5- Enigme policière (887 Ko)

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La grotte
meurtrière...


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La grotte
meurtrière...


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La grotte
meurtrière...


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Au beau milieu d’un après-midi printanier, JeanMarie faisait du kayak comme chaque week-end. Il
terminait sa promenade et descendait une pente douce en
sifflant, pour quitter la rivière de l’Orbe. Soudain, il
entendit une grenouille qui coassait et qui sauta dans l’eau.
A ce moment, il aperçut, près du barrage, une forme
étrange, blanche et grande. Tout à coup, il s’immobilisa,
cria de toutes ses forces, effayé parce qu’il avait reconnu
qu’il s’agissait d’une femme. Ses cheveux blonds flottaient
sur l’eau en ondulant. Jean-Marie aperçut une tache de
sang sur sa chevelure. Il se mit à courir et trébucha
quelques fois, mais il se releva très vite. Il alla téléphoner à
la police en bégayant.


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Un moment après, l’inspecteur Jacky
Duflair arriva à la station de kayak. On le reconnaissait
facilement grâce à son look stylé. Malgré ses quarante
neuf ans, il avait gardé une allure jeune et sportive. Il
portait une polaire grise, un pantacourt en jean et un bob.
Sa petite poche était remplie de Skittles qu’il mâchouillait
tout le temps. Il portait aussi un appareil photo
numérique en bandoulière.
A peine arrivé, il commença à observer les lieux en
ouvrant un deuxième paquet de bonbons et, par chance, il
tomba sur l’un de ses préférés, ceux au cassis. Il se pencha
doucement au-dessus du corps pour mieux l’examiner. Il
voyait une femme blonde aux lèvres violettes. Son corps
paraissait pâle et gonflé. Ses mains moites étaient toute
fripées.


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L’inspecteur put donc en déduire qu’elle était restée un
certain temps dans l’eau. Une plaie apparaissait dans ses
cheveux blonds. Elle se situait sur le haut du crâne, une
goutte de sang avait séché dans ses cheveux. La plaie était
largement ouverte.
L’inspecteur explora les alentours et ne trouva ni
trace de sang ni objet suspect. Il en conclut que l’accident
n’avait pas eu lieu sur place. Il alla donc se renseigner
auprès du kayakiste. Celui-ci l’informa que la rivière
prenait sa source dans la grotte de Vallorbe.
En entrant dans cette cavité, il commença à observer
les lieux. La paroi était recouverte de stalactites et de
stalagmites de toutes les grandeurs et de toutes les
grosseurs.


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Dans cette même salle régnait la plus grande colonne de
France et on voyait une méduse d’une telle hauteur que
Monsieur Duflair se cogna la tête. On apercevait aussi de
magnifiques draperies, de longues fistules, de fins
macaronis…
Dans une autre salle, l’inspecteur et ses collègues virent des
chauves-souris qui s’occupaient de leurs petits car ces
mammifères se reproduisent au printemps.
L’inspecteur se mit à imaginer comment la jeune femme
aurait pu tomber. Elle aurait pu se cogner sur ce gros
rocher, plein de mousse jaunâtre, en regardant les chauvessouris nourrir leurs petits. Il pensait qu’il s’agissait d’un
accident.


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Après avoir quitté les lieux, Jacquy se rendit chez
Monsieur et Madame David Diot, pour les interroger. En
effet, Monsieur Diot tenait un magasin de souvenirs en face
de la grotte où travaillait la défunte.
« Bonjour Madame Diot, pourrais-je vous poser quelques
questions au sujet de Madame Dessources ?
- Oui, entrez.
-- Votre mari est-il dans les environs?
-- Oui, il regarde la télévision. »
-Emilie Diot et l’enquéteur se dirigèrent vers Monsieur Diot.
-«Venez Monsieur Duflair, nous allons dans la cuisine. »
Le couple se sentait mal à l’aise avec l’enquêteur.


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Connaissiez-vous la victime madame ?
- Oui, très bien même ! C’était une amie d’enfance.
-- Et vous, monsieur ?
-- Je la croisais tous les soirs quand je fermais ma boutique.
Elle avait l’habitude de venir vers 20h 00 car elle était
chiroptérologue.

- Où étiez-vous le soir du 18 mars 2003 entre 20 h et 22 h00 ?
-- Je me trouvais au bar « des grandes murailles »
-- Avez-vous un témoin ?
-- Oui, le barman.
- Et vous madame ?


