Simca 9 Aronde

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Transcript Simca 9 Aronde

SIMCA
Généralités
Histoire de la marque
SIMCA
Chronologie des modèles
SIMCA
Les modèles SIMCA
Histoire de la marque
SIMCA
Origine du nom :
 SIMCA : Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie
Automobile.
Histoire condensée :
 Simca était, à l'origine, une firme automobile franco-italienne,
créée par Fiat pour construire en France ses véhicules sous
licence, vendus sous la marque Simca-Fiat.
 Ce procédé a permis à Fiat de vendre ses modèles sur le territoire
français sans payer de taxes d'importations et de droits de
douanes, car Simca était une entreprise basée en France et à
l'époque il n'y avait pas de politique de libre-échange.
 Créée juridiquement le 2 novembre 1934, sa production ne
démarra que le 1er juillet 1935. La marque sera reprise
successivement par Chrysler puis par Peugeot, elle sera
abandonnée en 1980, par Peugeot au profit de Talbot
(prestigieuse marque de voitures de sport et de luxe de l'entredeux-guerres, rachetée par Simca en 1958 et disparue en 1960,
qu'elle préféra ressusciter). La marque Simca fait aujourd'hui
partie du patrimoine de PSA Peugeot-Citroën.
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Histoire de la marque
Détails
de l’histoire
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Au début la SAFAF
L'histoire de SIMCA débute avec Ernest Loste, un ancien coureur cycliste
de talent qui, pour sa reconversion, décide d'ouvrir un garage automobile
à Paris.
En 1907, il devient distributeur exclusif des automobiles Fiat pour la
France. Après guerre, ses affaires deviennent si florissantes que la
maison-mère italienne commence à juger que laisser une petite officine
française distribuer ses produits n'est plus concevable.
En 1926 est créée la Safaf « Société Anonyme Française des Automobiles
Fiat » filiale française de Fiat-Italie chargée d'assurer la distribution des
voitures dans tout l'hexagone. Loste est nommé président de la société
mais n'est plus qu'un actionnaire minoritaire, les associés italiens de Fiat
détenant l'essentiel du capital. Fiat impose à Loste un jeune directeur
général turinois de 28 ans, Enrico Théodoro Pigozzi qui a pour mission
d'organiser le réseau de vente.
En 1929, la crise économique mondiale provoque le recul de la production
industrielle mondiale et le repli sur soi de l'ensemble des nations. Dans un
souci de protectionnisme, les droits de douanes sont considérablement
accrus : face aux productions françaises, les automobiles Fiat ne sont plus
du tout concurrentielles. Les barrières douanières étant devenues trop
fortes et l'assemblage de voitures à partir de pièces d'importation n'étant
plus possible, Pigozzi - qui a francisé ses prénoms en Henri Théodore réussit alors à convaincre les actionnaires de Fiat de produire leurs
automobiles directement en France.
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En 1932, la Safaf, tout en gardant le même sigle acronymique devient
alors la « Société anonyme française pour la fabrication en France des
automobiles Fiat ». Pigozzi se heurte à un grave problème, car il ne s'agit
pas simplement d'assembler des pièces venues d'Italie mais de
véritablement fabriquer les pièces et de monter les véhicules. En l'absence
d'usine Safaf, Pigozzi met sur pied une nébuleuse de petits sous-traitants
qui produisent les pièces à partir des plans italiens tandis que l'atelier de
Suresnes est chargé de l'assemblage des automobiles. En 1932 Fiat
présente en Italie sa nouvelle Fiat 508 Balilla rebaptisée 6 CV en France.
Ces voitures se reconnaissent à leur calandre droite et disposent de 3
vitesses.
En avril 1934, quelques mois après Fiat en Italie, la Safaf présente la
nouvelle version de la 6 CV équipée d'une boîte à 4 vitesses dont la
nouvelle ligne sacrifie à la mode pseudo « aérodynamique ».La 6 CV
connaît un vif succès en France qui conduit à une évidence : il devient
désormais indispensable de fabriquer les voitures à grande échelle dans
une véritable usine et non pas de manière irrationnelle éparpillée chez une
constellation de sous-traitants.
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Sur la calandre des Fiat françaises apparaît, pour la première fois en juillet
1935, le nom Simca en diagonale sur le logo Fiat. La gamme Simca-Fiat est
déjà importante. La 11 CV Fiat 518 Ardita inaugure dans sa version « Grand
Luxe », la ligne « Comète » caractéristique des productions françaises. Si les
modèles produits à Nanterre restent de simples copies des versions
italiennes de Fiat. Avec l'été le cabriolet 6 CV adopte à son tour la ligne «
Comète », bientôt imité par les berlines et le coupé. Simca présente alors la
Simca Cinq (Fiat 500 Topolino) qui rencontre rapidement un franc succès
auprès de la clientèle hexagonale (la Simca Cinq est même dévoilée en
France avant la Fiat 500 en Italie) bien que les manifestations du Front
populaire en perturberont quelque peu la mise en production.
•Le 2 novembre 1934,
• la Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile (SIMCA) - une
entreprise au capital de huit millions de francs, 100 % française, dont tous les
actionnaires sont français (Fiat étant dissimulé derrière cette façade française)
et dont le fondateur officiellement désigné dans les statuts est le comte Henri
Amaury du Boisrouvray - est créée dans le but d'acheter la très moderne usine
Donnet à Nanterre, ce constructeur étant en déconfiture. Simca rachète alors
Donnet en 1935. L'usine est entièrement réaménagée par les spécialistes
italiens de Fiat. Le 28 juin 1935, ceux qui dirigeront la nouvelle firme Simca
sont cooptés par les actionnaires fondateurs. Il s'agit de Roger Fighiéra,
nommé président et d’Henri Pigozzi, nommé directeur général. Le 1er juillet
1935, l'usine entre en production et les toutes premières SIMCA-FIAT sortent
de la chaîne tandis que la Safaf est englobée dans Simca.
La
6 CV simple, économique se vend toujours bien en 1937 malgré
l'atmosphère de crise croissante. Son prix de base de 17 500 F correspond à 10
mois de salaire d'un ouvrier qualifié. La 11 CV, de présentation luxueuse, coûte
elle 33 000 F. En 1938, la Simca 8 prend la relève de la 6 CV vieillissante qui
reste quelques mois au catalogue dans la version fourgonnette 300 kg. La 11
CV disparaît également du catalogue. Les techniques modernes de fabrication,
de promotion et de gestion des produits permettent à Simca de devenir très
vite le quatrième constructeur français.
