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La question dans le futur programme:
entre humanisme et empire colonial français.
Voyages et découvertes
XVe siècle – XVIIIe siècle.
Continuité ou rupture
avec le Moyen-âge ?
Marie-France LUIGGI
PLP Lettres Histoire
L.P. A. Maillol PERPIGNAN
Questions possibles
• Les voyages de grandes découvertes et le passage d'une
économie précapitaliste à une économie capitaliste et une
première mondialisation.
• Les voyages de grandes découvertes et les sciences: les
progrès de la cartographie et de la navigation pour une
nouvelle conception du monde.
• Les voyages de grandes découvertes et la rencontre avec
l'Autre : le choc de deux civilisations.
• Les nouvelles civilisations et les intellectuels européens (La
possibilité de faire le lien avec la séquence suivante, les Lumières et la
Révolution.)
Objectifs
• Différencier les voyages du XVe et XVIe
siècles de ceux du XVIIIe siècle.
• Montrer en quoi les motivations et les
enjeux ont changé.
• Montrer les liens entre les voyages et les
progrès de la cartographie.
• Faire le lien entre ces voyages,
l’Humanisme, le siècle des Lumières et
l‘Encyclopédie.
Les voyages de grandes
découvertes
1.Les motivations et les enjeux des voyages
de grandes découvertes
2.Les voyages de découvertes ( Colomb,
Bougainville, Cook)
3.Les conséquences de ces voyages pour
l'ancien et le nouveau monde
Le vieux système marchand entre l’Europe et l’Asie
Les motivations économiques
XVe et XVIe siècles
•Le besoin en or,
•La recherche des épices,
•La soie et les plantes tinctoriales (indigo)
indispensables à une industrie textile en
pleine expansion,
•Le besoin en esclaves (au Portugal pour les
plantations sucrières en Algarve, à Madère et aux Açores).
L’Espagne et l’or
du Nouveau monde,
au XVIe siècle.
La recherche d’épices, de plantes tinctoriales et d’esclaves
La recherche d’épices, de plantes tinctoriales et d’esclaves
Les enjeux religieux: la conversion au christianisme
•
Un souci de prosélytisme et d’évangélisation
•
« nous sommes venus ici pour servir Dieu et aussi pour nous enrichir » Bernard Diaz del Castillo
Les enjeux politiques
Le traité de Tordesillas: le partage du
Nouveau monde
Le Traité de Tordesillas:
le Brésil
• Cabral est-il vraiment le premier explorateur à avoir découvert le
Brésil ?
• 1500 : L’Inde était-elle la seule destination de Cabral ? L’abordage au
Brésil fut-il le résultat d’une intention délibérée ou un accident fortuit ?
• Des historiens portugais et espagnols expliquent en effet l'insistance
des diplomates portugais lors des négociations que par la
« prédécouverte » du Brésil. En 1492 dans la bulle Inter Coetera du
pape Alexandre VI, la ligne de partage passait à 100 lieues à l’ouest
de l’archipel du Cap Vert. Or le Portugal obtint par le traité de
Tordesillas que cette ligne soit reportée à 370 lieues à l’ouest.
• Il serait aussi possible que le roi Jean II après le retour de Colomb ait
envoyé dans le plus grand secret une flotte vers l’ouest et qu’elle
aurait abordé au Brésil en 1493 ce qui expliquerait la très forte
pression portugaise à Tordesillas.
• B. Bennassar ne croit cependant plus à cette thèse depuis la
parution de l'Historia da Expansao Portuguesa
Les voyages et l’élargissement
du monde.
Débat sur la nature des hommes sauvages et les bienfaits ou méfaits de la civilisation.
Les européens eurent au Brésil la révélation d'une humanité différente, comparable à celle
qu'avaient rencontrée aux Antilles Colomb et ses hommes. Tout d'abord la surprise d'une nudité
totale décrite comme un fait extraordinaire. Pero vaz da Caminha dès sa première lettre rapport au
roi du Portugal: Les indigènes sont « des hommes bruns tout nus, sans que rien ne couvre leurs
Parties honteuses... » et « les femmes ont le sexe si haut, si serré, si dépourvu de poils que nous
pouvions bien les regarder sans honte » comme si l'absence de poils était une assurance de
l'innocence: « ainsi, seigneur, l'innocence des ces gens est telle que celle d'Adam, en comparaison,
n'était que honte ».
