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A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 2

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
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fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
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nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 3

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
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le nom
de Barbizonqui
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connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 4

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 5

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 6

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 7

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 8

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
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Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
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fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
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de Champagne
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1253). En effet,
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s'inquiétait
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de l'Hôpital.
On s'aperçoit
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fortement
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en puissance
de l'Ordre
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notamment
de sa richesse.
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Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
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requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
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de
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de L'Illustration
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sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 9

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 10

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 11

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 12

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 13

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
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fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
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tous
les peintres
Ainsi,
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connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
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nature
articles
de L'Illustration
eurent
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sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 14

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 15

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 16

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 17

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 18

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
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nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 19

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
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de Barbizonqui
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chercher
l'inspiration
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nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 20

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…


Slide 21

A la

découverte
de la

Et de son

département…

Commençons par le
département…

La Seine et Marne

Quelques généralités…
Le département de Seine-et-Marne fait partie de
La Seine-et-Marne est un département français
la région Île-de-France, dont il constitue la
appartenant à la grande couronne de la région Îlemoitié orientale. Sa superficie représentant à
de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la
elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des
rivière Marne.
limites communes avec 10 autres départements:
Le département a été créé à la Révolution française,
le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-dele 4 mars 1790 en application de la loi du 22
Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au
décembre 1789, à partir d'une partie de la province
sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise
d'Île-de-France.
au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions
naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Quelques villes principales : Chelles, Torcy,
Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagnysur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers,
Nemours, Meaux, Melun, Montereau-FaultYonne, Brie-Comte-Robert, Provins,
Fontainebleau, Avon ainsi que les villes
nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

…un des greniers de la France
Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec
une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de
Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de
transport.
Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur
privé.
Avec 60 % de son territoire dédié à
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en
l'agriculture, la Seine-et-Marne se
devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites
singularise
par le notamment sur le site Disneyland Paris.
remarquablesenetÎle-de-France
un bon parc hôtelier,
poids
de de
ce 13
secteur
logiquement
Avec plus
000 salariés,
le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le
quasi
inexistant
dans les du département.
principal
vecteur d'emplois

départements nettement plus
urbanisés. Les céréales, mais aussi
la betterave sucrière sont les
principales productions.

Les lieux touristiques de la Seine et
Marne
Située à seulement une cinquantaine
de kilomètres de Paris, la cathédrale de
Meaux est encore mal connue. La
splendeur de son chœur, la grande
élévation de ses cinq vaisseaux —
vaisseau central et doubles
collatéraux —, l'impressionnante et
harmonieuse tour flamboyante qui la
surmonte, le grande luminosité de
l'intérieur, la très riche ornementation
du transept, la tombe de Bossuet, la
belle et chaude teinte de la pierre avec
laquelle on a réalisé sa construction,
sont les principaux attraits de cette
cathédrale.

La cathédrale de Meaux

Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des
souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi
un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un
vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles
médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la
tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette
spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle
Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art
français.

Le château de Vaux-Le-Vicomte
Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seineet-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661),
construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.
Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le
Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de
Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et
le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour
construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et
décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée
au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime
raffineur français.

Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un
promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et
de celle du Durteint.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le
début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi
dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins
frappe sa propre monnaie.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de
France, après Paris et Rouen.
Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les
plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était
sous la protection des comtes de Champagne. C'est
surement cette période qui laissa le plus de trace sur
Provins.
De nos jours la traditionnelle braderie du 11
novembre, qui se déroule chaque année dans toute la
ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires
d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la
Saint-Martin, qui marquait le début de la période
d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles
saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de
villes de tradition agricole.