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Mi-1938, un nouvel écusson orné d'une hirondelle (symbolisant le slogan
de ses voitures : "un appétit d'oiseau") devient l'emblème de la marque
tandis que toute allusion à la société mère Fiat disparaît. Puis la guerre
survient et les activités sont en partie gelées.
En partie seulement... Les vainqueurs allemands veulent que toutes les
entreprises participent à l'effort de guerre, notamment pour produire des
véhicules destinés au front russe. Chaque usine se voit affecter un
administrateur désigné par l'occupant. Mais Fiat, firme dont le pays,
l'Italie, est allié de l'Allemagne, réussit à obtenir que l'administrateur de
Simca soit l'un des directeurs de Fiat-Allemagne. De fait, l'usine de
Nanterre va continuer à produire des automobiles pendant encore trois
ans, contrairement aux usines Citroën ou Peugeot ou Renault, contraintes
à fabriquer du matériel militaire pour l'armée allemande. En 1943, les
revers de l'armée allemande conduisent à la cessation du traitement de
faveur dont jouissait Simca. L'usine est affectée à la maintenance des
véhicules militaires et à diverses fabrications pour l'occupant, notamment
des éléments mécaniques pour les moto chenilles Kettenkraftrad NSU
(filiale allemande de Fiat).
L'apogée
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En 1942, SIMCA avait été intégré à la Générale Française Automobile
(GFA) en compagnie de Delahaye-Delage, Unic, Laffly et Bernard, avec
pour objectif de rationaliser la fabrication automobile. À la libération, la
fabrication reprend progressivement d'autant plus que l'usine a échappé
aux bombardements. Le Président de la Chambre syndicale des
constructeurs automobiles, Charles Petiet, remet Simca sur les rails grâce
à l'appui du ministre de la Production industrielle d'alors mais, en
échange, l'entreprise s’engage à fabriquer l'AFG mise au point par JeanAlbert Grégoire, devenu directeur général technique en octobre 1944.
Un premier prototype de la Simca-Grégoire, présentant des traits
communs avec la future Panhard Dyna X est réalisé en 1945. Un second,
plus proche esthétiquement de la future 203 Peugeot et que Simca devait
produire, suivant ainsi les directives du plan Pons, est présenté en 1946.
Malheureusement pour Grégoire, Pigozzi, qui s'était fait discret suite à ses
accointances avec les occupants allemands, réussit à faire capoter ce
projet et reprend la direction de l'entreprise, Simca échappant alors à la
nationalisation et aux contraintes du gouvernement. La production
redémarre avec la Simca Cinq et la Simca 8. La Simca Six, évolution de
la Cinq, est lancée en 1947 mais ne rencontre que peu de succès face à
la vive concurrence de la 4 CV Renault
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Fiat et Simca - grâce à l'aide américaine de reconstruction de l'Europe de
l'Ouest du Plan Marshall - étudient en commun le projet d'une nouvelle
voiture moderne de classe moyenne qui se concrétisera au printemps
1950 par le lancement de la Fiat 1400 et au printemps 1951 par celui de
sa demi-sœur la Simca 9 Aronde, qui sera présentée abusivement par
Fighiéra et Pigozzi comme la première « véritable » Simca puisque sa
carrosserie et son moteur sont légèrement différents de la Fiat 1400.
L'Aronde est un franc succès qui permet à Simca de dégager d'importants
bénéfices. En 1954, Fighiéra part à la retraite (il a 79 ans !). Il est
nommé président d'honneur et Pigozzi est nommé PDG de l'entreprise
tandis que Simca, en mal d'agrandissement (son usine de Nanterre étant
saturée par le succès de l'Aronde) commence à convoiter la filiale
française de Ford : Ford SAF (Société Anonyme Française).
•Les modèles Vedette et Comète de Ford SAF se vendent mal car,
avec leur V8 très gourmand, elles sont peu adaptées au marché
français lourdement taxé. Dès 1952, Henry Ford II songeait à se
débarrasser de cette filiale qui avait du mal à écouler sa production et
qui, de plus, était sujette à des grèves récurrentes qu'il ne
comprenait pas. Simca se porte acquéreur de Ford SAF, accroissant
considérablement sa capacité de production grâce à l'usine de Poissy
de ce dernier et héritant de la Vedette, entre-temps remise au goût
du jour.
• En 1955, Simca acquiert également la société Unic qui construit des
poids lourds. Puis, toujours avec l'aide de Fiat, Pigozzi crée la Someca
pour la fabrication de matériel agricole, tracteurs notamment. Unic et
Someca feront partie de Simca Industries. Ainsi, Simca devient - un
temps - le premier constructeur français privé derrière l'entreprise
d'État qu'est la Régie Renault.
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La vente à Chrysler
En 1958, le constructeur américain Chrysler devient actionnaire à 25 %
de Simca en rachetant les 15 % du capital appartenant encore à la Ford
Motor Company et en prenant 10 % supplémentaires. Simca fabrique alors
200 000 voitures par an et, toujours en manque de place rachète le
constructeur Talbot pour son usine de Suresnes.
En 1961, les dollars américains permettent à Pigozzi de lancer un
nouveau projet - étudié chez Fiat - la Simca 1000. Les solutions
techniques, dérivées de la Fiat 850, sont similaires à celles de la Renault
R8 avec un petit 4 cylindres placé en porte-à-faux arrière dans une
carrosserie cubique à trois volumes. Les modèles de pré-série de la 1000
sortent des chaînes de Poissy en juillet 1961 et elle est présentée au salon
de l'auto de Paris en automne. La Simca 1000 rencontre un long succès
qui durera jusqu'en 1978, tandis que la gamme Vedette est arrêtée.
La participation de Chrysler passe à 63 % en décembre 1962 avec la
vente de la majorité des actions détenues par Fiat qui, avec les facilités du
Marché commun, souhaite maintenant se séparer de Simca pour créer sa
propre filiale française. Pigozzi est limogé quelques mois plus tard lorsque
les Américains s'aperçoivent que la transaction ne comprend pas Simca
Industries qui regroupe diverses infrastructures et marques indispensables
à la bonne marche de Simca Automobiles.
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Pigozzi se replie avec amertume chez Simca-Industries, dont il est
également le PDG, et à son décès prématuré un peu plus d'un an plus tard
(il ne se remettra jamais de son limogeage de Simca Automobiles),
Umberto Agnelli le remplacera et rebaptisera Simca Industries en Fiat
France Société Anonyme (FFSA). Il en fera, à nouveau, la filiale française
de Fiat. Ainsi, de la SAFAF de 1928 à la FFSA de 1964, Fiat a bouclé la
boucle autour du protectionnisme français avec Simca.
