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DECOSET & ECONOTRE : LES PROTAGONISTES D’UN TOURNANT HISTORIQUE
LA HAUTE-GARONNE A L’AVANT-GARDE
DE LA VALORISATION
A Bessières, en Haute-Garonne, « rien ne se perd, tout se transforme ». SUEZ
ENVIRONNEMENT, via sa filiale SITA France, accompagne depuis près de 20 ans
le
Syndicat
Mixte
DECOSET
dans
ses
objectifs
de
performance
environnementale. Gros plan sur ECONOTRE, un centre précurseur multi-filière
qui conjugue les deux V ! Valorisation matière et valorisation énergétique…
T
out a commencé il y a de cela deux décennies, sur les
bords du Tarn. Située à une trentaine de kilomètres
au nord de Toulouse, la petite commune de Bessières
s’associe aux 158 communes qui forment le Syndicat
Mixte DECOSET. Sur ce territoire où vivent près de
350 000 personnes 1, chaque habitant produit en moyenne
plus d’un kilo de déchets ménagers par jour. Au quotidien,
ce sont donc environ 400 tonnes de déchets que DECOSET
est chargé de gérer. C’est en 1993 que le syndicat mixte
DECOSET a dessiné son ambition à la hauteur des enjeux et
défis économiques et environnementaux. Pour les déchets, il
s’agit d’assurer leur traitement dans le cadre d’une politique
évolutive de protection de l’environnement. C’est le point de
départ d’un accord entre les habitants de ce territoire midipyrénéen représentés au sein de DECOSET & ECONOTRE,
filiale de SITA France. Partageant les mêmes objectifs et
préoccupations, les deux acteurs signent un contrat en
1995. ECONOTRE, filiale de SITA, leader de la valorisation
des déchets, se voit confier pour une durée de 23 ans, la
mise en place d’une filière de traitement et de valorisation
des déchets ménagers.
Bessières, Toulouse. SITA,
usine de traitement de déchets
C’est au cœur d’un paysage de peupliers et de saules, non ménagers « Econotre », grappin
loin de la forêt de Buzet, que s’érige la plate-forme multi- de la fosse
filières ECONOTRE. 18 ans après que DECOSET lui eut confié
le financement, la construction et l’exploitation de la plupart © SUEZ ENVIRONNEMENT
des installations de traitement et de valorisation, l’activité Magnum / Mark Power
bat son plein. En novembre 1998, après obtention du permis
de construire et de l’autorisation préfectorale d’exploiter, commence à Bessières la construction
d’un vaste programme qui incorpore valorisation énergétique et valorisation matière. Un centre
d’avant-garde qui prévoit l’établissement sur une même plate-forme d’un centre de tri de déchets
recyclables issus des collectes sélectives (valorisation matière), d’une unité de valorisation
énergétique et d’une plate-forme de maturation des mâchefers (valorisation matière). Il faudra
24 mois de travaux et plusieurs mois de mise en route pour que l’unité de valorisation énergétique
(UVE) atteigne son rythme de croisière. Avec deux lignes d’incinération (de 11,4 tonnes/heure
chacune), elle met à la disposition de la collectivité une capacité de traitement de 170 000 tonnes
de déchets par an. Dans les mêmes délais, les trois lignes du centre de tri et de conditionnement
entrent en fonction et permettent de trier 30 000 tonnes de déchets recyclables par an. De son
côté, la plate-forme de maturation valorise chaque année 45 000 tonnes de mâchefers (les résidus
incombustibles de l’incinération des déchets ménagers). ECONOTRE devient aussi délégataire de
quatre centres de transfert 2 ainsi que d’un centre de compostage de déchets verts 3. Depuis le
début de ses activités en 2001, l’implantation de ce site a généré 85 emplois.
ECONOTRE, un centre multi-filières du futur
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500 000 habitants en prévision en 2020.
L’Union, Colomiers, Grenade et Belberaud
A Léguevin, et il a une capacité de 8 000 T/an.
L’art d’articuler l’un et le multiple
Certifié ISO 14001 4 depuis 2003, SITA respecte ses engagements de qualité garantissant la
performance de ses équipements et limitant au maximum l’impact environnemental de ses
activités. A ceci s’ajoute une volonté d’intégrer l’unité de valorisation au paysage environnant de
manière harmonieuse. Mais ce qui fait la réelle singularité d’ECONOTRE, c’est certainement
l’application de procédés innovants. Retenons tout d’abord l’ECOTUBE. Respectueuse des nouvelles
normes relatives aux rejets d’oxyde d’azote 5, cette technologie se trouve associée à un dispositif
d’injection d’eau dans les chaudières. Elle permet de réduire la formation des oxydes d’azote sans
avoir recours à aucun autre réactif chimique que l’air et l’eau. Les rejets gazeux dans l’atmosphère
se trouvent ainsi maîtrisés tout en assurant un rendement d’épuration élevé. Autre point fort : une
station de traitement physico-chimique de l’eau de lavage des fumées qui permet de produire une
eau claire et épurée. Côté valorisation énergétique, les performances sont tout aussi satisfaisantes.
Les 90 000 MWh d’électricité qu’ECONOTRE produit chaque année garantissent son autosuffisance
énergétique et assurent le transfert des 85 % restant vers le réseau électrique national. Entre 2001
et 2011, ECONOTRE a valorisé au sein de son UVE près de 1,6 million de tonnes de déchets et
généré une production électrique représentant l’équivalent de la consommation annuelle de
570 000 habitants. ECONOTRE permet aussi de recycler 5 000 tonnes d’aciers, équivalent à la
fabrication de 50 000 voitures. Et comme performance et responsabilité environnementale doivent
rimer avec sécurité, de nombreux analyseurs et capteurs mesurent 24h/24h la composition des
effluents gazeux et liquides. Un suivi automatisé qui tend à renforcer les actions de contrôles
réalisées par des organismes extérieurs agréés.
Résolument tournés vers l’avenir, ECONOTRE & DECOSET étudient actuellement de nouveaux
projets visant à améliorer la valorisation énergétique de l’UVE. C’est ainsi que, dans un avenir
proche, l’énergie résiduelle de l’unité de valorisation énergétique de Bessières sera récupérée puis
acheminée vers les 10 hectares de serres de cultures maraîchères qui s’implanteront autour du
site.
Pour en savoir plus
http://www.sita.fr/
@SITAFRANCE
La norme ISO 14001 constitue un cadre définissant des règles d’intégration des préoccupations
environnementales dans les activités de l’organisme afin de maîtriser les impacts sur
l’environnement et ainsi concilier les impératifs de fonctionnement de l’organisme et de respect de
l’environnement.
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Ces normes imposent un seuil de 200 mg/Nm3.
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