Corrigé - Chimie-pcsi
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PCSI option PSI 2013/2014
Corrigé du
Devoir Surveillé de chimie n°5
I) Le zinc et ses oxydes
1)
On écrit la configuration électronique du zinc selon la règle de Madelung-Klechkowski :
Zn : 1π 2 2π 2 2π6 3π 2 3π6 4π 2 3π10
Le nombre quantique principal le plus élevé de la configuration est ππππ₯ = 4 : le zinc est donc dans la
4ème période (ligne) de la classification.
La configuration électronique se termine par 3π10 dans lβordre de remplissage de la règle de
Klechkowski, qui structure le tableau périodique. On en déduit donc que le zinc est dans la 10ème
colonne du bloc π. Celui-ci étant précédé des 2 colonnes du bloc π , le zinc est donc dans la colonne
numéro 12.
Le zinc est situé période 4, colonne 12.
2)
Les deux électrons les plus hauts en énergie dans la configuration électronique du zinc sont les
électrons 4π . Cela signifie quβils sont plus faciles à arracher que les autres. Ce sont les électrons de
valence du zinc.
Les autres électrons, situés dans des orbitales atomiques de nombre quantique principal inférieur et
complètes, sont considérés comme des électrons de cΕur.
Comme le zinc est relativement peu électronégatif, car cβest un métal, il est donc facile de trouver des
oxydants capable de lui arracher ses deux électrons de valence.
3)
Le zinc est facilement oxydé en Zn2+ : 1π 2 2π 2 2π6 3π 2 3π6 3π10
Dans un empilement compact, les atomes sont organisés en couches compactes hexagonales :
Dans une telle couche, chaque sphère est en tangence avec six autres sphères.
La couche suivante sβempile sur celle-ci de telle sorte que chaque nouvelle sphère soit dans les
dépressions créées par trois sphères, donc en tangence avec celles-ci.
Chaque sphère est donc en tangence avec 12 autres : 6 dans sa couche, 3 sur la couche au-dessus, 3 sur
la couche au-dessous.
Le type dβempilement ABA ou ABC nβimporte pas.
4)
La coordinence est de 12 dans un empilement compact de sphères identiques.
Dans un métal, la liaison chimique qui unit les atomes est appelée
la liaison métallique.
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On peut modéliser un métal comme un empilement de sphères cationiques (atomes avec seulement
leurs électrons de cΕur) qui baignent dans une mer dβélectrons de valence délocalisés. Ces
électrons assurent la cohésion de lβédifice, et sont à lβorigine des principales propriétés des métaux :
- bonne conductivité électrique, qui diminue quand la température augmente ;
- bonne conductivité thermique ;
- caractère opaque et réfléchissant ;
- malléabilité, ductilité.
5)
Structure cubique :
ions O
2-
ions Zn
2+
Structure Rocksalt (on rappelle que les positions correspondant aux sites octaédriques dβun réseau
CFC sont le centre du cube et le milieu des arêtes :
ions O
2-
ions Zn
6)
Les populations sont :
1
2+
Maille cubique : 1 ion Zn2+ et 8 × 8 = 1 ion O2β
1
1
1
Maille Rocksalt : 1 + 12 × 4 = 4 ions Zn2+ et 8 × 8 + 6 × 2 = 4 ions O2β
7)
A priori, dans une structure ionique, il y a tangence entre les anions et les cations.
Ici, cela implique un contact entre O2β et Zn2+ le long de la grande diagonale du cube. Ceci donne la
relation :
... soit :
πZn2+ + πO2β =
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πβ3
2
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π=
2
β3
(πZn2+ + πO2β ) = 245 pm
Mais il faut sβassurer que le modèle ionique est correct, cβest-à-dire que les anions les plus proches ne
sont pas en contact. Or ici, la longueur de lβarête, π = 245 pm, est inférieure à 2πO2β = 280 pm ! Il nβy a
donc pas la place pour deux ions O2β sur une arête sans quβils sβinterpénètrent.
