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L’ ECHO D’ EUGENE
No 19 * MARS 2016
Ευγενία Λεωνίδα, ΓΜ2
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societe / µατιές στην κοινωνία
Les ouvriers de nos téléphones portables
U
ne grande partie des économistes pensent
que la Chine sera la nouvelle grande puissance
économique mondiale et qu’elle replacera les
Etats-Unis et l’Union européenne. De plus, le niveau
de vie de ses habitants ne cesse de progresser.
Cependant, il n’y a pas de normes définies ou
bien appliquées pour protéger les ouvriers et leur
garantir de bonnes conditions de travail: des grandes
multinationales en profitent.
Une de celles-ci, sous-traitante de la marque à
la pomme et d’autres colosses du marché des
smartphones et d’ordinateurs en fait partie. Elle
compte plus de 1.300.000 employés et son chiffre
d’affaires dépasse les 140 milliards de dollars.
Malgré ces nombres impressionnants, les conditions
de vie et de travail à l’intérieur de l’entreprise sont
choquantes alors même que sur son site internet,
l’entreprise affirme que son intérêt est de préserver
«une grande harmonie sociale et des normes
éthiques plus élevées pour atteindre un modèle
gagnant pour toutes les parties prenantes y compris
les actionnaires, les employés, la communauté (...)».
Les travailleurs vivent à l’intérieur de l’entreprise dans
de grands bâtiments et sont constamment contrôlés.
Ils n’ont souvent droit qu’à un seul jour de congé
tous les quinze jours environ qu’ils doivent passer à
les tablettes À l’École
Μάρκος Πετρακόπουλος, E2
la promesse d’apprendre en s’amusant?
N
otre génération est
très
connectée.
De
nos
jours,
l’informatique
nous
suit partout: même en
cours! La course à la
technologie est lancée:
de moins en moins
de cahiers, toujours
plus d’écrans. Ceux
des téléphones, des
tablettes et surtout des ordinateurs. Mais cette avancée
électronique nous mène-t-elle dans la bonne direction?
Une enquête à été réalisée au sein du LFHED, dans une
classe de CM2. Les élèves ont exprimé leurs avis au
sujet des tablettes à l’école. Les avis étaient mitigés:
23% des élèves sont favorables à l’adoption des
tablettes à l’école, alors que 29% y sont opposés et que
37% sont pour l’utilisation occasionnelle des tablettes
mais pas pour le remplacement permanent et total
des cahiers par les tablettes dans tout l’établissement
et à tous les niveaux. Les élèves interrogés utilisent
principalement les tablettes pour faire des exercices
ludiques de mathématiques et de français. L’utilisation
des tablettes peut donc être une bonne idée pour
l’avenir des générations futures.
Chloé Dargonakis, 2nde 2, Jeanne Hauger, 2nde 3
l’intérieur du complexe de bâtiments. Avant de rentrer
dans les locaux de leur entreprise, ils subissent tous
les jours un contrôle corporel. Il y a aussi des cas de
suicides au sein des usines et les filets de protection
ont été installés à l’extérieur de l’usine. Il y aurait eu
en 2010 au moins 15 tentatives de suicide.
Plusieurs organismes tel le «Fair Labor Association»
essayent aussi de dénoncer le recrutement de jeunes
de moins de 16 ans et d’améliorer les conditions de
travail au sein de l’entreprise.
Constantin Hadjisavvas, 2nde 3,
Orestis Karampinis, 2nde 3
Esclavage des temps modernes
J
osé Mujica, ex-otage de la dictature
de 1973 à 1985 et ex-président de
l’Uruguay depuis peu, nous parle
de nos montagnes de besoins superflus
lors d’une interview pour Human le film,
un documentaire réalisé par Yann Arthus
Bertrand, regroupant des témoignages de
personnes vivant dans différentes régions
de la planète Terre.
Durant toute la durée de l’interview, notre
société de consommation est critiquée:
elle est dans une telle quête perpétuelle
de croissance, que, s’il n’y a pas de
croissance, la situation est dramatique.
José Mujica dénonce cet état de fait: nous
sommes aveuglés par la soif de domination
que nous finissons par en oublier les enjeux
mondiaux.
Notre société est bâtie principalement sur
nos achats que nous jetons, puis que nous
rachetons, et que nous rejetons, encore et
encore... sans cesse.
Nous continuons d’utiliser notre argent pour
des dépenses inutiles; nous ne cessons de
gaspiller. Nos besoins, pensez-vous que
nous les achetons avec de l’argent? Est-ce
avec de l’argent que nous les payons? Nous
pensons tous que oui car nous vivons dans
un monde où nos moyens de paiement et
nos échanges sont faits avec l’argent. Et
pourtant, José Mujica affirme le contraire.
Nos montagnes de besoins superflus sont
payés avec notre temps de vie dépensé
pour gagner cet argent. Mais cette vie, nous
ne pouvons pas l’acheter...
Comme le dit si bien José Mujica, le vrai
sens du républicanisme, qui est censé être
l’idéologie politique qui a pour objectif le
bien commun, s’est malheureusement
perdu dans la vie politique.
Car aujourd’hui, tous les présidents de la
République sont munis de belles voiture,
de besoins superflus. Alors que José
Mujica reverse 90% de son salaire à des
œuvres caritatives et conduit une vieille
Coccinelle, il a demandé à la France d’avoir
un hélicoptère qui pourrait être utilisé par
les pompiers de son pays comme véhicule
de secours. Dans les autres pays, ce sont
les présidents qui utilisent ces hélicoptères
mais pour leurs déplacements personnels...
José Mujica prône une philosophie de la
vie axée sur la sobriété : il faut apprendre
à vivre avec ce qui est nécessaire et le plus
juste...
