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Volet 1.


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Reims, dite « la cité des sacres » car 25 rois de France ont été sacrés
dans la cathédrale actuelle, est située dans le département de la Marne et dans la
région Champagne-Ardennes. Cette ville est à 120 km au nord-est de Paris et a de
nombreux sites classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco tels que la cathédrale
Notre-Dame et le Palais du Tau, musée de l’Œuvre de la cathédrale, la basilique et
le Musée-Abbaye Saint Remi dédiés à l’évêque qui baptisa Clovis.
Au fil des rues, de nombreux sites et monuments témoignent de l’histoire
de Reims, de l’époque gallo-romaine à l’époque contemporaine, en passant par le style
Art Déco.
C’est une métropole résolument tournée vers l’avenir et qui cherche à
construire de nouveaux bâtiments mais les architectes se trouvent confrontés, à
chaque coup de pelleteuse, quelque soit le quartier, à des découvertes enfouies
témoignant d’un passé très ancien (souvent des époques gallo-romaine, carolingienne
et mérovingienne).
A Reims, on y retrouve les caves de champagne dont les noms sont
mondialement connus comme La Veuve Clicquot Ponsardin, Taittinger, Mumm, Moët
et Chandon, Lanson … Souvent, jouxtant ces caves, les propriétaires vivent dans de
très belles demeures ou hôtels particuliers.


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Notre-Dame de Reims est une cathédrale datant du XIIIe siècle. Il s’agit de l’une des
réalisations majeures de l’art gothique en France, tant pour son architecture que pour sa
statuaire. Le dernier sacre fut celui du roi Charles X qui eut lieu le 29 Mai 1825.
Une première cathédrale fut édifiée au Ve siècle par l’évêque saint Nicaise sur
d’anciens thermes gallo-romains. Déjà dédié à la Sainte Vierge, cet édifice accueillit le baptême de
Clovis (496) consacré par saint Remi. En 816, le fils de Charlemagne, Louis 1er le Pieux, choisit
Reims pour y être sacré empereur. Le prestige de la sainte Ampoule et la puissance politique des
archevêques de Reims aboutirent, à partir d’Henri 1er (1027), à fixer définitivement le lieu du
sacre à Reims. Le 8 Mai 1211, l’archevêque de Reims, Aubry de Humbert, lance la construction
de la nouvelle cathédrale de Reims (l’édifice actuel), destinée à remplacer la cathédrale
carolingienne incendiée l’année précédente. Le gros œuvre fut achevé en 1275. La cathédrale fut
très endommagée per des bombardements allemands dès le début de 1914. La tour nord prit feu
enflammant la charpente, le plomb de la toiture fondit, se déversa dans les gargouilles détruisant
la résidence des archevêques : le Palais de Tau. Avec l’aide de mécènes américains (notamment la
famille Rockefeller), la cathédrale fut restaurée. Le chantier débuta en 1919 et dure encore de nos
jours. La charpente de chêne détruite fut remplacée par une remarquable structure légère,
ininflammable. L’architecte, Henri Deneux, s’est inspiré d’un ingénieux système inventé par
l’architecte Philibert Delorme au XVIe siècle. Les clochers ne possèdent plus que deux cloches :
Marie (12 tonnes) et Charlotte (8 tonnes) qui ne sont plus utilisées de peur de continuer à
fragiliser le bâtiment, endommagé durant la Seconde Guerre Mondiale.


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Portail central
La Petite Rose des Litanies de Marie.

Portail central
La servante.


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La Vierge est couronnée par son fils au
gâble (copie) et la Grande Rose datant de la
fin du XIIIe siècle.

Le Christ est ressuscité.


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Portail méridional
Ebrasement gauche : saint Calixte et des apôtres.


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Portail méridional
Ebrasement droit : les christophores ( annonciateurs du Christ )


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La garde céleste dans les contreforts de la nef.

Cette cathédrale est ornée de plus
de 2300 sculptures. Elle est la
seule à posséder des anges aux ailes
déployées dont le fameux Ange au
Sourire.


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L’ange au sourire


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La rose du transept nord qui, à
l’intérieur, représente la Création,
est flanquée d’Adam et Eve; le
pignon flamboyant est orné d’une
Annonciation (1497) : Marie
accepte d’être l’instrument du
salut de l’humanité souillée par
le péché originel. Le pinacle audessus de la rose abrite des
statues de rois qu’il faut
rapprocher du cortège occupant
les fenêtres hautes de la nef,
rappel de la fonction royale de la
cathédrale.


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La pièce maîtresse de tout cet ensemble est,
sans conteste, la grande rose de la façade dont
les douze pétales livrent toute leur richesse le
soir, quand le soleil couchant vient jouer avec
le verre. En harmonie avec l’iconographie du
portail, elle est consacrée à Notre-Dame. Au
centre, le dormition de la Vierge, assistée
dans la première corolle des douze apôtres et
dans la seconde de vingt-quatre anges
musiciens prêts à accompagner Marie au ciel.
Dans les quatre-feuilles du pourtour, des
prophètes et des rois ancêtres du Christ qui,
dans l’écoinçon, accueille sa mère au paradis.
Cette lumineuse illustration du 15 Août
rappelle que la cathédrale est dédiée à NotreDame de l’Assomption.


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Le collatéral sud.

La chaire.