Si on garde le modèle des sphères dures impénétrables, on devrait plutôt proposer une arête
π = 280 pm ; il y aurait alors contact entre anions, mais le cation « flotterait » au centre du cube.
En tout cas, le modèle du cristal ionique parfait est mis en défaut avec cette structure, ce qui pourrait
être lié à la faible stabilité de celle-ci mentionnée dans lβénoncé.
8)
La tangence entre anions et cations devrait se faire le long dβune arête, dβoù :
πZn2+ + πO2β =
On en déduit :
πβ²
2
πβ² = 2οΏ½πZn2+ + πO2β οΏ½ = 424 pm
Cette fois, les anions les plus proches, sur une diagonale de face, sont distants de
πβ²β2
2
= 300 pm, ce qui
est supérieur à 2πO2β = 280 pm : les anions ne sont pas en contact, le modèle est valide.
9)
Pour la structure cubique, si on admet finalement une arête de longueur π = 280 pm, on trouve :
Pour la structure Rocksalt :
π=
πβ² =
π(O) + π(Zn)
= 6,2 gβ
cmβ3
π©π π3
4π(O) + 4π(Zn)
= 7,1 gβ
cmβ3
π©π πβ²3
10) Population : dans le prisme droit à base losange représenté sur la figure, les petites sphères sont
1
à chacun des 8 sommets, et il y en a une seule dans le prisme. Cela représente donc 8 × + 1 = 2
8
sphères de ce type.
Comme la formule du sel est ZnO, il y a nécessairement la même population pour Zn2+ que pour O2β .
Lβautre type de sphères a donc aussi une population de 2 dans le prisme.
(On peut vérifier en repérant une grosse sphère dans le prisme, ainsi que 4 sur les arêtes verticales,
1
soit 1 + 4 × = 2).
4
Volume dβun prisme droit : aire de base × hauteur
La base étant un losange de côté π et dβangle 60°, donc de hauteur
Dβoù la masse volumique :
πβ²β² =
2π(O) + 2π(Zn)
π2 β3
π©π οΏ½ 2 ποΏ½
πβ3
π 2 β3
, lβaire de base est 2 .
2
= 5,67 gβ
cmβ3
II) Boire ou conduire...
Passage de lβalcool à travers la paroi stomacale
1)
Par définition de la vitesse de disparition :
π£1 = β
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d[CH3 CH2 OHestomac ]
dπΆ1
=β
dπ‘
dπ‘
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2)
On vérifie lβordre 1 en utilisant la méthode intégrale :
π£1 = β
dπΆ1
dπ‘
; or si la réaction est dβordre 1 alors π£1 = π1 [CH3 CH2 OHestomac ] = π1 πΆ1.
On obtient lβéquation :
β
dπΆ1
= π1 πΆ1
dπ‘
... que lβon peut écrire :
dπΆ1
= βπ1 dπ‘
πΆ1
En intégrant :
πΆ1
π‘
dπΆ1 β²
= βπ1 οΏ½ dπ‘β²
οΏ½
πΆ1 β²
0
πΆ0
ln πΆ1 β ln πΆ0 = βπ1 π‘
ln πΆ1 = ln πΆ0 β π1 π‘
On porte donc sur un graphe les points οΏ½π‘π ; ln πΆ1,π οΏ½, afin de vérifier si la relation affine précédente est
bien suivie par les résultats expérimentaux :
ln C1 en fonction du temps
2
1,5
y = -0,167x + 1,388
ln (C1 / (mol/L))
1
R² = 0,999974
0,5
0
-0,5
-1
-1,5
-2
-2,5
0
5
10
15
20
25
t / mn
On effectue la régression linéaire et on trace la droite : on constate que les points expérimentaux sont
tous très proches de la droite, paraissent disposé sans courbure apparente, et que le carré du
coefficient de corrélation comporte quatre « 9 » : la relation affine est donc bien suivie :
Les résultats expérimentaux sont compatibles avec un ordre 1 pour la réaction.