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En 1963, Georges Héreil, ex-patron de Sud-Aviation (le constructeur des
avions Caravelle) devient le nouveau PDG de Simca et doit batailler ferme
face à sa direction américaine pour défendre le projet de la nouvelle
Simca 1100 (projet ébauché par Pigozzi à partir d'une étude Fiat qui sera
commercialisée par sa filiale Autobianchi sous le nom de Primula). Les
dirigeants ne veulent en effet pas engager d'argent pour étudier un
nouveau véhicule alors que certains modèles de la gamme Chrysler
pourraient être mis sur le marché français. Finalement Héreil obtient gain
de cause et la Simca 1100 (hayon arrière et traction avant à moteur
transversal) est lancée en 1967 : nouveau succès avec plus de 2 millions
d'exemplaires vendus jusqu'en 1981.
En juillet 1970, Simca est renommée Chrysler France, suite au rachat total du
solde des actions encore détenues par Fiat par le constructeur américain. La marque
Simca est cependant conservée sur les modèles jusqu'en 1980. Durant les années
qui vont suivre, Chrysler Europe va négliger d'investir dans l'évolution de ses
mécaniques et va rapidement se retrouver à bout de souffle. En août 1978,
Chrysler est contraint, pour survivre, de se replier aux Etats-Unis et donc de
revendre l'ensemble de ses filiales européennes : Chrysler France (ex-Simca),
Chrysler United Kingdom (ex-Rootes) et Chrysler España (ex-Barreiros). Elles sont
reprises par Peugeot SA sous l'œil bienveillant - et avec l'aide - du gouvernement
français. Pour la première fois de son histoire, Simca devient enfin 100 % française !
Mais, coup de théâtre : Peugeot SA décide de faire disparaître la marque Simca un
an plus tard, en juillet 1979 (pour les modèles 1980), et de la remplacer par
Talbot. Ce changement de nom de marque sera un très grand échec et la marque
Talbot disparaîtra seulement six ans plus tard ! Aujourd'hui l'usine de Poissy - exFord SAF, ex-Simca, ex-Chrysler France, ex-Talbot - dont Henri Pigozzi était si fier,
est toujours en activité, elle produit des Peugeot et des Citroën.
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Histoire de la marque
Chronologie des
modèles SIMCA
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Histoire de la marque
Les modèles SIMCA
(Caractéristiques)
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Simca-Fiat 6 CV (1935), version
française de la Fiat 508 Balilla.
Simca-Fiat 11 CV (1935), version
française de la Fiat 518 Ardita.
Simca Cinq (1936), version française
de la Fiat 500 Topolino.
Simca Six (1947) - Modernisation de
la Simca Cinq : ligne « ponton » et
moteur culbuté.
Simca 8 (1938), version française de
la Fiat 508C ou Fiat 1100 Nuova
Balilla.
Simca 9 Aronde (1951 à 1963) à
moteur 1221 cm³, puis Flash, puis
Rush...
Simca Sport/Week-End/PleinCiel/Océane (1949-1961). Carrossées
par Facel-Métallon (devenu Facel SA
en janvier 1953).
Simca Vedette (1955)
Simca Vedette Trianon
Simca Vedette Versailles
Simca Vedette Régence
Simca Vedette Marly (break)
Simca Vedette Ariane (1957-1963)
Simca Vedette Beaulieu
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Simca Vedette Chambord
Simca Vedette Présidence
Simca 1000 (1961-1978)
Simca 1300 / 1500 (1963-1966)
Simca 1301 / 1501 (1966-1976)
Simca 1100 (1967-1981)
Simca coupé 1200 S (1967-1971)
Simca-Chrysler 160 / 180 / 2 litres
(1970-1980)
Matra-Simca Bagheera (1973-1980)
Simca-Chrysler 1307 / 1308 / 1309
(1975-1979), élue voiture de
l'année 1976.
Matra-Simca Rancho (1977-1984),
SUV sur base de Simca 1100.
Simca-Chrysler Horizon (19781985), élue voiture de l'année
1979, fabriquée également aux ÉtatsUnis sous le nom de Dodge Omni et
Plymouth Horizon jusqu'en 1990
(version américanisée à propulsion et
non plus à traction avant).
Simca-Chrysler 1510 (1979-1982)
Simca-Fiat 6cv
Simca 9 – Aronde – P60
Simca-Fiat 11cv
Simca Vedette – 1954 / 57
Simca 5
Simca Vedette – 1957 / 62
Simca 6
Simca Ariane
Simca 8
Simca 1000
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Histoire de la marque
Simca 1300-1500
Matra-Simca Bagheera
Simca 1301-1501
Simca-Chrysler
1307-1308-1309
Simca 1100
Matra-Simca Rancho
Simca 1000 coupé 1200S
Simca-Chrysler
Horizon
Simca-Chrysler
160-180-2Litres
Talbot Simca 1510
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Histoire de la marque
SIMCA-FIAT 6cv
(copie de la Fiat 508 Batilla)
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SIMCA-FIAT 11cv
(Copie de la Fiat 518 Ardita)
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SIMCA 5
(copie de la Fiat 500 Topolino)
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SIMCA 6
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Détails

SIMCA 6
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Généralités
le bureau d'étude Simca de Nanterre affirme pour la première fois de son
histoire son indépendance vis-à-vis sa maison mère Fiat de Turin en
produisant cette Simca 6, présentée au Mondial de l'automobile de Paris
Le modèle Simca 6 est directement dérivé du modèle Simca 5 avec
un avant sensiblement modifié « américanisé » avec une calandre élargie
et plus basse, et des phares intégrés dans des ailes de type Peugeot 203
ou Renault 4CV.
Un arrière allongé et un petit coffre uniquement accessible de l'intérieur et
presque entièrement occupé par la roue de secours.
Un moteur gonflé de 12 à 16,5 chevaux à cylindrée de 570 cm³ égale,
culbuté, soupapes en tête, commandées par un arbre à cames latéral.
Deux versions de carrosseries : coupé découvrable biplace ou petite
fourgonnette capable de transporter 250 kg.
Test des 5L
Avec 5L d'essence, la Simca 6 se distingue tout particulièrement en
effectuant 108,052 km, soit 4,62 litres aux 100 km.
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SIMCA 8
(Copie de la Fiat 508C ou
1000 Nuavo Balilla)
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SIMCA 9 – Aronde
Aronde 1300 - Aronde
P60
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Détails
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SIMCA 9 – Aronde
Aronde 1300 - Aronde
P60
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Simca 9 -Aronde
La Simca Aronde a été construite de 1951 à 1955.