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L’horloge astronomique du XVe siècle a été
restaurée par le mécénat de la profession du
champagne.

Détails des colonnades.


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Depuis 1974, la chapelle axiale a reçu trois
vitraux dus à Marc Chagall : l’arbre de Jessé
et différents épisodes de l’histoire des rois
encadrant le Christ mort et ressuscité.
Les vitraux néogothiques du XIXe qui ornaient
cette chapelle auparavant ont été remontés
dans une chapelle voisine.


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Les chapelles rayonnantes
dont une dédiée à Jeanne
d’Arc qui fit sacrer Charles
VII, à Reims.


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De chaque côté de la nef sont posés des aigles sur un piédestal.


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Ci-dessous, les fonds baptismaux.

St. Jean-Baptiste de la Salle.

Le buffet gothique flamboyant a été
refait au XVIIe siècle. Il comporte 87
jeux et 6742 tuyaux.


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Au-dessus de la porte de la sacristie, une
Vierge à l’enfant encadrée par deux anges.

Une porte intérieure de la cathédrale.


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L’entrée du Palais archi-épiscopal s’ouvre sur la résidence des archevêques. Cet ancien palais
de l’archevêque de Reims, reconstruit sous Louis XIV par Robert de Cotte pour Monseigneur
Letellier, a conservé la chapelle palatine du XIIIe siècle et la grande salle gothique du Tau. Le
banquet du sacre y avait lieu. Sculptures, trésors, tapisseries, orfèvrerie religieuse et objets du
sacre de Charles X y sont maintenant exposés.


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r
L’ensemble compose le palais du Tau.

Ci-dessus, la grande salle
gothique.


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Maison du Trésorier du Chapitre de la cathédrale.
Le trésorier du chapitre était un
important dignitaire qui gérait son
patrimoine, veillait sur les reliques
et était chargé du maintien de
l’ordre dans la cathédrale et ses
abords immédiats. Une barrière (les
lices) marquait sur le parvis la
limite de sa juridiction. Dans cette
enceinte se tenaient les indigents
qui n’avaient pas le droit de
mendier à l’intérieur de l’église. La
Maison du trésorier, dont certains
éléments remontent au XIIè siècle
est désormais occupée par l’Office
du Tourisme.


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La Maison du Trésorier qui accueille
les visiteurs en tant qu’Office du
Tourisme.


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La place d’Erlon.
Cette place, baptisée du nom du comte
d’Erlon, anciennement appelée place de
la Couture, est le point de ralliement
de la jeunesse Rémoise. Tout le long
de son avenue centrale de 20 mètres
de largeur et plantée d’une ligne
d’arbres sur chaque trottoir, se
rassemblent les meilleurs restaurants
de la ville.
C’est ici que se déroulaient les
exécutions des condamnés à mort. La
fontaine Sube y trône maintenant
surmontée d’une victoire en bronze et
décorée de quatre sources, symboles des
rivières qui arrosent le département.


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Le théâtre de la ville.


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Le Palais de justice.


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La Place Royale

Pour faciliter la
traversée de Reims
mais aussi pour
célébrer le roi, édiles
et urbanistes du
XVIIIe siècle,
établirent dans le
quartier médiéval du
Grand Credo, au cœur
de la ville galloromaine, une vaste
place ornée d’une
statue de Louis XV.
Entreprise en 1757, la
Place Royale ne sera
achevée qu’en 1912.

La statue, œuvre de Jean-Baptiste Pigalle, fut inaugurée en 1765 : vêtu en empereur romain, Louis
XV étend un bras pacifique au-dessus des allégories de la félicité du peuple et de la douceur du bon
gouvernement. Si les allégories sont d’origine, la statue du roi, renversée en 1792, a été remplacée
en 1818 par une réalisation de Cartellier. C’est sur le piédestal que fut brisée la sainte Ampoule, le
7 Octobre 1793.


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L’Hôtel de Ville.
Incendié en 1917,
l’ensemble du bâtiment fut
reconstruit de 1924 à
1927.

En 1182, les Rémois obtinrent le droit d’élire douze échevins chargés de rendre la justice. Pendant
la guerre de Cent Ans, un conseil de ville se mit en place pour assister le capitaine nommé par le
roi (1358). Echevinage et conseil fusionnèrent en 1636 pour former une municipalité unique, dirigée
par le lieutenant des habitants, qui s’installa dans l’hôtel de ville, entrepris dix ans plus tôt. Il n’y
avait alors que le pavillon central et l’aile gauche. L’aile droite ne fut édifiée et décorée que dans
les années 1824-1656 puis les deux ailes latérales et la façade arrière (1880)


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Le Cirque.

Les cirque et manège de Reims ont été construits au XIXe siècle et sont inscrit au Patrimoine des
Monuments Historiques. Le cirque accueillit au cours de son histoire des spectacles à disciplines
variées comme des pièces de théâtre, de la boxe, des spectacles acrobatiques et équestres. Le
manège, édifice voisin, servait à l’origine d’écurie et salle d’entrainement à l’équitation. Depuis
1991, les deux édifices ont été réhabilités et transformés en salles de spectacle.


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La maison des champagnes
JACQUART


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Photos personnelles.
Renseignements pris sur place.
Musique : Version non musicale.
Conception et réalisation : L. Cavallari.
Juillet 2008.
[email protected]


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