Transcript Appel _communication_Migration_VD6
Le Laboratoire de Recherche en Gestion, Economie et Sciences Sociales (LARGESS) de la Faculté Polydisciplinaire d’El Jadida (FPJ) relevant de l’Université Chouaïb-Doukkali (UCD) Organise
Un colloque national
sous le thème :
« Les Migrations Sud-Nord-Sud »
Les 25 et 26 Mars 2015 à la
FPJ
Le Laboratoire de Recherche en Gestion, Economie et Sciences Sociales (LARGESS) de la Faculté Polydisciplinaire d’El Jadida (FPJ), relevant de l’Université Chouaïb-Doukkali (UCD), a le plaisir de vous inviter à participer et/ou assister aux travaux du colloque national sur « les migrations Sud-Nord-Sud », qui se tiendra les 25 et 26 mars de l’année 2015.
1. Argumentaire
La migration internationale confère aux pays de départ et de destination plus de dynamisme et d'efficacité économique. Elle est un phénomène sociétal majeur touchant toutes les nations. Il s’agit d’un phénomène qui n’est pas récent dans la mesure où l’homme, de part sa nature, surpasse la notion de territorialité. La migration est multiforme et concerne des individus, des groupes et des communautés. Les raisons de la migration sont multiples, et ce en fonction des conjonctures locales ou internationales (persécutions sous toutes ses formes, guerres, catastrophes naturelles, découverte, emplois…). En tant que phénomène ancien, les différentes approches y afférentes peuvent être distinguées et différenciées selon les époques, la nature, les raisons, la destination, etc. Certaines approches portent aujourd’hui sur la « migration inversée » et la « migration qualifiée » comme étant deux nouvelles formes de la migration internationale. Ainsi, les partisans de la migration avancent que celle-ci constitue une véritable source de mobilité humaine qui s’opère à l’échelle internationale, permettant le peuplement de certaines régions du monde (Amérique du Nord), la reconstruction des États ayant été affaiblis par diverses périodes de guerres (Europe), la reconversion de certains territoires en des activités à vocations nouvelles (agricole, industrielle, commerciale ou de services) et l’émergence de nouveaux pôles ou espaces de croissance et d’intelligence économique. Il s’agit en fait d’une véritable « recomposition socio-économique et spatiale » de cette mobilité. Compte tenu de ces retombées positives, et dans la perspective de prévenir les effets pervers de la migration internationale (délinquance, criminalité, terrorisme…) sur les territoires de destination, des efforts doivent être conjugués entre les pays de départ et les pays d’accueil. Néanmoins, en dépit des efforts déployés, la gestion des flux migratoires reste encore un sujet au stade d’expérimentation, tels les programmes d’actions engagés qui se répètent et se succèdent d’une année à l’autre. Il s’agit d’une gestion montrant l’existence d’un manque de visibilité très éprouvé par les politiques migratoires instaurées qui demeurent sectorielles non cohérentes ni intégrées pour tirer vers le bas ce phénomène à multiples dimensions de plus en plus complexes. Les recherches et productions scientifiques le concernant sont si considérables et incessantes. Certaines investigations portent sur la relation existante entre la migration et le développement ; d’autres s’attèlent à l’étude de l’impact des transferts de fonds des migrants étrangers sur l’économie de leur pays d’origine à différentes échelles spatiales (locale, régionale, nationale) et s’interrogent d’ailleurs sur la qualité de vie sociale de leurs familles qui en bénéficient (atténuation à la pauvreté, amélioration du pouvoir d’achat...). Actuellement, les débats y afférents portent sur les deux formes susmentionnées de la migration internationale ayant bouleversé le schéma traditionnel d’émigration que l’actuelle crise financière internationale a pu instaurer durant la dernière décennie de ce siècle. Cette crise, ayant fortement touché le monde occidental et qui ne semble pas ralentir dans le moyen terme, a amené les pays de l’Union européenne d’opter pour une politique d’immigration à l’encontre des migrants du Sud, et ce pour freiner les flux migratoires et lutter contre le développement des réseaux clandestins ou pour juguler l’émigration illégale. En fait, les mesures restrictives prises par les pays de cette union ont eu des effets pervers sur la situation économique et sociale de ces migrants devenant de plus en plus difficile à l’heure actuelle. La Méditerranée étant la zone la plus affectée par les conséquences de ces mesures ; car c’est une zone caractérisée par un fort taux d’émigration à destination du continent européen.
