MODELES DE COMPETENCES, STANDARDS, EPREUVES DE REFERENCE … État du développement des instruments d’harmonisation dans le cadre du fédéralisme scolaire en Suisse (HarmoS) Olivier.

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MODELES DE COMPETENCES, STANDARDS,
EPREUVES DE REFERENCE …
État du développement des instruments d’harmonisation
dans le cadre du fédéralisme scolaire en Suisse (HarmoS)
Olivier Maradan | Sandra Hutterli | Domaine de coordination “scolarité obligatoire”
Conférence “Langues dans/pour l‘éducation” | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Exposé
1.
Le contexte linguistique et politique suisse
2.
Le „Cadre européen commun de référence“ comme source d‘inspiration
3.
Elaboration de modèles de compétences
4.
Formulation de standards de base („performance standards“)
5.
Questions en regard de la problématique des „langues dans/pour l‘éducation“
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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1. Le contexte linguistique et politique
Un pays plurilingue (répartition géographique des langues)
avec 7.6 millions d’habitants, dont 1.6 mio. d’origine étrangère
Une obligation d’harmonisation de la scolarité obligatoire
La construction d’un système de qualité (par subsidiarité)
Une stratégie de l’enseignement des langues
Une toute nouvelle loi fédérale sur les langues nationales
et la compréhension entre communautés linguistiques
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Harmonisation des structures et de la durée scol.obl.
Standards de formation
Fin 11e
Fin 8e
Fin 4e
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Standards de base
Exemples dŌ
activitˇs
Monitorage national de lŌ
ˇducation
Tests de rˇfˇrence
(par rˇgion linguistique )
Zu r
An z e ig e wir d d e r
De k o m p r e s s o r
b e n ö t ig t .
Q u ic k T im e ™
„ “
Moyens
dŌ
enseignement
Syst¸me de tests
Ecole Š Enseignement Š Evaluation
Evaluation des apprentissages individuels
Monitorage cantonal de lŌ
ˇducation
Evaluation de l Ō
efficacitˇ
de lŌ
enseignement
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
Canton
Instruments
diagnostiques
& portfolios
Rˇ gion linguistique
Plan dŌ
ˇtudes
CDIP
Domaines de formation
Mod¸les de compˇtences
Descripteurs
Niveaux de compˇtences
Evaluation du syst¸ me - Monitorage
Contenus de la formation - Curriculum
Niveaux de mise en oeuvre
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2. Le CECR source d‘inspiration
pour les objectifs d’apprentissage et les plans d’études
pour les niveaux d’exigences
pour les instruments d’auto-évaluation et d’évaluation externe
pour le développement de modèles de compétences
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Détermination
d‘objectifs
d‘apprentissage
Cadre de référence
Portfolios
des langues
Tests, examens
 „Cambridge“
 DELF
 Lingualevel
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Développement suisse à partir du Cadre européen
Projet IEF: descriptions complémentaires
et adaptation aux élèves
de 11 à 16 ans
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Descripteurs suisses A1.1, A1.2, A2.1, A2.2, B1.1 et B1.2
Hš
r en / ˇcouter /
ascoltare / listening
CEFR
code
LINGUALEVEL, ESP/PEL
TRADUCTION F RANCAISE
A 1.1
Ho02
Wenn langsam und deutlich gesprochen
wird, k ann ich einfache, hŠufig
gebrauchte AusdrŠ
c ke verstehen, z.B .
ĒJaČ, ĒNeinČ, ĒHalloČ, ĒGuten TagČ,
ĒAuf Wieders ehenČ, ĒEntschuldigeČ.
(Ho02)
Si lÕonparle lentement et distinctement,
je peux comprendre des expressions
simples et tr¸s courantes, par exemple
ĒouiČ, ĒnonČ, ĒsalutČ, ĒbonjourČ, Ēau
revoirČ, ĒpardonČ. (Ho02)
A 1.1
Ho03
Wenn jeman d diese Sprache spricht,
dann kann ich manchmal WŠ
rter
hera ushŠ
r en, die ich schon aus anderen
Sprachen kenne (z.B. ĒinternationalČ,
ĒaktivČ). (Ho03)
A 1.1
Ho04
A 1.1
TRADUCTION ITALIENNE
TRADUCTION A NGLAISE
Riesco a capire espressioni semplici e
ricorrenti, se s ono formulate in modo lento
e chiaro, per es. ĒS“Č, ĒNoČ, ĒCiaoČ,
ĒBuon giorn oČ, ĒArrivederciČ, ĒChiedo
scusaČ. (Ho02)
When people speak slowly and clearly, I
can understand simple and very common
exp ressions such as ĒyesČ, ĒnoČ ĒhiČ,
Ēgood morningČ, ĒgoodbyeČ, ĒsorryČ.
(Ho02)
Lorsque quelquÕ
un parle cette langue, je
peux parfois repˇrer des mots que je
connais dˇ jŠ dans dÕ
autres langues (par
exemple ĒinternationalČ, ĒactifČ). (Ho03)
Quando qualcuno parla questa lingua,
riesco talvolta a riconoscere delle parole
che conosco giŠ da altre lingue (per es.
