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Matière
La Macro-économie
Mr.Soufyan ROUSSI
Objectifs du cours
 Assurer une ouverture des étudiants sur les problèmes
économiques
 Apporter les connaissances et le vocabulaire économique
de base
 Former le citoyen, le producteur, le consommateur en leur
permettant une maîtrise des rouages de l’environnement
économique et social
 La connaissance des règles de fonctionnement auxquelles
obéissent les activités économique.
Contenu de la matière
Chapitre 1: Introduction générale ,Définition et concepts clés de
la Science Economique
Chapitre 2: Les principaux courants de la pensée économique
Chapitre 3: Les grands problèmes économiques contemporains
Chapitre 4: Les indicateurs économiques
Chapitre 5:Le multiplicateur de l’investissement et le niveau des
revenus
Chapitre 6: La fonction de consommation et d’épargne
Chapitre 7: Thèmes d’exposés
Chapitre 1: Introduction générale,
Définition et concepts clés de la Science
Economique
NOTION DE L’ÉCONOMIE
L’économie en latin « Oikos » et « Nomos » signifie ordre et
maison.
Pour ARISTOTE « l’économie est la science de l’activité en
famille »
Adam SMITH « L’économie est la science des richesses »
« L’économie est la science qui étudie comment les ressources
rares sont employés pour la satisfaction des besoins des
hommes vivant en société; elle s’intéresse, d’une part, aux
opérations essentielles que sont la production, la
distribution et la consommation de biens et, d’autre part,
aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter
ces opérations »
Edmond MALINVAUD Leçons de théorie micro- économique, Dunod , 1968
L’économie politique (1): « La science de l’administration
des ressources rares de l’organisation des efforts en vue de
mettre en valeur le monde ».
L’économie politique (2): « C’est la science qui étudie le
comportement humain en tant que relation entre les fins et les
moyens à usage alternatifs ».
L’économie politique (3): « C’est l’étude des
rapports sociaux qui s’établissement entre hommes ou
entre les sociétés elles-mêmes à l’occasion de la lutte
pour la production des moyens de substance qui est au
centre de la vie économique »
La rareté (1)



Besoins sans limites
Utilisations des ressources de facon adéquate et
rationnelle
Ressources (Terre, Capital, Le travail) sont rares
Gestion de la rareté à travers les calculs, les
anticipations , prévisions des agents économique
Rapport de l’homme avec les activités
productives(2)
Relation entre les fins et les moyens
Choix
Le plus appropriés Les moins couteux
Les plus rentables
Satisfaction d’un Besoin
La dimension sociale (3)
 Relation de l’Homme avec la nature (processus de
production)
 Relation des Hommes entre eux (Rapports du forces)
L’économie politique (Synthèse): L’économie
politique est l’étude des mécanismes de production,
d’échange, de consommation dans une structure
sociale donnée, et des interdépendances entre ces
mécanismes et cette structure
La science économique est l’ensemble des
connaissances se rapportent aux activités de l’homme,
ayant pour finalité la satisfaction de ses besoins, elle
s’intéresse donc aux hommes ,à la nature et aux
institutions et lois crées par les hommes.
MÉTHODES DE LA SCIENCE ÉCONOMIQUE
LES DIFFÉRENTS ASPECTS DES MÉTHODES DE
LA SCIENCE ÉCONOMIQUE
 Méthode inductive (statistique): Elle est fondée sur
l’observation des faits réels et cherche à dégager des
principes généraux. C’est le passage du particulier au
général (des faits à la théorie).
 Méthode déductive (théorique): Elle se base sur des
hypothèses (abstraction) en vue d’aboutir à des
conclusions logiques. Cette méthode (abstraite) se
caractérises par la volonté de ses partisans de
« conceptualiser » la réalité.
LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DE
L’ANALYSE ÉCONOMIQUE
Les méthodes de la science économique
La microéconomie, c’est-àdire l’analyse des
comportements
individuels
(exemples:
consommateur,
production)
La macro-économie
,c’est-à-dire
l’analyse des
comportements
collectifs et globaux
(comme la
production à
l’échelle de la
nation)
La méso-économie,
échelon intermédiaire
entre la micro et la
macroéconomie; la mésoéconomie analyse les
groupes qui quelle que
soit leur taille, détiennent
suffisamment de pouvoir
pour peser sur la destinée
de l’économie nationale.
