la vie sociale :
Des religions surgissent des devoirs moraux
dans la vie sociale, on élabore des calendriers
avec des dates des jours « sacrés », se créent
les rites de culte public…
Malgré tous ces points communs, il existe des
différences notables parmi les diverses religions :
certaines religions primitives possédaient des
coutumes aberrantes (comme les sacrifices
humains…), d’autres proposent une vie morale
très élevée.
Vision de Dieu dans les autres religions
Assise en octobre 1986 et janvier 2002 : Jean-Paul II
réunit les leaders des autres religions
« Frères et Sœurs venus ici de différentes parties du monde !
Nous nous rendrons tout à l’heure dans les lieux prévus afin
d’implorer de Dieu le don de la paix pour l’humanité
entière. Nous demanderons qu’il nous soit donné de
reconnaître la voie de la paix, des justes rapports avec Dieu
et entre nous. Nous demanderons à Dieu d’ouvrir les cœurs à
la vérité sur Lui et sur l’homme. Le but est unique et
l’intention est la même, mais nous prierons selon des formes
diverses, respectant les traditions religieuses de chacun. Dans
cela aussi, il y a au fond un message : nous voulons montrer au
monde que l’élan sincère de la prière ne pousse pas à
l’opposition et moins encore au mépris de l’autre, mais à un
dialogue constructif, dans lequel chacun, sans verser en
aucune manière dans le relativisme ni dans le syncrétisme,
prend une conscience plus vive du devoir du témoignage et de
l’annonce ». Assise, 24 janvier 2002 Jean-Paul II
« Il est temps de dépasser résolument les tentations d’hostilité
qui n’ont pas manqué dans l’histoire, même religieuse, de
l’humanité. En réalité, lorsqu’elles se réclament de la religion,
elles en expriment un aspect profondément immature. En effet, le
sentiment religieux naturel conduit à percevoir de quelque
manière le mystère de Dieu, source de la bonté, et cela constitue
une source de respect et d’harmonie entre les peuples. C’est
même dans ce sentiment que réside le principal antidote contre la
violence et les conflits.(…)
Que la paix demeure spécialement dans le cœur des nouvelles
générations ! Jeunes du troisième millénaire, jeunes chrétiens,
jeunes de toutes les religions du monde, je vous demande
d’être, comme François d’Assise, des «sentinelles» dociles et
courageuses de la paix véritable, fondée sur la justice et sur le
pardon, sur la vérité et sur la miséricorde !
Avancez vers l’avenir en tenant haute la flamme de la paix ! Le
monde a besoin de sa lumière ».
Principales religions existant dans le monde
• Les religions animistes : propres à de nombreux
peuples primitifs. Elles sont caractérisées par une
croyance à la présence d’esprits dans les forces de
la nature, à qui les hommes rendent un culte : ils
adorent des statues et des objets fabriqués par euxmêmes. Pratiquées en Afrique et en Asie.
• Les religions plus universelles, que pratiquent les
peuples anciens et de vieille culture, en Asie,
Europe, Afrique et Amérique. Les plus étendues
sont l’Hindouisme, le Bouddhisme, l’Islam, le
Judaïsme, et le Christianisme.
L’Hindouisme*
• C’est la religion la plus étendue en Inde, avec env.
900 millions de fidèles. Une religion très ancienne
qui regroupe une collection de croyances, qui se
sont accumulées au cours des siècles, et qui sont
recueillies dans le Livre appelé « les Védas », écrits
env. 2000 ans av. JC. Au début polythéiste, puis
proclamant l’existence d’un Dieu unique
« Brahman » ou « Absolu ».
* « ordre socio-cosmique éternel », en sanscrit.
• Doctrine :
1. Croyance en Brahman
2. Réincarnations
successives jusqu’à
l’union avec
Brahman, grâce à la
méditation et à
l’effort moral.
3. Les Védas doit être
accepté comme le
principal livre
religieux, « le savoir
par excellence ».