Ēinternazi onaleČ, ĒattivoČ). (Ho03)
When someone is speaki ng this
language, I can sometimes recognise
words which I already know in other
languages (for ex ample ĒinternationalČ,
ĒactiveČ). (Ho03)
Ich ka nn in einfachen, kurz en HŠ
rtext en,
die langsam und deutlich gesprochen
werden, WŠ
rter, Namen und Za hlen
verste hen, die mir bereits bekannt sind.
(Ho04)
Je peux compre ndre des mots, des
noms et des nombres que je connais
dˇ jŠ dans des enregistrements simples
et courts, s Õils sont prononcˇs lentement
et distinctement. (Ho04)
Riesco a capire parole, nomi e numeri a
me giŠ noti in testi audio brevi e semplici,
se pronunciati lentamente e in modo
chiaro. (Ho04)
In simple and short record ings which are
spoken slowly and clearly, I can
understand words, names and numbers I
already know. (Ho04)
Ho11
Ich ka nn einfache Fragen verst ehen, die
mich direkt betreffen; ich verst ehe z.B.,
wenn mich jemand nach dem Namen
oder der Adresse fragt. (Ho11)
Je peux compre ndre des questions
simples qui me concernent directement,
par exemple lorsque quelquÕ
un me
demande mon nom ou m on adresse.
(Ho11)
Riesco a capire domande semplici che
mir riguardano direttamente, per es.
situando qualcuno mi chiede il nome o lÕ
indirizzo. ( Ho11)
I can understand simple questions which
directly concern me, for example when
someone asks me my name or my
address. (Ho11)
A 1.1
Ho13
Wenn sich andere vorstellen, kann ich
wichtige, einfache Informationen
verste hen, z.B. wie sie heissen, wie alt
sie sind und woher sie kommen. (Ho13)
Lorsque dÕautres personnes se
prˇ sentent, je peux comprendre des
informations importantes simples comme
leur nom, leur ‰ge et leur provenance.
(Ho13)
Quando gli altri si presentano riesco a
capire informazioni essenziali e semplici,
per es. il nome, lÕet Š e la provenienza.
(Ho13)
When other people introduce
themselves, I can understand simple
important information such as their name
and age and where they come from.
(Ho13)
A 1.1
Ho14
Ich ka nn in der Schule einfache
Anweisungen verst ehen wie ĒSteh bitte
auf!Č, ĒKomm zu mir! Č, ĒSchliess bitte
die TŠ
r !Č. (Ho14)
Je peux compre ndre des consignes
simples Š lÕˇcole, comme ĒL¸ve -toi, sÕil
te pla”t ! Č, ĒViens vers moi !Č, ĒFerme la
porte, sÕilte pla”t ! Č. (Ho14)
A scuola riesco a capire semplici
istruzioni come ĒAlzati per favore! Č,
ĒVieni qui! Č,ĒChiudi la porta per
favore !Č. (Ho14)
I can understand simple classroom
instructions, such as ĒStand up, pleaseČ,
ĒCome here Č or ĒClose the door,
pleaseČ. (Ho14)
A 1.1
Ho21
Ich ka nn einfache Aufgaben und
Anleitungen verst ehen, vor allem wenn
auch noch mit Bildern oder
Handbewegungen gezeigt wird, was ich
tun soll. (Ho21)
Je peux compre ndre des t‰ches et des
consignes simples, surtout si lÕ
on se sert
ˇ galement dÕimages ou de gestes de la
main pour mÕindiquer quoi faire. (Ho21)
Riesco a capire istruzi oni e consegne
semplici, soprattutto quando vengono
accompagnate da immagini o gesti per
farmi c apire quello che devo fare. (Ho21)
I can understand straightforward tasks
and instructions, especially when
pictures or manual gestures are us ed to
help me understand what to do. (Ho21)
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Les instruments liés au
dans l‘école suisse
CECR
PEL
Lingualevel
Portfolios européens
des langues
Épreuves référencées et
validées d‘évaluation
Standards de base
HarmoS
Langues étrangères
Descriptions des compétences
pour les niveaux de base
Descripteurs de compétences avec niveaux intermédiaires
Évaluation par l‘élève
PEL
éc. enfantine
1ère
2ème
Référence pour plans d‘études
manuels, large scale assesm.
Évaluation par l‘enseignant
école primaire
3ème
4ème
5ème
6ème
7ème
..........................
8ème
école secondaire I
9ème
10ème 11eme
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3. Elaboration de modèles de compétences
Une démarche nationale (supra-régionale) d’harmonisation
Pour quatre disciplines “fondamentales” d’abord
Au service des plans d’études et des moyens d’enseignement,
mais aussi de l’évaluation (cohérence didactique)
Une procédure scientifique de construction et de validation
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Structure type d’un modèle de compétence
Niveaux de
compétences
ASPECTS DE COMPETENCE, DOMAINES D’ACTION
Situation, tâche relative à un domaine thématique
et un aspect de compétence
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Modèle de compétences HarmoS : SCIENCES NATURELLES
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Modèle de compétences HarmoS : LANGUE DE SCOLARISATION
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∆
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Construction et validation du modèle : „Evidence-centered Design“
Combinaison
de tâches
(scolaires)
„Construct“ –
détermination
des compétences
Modèle
statistique
d‘après Mislevy et al.