Chryssa Handis, 2nde 1
Décolonisation et redistribution des terres en Afrique. Cause majeure des guerres.
L’Ethiopie et l’Erythrée, terres de conflits
L
ors de la décolonisation de l’Afrique à partir de
la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Etats
africains ont gardé les frontières telles qu’elles
avaient été tracées par les puissances coloniales
occidentales sans alors tenir compte des populations
locales. Les guerres se sont depuis multipliées
et le nombre de morts augmente de jour en jour.
Une des guerres les plus meurtrières en Afrique a
été celle entre l’Érythrée et l’Éthiopie. Ces deux Etats
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sont dans la Corne de l’Afrique, à l’est du continent.
Après avoir été colonisée par l’Italie, l’Erythrée est
rattachée à l’Ethiopie en 1952 avant de parvenir
à l’indépendance en 1993, l’Ethiopie n’ayant plus
alors accès à la mer Rouge. Depuis, l’Erythrée s’est
transformée en une dictature des plus féroces.
Des milliers d’Erythréens tentent de fuir chaque
année leur pays et risquent leur vie pour arriver
en Europe. Le conflit entre les deux pays éclate
en mai 1998 et se termine en juin 2000. C’est
un conflit à propos d’un tracé frontalier. Les deux
nations ont vu leur population diminuer de plusieurs
milliers d’ hommes, sans doute 80.000, et les États
concernés ont englouti des centaines de milliers
d’euros dans cette guerre qui n’a abouti finalement
qu’à des changements mineurs de frontières.
Raphael Duchemin, 2nde 3
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societe / µατιές στην κοινωνία 03
Εύα Κωνσταντάρα, ΣΤ2
Κινητό
ευλογία ή κατάρα;
Κ
αθηµερινές εικόνες, µαθητές πηγαίνουν
στο σχολείο µε το µάτι στην οθόνη του κινητού, νέοι άνθρωποι στις καφετέριες, στον
δρόµο και στο µετρό να µην έχουν επίγνωση του
τι συµβαίνει γύρω τους αλλά να είναι αφοσιωµένοι µε θρησκευτική ευλάβεια σε µια οθόνη µικρή
ή µεγάλη. Η ανησυχία για το γρήγορο ή το αργό
ίντερνετ και αν τελικά έχω σήµα στο υπόγειο του
µετρό. Ανησυχίες και προβληµατισµοί καθοριστικής σηµασίας και φλέγον ζήτηµα επικοινωνίας µε
οµοϊδεάτες ή οµοιοπαθείς.
Ένα βασικό ερώτηµα που απασχολεί τους νέους
κυρίως σε ηλικία ανθρώπους, είναι πόσο ολοκληρωµένοι αισθάνονται, αν συµβεί, κούφια η ώρα,
να ξεχάσουν το κινητό τους στο σπίτι, όπου έχουν
αυτήν την αίσθηση, ότι κάτι τους λείπει και µερικές
φορές επικρατεί αυτό το αίσθηµα της ανασφάλειας
της αµηχανίας και της απορίας. Καλώς ήρθατε στον
κόσµο της εξάρτησης απο το κινητό τηλέφωνο!!
Ένα σηµαντικό ζήτηµα που πρέπει να δούµε είναι
την επιρροή αυτών των συσκευών στην ζωή µας.
Γιατί είναι κοινή παραδοχή ότι προσφέρουν ένα ταχύτερο και αποτελεσµατικότερο τρόπο µεταφοράς
πληροφοριών ενώ ταυτόχρονα είναι πολύ βολικά
γιατί τα κουβαλάµε πάντα µαζί µας. Πράγµατι είναι
µια πηγή που προσφέρει σηµαντικά πλεονεκτήµατα
στους χρήστες της αλλά και αφετηρία για προβληµατιµσό σχετικα µε τις αρνητικές συνέπειες.
Στην βάση ότι εκείνο που προσφέρει µεγάλη χρησιµότητα σίγουρα έχει και τα δικά του προβλήµατα, τα
κινητά τηλέφωνα δεν θα µπορούσαν να αποτελούν
εξαίρεση ενώ η διαχρονικότητα στην εξελιξή τους
δείχνει και την αλλαγή στον τρόπο αντιµετώπισης
τους. Παλιότερα τα κινητά χρηιµοποιούνταν ως
σύµβολο χρηµάτων και επιτυχίας, στις µέρες µας
όµως τα παιδιά θεωρούν την συσκευή αυτή, ανάγκη ζωής.
Προσεγγίζοντας την θετική πλευρά των πραγµάτων
διαπυστώνουµε ότι, όσο περισσότεορ µιλάµε στα
τηλέφωνα τόσο περισσότερο βελτιώνεται η ικανότητα επικοινωνίας, αφού το κινητό καταργεί τις
αποστάσεις, δεν κατανοεί απο δεσµέυσεις χώρου
και χρόνου και µπορείς να βρεις οποιονδήποτε
οπουδήποτε κάθε στιγµή της µέρας ή της νύχτας.
Απο την άλλη, είναι απίστευτο το πόσο χρήσιµο
είναι ένα κινητό σε κάποια έκτακτη ανάγκη, ένα αυτοκινητικό ατύχηµα για παράδειγµα, το τηλέφωνο
είναι αυτό που θα σας σώσει, ακόµα και άµα έχετε χαθεί κάπου, αφού µέσω του κινητό θα πάρετε
οδηγίες για την κατέυθυνση που θα πάρετε για να
αντιµετωπίσετε το πρόβληµα σας.