• Morale :
1. Obligation de chercher
Dieu par l’étude, la
méditation…
2. Traiter avec amour et
respect tous les
hommes et les êtres
vivants. Accepter la
division des personnes
en castes, selon le
niveau social.
3. Manifester une
certaine indifférence
devant les choses de
ce monde.
Mohandas
Karamchand GANDHI
Il fut le leader de la lutte
pacifique pour la liberté de
l’Inde,
jusqu’à
obtenir
l’indépendance
de
cette
ancienne colonie britannique
en 1947.
Le bindi est une marque qui orne le front
des femmes hindoues. Les femmes mariées
arborent leur statut matrimonial en
s'appliquant un trait de sindoor, une poudre
de vermillon, dans la raie des cheveux ou
un bindi rouge au milieu du front
Brahmane
pendant le
culte
• Les dieux de l’Inde :
Ils sont innombrables : des centaines ! Ils se
marient, prolifèrent, ont des aventures bien
humaines ; leurs multiples représentations
ornent les temples et les oratoires le long des
routes.
Mais 3 d’entre eux sont les principaux, « les 3
forces » :
- Brahman : le créateur ; sa notion est
abstraite, il est peu adoré.
- Vishnu : le conservateur, responsable de
l’univers.
- Shiva : le destructeur.
Brahma : le créateur
Il est traditionnellement représenté avec quatre têtes et quatre bras.
Chacune de ses têtes récite un des quatre Veda. Souvent, les basreliefs n'en représentent que trois, la légende disant que Shiva lui en
aurait coupé une. Ses mains tiennent :
• un pot à bec utilisé pour créer la vie
• un mâlâ* pour mesurer le temps de l'univers
• le texte des Vedas
• une fleur de lotus**
* Sorte de guirlande
** symbole
d’épanouissement spirituel
Vishnu : le conservateur
Plus important parce que responsable de l’univers. Il se réincarne
parmi les hommes chaque fois que nécessaire pour préserver la
terre ; souvent représenté endormi, méditant le monde, allongé sur
un serpent aux mille têtes.
Rama, qui incarne le devoir, et Krishna, incarnant l’amour, sont
des réincarnations (7è et 8è) de Vishnu. Rama est l'incarnation
de la perfection, qui aime la vérité et la justice, protecteur des
pauvres, "l'ami des misérables".
Krishna est le héros le plus célèbre de toute la mythologie
indienne et la plus populaire des divinités : il offre le visage d'un
dieu aux multiples aspects et apparaît sous de nombreux noms,
dans de multiples histoires, parmi différentes cultures et dans
différentes traditions indiennes.
Shiva : le destructeur.
Vêtu d’un simple pagne, assis en
tailleur sur une peau de tigre,
tenant un trident et portant au
cou un collier de crânes
humains. De ses longs cheveux
coule le Gange. Un dieu
complexe : d’une part identifié à
la mort, d’autre part ascète
solitaire et patron du yoga ; il
est aussi dieu de la fécondité et
de la procréation, seigneur de la
danse. Non cruel mais bénéfique
et salutaire, il s’incarne parfois et
prend l’aspect de femmes.
•
La transmigration des âmes :
L’âme doit renaître des millions de fois sous forme végétale et
animale, 200000 fois sous une forme humaine avant d’être libérée !
On peut s’échapper de ces réincarnations par trois voies :
- l’action : accomplissement du devoir
- la connaissance, en particulier par la pratique du yoga (union
intime avec le transcendant, par des exercices de gymnastiques…
- la dévotion : adoration, confiance aimante, pèlerinages dans les
eaux du Gange, jeûnes, pénitences…
L’ascèse est impressionnante : beaucoup d’hindous donnent un
exemple de détachement des biens de la terre, de vie de prière et de
silence.
La délivrance se produit lorsque l’âme a échappé à la nécessité de
renaître : elle atteint l’état de nirvana ; unie à Dieu, plus rien n’a
de réalité pour elle, elle n’éprouve aucun désir, tout est superflu.
