L’au-delà…les fins dernières… 1. Tous les hommes ressusciteront. 2. La mort : séparation de l’âme et du corps. 3.

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L’au-delà…les fins dernières…
1. Tous les hommes ressusciteront.
2. La mort : séparation de l’âme et du corps.
3. Nous rendrons compte à Dieu de notre vie.
4. Le Ciel.
5. L’Enfer.
6. Le Purgatoire.
1. Tous les hommes ressusciteront
Ce n’est pas la mort elle-même qu’il faut craindre, mais
ses suites. En effet la mort est naturelle et tous les jours,
autour de nous, nous voyons les fruits mûrs tomber des
arbres, le blé ou le tournesol arriver à maturité avant
d’être fauchés par la moissonneuse…
« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste
seul, mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit ». Par
cette phrase, Jésus nous a donné le sens profond de la
mort : il faut mourir pour vivre éternellement. Tout le
sens de la mort est là : nous devons présenter à Dieu
une vie pleine de mérite.
Il faut penser souvent à la mort
« Dans tout ce que tu fais, souviens-toi de ta fin et tu ne
pécheras jamais. (Si 7, 36) ».
Pourquoi faut-il souvent penser à la mort ? Pour qu’elle
soit bonne !
Un jeune homme désire exercer tel
métier plus tard, il sait que pour cela il lui
faudra passer un examen peut-être
difficile, et qu’il ne peut le présenter
qu’une seule fois. Que fait-il ? Pour
mettre le plus de chances de son coté, et
éviter les mauvaises surprises, ce jeune
homme travaillera le mieux possible de
façon à réussir. Et régulièrement, souvent
même dans les moments plus difficiles de
fatigue ou de découragement, il pensera
à cet examen à réussir, et cela lui
redonnera courage pour travailler.
2. Qu’est-ce que la mort ?
L’homme est une créature raisonnable composée d’une
âme et d’un corps ; l’âme est un esprit lié à un corps, à
la différence du pur esprit (Dieu, les anges). L’âme, qui
est un esprit, n’a pas de dimension, mais elle pense,
agit, veut, aime. C’est par notre âme que nous
ressemblons aux anges et que nous sommes créés à
l’image de Dieu. Ainsi, ce que nous avons de plus
précieux, c’est notre âme. Sans elle, nous ne pourrions
ni connaître, ni aimer, ni agir librement. Cette âme est
liée à un corps, mais tandis qu’à la mort, le corps
matériel tombera en poussière, l’âme continuera
toujours de vivre, car ce qui n’est pas matériel ne peut
pas périr.
De cela, il ressort que le corps dépend de l’âme et en
conséquence l’âme doit commander et non pas le
corps. Il faut toujours écouter la voix de la raison,
même et surtout quand le corps réclame. Rappelonsnous que l’âme est immortelle. L’homme meurt ; oui il
meurt, mais pas tout entier. Pendant que son corps
repose au cimetière, son âme continue de vivre, car elle
est immortelle. Cette vie n’est pas la même pour toutes
les âmes : vie de bonheur pour récompenser les
bons qui ont cherché à faire la volonté de Dieu, et qui,
sur la terre, n’ont pas toujours été récompensés ; vie de
souffrance pour les méchants, qui, sur la terre, n’ont
pas toujours été punis. La justice de Dieu sait rétablir
les choses.
Séparé de l’âme, le corps tombe en pourriture, il se
décompose, on le met dans un cercueil et on le porte en
terre. Là, il retourne en poussière : « Tu mangeras ton
pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu retournes à la
terre d’où tu es sorti ; car tu es poussière et tu retourneras
en poussière (cf. Gn 3, 19) ».
Mais, nous dit le Credo*, le
corps ressuscitera pour ne
plus mourir : "Je crois à la
résurrection de la chair." Dieu
est tout-puissant ; d’un mot,
Il a tout créé, d’un mot Il
peut aussi rendre la vie aux
corps tombés en poussière.
* Profession
chrétiens
de
foi
des
Mais que devient l’âme ? Peut-elle se décomposer
comme le corps ? Peut-on la toucher ou la voir ? Non,
l’âme est spirituelle (comprendre, vouloir, aimer, etc. sont
des facultés spirituelles), elle n’est pas de la matière. Alors
elle ne peut pas se décomposer comme la matière, comme
le corps. L’âme ne peut pas mourir.
Ainsi, dès qu’elle est séparée
de son corps, elle va vers
Dieu : après la mort l’âme
paraît devant Dieu, qui est le
créateur des âmes, et qui la
juge sur toutes ses actions,
lui demandant des comptes
comme cela est précisé dans la
parabole des talents (Mt 25, 1430).
Parabole des talents : Mt 25:14-" C'est comme un homme qui,
partant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit sa fortune.
