Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Transcript Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
SEATA
Ligue 
Le wali d’El-Tarf
Derby
met au jour
à Bologhine,
un trafic du foncier choc à Béjaïa
p. 4
p. 24
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5052 - Samedi 27 septembre 2014 - Prix : 10 DA
Après les menaces de Daech
La nébuleuse
des «combattants
étrangers»
D. R.
pp. 2-3
L’EDITO DE
LARBI BALTA
Avant de reparler légitimité du pouvoir, ou prolongation de la légitimité, reconduction du système politique, on ne sait plus si les rapports de force ne
cadrent pas avec les rapports d’opinion. Totale rupture
tout en sachant cependant que celle-ci serait porteuse
d’incertitude et d’insécurité car cela supposerait l’ouverture d’une ère nouvelle aux variables probablement
non maîtrisables ? Pour le moment, rien n’est apparent jusque-là. Aucun parti n’est en mesure de rendre
efficace une démarche unilatérale tandis que l’action
concertée est impossible sauf à se rencontrer comme le
font les deux pôles de l’opposition. Jusque-là, aucune
personnalité politique n’a été en mesure de rendre
efficace une démarche unilatérale tandis que l'action
concertée est impossible. Jusque-là, aucun pôle poli-
Impossibilité de l’action concertée
tique rassemblé autour de partis et de personnalités
n’a été en mesure de s’imposer au pouvoir pour faire
aboutir les conclusions de leur recherche. Tous les
pôles politiques peuvent bien élaborer autant de plans
qu’ils veulent, sans l’appui sur une armée qui jure
déjà ses grands dieux qu’elle ne soutiendra personne
et que plus jamais on ne l’y reprendra à faire de la
politique. En attendant (quoi ?). Nous ne savons rien
de la Constitution et de ce qui tourne autour. Le pouvoir doit avoir fini ses consultations. De son côté, en
attendant (quoi ?), l’opposition multiple ses rencontres. Et après ? Recomposition au sein du pouvoir ?
Mais peut-on parler du pouvoir sans en cerner les
contours ? Qui est au pouvoir ? Qui ne fait que graviter
autour ? Le RND, était-il au pouvoir tout simplement
parce que son SG était plusieurs fois chef de gouvernement ? Même question pour le FLN. Ces partis étaientils plutôt de faire valoir des instruments d’exécution
que des sources ou des centres de pouvoir ? Selon les
appréciations portées à l’endroit du bilan du pouvoir,
Le FLN et le RND sont tentés d’adopter des oscillations
stratégiques. Revendiquer leur appartenance au pouvoir en tant qu’acteurs si ce bilan est estimé positif du
point de vue des populations, argumenter leur marginalisation si celui-ci est estimé négatif du point de vue
des populations ? C’est trop tard. Ils continueront à
s’aligner. Les partis temporairement au pouvoir vont
s’aligner. Ils n’ont pas pris leurs cartes au mouvement
des partis non alignés.
L. B.
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5052 - Samedi 27 septembre 2014
250 000 nouveaux stagiaires rejoindront demain les
établissements de la formation professionnelle.
2
algérie-palestine
onu
tourisme
aujourd’hui
Aide humanitaire
Arrivée du premier convoi algérien
au profit des Ghazaouis à l'aéroport
d'Ismaïlia (Egypte).
Affaires étrangères
69e Assemblée générale de l’ONU,
activité soutenue de Lamamra à
New York.
Alger-Aïn Benian
Transport maritime de voyageurs à
Alger, le programme estival toujours
en vigueur.
La direction du tourisme d’Alger
organise des portes ouvertes
sur le secteur.
Après les menaces de Daech
REPÉRE
La nébuleuse des «combattants étrangers»
, Au-delà de l’émotion
provoquée dans l’opinion
publique en France par
l’annonce de la décapitation de l'otage français
Hervé Gourdel, émotion
exprimée notamment
dans le deuil de trois jours
décrété jeudi par la présidence française, ce sont
les mesures de prévention
contre les risques terroristes déjà mises en œuvre
et qui sont maintenant
renforcées dans les lieux
publics, et dans les transports dans ce pays, qui retiennent l’attention.