La première série (9 Aronde) a été produite pour les modèles 1951 à
1953 (calandre en podium) et la seconde (Aronde) pour les modèles de
1954 à 1955 (calandre en arc de cercle).
La 9 Aronde est présentée le 31 mai 1951, c'est la première Simca à
carrosserie monocoque. Contrairement aux Simca précédentes sous
licence Fiat, elle n'a presque plus rien en commun avec un modèle Fiat
existant. Cependant, la Fiat 1400 sortie un an plus tôt possède une
structure identique. En fait, la Simca 9 Aronde et la Fiat 1400 ont été
élaborées conjointement chez le grand emboutisseur américain Budd,
spécialiste des carrosseries tout acier.
La Simca parait résolument moderne face à la Citroën Traction Avant ou à
la Peugeot 203 de l'époque. La carrosserie a été finalisée par René Dumas.
Son style ressent de la forte influence italienne avec une ligne du style
ponton, c'est-à-dire avec les ailes intégrées dans le reste de la carrosserie.
C'est l'une des premières voitures françaises à être ainsi. Pour son
époque, elle disposait d'une grande surface vitrée.
SIMCA 9 – Aronde
Aronde 1300 - Aronde
P60
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Malgré sa modernité apparente, la 9 Aronde est techniquement très
classique et reste fidèle à la propulsion. Elle est mue par le même moteur
Fiat de 1 221 cm³, identique à celui qui équipait les Simca 8 1200 qu'elle
remplace, mais dispose de 45 ch SAE.
Ses qualités : direction précise et légère, nervosité, bon freinage
entraînant une conduite très agréable par rapport à ses rivales.
Ses défauts : essieu arrière sautillant et inconfortable, commande de boîte
de vitesses très imprécise et première non synchronisée.
L'intérieur des Simca 9 Aronde modèles 1951 est tapissé d'un tissu rayé
vite surnommé « drap de déporté » car la guerre était encore dans tous
les esprits, ces premières versions ont la particularité d'avoir leur batterie
de 12 V sous la banquette avant. La 9 Aronde 1951 se reconnaît par le
monogramme de calandre à fond noir et le pare-chocs arrière en une
seule pièce, contre trois à partir de 1952.
SIMCA 9 – Aronde
Aronde 1300 - Aronde
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Aronde 1300
type Océane
L'Aronde 1300 a été construite pour les modèles 1956 à 1958.
Les lignes de la carrosserie dite « type Océane », qui intègre une partie
arrière allongée, étaient inspirées d'une voiture américaine : la Kaiser
1953, la ressemblance la plus frappante se situant au niveau de la
calandre. L'Aronde 1300 reçoit le moteur « Flash » de 1 290 cm³ et un
tableau de bord circulaire tandis que la direction est revue.
C'est en 1957 que Simca, faisant preuve de sa grande maîtrise des
moyens de relations publiques a su redonner un retentissement à
l'opération des records du monde qui faisaient rage entre les grands
constructeurs de cette époque. En effet, une Aronde strictement de série
fut prélevée le 20 mars sur la chaîne de production et était la 538 080e
produite depuis 1951. Le départ fut donné sur l'autodrome de Montlhéry le
9 avril à 6h 01 et la voiture tourna pendant 38 jours et 37 nuits pour
arriver le 16 mai à 14h après 100 000 km parcourus à une moyenne de
113 km/h.
Simca utilisera la performance pour lancer la berline Montlhéry pour les
modèles 1958 avec le moteur « Flash Spécial ».
SIMCA 9 – Aronde
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P60
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Aronde P 60
La Simca Aronde P 60, P pour personnalisation (certains dises aussi,
pour Pigozzi) et 60 pour la décennie à venir (sous entendu "en avance sur
son temps")(certains dises également, pour les 60 ans de Pigozzi) a été
construite pour les modèles 1959 à 1963.
Une première série de P60 a été refusée par Théodore Pigozzi, alors qu'il
en avait déjà été produit 700 exemplaires (noirs). Ceux-ci furent stockées
à Bordeaux, quai de Bacalan, puis vendus dans les pays de l'Est comme
taxi.
Elle connut deux motorisations : le moteur « Flash », puis le moteur «
Rush » à cinq paliers pour 1961.
Le 22 mai 1963, elle a été remplacée par la Simca 1300.
Au total, ce sont 1 400 000 Aronde qui ont été construites. C'est
principalement grâce à ce modèle que Simca a été le second plus
important constructeur automobile français à la fin des années 1950. Il
faut aussi souligner que Simca avait le don de communiquer sur son
cheval de bataille, et ce durant toute sa carrière. Ainsi, l'Aronde bénéficia
d'intenses et très efficaces campagnes de presse, recevant même "L'Oscar
de la publicité" pour le lancement de la gamme P 60.
SIMCA 9 – Aronde
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P60
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Modèles (1/2)
Berline 4 portes :
 De Luxe, Étoile 6 (6 cv) P60, Étoile 7 (7 cv) P60 (versions
économiques)
 Étoile Super 6, Élysée (intermédiaires)
 Montlhéry (« sport »), Montlhéry Spéciale P60 (« sport » 70 ch SAE)
Break 3 portes :
 Châtelaine
 Ranch P60
Coach 2 portes (sans pied milieu) :
 Grand Large
 Monaco P60 (« sport »)
 Monaco Spéciale P60 (« sport » 70 ch)
Coupé Facel-Métallon :
 9 Sport/De Ville
 Plein-Ciel/Plein-Ciel Grand-Carrossier (avec pare-brise panoramique2)
 Plein-Ciel S (« simplifié », avec pare-brise panoramique)
SIMCA 9 – Aronde
Aronde 1300 - Aronde
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Modèles (2/2)
Cabriolet Facel-Métallon :
 Week-end
 Océane/Océane Grand-Carrossier (avec pare-brise panoramique)
 Océane S (« simplifié », avec pare-brise panoramique)
Fourgonnette :
 Messagère
Camionnette bâchée :
 Intendante
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SIMCA Vedette 1954/57
Trianon – Versailles – Régence Marly
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Détails
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SIMCA Vedette 1954/57
Trianon – Versailles – Régence Marly
Contexte
historique
En septembre 1954, Simca rachète Ford France et s’approprie ainsi
son usine de Poissy.