ECONOMIE « POSITIVE » ET ÉCONOMIE
« NORMATIVE »
 L’économie positive: La branche de l’analyse
économique qui décrit la manière dont l’économie
fonctionne effectivement
 L’économie normative: La branche de l’analyse
économique qui fait des prescriptif sur la manière dont
l’économie devrait fonctionner
QUELQUES CONCEPTES ÉCONOMIQUES
FONDAMENTAUX
La notion de « Besoins »
La notion de « La Valeur »
La notion de la « Un bien »
La notion de « Besoins »
Qui?
Les décideurs qui déterminent les choix à faire
Quels sont objectifs?
Satisfaire les besoins
Quels sont les moyens?
Contrainte de la rareté des ressources (biens limités)
Quelle solution?
Choisir la combinaison optimale: maximum de satisfaction pour
le minimum de ressources utilisées
L’Homme assure son existence et sa reproduction par
la satisfaction de ses besoins . Le besoin constitue donc
l’élément catalyseur de l’activité économique.
Dans le sens courant de terme ,le besoin est défini comme
une nécessité due à la nature où à la vie sociale.
Le terme besoin a un contenu objectif et un contenu
subjectif.
L’aspect objectif se subdivise en deux éléments:
L’élément physiologique: Le besoin de se nourrir…
L’élément culturel: Besoin de s’identifier par rapport à
une civilisation, à une religion…
Le contenu subjectif est lié aux échelles individuelles de
préférences.
les caractéristiques des besoins
Les caractéristiques des besoins
La multiplicité
La stabilité
L’interdépendance
La pyramide de Maslow
La notion de valeur
La valeur d’un bien résulte d’une double considération :
celle de besoin et celle de la rareté. La notion de valeur
précède tout acte d’échange. Elle est au départ une valeur
d’usage, c’est-à-dire ,une considération accordée à un bien en
fonction de son utilité. Elle est en suite une valeur d’échange,
puisque ,étant utile ,le bien peut être échangé sur le marché
contre une quantité d’un autre bien (argent ou marchandise)
L’évaluation de la valeur est différemment interprétée
selon les différents courants théoriques. De ces évaluations
deux notions dominent:
Une notion Objectif: pour les adhérant de courant
Islamique et Marxiste, la valeur d’un bien équivaut au
temps de travail nécessaire pour produire ce bien.
Une notion Subjectif: La valeur utilité ,développée par le
courant néoclassique: L’origine de la valeur n’est pas
seulement le temps de travail nécessaire pour produire un
bien, mais l’utilité d’usage que procure ce travail.
Le prix est l’expression marchande de la valeur.
Il n’existe donc que lorsqu’on est dans une relation d’échange ,
c’est-à-dire ,lorsqu’il y représente un élément concret qui est la
valeur.
Besoin
D’usage
Valeur
Rareté
Valeur travail
D’échange
Prix
Valeur utilité
Notion des « biens » économique
Les critères de classification des biens
Nature physique des biens
Biens matériels
Utilisation des biens
Service
Biens de
consommation
Biens de production
Bien intermédiaire
Chapitre 2: Les principaux courants
de la pensée économique
Trois grands courants jalonnent l’histoire de la pensée
économique :chacun domine intellectuellement son
époque en raison de la justesse des réponses qu’il apporte
aux grands questions économiques de son temps.
Ainsi, le libéralisme naît au 18 siècle avec la révolution
industrielle; la marxisme émerge à la fin du 19 siècle avec
l’apparition d’importantes contradictions au sein du
monde capitaliste ;et le courant Keynésien devient
dominant à l’occasion d’une crise économique mondiale
qui frappe le monde développé.