15-A l'un il donna cinq talents, deux à un autre, un seul à un
troisième, à chacun selon ses capacités, et puis il partit. Aussitôt
16-celui qui avait reçu les cinq talents alla les faire produire et en
gagna cinq autres. 17-De même celui qui en avait reçu deux en
gagna deux autres. 18-Mais celui qui n'en avait reçu qu'un s'en alla
faire un trou en terre et enfouit l'argent de son maître. 19-Après un
long temps, le maître de ces serviteurs arrive et il règle ses
comptes avec eux. 20-Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança
et présenta cinq autres talents : "Seigneur, dit-il, tu m'a remis cinq
talents : voici cinq autres talents que j'ai gagnés. " - 21-"C'est bien,
serviteur bon et fidèle, lui dit son maître, en peu de choses tu as
été fidèle, sur beaucoup je t'établirai ; entre dans la joie de ton
seigneur". 22-Vint ensuite celui qui avait reçu deux talents :
"Seigneur, dit-il, tu m'as remis deux talents : voici deux autres
talents que j'ai gagnés. " - 23-"C'est bien, serviteur bon et fidèle, lui
dit son maître, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je
t'établirai ; entre dans la joie de ton seigneur".
Mt 25:24- Vint enfin celui qui détenait un seul talent :
"Seigneur, dit-il, j'ai appris à te connaître pour un homme
âpre au gain : tu moissonnes où tu n'as point semé, et tu
ramasses où tu n'as rien répandu. 25-Aussi, pris de peur,
je suis allé enfouir ton talent dans la terre : le voici, tu as
ton bien. " 26-Mais son maître lui répondit : "Serviteur
mauvais et paresseux ! tu savais que je moissonne où je
n'ai pas semé, et que je ramasse où je n'ai rien répandu ?
27-Eh bien ! tu aurais dû placer mon argent chez les
banquiers, et à mon retour j'aurais recouvré mon bien avec
un intérêt. 28-Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à
celui qui a les dix talents. 29-Car à tout homme qui a, l'on
donnera et il aura du surplus ; mais à celui qui n'a pas, on
enlèvera ce qu'il a. 30-Et ce propre à rien de serviteur,
jetez-le dehors, dans les ténèbres : là seront les pleurs et
les grincements de dents. "
3. Le jugement particulier
Dieu juge l’âme, seule face à Lui. Mais peut-on
tromper le Bon Dieu ? Non. Dieu est tout puissant : il
connaît tout, il sait tout, il voit tout.
Ainsi, quand Il jugera, ce sera avec justice. Et Il nous
jugera sur nos actions : les bonnes actions (les
bonnes œuvres), les prières, les charités, la fidélité à
nos devoirs, les souffrances bien supportées (pour
ressembler à Jésus), les vertus pratiquées…; les
mauvaises actions, l’oubli du respect qui lui est dû, les
manquements aux prières, au culte qui lui est dû, les
mauvaises paroles, les méchancetés, les impuretés, les
vols, les torts faits au prochain, les mensonges,
l’orgueil…
Dieu, juste et miséricordieux à la fois
Se préparer
Il faut donc souvent penser à la mort, afin que notre
jugement particulier, qui décide de toute notre
éternité, soit favorable.
Tout le monde doit mourir, c’est certain, mais nous ne
savons pas quand nous mourrons. Jésus lui-même
nous en avertit à de multiples reprises :
- « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure
(Mt 25,13) »
- « si le maître de maison savait à quelle heure le voleur
doit venir, il veillerait et ne laisserait point percer sa
maison. Vous aussi tenez-vous prêts, car le Fils de
l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas (Lc
12, 39-40) ».
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les
Anges avec Lui, alors Il siégera sur son trône de gloire. Toutes
les nations seront rassemblées devant Lui ; Il séparera les
hommes les uns des autres, comme le berger sépare les
brebis des boucs : Il placera les brebis à sa droite, et les
boucs à sa gauche ». (Mt 25)
Le Jugement
dernier
Fra Angelico
Alors le Roi dira à ceux qui sont à sa droite : "Venez, les
bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume
préparé pour vous depuis la création du monde. Car
j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et
vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger et vous
m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais
malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes
venus jusqu’à moi !"
Alors les justes lui répondront : "Seigneur, quand est-ce
que nous T’avons vu ? Tu avais donc faim, et nous T’avons
nourri ? Tu avais soif, et nous T’avons donné à boire ? Tu
étais un étranger, et nous T’avons accueilli ? Tu étais nu, et
nous T’avons habillé ? Tu étais malade où en prison…
Quand sommes-nous venus jusqu’à Toi ?"
Et le Roi leur répondra : "En vérité, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui
sont mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait."