Le Bouddhisme
Environ 400 millions de fidèles, surtout en Chine, au japon et
dans le sud-est asiatique.
Le Bouddha, « l’Illuminé », est un personnage historique qui
vécut de 560 à 480 av. JC sur les confins du Népal. Nous ne
possédons que des renseignements légendaires. Siddharta
Gautama, de famille aisée, possédant des dons
exceptionnels, reçoit une éducation parfaite, et épouse une
femme charmante. Malgré les délices de sa vie princière, il est
tenaillé par l’angoisse de la mort, du vieillissement, de la
maladie qu’il constate autour de lui. A 29 ans, il quitte son
palais et se consacre à la recherche d’une solution au
problème de la souffrance. Un jour, il a une illumination et il
comprend. Il devient Bouddah, ç à d « l’éclairé, l’éveillé ». Il
se décide alors à mener une vie errante consacrée à la
prédication.
•
Doctrine :
1.
Dans le monde, tout est
douleur et souffrance.
La cause de la douleur
sont les désirs et les
passions qui dominent
l’homme. Pour
atteindre la paix, il faut
donc éliminer les
désirs.
L’état d’indifférence
totale face à la douleur
s’appelle le nirvana.
A travers des
réincarnations
successives, les âmes
atteignent la
purification.
2.
3.
•
Morale :
1. Effort personnel pour
éliminer désirs et
passions, à l’aide du
yoga.
2. Observer 5 préceptes :
ne pas tuer, ni voler, ni
mentir, vivre la chasteté
et s’abstenir de drogues.
3. Mener une vie de
renoncement mais sans
excès, sorte de moyen
terme entre vie
commode et privations.
• La doctrine du Bouddha :
Bouddha n’a rien écrit : sa prédication (surtout le
sermon de Bénarès) pieusement conservée par
tradition orale, a été retranscrite, commentée par la
suite.
L’enseignement du maître
n’est pas vraiment une
religion, mais une manière de
vivre
pratique.
Bouddha
ignore les dieux dans sa
conception de l’homme et de
son destin. Il enseigne qu’on
ne peut rien dire sur Dieu, sa
transcendance étant infinie : il
recommande donc le silence.
L’Islam
L’aventure spirituelle d’un pauvre caravanier orphelin, au 7è siècle, en
Arabie, a été un des évènements les plus importants de l’histoire de
l’humanité. Elle exerce aujourd’hui son influence sur plus d’un milliard
d’hommes dans tous les pays du monde, notamment en Asie, dans les pays
arabes, l’Afrique noire, et même en Russie et en Chine.
• Vie du « prophète » :
Mahomet naquit à la Mecque en
Arabie, entre 567 et 573 après J-C.
Orphelin de bonne heure, pauvre
caravanier, il se mariera à une riche
veuve, Khadija.
Vers l’âge de 40 ans, dans la solitude d’une grotte du mont Hira, où il
avait coutume de se recueillir, l'ange Gabriel lui serait apparu et lui
aurait transmis la révélation, la parole de Dieu. Mahomet commence
alors à transmettre des versets qu'il déclare être révélés par Allah et
dictés en arabe par l'ange Gabriel : cette dictée durera vingt-trois
ans. Les révélations se sont accomplies ponctuellement ou
régulièrement selon les péripéties de la vie du prophète et de la
communauté des croyants. Ils formeront le Coran, que Mahomet
prend soin d'enseigner oralement dès le début.
Mahomet a conscience qu’un livre est descendu dans son cœur, et
se sent appelé à ramener son peuple à la religion du Dieu unique.
La Mecque était à l’époque peuplée de plus de 300 idoles. Pendant
10 ans, il prêche l’unicité de Dieu et le Jugement dernier mais
souffre de l’hostilité croissante des gens de la Mecque. Il émigre
alors à Yathrib, qui deviendra ensuite Médine, ç à d « ville du
prophète » : il y exerce bientôt les pouvoirs d’un chef politique et
religieux. Il y construit la première mosquée, et entreprend la guerre
sainte contre la Mecque qu’il finit par prendre en 630. Il meurt le 8
juin 632.