On sait que le Parlement français
va adopter la loi sur les dispositions relatives à la lutte contre le
terrorisme pour faire face en particulier au phénomène nouveau
en France des «combattants étrangers», c'est-à-dire les djihadistes
qui combattent essentiellement
en Syrie au sein des groupes
armés. La décapitation du guide
de montagne français qui avait
été kidnappé en Algérie a produit
des effets qui n’étaient pas forcément attendus. Ainsi, il est fort
probable que la nouvelle loi antiterroriste qui sera votée par le
Parlement français comportera
une disposition pour interdire le
retour en France aux binationaux
qui sont allés combattre en Syrie,
visant ainsi les Français originaires du Maghreb et du MoyenOrient. D’après un député de
l’Union pour le mouvement populaire (UMP), ils sont plusieurs
centaines de combattants dont
certains reviendront, ou sont déjà
revenus, a-t-il dit, en France et qui
ramènent avec eux un risque réel
d'attentat sur le sol français. D’autant plus que l’action militaire se
poursuivra en Irak, a indiqué un
communiqué de l'Elysée à l'issue
d'un conseil de défense présidé
par François Hollande au lendemain de l’annonce de la décapitation d’Hervé Gourdel par le
groupe Jund al-Khilafah. Mercredi
déjà, le président français réaffirmait lors d'un discours devant
l'Assemblée générale de l'ONU,
que la France lutterait sans répit
pour réduire et affaiblir Daech.
Cependant, le consensus national autour de l’éventuel engagement de la France aux côtés des
Etats-Unis pour frapper Daech en
Syrie n’est pas évident. «Jusqu'à
présent, nous avons refusé d'intervenir en Syrie, et cela est tout
à fait normal, on doit intervenir
sur un Etat où les autorités légales ont donné leur accord», a
fait remarquer un député UMP.
Par ailleurs, dans ce contexte, les
risques de dérapage vers l’islamophobie existent et ils sont dénoncés autant en France qu’à l’extérieur. Ainsi, le président iranien
Hassan Rohani a déclaré jeudi
dans son discours prononcé devant l'Assemblée générale des Nations Unies : «Je suis stupéfait que
Des groupes criminels qui tuent au nom de l’islam. (Photo > D. R.)
ces groupes meurtriers se définissent comme islamiques. Plus
stupéfiant encore est le fait que
les médias occidentaux, en écho,
Les musulmans de France répondent aux terroristes islamistes
«Nous sommes aussi
tous des sales Français»
Des centaines de musulmans ont organisé un rassemblement devant la Grande
Mosquée de Paris, répliquant aux menaces de l’Etat Islamique et dénonçant
l’ignoble assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie par un groupe armé islamiste. Dans
un message mis en ligne sur des sites islamiques, l’organisation de l’Etat Islamique,
Daech, a appelé les musulmans à tuer les Occidentaux, particulièrement les
Français, les qualifiant de «sales Français». L’assassinat de Gourdel en Algérie n’a
pas laissé indifférent les musulmans de France qui ont décidé de se rassembler
devant la mosquée après la grande prière du vendredi, faisant d’une pierre deux
coups : répondre aux menaces de l’Etat Islamique et dénoncer l’assassinat du
touriste français en Kabylie. Avant ce rassemblement, ils ont répondu, à travers une
tribune, directement aux menaces et aux insultes des islamistes de Daech
qualifiant de «sales les Français», appelant à les tuer par n’importe quelle
manière.
«Nous sommes aussi de sales Français, ont indiqué les musulmans de France. Sur le
texte, nous pouvons lire ce qui suit : «Nous, Français de France et de confession
musulmane, tenons à exprimer avec force notre totale solidarité avec toutes les
victimes de cette horde de barbares, soldats perdus d'un prétendu Etat Islamique,
et dénonçons avec la dernière énergie toutes les exactions commises au nom d'une
idéologie meurtrière qui se cache derrière la religion islamique en confisquant son
vocabulaire.» Hier vendredi, les musulmans ont organisé un rassemblement devant
la Mosquée de Paris à l’appel du président du Conseil français du culte musulman,
Dalil Boubakeur. Par cette action, les musulmans de France ont dénoncé l’horreur
et la barbarie des terroristes qui commettent des crimes au nom de l’islam. Prenant
la parole devant une foule imposante, Dalil Boubakeur a déclaré que l’islam, c’est
le respect de la vie, c’est la tolérance. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris a
crié : «Nous disons halte à la barbarie.» Une minute de silence a été observée en
mémoire d’Hervé Gourdel. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a donné également
une allocution, indiquant : «Oui, notre place est ici, notre place est à vos côtés,
chers musulmans.» Vous n'avez pas à vous excuser, a-t-elle déclaré, nous sommes
réunis dans cette belle et grande diversité que Paris est fière de porter.»
