« Ville rose à l’aube, ville mauve au soleil, ville rouge au crépuscule » … Avancer au clic ,,, Sa couleur vient de l’utilisation abondante.

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« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


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« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 3

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 4

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 5

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 6

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 7

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 8

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 9

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 10

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 11

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 12

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 13

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 14

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 15

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 16

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 17

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 18

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 19

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 20

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 21

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 22

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 23

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 24

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 25

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 26

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 27

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 28

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 29

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 30

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 31

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 32

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 33

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 34

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 35

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 36

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 37

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 38

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 39

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 40

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 41

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 42

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 43

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 44

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 45

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.


Slide 46

« Ville rose à l’aube, ville
mauve au soleil, ville rouge
au crépuscule » …

Avancer au clic ,,,

Sa couleur vient de l’utilisation
abondante de la brique fournie par
la plaine alluviale de la Garonne.
Ses vieux quartiers du centre, à peu
près restés intacts depuis leur
construction, livrent à la vue
émerveillée, un lacis de ruelles, de
cours intérieures que nous avons
parfois la chance d’apercevoir,
d’hôtels anciens somptueux,
d’églises, etc.

Une charmante petite place.

Tolosa fut une cité prospère sous le règne
des Romains, aux Ier et IIe siècles mais il
ne reste pratiquement pas de vestiges de
cette époque. Les pierres étaient rares et
les briques n’ont pas résisté au passage
du temps. Il ne reste rien non plus des
peuplades de passage : Goths, Vandales,
Francs, Sarrasins, etc.
Ce n’est qu’au IXe siècle, avec
l’avènement des Comtes de Toulouse, que
l’on commence à reconstituer l’histoire.
Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville
commence à prospérer.

L’Hôtel de ville dit « le Capitole ».
Ce jour-là, il y avait des expositions pour le recrutement de
différents corps d’armée, sanitaires, etc. d’où l’encombrement!

Le Capitole devint le siège de la ville
dès le XIIe siècle. Le pouvoir se
partageait entre les comtes et les
représentants d’une classe très riche
qui formaient une assemblée puissante,
celle des Capitouls qui est à l’origine du
nom pour l’Hôtel de ville. L’Eglise
catholique, pour sa part, constituait un
troisième pouvoir.
Les Capitouls siégèrent de 1189 à 1789

Avec l’alternance de
colonnes ioniques de
marbre rose et de pierre,
la façade du Capitole est
très majestueuse.
On pénètre ensuite dans
la cour Henri IV ornée
d’un mélange de pierres
et de briques et d’un très
beau portail Renaissance
dominé par une statue de
ce roi.

Les galeries latérales abritent la Grande salle des Illustres,
la salle des mariages, la salle du Conseil de ville et la salle
Henri Martin.

Ces salles du Ier étage offrent toutes des
merveilles de l’art pictural. La salle des
mariages et celle du Conseil municipal
doivent leur décoration au peintre Paul
Gervais qui a notamment illustré dans la
première, l’amour à 20, 40 et 60 ans. La
salle Henri Martin est entièrement
décorée d’œuvres de ce peintre dont
beaucoup évoquent les bords de la
Garonne. Enfin, la salle des Illustres,
déclarée patrimoine mondial en 1994, fut
décorée par le peintre Paul Pujol qui
s’inspira largement du Palais Farnèse de
Rome.

Le grand escalier
construit en 1674 et la
salle des mariages.

La salle des Illustres veut
honorer les personnalités
ayant œuvré dans la ville.

L’un des illustres, Pierre de
Fermat, un scientifique à
l’origine du calcul différentiel, au
XVIIe siècle…

Les bords de la Garonne par
Henri Martin

Ancienne salle capitulaire
des archives, le Donjon est le
seul vestige de l’ensemble
médiéval, restauré par
Viollet le Duc.

La rue du Taur qui relie la place du
Capitole à la basilique St-Sernin,
évoque le martyr de ce saint qui y fut
traîné par un taureau alors qu’elle
était une importante rue
commerçante, au Moyen-âge. A
l’emplacement de la Sépulture se dresse
la façade de Notre-Dame du Taur,
remontant au début du XIVe siècle.
Elle est surmontée d’un important
clocher-mur qui s’élève à 40 m de
hauteur. Cette rue est devenue un
petit quartier latin avec ses librairies
qui attirent les étudiants.

Rue du Taur et église
Notre-Dame du Taur.

C’est au IIIe siècle que saint Saturnin,
refusant de renier sa foi, fut traîné par le
taureau et expira sur la place actuelle du
Capitole. Au XIe siècle, les habitants
décidèrent de lui construire un bel édifice
qui ne sera terminé qu’au XIIIe et
prendra le nom contracté de Saint-Sernin.
Cette église fut consacrée par le pape
Urbain II dès 1096. Elle est le plus grand
édifice roman de France. Au XXe siècle,
une dégradation importante nécessita une
grande restauration et l’on en profita
pour se débarrasser des ajouts
malheureux. La basilique a donc
retrouvé sa splendeur initiale.

Le chevet est formé de
neuf absidioles et le
superbe clocher a servi
de modèle pour un
grand nombre d’autres
réalisations.
Face à la rue du Taur,
sur la façade latérale
sud, la porte Miegeville
est dotée d’un portail
richement ouvragé et
d’un tympan qui
évoque l’Ascension du
Christ.

Voûtes en berceau et arches
en plein cintre.

A l’intérieur, à la fois
puissance et sobriété …

Au-dessus de l’autel,
la châsse de SaintSaturnin sur quatre
taureaux de bronze.
Des stalles du XVIIe
siècle sont
magnifiquement
décorées.

