30 juin La chronique du paparazzo Fin de saison … … en Haute-Tinée.

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Transcript 30 juin La chronique du paparazzo Fin de saison … … en Haute-Tinée.

30 juin
2015
La chronique du paparazzo
Fin de saison …
… en Haute-Tinée
Avant le départ pour cette dernière randonnée, voici les résultats
du grand concours d’été du RPM, où la question était la suivante :
Lequel de ces deux bus Collucini est trop haut
pour passer sous le pont ferroviaire de Menton ?
Les gagnants sont les passagers
du vieux petit bus, qui a pris
normalement l’autoroute en
passant sous le pont.
On n’arrête pas
le progrès !
Hauteur
limite :
3,60 m
Les perdants sont ceux du
nouveau grand bus, obligé de
prendre la Nationale 7 pour
ne rattraper l’autoroute qu’à
l’échangeur de La Turbie.
Saint-Dalmas-le-Selvage est à 122 km de Menton, dont 60 dans
la presque totalité de la vallée de la Tinée, le plus long des
affluents de rive gauche du Var. L’aller et retour approche
donc les 5 heures, mais nous offre un spectacle très varié.
St-Dalmasle-Selvage
La construction de la liaison Nice – Barcelonnette a
été décidée par Napoléon III en 1860, atteignant SaintEtienne en 1896. Mais elle n’a franchi la crête qu’en
1960 au Col de la Bonette-Restefond, devenant à 2802
mètres la plus haute route goudronnée d’Europe.
Photo
Internet
Nous longeons ainsi quelques
villages perchés, dont Bairols,
admirons le
clocher d’isola,
observons les pélites rouges
en aval de Saint-Sauveur,
et sourions à Saint-Etienne devant l’ancien
téléphérique de la station d’Auron.
Ainsi arrivons-nous vers 10 heures à Saint-Dalmas.
Photo Internet
Le bourg, dont le qualificatif « selvage » vient du latin « silva » (la forêt), se niche
à 1500 mètres au creux du vallon de Jalorgues, constituant ainsi le village le
plus élevé des Alpes-Maritimes. Les 2/3 de ses 81 km2 sont dans le Parc du
Mercantour. Ses 125 habitants ne manquent donc pas d’espace vital, notamment
au hameau de Bousiyèas, autre record départemental avec 1900 m.
Nous sommes venus à Saint-Dalmas le 16 septembre
2014, sur un beau parcours en direction du sud-ouest,
Pointe de la côte de l’âne (2916 m)
mais aujourd’hui, nous allons vers le sud-est. Le
groupe 4 y effectuera un parcours de 8 km avec 250 m
de dénivelée, pour rejoindre à 1739 m le Col d’Anelle.
Parking
Pause banane
Pique-nique
Cette promenade se déroule sur le sentier international Hollande –
Méditerranée, qui se divise ensuite en deux branches : le GR 52
débouche à Menton près du port de Garavan, tandis que le GR 51,
surnommé « Balcon de la Méditerranée », surplombe le littoral.
Début de la randonnée vers 10 h30,
sous la conduite de Danièle et Marie-France.
Après être passés sous la belle église Saint-Dalmas, on remonte la
piste qui s’élève progressivement dans un milieu assez boisé,
d’où l’on voit bien le cadre de
haute montagne environnant.
C’est une agréable journée d’été, épargnée par
la canicule qui sévit aujourd’hui en France.
Dans cette belle zone alpestre, le paparazzo d’efforce
de retenir quelques noms de fleurs typiques.
Voici par exemple l’accrobranche, qui ressemble à une orchidée.
Mais non, pauvre
nul ! C’est une
orobanche.
Idiot ! C’est une
AN – CO – LIE !
Plus loin, vous pouvez respirer à pleins
poumons le doux parfum de l’embolie,
et ici se manifeste une plante particulièrement
avare de sa présence : le lys Harpagon.
