Transcript Remy Di Nolfo, clap deuxième

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MONS
“LE
TOP
5
reste dans nos cordes”
Camargo s’évertue à rester
8 Andrei
(trop ?) optimiste malgré le nul à Roulers
Copie destinée à [email protected]
A S’il y avait bien un Montois
déçu dimanche soir, c’est Andrei
Camargo. Lorsqu’il a transformé
le penalty forcé par Vergerolle, à
un quart d’heure du terme, le
Brésilien était loin de se douter
que les trois points échapperaient finalement à son équipe.
Au lieu de dépasser OHL et de
s’installer à la 6e place, Mons
reste bloqué à la 7e position avec
37 unités. “La frustration est
énorme”, confie l’ancien joueur
de Tubize. “En première mi-temps,
nous avons hérité de deux face-àface avec le gardien. Puis, il y a eu
ce tir de Bison sur le montant et,
enfin, cette ouverture du score sur
penalty.”
Sans le citer, Camargo pointait
: Dimanche soir, Andrei Camargo était un des Montois
les plus dépités par l’égalisation de Roulers. © WWW.PFPHOTOGRAPHY.BE
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FOOTBALL > DIVISION 3B
CHÂTELET
terre vous le diront : offrir la
victoire à son équipe dans les
derniers instants d’un match
n’a pas de prix. Ce dimanche,
Julien D’Alessandro a pu en
témoigner, lui qui a fait pencher la balance en faveur de
Châtelet dans le choc de la 19e
journée face à Waterloo. Menés dès la 5e minute, les Carolos ont trouvé les ressources
pour revenir dans la partie et
émerger au prix d’une sacrée
force mentale.
“Nous avons pris le dessus
physiquement après la pause.
Le terrain nous a clairement
avantagés face à une équipe
technique comme l’est Waterloo”, souligne le héros du
week-end, d’autant plus heureux qu’il n’a pas souvent été
à la fête cette saison. “Marquer
fait toujours plaisir, surtout
quand c’est décisif et qu’on affronte le troisième. Cela a une
saveur particulière, d’autant
que je reviens à nouveau de
blessure. Malgré notre mauvais
ÉCLAIRCIE DANS LA GRISAILLE:
Mons a de nouveau transformé
un penalty, après les deux essais
ratés par Bison. “C’est moi qui
étais cette fois désigné”, précise le
Brésilien. “Depuis le début de sai-
Kevin Centorame
LA LOUVIÈRE
REMY DI NOLFO, CLAP DEUXIÈME
Le réveil de
D’Alessandro a sonné
de Châtelet
8 L’attaquant
a offert la victoire face à Waterloo
A Tous les attaquants de la
aussi du doigt Georgios Kaminiaris : “Suite à notre but, j’ai insisté auprès des défenseurs sur l’importance de ne pas reculer. Ce fut
un match typique de D2 et quand
on recule, on finit toujours par encaisser. C’est ce qui s’est passé à la
dernière minute alors que la défense a eu l’occasion de se dégager
à deux reprises. On ne sait plus revenir sur ce match. Il est donc important d’apprendre de nos erreurs
si on veut finir dans le Top 5.”
son, j’étais second derrière Bison,
mais avant le match, le coach a décidé que je tirerais l’éventuel penalty. Bison est venu vers moi pour
me dire de rester décontracté. À Tubize, j’en ai tiré pas mal. Je touche
du bois. Jusqu’à aujourd’hui, je ne
pense pas avoir raté le moindre penalty.”
Les huit points qui séparent
Mons de la cinquième place occupée par Virton semblent de
trop vu le manque de régularité
des Dragons. Sans compter que
l’incertitude plane toujours
autour de l’avenir du matricule 44. “Quand on voit l’avance
de Saint-Trond et le nombre de
matches que cette équipe a remportés par un but d’écart, on comprend mieux notre situation. Néanmoins, je reste convaincu que le
Top 5 reste dans nos cordes.”
8
Le Louviérois a fait sa réapparition
en seconde période à Hasselt
A Victime du dégraissage effec-
match à Assesse, le coach a
gardé confiance en moi. Lorsqu’il a indiqué mon nom au tableau, il a précisé qu’il attendait
une réaction de la part de certains.”
INUTILE de chercher D’Alessandro au classement des buteurs, il ne vient d’inscrire
que sa deuxième rose de la
saison. Il avance des circonstances atténuantes. “Je sortais
d’une saison pourrie, mais mes
intentions étaient bonnes. Malheureusement, je n’ai pas pu enchaîner quatre matches en raison de blessures. C’est seulement mon deuxième match en
pointe, j’espère que je pourrai y
rester.”
Pour, qui sait ? amener Châtelet au tour final. “L’objectif
est clair, c’est le maintien. Cela
dit, on veut rester le plus haut
possible. Si on pouvait confirmer face à Binche, nous irions
aux Francs Borains l’esprit tranquille.”
K. C.
tué au lendemain du mercato
d’été, Remy Di Nolfo avait disparu de la circulation. Titulaire
en début de saison, l’ancien
joueur de l’Entente Binchoise
n’avait pas accepté sa relégation
dans le noyau Espoirs et avait
préféré tourner la page de
l’URLC malgré une saveur d’inachevé.
Après quelques mois loin des
terrains, le médian de 32 ans a
opéré un retour inattendu au Tivoli. Dimanche, à Hasselt, il est
même monté au jeu en seconde
période. “Cela fait deux semaines
que je suis de retour à l’entraînement”, précise-t-il. “J’ai rencontré
Marc Goegebeur qui m’a proposé
de me remettre à sa disposition.
En Belgique, quand tu débutes la
saison en division 3, tu ne peux
plus descendre dans la hiérarchie.
Cela ne me dérangeait donc pas
de revenir, que du contraire.”
Il arrive que Fred Guinot, le T2
louviérois, ne puisse être présent au stade. Il a été décidé que
quand ce serait le cas, Remy Di
Nolfo, qui se destine au coaching, assisterait Marc Goegebeur dans sa tâche. “C’est avant
tout comme joueur que j’officie.
J’avais joué les quatre premières
rencontres de la saison et cela faisait donc longtemps que je n’étais
plus monté sur un terrain. Au départ, le coach souhaitait que j’apporte une supériorité numérique
au milieu du jeu, mais, malheureusement, nous avons encaissé le
troisième but pendant que je me
déshabillais.”
ment demandeur. Le coaching, ce
sera pour plus tard. Par contre, difficile de savoir où je jouerai la saison prochaine.”
La question se pose aussi
pour La Louvière, dont l’avenir
est plus que jamais incertain.
K. C.
CONTRAIREMENT à ce qu’on
aurait pu croire, Remy Di Nolfo
a tenu le coup physiquement.
“Durant ces deux mois, je ne suis
pas resté inactif. Il ne me manque
que le temps de jeu, et, par conséquent, le rythme. C’est tout sauf illogique dans la mesure où je n’ai
participé ce dimanche qu’à mon
cinquième match. Mon objectif,
d’ici à la fin de saison, est de jouer
un maximum.”
Cité à l’Entente Binchoise
lorsque la place d’entraîneur
était vacante, Remy Di Nolfo ne
dit pas encore oui à une carrière
d’entraîneur. À seulement 32
ans, il espère encore pouvoir
jouer quelques années.
“J’ai eu quelques contacts, c’est
vrai, mais je n’étais pas spéciale-
www.dhPbe I MARDI 27 JANVIER 2015 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS
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