Règles de
codification et
d‘évaluation
Tests fondés
sur des tâches
(cahiers d‘exercices)
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∆
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Construction et validation du modèle : des tâches au modèle
Attribution des tâches à
un domaine, à un aspect
de compétence et à un
degré; estimation a
priori du niveau de
difficulté
Cahiers de
test pour
élèves
tâches
Analyse statistique
permettant de valider
tout ou partie du
modèle
Rédaction des
compétences
pour un domaine
et un degré
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Modèle de compétence pour la langue de scolarisation
LS-1 Aspects de l'activité langagière
situer
planifier
Activité
langagière
évaluer
réparer
réaliser
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Modèle de compétence pour la langue de scolarisation
LS-2 Modalités de l’activité langagière : quatre sous-domaines
Ecrit
Oral
RECEPTION
PRODUCTION
Lire
Ecrire
Ecouter
Interaction
Parler
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LS-3 Du modèle théorique aux tâches concrètes (scolaires/réelles)
Aspects de
l’activité
langagière
(niveau 1)
Domaines spécifiques de l’activité langagière
(niveau 2)
Écouter
Parler
Lire
Ecrire
Situer
Tâches
(niveau 3)
Tâches
Tâches
Tâches
Planifier
Tâches
Tâches
Tâches
Tâches
Réaliser
Tâches
Tâches
Tâches
Tâches
Réparer
Tâches
Tâches
Tâches
Tâches
Évaluer
Tâches
Tâches
Tâches
Tâches
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LS-4 Catalogue d’activités spécifiques, par exemple en LECTURE
situer
planifier
réaliser
. /.
-
classifier selon le savoir acquis et les répertoires de lecture
repérer le thème principal et le contenu central
reconnaître la fonction du texte
s'adapter aux situations de communication
trouver l'intérêt de la lecture en lien avec le texte
- définir sa propre situation par rapport à la lecture et
s'organiser
- établir le thème et les particularité du texte
- identifier l'organisation du texte
- construire un projet de lecture
- choisir les stratégies de lecture
- réaliser les correspondances phonèmes-graphèmes,
décoder au niveau des mots et phrases
- identifier les mots
- décoder les représentations iconographiques
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LS-4 Catalogue d’activités, par exemple en LECTURE (suite)
réaliser
(suite)
réparer
évaluer
- mobiliser les prérequis, connaissances du monde et
langagières
- établir une cohérence et construire un sens
- interpréter, réaliser des inférences, établir des relations
causales
- retrouver une information
- construire une représentation mentale, etc.
- contrôler sa lecture
- revenir sur sa lecture
-
dégager les éléments les plus importants, résumer
réfléchir par rapport au contenu et à la forme
évoquer sa compréhension du texte
justifier son point de vue, argumenter
analyser la lecture (plan émotionnel, cognitif / métacognitif)
échanger avec d'autres à propos de l'expérience de la
lecture et de la signification du texte
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Modèle de compétence pour les langues étrangères
LE-1 Domaines d’utilisation de la langue (domaines de compétences)
Domaines déjà illustrés dans le CECR et dans les portfolios
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LE-2 Catégorisation des compétences, par ex. en lecture / écriture
LIRE
Saisir l‘information
X
Interpréter
X
Mettre en relation (refléter)
X
Orientation sur d‘importants processus d‘apprentissage, qui sont également
centre de l‘étude PISA et qui jouent un rôle important sur le plan didactique
au
ECRIRE
Informer / décrire
X
Raconter / rendre compte
X
Exprimer une opinion / argumenter
X
Ordonner / inviter à
X
Orientation sur certaines fonctions essentielles des textes (et sur la tradition didactique)
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LE-3 Liens entre stratégies, ressources et activités de communication
stratégies
Activités langagières
métacognitives
de communication
• Compétences générales
• Planification
• Production:
• Compétences langagières
• Exécution
Ressources / compétences
de communication
monologue, écriture
• Contrôle
• Interaction: …
• Réparation
• Réception: …
• Médiation: …
Les stratégies constituent l‘articulation entre
les ressources des apprenants (compétences) et ce qu‘ils
doivent être capables de faire (activités de communication).
Il s‘agit également d‘identifier et de choisir des stratégies dont la fréquence
et la maîtrise peuvent être examinées de manière empirique.
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∆
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Difficulté de formuler des généralisations à partir des tests
 Les tests permettentils une interprétation
fiable des usages
langagiers en
situation reelle ?
 Qu‘est-ce qui peut
être testé de
manière valide et
fidèle ?
 Quelles
conséquences tirer
légitimement des
résultats obtenus, en
regard de la nature
et des niveaux
de compétences
Capacités élèves / Degré difficulté de l‘item
à promouvoir,
resp. dans/pour
à exiger ?l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
Langues
∆
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Variabilité des difficultés d’items selon les régions linguistiques
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LE-4 Construction d’une description étalonnée des compétences par activité
C2
C1
B2
B1
A2
A1
Est capable de comprendre un
large spectre de tournures et
d‘expressions d‘usage courant
ainsi que des changements de ton
et de style …
Est capable d‘appréhender les
éléments principaux dans une
émission de télévision sur des thèmes
connus, pour autant qu‘il soit parlé
lentement et distinctement …
Est capable de comprendre
l‘énoncé de chiffres, de prix,
d‘heures …
= descripteur
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∆ De l’approche scientifique/empirique à la responsabilité politique
Echelle de compétence
(déclinaisons et précisions des
compétences issues du modèle)
Définition du seuil fixant les exigences minimales, p.ex.:
- Par rapport au domaine d’action “ xxxxx ” :
Tous les élèves peuvent résoudre 40% des tâches du niveau 1
Tous les élèves peuvent résoudre 25% des tâches du niveau 2
Tous les élèves peuvent contribuer à résoudre des tâches du niveau 3
- Par rapport au domaine de compétence “ yyyyy ” :
Tous les élèves peuvent résoudre 70% des tâches du niveau 1
Tous les élèves peuvent résoudre 55% des tâches du niveau 2
Tous les élèves peuvent contribuer à résoudre des tâches du niveau 3
QUI va, SUR QUELLE BASE déterminer les niveaux seuils,
respectivement des standards minimaux / réguliers / optimaux ???