•
Doctrine :
•
1.
Il existe un seul Dieu :
Allah. Mahomet est son
unique grand et dernier
prophète.
À Mahomet ont précédé
des prophètes mineurs,
comme Abraham, Moïse,
Jésus-Christ.
Foi aux anges, bons et
mauvais.
L’âme est immortelle et
sera jugée par Dieu avec
récompense ou châtiment.
Le paradis, oasis de
fraîcheur, accueillera les
justes ; les hypocrites et les
pécheurs iront en enfer.
1.
2.
3.
4.
5.
Morale :
On doit professer Allah,
le Dieu unique, et
Mahomet son envoyé.
2. On doit prier 5 fois par
jour, orienté vers la
Mecque, en récitant des
textes du Coran.
3. Faire un pèlerinage à la
Mecque une fois dans sa
vie (délégation possible)
4. Jeûner pendant le mois du
Ramadan : on ne peut
manger que la nuit.
5. Aumône légale : don à la
communauté servant de
purification.
C’est un devoir de lutter toujours contre l’idolâtrie et pour que « la
main d’Allah soit la plus haute » y compris par les armes. Mais la
meilleure Guerre sainte est celle qui consiste à lutter contre ses
passions et ses mauvais instincts.
L’Islam recommande le
mariage
fécond.
La
monogamie est préférable
mais la polygamie reste
autorisée, le prophète ayant
eu lui-même 10 épouses
légitimes.
• Le Coran :
Le livre sacré de l’Islam ; écrit après la mort
de Mahomet. Les textes sont aujourd’hui
présentés, non pas chronologiquement, mais
par ordre décroissant de longueur. Il contient
114 sourates, divisés en versets. Écrit en
arabe, il est tout pour le croyant : livre de
prière, code de droit, guide de la vie de
chaque jour.
Le Coran sur le web
33 grains
Sourate n°1
• Le chapelet musulman :
Le fidèle y récite les 99 noms de Dieu :
le puissant, le miséricordieux, le
majestueux, le doux, le patient, l’éternel,
le saint, le sublime, l’unique, etc.
• Les ablutions :
Il faut être en état de pureté pour la prière, d’où ce rite : on se
lave le visage, les mains, les pieds, avant d’entrer dans la
mosquée. On enfile alors des babouches spéciales.
Trois principales variantes théologiques :
Sunnisme, Chiisme, Kharidjisme
• Le Sunnisme
L'islam sunnite ou sunnisme est le principal
courant religieux de l’islam. Les adeptes sont
dénommés sunnis ou sunnites. Il est admis
parmi les sunnites que le nom est dérivé du
mot sunna qui représente la ligne de conduite
du Prophète Mohammed. Une autre
interprétation du nom est que cela est dérivé
du mot « Sunni » qui signifie un chemin
moyen se rapportant à l'idée que le sunnisme
est un courant entre le chiisme et le
kharidjisme.
Le cheikh
Mohammed
Sayyed Tantaoui,
plus haute
autorité sunnite
• Le Chiisme
Le chiisme, qui regroupe environ 15 à 20 % des musulmans. Il
pourrait être défini comme la branche historique dans la
mesure où tout nouvel apport à l'islam sous les califes a été
refusé, et que les traditions qui restent sont celles de l'époque
des conquêtes et du prosélytisme.
Une figure importante du
chiisme est Ali, premier
homme converti par
Mahomet (après sa mère).
• Le kharidjisme
Le kharidjisme est une pratique puritaine de l’Islam, à la morale
rigoriste, condamnant tout luxe. La foi n’a de valeur que si elle
est justifiée par les œuvres.
Les Califes doivent mener une vie exemplaire et doivent être
choisis par voie élective parmi les meilleurs musulmans sans
distinction de race et de tribu. Ils se divisent sur le problème de
la foi et de l’attitude à adopter à l’égard des autres musulmans.
Le Fondamentalisme islamique :
Un secteur de la religion
musulmane est tombé dans des
attitudes
extrêmes
et
intransigeantes.