Απο οικονοµική και βιοµηχανική άποψη, οι εταιρείες κινητής βιοµηχανίας ανθίζουν, δυσεκατοµµύρια
αλλάζουν χέρια, θέσεις εργασίας δηµιουργούνται,
υπάρχει µια οµαλή κοινωνική ζωή, απο την στιγµή
που τα κινητά µπαίνουν σε µια διαδικασία να γίνονται αναλώσιµα, αφού τα κοµψά και «trendy» κινητά σε κάνουν να αισθάνεσαι µέρος της µόδας, σε
βοηθούν προκειµένου να τραβήξεις την προσοχή,
για να γίνεσαι ο κάποιος, ο επώνυµος, έστω και για
λίγο, ενισχύοντας την ανθρώπινη µαταιοδοξία σου.
Οι άπειρες εφαρµογές του κινητού, το γρήγορο
ίντερνετ που προσφέρουν το κάνουν να βρίσκεται
σε περίοπτη θέση στα ενδιαφέροντα κάθε νέου που
σέβεται τον εαυτό του και την κοινωνική του υπόσταση. Και εδώ ακριβώς είναι που δηµιουργείται
το πρόβληµα, γιατί τα µειονεκτήµατα των κινητών
δεν βρίσκονται στην χρήση αλλά στην κατάχρηση
του κινητού τηλεφώνου.
Μερικοί έφηβοι εθίζονται τόσο πολύ στο κινητό
χάρις στα παιχνίδια, µηνύµατα και στις σελίδες
κοινωνικής δικτύωσης, ξεχνούν τον πραγραµατικό
σκοπό του κινητού τηλεφώνου, ξοδεύοντας άπειρο
χρόνο σε ανούσιες αλληλεπιδράσεις µε την συσκευή τους.
Απο την άλλη, τίποτα δεν µπορεί να εκνευρίσει
περισσότερο τους καθηγητές απο τον ήχο ενώς
κινητού που χτυπά και δηλώνει ότι έχει γίνει µέσω
εξαπάτησης και αντιγραφής στην διάρκεια των εξετάσεων
Είναι σηµαντικό εδώ να προσθέσουµε ότι δηµιουργούνται κοινωνικά αλλά και προβλήµατα
υγείας στον άνρθωπο γιατί πέρα απο την όποια
αποµόνωση και την ενασχόληση µε το κινητό του
που προφανώς είναι προσωπική του επιλογή,
δηµιουργούτανται και προβλήµατα υγείας απο την
αυξανόµενη ακτινοβολία αφού η συχνή χρήση του
κινητού εκθέτει τον άνθρωπο σε ακτινοβολία για
µεγάλο χρονικό διάστηµα. Είναι χαρακτηριστικό ότι
η συχνή χρήση του Hands Free που είναι συνέχεια
κολληµένο στο αυτί µπορεί να αποδυναµώσει τα
τύµπανα και να δηµιουργήσει στον χρήση σηµαντικά προβλήµατα ακοής. Ενώ πολλές φορές η υπερβολική και παρατεταµένη πληκτρολόγηση µπορεί
να αποβεί µοιραία για τα δάχτυλα και τις αθρώσεις
των δαχτύλων.
Εϊναι δεδοµένο ότι το κινητό είναι µια βοήθεια
στον άνθρωπο, και ένα µεγάλο κατόρθωµα της
ανθρωπότητας. Για να υιοθετήσουµε µια γενική
θέση, αν χρησιµοποιηθεί σωστά και συνετά, τότε
τα περισσότερα µειονεκτήµατα τους θα είναι τελικά
ασήµαντα.
Για αυτό, ΝΑΙ στην χρήση, ΟΧΙ στην κατάχρηση!
Παύλος Γύζης, Ε1
Un monde parallèle sans limites
Les rêves lucides
Qu’est-ce que le rêve lucide?
Que cache-t-il de si particulier? Quel est son
secret? Une source d’énergie, d’adrénaline,
d’imagination et de fiction? Le rêve lucide, une
pratique que l’on n’a jamais vraiment comprise...
Le rêve lucide, une pratique peu connue; une
infinité incroyable de possibilités...
Un rêve lucide est un rêve durant lequel le rêveur
a conscience d’être en train de rêver. L’adjectif
«lucide» est synonyme de «conscient». Au moment
du rêve lucide, le rêve est tellement réaliste que
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vous ne voyez pas de différence avec la vie réelle;
vous avez même la sensation du toucher, du goût,
de l’ouïe, de l’odorat et de la vision.
C’est au cours de la phase du sommeil paradoxal
que surviennent souvent les rêves lucides. Ils
peuvent se manifester sans qu’on le veuille ou
alors en essayant de les provoquer. Le fait d’être
conscient de rêver offre au rêveur la possibilité
de bien contrôler son rêve, ses actions et
son déroulement, tout cela grâce à sa propre
imagination.
Pour vous donner une idée, nous n’utilisons
qu’environ 10% des capacités de notre cerveau
quand nous sommes éveillés. Pendant la phase
de sommeil paradoxal nous pouvons multiplier
nos capacité. C’est une des parties les plus
intéressantes à mes yeux. De plus, plusieurs
grands écrivains, peintres, compositeurs de
musique ont imaginé, durant leurs rêves lucides,
leurs texte ou leurs tableaux avant que de ne les
réaliser dans la vraie vie.
Pour devenir un rêveur lucide, il faut tout d’abord >
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societe / µατιές στην κοινωνία
savoir quelle sorte de rêveur vous êtes. Un rêveur classique rêve
inconsciemment, en se souvenant vaguement de ses rêves, et
a la sensation du «déjà- vu», une scène que l’on vit en temps réel
avec l’impression de l’avoir déjà vécue ou de l’avoir vue dans un
rêve. L’autre catégorie de rêveurs concerne les personnes qui ne
pourront pas devenir des rêveurs lucides car elles ne se souviennent
pratiquement jamais de leurs rêves.
