Plan de transport urbain et plan de circulation de l’agglomération d’Alger Présenté au CODATU juillet 2006 Qui sommes-nous ? Société québécoise d’ingénierie et de construction Près de.

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Transcript Plan de transport urbain et plan de circulation de l’agglomération d’Alger Présenté au CODATU juillet 2006 Qui sommes-nous ? Société québécoise d’ingénierie et de construction Près de.

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Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 2

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
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9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


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mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


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mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 3

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 4

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 5

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


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0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 6

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 7

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 8

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 9

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 10

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 11

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 12

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 13

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 14

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 15

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 16

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 17

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 18

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 19

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 20

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 21

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 22

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 23

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 24

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 25

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 26

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 27

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 28

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 29

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 30

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 31

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 32

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 33

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 34

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 35

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 36

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 37

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 38

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 39

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 40

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 41

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 42

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 43

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 44

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 45

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 46

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 47

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 48

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 49

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?


Slide 50

Plan de transport urbain
et plan de circulation
de l’agglomération d’Alger
Présenté au CODATU
juillet 2006

Qui sommes-nous ?
Société québécoise d’ingénierie et de construction
Près de 2 000 employés
240 millions $ de chiffre d’affaires
Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire
7 centres d’opérations dont Transport

25 filiales spécialisées

Qui sommes-nous ?
 Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal
 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal
 359,92 millions de déplacements en 2004
 Réseau intégré
 Budget en 2005 de 831,1 M$
 Patrimoine de 8,8 milliards $

 4 lignes + 65 stations de métro
 186 lignes d’autobus
 4 services de transport collectif par taxi
 11 voies réservées

Engineering & Consulting

Qui sommes-nous ?
 Société française leader en ingénierie et conseil
 Des solutions sur mesure depuis 40 ans
 Des équipes pluridisciplinaires
 Certifié ISO 9001
 Division du Groupe Thales

 bâtiment
 industrie et hautes technologies
 transport et infrastructures
 développement et coopération

PLAN DE LA PRÉSENTATION
1- INTRODUCTION
2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN

3- PLAN DE CIRCULATION
4- BILAN

1- INTRODUCTION
1.1 Contexte
1.2 Objectifs du plan de transport
1.3 Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

1.1 Contexte
 Éléments généraux :
1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié

à une économie basée sur le pétrole
2. Déréglementation du marché des transports
3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à

la croissance observée
4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour

répondre aux besoins avec un plan de financement et une
tarification ajustée

 Financement de la Banque Mondiale

1.1 Contexte
 Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les
services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES
pour 2 mandats réalisés en simultané :


Plan de transport urbain et du plan de circulation



Étude de tarification et de financement

 Pourquoi ?


Complémentarité des expériences du Groupement



Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT



Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin



Capacité d’en arriver à des solutions réalisables

1.2 Objectifs du plan de transport
 L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de
circulation comme solution à court, moyen et long terme :


pour résoudre la problématique des transports à Alger;



répondre aux besoins des Algérois en termes de
déplacement des personnes et des marchandises;



et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à
l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc.

1.3 Territoire à l’étude
 La wilaya d’Alger c’est :


Agglomération de 2,8M d’habitants



Superficie de 810 km2



Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites



57 communes et 13 circonscriptions administratives



Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes
 la topographie à relief accidenté
 l’espace limité

Territoire à l’étude

1.4 Démarche méthodologique

Diagnostic

2004

Scénarios

3 horizons
2007 / 2010 / 2020

Plan de transport
et de circulation

Projets
Programmation
Budgets

2. PLAN DE TRANSPORT
2.1 Diagnostic de la situation actuelle

2.2 Demande et mobilité actuelle
2.3 Prévision d’évolution
2.4 Plan de transport urbain
2.4.1 Schéma directeur TC
2.4.2 Schéma directeur VP
2.4.3 Intermodalité

2.1 Diagnostic situation actuelle
a) Les infrastructures routières
 Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes
et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et
arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des
piétons
 Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le
réseau urbain
 Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes
stratégiques
 Près d’une vingtaine de points noirs de congestion
occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des
facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.)

Le partenariat
public-privé
Une nouvelle forme de l’action publique

Les enjeux du partenariat
 Les objectifs


dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques,



donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions.

 Les constats


contraintes budgétaires,



lourdeurs de la commande publique,



faible valorisation de l’initiative privée.