Les chroniqueurs observent la propreté et la beauté des corps, remarquent le hâle, produit d'une
vie à l'air libre, notent que les hommes à la différence des musulmans ne sont pas circoncis,
signalent les perforations des lèvres, du nez, des oreilles, qui permettent le port de divers ornements,
et les peintures corporelles, noires, rouge et jaune.
Les habitants de ces nouvelles terres n'étaient donc en aucune façon des illustrations du
bestiaire médiéval popularisées par la gravure: ni acéphales, ni cynocéphales, ni unicornes,
ni pieds fourchus.
La découverte de l'anthropophagie
Amérigo Vespucci l'avait noté dès son deuxième voyage: « Et quant à ceux qui ramènent des captifs
de la guerre, ils ne les gardent pas pour leur sauver généreusement la vie mais afin de les tuer pour
leur alimentation. Car vainqueurs et vaincus s'entredévorent les uns les autres. Et la chair humaine
est commune parmi les viandes. » Ce n'est que plus tard que fut discerné ce caractère rituel,
guerrier et festif à la fois, de cette anthropophagie. En outre les européens purent se rendre compte
que la peinture rituelle des prisonniers destinés à être mangés était bleue, couleur exclusivement
utilisée dans cette circonstance.
Cependant qu'il s'agisse ou non d'un rite, l'anthropophagie des indigènes brésiliens suscita en
Europe une horreur générale.
La vision originelle du Brésil telle qu'elle se diffusa en Europe se caractérisa donc par une dualité :
il jouissait d'une nature paradisiaque mais à cette nature s'opposait une humanité portant le signe du
diable. Laura Mello e Sousa: « Nature édénique, humanité livrée au démon et colonie perçue
comme un purgatoire furent les formulations mentales que les hommes du Vieux
Monde appliquèrent au Brésil au cours de trous premiers siècles d'existence. »
Des progrès dans la construction navale.
L’Endeavour est le bateau avec lequel James
Cook fait le premier de ses trois grands
voyages à but scientifique (1768-1779). Mesurant
29 mètres de long, ce bateau est initialement
destiné au cabotage pour le transport de charbon.
Cook le choisit pour son expédition,car il est
robuste (coque en cuivre), facile à manoeuvrer
pour s’approcher des côtes et suffisamment
spacieux pour y vivre plusieurs années.
Circumnavigation d’un humanisme dans
les mers du Sud.
Bougainville
Cook: Les trois voyages de circumnavigation
«
« J’en ai maintenant fini avec l'océan Pacifique et je me flatte de l'espérance
qu'on ne pourra pas me reprocher de l'avoir laisser inexploré » Cook
1er voyage
1768 - 1771
2e voyage
1772 - 1775
3evoyage
1776 - 1779
Des progrès scientifiques et techniques
pour naviguer et cartographier avec précision.
•
•
•
•
XV-XVI siècle: navigation à l'estime
XVIII siècle: le point en mer grâce à
l'amélioration des instruments de
mesures angulaires et horaires
Octant et le sextant: une révolution
pour le point en mer
Le chronomètre de marine de John
Harrisson
Se repérer en mer: un enjeu politique entre
l’Angleterre et la France
1717:Concours lancé par le parlement anglais pour améliorer la
précision des méthodes de la longitude en mer
1735: L’Académie royale de sciences envoie Maupertuis en Laponie
pour mesurer l’arc polaire et l’arc équatorial afin de déterminer la forme
de la terre
1768: La société royale de Londres commandite une expédition dans
les mers du sud et envoie des astronomes observer le passage de
Vénus sur le disque solaire afin de déterminer la distance de la terre au
soleil. Premier voyage de Cook
1785: Instruction de Louis XVI à La Pérouse: l’Académie royale des
sciences a rédigé un mémoire et la Société royale de médecine a
proposé des questions à l’intention des officiers et des savants
embarqués.
De nouvelles cultures pour l'Europe
Une planche de l’Encyclopédie: l’essor de
l’histoire naturelle sur la base de l’observation
Amerigo Vespucci et le Paradis brésilien
"Cette terre est très agréable, pleine d'arbres de haute taille qui ne
perdent jamais leurs feuilles et dont émanent des odeurs suaves. On se
croirait au Paradis. (...) Cette terre est peuplée par des gens tous nus,
tant les hommes que les femmes. Ils n'ont ni loi, ni foi aucune, ils vivent
selon la nature et ne connaissent pas l'immortalité de l'âme. ils n'ont
rien qui leur soit propre et tout est commun entre eux ; ils n'ont pas de
frontière entre provinces et royaumes, ils n'ont pas de roi et n'obéissent
à personne."