Alors Il dira à ceux qui seront à sa gauche : "Allez-vous-en
loin de Moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le
démon et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez
pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas
donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas
accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais
malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité." Alors ils
répondront, eux aussi : "Seigneur, quand est-ce que nous
T’avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en
prison sans nous mettre à Ton service ?"
Il leur répondra : "En vérité, je vous le dis : chaque fois
que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non
plus vous ne l’avez pas fait."
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes à
la vie éternelle. (Mt 25, 31-46)
Le Christ nous ouvre deux
perspectives :
* « Venez, les bénis de mon
Père, recevez en héritage le
Royaume préparé pour vous
depuis la fondation du monde ».
* « Allez-vous en loin de Moi,
maudits, au feu éternel qui a été
préparé pour le diable et pour
ses anges ».
Après cette vie, il y a une
autre vie, heureuse (le Ciel) ou
malheureuse (l’Enfer) et qui
n’aura pas de fin.
Quelques Références du Nouveau testament
On peut se reporter aux paraboles suivantes de Jésus :
* Le mauvais riche et le pauvre Lazare (Lc 16, 19-31).
* Le bon grain et l’ivraie (Mt 13, 24-30).
* Le filet (Mt 13, 47-50).
* Le festin de noces (Mt 22, 2-14).
* Les talents (Mt 25, 14-30).
Sans oublier les paroles de Jésus sur le jugement
dernier (Mt 25, 31-46).
4. Le Ciel
Dans l’Évangile, Jésus en parle souvent et rappelle
que « le Royaume des Cieux est proche !
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse car votre
récompense est grande dans les Cieux (Mt 5, 12) ».
Mais qu’est-ce donc que le Ciel ?
Pour les Hindouistes, le Ciel n’existe pas ; le bonheur
éternel consiste seulement en l’union avec l’être
supérieur : l’état de Nirvana (l'individu n'existe plus mais
s'est fondu dans le « soi cosmique » ) .
Pour les Bouddhistes, le Ciel n’est aussi qu’un état :
l’état de Parinirvana ("extinction complète"), état
d'anéantissement total, de non-existence, où l'homme ne
ressent plus aucun désir.
Le paradis musulman est lui très particulier …:
- « Pour ceux qui auront été pieux, seront, auprès de leur Seigneur, des
jardins sous lesquels couleront des ruisseaux, où, immortels, ils auront des
épouses purifiées et satisfaction d'Allah ». s18 v28/29 à 30/31
- « Ceux-là auront les Jardins d'Eden, à leurs pieds couleront des ruisseaux :
là ils seront parés de bracelets d'or, vêtus de vêtements verts de soie et de
brocard, accoudés sur des sofas ». s18 v28/29 à 30/31
- « Ils seront honorés dans les Jardins du Délice sur des lits se faisant face.
On leur fera circuler des coupes d'une boisson limpide, claire, volupté pour
les buveurs, ne contenant pas l'ivresse, inépuisable ». s37 v38/39 à 47/49
- « Mangez et buvez en paix, en récompense de ce que vous avez fait,
accoudés sur des lits alignés ! Nous leur auront donné comme épouses des
houris aux grands yeux ». s52 v17 à 24
- « Dans ces jardins seront des
vierges aux regards modestes que
ni Homme ni Démon n'aura
touchées avant eux,
et ces
femmes seront belles comme le
rubis et le corail. La récompense
du bien est-elle autre chose que le
bien ? » s55 v48 à 60
Les principales activités éternelles
des élus au Paradis d'Allah sont la
sexualité avec les Houris et les
éphèbes, la boisson et la bonne
chère, la gourmandise, le farniente.
Jésus lui, a promis un lieu et un état de bonheur parfait
"Au Ciel, dit saint Bernard, il y a tout ce qui plaît et il n’y a
rien de ce qui déplaît". L’Apôtre saint Paul, qui eut cette
grâce d’avoir des visions du Ciel (cf. 2 Co 12, 1-4 ), ajoute
simplement : l’œil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu, il
n’est pas monté au cœur de l’homme ce que Dieu a
préparé pour ceux qui l’aiment. Personne ici-bas ne peut
même imaginer ce qu’est ce bonheur du Paradis.
Cependant, la foi nous révèle en quoi il consiste.
Dans le Ciel, le bonheur est parfait, il dure toujours, il est
toujours aussi nouveau, aussi fort, aussi beau. En effet,
qu’y a-t-il de meilleur que Dieu ? C’est Lui qui a tout fait, Il est
meilleur que son ouvrage, Il est meilleur que les êtres que
vous aimez le mieux : vos parents puisque c’est Lui qui a créé
leur âme…
Ainsi, quand Dieu se donne, Il donne tout et notre âme
ne désire plus rien, elle est comblée, elle est dans la
joie, dans la paix, dans le bonheur pour toujours.