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∆
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Qui peut / doit atteindre les “standards de base” ?
V
Eventuels examens standardisés (par ex. en langue étrangère)
IV
Seuils cantonaux avec exigences supérieures
par ex. dans le cas de structures à filières différenciées
Compétences fondamentales
= Standard de base
Connaissances et compétences que quasi
tous les élèves doivent maîtriser au plus
tard au terme du degré scolaire
III
II
Niveaux de compétences
Horizon de développement
I
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LE-5 Mise en correspondance des standards retenus avec l’échelle CECR
Profil de compˇte n ce scorre spon dant aux stan dards de base
pour la 8e an n ˇe | 1re langu e ˇtran g¸re (LE1)
Niveaux de rˇfˇ rence CECRL
Comprˇhension orale
A1.1
A1.2
A2.1
A2.2
B1.1
B1.2
B2
A2.2
B1.1
B1.2
B2
A2.2
B1.1
B1.2
B2
Comprˇhension ˇcrite
Domaines de
comp ˇ tences
Participation ˆune conversation
Expression orale en continue
Ecriture
Profil de compˇte n ce scorre spon dant aux stan dards de base
pour la 8e an n ˇe | 2e langu e ˇtran g¸re (LE2)
Niveaux de rˇfˇ rence CECRL
Comprˇhension orale
A1.1
A1.2
A2.1
Comprˇhension ˇcrite
Domaines de
compˇtences
Participation ˆune conversation
Expression orale en continue
Ecriture
Profil de compˇte n ce scorre spon dant aux stan dards de base
pour la 11e an n ˇe | 1re et 2e lan gu e sˇtran g¸re s (LE1 & LE2)
Niveaux de rˇfˇ rence CECRL
Comprˇhension orale
A1.1
A1.2
A2.1
Comprˇhension ˇcrite
Domaines de
comp ˇ tences
Participation ˆune conversation
Expression orale en continue
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
Ecriture
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4. Formulation de „standards de base“
Des standards en tant qu’exigences de base que pratiquement
tous les élèves doivent avoir atteint jusqu’au terme d’un cycle
Des standards décrits de manière suffisamment concrète pour
être aisément compris de la même manière par tous
Des standards commentés et illustrés par des tâches typiques
Des standards de performance dont l’atteinte est mesurable
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Ce que sont les standards de formation suisses ?
Les standards de formation de la CDIP déterminent
concrètement quelles compétences un élève doit
posséder jusqu’à un certain moment de la scolarité.
Ces compétences intègrent diverses connaissances
et capacités qui doivent être acquises pour permettre
la construction des apprentissages ultérieurs.
Les standards concrétisent, pour les enseignants et les
établissements scolaires, les objectifs d’enseignement
des plans d’études et constituent une référence pour
évaluer leur atteinte.
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Caractéristiques d’un standard de la CDIP
 établit très concrètement, en une à cinq phrases,
ce qu‘un élève doit savoir et savoir-faire
à un moment donné de la scolarité
 est illustré et expliqué au moyen de tâches
et de travaux d‘élèves commentés
 est partie intégrante du plan d‘études
 ne constitue ni un examen national
ni une batterie de tests officiels
 pourra être présenté ultérieurement sous des formes
adaptées à divers publics cibles (parents, migrants)
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Exemple: standard de base en Langues étrangères 11e année scolaire
LE1 & LE2 | 11e ANNEE
PARTICIPATION A UNE CONVERSATI ON
STANDARD DE BASE | PARTICIPATION A UNE CONVERSATION (CECRL A2.2)
| LE1 & LE2 | 11 e ANNEE
Le s ˇl¸ve s pe u ve n tassez bie nparticiper, avec un pe u d'aide, ˆ
de s con versation sdan s de s
situ ation s ru
st cturˇe s se dˇ roulant dan s de s lieux con n u .s
Ils/Elle s pe u ve n te n gˇn ˇral
comprendre lorsqu'on leur parle en langue standard clairement articulˇe de choses famili¸ res,
dire si ils/elles ne comprennent pas, demander simplement de l'aide š leur interlocuteur, et demander si leur
interlocuteur a compris,
se faire comprendre dans des situ ations dont ils/elles ont l'hab itude, qui nˇcessitent un ˇchange s imple et
direct d'informations, poser des que stions simples, y rˇ pondre dans des situations prˇvisibles, et ˇchange r
des rˇflexion s et des informations sur des th¸mes connus š l'aide de phrases et de tournures simples.