Si vous êtes un rêveur classique, vous devrez chaque fois que vous
vous réveillez le matin, écrire directement votre rêve dans un carnet
de bord; vous le raconterez le plus précisément possible; vous
décrirez les sensations et les sentiments. N’oubliez pas de diviser les
rêves en deux catégories: les cauchemars et les rêves normaux, ceux
qui vous semblent bizarres et ceux qui vous plaisent.
Après avoir rassemblé une dizaine de rêves sur votre carnet de
bord, relisez-les; les souvenirs reviendront, des sensations referont
surface et cela vous paraîtra étrange. Quand vous vous replongerez
dans les « bons » rêves, des moments de bonheur reviendront.
Personnellement, je ressens énormément de bonnes sensations et
j’ai très souvent l’impression d’avoir vécu ces moments en temps réel
et d’avoir une deuxième vie en parallèle. L’art de diriger ses propre
rêves a apporté beaucoup de réponses à mes questions.
Εύα Κωνσταντάρα, ΣΤ2
04
Quels sont les points négatifs ou les dangers de cette
pratique?
Il n’y a pas de réel danger si toutes les consignes d’exercice sont bien
respectées. Le seul risque réel est celui lié à des troubles du sommeil:
si les rêves lucides sont très réguliers, cela fatigue le cerveau. Il existe
malheureusement des drogue très dangereuses pour la santé et
interdites bien sûr, qui multiplient les phases de sommeil paradoxal et
donc le moment où le rêve lucide devient possible : elles provoquent
des troubles du cerveau, des comportements agressifs et une
confusion entre le monde réel et celui des rêves lucides. L’Institut
national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) donne
d’excellents conseils à tous ceux qui se posent des questions sur le
sommeil.
Monde réel et rêves lucides: comment faire la différence?
Les meilleurs techniques sont celles des tests dit de réalité. Par
exemple, essayez de bouger des objets avec votre conscience. En
faisant cet exercice quand vous êtes éveillés, vous n’arriverez pas
à bouger les objets que vous regardez tandis que, en rêvant, vous
réussirez à le faire. Ou alors essayez de traverser à l’aide d’un de vos
doigts votre autre main. Vous y parviendrez dans votre rêve : cela
vous prouvera donc que vous êtes dans votre rêve lucide et que vous
êtes libres de faire ce que vous voulez.
Pour terminer, je vous conseille fortement de lire un guide sur les
rêves lucide qui pourra vous en apprendre davantage. Le Guide des
rêves lucides a été publié en ligne par la maison d’édition l’Attrapesonge en juin 2009. La chaîne Arte a également diffusé un reportage,
en ligne depuis le 30 septembre 2015.
Adrien Boulenger, 2nde 3
Ο κύκλος της Αφροδίτης
Μ
ετανάστευση, η λέξη που κυριαρχεί και στις µέρες µας και επηρεάζει
τις ζωές αµέτρητων ανθρώπων. Η Αφροδίτη είναι τώρα 104 ετών
και έχει περάσει η ίδια, παρόµοια εµπειρία στα παιδικά της χρόνια.
Γεννήθηκε κάτω από αντίξοες συνθήκες, πλέοντας σε άγνωστα νερά. Η οικογένεια της ζούσε στη Σµύρνη, κοντά στο λιµάνι, µε πολλά αγαθά και κάποια στιγµή
µε ιδιαίτερη χαρά και ανυποµονησία για τον ερχοµό ενός νέου παιδιού. Τα πράγµατα κυλούσαν ήρεµα έως την πυρπόληση της ελληνικής συνοικίας το 1922 και
την καταναγκαστική διαφυγή από τη φωτιά και τον πόλεµο. Η µέρα εκείνη ήταν γεµάτη πανικό. Οι άνθρωποι σε µια βάρκα µε τον κόσµο τους πίσω και κατεστραµµένο. Φοβισµένοι, αγωνιώντας για το εάν θα υπήρχε ευκαιρία για µια νέα ζωή.
Έµαθε αργότερα ότι η µαµά της σε µια τέτοια βάρκα, µε άλλους είκοσι συµπατριώτες της ένιωσε την κοιλιά της βαριά. Ήταν η στιγµή που η φύση δεν µπορούσε
να περιµένει και η µαµά της να κάνει κάτι για να συγκρατήσει το γεγονός. Δεν
έµεινε πολύ ώρα µέχρι τη στιγµή που η γυναίκα άρχισε να δακρύζει κι έπειτα
να κλαίει χωρίς σταµατηµό. Άγχος, τρόµος, αγωνία την κατέκλυζαν για τη νέα
ζωή και τον κόσµο που ερχόταν, όπως και για την ίδια. Δύο συνταξιδιώτισσες την βοήθησαν, κρατώντας το µωρό που έκλαιγε και ανακουφίζοντας τη
λεχώνα, όσο µπορούσαν. Όταν η µαµά της άνοιξε τα µάτια της ήταν σε ξένο
τόπο και είχε ένα βρέφος στην αγκαλιά της, που αργότερα βάφτισε Αφροδίτη.