2/7
En tant que pays maghrébin appartenant à cette zone, le Maroc constitue un important bassin migratoire de telle sorte que la migration marocaine vers l’Europe s’est généralisée à l’ensemble des régions du Maroc et a touché tous les profils et catégories socio-professionnelles. L’on constate à cet égard une nette augmentation des flux migratoires marocains vers l’Italie, l’Espagne et la France dès le début des années 80. Le taux d’émigration marocaine vers la zone euro a atteint des niveaux sans précédent, soit plus de 100% en une seule décennie (1990-2000). Toutefois, l’on s’aperçoit, dès la fin du siècle antérieur, une nouvelle génération de migrants marocains composée de jeunes diplômés, des cadres et des professionnels de différents secteurs et branches d’activités socio économiques. Il s’agit d’une récente tendance en évolution constante, caractérisée par une « fuite de cerveaux », devenant certes une réalité évidente pour le Maroc de demain. En tant que pays arabe africain, et dans le cadre de la « migration inversée », le Maroc devient une terre d’accueil la plus privilégié pour les migrants étrangers subsahariens (migration Sud-Sud). Cette nouvelle donne a mené le pays d’opter récemment pour l’instauration d’une nouvelle politique de protection des droits des migrants et réfugiés subsahariens établis sur le territoire national. Cette politique s’inscrit dans le cadre de l'initiative royale visant le traitement de la problématique de la migration dans une approche globale et intégrée ; une initiative qui caractérise un fait marquant et historique du pays. Il s’agit d’un très grand chantier qui mérite d’être soutenu par nos partenaires européens dans le cadre d’une coopération multilatérale rénovée (statut avancé). Du côté des Ressortissants Marocains Résidant à l’Étranger (RME), le gouvernement marocain devra engager à leur faveur une véritable stratégie de dimension économique et sociale très éprouvée. En conséquence, au regard de l’ampleur des principales problématiques migratoires posées à l’heure actuelle tant nationales que sur le plan international, le Maroc est-il bien préparé pour
contenir tous les problèmes socio-économiques qui en découlent, notamment l’insertion des
RME et des migrants subsahariens dans le tissu socio-économique productif et la satisfaction de
leurs besoins fondamentaux (santé, éducation, équipements collectifs…) pouvant grever lourdement sur le budget de l’État déjà ébranlé par la crise économique ?
2. Objectifs et axes du colloque
Ce colloque se veut une rencontre de réflexion collective autour des approches relatives à la mobilité humaine à l’échelle internationale et à leur appréciation suivant les nouvelles tendances de l’environnement économique et financier d’aujourd’hui. Il se propose ainsi de : - Étudier les fondements théoriques et pragmatiques de la mobilité humaine selon les différentes approches relevant de divers courants de pensée ; - s’interroger sur l’historique et l’évolution de la mobilité humaine à l’échelle internationale et son impact sur la recomposition économique et sociale au sein des territoires d’accueil et de départ ; - Étudier la contribution des migrants étrangers dans le processus de croissance et de développement de leur pays d’origine et des espaces d’immigration ; - Évaluer et analyser les répercussions de l’actuelle crise financière internationale sur la situation des migrants du Sud. - Sensibiliser les acteurs de la gouvernance migratoire, en l’occurrence les pouvoirs publics (ministères, fondations), les instances de recherche scientifique (observatoires, laboratoires, centres) et les organismes non gouvernementaux (associations, société civile), sur la nécessité de créer entre eux une forte synergie permettant la concrétisation de leurs plans d’action à la faveur des migrants étrangers. Partant de ces objectifs, les participants sont invités à apporter leurs précieuses recherches et expériences à cet événement scientifique, qui se déroulera en des séances plénières d’une journée et demie, portant sur trois volets thématiques fondés sur les axes de réflexion ci-après :
3/7
3- Volets thématiques et axes de réflexion
Volet I : Mobilité humaine internationale et recomposition socio-économique et spatiale
Axe 1: Approches anthropologies de la mobilité humaine : fondements et principes ; Axe 2: Evolution historique des formes de la migration : vers quelle tendance s’orientent-elles ? Axe 3: Migration internationale et dynamiques socio-spatiales : opportunité ou menace ? Axe 4: Politiques migratoires et impact sur l’organisation des territoires : enjeux et défis. Volet II : Migrations et économie sociale et solidaire : quel impact sur les territoires d'émigration?
Axe 1: Migrants en tant qu’acteurs de développement de l’économie sociale, quelles pratiques solidaires au changement : réalité et perspectives Axe 2: Migration et vie associative, entre mobilisation et participation : bilan, analyse et perspectives ; Axe 3: Politiques migratoires des pays du Sud et leurs effets sur l’économie sociale et solidaire : évolution et tendance
Volet III : Nouvelles tendances des migrations : enjeux, défis et perspectives !