Le
Fondamentalisme
islamique
prétend imposer les principes
religieux du Coran, y compris en
recourrant à la violence et la
répression contre ceux qui ne
les suivent pas. C’est la
principale cause de violence
dans quelques pays arabes. Il est
important de ne pas confondre
cet extrémisme de quelques uns
avec l’ensemble de la religion
musulmane.
Le Christianisme est-il différent ?
Il y a des personnes qui pensent que c’est indifférent de
pratiquer telle ou telle religion, que n’importe laquelle peut
être la vraie ou peut conduire également au salut…
Découvrons « l’originalité » du
christianisme face aux autres
religions.
On peut souligner quatre points
importants :
- La Révélation
- L’Être de Dieu, un et trine
- L’incarnation du Fils de Dieu
- La Rédemption
• La Révélation
Le christianisme est une
religion
révélée
dont
l’origine est due seulement
à « l’initiative divine » ;
Dieu s’est révélé aux
hommes sans qu’il fut
cherché par eux. Ainsi,
Dieu s’est manifesté à
Abraham, Moïse… et les a
grandement surpris !
• Dieu un et trine
Les grandes religions sont
des religions monothéistes,
qui acceptent un Dieu
unique. Le fait que le
christianisme
connaisse
l’être intime de Dieu –
unique et composé de trois
personnes en même temps
– est possible seulement par
révélation divine : on ne peut
connaître cette vérité par la
raison.
• L’incarnation du fils de Dieu
Les chrétiens connaissent par la foi que ce Dieu,
être suprême que cherchent toutes les religions,
s’est fait homme en Jésus de Nazareth.
Cette réalité est tellement
décisive que le point clé de la
foi chrétienne consiste à croire
que Jésus de Nazareth est
Dieu, « égal au Père » (Jn 5, 1927), de sorte que qui voit Jésus
« voit le Père » (Jn 14, 9) ; Jésus
lui-même dira : « le Père et moi
nous sommes un » (Jn 10, 30).
• La Rédemption
Le christianisme est l’unique religion rédemptrice,
ç à d dans laquelle Dieu « sauve » l’homme, le
rachète. Les autres religions cherchent le salut, la
libération du mal, de la douleur, du péché, de la
mort… Elles le cherchent avec souvent beaucoup
d’efforts, de nombreuses purifications, des
réincarnations parfois, etc. En revanche, dans le
christianisme, c’est Dieu lui-même qui sauve
l’homme au moyen du sacrifice rédempteur de
Jésus de Nazareth, Dieu fait homme. Cependant,
l’homme doit collaborer avec ses bonnes œuvres
pour appliquer à sa propre vie le salut obtenu par
Jésus-Christ.
Narnia – sacrifice d’Aslan et sa résurrection
Quelle est la position de l’Église catholique
face aux autres religions ?
• Le document Nostra
aetate,
du
Concile
Vatican II, est le plus
important sur ce thème :
il affirme la position de
l’Église catholique face
aux autres religions,
envers lesquelles elle
ressent
un
profond
respect.
Concile Vatican II : 1962 - 1965
Face aux diverses religions non chrétiennes
« Nostra aetate 2. Depuis les temps les plus
reculés jusqu'à aujourd'hui, on trouve dans les
différents peuples une certaine sensibilité à
cette force cachée qui est présente au cours des
choses et aux événements de la vie humaine,
parfois même une reconnaissance de la
Divinité suprême, ou encore du Père. Cette
sensibilité et cette connaissance pénètrent leur
vie d'un profond sens religieux ».
« Ainsi, dans l'hindouisme, les hommes scrutent le
mystère divin et l'expriment par la fécondité
inépuisable des mythes et par les efforts pénétrants de
la philosophie ; ils cherchent la libération des
angoisses de notre condition, soit par les formes de la
vie ascétique, soit par la méditation profonde, soit par
le refuge en Dieu avec amour et confiance.