 Les conditions

1
8



clarté,



sécurité juridique,



transparence.

mars 2005

Une forme contractuelle nouvelle
en France: le contrat de
partenariat
Le contrat de partenariat est un contrat global
et de longue durée, transférant la maîtrise
d’ouvrage sur le partenaire privé.
Il couvre :
la conception,
■ le financement,
■ la réalisation,
■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement
l’exploitation,


d’équipements publics.
1
9

mars 2005

La place du contrat de
partenariat
dans la commande publique
Ni marché public, ni délégation de service public,
il concerne les cas où le contrat global est justifié
lorsque :

■ Le paiement est exclusivement public,
■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou

LES

2
0

OBJECTIFS

FAIRE

trop aléatoires pour justifier une délégation de service public.
PLUS
PLUS VITE
MIEUX

mars 2005

Le champ couvert par le partenariat
Tous les équipements publics
■ L’immobilier public :



banalisé (bureaux,…),
spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…).

■ Les infrastructures de transports :
■ les voies routières et les ouvrages d’art,




les transports en commun en site propre,
les ports et aéroports,
les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique).

■ Les équipements technologiques :

2
1





les incinérateurs d’ordures ménagères,
les équipements militaires,
les NTIC.
mars 2005

Les types de partenariat public privé
■ Trois types de relation de partenariat :
le portage immobilier (risque de construction),
■ les partenariats «performanciels» (risque de construction
et de disponibilité de l’équipement dans le temps),
■ les partenariats présentant en plus un risque commercial
partagé.


■ Le paiement est public (sur critères de performance)
avec éventuellement :
un intéressement à la fréquentation,
■ des recettes annexes.


2
2

mars 2005

Le modèle économique des PPP
PUBLIC
Achète le service
Pilote et évalue

Apporte le service
Pré-finance l’opération

PRIVE

2
3

Apporte des garanties
Bénéficie des conditions
de refinancement

LE PROJET

Rembourse les prêts

Participe à la
structuration du projet

Apporte le financement
Exerce un monitoring

FINANCIER

mars 2005

Le schéma type d’une relation en PPP
Public
Tiers

Revenus
annexes
éventuels

CP

Prêteurs

Paiement à
disponibilité

Contrat
de Prêt

SOCIETE PROJET
Contrat de
réalisation
Détiennent
en Commun

Concepteur
constructeur

2
4

Investisseurs
financiers
Pacte d’actionnaires

Relation
de contrôle

Contrat de
maintenance
exploitation

Opérateurs

Flux
financier

Relation
contractuelle
mars 2005

La comparaison des délais
Programme des besoins,
dialogue compétitif choix
du consortium

Société
de portage

Études et travaux
Gain
délais
12 mois

6
mois

Programme +
concours architecte

2
5

Études et travaux

PPP

MOP

mars 2005

Les modèles financiers
portage immobilier
Pénalités
maximales

«paiement à disponibilité»
Pénalités
maximales

services
Gestion technique

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Maintenance propriétaire
Rémunération FP

Annuité d’emprunt
(créance certaine
et irrévocable)

Annuité d’emprunt

Fonds propres privés
2
6

Part
investissement
de la redevance

Fonds propres privés

mars 2005

Les modèles financiers :
risque commercial partagé
Niveau de
fréquentation
Hypothèse médiane
75% < Probabilité < 95%

Hypothèse haute
Probabilité < 75%

Zone de partage des revenus
entre l’opérateur privé et
la puissance publique

Hypothèse basse
Probabilité > 95%

2
7

Zone de revenus
supplémentaires
pour la partie publique

Zone de garantie
de refinancement
par la partie publique
si la fréquentation réelle
est inférieure au scénario bas

Durée du projet
mars 2005

« Value for money »
■ Ce n’est pas un remède-miracle :
l’utilité socio-économique est un préalable indispensable,
■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût :
il doit être compensé par des gains clairement identifiables.


■ Objet du PPP
Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité
financière et en faisabilité budgétaire :

2
8



en utilisant la ressource publique comme un levier,



en optimisant l’allocation des risques.
mars 2005

Les avantages attendus
de l’emploi du contrat de
partenariat
Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable,
avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la
doivent

simplification des procédures : gains sur les coût et les délais,

permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique :
génération

un coût global clairement identifié,

de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de

au-delà du
surcoût de
financement.

2
9

réalisation,

■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une
réelle maintenance sur le long terme,
■ Une incitation à la performance commerciale :
recettes annexes et intéressement à la fréquentation.

mars 2005

Les conditions du succès
■ Pour le client public : changer de culture
faire faire et non faire,
■ fixer des obligations de résultats et non de moyens,
■ acheter un service, non un ouvrage.


■ Pour les entreprises
raisonner sur le long terme,
■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation.


