PE498 - Sgen Paris

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PARIS
EDUCATION
SOMMAIRE
n°498 - mai 2014 - directeur de publication : Kamel Belmerabet
EDITO
Nous sommes ici et là !
CROUS
gouvernance
et gestion du personnel
DEBAT
inter-catégoriel
Comment travailler
ensemble ?
RETRAITES
leur place au SGEN
«Madame La Pincipale,
je voudrais vous dire..»
INFOS flash
du SGEN Paris
N° CPPAP 0605S05536
7 rue Euryale Dehaynin 75019 PARIS
01 42 03 88 86 - [email protected]
www.sgencfdt-paris.fr
Edito
« Nous sommes ici et là ! »
par Kamel BELMERABET
Sécrétaire Général Académique
Ce numéro de Profession Education n° 498 a pour ambition de
vous livrer une représentation des métiers réunis au sein de notre
syndicat général, le Sgen-CFDT. C’est une manière de voir, simplement et de manière évidente, quel est le champ de syndicalisation du Sgen-CFDT de Paris au sein de cette académie parisienne.
Dans ce numéro, c’est chaque métier qui s’exprime à travers diverses pratiques professionnelles, chaque situation vue
sous le prisme subjectif de l’agent qui décrit un aspect de l’exercice de son métier, sans corporatisme mais avec réalisme. Ce
que nous avons voulu mettre en page, c’est la diversité des adhérents du Sgen et leur vision de leur métier à travers des expériences. Ce journal est donc d’abord un témoignage d’adhérent(e)s et
militant(e)s qui se retrouvent dans un syndicat général. Leur objectif
est de partager des valeurs communes, de vivre un syndicalisme réaliste et « multi catégoriel » qui est dans la contestation constructive.
Ainsi, avec l’article sur la gouvernance au sein des Crous, nous apprenons beaucoup sur le fonctionnement des ressources humaines / gestion
des personnels entre le Cnous et le Crous Paris. Nous verrons aussi comment des rencontres intercatégorielles, initiées par le Sgen-CFDT de Paris le
21 novembre 2013, peuvent changer les représentations entre enseignants et
chefs d’établissements. Du métier de chef d’établissement en collège, il en est
question avec le témoignage d’une « vie de Mme la Principale » qui décrit avec
acuité un métier entre tensions et contradictions au service « de chacun ». Vous
trouverez enfin un article des retraités qui reflète combien et comment on peut garder « un lien syndical actif » au sein de la SSR de Paris. Mais le PE 498 propose également d’autres informations en lien avec notre mission de service public syndical.
Tous ces points de vue ont le mérite d’apporter un éclairage à peu près fidèle des situations professionnelles toutes catégories confondues. Nous affirmons ainsi que nous
sommes ici et là, pour faire avancer notre projet de transformation de l’école et de l’université par un syndicalisme d’adhérents où la priorité reste les personnels mais inscrits
dans leur univers professionnel. Le Sgen-CFDT met ici en avant une nouvelle fois ce qui le
différencie des autres organisations syndicales : un syndicalisme au service des individus et
des collectifs de travail dont les idées nouvelles se diffusent ici et là au sein du champ de l’institution scolaire. C’est cette feuille de route que nous ne devons pas perdre de vue pour les prochaines échéances électorales de décembre 2014 : dire et redire en quoi notre inter-catégorielle
repose sur une cohérence syndicale de transformation d’un système scolaire qui en a bien besoin.
GOUVERNANCE des CROUS
et GESTION du Personnel
par Franck BARRIAT
CROUS de Paris
La gouvernance des œuvres universitaires est
assurée par le Cnous et les Crous. Le premier
détermine une politique, les seconds sont en
charge de l’appliquer. Cette politique s’attache
principalement à l’amélioration de la vie étudiante. Cette amélioration ne peut se faire sans l’aide
des personnels salariés composant ces identités.
Je me suis intéressé au fonctionnement interne des ressources humaines du Crous
de Paris puis des autres Crous. A la recherche de toutes sources d’informations viables,
les rencontres furent fructueuses en découvertes. Les découvertes souvent édifiantes.
Force est de constater que chaque Crous est
géré différemment en ce qui concerne les personnels et plus particulièrement les personnels
contractuels de droit public, communément appelés personnels ouvriers (PO). Ces derniers
sont rémunérés sur les fonds propres de leur
Crous, contrairement aux personnels administratifs (PA) rémunérés sur le budget de l’état.