L’intervention de Mme Hidalgo a soulevé les applaudissements des présents et les
youyous stridents des femmes. De son côté, Monseigneur Jean-Michel Dubost,
chargé du dialogue interreligieux à la Conférence des évêques de France (CEF), a
participé à ce rassemblement, indiquant qu’il est venu dire aux musulmans :
«Redressez la tête, soyez fiers de ce que vous faites.» Plusieurs autres personnalités
politiques et religieuses, de gauche de droite et de différentes religions, ont aussi
participé à ce rassemblement.
Moncef R.
répètent cette fausse affirmation,
ce qui provoque la haine contre
tous les musulmans.»
Il n’est certainement pas le seul à
estimer que «les bévues stratégiques de l'Occident au MoyenOrient, en Asie centrale et dans le
Caucase ont transformé ces parties du monde en sanctuaires
pour les terroristes». Pour le chef
d’Etat iranien, il est clair que les
extrémistes qui viennent d'horizons divers ont un objectif
unique : «Détruire la civilisation,
susciter l'islamophobie et créer
un terrain fertile pour de nouvelles interventions de forces
étrangères dans notre région.»
Quant à l’Algérie, sa détermination à poursuivre le combat
contre le terrorisme sous toutes
ses formes et à œuvrer sans relâche pour l'éradication de ce
fléau n’a en rien changé, encore
moins diminué. Le ministre de
l'Intérieur et des collectivités locale, Tayeb Belaïz, a indiqué, jeudi
à Alger, que le gouvernement algérien était résolument déterminé
à poursuivre le combat contre le
terrorisme sous toutes ses
formes. Il n’a pas manqué de souligner que «le peuple algérien
connaît mieux que quiconque
l'horreur et la barbarie du terrorisme qui a frappé notre pays
dans sa chair à cette époque-là»,
tout en rappelant que «l'Algérie
n'a eu de cesse de prévenir que le
terrorisme, phénomène sans foi
ni loi et ne connaissant pas de
frontières allait toucher le monde
entier». Les faits ont malheureusement donné raison à notre
pays.
Lakhdar A.
Voir sur Internet
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L’Algérie condamne un
acte «odieux et abject»
Dans un communiqué rendu public,
l’Algérie a réagi officiellement à l’assassinat de touriste français Hervé
Gourdel, dénonçant un acte «odieux
et abject». Dans le même communiqué, le gouvernement a réaffirmé la
détermination de l’Algérie à poursuivre la lutte contre le terrorisme
sous toutes ses formes. «C'est avec
beaucoup de peine et de tristesse que
le gouvernement algérien a appris
l'ignoble assassinat du ressortissant
français, Pierre Hervé Gourdel, un
acte odieux et abject commis par un
groupe de criminels.» A travers le
même communiqué, le gouvernement
a indiqué que les autorités algériennes avaient mobilisé, dès l'enlèvement du ressortissant français,
toutes les énergies et tous les moyens
humains et matériels pour libérer
l'otage. «En ces douloureuses circonstances, le gouvernement algérien
présente ses sincères condoléances à
la famille du défunt et à ses proches
ainsi qu'au gouvernement français,
tout en leur exprimant sa pleine
compassion», a ajouté le communiqué. «L'Algérie réitère, à cette occasion, sa détermination à poursuivre
sa lutte contre le terrorisme sous
toutes ses formes, tout en garantissant la protection et la sécurité de
tous les ressortissants étrangers présents sur son territoire.» Pour sa part,
le ministère de la Défense nationale
(MDN) a réaffirmé que la lutte antiterroriste et la poursuite des terroristes demeurent toujours en vigueur
avec «abnégation» et «détermination». «Le ministère de la Défense
nationale affirme une fois de plus
que les opérations de lutte antiterroriste et la poursuite de ces criminels
où qu'ils se trouvent demeurent toujours en vigueur avec abnégation et
détermination, jusqu'à leur élimination totale et la purification du pays
de leurs actes abjects», a souligné le
communiqué. Comme on le sait, le
ressortissant français a été enlevé dimanche soir dans la wilaya de Tizi
Ouzou. «Des individus ont intercepté
le 21 septembre 2014 à 21h, à hauteur
du village d'Ait Ouabane, commune
d'Akbil, (wilaya de Tizi Ouzou), un véhicule ayant à son bord un groupe
d'Algériens accompagnés du ressortissant français Gourdel Hervé Pierre»,
avait précisé lundi un communiqué
du ministère de l'Intérieur et des Collectivités Locales. Le ressortissant
français, âgé de 55 ans, était un
guide alpiniste. Il était invité et hébergé, depuis son arrivée samedi dernier en Algérie, dans un chalet proche
du complexe de Tikijda (Wilaya de
Bouira). Cependant, les accompagnateurs algériens dont une personne résidante à Lille (France) sont toujours
entendus par les services de sécurité.