La possession de Dieu comble tous nos désirs : Dieu
nous a créés pour que nous soyons heureux avec
Lui, nous sommes faits comme cela, telle est notre
nature.
Ainsi, au Ciel, c’est le bonheur parfait, il n’y a plus de
douleur, plus de tristesse, plus de maladie, plus de
larmes, plus d’ennui, mais de la joie pour toujours car le
bonheur du Ciel ne finira jamais. L’œil n’a pas vu, l’oreille
n’a pas entendu, il n’est pas monté au cœur de l’homme
ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment (1 Co 2, 9).
5. L’enfer
Mais il existe aussi un enfer…un lieu de tourments,
c’est-à-dire de peines, de souffrances, de douleurs…
Le premier tourment, le plus pénible, c’est la privation
du Bon Dieu (la peine du dam). Pour essayer de la
comprendre un peu, nous pouvons prendre l’exemple
d’un petit enfant : séparons-le de son si bon père et de sa
tendre mère, et laissons-le seul toujours. Sera-t-il triste ?
Souffrira-t-il ? Oui, il y aura dans l’âme de cet enfant une
grande tristesse. Mais que peut être cette tristesse, cette
douleur, à côté de celle que ressentent les âmes privées
du Bon Dieu ? Dieu, c’est le bonheur infini, quand on Le
possède, on a tout. Il est plus nécessaire à l’âme qu’un
père et qu’une mère à un enfant ; car celui-ci peut être
accueilli par d’autres personnes… même si ce n’est pas la
même chose, la vie peut toujours se développer.
Sans Dieu, l’âme est seule. Perdre Dieu, c’est tout
perdre, et les damnés seront pour toujours séparés de
Dieu, et ils souffriront avec les démons.
Ils souffriront aussi du remords de leur conscience, ils se
diront : "par notre faute nous avons perdu le Ciel, nous
avons gâché notre éternité ; il faut maintenant souffrir, avec
les démons que nous avons préférés à nos bons anges, il
était pourtant si facile de suivre la bonne voie".
Et c’est dans un feu qui ne s’éteindra jamais qu’ils
souffriront. C’est Jésus Lui-même qui nous l’apprend : « au
jugement dernier, Dieu dira Retirez-vous loin de Moi,
maudits, allez au feu éternel ».
Ceux qui vont en Enfer sont ceux qui meurent en état de
péché mortel, et un seul peut suffire, hélas (puisqu’il
implique un "choix libre d’auto-exclusion définitive de la
communion avec Dieu", CEC n° 1033).
6. Le Purgatoire
Mais, pour entrer au Ciel, il faut être tout beau, tout pur,
sans aucun péché, pas même véniel ! Où vont donc ceux
qui ont encore des péchés véniels ?
Le purgatoire est un lieu de souffrances où les âmes
des justes achèvent d’expier leurs péchés avant
d’entrer au Ciel (cf. CEC n° 1030-1032). Passent donc
par le purgatoire les âmes mortes en état de grâce mais
qui doivent encore se purifier de péchés véniels et de la
peine due pour les péchés pardonnés. En effet, pour
réparer un péché, il est nécessaire que la culpabilité soit
enlevée et que la peine due à la faute soit effectuée.
La peine de la privation de Dieu est terrible, mais
adoucie par l’espérance et par la certitude d’aller au
Ciel. Les âmes de ces élus se purifient en souffrant dans
un feu (CEC n° 1031).
Au purgatoire, les âmes ne peuvent plus mériter pour
elles-mêmes, mais elles attendent nos prières et nos
sacrifices qui abrègent leurs souffrances et les
rapprochent du Ciel. c’est donc une œuvre de charité que
de prier pour les âmes du purgatoire, afin qu’elles soient
libérées au plus vite et qu’elles puissent rejoindre Dieu.
L’exemple
de Jésus
lui-même
La prière
en famille
La prière
personnelle
Prier dès
l’enfance
Concluons :
- Après la vie : le Ciel (avec ou sans
Purgatoire) ou l’Enfer, pour toujours !
- Faire du bien et éviter le mal, avec l’aide
de Dieu, en toutes circonstances, nous
aidera à plaire à Dieu.
- Ce n’est que la miséricorde divine qui
nous ouvrira la porte du Ciel, mais Dieu
compte sur nos mérites d’ici bas (bonnes
œuvres), jour après jour.
Le bonheur du Ciel est immense : c’est un
cadeau sans aucune comparaison qui nous
attend ; cela vaut la peine de lutter
sérieusement ici-bas contre le mal, et de
faire le plus grand bien autour de nous.
- « Dieu est Amour » a dit Ste Bernadette de
Lourdes ; aimons, et pardonnons sans
nous lasser comme Jésus nous l’a appris.
- N’oublions pas nos morts : prions pour
eux, parlons leur ; demandons leur de
l’aide.