Dβaprès lβéquation de la courbe, ln πΆ1 = ln πΆ0 β π1 π‘, on trouve que π1 est lβopposé de la pente de la
droite ci-dessus, donc :
π1 = 0,17 minβ1
3)
La concentration dβéthanol restant dans lβestomac à π‘ est πΆ1 = πΆ0 β π₯, soit une quantité de
matière πΆ1 π1 = πΆ0 π1 β π₯π1 . La quantité de matière π₯π1 est passée dans le « sang » ; cela correspond
donc à une concentration :
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πΆ2 =
π₯π1 (πΆ0 β πΆ1 )π1
=
π2
π2
Application numérique : à π‘ = 18 min, πΆ1 = 0,2 molβ
Lβ1 , donc :
πΆ2 = 0,024 molβ
Lβ1
4)
Comme on lβa dit à la question 1), la vitesse de disparition de lβéthanol dans lβestomac est
dπΆ
dπΆ
π£1 = β dπ‘1 . La vitesse dβapparition dans le sang est π£ = + dπ‘2 . Or on a établi à la question précédente :
πΆ2 =
(πΆ0 βπΆ1 )π1
π2
. Dβoù π£ = β
π1 dπΆ1
π2 dπ‘
(les volumes sont constants), soit :
Oxydation de lβalcool dans le sang
5)
π£=
π1
π£
π2 1
On étudie maintenant la cinétique de la réaction :
CH3 CH2 OHsang + oxydant β produits
Par définition de la vitesse de réaction en réacteur isochore (π2 = πΆπ‘π) :
dοΏ½CH3 CH2 OHsang οΏ½
1 dοΏ½CH3 CH2 OHsang οΏ½
=β
dπ‘
dπ‘
β1
...car le nombre stΕchiométrique algébrique de lβéthanol dans lβéquation chimique est de β1.
On note οΏ½CH3 CH2 OHsang οΏ½ = πΆ2 donc :
dπΆ2
π£2 = β
dπ‘
π£2 =
6)
Pour vérifier lβordre zéro, on utilise à nouveau la méthode intégrale.
π£2 = β
dπΆ2
dπ‘
; or si la réaction est dβordre 0 alors π£2 = π2 .
On obtient lβéquation :
β
dπΆ2
= π2
dπ‘
... que lβon peut écrire :
dπΆ2 = βπ2 dπ‘
En intégrant :
πΆ2
π‘
οΏ½ dπΆ2 β² = βπ2 οΏ½ dπ‘β²
πΆ0
0
πΆ2 β πΆ0 = βπ2 π‘
πΆ2 = πΆ0 β π2 π‘
La concentration ne pouvant devenir négative, cette relation ne peut être suivie que jusquβà lβinstant
πΆ
π‘π = 0 . La réaction est alors terminée et πΆ2 reste constante et nulle.
π2
On porte donc sur un graphe les points (π‘π ; πΆ2 ), afin de vérifier si la relation affine précédente est bien
suivie par les résultats expérimentaux :
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C2 en fonction du temps
0,06
y = -7,25E-05x + 5,00E-02
0,05
R² = 1,00000000
C2 / (mol/L)
0,04
0,03
0,02
0,01
0,00
0
200
400
600
800
-0,01
t / mn
point 720; 0 situé sur le palier πΆ2 = 0
On constate que les points paraissent alignés, hormis le point à 720 minutes. On trouve pour le
coefficient de corrélation exactement π
2 = 1 : lβalignement est donc parfait, au sens mathématique du
terme. On a pu obtenir cela en raison du faible nombre de chiffres significatifs utilisé, ce qui limite en
fait la fiabilité de la vérification de lβordre zéro. En tout cas,
les résultats expérimentaux sont compatibles avec un ordre zéro.
Dβaprès lβéquation de la courbe, πΆ2 = πΆ0 β π2 π‘, on trouve que π2 est lβopposé de la pente de la droite cidessus, donc :
Boire ou conduireβ¦
π2 = 7,25 β
10β5 molβ
Lβ1 β
minβ1
7)
Soit une volume π de sang, contenant une masse π dβéthanol, ce qui correspond à une quantité
π
π
de matière π = , la concentration massique est définie par πΆπ = et la concentration molaire par
π
π
πΆ = π = ππ =
π
πΆπ
.