Exemple s typiqu e sdÕ activitˇs
lan gagi ¸re s correspon dan tˆce n ive au de base
dan s le domain e de la participatio
n ˆu n e con versation(interactionorale): le s ˇ l¸ve sÉ
peuvent faire des propo sitions et rˇa gir Š des propo sitions qui leur sont faites.
peuvent d ire Š quelqu'un si ils/elles sont accord avec quelque cho se ou si ils/elles prˇ f¸ rent quelque chose d' autre (par
ex. s'il est question d'arranger la salle de classe pour une disco).
peuvent demander Š quelqu'un de leur prŠter quelque chose et peuvent donner une rˇ ponse appropr iˇe si quelqu'un
dˇsi re leur emprunt er quelque chose (par ex. un vˇl o, un crayon).
peuvent demander ce que quelqu'un fait Š l'ˇ cole ou dans ses loisirs, et peuvent rˇ pondr e Š des questions de ce type.
peuvent demander des informati ons simples et acheter un titre de transport (par ex. Š un guichet de gare).
peuvent se faire compr endre dans de tr¸s br¸ ves interventions, mŠme si ils/elles s'interrompent souvent et doivent
recomm encer ou reformuler des parties de discour s. Ils/elles peuvent relier des groupes de mot s, des parties de
phr ases ou d es phrases simples avec les connect eurs les p lus frˇ quents (par ex. ĒetČ, ĒouČ, ĒmaisČ, Ēet ensuiteČ,
Ēparce queČ).
disposent d'un vocabu laire suffisant pour sa tisfaire leurs besoins de commun ication quotidiens dans des situations
connu es, avec des cont enus prˇ visibles, mais le vocabulaire limitˇ entra”ne des rˇ pˇ titions et parfois aussi des
difficultˇs de reformulation. Ils/elles u tilisent d es mod ¸les de phr ases si mples, souvent semblables avec des tournur es
mˇ mor isˇes , des expressions et groupes de mot s courts, et parfois des indications de temps et de lieu. Ils/elles
emploient relativement correctement un certain nombr e de schˇ mas grammaticaux simples, par ex. l'ordre des mots
dans des phr ases affirmati ves simples.
Niveaux de rˇfˇ rence CECRL
de
Participation
conversation
Š
une
Ils/elles sont capables en général
• de comprendre lorsqu'on leur parle en langue standard
clairement articulée de choses familières,
• de dire si ils/elles ne comprennent pas, de demander
simplement de l'aide à leur interlocuteur, et de demander
si leur interlocuteur a compris,
• de se faire comprendre dans des situations dont ils/elles
ont l'habitude, qui nécessitent un échange simple et
direct d'informations, de poser des questions simples, d’y
répondre dans des situations prévisibles, et d’échanger
des réflexions et des informations sur des thèmes connus
à l'aide de phrases et de tournures simples.
Exemples : les élèves …
Aspe cts lin gu istiqu etypiqu
s
e s:le s ˇ l¸ve sÉ
Domaine
comp ˇ tences
Les élèves peuvent assez bien participer, avec un peu
d'aide, à des conversations dans des situations
structurées se déroulant dans des lieux connus.
A1.1
A1.2
A2.1
A2.2
B1.1
B1.2
B2
 peuvent dire à quelqu'un si ils/elles sont accord avec quelque chose
ou si ils/elles préfèrent quelque chose d'autre (par ex. s'il est question
d'arranger la salle de classe pour une disco),
 peuvent demander à quelqu'un de leur prêter quelque chose et
peuvent donner une réponse appropriée si quelqu'un désire leur
emprunter quelque chose (par ex. un vélo, un crayon),
 peuvent demander ce que quelqu'un fait à l'école ou dans ses loisirs,
et peuvent répondre à des questions de ce type,
 peuvent demander des informations simples et acheter un titre de
transport (par ex. à un guichet de gare).
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Exemple: standard de base en Langues étrangères 11e année scolaire
Exemple 1: Qu els son t te sh obbi e s?
El¸ve 102 (rˇgi on alˇ man i qu eŠ An glai s) Conversation avec un locuteur natif (extrait)
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[É]
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(...) What are your hobbies?
My hobbies are sports (...) unihockey eh *P* yeah make something with my friends or yeah.
What kind of things do you do with your friends?
I go outdoor *P* eh make a little feet *P* and play *P* games with my friends or make something.
Hm, and do you do winter sports activities as well?
Ehm, yes, I fahr drive ski with my family and *P* and (...) in Hasli.
Ok. You go so far away [lacht].
C aractˇristiqu e sde la pre station de lÕl¸ve
ˇ (ˇl¸ ) par rapport aux spˇcificitˇs du n ive au de
[lacht] yes.
compˇte n ce
or we come from [lacht].
yes.
Ok. And eh hobbies, things you do by yourself? (...)
LÕˇl¸ ve peut se faire comprendre dans une conversation simple du quotidien avec un adulte,
No, I make it with a team and we have a unihockey team (...) at Schleitheim *P* yes.
lorsqu'il s'agit d'un ˇchange direct et simple d'informations sur des th¸ mes comme les hobbies et
And at home, when you are alone at home, do you, what do you do?
sonmy
comportement
degolecture.