Tandis que le groupe Ford se recentre sur ses filiales en Allemagne de l'Ouest
et en Grande-Bretagne, Simca récupère la gamme Vedette millésime 1955
conçue par Ford dans son siège de Dearborn, pour remplacer la première
Vedette, lancée en 1948.
La nouvelle gamme Vedette est présentée sur le stand Ford au Salon de Paris,
en octobre 1954. Produite dès novembre sous la marque Simca, suite au
rachat de l'usine de Poissy par Henri Théodore Pigozzi.
La structure de la voiture innove avec une carrosserie monocoque supprimant
le châssis séparé. En revanche, les trains roulants et la mécanique restent
classiques avec une boîte de vitesses mécanique à trois rapports, la
transmission arrière avec un pont arrière rigide à ressorts semi-elliptiques,
une direction à vis globique et galet type Gemmer et un freinage sans
assistance. Toutefois, la suspension avant passe au moderne système Mac
Pherson.
SIMCA Vedette 1954/57
Trianon – Versailles – Régence Marly
Modèles
Dès sa sortie, la gamme Vedette est divisée en quatre modèles bien distincts :
 La Trianon, modèle d’entrée de gamme, nettement dépouillé ;
 La Régence, luxueusement présentée et remplaçant la Ford Vendôme, elle
est reconnaissable à sa peinture bicolore et à ses roues à rayons ;
 La Versailles, à mi-chemin entre la simplicité de la première et le faste de
la seconde, elle se distingue par son toit de couleur différente, ses
projecteurs antibrouillard et ses encadrements de pare-brise et de lunette
arrière chromés ;
 La Marly, une version break de grand luxe, équipée d’un hayon arrière en
deux parties et disponible à partir de janvier 1956.
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SIMCA Vedette 1957/61
Beaulieu – Chambord Présidence - Marly
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
SIMCA Vedette 1957/61
Beaulieu – Chambord Présidence - Marly
Évolutions
Au salon de 1957, la carrosserie de la gamme Vedette est redessinée. Elle
reçoit une nouvelle calandre, un pare-brise panoramique (avec retour sur les
côtés, un artifice esthétique alors très apprécié aux États-Unis), des petits
ailerons à l'arrière et des roues plus grandes pour améliorer le freinage.
Cette série est la dernière à être équipée d'un moteur V8 à soupapes
latérales. Comme sur la Versailles, la cylindrée est de 2 351 cm³ mais avec
une puissance de 84 ch SAE.
La Trianon disparaît et devient l'Ariane 8, la Beaulieu remplace la Versailles ;
et la Chambord, la Régence. Le break Marly conserve son nom et adopte
seulement la nouvelle face avant des berlines. Tout en haut de la gamme, la
très élitiste Présidence fait son apparition.
Même si la gamme Vedette s’est désormais affranchie de Ford, sa nouvelle
carrosserie évoque largement les extravagantes productions d’outreAtlantique, dont les lignes inspirent de nombreux constructeurs européens.
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SIMCA - Ariane
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Détails

SIMCA - Ariane
Généralités
En 1954, Simca rachète à la filiale française de Ford, Ford SAF, l'usine de
Poissy qui avait produit plusieurs véhicules équipés du moteur V8 dont la Ford
Vedette inspirée d'un modèle américain. Mais dans une France rationnée qui
se relève à peine de la guerre, ces voitures trop cossues se vendent
médiocrement et Ford cherche un repreneur pour cette usine qui s'apprête à
fabriquer une nouvelle Vedette. Ce sera donc Simca.
Continuées par Simca, les Vedette sont des modèles haut de gamme de
design très américain mais « francisés ». Dessinées par le styliste italien
Rapi.
La crise de Suez va perturber cette stratégie. Simca réagit alors très vite à la
crise en mariant le moteur « Flash » de l'Aronde avec la carrosserie de la
Trianon et va ainsi créer l'Ariane. Celle-ci va être proposée en plusieurs
versions.
Pour les modèles 1958, la Trianon est remplacée par une Ariane à moteur V8
de 84 ch SAE : l'Ariane 8. Celle-ci sera supprimée en 1961.
SIMCA - Ariane
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Généralités
Pour 1959, l'Ariane Super Luxe possède une finition améliorée :
baguette latérale chromée, encadrements de pare-brise et de lunette
arrière chromés, lave-glace, miroir de courtoisie et cendrier arrière.
Comme toutes les Ariane, elle reçoit des nouveaux feux arrière avec
catadioptre intégré.
Pour 1961, l'Ariane Miramas Super Confort bénéficie de l'intérieur de la
Beaulieu. Comme les autres Ariane, elle s'appelle Miramas en adoptant le
moteur « Rush Super » à cinq paliers.
L'Ariane sera produite jusqu'en avril 1963.
En 1965 et 1967 en Argentine, la société Metalmecánica SAIC fabrique la
Simca Ariane Miramas, dans les versions luxe et std, certains d'entre eux
seront utilisés comme taxi.
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SIMCA 1000
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Détails
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SIMCA 1000
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Généralités
Mise en chantier en 1957 par Henri Théodore Pigozzi, patron de Simca,
cette petite voiture économique est issue des suites de la crise de
l'énergie consécutive à la nationalisation du canal de Suez en 1956.
Elle a une carrosserie carrée et classique à trois volumes, est une « tout à
l'arrière » dotée d'une suspension à quatre roues indépendantes (ressorts
hélicoïdaux à l'arrière et à lames à l'avant) et d'un moteur quatre cylindres
longitudinal en porte-à-faux arrière avec une boîte à quatre vitesses
synchronisées (licence Porsche). Ce fut la dernière voiture à recevoir la
contribution du bureau d'études Fiat pour sa conception.
Lors de sa présentation au salon de Paris du 4 octobre 1961, la Simca
1000 obtint le Grand Prix de l’Art et de l’Industrie pour sa ligne
élégante due au styliste turinois Mario Revelli de Beaumont. En mars
1962, un joli coupé 1000 dessiné par Bertone en sera dérivé, il prendra
une allure nettement plus sportive à partir de juin 1967 en devenant 1200
S.
En septembre 1962, la puissance du moteur passe de 36 à 39 ch. DIN,
tandis que l'ancien groupe est récupéré par la 900, nouvelle version bas
de gamme de la 1000, et qu'apparaît en 1963-64 brièvement une 900 C
de 39 ch.
SIMCA 1000
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Généralités
Pour les modèles 1963, une 1000 Luxe est lancée, remplacée un an plus
tard par la 1000 GL équipée du moteur 42 ch. DIN du coupé.