Cette gestion s’explique par l’autonomie accordée par le Cnous aux Crous. Ainsi, si tous les
personnels ouvriers ont la même grille de salaire
et les mêmes fiches de métiers sur l’ensemble
des Crous ; les primes, mutuels, autres avantages sont bien différents d’un Crous à un autre.
L’absence de transparence, la mésinformation
ou l’absence d’information peuvent conduire
les imprudents en recherche de mutation ou
de promotion à de très mauvaises surprises.
Les mutations externes demandent réflexion
car des primes existent dans certains Crous et
pas dans d’autres. Si ces primes existent, elles
sont bien souvent de différents montants selon
les Crous. Ainsi un personnel, qui souhaite muter, risque de perdre une partie de son salaire.
Difficile dans ce sens de rejoindre le rapport Lambert, « un réseau d’agences pour la
vie étudiante », fervent défenseur en 2008 de
l’autonomie des ressources humaines au sein
des Crous, qui souhaite favoriser la mobilité.
Difficile d’adhérer à l’autonomie accordée aux ressources humaines, si on peut
perdre une partie de son salaire par les
primes qui n’existent pas dans le Crous
où l’on mute. Ainsi l’autonomie aboutit à figer la carrière professionnelle.
Si les mutations internes sont souvent laborieuses par l’immobilisme, voulu ou subi, du
personnel, les promotions sont d’autant plus
difficiles qu’elles mettent en concurrence sur
certains postes, personnels administratifs et
personnels ouvriers. Si le Cnous tente d’ouvrir
des perspectives de promotion sociale, elles
sont ou seront bien souvent refrénées par les
Crous, achetant la paix sociale entre PA et
PO, au sein de ces établissements. Les personnels administratifs conservent la gérance
des résidences, les PO pourraient obtenir,
avec parcimonie, la gérance de restaurants
universitaires. Bref, si vous êtes PO en résidence, il conviendra de vous réorienter ! Le
rapport Lambert qui se félicite d’une « politique d’amélioration des situations des personnels ouvriers dans un objectif de convergence avec les fonctionnaires qui exercent
les métiers identiques », a atteint ses limites.
Débat inter-catégoriel du 21 novembre 2013
Comment travailler ensemble ?
par Olivier RENAULT
professeur de physique
2d degré
Un des points forts du SgenCFDT est son inter-catégorialité. Le 21 Novembre 2013, nous
avons profité de cette spécificité
de notre syndicat pour organiser
une réflexion autour des métiers
d’enseignants et de personnels de
direction. Notre inter-catégorialité
est un levier pour édifier une école
de la réussite pour tous. Ce dialogue interne avait pour but d’enrichir nos représentations des uns
et des autres, de les faire évoluer
en fonction de l’objectif commun
et des valeurs qui nous unissent.
Un nombre important de personnels de différentes catégories a
répondu présent avec une grande
proportion de personnels de direction. La réunion est partie d’un
constat : enseignants et personnels de direction devraient avoir
le même but : la réussite de l’élève. Pourtant, malgré cet objectif commun, il n’est pas toujours
facile de communiquer et de travailler ensemble. Comment faire ?
Les professeurs se sont
exprimés. Ce qui est très vite apparu est le mal-être dû au manque
de reconnaissance. En effet, les
tâches qui leur sont demandées
n’ont cessé de s’alourdir au fil
des années sans reconnaissance du travail effectué, ni réelle
contrepartie financière. Cela se
traduit souvent par une sorte de
marchandage des HSA-HSE qui
n’est parfois pas justifié. Le principal voit alors défiler dans son
bureau des professeurs qui demandent plus d’HSA pour les tâches qu’ils effectuent alors que
l’enveloppe globale qui lui est
allouée n’a pas augmenté. La
personne qui s’investit dans son
travail et qui multiplie les tâches
annexes trouve dans les heures
supplémentaires la reconnaissance qu’il ne peut pas obtenir autrement. Une piste de réponse vient
alors de la refonte concertée des
statuts des professeurs. Il a été
cependant souligné qu’à Paris,
les heures supplémentaires voire
un cumul d’emplois peuvent être
une nécessité, en raison du coût
élevé de la vie et des salaires de
professeurs qui ne suivent pas.
Il est très difficile pour un célibataire en début de carrière de se
loger à Paris avec le salaire de
base. Ce cumul d’emplois peut
entraîner un problème de disponibilité pour les tâches qu’un professeur doit effectuer. On s’est
alors demandé si la reconnaissance attendue pouvait venir du
chef d’établissement et surtout
sous quelle forme, surtout en période de restriction budgétaire.
