Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre salut, notre.

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Transcript Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre salut, notre.

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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


Slide 21

Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.


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Pour nous, Il nous faut mettre notre gloire dans la Croix
de Jésus-Christ notre Seigneur; c’est lui qui est notre
salut, notre vie et notre résurrection, par lui nous sommes
sauvés et délivrés.
Psaume: Que Dieu ait pitié de nous, et qu’il

nous bénisse; qu’il fasse luire sur nous la
lumière de son visage, et qu’il ait pitié de
nous. Reprise: Pour nous, il nous faut mettre
notre gloire...

Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai,
c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Ma chair est vraiment nourriture, et mon sang est
vraiment breuvage. Celui qui mange ma chair et
boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.

Le moment était venu où le Sauveur allait réaliser cette merveille de sa charité
pour nous. Mais comme il avait promis de nous donner sa chair et son sang,
il avait dû attendre l’heure de son immolation.
Voici maintenant que sa Passion est commencée; déjà il est vendu à ses
ennemis; sa vie est désormais entre leurs mains; il peut donc maintenant
s’offrir en sacrifice, et distribuer à ses disciples la propre chair et le
propre sang de la victime.

La sainte Église se propose aujourd’hui de renouveler,
avec une solennité toute particulière, l’action qui fut
accomplie par le Sauveur lors de la dernière Cène, selon le
précepte qu’il en fit à ses Apôtres, lorsqu’il leur
dit:
« Faites ceci en mémoire de moi »
Jésus s’approche de la table sur laquelle l’agneau est servi; ses disciples y
prennent place avec lui; l’on observe fidèlement les rites que le Seigneur
prescrivit à Moïse pour être suivis par son peuple.
Au commencement du repas, Jésus prend la parole, et il dit à ses
Apôtres : « J’ai désiré ardemment manger avec vous cette
Pâque, avant de souffrir.»
Jésus parlait ainsi, parce qu’elle allait donner occasion
à l’institution de la Pâque nouvelle qu’il avait préparée
dans son amour pour les hommes;
car « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde
dit saint Jean, il les aima jusqu’à la fin. »

Ce qui se passe aujourd’hui dans le Cénacle n’est point un événement
arrivé une fois dans la vie mortelle du Fils de Dieu, et les Apôtres ne sont
pas seulement les convives privilégiés de la table du Seigneur.
Dans le Cénacle, de même qu’il y a plus qu’un repas, il y a autre chose
qu’un sacrifice, si divine que soit la victime offerte par le souverain Prêtre.
Il y a ici l’institution d’un nouveau Sacerdoce.

Comment Jésus aurait-il dit aux hommes: « Si vous ne mangez
ma chair et ne buvez mon sang, vous n’aurez point la vie en
vous », s’il n’eût songé à établir sur la terre un ministère par
lequel il renouvellerait, jusqu'à la fin des temps, ce qu’il vient
d’accomplir en présence de ces douze hommes ?

Or voici ce qu’il dit à ces hommes qu’il a choisis:

« Vous ferez ceci en mémoire de moi »
Il leur donne par ces paroles le pouvoir de changer, eux aussi,
le pain en son corps et le vin en son sang: et ce pouvoir sublime
se transmettra dans l’Église, par la sainte ordination, jusqu’à la
fin des siècles.

Jésus continuera d’opérer, par le ministère d’hommes mortels
et pécheurs, la merveille qu’il accomplit dans le Cénacle; et en
même temps qu’il dote son Église de l’unique et immortel
Sacrifice,
il nous donne, selon sa promesse, par le Pain du ciel, le
moyen de « demeurer en Lui, et Lui en nous ».
Célébrons aujourd’hui l’institution du sacerdoce chrétien

La cérémonie du lavement
des pieds, qui est appelée le
MANDATUM, à cause du
premier mot de l’Antienne
que l’on chante à cette
fonction, commence par
lecture de l’Évangile de la
Messe du Jeudi Saint.
Après cet Évangile, où est
racontée l’action du Sauveur, le
Célébrant se ceint d’un linge, et
il se dirige vers ceux dont il doit
laver les pieds.
Il s’agenouille devant chacun d’eux, et baise le pied après l’avoir lavé.

Mandatum novum do vobis: Je vous donne un commandement
nouveau, qui est que vous vous aimiez les uns les autres,
comme je vous ai aimés, dit le Seigneur.

Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
C’est l’amour de Jésus qui
nous a rassemblés.
Réjouissons-nous et prenons
en Lui nos délices.
Aimons-nous d’un cœur sincère.
Là où la charité est vraie, Dieu
est présent.
Réunis en une seule assemblée.
Gardons-nous de ce qui pourrait
diviser nos cœurs.
Que Jésus soit au milieu de
nous.

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Je prierai mon Père, et il vous enverra un autre
Consolateur qui restera avec vous toujours »

Que votre cœur ne se trouble pas; qu’il ne craigne rien.
Si vous m’aimez, vous vous réjouirai de ce que je vais à mon Père.

Les disciples émus se levèrent;
on récita l’hymne d’action de
grâces, et Jésus, toujours
accompagné des Apôtres,
se dirigea vers le mont des
Oliviers.

« L’un de mes disciples va me
livrer aujourd’hui; malheureux
l’homme par qui je suis livré.»
« Celui qui met la main au
plat en même temps que
moi, celui-là me livrera aux
mains des pécheurs.»

( He 7, 26-27)

(He 2, 9b-10 )

( He 4, 14-15 )

JÉSUS, voulant sanctifier le peuple par
son propre sang, a souffert sa PASSION
en dehors de l’enceinte de la ville.
Eh bien! Pour aller à sa rencontre, sortons
en dehors de l’enceinte, en portant la même
humiliation que lui.

Car la cité que nous avons ici-bas n’est pas
définitive; nous attendons la cité future.
En toute circonstance, offrons à Dieu, par
JÉSUS, un sacrifice de louange, c’est-à-dire
l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur
de son nom.