Extrait d'Amerigo Vespucci (1454-1512), éd. Les Belles Lettres
Bougainville et le paradis tahitien
« Les pirogues étaient remplies de femmes qui ne le cèdent pas, pour
l'agrément de la figure, au plus grand nombre des Européennes et qui,
pour la beauté du corps, pourraient le disputer à toutes avec avantage ».
« Je me croyais transporté dans le jardin d' Eden… Un peuple nombreux
y jouit des trésors que la nature verse à pleines mains sur lui… Partout
nous voyions régner l'hospitalité,le repos, une joie douce et toutes les
apparences du bonheur ». Bougainville
La découverte de l'anthropophagie
Amérigo Vespucci l'avait noté dès son deuxième voyage: « Et quant à ceux qui
ramènent des captifs de la guerre, ils ne les gardent pas pour leur sauver
généreusement la vie mais afin de les tuer pour leur alimentation. Car
vainqueurs et vaincus s'entredévorent les uns les autres. Et la chair humaine est
commune parmi les viandes. »
La corruption par l’homme blanc
"Notre monde vient d'en trouver un autre (et qui peut affirmer que c'est le dernier, puisque
les démons, les sibylles* et nous-mêmes avons ignoré celui-ci jusqu'à aujourd'hui?), aussi
grand rempli et fourni que lui, toutefois si nouveau et si enfant qu'on lui apprend encore son
a, b, c : il n'y a pas cinquante ans, il ne connaissait ni les lettres, ni les poids, ni les
mesures, ni les vêtements, ni les blés, ni les vignes (...).
J'ai bien peur que nous ayons fort hâté son déclin et sa ruine par notre contagion, et que
nous lui ayons bien cher vendu nos opinions et nos arts. C'était un monde enfant; et
pourtant nous ne l'avons pas dompté et soumis à notre discipline par notre valeur et notre
force naturelle, nous ne l'avons pas séduit par notre justice ou notre bonté, ni subjugué par
notre magnanimité. La plupart de leurs réponses et des négociations faites avec eux
témoignent qu'ils ne nous devaient rien en clarté d'esprit naturelle et en pertinence (...).
Ce qui les a vaincus, ce sont les ruses et les boniments avec lesquels les conquérants les
ont trompés, et le juste étonnement qu'apportait à ces nations-là l'arrivée inattendue de
gens barbus, étrangers par la langue, la religion, l'apparence et la manière d'être, venus
d'un endroit du monde si éloigné, et où ils n'avaient jamais imaginé qu'il eût quelque
habitation, montés sur de grands monstres inconnus, alors qu'eux-mêmes n'avaient jamais
vu de cheval ni d'autre bête dressée à porter un homme; protégés par une peau luisante et
dure, et une arme tranchante et resplendissante, alors que les Indiens, pour voir jouer une
lueur sur un miroir ou la lame d'un couteau étaient prêts à donner des trésors en or et en
perles (...) et qu'ils n'avaient eux-mêmes d'autres armes que des arcs, des pierres, des
bâtons et des boucliers de bois: ces peuples furent surpris, sous couleur d'amitié et de
bonne foi, par la curiosité de voir des choses étrangères et inconnues. Sans cette disparité,
les conquérants n'auraient eu aucune chance de victoire(...)
Nous nous sommes servis de leur ignorance et de leur inexpérience pour les mener à la
trahison, à la luxure, à la cupidité et à la cruauté, sur le modèle de nos moeurs, Les facilités
du négoce étaient-elles à ce prix? Tant de villes rasées, tant de nations exterminées, tant
de millions d'hommes passés au fil de l'épée, la plus riche et la plus belle partie du monde
bouleversée, pour faire le trafic des perles et du poivre: méprisables victoires (...)".
D'après Montaigne, Essais , Livre III, Chapitre VI, (écrit entre 1585 et 1588).
Cook est conscient de
la corruption des
indigènes. Dans son
journal de bord il écrit:
« Nous corrompons leurs
moeurs déjà enclin au vice
et nous introduisons parmi
eux des besoins et des
maladies qu'ils ne
connaissaient pas
auparavant avec pour seul
résultat de troubler cette
bienheureuse sérénité
dont eux et leurs ancêtres
avaient joui. Si quelqu'un
dément la vérité de cette
assertion qu'on lui expose
le profit de leur commerce
avec les Européens par les
indigènes de l'Amérique
toute entière ».