Qu’attend-on d’un chef
d’établissement
aujourd’hui?.
Il est ressorti que le chef d’établissement doit être présent et
réactif. Il sécurise, met le cadre
et permet l’autonomie pédagogique. Il doit essayer de valoriser le travail de l’enseignant.
Cependant, comme pour
l’enseignant, les tâches du chef
d’établissement se sont alourdies
: gestion des nouveaux contrats
de droit de privé, multiplication
des types de stagiaires. Il peut se
sentir isolé. Certains peuvent parfois être attaqués en conseil d’administration sans soutien des professeurs alors que ce même chef
d’établissement soutient les professeurs lorsqu’ils sont en difficulté. Lorsqu’il y a rapport de force, il
est déséquilibré; le chef d’établissement est seul face aux enseignants en nombre. Et puis, il peut
parfois être difficile d’être réactif
et de sentir les problèmes arriver
lorsque l’on est absorbé par des
problèmes administratifs sans une
personne relais. Le regard pédagogique du chef d’établissement
doit aussi être reconnu. Comment
prendre des décisions d’organisation sans prendre en compte
la partie pédagogique ? Enfin, le
chef d’établissement, comme ses
enseignants attend une reconnaissance pour le travail qu’il effectue.
Nous avons essayé d’apporter des pistes de réflexion. Une
amélioration du bien-être au travail des différents acteurs doit
passer par une meilleure communication et une plus grande
transparence. Les décisions doivent être prises le plus possible
après concertation dans un souci
de culture démocratique. C’est
évidemment le chef d’établissement qui les prend. Par contre
celles-ci doivent être expliquées.
Être entendu est déjà une
forme de reconnaissance. Il faut
donc réfléchir aux moyens de
communiquer et à la manière de
le faire tout en ayant en tête le
respect mutuel. Les nouveaux
moyens de communication interne proposés par les ENT donnent
l’apparence d’une meilleure communication mais on peut très vite
être submergé de dizaines de messages qu’il devient alors très vite
difficile de traiter et d’interpréter.
Une autre piste pourrait être
un changement des tâches dévolues aux enseignants. Donner des
responsabilités permettrait d’alléger le travail du chef d’établissement. La délégation serait alors
une forme de confiance et donc
de reconnaissance. Cela pourrait prendre la forme de missions
transversales. Evidemment ces
missions devraient être prévues
dans la refonte des statuts. Ces
missions transversales peuvent
être par exemple des missions
de coordination dans lesquels les
professeurs seraient responsables
aussi de l’organisation. Cela peut
aussi passer par une redéfinition
de la fonction de professeur principal où le professeur principal
aurait aussi pour mission de coordonner l’équipe pédagogique.
Evidemment, il faut envisager une
rétribution et une pondération associées à ces nouvelles tâches.
Cet échange de deux heures a donc été très constructif
mais trop court. Nous espérons
d’ailleurs nous retrouver encore
plus nombreux pour discuter de
notre avenir lors d’une prochaine réunion. C’est en ce moment
que se discute la réforme de nos
statuts. C’est en apportant des
solutions que l’on obtiendra les
changements que l’on attend.
Les retraités dans le SGEN-CFDT
par Pierre PAMS
retraité
Qu’est-ce qu’être retraité dans le Sgen CFDT aujourd’hui?
C’est d’abord adhérer à la Section Syndicale des
Retraités (SSR) du Sgen Paris. Celle-ci organise
des réunions tous les deux mois au cours desquelles sont abordées aussi bien des questions
relevant de notre ancien champ professionnel,
comme les rythmes scolaires, que des questions
plus spécifiques, comme la perte d’autonomie,
ou des questions d’actualité, sociale notamment,
comme récemment le pacte de responsabilité.
C’est en même temps être adhérent de l’Union Territoriale des Retraités (UTR) de Paris, structure interprofessionnelle des retraités CFDT, dont la SSR
est membre. A Paris elle est organisée en secteurs
correspondant à des arrondissements ou des groupements d’arrondissements, et organise aussi des
réunions aux thèmes diversifiés, des débats, sur
l’Europe récemment, des activités de loisirs ; elle
assure par ailleurs une représentation CFDT dans
des organismes sociaux, les CCAS par exemple
et l’action de défense des intérêts des personnes...
L’Adhésion à la SSR Sgen, permet de garder un lien avec le secteur
professionnel
—Education nationale : Fonction publique
d’Etat — dont nous nous dépendons en tant
que retraités. Le financement de l’abonnement à la presse professionnelle est maintenu.