Comme nous l’avons donné dans nos
précédentes éditions, les cinq Algériens qui étaient en compagnie de
l’alpiniste français n’ont pas été inquiétés par le groupe terroriste et fut
laissé en liberté. Ce n’est pas du tout
des habitudes des «assoiffés de sang»
qui ne jurent que par la haine et la
mort envers non seulement les étrangers, mais contre toute personne qui
ne suit pas leur idéologie. C’est justement cet état de fait qui a contraint
les services de sécurité de garder à
leur niveau les cinq accompagnateurs
d’Hervé Gourdel pour les besoins de
l’enquête.
M. R.
actuel
La NR 5052 - Samedi 27 septembre 2014
3
Après les menaces des criminels de l’Etat Islamique
REPÈRE
A TRAVERS UNE VIDÉO MISE EN LIGNE
SUR DES SITES ISLAMISTES
Un groupe «djihadiste»
menace les Tunisiens
Dans un enregistrement de vidéo diffusée sur des sites islamistes et «djihadistes» et repris sur les réseaux sociaux, un groupe armé de cinq criminels-islamistes a proféré des menaces
à l’encontre des autorités tunisiennes,
personnalités et même des simples citoyens accusés de «valets» des mécréants. Les menaces visent particulièrement les forces de sécurité tunisiennes qualifiées de «tawaghites»
mécréantes. Une vidéo d’une durée de
4’14 a été mise en ligne sur la page Facebook «Fadjr Al Kiraouane» dans la
nuit du mercredi à jeudi. Les auteurs
de cet enregistrement ont précédé
l’allocution du chef islamiste par des
scènes de propagande. Les images de
la vidéo ont été accompagnées d’un
«madih dini» (chant religieux) où nous
pouvons voir des policiers tunisiens en
uniforme, dispersant des citoyens par
la force à coups de matraque. La vidéo
montre cinq djihadistes armés de fusil
d’assaut de marque Klachinkov, les visages dissimulés par des écharpes
alors qu’un lance-roquette a été installé devant eux. Prenant la parole,
l’orateur désigné de lire le message a
fait savoir qu’il rentre dans les détails
sans aucune introduction. Le prédicateur qui parle avec un accent probablement algérien s’est directement
adressé aux autorités tunisiennes les
qualifiant de «tawaghites» de Tunisie.
Présentant son groupe de phalange
d’Okba Ibn Nafaa, le terroriste a informé que son groupe s’est montré
jusque-là, patient et indulgent à
l’égard des «taghouts» mécréants. Il a
menacé de se venger bientôt des
«traîtres et ennemis d’Allah et de l’Islam. Dans son intervention, le criminel
islamiste a donné comme exemple
l’opération terroriste du 16 juillet 2014,
à Henchir Ettalla, situé à proximité de
Djebel Chaambi, qui a fait 4 morts et
18 blessés dans les rangs des forces de
sécurité. «Cette attaque n’est qu’un
petit échantillon de ce que nous allons
encore accomplir», a-t-il indiqué. Ce
dernier devait ajouter je cite : «Que les
mécréants de Tunisie sachent que
dans les montagnes de Chaambi» se
trouvent des «Lions», ils ne vous lâcheront pas. Ils vous montreront de
quoi ils sont capables pour sauver la
nation islamique, et de vous faire
payer vos errements». Toujours et à
travers son allocution, le criminel islamiste a lancé un appel à ses acolytes
se trouvant dans la région de Kairouan, les appelant à rejoindre leurs
frères «moudjahidine» les mettant en
garde et de ne pas se laisser endoctriner par les «fatwas» et de choisir leur
camp. S’adressant aux Tunisiens, le
terroriste leur a demandé de s’armer
de patience et d’attendre selon lui une
«victoire très proche». La route vers le
«paradis» n’est pas couverte de roses,
a-t-il ajouté. L’orateur islamiste a terminé son intervention en répétant à
trois reprises, comme étant un prophète, je cite : «Allahouma ach'had
inni kad balaght», autrement dit: Dieu
témoigne que j’ai averti. La vidéo se
termine par un couplet de la sourate
«Et tawba», qui dit : «Combattez-les,
le Bon Dieu veut les voir souffrir de vos
mains». En somme, le message de ce
groupe de criminel consiste à faire
peur aux Tunisiens. Ce sont ces raisons
qui ont amené l’orateur à indiquer
qu’au milieu de la montagne se trouvent des «Lions» faisant allusion aux
«djihadistes» alors qu’en réalité, ils ne
sont que de lâches criminels.