Le siècle d’or de Toulouse se situe
entre 1463 et 1560. C’est alors
l’apogée du commerce du pastel.
Cette plante donne une superbe
couleur bleue. Elle fut à la base de
l’établissement de fortunes colossales
et valut à la ville cette abondance
d’hôtels Renaissance.

Partant de la place du Capitole,
à l’opposé de la rue du Taur, la
rue Saint-Rome est une rue
piétonne qui conserve, comme
celles qui lui font suite, de très
belles maisons anciennes.

Le propriétaire de cet hôtel
particulier s’est fait
représenter avec une corne
d’abondance!

Au milieu du XIXe siècle, Toulouse,
après l’arrivée du chemin de fer, se
dota d’une pléthore de banques, grands
magasins, etc. Ce fut alors la période
des trouées haussmaniennes
engendrant deux artères importantes
qui se croisent, la rue d’AlsaceLorraine et la rue de Metz qui conduit
à la Garonne.

Rue de Metz

En se dirigeant vers la Garonne, en
bordure de la rue de Metz, l’on
retrouve le magnifique hôtel
d’Assézat , un véritable palais de style
renaissance classique, sans doute le
plus bel édifice de la période du pastel.
Il ne put, cependant, être
complètement achevé à cause de
l’effondrement de ce commerce…

L’hôtel d’Assezat
devenu musée.

Les trois étages sont
décorés de
colonnettes doriques,
ioniques et
corinthiennes.
Ils sont dominés par
la tour de Capitoul
que l’on retrouvait
dans les hôtels de la
plupart de ces riches
marchands, membres
de l’assemblée.

Nous arrivons au Pont-Neuf qui fut
inauguré en 1632 mais jamais
complètement terminé. Il présente,
curieusement, des arches inégales de
briques et de pierres. De là, on jouit
d’une très belle vue sur la Garonne et
l’hôtel-Dieu Saint-Jacques sur l’autre
rive du fleuve. D’abord ce fut un
relais sur le chemin de Saint-Jacques
de Compostelle puis un hôpital. Il est
occupé, de nos jours, par des services
administratifs.

Non loin du pont, l’église NotreDame de la Dalbade qui fut
reconstruite plusieurs fois et dont
l’élément le plus intéressant,
actuellement, est un portail
Renaissance surmonté d’un
tympan de céramique ajouté au
XIXe siècle. Il reproduit un
tableau de Fra Angelico, le
Couronnement de la Vierge.

Note-Dame de la
Dalbade

Face au quai du même
nom, l’église de la
Daurade est chère aux
Toulousains. Elle abrite
une Vierge noire à qui
l’on prête de grands
pouvoirs de protection
contre les inondations
mais également pour la
vie des couples…
Cette Vierge change de robe selon la liturgie du moment…
C’est de là que partent les trophées qui seront remis dans
la salle des Illustres du Capitole, par l’Académie des Jeux
Floraux, chaque 3 mai.

Poursuivant notre
promenade en direction
de la célèbre église des
Jacobins, nous trouvons
sur notre chemin, un
autre très bel hôtel
Renaissance, celui de Jean
de Bernuy, un Juif
espagnol très riche qui
paya la rançon pour
libérer François Ier,
prisonnier de CharlesQuint. C’est le seul hôtel en
pierre du XVIe siècle. Il
fait, maintenant, partie
des locaux du lycée
Fermat.

Cour de l’hôtel de Bernuy

L’église des Jacobins, érigée au XIIIe
siècle, est une splendeur du gothique
méridional. L’intérieur fascine par sa
légèreté aérienne et la hardiesse de ses
colonnes supportant des nervures en
forme de palmiers.
Au centre de l’église, une châsse
contenant les restes de saint-Thomas
d’Aquin, est installée dans l’autel. Le
corps du saint aurait été confié aux
Dominicains par le pape qui
considérait que cette église était la
plus belle de l’Ordre.

Sept colonnes de 22 mètres
de haut…

La
châsse

Les arcades du cloître qui entoure un jardin
verdoyant avec buis et cyprès, sont en briques sur
colonnettes jumelées, de marbre gris.

De l’autre côté du centre, à l’opposé des
Jacobins, la cathédrale Saint-Etienne offre
aux regards une architecture très bizarre,
surtout quand l’on pénètre à l’intérieur.
Construite en plusieurs phases, cela donne
deux nefs complètement décalées, celle de
l’église primitive qui devait être démolie
et celle de la cathédrale proprement dite.
A leur jonction se dresse une énorme
colonne qui devait , avec trois autres,
soutenir un transept.
Autour du chœur, on peut admirer des
stalles en noyer sculptées avec des
éléments aussi surprenants que sirène,
sphinx et même satyre…

Cathédrale
Saint-Etienne

La porte de la
sacristie
arbore une
curieuse
serrure
ancienne!

D’agréables fontaines ornent
les places et de nombreuses
terrasses attirent les clients,
surtout les journées
ensoleillées…

A droite, la place
Saint-Georges.

Place Wilson

Alors, et les violettes? Originaires de
Parme, elles seraient arrivées au XIXe
siècle, rapportées par des soldats français
après les guerres d’Italie. Elles firent la
fortune des fleuristes, des parfumeurs et
même des confiseurs… Au début du XXe
siècle, plus de 600 000 bouquets partaient
annuellement dans le monde entier.
Malheureusement, la fleur fut décimée par
virus et champignons. Toutefois, en 1985,
des chercheurs ont commencé à les cultiver
in vitro et des serres, au nord de Toulouse,
en sont, de nouveau, remplies. Chaque
année, en février, c’est la fête de la violette
qui est redevenue l’emblème de la ville.

Musique : Marche de Simon de Montfort
Conservatoire occitan de Toulouse

Documentation : sur place, dans les
guides du routard et vert Michelin.