La cité médiévale de
Provins

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le
département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village
de Blandy.
L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se
réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe
siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux
dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la
rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants
réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune
manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec
Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant
donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du
XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de
transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-surYèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

Le château de Blandy-les-Tours

Lors
de l'arrestation
Templiers
en octobre
1307,
il n'y
avaitoffertes
plus quepar
quatre
frères
dans
la commanderie.
La commanderie
fut des
fondée
entre 1172
et 1173
sur des
terres
Henri,
comte
palatin
de Troyes en
Parmi
eux,
Jacques
le
Verjus
de
Rebais
en
Brie,
âgé
de
70
ans,
Lambert
de
Cormelles,
âgé
de
45
ans etécrit
le frère
Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri
à
sergent
Rémi
qui
était
le
précepteur.
La
commanderie
fut
cédée
aux
Hospitaliers
sur
ordre
du
pape.
Ils
y
une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas
entreprirent
de nombreux
au XVIe siècle.
mentionnée dans
les rôles travaux
des fiefsde
durénovation
comté de Champagne
vers 1172. Sa principale activité était la culture
À
la
Révolution
française,
elle
fut
vendue
comme
bien
national
unCoulommiers
fermier du nom
desecouée
Pierre Josse.
La
des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communautéà de
était
par des
chapelle
fut désacralisée
transformée
en grange
à paille et de
à foin.
changea
nom et fut
contentieux
avec le comteetThibaud
IV (comte
de Champagne
1201Laàcommanderie
1253). En effet,
celui-cide
s'inquiétait
appelée
la de
ferme
de l'Hôpital.
On s'aperçoit
que le
des Templiers
disparaîtIletenavec
la connaissance
fortement
la montée
en puissance
de l'Ordre
etnom
notamment
de sa richesse.
vintlui
à adresser
une de
l'origine
du roi
lieu.
Cette
fut en activité
pendant 172
ans avant
d'êtresans
achetée
par la commune
deCe qui
requête au
Louis
IX ferme
afin d'interdire
aux Templiers
d'acheter
des biens
autorisation
du comte.
Coulommiers
fut accepté. qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie
templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la
fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

La commanderie des Templiers à Coulommiers

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière,
de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers
parisiens, vont se joindre à leurs camarades français
pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de
« l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une
salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de
Barbizon est un des endroits mythiques de
passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et
la période
pré-impressionniste
en Robert
France.
aussi
d’écrivains,
souvent étrangers, comme
Louis
exemple,
qui vont
jusqu’à
DèsStevenson
1830, cepar
qui
est encore
unessaimer
hameau
de
labûcherons
fin du siècle àaccueillera
Marlotte, Grez-sur-Loing
Moret-suren effet àoul'auberge
Loing.
Ganne,
tous
les peintres
Ainsi,
très tôt,
le nom
de Barbizonqui
fut viennent
connu, plusieurs
chercher
l'inspiration
auprès
lades
nature
articles
de L'Illustration
eurent
commede
sujet
reportages
sur l’auberge
Ganne
et ses décors
peints par
intacte. Plus
tard, ils
partagent
leurs
les artistes.
séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière,
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les
trouvant
leurs sujets
campagne
ou
meilleurs
propagandistes
dedans
la vie àlaBarbizon,
Ludwig
Knaus
et Albert
Brendel en Allemagne,
William
Morris
la forêt
de Fontainebleau
toute
proche.
Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux
Pays-Bas etc...
Après 1875, les français du noyau d’origine composé de
Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules
Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore
Rousseau, Constant Troyon disparurent.
Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude
Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le
pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des
anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la
relève et créer une nouvelle vision de la nature.

Le village de Barbizon

Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

Passons maintenant

À la ville de

Meaux

Meaux est une commune
française. Ancienne capitale de la
Brie, aujourd'hui chef-lieu
d'arrondissement du
département de Seine-et-Marne
et faisant partie de la région Îlede-France. C'est la deuxième ville
la plus peuplée du département
après Chelles. Meaux est, avec
Provins, Torcy et Fontainebleau,
l'une des quatre souspréfectures du département de
Seine-et-Marne, Melun étant la
ville préfecture.
Les habitants sont appelés les
Meldois. On dit aussi les
Meldusiens, les Meldusiennes,
ou les Miauleux (vieilli, mot de
patois briard)

Histoire de la ville

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut
Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la
Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-àdire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le
Brasset).
Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que
forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe
cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et
amphithéâtre).
En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une
importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la
ville.
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique
croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée
fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard
Jean Rose).
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle
par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier
évêque de Meaux.