Moncef R.
La France renforce
son dispositif de sécurité
, Prenant aux sérieux
les menaces de l’organisation terroriste de
l’Etat islamique, les autorités françaises ont
renforcé les mesures de
sécurité dans l’Hexagone, notamment autour des sites sensibles
et les édifices publics.
A ce même sujet, le ministre
de l’Intérieur français Bernard
Cazeneuve a insisté sur la sécurisation des places et les lieux
qui abritaient des manifestations culturelles et sportives.
Par le biais d’un enregistrement audio, les chefs de l’organisation criminelle de l’Etat islamique, plus connue sous le
nom de «Daech» ont appelé
leurs acolytes à tuer les civils
américains et français et tous
ceux qui ont participé à la coalition internationale formée
pour les combattre en Irak et
en Syrie. Le porte-parole de
cette organisation criminelle,
Abou Mohammed Adnani, a indiqué je cite : «La meilleure
chose que vous puissiez faire
est de vous efforcer de tuer
tout infidèle, qu'il soit français,
américain ou d'un de leurs
pays alliés». Le porte-parole
des criminels islamistes a
ajouté : «Si vous pouvez tuer un
incroyant américain ou européen, en particulier les méchants et sales français, ou un
Australien ou un Canadien, ou
tout (…) citoyen des pays qui
sont entrés dans une coalition
contre l'État islamique, alors
comptez sur Allah et tuez-le de
n'importe quelle manière». Ce
criminel ne sait certainement
pas qu’en vérité, il n’existe pas
aussi pires, méchants, sales et
barbares dans ce monde, que
lui-même, ses chefs et ses aco-
PROTECTION
DES JOURNALISTES DANS
LES ZONES DE CONFLIT
Une résolution adoptée
par le Conseil des droits
de l'Homme de l'ONU
lytes. Prenant ces menaces au
sérieux, la France et ce, malgré le plan Vigipirate qui est
toujours en vigueur, a renforcé
son dispositif de sécurité dans
l’Hexagone. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a
adressé des directives aux préfets de renforcer la sécurité,
notamment autour des édifices
publics et des sites sensibles
ou à «l'occasion de rassemblements religieux, sportifs ou culturels». Selon des sources généralement dignes de foi, le ministre de l’Intérieur a demandé
de sécuriser les «bâtiments
confessionnels, représentations diplomatiques et consulaires» mais aussi les lieux symboliques ou à forte fréquentation. M. Bernard Cazeneuve a
également insisté de prendre
les mesures sécuritaires adéquates en l'occasion des rassemblements pouvant constituer des cibles potentielles»,
citant notamment les «offices
religieux, spectacles» ou encore «rencontres sportives.
«Vous prendrez toutes les mesures utiles adaptées à la réalité de la menace et au contexte
propre à votre département», a
précisé le ministre de l’Intérieur. Dans ce message par
ailleurs envoyé aux directeurs
généraux de la police et de la
gendarmerie, ainsi qu'au patron de la Direction générale
de la sécurité intérieure (DGSI),
Bernard Cazeneuve a demandé
aussi de renforcer les capacités
locales d'information en orientant le renseignement sur ces
problématiques. «Les tensions
actuelles en Irak ont des prolongements sur le territoire européen», a indiqué Bernard Cazeneuve. Le ministre de l’Intérieur a ajouté qu’à l’instar de
plusieurs pays européens, la
France est également concernée en raison des recrutements opérés par les filières
«djihadistes». En somme, les
menaces des criminels islamistes à l’encontre de la France
ne sont pas une nouveauté et
ne surprennent personne. Plusieurs pays européens dont la
France, l’Allemagne et la
Grande-Bretagne sont depuis
plusieurs années la cible des
organisations terroristes que
ce soit d’Aqmi, Al-Qaïda ou
autres groupes armés.