Η Αφροδίτη µεγάλωσε, πήγε σχολείο και γνώρισε τυχαία τον άντρα της ζωής
της, έναν Σύριο επιχειρηµατία που την έπεισε να ζήσουν εκεί µαζί. Πέρασε
όλη τη ζωή της στη Συρία φτιάχνοντας την οικογένεια της , αποκτώντας φίλους, ταξιδεύοντας. Γιαγιά και µεγάλη βίωσε τον πόλεµο στη νέα της πατρίδα
και αναγκάστηκε να φύγει ξαφνικά από την πόλη της, χάνοντας µέλη της οικογένειας της από τους βοµβαρδισµούς και χωρίς να µπορέσει να ειδοποιήσει
όσους απέµεναν. Για µια ακόµη φορά βρέθηκε σε µια βάρκα ταξιδεύοντας
στο άγνωστο. Τη φορά αυτή, ηλικιωµένη, βεβαρυµµένη, µόνη. Παρατήρησε τη
γυναίκα δίπλα της, που έκλαιγε. Προσπάθησε να την παρηγορήσει και συνειδητοποίησε πως όχι µόνο ήταν έγκυος, µα και ετοιµόγεννη. Η Αφροδίτη κινητοποίησε τις διπλανές της για να την βοηθήσουν. «Κουράγιο, µείνε δυνατή»
της ψιθύριζε. Η θάλασσα ήταν αφιλόξενη, το κρύο διαπεραστικό και τα κύµατα
δυνάµωναν. «Κουράγιο...» ήταν η λέξη που σχηµάτιζε στα χείλη της, απλώνοντας το χέρι της να πιαστεί στη φουσκωτή επιφάνεια της βάρκας. Ένα κύµα την
µετακίνησε και έχασε την ισορροπία της. Βρέθηκε στη θάλασσα, αδύναµη να
παλέψει τα κύµατα της. Αφέθηκε και άφησε πλέον τον έλεγχο στη θάλασσα.
Μαλένα Κατσιαµπούλα, Β3
Λυδία Μουσιούτη, B3
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littérature / λογοτεχνία
05
∆υό χέρια σκληρά,
πονεµένα, αγκυλωµένα.
Ένα στόµα µατωµένο,
απελπισµένο. Φωνή κοντή.
Μια καρδιά ζεστή, γλυκιά, ειρηνική.
Σε δυό µάτια µεγάλα,
καθαρά µα υγρά,
µε δάκρυ αργό, διστακτικό
που χύνεται στο πέλαγο.
Και µέσα τους,
µια σπιθαµή νοσταλγίας
που µπλέκεται στα φύκια,
ταξιδεύει
και κάποτε χάνεται, κάτω
από τα ύπουλα της θαλάσσης.
Δώρα Πετροπούλου, Β3
Ορίζοντας
Κι έτσι ξαπλωμένος,
ζεστός και ασφαλής κάτω από το παχύ σκέπασμα
κοιτάς τον ουρανό
κι ύστερα από μερικά λεπτά
μπορείς πια να το δεις καθαρά
πως ο ουρανός είναι ένας θόλος
τεράστιος και πολλές φορές αόρατος
αλλά είναι πάντα εκεί σιωπηλός
χωρίζοντας τη γη από το αιώνιο
το απέραντο διάστημα.
Σαν μια αγκαλιά.
Δεν είναι όμως δεσμά
δεν είναι φυλακή
είναι ένας μανδύας που κρύβει το σώμα,
το προστατεύει
και παρακινεί το πνεύμα και τον νου
να ταξιδέψουν,
να φτάσουν εκεί που δεν μπορεί να φτάσει το κορμί
και να ανακαλύψουν μυστικά και αρχαίες μελωδίες.
Αυτά σκέφτεσαι
κοιτώντας τα άστρα και το φεγγάρι να λάμπουν
πάνω στο λεπτό πέπλο της νύχτας,
και ξαφνικά νιώθεις ελεύθερος, ανάλαφρος
σαν να είχες φτερά....
Ειρήνη Κωνσταντάκη Δ2
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Αθήνα. Χειµώνας 2016. Άνθρωποι στους
δρόµους, άνθρωποι άστεγοι, πλούσιοι άνθρωποι, φτωχοί άνθρωποι, άνθρωποι
µε συναισθήµατα, άνθρωποι πληγωµένοι,
άνθρωποι µόνοι. Ο καθένας παλεύει µε τα δικά
του προβλήµατα, µε τις δικές του έγνοιες, τους
δικούς του φόβους, τα δικά του συναισθήµατα.
Όλοι κρύβουν αυτό που πραγµατικά πιστεύουν, φορούν µια «µάσκα» και κρύβουν τον
πραγµατικό τους εαυτό, φοβούµενοι ότι θα
πληγωθούν. Χτίζουν τείχη γύρω τους και περιµένουν αυτόν που τα γκρεµίσει για να φτάσει στον
αληθινό τους εαυτό. Περιµένουν χρόνια ολόκληρα και φορούν µάσκες και κουβαλούν τείχη. Κι
εντωµεταξύ µέσα τους, µαίνεται ο πόλεµος. Ένας
πόλεµος άγριος, άνισος, ανέλπιδος, µε θύµα τον
ίδιο τους τον εαυτό. Από τη µία τα στρατεύµατα της
Αλήθειας έχουν συµµαχήσει µε τα στρατεύµατα της Ειλικρίνειας και από την άλλη τα στρατεύµατα του Φόβου
έχουν συνάψει συµµαχία µε την Προστασία. Κάθε
µέρα που ζούµε, κάθε στιγµή, µια µάχη χάνεται,
µια άλλη κερδίζεται. Δεν το καταλαβαίνουµε πάντα,
το όφελος ή τη ζηµία, τουλάχιστον όχι άµεσα. Κι ο
πόλεµος συνεχίζεται. Εξαιτίας του χάνουµε στιγµές,
ανθρώπους, πολύτιµο χρόνο. Φοβόµαστε να είµαστε
αληθινοί και να εκφράσουµε αυτό που εµείς και όχι κάποιος άλλος θεωρεί σωστό. Κι έτσι, κερδίζει ο Φόβος και
η Προστασία. Προστατευόµαστε καλά-καλά για να µην πληγωθούµε- είτε γιατί ξέρουµε πως πονάει, είτε γιατί τρέµουµε τη στιγµή
που αυτό θα συµβεί- και τελικά καταλήγουµε να µην ζούµε όµορφα κι όπως
εµείς νοµίζουµε. Και το ερώτηµα που προκύπτει είναι πότε επιτέλους θα έχουµε ειρήνη; Πότε θα είµαστε ήρεµοι και γαλήνιοι; Όταν πάψουµε να περιµένουµε αυτόν που θα γκρεµίσει τα τείχη µας και τα γκρεµίσουµε µόνοι µας. Όταν
πάρουµε την ζωή µας στα χέρια µας και απλώς ζήσουµε ως οι αληθινοί εαυτοί
µας. Όταν πάψουµε να ασχολούµαστε µε τον δικό µας -παιδιάστικο πολλές
φορές- πόλεµο και γυρίσουµε να αντιµετωπίσουµε τους αληθινούς πολέµους.