Dès
l’Antiquité…

Histoire de la ville

Au Moyen-Age…

La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une
indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité
notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de
l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession
des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle
revint à la couronne sous Louis X.
En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la
médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à
la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée
par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant
de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le
17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en
générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le
22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés.
En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les
Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête
tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie
définitivement à la couronne de France.
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de
pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au
soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques
brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs
occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les
nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville
aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des
nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe
de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut
livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

Histoire de la ville

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en
matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle
de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume
Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre
d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En
1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique
tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la
liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces
derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.
En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne
doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les
troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint
Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le
massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont
massacrés en deux jours.
Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri
IV en 1593.
Du XVIIe siècle à la Révolution :
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des
gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent
14 personnes. C’est un épisode des massacres de
septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.
La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes,
passe la nuit à Meaux.

De la Renaissance à la
Révolution

Histoire de la ville

Une figure importante de la ville:
Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon 12 avril
1704un
à Paris)
était
un homme
d'Église, prédicateur
Bossuet
joua
grand
rôle
de prédicateur
et de et
écrivainde
français.
En 1681, lorsque
l'éducation
du dauphin fut
directeur
l'assemblée
du clergé
de France.
achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle
Dansdel'assemblée
duutilisée
clergépour
dele1682,
à l'occasion
des
Meaux », parfois
désigner)
et se livra dès
lors aux
démêlés
entre
le roifitetdelefréquentes
pape, il prédications,
fut l'auteurrédigea
de la le
soins de
l'épiscopat,
célèbre Catéchisme
de Meauxde
(1687)
et composa
pour en
des 1682,
déclaration
sur les libertés
l'Église
gallicane
religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les
qui fixait
les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les
Élévations sur les Mystères.
Quatre
articles
1682 qui
sont une
demeurés
loi de: la
À cette
activitéde
épiscopale
il joignait
œuvre de une
théologien
controverse
contre
le protestantisme.
Il publia
notamment l'Histoire
l'état
et qui ont
donné
lieu à de vives
discussions.
Le
églises
(1688). Le ministre
papedesenvariations
fut trèsdes
irrité
etprotestantes
les fit brûler.
protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet
Cette
déclaration
du clergé
de France,surplus
publie
les Avertissements
aux protestants
les lettres du ministre
communément
appelée
quatre articles,
Jurieu contre l'Histoire
desDéclaration
variations. Dansdes
le cinquième
de ces
niel’Ancien
la thèse durégime
contrat explicite
ou implicite
fixe Avertissements,
jusqu’à la fin ilde
la doctrine
des entre
le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase
libertés
de l’Église gallicane. Elle aura une énorme
célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non
influence
surcondamner
l’histoirelede
l’Église
deoùFrance,
seulement
droit
des gens,
la servitude est admise,
comme il paraît
toutes les
lois; mais religieuses
ce serait condamner
prédisposant
auxpar
futures
réformes
des le
Saint-Esprit,dans
qui ordonne
aux esclaves,civile
par la bouche
de saint
Constituants
la Constitution
du clergé
de Paul,
de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les
1790.
affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Le festival Musik’Elles
Le Théâtre Luxembourg

Les activités culturelles
Le spectacle historique
La Médiathèque

Le Brie de Meaux
La moutarde de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-deJouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :
« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité
Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,
avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »
Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrandcette moutarde originaire de la ville de
lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu Meaux, en France, est préparée à partir
le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun
d'un mélange de graines noires ou brunes
fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son
grossièrement concassées qui lui confèrent
« bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida
d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation sa texture granuleuse et sa couleur brundes cinquante-deux fromages régionaux que représentaient lesjaune. Habituellement préparée avec du
participants des différents pays en présence. À la fin de la
vinaigre et un mélange d'herbes et
dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama
d'épices, cette moutarde douce possède
le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».
A l'origine produit uniquement dans la région autour de
un goût légèrement épicé qui accompagne
Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à
parfaitement les viandes froides, la
la Meuse.
Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980. charcuterie et les grillades.

Les spécialités culinaires…

Le
au Lycée
Le théâtre
Lycée Henri
Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé
à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement
connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc
électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut
le prix Nobel de chimie en 1906.

A bientôt!
See you
soon!
Enfin,
un dernier
panorama…