LE MODÈLE CLASSIQUE
Le contexte global:
Le courant classique apparaît dans un 18ème siècle
caractérisé par une évolution radicale des mentalités ,des
valeurs ,des techniques et des processus économiques; il
s’agit de ce que l’on appelle: « La révolution industrielle »
Adam SMITH
(La division du travail et le principe de la main invisible)
 La « division du travail » est un concept fondamental de la
pensée classique. A.SMITH(1723-1790) montre, à partir de
l’exemple d’une manufacture fabriquant des épingles, que la
productivité permet d’accroitre la richesse des nations du bien être
économique.
 Selon le principe de « la main invisible »,lorsque chacun
recherche son intérêt personnel, il contribue à la prospérité
générale. Les lois naturelles de l’économie, dans un système
concurrentiel où les prix jouent un rôle de régulateur, orientent les
décisions individuelles vers l’optimum collectif
Jean Baptiste –Say (La loi des débouchés)
Selon « la loi des débouchés » de Jean Baptiste-Say
(1767-1823), l’offre crée sa propre demande . D’après cette loi, toute
production de biens entraine la distribution du coût des facteurs,
donc des moyens nécessaires à leur acquisition .Selon, les classiques,
les crises globales de surproduction sont donc impossibles.
David RICARDO (Le libéralisme économique)
Le « libéralisme économique » est prôné par les économistes
classiques comme la meilleure attitude possible pour l’Etat, illustré par
la fameuse pensée :
« Laisser faire, laisser passer ».
L’intervention de l’Etat doit être limitée à ses fonctions de
« l’Etat-Gendarme ».
La circulation des marchandises doit être facilitée par l’ouverture des
frontières. D.Ricardo (1772-1823) montre que le commerce international
est favorable à tous les pays et un facteur pour leur enrichissement.
LE MODÈLE NÉO-CLASSIQUE
Le contexte global du courant
Après un siècle presque ininterrompu de croissance ,il
apparaît que les outils de l’analyse classique sont
insuffisants à expliquer les comportements des grands
acteurs de la vie économique. C’est alors dans un esprit de
renouvellement mais aussi de contestation culturelle que
s’est élaborée l’analyse néo-classique.
La pensée libérale néo-classique
D’essence profondément libérale, la pensée
néo-classique ,fondée par Léon Walras ,Alfred
Marshall et Vilfredo Pareto, se distingue de l’école
classique par deux éléments:
« Homo-Oeconomicus » est un être « fictif », absolument
rationnel ,dont toutes les actions sont guidées par le souci de
maximiser sa satisfaction. Le raisonnement néo-classique est avant tout
micro-économique.
« L’équilibre général » est obtenu par la juxtaposition des
préférences individuelles des agents ,qui donne une courbe d’offre
croissante et une courbe de la demande décroissante. À l’intersection
des deux courbes l’équilibre est obtenu et représente un « Optimum de
Pareto ». Le réajustement par les prix permet de revenir à l’équilibre en
toute situation, ce qui rend impossible les crises durables.
LE COURANT MARXISTE
Le contexte global du courant
Le 19ème siècle voit le capitalisme industriel peu à peu dominer
les structures économiques; mais dans le même temps ,la condition
ouvrière se détériore ,avec des bas salaires ,des conditions de travail
précaires et une dépendance économique accrue.
Les excès de ce capitalisme (sauvage) ont fait naitre à la fois un
mouvement de contestation politique et syndical (le socialisme) et une
réflexion d’ensemble sur la réalité et l’avenir du mode de production
capitaliste : le marxisme
Les principales caractéristiques de la pensée marxiste
Karl marx ,dans son ouvrage important
« le capital » ,construit une critique radicale du
système capitalise. Trois idées constituent les
fondements économique de marxisme:
 La notion de plus-value
 Les contradictions du capitalisme
 La propriété collective des moyens de production
LE COURANT KEYNÉSIEN
Le contexte global du courant
L’œuvre maîtresse de Keynes, « Théorie générale de
l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie », a été écrite dans le
courant des années 30 à une époque ou les effets de la crise de
1929 étaient les plus frappante: importante baisse des prix,
chômage très élevé, contraction de la population...