Dans le bouddhisme, selon ses formes variées,
l'insuffisance radicale de ce monde changeant est
reconnue et on enseigne une voie par laquelle les
hommes, avec un cœur dévot et confiant, pourront
soit acquérir l'état de libération parfaite, soit atteindre
l'illumination suprême par leurs propres efforts ou par
un secours venu d'en haut ».
«L’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai
et saint dans ces religions. Elle considère avec un
respect sincère ces manières d'agir et de vivre, ces
règles et ces doctrines qui, quoiqu'elles diffèrent en
beaucoup de points de ce qu'elle-même tient et propose,
cependant apportent souvent un rayon de la Vérité
qui illumine tous les hommes. Toutefois, elle
annonce, et elle est tenue d'annoncer sans cesse, le
Christ qui est " la voie, la vérité et la vie " (Jean 14,
6), dans lequel les hommes doivent trouver la
plénitude de la vie religieuse et dans lequel Dieu s'est
réconcilié toutes choses».
Face à la religion musulmane
« 3. L'Église regarde aussi avec estime les musulmans,
qui adorent le Dieu Un, vivant et subsistant,
miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de ta
terre (5), qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se
soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même
s'ils sont cachés, comme s'est soumis à Dieu Abraham,
auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu'ils ne
reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent
comme prophète ; ils honorent sa mère virginale, Marie,
et parfois même l'invoquent avec piété. De plus, ils
attendent le jour du jugement où Dieu rétribuera tous les
hommes ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale
et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière,
l'aumône et le jeûne ».
« 3. Si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions
et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les
musulmans, le Concile les exhorte tous à oublier le
passé et à s'efforcer sincèrement à la compréhension
mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir
ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les
valeurs morales, la paix et la liberté ».
Face à la religion juive
«L'Église du Christ, en effet,
reconnaît que les prémices de sa foi et
de son élection se trouvent, selon le
mystère divin du salut, dans les
patriarches, Moïse et les prophètes.
Elle confesse que tous les fidèles du
Christ, fils d'Abraham selon la foi,
sont inclus dans la vocation de ce
patriarche et que le salut de L'Église
est mystérieusement préfiguré dans
la sortie du peuple élu hors de la
terre de servitude.
C'est pourquoi Elle ne peut oublier qu'elle a reçu la révélation
de l'Ancien Testament par ce peuple avec lequel Dieu, dans sa
miséricorde indicible, a daigné conclure l'antique Alliance…».
«Au témoignage de l'Écriture sainte, Jérusalem
n'a pas reconnu le temps où elle fut visitée ; les
Juifs, en grande partie, n'acceptèrent pas
l'Évangile, et même nombreux furent ceux qui
s'opposèrent à sa diffusion. Néanmoins, selon
l'Apôtre Paul, les Juifs restent encore, à cause de
leurs pères, très chers à Dieu, dont les dons et
l'appel sont sans repentance. Avec les prophètes
et le même Apôtre, l'Église attend le jour, connu
de Dieu seul, où tous les peuples invoqueront le
Seigneur d'une seule voix et "le serviront sous
un même joug" (Sophonie, 3, 9) ».
La fraternité universelle exclue toute
discrimination
« 5. Nous ne pouvons invoquer Dieu, Père de
tous les hommes, si nous refusons de nous
conduire fraternellement envers certains des
hommes créés à l'image de Dieu. La relation de
l'homme à Dieu le Père et la relation de l'homme
à ses frères humains sont tellement liées que
l'Écriture dit : "Qui n'aime pas ne connaît pas
Dieu" (I Jean, 4. 8} »
Dieu se révèle aux hommes
Nous avons vu comment Dieu peut-être connu
à travers les merveilles de la création, ou au
moyen du cœur humain… Ceci s’appelle la
révélation naturelle.
Mais Dieu, par amour pour les hommes, a
voulu se manifester de manière plus claire : il
s’est révélé lui-même au moyen de faits et de
paroles destinées à des personnes choisies par
lui. Ceci s’appelle la révélation surnaturelle.
À suivre…