Αυτούς που καταστρέφουν χώρες, οικογένειες, ανθρώπους. Αυτούς τους
αληθινά τροµακτικούς πολέµους.
Χριστίνα-Αγγελίνα Ηλιαδέλη, Γ2
Ασπασία Μητροπούλου, B3
Nοσταλγικά
Μάρκος Πετρακόπουλος, Ε2
Ο εσωτερικός
...πόλεµος
L’être humain
V
ivant mortel disposant d’une âme qui possède un corps. Deux éléments
qui ont besoin l’un de l’autre. Notre chair est une prison à laquelle l’âme
est attachée comme l’escargot l’est à sa coquille. L’image que nous
avons de notre corps nous aide souvent à définir ce qui est beau et juste. Le
cerveau est l’essence qui anime notre créativité; le corps est notre canevas; le
sang représente le pétrole qui stimule l’âme.
Les gens ont peur d’eux-mêmes, de leur propre réalité, de leurs sentiments
avant tout. Choses inquiétantes, mais tellement vraies qui font partie de nous.
S’ils te rendent honteux et que tu les caches, tu laisses la société détruire cette
réalité qui est la tienne. Comment pouvons-nous donc faire face à l’amour si
nous avons peur de ressentir? Il a été donné aux êtres humains la chance
d’être heureux et donc de pouvoir choisir. Faire le choix de sa route, de ses
amis, de sa manière de vivre et d’aimer, de ses loisirs, de ses plaisirs…
Louise Doukas, 2nde 3
20/4/16 11:49 π.μ.
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reportage/ρεπορτάζ
VOYAGE A LESBOS
16 au 19 Mars 2016
«Bienvenue»
Nous venons d’ arriver au camp de Kara Tepe
lorsque le responsable de la Mairie de Lesbos se
dirige vers nous, tout sourire et se présente: «Je
m’appelle Stavros, bienvenue dans mon village.»
Sur ces mots, nous nous rassemblons autour de
lui afin qu’il nous mette au courant de la situation.
Le premier point sur lequel il insiste fortement
est le suivant: «Les Syriens qui séjournent à
Kara Tepe sont nos invités et non pas de simples
réfugiés. D’ailleurs, nous évitons d’utiliser le mot
«camp» mais celui de village ou de communauté.
Bien que ces gens soient de passage, nous
formons une grande famille soudée, dont je suis
l’heureux père de famille et maître de maison,
et surtout pas le chef ou le directeur.» Les mots
de Stavros témoignent de l’hospitalité et de la
volonté de tous pour offrir le meilleur accueil
possible à ces pauvres gens qui arrivent sur l’île
tous les jours. Les volontaires que nous voyons
circuler sourient et nous saluent. Et malgré la
tristesse de la situation, nous sentons la bonne
volonté et l’humanité du lieu. Les quatre mots
d’ordre, ajoute Stavros, sont les suivants: «J’ai
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faim, j’ai froid, je veux dormir à l’abri, aidez-moi
à continuer mon voyage.» Tout est fait pour mettre
à l’aise les réfugiés et les faire se sentir chez eux.
Stavros et ses partenaires font tout leur possible
pour offrir à leurs «invités» un point de repère, un
refuge, où ils pourront enfin se sentir en sécurité.
Zoé Georgoutsos, Ière L
Le récit d’Ahmed
Dans le camp de Kara Tepe, où nous avons aidé à
la distribution des repas, j’ai fait la connaissance
d’Ahmed, un Syrien de 35 ans qui parlait anglais et
qui s’est confié en laissant apparaître à la fois tous
ses espoirs et tout son désespoir. Ahmed parle bien
l’anglais mais il maîtrise encore mieux l’allemand,
langues qu’il a apprises en Syrie avant la guerre.
Il est diplômé en pharmacie et travaillait dans une
usine de fabrication de médicaments. L’entreprise,
comme son village, qui se trouvaient dans la zone
périurbaine de Damas, ont été détruits par les
bombardements, majoritairement russes, selon
lui. Ahmed dit qu’il n’est plus possible de vivre
en Syrie. Entre le régime de Bachar al Assad, la
Russie, l’Iran ainsi que Daesh, il devient impossible
de rester en vie. D’un moment à l’autre, une bombe
peut tomber sur votre maison et vous tuer, vous
et vos enfants. Il a donc fallu quitter la Syrie, et se
rendre, à pied, jusqu’en Turquie. A la frontière, des
militaires syriens ont menacé de les tuer s’ils ne
donnaient pas de l’argent. Arrivés en Turquie, ils
ont pris un bus pour se rendre jusqu’à Izmir, la
ville turque qui se trouve juste en face de Lesbos
et qu’on voit très bien de la côte grecque. Ahmed
et sa famille y sont restés six jours. S’ils voulaient
manger, il fallait travailler, hommes, femmes,
enfants. Après avoir donné une énorme somme
d’argent à un passeur, 700 euros par personne,
il a embarqué avec 45 autres passagers. La mer
était très agitée et il a cru qu’ils n’arriveraient pas
de l’autre côté. Mais ils ont été sauvés par les
garde-côtes grecs envers lesquels ils sont très
reconnaissants. Ahmed attend maintenant son
départ vers Athènes puis Idomeni en Macédoine.