Il peut rˇpondre ˆdes questions simples et ˇchanger ses propres
to the sportfield.
brother or *P* eh
I play of the computer the play station *P* make eh game games with
Ok. Do you spend a lot of time gaming?
rˇflexions ainsi que des informations sur ces th¸ mes ˆl'aide de phrases et de tournures simples. Il
Ehm no.
prend activement part ˆla conversation, et s'exprime avec fluiditˇ , malgrˇ des lacunes de
Not so much.
vocabulaire, en remˇdiant aux lacunes par des substituts (par ex. som ething) ou en choisissant des
Not so much.
mots et des expressions incorrectes mais comprˇhensibles (par ex. m akethe electric in the house).
Do you read a lot?
Eh yes I read books like Eragon or *P* eh something action books.
LÕˇl¸ ve dispose d'un vocabulaire suffisant pour mener une conversation du quotidien sur des
Hm, what do you like about the action books?
th¸ mes faisant partie de son domaine d'intˇrˆt (hobbies, unihockey,ski, com puter, family, friends,
Eh *P* they (are) interesting.She eh she itÕs about old times (...) something.
book, interesting, old
). Il emploie des mod¸ les de phrases simples, souvent identiques avec des
What dreams do you have personally for the future?
tournures mˇ morisˇes (itÕs abo
ut), des groupes de mots courts (read books), des substituts
Eh I will make a eh a good *P* a good tramp and will eh make a eh good things in my job.
(som ething, yeah
) et parfois des indications de lieu et de temps (in Hasli). Il ma”trise, avec une
What do you choose as a job? (...)
Work (...) electric or something. Make the electric in the house. certaine assurance, un vocabulaire de base en rapport avec des besoins du quotidien, mais, au-delˆ
decontacts?
cela, ne s'exprime pratiquement jamais correctement sur le plan lexical (drive ski), reste vague
Oh yeah really. Is your father an an electrician or do you have some
No, I, my father works at computers. He's most time in (...).
et doit chercher ses mots. Il utilise correctement quelques structures simples, par ex. l'ordre des
mots dans des phrases affirmatives simples.
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Exemple: standard de base en Langue de scolarisation 8e année scolaire
COMPRENDRE L'ECRI T
LANGUE DE SCOLARISATION | 8E ANNEE
STANDARD DE BASE | COMPRENDRE L' ECRIT | LANGUE DE SCOLARISATION | 8 E ANNEE
Le s ˇl¸ve s sontcapable s de compre ndre de s te xte s dont le th¸me e t le langagele ursont
familiers sÕlsi sontaiguil lˇs par de s que stionsappropriˇe s.Ils pe uve ntre pˇrer de s
informations dans le texte si elle s n e sontpas e xclusiveme nt implicite s.Dans de scas sans
ambigu•ˇ,
t ils pe uve ntrelier image, texte e t graphisme (par exemple par la lˇge nde de s
image s).Ils sonten me sure de compre ndre l'organisationd'un texte bre f, bie n structurˇ et,
dans de s cas rototyp
p
ique s,de re conn a”t
re le ge nre e t la fonction du te xte .Ils pe uvent donc
compre ndre com me u n tout l'e sse ntie
l d'un texte assez bref e t structurˇ et de le rattache rˆ
le ur rˇalitˇ quotidie n ne.
C on n ai ssanecs e t compˇte n ce sspˇcifi qu e stypiqu e s:Le s ˇ l¸ve s son tcapable s,
de repˇ rer des informations explicites dans un t exte informationn el simple (par exemple tirˇ d'un m agazine pour
jeunes) mŠme si la rˇ pon se demandˇe ne peut pas Štre reprise directement du texte.
d'activer leur conn aissance de la langue (vocabu laire, liens entre les phr ases , etc.) et d'activer leur savoir en relation
avec le th¸ me. Ils parviennent Š y ench‰sser des informations nou velles et d'ˇ tendr e leurs connaissances et leur
vocabulaire.
de compr endr e des informations simples non formulˇes dans un texte narrati f ou argumentati f.
de compr endr e l'organisation d'un texte ou d'un extrait bref et bien structurˇ ; ils reconn aissent la fonct ion des soustitres, des paragraphes, etc.
de construire une compr ˇ hension globale d'un t exte ou d'un extrait qui se prŠte Š une bonn e vision d'ensemble.
de reconn a”tre dans des cas protot ypiques les g enres/formats de texte (par exemple, textes narratifs vs. textes
informati fs). Ils montrent ainsi quÕ
ils comm encent Š comprendr e la fonct ion du texte.
de relier image et texte dans un t exte informati f ou dans une bande dessinˇe lorsque cette relation est relativement
facile Š repˇ rer et univoque.
Le s exerci ces de le cture pour ce standard de base prˇse n te n tle s caractˇri sti qu e ssu i van te s:
Le vocabu laire est proche de la rˇali tˇ scolaire. Les quelques mot s difficiles sont expliquˇs ou peuve nt Štre compr is
gr‰ce au cont exte: le th¸ me est familier ou peut susciter l'intˇ rŠt.
Le cont enu et la s tructure du t exte oral sont clairs (disposition). On peut ˇ galement utiliser des textes compo sˇs Š
partir de divers ˇ lˇ ments (vue dÕ
ensemble, illustrations, etc.).
Les questions doivent se rˇ fˇ rer clairement au passage du texte. Si les textes sont plus comp lexes et plus exigeants,
la question doit viser un passage frappant et explicite.