Pour 1965, la 1000 GLS bénéficie de sièges couchette tandis qu'apparaît
une 1000 GLA à boîte semi-automatique trois rapports Ferodo, qui cède la
place une année plus tard à l'option semi-auto sur les GL et GLS.
Pour 1966, la 900 devient 1000 L et la 1000, 1000 LS. La nouvelle planche
de bord adopte un compteur de vitesses horizontal et les vitres de portière
avant s'équipent d'un déflecteur (GL et GLS) puis une 1000 Commerciale
dépouillée apparait brièvement pour 1967.
Pour 1968, un moteur dérivé de la Simca 1100 fait son apparition en 39
ch. pour la L/LS et 42 ch. pour la GL/GLS.
La Simca 1000 est profondément modifiée pour 1969 : la direction à vis et
galet longtemps critiquée devient à crémaillère, ensuite l'avant est revu
avec des phares plus gros, une nouvelle calandre et des clignotants
débordants, enfin à l'arrière des feux agrandis et carrés remplacent les
précédents de forme ronde. La nouvelle gamme se constitue alors de
l'économique Sim'4 (pour 4 CV), la 1000 (5 CV) et la 1000 Spécial (1 118
cm³ et 6 CV) qui remplace les 1000 GL et GLS. Un an plus tard, 2 ch.
s'ajoutent aux Sim'4 et 1000, 4 ch. à la Spécial.
SIMCA 1000
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Généralités
À partir de 1970, la marque développera les versions sportives 1000
Rallye, Rallye 1, Rallye 2 et Rallye 3 à partir de la 1000 Spécial puis la
1000 sera rescindée en versions LS et GL.
Pour 1972, la GLS réapparaît avec une boîte de vitesses manuelle (6 CV)
ou avec la boîte de vitesses semi-automatique (5 CV).
Toutes les Simca 1000 héritent des d'un carrossage négatif des roues
arrière de type 1000 Rallye 1 (roues en V inversé) pour 1973 et d'un
tableau de bord à cadrans ronds pour 1975.
Pour 1976, La GLS 6 CV et Spécial 7 CV deviennent des SR. Un an plus
tard, la 1000 adopte des phares rectangulaires avec grande calandre noire
sous un capot plat tandis que la gamme se simplifie autour de la 1005 LS
(944 cm³), la 1006 GLS (1 118 cm³), la Rallye 1 et la Rallye 2 bientôt
suivie par la Rallye 3.
En mai 1978, la production s'arrête au compteur 1 940 256.
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SIMCA 1300/1500
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SIMCA 1300/1500
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Généralités
La Simca 1300, une voiture au dessin équilibré et racé qui correspond tout
à fait aux orientations esthétiques de la nouvelle décennie : lignes
tendues, surface vitrée généreuse, habitabilité en net progrès, elle
bénéficie d'un style de carrosserie très italien, auquel on peut cependant
reprocher une certaine "timidité" esthétique : la voiture connaîtra une
importante refonte esthétique après à peine trois ans de carrière (versions
1301 et 1501).
Si les choix techniques qui président à sa réalisation sont empreints d’un
certain conservatisme (propulsion, pont arrière rigide), son style fait
mouche. Son moteur 1300 hérité de la dernière Aronde P60, est très fiable
et relativement nerveux. La « 1300 » est bientôt épaulée par la « 1500 »
reconnaissable extérieurement à sa calandre légèrement différente et à
ses pare-chocs prolongés latéralement. Le moteur 1500 allie nervosité et
couple.
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SIMCA 1301/1501
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SIMCA 1301/1501
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Généralités
Les Simca 1301/1501 ont succédé aux Simca 1300 / 1500 pour l'annéemodèle 1967. Il s'agît en fait plus d'un restylage du modèle précédent que
d'une véritable nouvelle voiture : la calandre, les clignotants et le capot
avant ont été redessinés, tandis que l'arrière a été rallongé ; en revanche
la cellule centrale n'a pas évolué (sur le break, les seules modifications
portent sur l'avant).
Technique
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Moteur longitudinal (1 290 cm³ ou 1 475 cm³), pont arrière rigide, et boîte
de vitesses 4 rapports ou automatique. Fin 1969, la 1301 échange son
moteur type Simca Aronde pour un moteur dérivé de celui de 1501.
SIMCA 1301/1501
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Modèles
1301 LS, GL et GLS et break GLS 1290cm3 57ch 138km/h.
1501 LS, GL et GLS et break GLS 1475cm3 73ch 151km/h.
Décembre 1969 suppression des GLS berline et break. Remplacement des
1301 GL par les Spécial : 70ch 149km/h boîte manuelle ou automatique
(berline et break).
La 1301 LS reste au catalogue avec 60ch.
les 1501 existent désormais en GL et Spécial (berline et break) 1475cm3
81ch 160km/h.
Au millésime 1972, suppression des 1501 en France, jugées trop proches
des nouvelles Chrysler 160 et 180.
Les 1301 spécial reçoivent les phares longue-portée qui équipaient les
1501 Spécial.
Millésime 1973, suppression de la 1301 de base (ex LS).
Au millésime 1974, retour des versions 1501 Spécial (berline et break)
avec moteur dépollué 73ch 154km/h. La 1301 ne fera plus que 67ch
146km/h.
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SIMCA 1100
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SIMCA 1100
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Caractéristiques
La 1100 est l'ancêtre des voitures compactes françaises actuelles. En effet,
dès septembre 1967, elle propose la traction avant, le moteur transversal
et une suspension à quatre roues indépendantes par barres de torsion. De
plus, à une époque où le client n'a souvent le choix qu'entre une berline
quatre portes et un break, la 1100 est livrable en cinq portes (berline à
hayon), en trois portes, en break cinq portes (pour les modèles 1969) et
en break trois portes.
À sa sortie, deux moteurs sont disponibles, un 944 cm3 de 48 ch (5
chevaux fiscaux) et un 1118 cm3 de 60 ch (6 chevaux fiscaux). Ces
moteurs non chemisés peuvent fonctionner à l'essence sans plomb 98
RON à partir de juillet 1973.
La 1100 a été aussi produite en Espagne sous l'appellation 1200 avec des
roues spécifiques. En mai 1973, Chrysler España présente sur la base de
la 1200 le véhicule tout chemin Campero à la carrosserie en matière
plastique. Il est produit jusqu'à la fin des années 1970.
SIMCA 1100
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Modèles
LS : 48, 54 ou 60 ch.
LE (03/1974) /LX (07/1974) : 48 ou 54 ch, bandes latérales de décoration sur LX
3 ou 5 portes.