Les principales idées de la pensée Keynésienne
La pensée de Keynes, que certains qualifient de
« révolutionnaire » ,s’ordonne autour de trois
principaux axes :
 Une analyse macro-économique
 L’existence possible d’une situation durable d’équilibre
de sous-emploi
 Une intervention nécessaire de l’Etat
Chapitre 3: Les grands problèmes
économiques contemporains
On peut relever trois grands thèmes de recherche
privilégiés en macroéconomie ces dernières années :
l’analyse du chômage et des inégalités, de la croissance
et des fluctuations, et de la hausse des prix ou
l’inflation.
LE CHÔMAGE ET LES INÉGALITÉS
Le chômage peut être défini comme l'état
d’inactivité d’une personne souhaitant travailler. Cette
définition du chômage connaît de nombreuses
variantes et son concept donne toujours lieu à des
controverses théoriques et statistiques.
Selon le BIT le ( Bureau international du travail), est chômeur
toute personne (de 15 ans ou plus) qui remplit les critères suivants :
 « être sans travail », c’est-à-dire ne pas avoir d’activité, même
minimale, pendant la semaine de référence ;
 « être disponible pour travailler », c’est-à-dire être en mesure
d’accepter toute opportunité d’emploi qui se présente dans les
quinze jours, sans qu’une tierce obligation soit une entrave au
retour à l’activité ;
 « rechercher activement un emploi, ou en avoir trouvé un qui commence
ultérieurement ».
Formes et types de chômage
On distingue 5 principaux formes de chômage :
le chômage conjoncturel : c’est un chômage temporaire lié à une
baisse ponctuelle de l’activité économique (exemple : fermeture d’une
unité de production due à la perte d’un client important).
le chômage structurel : se produit généralement dans une économie
non stationnaire , caractérisée par des changements dans les goûts des
consommateurs et/ou des mutations technologiques.
le chômage frictionnel : c’est le temps qui va mettre une personne
pour retrouver un nouvel emploi(période intermédiaire entre deux
emplois).
le chômage technologique : c’est le chômage généré par une plus
grande utilisation du capital technique dans le processus productif
(robotisation dans l’industrie automobile).
Le chômage apparent ou chômage déguisé : désigne des situations
de sous-optimisation de l'emploi, masquant en réalité un chômage
potentiel (situation de sureffectif dans les entreprises ou
administrations, salaires plus élevés que la productivité moyenne des
travailleurs).
Le taux de chômage
Un indicateur de santé important pour l’économie
est le taux de chômage. On le mesure comme la
proportion de chômeurs au sein de la population active,
c’est-à-dire de la population en âge de travail et
désireuse de travailler :
Le chômage selon les pensées économiques
Le modèle néoclassique
Dans le modèle néoclassique d’une économie concurrentielle,
le chômage est décrit comme « volontaire » ou « frictionnel ». Dans
l’optique néoclassique, le chômeur fait alors un arbitrage entre les
avantages du travail (le salaire, la sociabilité) et les désavantages
(le coût des transports, les frais de garde des enfants, le renoncement
au loisir, la perte d'éventuels revenus d'inactivité) et décide alors
volontairement de rester sans emploi.
Modèle de marxiste
D’après Karl Marx, le chômage est inhérent au fonctionnement instable
du système capitaliste, le chômage de masse étant une constante des périodes
régulières de crise du capitalisme. Le prolétariat est alors divisé entre ceux
qui sont en situation de sur-travail (salariés) et de sous-travail (chômeurs).
Ces derniers constituent une « armée industrielle de réserve » qui permet aux
capitalistes de faire pression à la baisse sur les salaires.
Selon Marx, le seul moyen de supprimer définitivement le chômage serait
d’abolir le capitalisme et le système du salariat, en passant à une
société socialiste ou communiste.
Le chômage « classique »
Dans la théorie économique, sur le marché du travail, les actifs
sont des offreurs de travail et les entreprises expriment une demande
de travail. L’offre de travail varie dans le même sens que le salaire.