Axe 1: Reconfiguration actuelle de la migration internationale à l’heure des crises ; Axe 2: Printemps arabe et migrations : quelles répercussions sur la croissance et le développement ? Axe 3: Politique d’immigration à l’encontre des migrants étrangers et retour des émigrés à leur pays d’origine ; Axe 4: Migration Sud-Sud et développement : expérience marocaine .
4. Participants:
Seront invités à cette manifestation, organisée par ledit Laboratoire : les enseignants-chercheurs et les praticiens ayant fait des études de la migration internationale l’une de leurs principales préoccupations ; les doctorants, dont les thèmes de recherche de leurs thèses et mémoires, se rapportent à l’un des axes thématiques de cette problématique ; les représentants des acteurs territoriaux de la gouvernance migratoire (Collectivités Locales, Directions, Délégations, Agences…) ; les personnes ressources ayant des expériences à relater (élus, ONG, société civile).
5- Comité Scientifique
Prof. Arbi HANANE, Université Mohamed V, FSJES, Agdal, Rabat, Maroc ; Prof. Mohammed HARAKAT, Université Mohamed V, FSJES, Souissi, Rabat, Maroc ; Prof. Mohammed LAHBOUSS, Université Mohamed V, FSJES, Agdal, Rabat, Maroc ; Prof. Mohammed KHARIS, Université Mohamed V, FSJES, Souissi, Rabat, Maroc ; Prof. Tarik
KASBAOUI
, Université Chouaïb-Doukkali, FP, El Jadida, Maroc ; Prof. Faouzi
BOUSSEDRA
, Université Chouaïb-Doukkali, FP, El Jadida, Maroc ; Prof. Mustapha
BENMAHANE
, Université Chouaïb-Doukkali, FP, El Jadida, Maroc ; Prof. El Cadi Latifa, Université Chouaïb-Doukkali, FP, El Jadida, Maroc ; Prof. Abdelhak SAHIBEDDINE, Université Chouaïb-Doukkali, ENCG, El Jadida, Maroc ; Prof. Mohammed DAOUD, Université Chouaïb-Doukkali, FLSH, El Jadida, Maroc ;
4/7
Prof. Ahmed MAKKAOUI, Université Chouaïb-Doukkali, FLSH, El Jadida, Maroc ; Prof. Boubker
BOUHADI
, Université Chouaïb-Doukkali, FLSH, El Jadida, Maroc ; Prof. Smail KHYATI, Université Chouaïb-Doukkali, FLSH, El Jadida, Maroc ; Prof. Hassan EL ABBASSI, Université Chouaïb-Doukkali, FLSH, El Jadida, Maroc ; Prof. Jamal ABDELLATIF, Université Chouaïb-Doukkali, FLSH, El Jadida, Maroc ; Prof. Ahmed
HATMI
, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, FLSH, Saïs, Fès, Maroc ; Prof. Lahcen OURRI, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, FP, Taza, Maroc ; Prof. Abderrazzak OURKIA, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, FLSH, Dhar El Mahraz, Fès, Maroc ; Prof. Mustapha
EZZAHIRI
, Université Chouaïb-Doukkali, FPJ, Maroc ;
6- Comité d’organisation
Président d’honneur du Colloque :
Prof. Abdelaziz
CHAFIK
, Doyen de la FPJ, Université Chouaïb Doukkali.
Président du Comité :
Prof. Tarik
KASBAOUI
, Directeur du LARGESS, FPJ, Université Chouaïb Doukkali. Coordonnateur du Colloque : Prof. Mustapha
EZZAHIRI
, Enseignant-chercheur, FPJ, Université Chouaïb Doukkali.
Membres du comité d’organisation :
Prof.
Driss ENNESRAOUI
, Enseignant-chercheur, FPJ, Université Chouaïb Doukkali ; Prof.
ZAMOURI
Leila, Enseignant-chercheur, FPJ, Université Chouaïb Doukkali ; Prof.
Abderrazzak BIYAZE
, Enseignant-chercheur, FPJ, Université Chouaïb Doukkali ; Prof.