Sa seule inquiétude, ce mercredi 16 mars, est
que les pays européens ouvrent leurs frontières
pour qu’il puisse se rendre en Allemagne, où il est
persuadé qu’il pourra trouver du travail et continuer
à vivre. «Vous pensez que je vais pouvoir partir,
20/4/16 11:50 π.μ.
reportage/ρεπορτάζ 07
Inès Perot, Ière L
dites-moi ce que je dois faire, me dit-il, très ému,
j’aime l’Allemagne», reste à voir si cet amour sera
réciproque… Dans tous les cas, il déclare que
lorsque la guerre sera terminée, il retournera en
Syrie, qui reste pour lui un grand et beau pays.
Evarestos Pimplis, Ière L
Frodes
«Est-ce que la Syrie te manque?» «Non, plus de
maison, plus de famille, plus d’espoir là-bas», me
répondent les gens que je croise dans le camp
de Kara Tepe. Il m’est impossible de les imaginer
traverser la mer qui sépare l’île de Lesbos de la
Turquie: une mer sans pitié qui est prête à avaler
tous ceux qui l’affrontent. Malgré tout ce qu’ils ont
vécu, les gens sourient. Leur sourire ne s’efface
jamais mais on remarque leur regard vide et perdu.
Leur sourire est une armure qui sert à cacher leur
douleur et leur mélancolie. Une dame avec qui
je discute me dit que l’islam et le christianisme
sont des routes parallèles qui mènent au
même endroit. Et je fais la rencontre de Frodes.
Ce n’est pas de ces enfants qui attirent notre
attention juste parce qu’ils sont mignons. Mais
Frodes a quelque chose de différent. Elle est
venue d’elle-même vers nous, elle est d’ Irak et
elle a un cœur d’or. Elle rit tout le temps, et son
sourire réchauffe le cœur. Le jour de notre départ,
elle m’a donné un papier sur lequel elle avait écrit
son prénom et elle avait dessiné à côté un visage
qui pleurait. C’était le sien. Je ne sais pas où elle
est maintenant et cela me rend triste. J’ai toujours
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voulu aider les migrants mais maintenant que je
suis entrée en contact avec eux, je me sens liée
à leur destin. Mon pays, la Grèce a déjà connu une
telle situation. Je ne l’ai pas vécue personnellement
mais ça me concerne. Après tout, je pense que
nous pouvons tous être un jour des réfugiés…
Valérie Ottavy-Roumeliotis, Ière L
Le camp de Moria: deux mondes
Nous découvrons aujourd’hui le camp de Moria, où
contrairement à celui de Kara Tepe, qui accueille
uniquement des familles de réfugiés syriens ou
irakiens, 80% des gens proviennent du Pakistan,
les autres sont des Afghans, ils ne sont que des
immigrés clandestins et ne peuvent donc pas
obtenir le statut de réfugié politique. Ce sont
majoritairement des jeunes hommes seuls, ils
dorment dans des tentes, parfois à même le sol (il
fait très froid à Lesbos ces jours-ci) et l’hygiène est
limite dans ce camp de fortune qui se trouve au pied
du centre de rétention de Moria où sont enregistrés
les Syriens qui arrivent sur l’île. La seule aide qui
leur est fournie est celle de bénévoles qui viennent
d’un peu partout: nous croisons des volontaires
suisses, américains, espagnols, norvégiens…
C’est frappant de voir la différence entre les deux
mondes présents à Lesbos. Nous sommes ici
face à l’extrême misère et moi qui ne suis pas
riche, j’ ai un peu honte de traverser ce camp, de
marcher au milieu de ces gens qui me regardent,
qui n’ont plus rien, qui ne comprennent pas très
bien ce qui se passe, qui ne savent même pas
exactement où ils sont et dont personne ne veut.
Nous décidons de procéder au nettoyage du
camp et de ramasser les détritus qui jonchent
le sol. Nous réalisons à quel point l’endroit est
sale et dans quelles conditions d’hygiène vivent
ces gens. Ils disposent de quelques points d’eau
qui leur permettent de se laver un peu et de
nettoyer leur linge, quelques toilettes mobiles
ont été installées mais cela ne suffit pas pour
les centaines de personnes qui stationnent là
depuis plusieurs jours. Tout à coup, un policier
arrive, manifestement énervé, à la recherche d’un
migrant qui se serait enfui, on ne comprend pas
très bien d’où, peut être du centre de rétention
qui se trouve plus haut. Il menace de fermer le
camp et de chasser tous les migrants si on ne
retrouve pas l’homme. L’intervention de la police
provoque un mouvement de panique parmi tous
ces hommes fatigués et apathiques qui sont là,
à attendre qu’un maigre repas leur soit servi.
Cette scène montre à quel point la situation est
tendue et les conflits fréquents entre les autorités
et les bénévoles qui gèrent cet endroit comme
ils peuvent. C’est très impressionnant de voir
d’ailleurs le nombre de bénévoles qui transitent là
et qui ont décidé, souvent, de venir à leurs propres
frais, entreprendre cette aide humanitaire. Cette
étape à Moria me permet de comprendre à quel
point la crise migratoire que traverse l’Europe est
complexe et combien il sera difficile de trouver des
solutions satisfaisantes et justes pour la résoudre.
Evarestos Pimplis, Ière L
20/4/16 11:50 π.μ.