Organisation : locale, territoriale, fédérale,
confédérale
Longtemps le Sgen a peu organisé ses retraités au niveau national, en dehors d’un Réseau de
Retraités, animé par un secrétariat national Sgen
retraités, de quatre membres, reliant les SSR
sur la base professionnelle , et ayant seulement
<<rang>> d’UFR ( Union Fédérale Retraités) à ce
titre adhérents des stuctures CFDT retraités, adhérents UTR ( Union Territoriale CFDT) et adhérents de l’Union Confédérale des Retraités (UCR).
Cette organisation n’est plus adaptée aujourd’hui
face au développement du nombre et du poids des
retraités et à l’évolution des règles de fonctionnement des structures CFDT. D’où , pour structurer plus
fortement ce secteur, le projet , impulsé au congrès
de Décines de 2012, de création d’une Union Fédérale des Retraités (UFR), structure spécifique au sein
du Sgen, regroupant toutes les SSR. Ce projet a été
entériné lors de l’AG de mi-mandat de la Fédération
Sgen-CFDT début avril qui a décidé de l’inscrire à
l’ordre du jour de son prochain congrès en 2016.
Les retraités du Sgen Paris sont particulièrement
interessés par cette nouvelle organisation dont
ils attendent une plus grande visibilité tant dans
le Sgen que dans l’UTR, de même qu’une clarification des relations entre les deux structures.
Ils restent en outre attachés au maintien du lien avec
le milieu professionnel, l’école demeurant un centre
d’intérêt et ses enjeux des enjeux majeurs de société. Ainsi, une des réunions les plus animées de
l’année dernière a été celle consacrée à la réforme des rythmes scolaires où intervenait d’ailleurs
une représentante du premier degré. Ils apprécient
également de conserver le contact avec les actifs et de maintenir ainsi un lien intergénérationnel.
Par leur démarche, ils entendent faire vivre le principe introduit au dernier congrès du Sgen Paris,
<<la vie syndicale ne s’arrête pas à la retraite>>.
FUTURS RETRAITES : pour Rejoindre
la Section Syndicale des Retraités (SSR)
Sgen-Paris Retraités 7, rue Euryale Dehaynin
75 019 PARIS
«Madame La Principale,
je voudrais vous dire...»
par Florence Weissler
principale de collège
Parler du métier de Chef
d’établissement c’est d’abord parler des autres:
- des élèves à accueillir, accompagner, aider,
organiser la réussite scolaire, réprimander,
sanctionner souvent en gardant toujours à l’esprit qu’ils sont des enfants à éduquer
- des parents ou responsables avec qui dialoguer, dont il faut essuyer les colères,
qu’il est nécessaire d’aider et de rassurer au moment des doutes et des déceptions
- des collègues au sens large, enseignants, CPE, personnel médico-social, agents, qui doivent faire
équipe au service de la réussite des élèves, se faire confiance pour travailler véritablement ensemble.
- du ministère et du rectorat, en demande d’indicateurs, de notes, de projets.
- des partenaires associatifs ou élus, proposant actions et objets de travail à inventer.
Tous ces «autres» offrent des visions différentes d’eux-mêmes, de l’Ecole, de leur mission: ils forment un kaléidoscope à mettre en forme de la manière la plus cohérente et
c’est donc la tension de ces contradictions qui est aussi une caractéristique du métier.
Tension réelle des affrontements, tension des débats, tension des inquiétudes qui ne doivent
pas altérer la vision d’ensemble, calme, qui rassure et permet d’ouvrir des perspectives: les
tensions alors positives aident à trouver l’identité unique d’un établissement, celle qui permettra,
en harmonisant cet orchestre singulier d’individus, de proposer la meilleure piste de réussite.
Diriger un établissement c’est aussi, plus simplement, être dans un tempo démultiplié
ou pixellisé: celui de la rentrée des élèves à 8h et du «bonjour!» accueillant et souriant du
hall, des micro incidents qui bouleversent l’organisation prévue de la journée, des récréations pleines de jeux et de chamailleries, des projets d’aujourd’hui et de l’année prochaine
qui s’entrecroisent, des observations de maintenant qui aident à penser le plus tard (mais
nous en souviendrons-nous?), des rendez-vous réguliers de travail d’équipe qui structurent un temps plus long et persuadent d’une cohérence plus tangible, des échanges
de convivialités de chacun et à tous moments, des appels banals comme des appels des
services de police, du retard chronique comme une épée de Damoclès qui ne quitte pas.