■ Pour les acteurs financiers
valoriser la fonction d ’investisseur long terme,
■ apprécier le risque à sa juste valeur.


3
0

mars 2005

2.4.1 Plan de transport urbain
Rappel:




Modernisation de la ligne de train
Inauguration du tronçon principal de métro en 2009
Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est
– Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT
– Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides
sur les pénétrantes et les rocades
– Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway)
– Améliorer le maillage du réseau de bus
– Consolider les équipements de TC urbains

2.4.1 Les couloirs BRT
Flexibilité du bus et qualité de service du rail







Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places
Vitesses commerciales de 25 km/h et plus
Capacité 7 500 p. / heure / sens
65 km de voie
– délimité par une bordure en béton
– sur la voie d’accotement ou terre-plein
14 stations en interconnexion avec l’autoroute

2.4.1 Les couloirs BRT

2.4.1 Résultats du schéma
directeur TC
• Augmentation des vitesses commerciales :
De

15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA
De 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés
Grâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation

• Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus
• Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population
• Hiérarchisation des services :
Maillage

: rabattement sur les pénétrantes radiales
et création des concentriques dans la ville centre
Bus local, bus express et bus de banlieues
Mise en concession des services de taxis

• Développement de l’intermodalité:
Connexions

aux modes lourds
Mise en place de 11 parcs relais

2.4.2 VP 2010

2.4.3 Intermodalité et
stationnements







Aménagement de terminus de rabattement des bus aux
TCSP :
– Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons
– Consolidation des 60 gares / stations urbaines
Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus
Création de passerelles et tunnels pour faciliter les
échanges
entre les gares majeures en hypercentre
Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places
– Localisés aux abords des autoroutes
– Interconnexion avec les TCSP

2.4.3 Intermodalité et
stationnements

3 Plan de circulation
Circulation des personnes et des marchandises :
VP, TC, marche et marchandise
I-MESURES D’AMÉLIORATION DU
RÉSEAU ROUTIER
 La hiérarchisation du réseau routier.
 L’élargissement de voies de circulation
pour accroître leur capacité.
 Élimination des goulots.
 Amélioration
des
caractéristiques
techniques des carrefours pour améliorer
leur capacité.
 Amélioration des trémies.
 Amélioration des carrefours giratoires

II- MESURES DE GESTION DE LA
CIRCULATION
 La mise à sens unique de certaines rues.
 L’installation de feux tricolores pour
favoriser un meilleur écoulement du trafic.
 La bonification de la signalisation routière
en place.
 La réalisation de mesures préférentielles
pour les transports collectifs.
 Zone de circulation piétonne.
 Réglementation du camionnage.

3 Plan de circulation
Classification fonctionnelle du réseau urbain
Classification
fonctionnelle proposée

Niveau de desserte
Wilaya
Commune

Quartier

Unité de voisinage

I - Autoroutes et voies
Inter et intra
express

N/A

N/A

N/A

II - Artères principales

Inter

N/A

N/A

III - Artères secondaires Intra

Inter et intra

Inter

N/A

IV - Collectrices

N/A

Intra

Inter
intra

N/A

N/A

Intra

Locale

N/A

N/A

N/A

Locale

V - Collectrices
quartier
VI - Rues locales

Inter et intra

de

et

Locale

3 Plan de circulation
Dysfonctionnements rocade sud

3 Plan de circulation

3 Plan de circulation - trémies

3 Plan de circulation - trémies
Exemple

Les feux tricolores

Mesures préférentielles

3 Plan de circulation - piétons


Améliorer la sécurité
– Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa
Boukhalfa
– Normalisation des largeurs de trottoir
– Traverse piéton signalisée

Conclusion
 Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain
multimodal intégré, organisé et hiérarchisé
 Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du
transport collectif
 La mise en place du plan de transport devrait permettre
d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant
du réseau grâce
 à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement
incitatifs
 la mise en place d’une politique intermodale physique et
tarifaire
 avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les
lignes de train et de métro

4. BILAN
Défis à venir :

 La réforme du cadre institutionnel
 La coordination de la mise en oeuvre
 Le regroupement des 3 000 opérateurs privés

 La réorganisation du réseau bus de surface
 L’intégration tarifaire
 Disponibilité des ressources humaines et matérielles

4. BILAN - Montréal vs Alger
Similitudes

Différences à Alger

Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens
multiples acteurs – coordination
difficile
Besoins
en
gigantesque

investissement Alger dispose de moyens pour
financer les projets en fond
propre

Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup
des TC à long terme
plus pour le transport
Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très
une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est
presque inexistant
Manque de ressources humaines
et matérielles pour la mise en
oeuvre

MERCI !

Questions ?