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loisirs
L’ ECHO D’ EUGENE
No19 * MARS 2016
DIRECTRICE DE PUBLICATION
Brigitte Renn, Proviseure du Lycée
Franco-hellénique Eugène Delacroix
PROFESSEURS
Eιρήνη Αντωνοπούλου, Irène Sanchez
EQUIPE DE RÉDACTION
Audrey Bocabarteille, 2nde 2
Adrien Boulenger, 2nde 3
Παύλος Γύζης, Ε1
Chloé Dargonakis, 2nde 2
Louise Doukas, 2nde 3
Raphael Duchemin, 2nde 3
Emile Gaston, 2nde 2
Zoé Georgoutsos, Ière L
Edgar Goulas, 2nde 2
Chryssa Handis, 2nde 1
Constantin Hadjisavvas, 2nde 3
Jeanne Hauger, 2nde 3
Χριστίνα-Αγγελίνα Ηλιαδέλη, Γ2
Orestis Karampinis, 2nde 3
Μαλένα Κατσιαµπούλα, Β3
Eιρήνη Κωνσταντάκη, Δ2
Εύα Κωνσταντάρα, ΣΤ2
Ευγενία Λεωνίδα, ΓΜ2
Ασπασία Μητροπούλου, B3
Λυδία Μουσιούτη, B3
Valérie Ottavy-Roumeliotis, Ière L
Annalena Pagonis, 2nde 1
Inès Perot, Ière L
Μάρκος Πετρακόπουλος, Ε2
Δώρα Πετροπούλου, B3
Evarestos Pimplis, Ière L
LOGO DU JOURNAL
Eric Schaal
Σχεδιασµός / Παραγωγή
MBike Creative
Nous remercions Mme Gouriou et
M. Habessis pour leur aide et leur
participation.
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1. Si ton ami est triste:
a. Tu le consoles et tu lui donnes des conseils
b. Tu lui offres son dessert préféré.
c. Tu le confrontes à la triste et dure réalité.
d. Tu n’as pas d’amis.
2. Que serait le premier
rancard parfait?
a. Une balade au parc.
b. Une soirée restaurant.
c. Une sortie au club.
d. Netflix and chill.
3. Quelle genre d’activités
préfères-tu?
a. La randonnée.
b. Le shopping.
c. Le parc d’attraction.
d. Lire / journée télévision.
4. Que préfères-tu manger?
a. Un dessert.
b. Un plat principal.
c. L’entrée.
d. Un snack.
5. Tu es au restaurant
avec ton ami…
a. Tu payes.
b. Vous partagez l’addition.
c. Tu laisses l’autre payer.
d. Tu t’enfuis en courant.
6. Qu’offres-tu le jour de
l’anniversaire de ton ami?
a. Un cadeau qui vient du cœur.
b. Un cadeau cher.
c. Ta présence est suffisante.
d. «J’ai dis que j’avais pas d’amis!».
Si tes réponses sont majoritairement
a: Tu es une pêche. Tu es un fruit tout doux!
Avec ton physique soigné tu es la(le) bienvenue à
Μάρκος Πετρακόπουλος, Ε2
Quel
fruit
Ταυτότητα es-tu?
chaque soirée. C’est aussi ta nature sympathique
et aimable qui fait que tout le monde t’aime bien.
Voilà un joli petit fruit !
Si tes réponses sont majoritairement
b: Tu es une cerise. Tu es un fruit passionnel! Sucré
ou amère - il ne peut pas y avoir de compromis
avec toi. Cependant tu es très polyvalent et tu sais
manier le quotidien de même façon qu’une situation
extrême.
Si tes réponses sont majoritairement
c: Tu es une banane. Tu es fiable et terre à terre.
Les autres te perçoivent parfois comme réservé et
froid, alors que tu es vraiment plein d’esprit et de
vivacité. Tu peux paraître négatif mais après t’avoir
connu(e) après un certain temps, cela peut être
une de tes meilleures qualités. Cependant, tout le
monde n’apprécie pas cette qualité.
Si tes réponses sont majoritairement
d: Tu es une fraise. Tu es très sensible et fragile.
Ce que l’on te dit t’atteint très facilement et ce n’est
pas facile de te parler. Cependant tes amis savent
que cela vaut la peine.
Si tes réponses sont partagées en
deux: Tu es un légume!
Audrey Bocabarteille 2nde 2, Emile Gaston 2nde 2,
Edgar Goulas 2nde 2, Annalena Pagonis 2nde 1
SOMMAIRE • ΠΕΡΙΕΧΟΜΕΝΑ
• Les ouvriers de nos téléphones portables
Constantin Hadjisavvas, 2nde 3,
Orestis Karampinis, 2nde 3
• Les tablettes à l’école: la promesse
d’apprendre en s’amusant?
Chloé Dargonakis, 2nde 2,
Jeanne Hauger, 2nde 3
• Esclavage des temps modernes
Chryssa Handis, 2nde 1
• Décolonisation et redistribution des terres
en Afrique. Cause majeure des guerres
Raphael Duchemin, 2nde 3
• Κινητό Ευλογία ή κατάρα ;
Παύλος Γύζης, Ε1
• Un monde parallèle. Les rêves lucides.
Adrien Boulenger, 2nde 3
• Ο κύκλος της Αφροδίτης
Μαλένα Κατσιαµπούλα, Β3
• Nοσταλγικά
Δώρα Πετροπούλου, Β3
• Ορίζοντας
Ειρήνη Κωνσταντάκη Δ2
• L’être humain
Louise Doukas, 2nde 3
• Ο εσωτερικός πόλεµος
Χριστίνα-Αγγελίνα Ηλιαδέλη, Γ2
• Voyage à Lesbos, 16 au 19 mars 2016
Evarestos Pimplis, Ière L
• Quel fruit es-tu?
Audrey Bocabarteille 2nde 2, Emile Gaston
2nde 2, Edgar Goulas 2nde 2, Annalena Pagonis
2nde 1
Envoyez-nous vos remarques, vos réactions, vos commentaires ou vos articles qui seront publiés
dans le prochain numéro de L’Echo d’Eugène: [email protected]
20/4/16 2:23 μ.μ.