En effet, plus le salaire est élevé, plus les individus sont enclins à
aller sur le marché du travail. Par contre, la demande de travail varie
en sens inverse du salaire : plus le salaire est élevé, moins les
entreprises auront envie d’embaucher car cela leur coûte cher.
Selon les classiques, il existe un salaire réel d’équilibre pour lequel
l’offre et la demande de travail s’égalisent. A ce niveau de salaire
réel, il n’y a pas de chômage, c’est l’équilibre de plein emploi.
Le chômage pour « Keynes »
Pendant la crise de 1929 la situation n’est pas celle que décrivent
les classiques : bon nombre de travailleurs seraient prêts à accepter un
emploi pour un salaire très faible. Ils seraient aussi prêts à voir leur
salaire réduit plutôt que d’être au chômage.
L’erreur des classiques: ils ont raisonné uniquement en termes
microéconomiques (si le travail est moins cher, les entreprises en
demandent plus ). Mais au niveau macroéconomique, ces salariés qui ont
de faibles revenus ne vont pas exprimer une demande élevée et
donc il ne sert à rien d’embaucher pour produire si la production ne peut
être écoulée. En conséquence, une baisse des salaires réels peut
susciter du chômage.
L’INFLATION ET LA HAUSSE DES PRIX
L’inflation est définie comme une hausse soutenue du
niveau moyen des prix des biens et des services.
À l’opposé, la déflation représente une baisse soutenue du
niveau des prix.
Autrement dit, l'inflation désigne l'excès de moyens monétaires
par rapport à l'offre (phénomène dont la hausse des prix et la
perte de pouvoir d'achat de la monnaie résultent)
Les causes de l’inflation
l’inflation par la demande :
Elle résulte d'un déséquilibre entre une demande trop forte par rapport à une offre à un prix
donné. Pour rétablir l'équilibre entre offre et demande, les prix augmentent (tirant la demande à la
baisse car la hausse des prix décourage la consommation).
l’inflation par les coûts :
Les entreprises fixent leurs prix en fonction de leur coûts, or les coûts de production
peuvent augmenter (hausse des salaires, des matières premières, des prélèvements, des taux
d’intérêt...) et l'entreprise répercutera cette hausse sur le prix de vente.
l’inflation par la monnaie :
Une création excessive de monnaie, sous forme de crédits accordés aux agents, se traduit
par des dépenses supplémentaires, qui peuvent être cause d’inflation si l’offre ne suit pas.
Les effets de l’inflation
Les effets positifs :
 Allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter
un logement).
 Profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l’inflation.
Les effets négatifs :
 Diminue les ressources des titulaires de revenus fixes (épargnants,
créanciers…), car les taux d’intérêt qui les rémunèrent sont inférieurs à
l’inflation.
 Déséquilibre les échanges avec l’étranger. peut provoquer une crise sociale
si les salaires ne suivent pas.
Mesure de l’inflation
Le niveau des prix est mesuré par un indice des prix, comme
l’indice des prix à la consommation (IPC) ou l’indice implicite
des prix du PIB (IPPIB).
L’indice des prix à la consommation mesure l’évolution du
niveau moyen des prix d’un panier fixe de biens et services que
les consommateurs ont achetés au cours d’une période donnée.
le taux d’inflation représente le taux de variation
en pourcentage de l’indice de prix choisi.
(Indice des prix) t  (Indice des prix) t 1
Taux d'inflation 
 100
(Indice des prix) t 1
Chapitre 4:
Les Indicateurs économiques
(Voir l’exposé sur les indicateurs économiques)
DÉFINITION DU PIB
On appelle Produit Intérieur Brut (PIB) la valeur au marché de
tous les biens et services finis produits dans un pays au cours d’une
période de temps définie.
Le PIB reflète donc l’activité économique interne d’un pays et la variation
du PIB d’une période à l'autre est censée mesurer son taux de croissance
économique.
Le PIB par habitant mesure le niveau de vie et, de façon approximative,
celui du pouvoir d'achat car n’est pas prise en compte de façon dynamique
l’incidence de l’évolution du niveau général des prix.