Mohammed JARRARI
, Enseignant-chercheur, FPJ, Université Chouaïb Doukkali. Prof. Abdelhakim
QUACHAR
, Enseignant-chercheur, FPJ, Université Chouaïb Doukkali ;
7- Partenaires :
Centre de Recherche sur les Migrations et les Relations Interculturelles (CRMRI), Université de Porto, Portugal ; Laboratoire de Recherche et d'Etudes Juridiques, Politiques et Sociales (LAREJPOS), Université Chouaïb-Doukkali, FP, El Jadida ; Laboratoire de Recherche en Relations Culturelles Maroco-Méditerranéennes (LRRCME), Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, FP, Taza ;
8- Equipe administratif et technique :
Khalil BENKHOUJA, Vice-Doyen de la FPJ, Université Chouaïb Doukkali ; Abdelilah MBARKI, Secrétaire général, FPJ, Université Chouaïb Doukkali ;
9- Communications et normes de présentation des papiers
Le résumé et le texte intégral de la communication doivent être rédigés en langue française ou en langue arabe, portant précision sur :
5/7
le(s) nom(s) de(s) auteur(s) et les coordonnées complets de leur appartenance (institut, laboratoire, groupe de recherche…), adresse électronique, numéros de téléphone et fax ; le titre de la communication en signalant l’axe de la proposition -s’il fait partie des axes prioritaires retenus ; la consistance scientifique de la contribution (objectif, problématique, démarche méthodologique, résultats, indications bibliographiques) ; le corps du texte est soumis au format Microsoft Word (A4) ; interligne simple ; police Times New Roman ; taille 12 points ; marge de 2,5 cm (haut, bas, gauche, droite). Les pages sont par ailleurs numérotées à droite du bas de page et commençant par le n°1. le résumé de la communication : une page au maximum et les mots-clés doivent être classés par ordre d’importance. le nombre de pages de la communication : 20 pages maximum y compris les notes bibliographiques ;
NB : Une sélection d’articles sera publiée dans un ouvrage collectif.
Les communications doivent être envoyées exclusivement avec l’imprimé joint rempli sous forme de fichier électronique (Word pour Windows.doc, .docx) par e-mail impérativement à l’adresse suivante : [email protected]
La dénomination du fichier devra comporter uniquement le(s) nom(s) de(s) auteur(s). En cas de plus d’un auteur commencer par celui dont le nom est le premier dans le papier. De préférence transmettre le papier bien avant le
20 Mars 2015
et ne pas attendre cette date. L’objectif est de simplifier le travail du comité d’organisation et lui permettre de transmettre les acceptations officielles à temps. Aucune acceptation officielle ne sera transmise qu’après réception de la version complète du papier et sa validation par le Comité Scientifique.
10- Calendrier et dates à retenir
Samedi 28 Février 2015 Lundi 02 Mars 2015 vendredi 20 Mars 2015 Dimanche 22 Mars 2015 Mercredi 25 Mars 2015 Réception des résumés Avis du Comité Scientifique et envoi des suggestions Réception des textes intégraux des communications Envoi du programme définitif Tenue du Colloque
11- Contacts
Pour tous renseignements concernant ce colloque veuillez contacter :
Pr. Mustapha EZZAHIRI, tél. 06 18 27 93 32 ; e-mail : [email protected]
Adresse
:
Université Chouaïb-Doukkali, Faculté Polydisciplinaire, El Jadida, Route nationale n°1, El Haouzia, BP : 356-24000, El Jadida,
Tél. :
(212)/5 23 37 12 38,
Fax :
(212)/5 23 35 52 42, www.fpj.ucd.ac.ma
6/7
Fiche de Contribution (par communicant)
Date limite d’envoi :
20 Mars 2015
COLLOQUE NATIONAL
« Les Migrations Sud-Nord-Sud »
El Jadida 25 et 26 Mars 2015
Nom : …………………………………………………………………………………………...... Prénom : …………………………………………………………………………………………. Établissement :…………………………………………………………………………………… Discipline : ……………………………………………………………………………………….. Grade : ………………………………………………………………………………………....... Fonction : ………………………………………………………………………………………… Adresse personnelle : …………………………………………………………………................ Ville :………………………………..Code postal : ………………..Pays : …........................... Tél. : …………………………..Courriel :……………………………………………………….. Adresse professionnelle : ……………………………………………………………………..... …………………………………………………………………………………………………… Tél. : …………………………………….Fax :………………….…………………………....... E-mail : ........................................................................................................................................ Souhaite présenter une communication portant sur le thème : ………………………………………………………………………………………………....... Résumé ci-joint : (une page au maximum) Mots-clés : (cinq au maximum) Communication : (15 pages au maximum) Date et signature :
Fiche à retourner pour le
20 Mars 2015
impérativement à l’adresse suivante : [email protected]
7/7