GL : 60 ch, baguettes latérales, joncs de gouttière, entourages de pare-brise et
de lunette arrière chromés, version qui disparaît en 1971 au profit de la LS 6 CV.
GLS/GLX : 60 ch, sièges à dossier inclinables, montre, allume-cigarettes, faux
déflecteur arrière chromé, enjoliveurs larges de bas de caisse, joncs de passage
de roues et couvre-jantes chromés.
ES (03/1974) : 60 ch et présentation de type Spécial.
Spécial (06/1970) : 75 ch, 3 ou 5 portes, appuie-têtes, projecteurs à iode
encastrés dans la calandre et jantes à voile ajouré. Proposée initialement équipée
de deux carburateurs Weber double corps (délicats à régler, notamment pour la
synchronisation des ouvertures), elle fut remplacée après une légère
augmentation de la cylindrée par une deuxième version a un seul carburateur.
TI (07/1973) : 82 ch, 3 ou 5 portes, nouveaux sièges, volant sport, jantes en
alliage léger, 6 projecteurs à iode, déflecteur aérodynamique avant et calandre
noir mat.
Commerciale tôlée (09/1967) puis Fourgonnette et Fourgonnette VF1.
Fourgonnette surélevée VF2 (02/1973) et pick-up bâché VF2 (12/1975).
Fourgonnette VF3 (07/1977) à toit rehaussé sur base VF2.
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SIMCA 1000
Coupé / 1200S
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SIMCA 1000
Coupé / 1200S
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1000 coupé
La nouvelle voiture fut dévoilée en avant première en octobre 1961 et
lancée au Salon de Genève 1962 : c'était la Simca 1000 Coupé by
Bertone, une petite voiture aux allures sportives, basse et filante, avec un
pavillon très incliné et la partie arrière qui se terminait avec deux petits
feux ronds. Ses lignes étaient assez semblables à celle de sa concurrente.
La Simca 1000 Coupé partageait le châssis et la mécanique de la berline,
mais ses caractéristiques de tenue de route étaient meilleures en raison de
sa moindre hauteur et bénéficiait d'une vitesse maximale plus élevée du
fait de son aérodynamisme.
Son moteur n'était que le 4 cylindres de 944 cm3, dans une de ses très
nombreuses variantes de puissance portée à 52 CV. Sa vitesse atteignait
140 km/h. Son freinage avait été nettement amélioré par rapport à celui
de la berline par le remplacement des freins à tambours par des disques
sur les quatre roues.
SIMCA 1000
Coupé / 1200S
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1200S
Pénalisé par un renouvellement de gamme plus que laborieux et surtout par une
image de marque très chahutée depuis la reprise en mains par les hommes de
Chrysler, qui ont remplacé ceux de Fiat, Simca décide alors de redorer son blason
et de miser plus sur la carte sportive. Pour bien marquer cette évolution, il est
envisagé de relancer le coupé et de le viriliser en juin 1967. Une mise à jour
esthétique est alors demandée à Bertone, déjà auteur de la première série. La
calandre est redessinée, des grilles d'aération plagiant celles de la Lamborghini
Miura apparaissent sur le capot, mais la chausse pneumatique reste
désespérément la même. La direction de Simca veut une motorisation plus
vitaminée et équipe la voiture du moteur qui équipera la future Simca 1100, un
1204 cm3 développant 82 ch grâce à ses deux carburateurs double corps et
autorise une vitesse de 170 km/h.
Encore plus que la 1000 Coupé, la 1200 S est critiquée pour son freinage trop peu
performant, sa direction floue et le manque de souplesse de sa mécanique.
En 1970, la puissance augmenta légèrement pour arriver à 85 CV et la vitesse
touchait presque les 179 km/h..
La 1200 S sera produite à seulement 14400 exemplaires entre 1967 et 1971 sans
jamais avoir réussi à séduire la clientèle visée par ses concepteurs.
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SIMCA CHRYSLER
160 – 180 - 2 litres
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SIMCA CHRYSLER
160 – 180 - 2 litres
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Généralités
C'est en octobre 1970, lors du salon de l'Automobile, que Simca présente les
Chrysler 160, 160 GT, et 180. Ce nom Chrysler sèmera le trouble auprès des
clients qui se demanderont si oui ou non il s'agit bien d'une vraie Simca ou d'une
américaine aux dimensions européennes. Il est vrai que l'esthétique évoque plus
les États-Unis que la France profonde favorisant ainsi la confusion dans les
esprits.
La 160 est le modèle de base. Dès ce niveau, Simca introduit par rapport aux
Simca 1301 / 1501 un progrès technique sur les motorisations : course super
carrée (alésage supérieur à la course), arbre à cames en tête entrainé par
chaîne. Dotée d'un moteur 1 639 cm3 de 80 ch (9 CV - 155 km/h). L'équipement
est bien sur mesuré. Les freins sont à disques à l'avant et à tambours à l'arrière.
La 180, elle, bénéficie d'un traitement nettement plus flatteur. Le moteur est
extérieurement identique à celui de la 160, mais c'est sur la cylindrée que Simca
a travaillé en la portant à 1 812 cm3. Ainsi modifié, sa puissance passe à 97 ch
(10 CV) transformant ainsi la placide Chrysler en dévoreuse de bitume avec une
vitesse de pointe de 170 km/h. L'équipement proposé est plus riche : starter
automatique, compte-tours, ornements intérieurs en faux bois, dégivrage de la
lunette arrière, feux de recul, etc. Et surtout 4 freins à disques.
La 160 GT se voit dotée du moteur de la 180 et de l'équipement de la 160. La
montre est alors remplacée par un compte-tours.
SIMCA CHRYSLER
160 – 180 - 2 litres
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Généralités
En 1973, le moteur subit son premier réalésage pour amener la cylindrée
à 1 981cm3. La puissance grimpe alors à 110 ch (11 CV). La particularité
de cette mécanique et qu'elle est destinée à n'être accouplée qu'à une
transmission automatique Chrysler à 3 rapports et donne donc naissance à
la "Chrysler 2 litres automatique". La vitesse de pointe n'évolue pas
par rapport à la 180, cela à cause du glissement du convertisseur de
couple, mais la boîte automatique offre à ce modèle un grand confort de
conduite et toujours une excellente. L'équipement est en hausse : phares
longue portée ; pavillon recouvert de vinyle et nouvelles jantes de 14
pouces équipées de nouveaux enjoliveurs. Il faudra attendre le millésime
1979 pour que Simca (qui deviendra Talbot l'année millésime suivante)
décide d'associer ce moteur 2 litres à une boîte manuelle sur le modèle
1610. La vitesse passe ainsi à 175 km/h. Son architecture très classique
(moteur longitudinal et pont arrière rigide) lui confère une robustesse
exemplaire faisant d'elle une excellente tractrice. Une version Diesel a été
développée en Espagne grâce à la firme Barreiros qui sut ainsi répondre
habilement à la fiscalité hispanique démesurée sur les automobiles. Ce
modèle ne franchira jamais la frontière.