De nouveaux hommes: géographes, explorateurs
et savants au service des États
Explorateur: celui qui va, qu’on envoie à la découverte d’un pays pour en connaître l’étendue, la
situation …Cette définition signale en 1718, l’entrée du mot « explorateur » dans le dictionnaire de
l’Académie. Mais il faut attendre les vingt dernières années du siècle pour que la notion soit appliquée
au champ géographique.
Le géographe Jan Vermeer 1668
Nicolas André Monsiaux, Louis XVI donnant des instructions
à La Pérouse. 29 juin 1785
La fin du mythe austral
Une nouvelle littérature: les récits de voyage.
Le récit de voyage commenté par les
philosophes des Lumières
conclusion
•Bouleversement de l’économie européenne, « ruine » de la façade
méditerranéenne au profit de la façade atlantique et en particulier de
l’Europe du Nord-ouest,
•La construction coloniale en prolongement immédiat,
•Mise en place d’une économie monde au seul profit de l’Europe.
•Connaissance de la forme de la Terre,
•Connaissance de la plupart des espèces végétales,
•Une conception du monde élargie, une pensée enrichie,
•Naissance de la littérature de voyage et goût de l’exotisme,
•Naissance de l’anthropologie
EN PHASE AVEC LE SIÈCLE DES LUMIÈRES QUI VEUT ALLIER
COMMERCE, SCIENCE ET PROGRÈS
OUVRAGES GENERAUX
BELLEC François: Le livre des terres inconnues : journaux de bord des navigateurs 15e 19e
siècle , Chêne,2000
BENNASSAR ET MARTIN, Histoire du Brésil, 1500-2000, Paris, Fayard, 2000.
BERTRAND Michel, VIDAL Laurent : À la redécouverte des Amériques : les voyageurs européens
au siècle des indépendances, Presses universitaires Mirail Toulouse, 2002 (public universitaire)
BROIST, Pascal, Espaces maritimes au XVIIIe siècle, Atlante, Paris, 1997.
BROSSE Jacques, Les tours du monde des explorateurs; les grands voyages maritimes, 17641843, Paris, Bordas, 1983
COLL., Découvreurs et explorateurs. Actes du colloque de Bordeaux, juin 1992, L’Harmattan,
Bordeaux, 1994.
LES EXPLORATEURS: Des pharaons à Paul Emile Victor, Robert Laffont, 2004
FERLONI, Julia, Bougainville, Cook, Lapérouse : marins des Lumières dans le Pacifique, Editions
de Conti, « Grande Bibliothèque », Paris, nov. 2007.
GANDIN Eliane, Le voyage dans le Pacifique de Bougainville à Giraudoux, L’Harmattan, 1998
(évolution des représentations du pacifique à travers la littérature)
GASSOS D., Atlas des explorations et découvertes, Paris, Gamma, 2006
Cet atlas permet de prendre conscience des avancées scientifiques, techniques et culturelles,
ainsi que des découvertes géographiques qui ont eu un impact important sur l’évolution de
l’Humanité.
MERIENNE Patrick : Atlas des explorations et des découvertes, Ouest France, 2005
TAILLEMITE, Etienne, Les découvreurs du Pacifique. Bougainville, Cook, Lapérouse, Gallimard,
« Découvertes n°21 », Paris, 2004.
MOLLAT Michel, Les explorateurs du XIIIe au XVIe siècle, Premiers regards sur les mondes
nouveaux, Paris, J.C Lattès Histoire, 1884
MAURO Frédéric, L’expansion européenne 1600-1870, Nouvelle Clio, Paris, 1996.
Sous la direction de VOVELLE Michel, L'Homme des Lumières, Paris, Seuil, 1996 (l'explorateur
page 285 à 346)
REVUES ( ressources documentaires )
James Cook explorateur du pacifique. Images doc, juillet 2004, n°187.
Magellan un sacré explorateur, Science et vie découvertes, avril 2003, n°53..
L’exploration du pacifique. Science et vie junior, décembre 2002, n°159.
Terra incognita. Archéologie, juin 2000, n° 368.
Un an d’exploration dans l’Insulinde, Géo, mai 1999, n° 243.
Les grandes expéditions scientifiques. Science et vie, mars 1998, HS.
L’ère des découvertes. Science et avenir, mai 1992, HS 87.