 Il faut veiller Š limiter lÕ
effort personn el requis pour rˇ pondr e aux questions ouvertes, en dÕ
autres termes: les
questions ouvertes doivent Štre posˇes de mani¸ re Š ne pas demander un gros effort rˇ dactionn el.
Langues dans/pour
Les élèves sont capables de comprendre des textes
dont le thème et le langage leur sont familiers s’ils
sont aiguillés par des questions appropriées. Ils
peuvent repérer des informations dans le texte si
elles ne sont pas exclusivement implicites. Dans des
cas sans ambiguïté, ils peuvent relier image, texte et
graphisme (par exemple par la légende des images).
Ils sont capables de comprendre l'organisation d'un
texte bref, bien structuré et, dans des cas
prototypiques, de reconnaître le genre et la fonction
du texte. Ils peuvent donc comprendre comme un
tout l'essentiel d'un texte assez bref et structuré et
de le rattacher à leur réalité quotidienne.
Les élèves sont capables,
de repérer des informations explicites dans un texte informationnel
simple (par exemple tiré d'un magazine pour jeunes) même si la
réponse demandée ne peut pas être reprise directement du texte.
• d'activer leur connaissance de la langue (vocabulaire, liens entre les
phrases, etc.) et d'activer leur savoir en relation avec le thème. Ils
parviennent à y enchâsser des informations nouvelles et d'étendre
leurs connaissances et leur vocabulaire.
• de comprendre des informations simples non formulées dans un
texte narratif ou argumentatif, etc.
Caractéristiques des exercices de lecture :
• Le vocabulaire est proche de la réalité scolaire. Les quelques mots
difficiles sont expliqués ou peuvent être compris grâce au contexte: le
thème est familier ou peut susciter l'intérêt.
• Le contenu et la structure du texte oral sont clairs (disposition). On
peut également utiliser des textes composés à partir de divers
éléments|(vue
d’ensemble,
illustrations,8etc.).
l‘éducation
COE
| Strasbourg,
- 10etcjuin 2009
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Exemple: standard de base en Langue de scolarisation 8e année scolaire
E
COMPRENDRE L'ECRIT | LANGUE DE SCOLAR ISATION | 8 ANNEE
Exemple 1: LÕ rabre aux h ˇri sson s
LÕ rabre aux h ˇri sson s
A:
LÕˇpisode prˇsentˇ ci-dessous est un souvenir authentique de lÕauteur qui le raconte ˆson fils
parce quÕil sait quÕil adore les animaux. Il sÕagit de lÕextrait dÕune let tre adressˇe en 1932 par
Ant onio Gramsci, homme politique, journaliste et let trˇ, antifasciste, ˆson fils Delio, qui ˇtait ‰gˇ
de huit ans ˆlÕˇpoque et qui nÕavait que deux ans lorsque son p¸re fut jetˇ en prison. Cet te lettre a
ˇ tˇ dÕailleurs ˇcrite en prison: nous sommes ˆlÕˇ poque du rˇgime fasciste, quand le gouvernement
emprisonnait ses adversaires politiques. Gramsci avait ˇ tˇ condamnˇ ˆvingt ans de rˇclusion; les
souffrances et privations endurˇes pendant son incarcˇration ont entra”nˇ sa mort en 1937. Au
cours de cet te pˇriode, il nÕa eu de cesse de rester le plus proche possible des personnes qui lui
ˇ taient ch¸res en ˇcrivant des let tres qui ont ˇ t ˇ rˇunies et publiˇes.
(Extrait de lÕanthologie La
Lecture 1 (Bologne, Zanichelli, 1969) ˇtablie par Italo Calvino Š
Giam battista Salinari)
B:
Un soir dÕaut omne, il faisait dˇ jˆnuit , mais lÕobscuritˇ ˇ tait illuminˇe par une pleine lune
resplendissante; je suis allˇ avec un de mes amis dans un champ plein dÕarbres fruitiers et surt out
de pommiers. Nous nous sommes cachˇs dans un buisson, contre le vent.
Tout ˆcoup des hˇrissons sont arrivˇs, cinq en t out: deux gros et trois petits. En file indienne, ils
ont avancˇ en direction des pommiers et apr¸s avoir un peu roulˇ dans lÕhe rbe, ils se sont mis au
travail: sÕaidant du museau et des pat tes, ils faisaient rouler les pommes que le vent avait fait
t omber des arbres, pour ensuite les rassembler bien rangˇes au mˆme endroit.
Les pommes t ombˇes ne semblaient toutefois pas suffire; le plus grand des hˇrissons, le nez en
lÕair, a regardˇ aut our de lui et a jet ˇ son dˇ volu sur un arbre bien inclinˇ . Suivi de sa femme, il a
grimpˇ jusquÕaux premi¸res branches.
Ils se sont posˇs sur une branche bien lourde de fruits et ont commencˇ ˆse balancer en rythme:
leurs mouvements ont entra”nˇ la branche qui a commencˇ ˆosciller de plus en plus fort, avec de
brusques saccades, ce qui a fait t omber beaucoup de pommes.