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-- Ma voisine est venue chez moi pour regarder le résultat du
match Sochaux/Marseille.
-Bon merci d’avoir répondu à mes questions et je vous
tiendrai au courant de l’enquête. »
Après être sorti de la maison du jeune couple,
l’inspecteur Jacky Duflair alla voir le cafetier. Celui-ci lui
confirma que monsieur Diot était venu vers 21h au bar pour
siroter un whisky, comme tous les soirs.
Jacky Duflair se rendit à son bureau pour réfléchir à tous
ces interrogatoires. Puis, quelques temps après, le fax sonna
et imprima le rapport du médecin légiste. La fiche annonça
que le crâne de la victime contenait de fines particules de
bois. La thèse de l’accident était écartée et le crime envisagé.


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L’inspecteur Duflair arriva en New Beatle vert-pomme sur
les lieux du crime pour chercher de nouveaux indices.
Un policier interpella l’enquêteur. Il avait trouvé une
plaque métallique de couleur grisâtre et noircie par les
flammes, mais l’inscription était toujours lisible.
Sur la plaque on pouvait déchiffrer:

« Boutique de souvenirs de chez Diot .
2 rue de la grotte. Vallorbe »
De telle sorte que de nouveaux soupçons se portèrent vers la
famille Diot. Jacky donna la pièce à conviction à un
scientifique qui travaillait non loin de la grotte dans un
bureau d’analyses très perfectionné.


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Emilie aurait pu tuer Pamela Dessources car elle voulait se
venger de sa vieille amie. En effet, elle supposait que son
mari avait une liaison avec Pamela. Madame Diot était une
femme très jalouse qui se sentait trompée, une ancienne
rivale de son amie d’enfance.
L’inspecteur pensait à la façon dont Emilie aurait pu agir
quand le scientifique arriva et dit:
« J’apporte les résultats de votre analyse. J’espère que je ne
vous ai pas fait attendre trop longtemps ! » Et il repartit.
L’inspecteur les regarda et soupira: « je savais que c’était
cette personne. Son alibi ne tenait pas la route! »


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Aussitôt les informations réunies, l’enquêteur Jacky Duflair
organisa une réunion avec ses collègues de la brigade pour
leur expliquer le déroulement du meurtre:
« Avec les indices que nous avons rassemblés, j’ai compris
le déroulement du crime. Le 18 mars dernier, Pamela
Dessources se trouvait dans la grotte en train d’étudier les
chauves-souris. Soudain le meurtrier arriva avec une
stalactite en bois pour lui fracasser le crâne. »
Un de ses collègues intervint:

« Mais comment sais-tu que c’est une stalactite en bois qui
l’a assommée ?


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- Je le sais car, premièrement, les particules enfoncées dans la
tête de Pamela étaient en bois. Deuxièmement, je suis
retourné dans ma voiture pour rechercher d’autres indices.
Alors, un collègue m’a apporté la plaque du magasin qu’il
avait découverte dans les cendres d’un feu. Je me suis alors
rendu au magasin. En entrant, j’ai aperçu une reproduction
de stalactite en bois qui aurait causé le même effet que sur le
crâne de Pamela. C’est alors que j’ai compris que c’était cet
objet là qui lui avait fracassé la tête.
Je poursuis ce que j’ai commencé au début: pour la tuer, il
avait mis un gant qui a été retrouvé dans le lac et deux jours
plus tard, quand je suis allé faire une perquisition chez le
coupable, j’ai retrouvé le deuxième gant. »
Un de ses collègues fronça les sourcils et demanda:


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« Mais comment as-tu su que le gant était tombé dans le lac ?
Et pourquoi n’était-il pas à la station de kayak ?

- Quand David a poussé Pamela dans le lac souterrain, le gant
est parti avec elle. Son corps est allé jusqu’au petit barrage
Mais la pièce à conviction a été retrouvée par un plongeur
spécialisé au milieu du lac.
Je me suis longuement posé la question: « Pourquoi l’assassin
a-t-il jeté le corps de Pamela dans le lac souterrain ? » Et après
en réfléchissant, je me suis dit qu’il avait mis son cadavre dans
l’eau en espérant qu’il coulerait et que personne ne le
retrouverait. Mais son plan a échoué ! Et enfin, pour en revenir
à la plaque de métal, quand je suis allé chez lui, le meurtrier
m’a avoué qu’il avait brûlé la stalactite .


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Puis il avait récupéré les cendres pour les mettre dans l’urne
funéraire de son arrière grand-père.

David Diot a fini par reconnaître que c’était bien lui le

coupable, parce que Pamela lui avait refusé ses avances…
C’était donc un crime passionnel ! Il passera au tribunal
dans un mois.

« Eh bien ! Voilà encore une énigme policière qui se
termine bien pour moi, mais mal pour le coupable ! »


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Partie 6
Générique de fin