STOP ! Je renonce
à corriger tes
inepties.
Heureusement, le Coll dAnelle ne tarde pas, avec
sa belle plongée en direction de Saint-Etienne,
et son petit refuge, très apprécié
pendant l’hiver par les raquetteurs.
Le lieu est idéal pour un repas sylvestre et convivial.
ni d’omelette aux
champignons.
Dommage qu’il n’y
ait pas de croûte
forestière !
Peu importe. Je
me contenterai
des restes.
Puis, le sous-groupe
4 B passe à l’action,
Avec un petit
supplément de
fraises des bois.
tandis que le 4 A s’offre une
petite extension digestive.
Ici, le panorama est plus dégagé, vers des sommets masquant la Bonette,
à 9 kilomètres à vol d’oiseau, d’où l’on peut rejoindre la vallée de l’Ubaye.
Photos avril 2013
Nous redescendons vers 14 heures, pour
profiter pleinement du beau village ancien.
Clocher lombard, l‘un des 9
de la Tinée, datant de 1718
Dommage qu’on ne puisse y visiter la
charmante église, malheureusement fermée,
car il faut protéger les trésors qu’elle abrite.
Photo
Internet
Triptyque de Saint Pancrace
(primitif niçois, 1515)
Alors, en attendant l’heure du départ,
le café focalise l’attention, d’autant qu’on
se retrouvera pas avant deux mois.
C’est le seul commerce ouvert, mais une villageoise
a pu fourguer aux dames toute sa production de
salades. Heureusement qu’on a de grands bus.
Bien désaltéré, le paparazzo va vérifier
l’état des programmes immobiliers,
26 septembre 2014
30 juin 2015
et regagne le parking.
En cette veille de vacances, il lui reste un double
devoir à accomplir, bien agréable celui-ci :
COUP DE CHAPEAU A CEUX QUI NOUS FONT MARCHER
Rappelons que chaque semaine, un animateur a la responsabilité de la sortie qu’il a souvent
préparée plusieurs mois à l’avance. Trouver un lieu accessible aux bus et permettant 5 beaux
parcours adaptés aux moyens de chacun représente une tâche délicate et complexe dont
dépend la réussite de l’ensemble. Peu avant la sortie, plusieurs reconnaissances sont
quelquefois nécessaires pour remédier aux aléas qui ont pu se produire sur les parcours. Le
responsable y convie ses 4 collègues qui l’aideront à guider les groupes. Ensuite viennent
les inscriptions, puis le gros souci éventuel de la météo. Quant au jour J, le responsable ne
respirera vraiment que lorsque les bus auront ramené tous leurs passagers à bon port !
Cette année, un grand merci doit être adressé
à Mario, qui s’est dépensé sans compter pour
nous proposer de nouvelles destinations de
l’autre côté de la frontière. Ses belles
randonnées ligures ont fait l’unanimité.
Christian
HOMMAGE A LA BANDE DES QUATRE
Jacques
N’oublions pas l’équipe des coordinateurs, qui
assument depuis un an la lourde charge du
fonctionnement très élaboré de nos sorties.
Vous pouvez voir notre quatuor à l’oeuvre tous les samedis matins, enregistrant les dernières
inscriptions dans l’ordinateur, gérant le remplissage des bus, et effectuant une foule d’actions dont
nous n’avons pas idée. Jusqu’au lundi, ils se partagent la veille téléphonique pour que nous
puissions les informer de tout changement imprévu. Et surtout, ce sont eux qui mettent de l’huile
dans les rouages et nous donnent l’impression que tout se fait sans difficulté. BRAVO et MERCI.
Terminons en rappelant quelques chiffres
communiqués par Mathilde lors de l’A.G. De
septembre 2014 à avril 2015, il y a eu 25 sorties
totalisant près de 3000 marcheurs, avec une
moyenne de 120 par jour et un pic de 171.
Alex
QUI DIT MIEUX ?
Michel
Réalisation
La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)