Apr¸s les avoir rassemblˇs pr¸s des autres, t ous les hˇrissons, grands et petits, se sont mis en
boule en hˇrissant leurs piquants pour ensuite sÕˇ tendre sur les fruits qui restaient accrochˇs aux
pointes: certains nÕen avaient que peu (les bˇ bˇs hˇrissons), mais le p¸re et la m¸re avaient rˇussi
ˆe mbrocher chacun sept ou huit pommes.
P endant quÕils ret ournaient ˆleur tani¸re, nous sommes sortis de notre cachet te, nous avons mis
les hˇrissons dans un petit sac et les avons emport ˇs chez nous.
JÕai gardˇ le p¸re et deux bˇ bˇs hˇrissons pendant plusieurs mois. Ils vivaient en libertˇ dans la
cour o¯ ils chassaient toutes sortes de bestioles, blattes, coccinelles, etc. et mangeaient des fruits
et des feuilles de salade.
Ils aimaient beaucoup les feuilles fra”ches ce qui mÕa permis de les apprivoiser un peu; ˆla fin, ils
ne se roulaient plus en boule quand ils voyaient des gens.
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Exemple LAC : standards de base en Sciences naturelles 11e année
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Standards de base
Exemples dŌ
activitˇs
Monitorage national de lŌ
ˇducation
Tests de rˇfˇrence
(par rˇgion linguistique )
Zu r
An z e ig e wir d d e r
De k o m p r e s s o r
b e n ö t ig t .
Q u ic k T im e ™
„ “
Moyens
dŌ
enseignement
Syst¸me de tests
Ecole Š Enseignement Š Evaluation
Evaluation des apprentissages individuels
Monitorage cantonal de lŌ
ˇducation
Evaluation de l Ō
efficacitˇ
de lŌ
enseignement
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
Canton
Instruments
diagnostiques
& portfolios
Rˇ gion linguistique
Plan dŌ
ˇtudes
CDIP
Domaines de formation
Mod¸les de compˇtences
Descripteurs
Niveaux de compˇtences
Evaluation du syst¸ me - Monitorage
Contenus de la formation - Curriculum
Niveaux de mise en oeuvre
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5. Questions en regard de la problématique
des „langues dans/pour l‘éducation“
Des mandats séparés donnés aux scientifiques
Cohérence et recouvrement des modèles de compétences
Le manque de pratiques et de validation pour la médiation
Descripteurs et standards pour l’usage de la langue dans
d’autres disciplines : de manière explicite ou implicite ?
Descripteurs et standards pour les compétences plurilingues ?
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Comparaison des deux modèles de compétences
Le mandat donné aux consortiums scientifiques ne les a pas
contraints à travailler ensemble ou sur des bases communes !
Le CECR n’est pas transposable à la langue de scolarisation !
L’activité langagière et la perspective communicative sont au
centre des deux modèles de compétence ! Elles en appellent
toutes deux aux compétences générales et communicatives,
mais au premier plan pour les LE et en arrière-plan pour la LS.
Les deux modèles sont généraux et constituent une tentative
de couvrir l’ensemble des aspects de la compétence !
Cependant, ces aspects ne sont pas définis de la même
manière dans toutes les langues : quelle transférabilité ?
Langues dans/pour l‘éducation | COE | Strasbourg, 8 - 10 juin 2009
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Points communs entre les modèles de L1 et de L2
Activités langagières
Perspective communicative
Langue “en usage”
Ressources
linguistiques
de l’activité:
- grammaire,
- lexique,
- phonologie
- etc.
Modes de
communication:
Genres / Aspects
textuels discursifs
- lire, écouter
- écrire, parler
(LE : + interaction
& médiation)
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Points divergents entre les modèles de L1 et de L2
L. de scolarisation
capacité à agir avec
la langue de manière
appropriée dans une
situation donnée
Modèle centré sur l’individu
ou centré sur les situations,
capacité cognitive ou
capacité langagière
“activité
langagière Développement
située”
et usage
de la compétence
au travers de
genres textuels
textes expositifs,
explicatifs, narratifs,
argumentatifs
Langues étrangères
capacité à
communiquer par
les moyens
langagiers
Référence au CECR
Développement et usage
de la compétence au travers des
dimensions discursives :
informer / décrire,
raconter / énoncer,
donner des instructions
exprimer son opinion / argumenter
soutenir des relations
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Comment développer les descripteurs du plurilinguisme ?
LANGUES DANS L’EDUCATION / LANGUES POUR L’EDUCATION .
LANGUES PRES ENTES
DANS LÕ EC O LE
(comme ˇ lˇ ments du curriculum
et/ou comme partie du rˇ pertoire
des ˇl ¸ves)
Lan gu e s e t va
riˇtˇs
rˇgion ale s, min oritaire s,
de la m igration
(re con n u e dan
s s lÕ ˇco
le )
LANGUE(S )
MAJO RITAIRE(S ) /
OFFIC IELLE(S ) DE
S C O LARIS A
TIO N
Lan gu e co
m me mati¸re
Lan gu e s ˇt
ran g¸re svivan te s / lcassiqu e s
(e n se ign ˇe s danlÕ
s ˇco
le )
Lan gue dÕ e n se ign
meent
dÕ auret s di sciplin e s
Standards
HarmoS
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HARMOS :
http://www.edk.ch/dyn/11737.php
LANGUES : http://www.edk.ch/dyn/12040.php
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L1/LE : https://plone.unige.ch/sites/admee08/symposiums/v-s3/v-s3-2