TDC n°260B. Voyages et découvertes: des découvertes naturalistes aux chercheurs
scientifiques, mai, 1981
TDC n° 539.Voyage au siècle des lumières, janvier ,1990
TDC n°587 : Les découvertes portugaises, mai 1991, CNDP
TDC n°794 : Le récit de voyage par monts et par mots avril 2000 CNDP
TDC n°896 : La cartographie, mai 2005 CNDP-CRDP
La documentation photographique : Les grandes découvertes n°6075-février 1985 CNDP
La documentation photographique : 1492 Les royaumes ibériques n°7011, juin 1992
L’Histoire, novembre 1991, n° 149:A la recherche du paradis terrestre.
L’Histoire spécial : Juifs et arabes, article de BENNASSAR Bartolomé, Dieu, le diable et le
bon sauvage,
la découverte du Brésil, mai 2000
L’Histoire, mars 2005, n° 296: L’irrésistible appel du voyage, les explorateurs du Moyen Age,
Pourquoi Christophe Colomb est parti en Amérique.
Les découvertes XV-XVI : une révolution des mentalités, Autrement, série mémoires n°1,
septembre 1990, Paris
RECITS DE NAVIGATEURS
BOUGAINVILLE, Antoine de, Voyage autour du monde : par la frégate La Boudeuse et la flûte l’Étoile, La Découverte,
« La Découverte/poche », Paris, 2005
COLOMB, Christophe, La découverte de l’Amérique, La Découverte, « La Découverte/Poche », Paris, 2006, 2 vols.
COOK, James, Relations de voyage autour du monde, La Découverte, « La Découverte/poche », Paris, 2005
LAPEROUSE, Jean-François de, Voyage autour du monde sur l’Astrolabe et la Boussole (1785-1788), La Découverte,
« La Découverte/poche », Paris, 2004.
Le journal de La Pérouse peut également être consulté et téléchargé sur Gallican (BNF) : http://gallica.fr.
CEDEROMS
Océanie : les grands découvreurs du Pacifique. Index+, 1998
La Route de la Soie / Marek Gronowski. Studi, 1997
Astrolabe : l'Aventure océanienne / CRDP Amiens. Amiens : CRDP, 1996
Explorateurs du nouveau monde aux 15e et 16e s. (Colomb, Cortez, Magellan, Gama). Edusoft, 1996
Les découvreurs. Malakoff : Edusoft, 1995
VIDÉO ET DVD
L'incroyable aventure de Monsieur de Lapérouse / Yves Bourgeois. Atom prod., 2005
Explorateurs, un siècle de découvertes / National Geographic. 2003
Quelle aventure! : A la découverte du nouveau monde / Pascal Léonard. France 3, Sorciers Productions,2002
Il était une fois les explorateurs VOL.5: Du périple naval de James Cook... à Stanley et Livingstone / Albert
Barillé. Procidis, 1998
Musée national de la Marine : http://www.musee-marine.fr/site/fr/accueil-musee-national-de-la-marine.
BOURGEOIS, Yves, L’incroyable aventure de Monsieur De Lapérouse, Atom production, 2005 (DVD) ;
http://www.thalassa.france3.fr/index-fr.php?page=laperouse (Thalassa, France 3).
INTERNET
Exposition temporaire « Le mystère Lapérouse, enquête dans le Pacifique sud » (19 mars au 20 octobre 2008).
Un dossier (« Un voyage de découvertes au siècle des Lumières ») est téléchargeable sur le site du musée
(on y trouvera notamment un ensemble documentaire et des « Activités du second degré » autour de la
problématique ‘‘Comment les Européens découvrent et appréhendent le Pacifique au XVIIIe siècle ? » .
L’album (éd. Musée de la Marine, 2008) et le catalogue (Ed. de Conti, 2008) sont publiés.
chronologie
1492: Christophe Colomb aux Antilles
1493: Bulle Inter Cetera 1494: traité de Tordesillas
1497-1499: Voyage de Vasco de Gama en Inde
1498: Vasco de Gama ouvre la voie maritime de l'Inde.
1500: Alvares Cabral sur les côtes du Brésil
1519-1522: premier voyage de circumnavigation Magellan
1524: Giovanni Verrazano découvre la côte orientale de
l'Amérique.
1763: Traité de Paris met fin à la guerre de Sept Ans et marque le
déclin maritime et colonial de la France.
1766-1769: Voyage de Bougainville sur la Boudeuse et l'Etoile
dans les mers du Sud
1768-1771: Premier voyage Cook
1772-1775: Deuxième voyage Cook
1776-1780: Troisième voyage Cook