2 échelles du temps donc: l’une fractionnée, celle du temps si court, démultiplié, sans
horizon apparent; l’autre longue, celle de la semaine, du trimestre, de l’année, de l’élève à projeter jusqu’à son diplôme et au-delà même vers sa vie d’homme et de femme.
Chacun et chacune souhaite dire son projet, son sentiment, son immédiateté, sa colère, sa satisfaction, tout de suite ou dans un mois. Mais plutôt tout de suite.
C’est donc un métier de paroles et d’individualités, de collectif au service de chacun, et dans
lequel on doit pourtant trouver aussi la place de sa vision personnelle, de sa personnalité,
de sa spontanéité, seul gage d’authenticité et de sens intime, celui de la conviction, qui s’incarne dans le détail le plus quotidien comme dans le projet d’établissement pluriannuel.
Être soi pour être au mieux au service de chacun, aujourd’hui et demain, une tension paradoxale?
«... Madame, Monsieur, Jeune-homme, Jeune-fille, je vous écoute...»
Jaurès, une vie pour l’humanité
Cent ans après la mort de Jaurès, les Archives nationales et la Fondation Jean Jaurès lui consacrent une exposition importante, qui
mêle photographies, archives familiales, lettres, articles, caricatures,
affiches, tableaux, objets. On y revoit les célèbres clichés du tribun
au Pré Saint-Gervais, le 25 mai 1913 ainsi qu’un extrait de film sur le
transfert de son corps au Panthéon, en novembre 1924.
A partir de l’événement choc que fut l’assassinat de Jaurès au café
du Croissant, l’exposition propose une plongée dans les années
de formation (brillant étudiant, professeur de philosophie, journaliste,
orateur redouté), puis met en avant les grandes batailles qu’il a menées (celle de la séparation des Eglises et de l’Etat en 1905, celle de
la lutte contre les 3 ans de service militaire).
Dans une perspective plus large, on visite aussi la France de cette
époque (quels combats ouvriers et d’agriculteurs s’y incarnent ?) et
on y découvre les débats de fond portant sur le «jaurésisme », les
visions du socialisme portées par Guesde et Jaurès, les valeurs jaurésiennes de fraternité et de pacifisme.
Suite à la loi « FIORASO » sur l’enseignement supérieur
de 2013, les PRES (Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur) se sont transformés en regroupement
d’établissements, ils doivent choisir pour fin juillet 2014 la
modalité de coordination territoriale qu’ils veulent.
Les trois modalités sont les suivantes (art. L 718-3 du code
de l’Education) :
1) la fusion des établissements pour ne former qu’une seule université de droit commun
2°a) la fédération (communauté d’universités et établissements, ComUE), qui correspond à une organisation verticale, chapeautée par un CA, un Conseil Académique et un Conseil des membres.
2°b) la confédération (association d’universités et
d’établissements), qui correspond à une organisation
horizontale dans laquelle les établissements conservent leur personnalité morale et leur autonomie financière et s’associent sur un pied d’égalité pour des projets communs.
Archives nationales, hôtel de Soubise,
du 5 mars au 2 juin 2014.
60 rue des Francs Bourgeois,
75003 Paris.
www.archives-nationales.culture.gouv.fr
INFOS FLASH
SGEN PARIS
Elections à l’Université Paris Diderot :
membre de SPC (Sorbonne Paris Cité)
Suite à la démission du président Vincent Berger
au mois de décembre, au scrutin du 27 mars 2014,
c’est la liste favorable à la COMUE qui a remporté
ces élections devant la liste favorable à l’Association.
Le SGEN-CFDT n’a présenté des listes que dans le
collège de BIATS et a obtenu des sièges dans chaque Conseil (Conseil d’Administration, Commission
de la Formation et de la Vie Universitaire, Commission Recherche).
Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 :
membre de SPC (Sorbonne Paris Cité)
Démission de la présidente Marie-Christine Lemardeley suite à son élection en qualité d’adjointe auprès
de la Maire de Paris, chargée de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante.
Un Administrateur Provisoire a été nommé en attendant le renouvellement des 3 Conseils (CA, CFVU et
CR) et l’élection d’un(e) nouv(eau/elle) président(e).
Retrouvez toute l’actualité du SGEN Paris
sur notre site mis à jour en permanence
(journée d’action du 15 mai, réunion CPE Ile de France...)
www.sgencfdt-paris.fr