Il existe trois façons équivalentes de mesurer le PIB :
la méthode des dépenses, la méthode des revenus des facteurs et la
méthode des valeurs ajoutées. Seule la première retiendra notre
attention.
La méthode des dépenses consiste à comptabiliser toutes les dépenses
encourues pour acquérir la production nationale. Les grandes catégories
de dépenses sont la consommation (C), les dépenses d’investissement
privé et publique brut (I), les achats publics de biens et services de
consommation (G) et les achats nets effectués par les non-résidents,
c’est-à-dire les exportations nettes (EX - IM). Ainsi:
PIB = C + I + G + ( EX - IM )
Note : PIB = revenu agrégé = dépense agrégée
Valeur nominale et valeur réelle
Le PIB réel ou en volume est la valeur du PIB en ne tenant pas
compte des variations des prix, c'est-à-dire de l'inflation. Le PIB réel a
l'avantage de montrer les variations à la hausse et à la baisse dans le
volume (les quantités) de la production de biens et services. C’est la
valeur utilisée lorsque l’on mesure la croissance du PIB.
En effet, on ne peut pas savoir uniquement en observant le PIB
nominal (en valeur), si la hausse de l'indicateur provient d'une hausse
des prix, d'une hausse de la production ou dans quelles proportions
ces deux variations se combinent.
Soit le prix d’un bien au cours d’une période (par exemple,
une année) et la quantité produite de ce bien au cours de la
période, alors :
Le PIB réel est constitué par la valeur des biens i produits au
cours de la période t mesurés à prix constants (année de base
notée t0), soit :
Déflateur (indice implicite des prix du PIB) : mesure du
niveau général des prix de toute la production
Exemple:
Soit une économie produisent deux biens A et B:
Année
PA
PB
QA
QB
2000
2
2
100
50
2001
2
3
150
150
Calculer le PIB nominal et le PIB réel pour les
année 2000 et 2001.
Variations du PIB
Une augmentation à court terme du PIB correspond à une
expansion, tandis qu'une diminution indique une récession
économique. L'augmentation à long terme du PIB par habitant
est un indicateur de croissance économique.
TAUX DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
Le taux de croissance est un indicateur économique
utilisé pour mesurer la croissance de l'économie d'un pays
d'une année sur l'autre. Il est défini par la formule suivante
qui relie les produits intérieurs bruts (PIB) de l'année N et
de l'année N-1 :
Chapitre 5 :Le multiplicateur de
l’investissement et le niveau des revenus
Pour lutter contre la surproduction (l’insuffisance de la
demande) l’Etat doit investir pour relancer la demande : les
effets de l’investissement sur la demande seront importants :
c’est ce que les Keynésiens appellent l’effet multiplicateur de
l’investissement.
Le sous emploi keynésien est due à l’insuffisance de la
demande . Les problème de marché d’emplois ont à rechercher
sur le marché des biens
Exemple: 100 dh dépensée par l’Etat marocaine donnent lieu à
une commande de même montant, qui va accroitre le revenu de
bénéficiaire. Revenu qui va être utilisé en dépense ou en
épargne. Supposons le taux d’épargne des bénéficiaires est de
20%. Ces 100 dh vont générer une dépense de 80 dh, et ainsi
de suite jusqu’à épuisement de montant initial.
On arrivant au quatrième bénéficière le total des sommes
reçues est de 100+80+64+51,2+40,96= 336,16
Le total des sommes dépensées est de :
80+64+51,2+40,96= 236,16 , en plus au 100dh dépensé par
l’Etat.
Chapitre 6: La fonction de consommation et
la fonction d’épargne
LA FONCTION DE CONSOMMATION
 La consommation est une composante importante de la
demande.
 L’épargne finance l’investissement → croissance économique.
Faut-il tenter de relancer la Consommation et
par quels moyens ?
Ou bien
Faut-il inciter les ménages à épargner a fin de financer
l’économie?