π
π
On applique cela au taux dβalcoolémie. La concentration molaire limite dans le sang pour conduire est
donc :
0,5 gβ
Lβ1
πΆπππ =
= 0,0109 molβ
Lβ1
46 gβ
molβ1
8)
Dans les deux premières parties, on avait considéré le passage de lβéthanol dans le sang depuis
lβestomac, puis son oxydation, comme deux phénomènes indépendants. En fait, les deux phénomènes
sont simultanés et il faut ajouter leur contribution à la variation dπΆ2 :
π
dπΆ2
= π£ β π£2
dπ‘
π
Dβaprès 4), π£ = π1 π£1 et dβaprès 2), π£1 = π1 πΆ1. Donc : π£ = π1 π1 πΆ1.
2
Dβaprès 6), π£2 = π2 .
En conclusion :
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dπΆ2 π1
= π1 πΆ1 β π2
dπ‘
π2
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9)
Dans 2), on a montré que le passage de lβéthanol à travers la paroi stomacale se déroulait selon
une cinétique dβordre 1, et que la concentration πΆ1 vérifiait donc la loi horaire :
ln πΆ1 = ln πΆ0 β π1 π‘
On a donc :
πΆ1 = πΆ0 exp(βπ1 π‘)
En introduisant cela dans la loi précédente, on obtient lβéquation :
dπΆ2 π1
= π1 πΆ0 exp(βπ1 π‘) β π2
dπ‘
π2
On peut écrire cette équation :
dπΆ2 =
π1
π πΆ exp(βπ1 π‘) dπ‘ β π2 dπ‘
π2 1 0
... et on lβintègre entre π‘ = 0, où πΆ2 = 0 (lβhomme étant considéré initialement à jeun !), et un instant
quelconque :
πΆ2
π‘
π‘
π1
οΏ½ dπΆ2 β² = π1 πΆ0 οΏ½ exp(βπ1 π‘β²) dπ‘β² β π2 οΏ½ dπ‘β²
π2
0
0
0
Lβintégration donne bien directement la relation de lβénoncé :
πΆ2 =
πΆ0 π1
(1 β exp(βπ1 π‘)) β π2 π‘
π2
10) On étudie la fonction πΆ2 = π(π‘).
La dérivée est déjà connue depuis la question précédente :
dπΆ2 π1
= π1 πΆ0 exp(βπ1 π‘) β π2
dπ‘
π2
Quand π‘ β 0,
dπΆ2
dπ‘
β
π1
π πΆ
π2 1 0
β π2 : cette dérivée est nécessairement positive car la constante π2 nβest
pas suffisamment élevée. Lβoxydation de lβéthanol dans le sang est bien trop lente pour compenser un
tel apport dβéthanol en provenance de lβestomac ! La concentration πΆ2 augmente donc, puis passe par
un maximum lorsque la dérivée sβannule, cβest dire pour π‘πππ₯ tel que :
π1
π πΆ exp(βπ1 π‘πππ₯ ) = π2
π2 1 0
On en tire (sachant que π1 πΆ0 = 0,9 mol et π2 = 40,0 L) :
11) En appliquant πΆ2 =
πΆ0 π1
(1 β
π2
π‘πππ₯ =
1 π1 π1 πΆ0
ln
= 23 min
π1
π2 π2
exp(βπ1 π‘)) β π2 π‘ à π‘πππ₯ = 23 min, on trouve :
πΆ2,πππ₯ = 0,204 molβ
Lβ1
Le taux dβalcoolémie maximal autorisé étant de πΆπππ = 0,0109 molβ
Lβ1 (question 7),
lβhomme ne doit surtout pas conduire !