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MATRA-SIMCA
Bagheera
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MATRA-SIMCA
Bagheera
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Généralités
Apparue en 1973, la Matra-Simca Bagheera est le fruit de la première
collaboration entre Matra et Simca sous la marque Matra Simca.
Il s'agissait d'un coupé à moteur central transversal, le premier à offrir trois
places de front. L'objectif était de pouvoir loger confortablement trois adultes.
La Bagheera fut présentée officiellement à la presse le 14 avril 1973. Les
premières livraisons eurent lieu en juillet 1973, suite à la deuxième victoire de
Matra Sports au 24 Heures du Mans. Le constructeur proposait des modèles
équipés du moteur de la Simca 1100 Ti d'une cylindrée de 1 294 cm3 (84 ch
DIN à 6 000 tr/min). Cette motorisation lui permettait d'atteindre les 180 km/h
grâce à son aérodynamisme bien étudié.
Fin 1975, avec l'apparition de la Bagheera S, Matra emprunte le 1 442 cm3 de
la Simca 1308 GT. La puissance atteint alors 90 ch DIN à 5 800 tr/min.
L'alimentation est toujours assurée par deux carburateurs double corps verticaux
Weber 36 DCNF. Les modèles de base de 1979-1980 seront équipés d'un simple
carburateur double corps limitant alors la puissance à 84 ch DIN à 5 600 tr/min.
Sa carrosserie est entièrement réalisée en composite : polyester armé de fibres
de verre, soit rivetée, soit collée sur un châssis acier autoportant. Sa répartition
des masses (42 % avant / 58 % arrière) et son système de freinage à quatre
freins à disque lui confèrent un excellent comportement routier : dynamique et
joueur.
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Simca-Chrysler
1307-1308-1309
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Détails
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Simca-Chrysler
1307-1308-1309
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Généralités
Apparues en juillet 1975, les Simca-Chrysler 1307, 1308 et 1309 sont
des modèles d'automobile fabriqués par Simca-Chrysler à l'usine de
Poissy.
Destinées à remplacer les Simca 1301 / 1501, elles connurent un
certain succès (grâce à leur carrosserie intégrant un hayon) malgré de
sérieux problèmes de corrosion, comme beaucoup de voitures de l'époque.
Les trois appellations ont une carrosserie commune, seules les
motorisations et le niveau d'équipement/finition les différencient ; le
dernier chiffre signalait au départ la puissance fiscale.
C'est le centre d'études de Chrysler France à Carrières-sous-Poissy qui
réalisa la conception de ces véhicules.
Vainqueur du Trophée européen de la voiture de l'année en 1976.
Il s'agit de la 1ière voiture française conçue par informatique.
Elle fut commercialisée en Grande-Bretagne sous le nom Chrysler Alpine
et en Espagne sous l'appellation Chrysler 150.
Simca-Chrysler
1307-1308-1309
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Versions
GLS : 1 294 cm3 68 ch (7 CV) 150 km/h
S : 1 294 cm3 avec 2 carburateurs double corps 82 ch (7 CV), puis
S avec 1 442 cm3 de la GT (85 ch) 162 à 165 km/h
GT : 1 442 cm3 85 ch (8 CV) 165 km/h
SX : 1 592 cm3 carburateur double 88 ch (9 CV) exclusivement en
boîte auto, 158 km/h à partir du modèle
79
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Matra Simca
Rancho
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Matra Simca
Rancho
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La Rancho est une voiture polyvalente et originale, conçue et produite par
Matra sous la marque Matra Simca.
Apparue en mars 1977, la Rancho est le résultat de la deuxième
collaboration entre Matra et Simca. Pour Matra, elle résulte d'une réflexion
profonde sur l'attente d'une clientèle autre que celle des coupés sportifs.
Elle préfigure, avec presque 20 ans d'avance, la catégorie des crossover et
ludospaces aujourd'hui largement présents sur le marché qui combinent
position de conduite surélevée, habitabilité, confort correct et look
baroudeur. Sortant de l'usine de Poissy sous forme d'utilitaire Simca 1100
VF incomplet, les véhicules étaient acheminés à l'usine Matra de
Romorantin d'où ils sortirent jusqu'en 1983 et vendus jusqu'en 1984.
Simca Chrysler
Horizon
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Détails

Simca Chrysler
Horizon
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Généralités
Remplaçante de la Simca 1100, elle porte le nom de Simca-Chrysler
Horizon, Talbot-Simca Horizon puis Talbot Horizon après le rachat de
Chrysler Europe par Peugeot en 1978. Elle obtient un titre de voiture de
l'année en février 1979, mais est victime du contexte économique morose :
les ventes diminuent régulièrement, jusqu'à sa condamnation définitive.
Simca Chrysler
Horizon
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Versions
LS 6cv – 1 118 cm3 55 puis 59 cv
LD 6 cv (Version de la LS à moteur diésel) 1900 cm3 65 cv.
GL 7cv – 1294 cm3– 68 cv (1978 seulement)
GL 7cv – 1442 cm3– 68 puis 65 cv 83 cv en boite auto
GLS 7cv – 1 442 cm3– 69 cv
GLS Performance puis Spécial 7cv – 1442 cm3– 83 cv
EX 7cv – 1 442 cm3– 65 cv
EXD 7cv – 1 905 cm3– 68 cv
SX (Modèle haut de gamme) – 1 442 cm3– 83 cv
PREMIUM (Modèle haut de gamme) – 1 592 cm3– 90 cv
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Simca Chrysler
1510
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Talbot Simca
1510
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Généralités
En 1979, Talbot décide de faire subir un lifting à la gamme
1307/1308/1309 qui deviendra 1510. La principale modification est la face
avant qui s’incline vers l’avant mais non plus vers l’arrière. La face arrière
et l’habitacle sont également restylées L’appellation devient Talbot Simca,
puis Talbot.
En 1980 est présentée la Talbot Solara, une version de la 1510 avec un
coffre
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Gamme :
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1510 LS remplace la 1307 GLS
1510 GL remplace la 1307 S
1510 GLS remplace la 1308 GT
1510 SX remplace la 1309 SX toujours en boite automatique
exclusivement
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