La loi psychologique fondamentale
« La loi psychologique fondamentale sur laquelle
nous pouvons nous appuyer en toute sécurité, à la
fois a priori en raison de notre connaissance de la
nature humaine et à posteriori en raison des
renseignements détaillés de l’expérience, c’est qu’en
moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent
à accroître leur consommation à mesure que le
revenu croît, mais non d’une quantité aussi grande
que l’augmentation du revenu » J.M.Keynes
Les hypothèses de Keynes
H1 : Loi psychologique
ΔC > 0 et ΔYdt > 0
D’où
mais
ΔC< ΔYdt
0 <(ΔC / ΔY)< 1
Quand le revenu disponible augmente la consommation
augmente mais dans des proportions moindres
H2 : PMC (Ct/Ydt ) est positive mais décroissante.
Lorsque le revenu d’un agent augmente, la part
consommée du revenu (Ct/Ydt ) diminue.
H3 : Le revenu disponible courant est le seul déterminant
de la consommation, effet marginal du taux d’intérêt.
Selon Keynes, la consommation est en relation directe, mais
non proportionnelle, avec le niveau du revenu disponible :
C = f(Ydt)
 Keynes remarque que même pour un revenu disponible nul, la
consommation est positive. Il existe un seuil minimum de
consommation qui correspond au minimum vital et qui sera appelé
consommation incompressible (C0)
 Donc, la fonction de consommation keynésienne peut être formaliser
comme suit :
Ct = C0 + cYdt (0 < c <1)
Avec PMC = Ct/Ydt = (C0/Ydt)+c ;
Donc,
PMC>PmC
PmC = ΔC/ Δydt = c
La propension marginale à consommer
La propension marginale à consommer mesure
l’accroissement de la consommation induit par
l’accroissement d’une unité monétaire du revenu
disponible en supposant le niveau des prix inchangé. La
propension marginale à consommer est calculée comme le
rapport de la variation de la consommation à celle du
revenu disponible . Elle est notée c ou PmC et 0<c<1.
La propension moyenne à consommer
La propension moyenne à consommer est le rapport du
revenu de la consommation à celui du revenu disponible .Elle
est notée PMC .Elle est une fonction décroissante du revenu
disponible.
Les ménages à revenu élevés consacrent une fraction plus
faible de leur revenu disponible à leurs dépenses de
consommateur que les ménages dont le revenu est plus faible.
La fonction de consommation
LA FONCTION D’ÉPARGNE
Si la consommation correspond au montant du revenu
disponible que les ménages décident de dépenser, l’épargne
sera représentée par la fraction du revenu non consommée.
St = Ydt − Ct d’ où St = −C0 +(1−c)Ydt = −C0 + sYdt
Avec, S la Pms = dS/dY=(dYdt-dC)/dYdt
=1-(dC/dY)
PmS = 1 – Pmc
PmS+PmC=1
La propension moyenne à épargner
La propension moyenne à épargner est le rapport du
niveau du revenu disponible des ménages .
La propension marginale à épargner
La propension marginale à épargner, mesure la
variation de l’épargne des ménages conséquente à la variation
du revenu disponible d’une unité, est constante et comprise
entre zéro et un .
Exemple
Avec C = 0,8 Yd, et donc la fonction d’épargne S =0,2 Yd
La fonction d’épargne
Fonction de consommation et d’épargne
D’après la fonction de consommation et d’épargne,
l’épargne peut être négative ou positive comme elle peut être
nulle, c’est le seuil d’épargne. Le seuil d’épargne YdE est tel
que:
c
Donc au seuil d’épargne, la propension moyenne à
consommer est égale à un et la propension moyenne à épargner
est nulle.
Chapitre 7: Thèmes d'exposés



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

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


les échanges extérieurs marocains
Les flux économiques et le circuit
La Théorie Keynésienne
l'inflation et stagflation
la Caisse de Compensation
Quel est le rôle économique de l'État ?
Les courants de la pensée économiques
La finance islamique
Les agrégats Economiques
Le développement et la croissance économique
Le financement d'une entreprise
Le capitalisme
La crise de économique 1929
La crise économique de 2008
La crise pétrolière
La régionalisation avancée au maroc
L’économie marocaine
Le développement et la croissance économique
Economie monétaire