12) Quand π‘ β +β, exp(βπ1 π‘) β 0 ; lβéquation πΆ2 = π(π‘) tend donc vers :
πΆ2 β
πΆ0 π1
β π2 π‘
π2
La courbe tend donc vers une droite de pente :
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βπ2 = β7,25 β
10β5 molβ
Lβ1 β
minβ1
Ceci signifie que lorsque lβessentiel de lβéthanol est passé dans le sang, il ne reste plus que son oxydation
dβordre zéroβ¦
On peut utiliser cette équation simplifiée pour calculer la date π‘β² à laquelle la concentration repasse
sous le taux maximal autorisé :
πΆ0 π1
β π2 π‘ β² = πΆπππ
π2
π‘β² =
1 πΆ0 π1
οΏ½
β πΆπππ οΏ½ = 160 min = 1 h 40 min
π2 π2
Même en deçà du seuil légal, il nβest jamais raisonnable de prendre le volant avec de lβalcool dans le sang !
πΆ π
Il vaut mieux attendre que la concentration πΆ2 sβannule, ce qui se produit pour une durée π‘ β²β² = 0 1 =
π2 π2
310 min = 5 h 10 min après lβabsorption.
Contrôle dβalcoolémie
13) En appliquant strictement la règle de Klechkowski, on trouve la configuration électronique :
1π 2 2π 2 2π6 3π 2 3π6 4π 2 3π4
14) Les exceptions à la règle de Klechkowski concernent les derniers électrons dans lβordre de
remplissage. En déplaçant un électron de 4π vers 3π, on peut ainsi obtenir la configuration
électronique de lβétat fondamental du chrome, qui possède 6 électrons célibataires conformément à la
règle de Hund : les 5 électrons dans 3π occupent préférentiellement chacun une OA 3π, à spins
parallèles. Le sixième électron célibataire est lβélectron restant dans 4π :
énergie orbitalaire
4s
3d
Cr : 1π 2 2π 2 2π6 3π 2 3π6 4π 1 3π5
15) Les électrons de valence sont les électrons des OA 3π, incomplètes, ainsi que de lβOA 4π , de
nombre quantique principal le plus élevé. Ce sont les électrons 4π 2 3π4 (ou plutôt 4π 1 3π5 dans lβétat
fondamental).
Le chrome possède 6 électrons de valence.
16) Lβénoncé indique que les deux atomes de chrome sont reliés par un atome dβoxygène. Tous les
autres atomes dβoxygène sont nécessairement liés à chaque chrome, de manière équivalente (3 atomes
O par Cr).
Attention : ne pas faire de chaîne dβatomes dβoxygène (peroxydes peu stables), les atomes O, très
électronégatifs, tendent à entourer lβatome central de chrome peu électronégatif pour se retrouver au
nombre dβoxydation βII.
Lβenchaînement des atomes est donc :
O
O
O
Cr
O
O
Cr
O
O
Le chrome pouvant être hypervalent, on obtient une structure de Lewis :
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O
O
_
_
Cr
O
O
Cr
O
O
O
En réalité, toutes les liaisons Cr β O sont équivalentes, de même longueur, dβoù la nécessité de
formules mésomères dans la représentation pour en rendre compte :
O
O
O
O
_
_
O
Cr
O
O
Cr
_
O
O
Cr
O
Cr
O _
O
O
O
7 autres formules mésomères équivalente
17) Selon la théorie VSEPR, chaque atome de chrome est de type AXπ Eπ (quatre directions liantes et
aucun doublet non liant). Le chrome est donc au centre dβun tétraèdre ; les angles Cr β O β Cr
mesurent approximativement 109°.
Dβaprès la mésomérie, les liaisons Cr β O terminales sont toutes trois équivalentes, mais elles ont un
caractère intermédiaire entre une liaison simple et une liaison double. Elles sont donc plus répulsives
que la liaison purement simple Cr β O interne. On en déduit que la mesure de lβangle interne doit
être légèrement inférieure à 109°, et celle de lβangle externe légèrement supérieure à 109° :
O
>~109°
<~109°
Cr
Cr
O
O
O
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