Moncef Rédha
Le ministre des Affaires étrangères depuis New York
«L’Algérie disposée à conduire à la réconciliation nationale et à la consolidation des institutions libyennes»
Le ministre des Affaires étrangères, Ramatane Lamamra, a affirmé jeudi à New York, que l’Algérie, en tant que pays voisin, est
disposée à aider la Libye à prendre
la voie du salut et à la reconstruction de ses institutions. Le ministre
a indiqué que la Libye traverse une
phase difficile de son histoire et il
ne s’agit certainement pas d’un
Etat en faillite. Il s’agit d’un pays
qui connaît des difficultés et qui
est suffisamment doté en sagesse,
en compétences et en ressources
pour les surmonter. «Nous souhaitons à nos frères libyens de sortir
renforcés de cette épreuve...En
tant que voisin, nous sommes à
leur disposition pour les aider à
prendre la voie du salut», a dit le
chef de la diplomatie algérienne.
Lors de la réunion sur la Libye
tenue en marge de la 69e session
REPÈRE
ordinaire de l’Assemblée générale
des Nations unies à l’initiative du
secrétaire général de l’ONU, Ban
Ki-moon, le chef de la diplomatie
algérienne a indiqué qu’une initiative tendant à amorcer un dialogue national inclusif en Libye
devant conduire à la réconciliation
nationale et à la consolidation des
institutions libyennes est lancée à
la suite des nombreuses sollicitations adressées par différentes
personnalités et forces politiques
de la Libye. En effet, les consultations préparatoires sont en cours, y
compris avec la Chambre des représentants dont une délégation a
été invitée à se rendre en Algérie
dans les tout prochains jours, a
fait savoir M. Lamamra.
A noter que l’Algérie est à la tête
de la Commission sécuritaire du
groupe des pays voisins de la
Libye. Ce groupe des pays voisins
de la Libye travaillent et coordonnent collectivement sur ce dossier
depuis sa création le 27 mai dernier à Alger.
Dans ce sens, M. Lamamra a mis
en garde contre toute intervention
militaire étrangère susceptible de
compliquer davantage la situation
en Libye. D’ après lui, la solution
de cette crise relève des Libyens
eux-mêmes. «Le rejet de toute solution militaire à la crise libyenne,
qui est une crise interne dont la
solution relève de la compétence
des Libyens eux-mêmes et par
conséquent par un dialogue national et inclusif autour des institutions légitimes de l’Etat libyen
est indispensable», a-t-il expliqué.
Hakima Hadjam
Une résolution sur la sécurité des
journalistes a été adoptée par
consensus jeudi, à Genève par le
Conseil des droits de l'Homme
des Nations unies.
A l'initiative de la France et de
l'Autriche, coparrainée par 91
Etats, cette résolution en question condamne avec la plus
grande fermeté toutes les attaques et tous les actes de violence dirigés contre les journalistes, comme la torture, les exécutions extrajudiciaires, les
disparitions forcées et les détentions arbitraires, ainsi que les
actes d'intimidation et de harcèlement aussi bien en situation
de conflit qu'en temps de paix».
Elle condamne en outre «fermement l'impunité qui entoure les
attaques et les violences contre
les journalistes, et se déclare vivement préoccupée par le fait
que la grande majorité de ces
crimes restent impunis, une situation qui contribue à leur récurrence».
La résolution en question vient
au moment où le droit humanitaire ne prévoit aucune protection spécifique des journalistes
dans les conflits armés, l'article
79 du Protocole additionnel I,
aux conventions de Genève de
1949, stipule «les journalistes qui
accomplissent des missions professionnelles périlleuses dans
des zones de conflit armé seront
considérés comme des personnes civiles».
En effet, le travail des journalistes dans les conflits armés
s’avère dangereux et les atteintes à la liberté d'information
et à la sécurité des journalistes
opérant dans des zones de
conflit sont en constante augmentation et sont rarement
sanctionnées. Dans son 23e rapport annuel, la Fédération internationale des journalistes (FIJ)
fait état de 108 journalistes tués
en 2013, dans des attentats ciblés, explosions, ou échanges de
tirs, principalement en Asie, Pacifique, et au Proche et MoyentOrient.
Dans cette résolution sur la sécurité des journalistes, il y a la demande de mise en place «d'un
mécanisme d'alerte précoce et
de réponse rapide» qui permet
aux journalistes, s'ils sont menacés, de contacter immédiatement les autorités, la désignation d'un procureur spécialisé,
d'unités d'enquêtes spéciales,
de former procureurs et magistrats sur les questions touchant à
la sécurité des journalistes.
Enfin, le Conseil des droits de
l'Homme souligne, dans cette
résolution, l'importance de
suivre régulièrement cette question dans le cadre de l'examen
qu'il mène du respect des droits
de l'Homme.
Hakima H.
actuel
REPÈRE
La NR 5052 - Samedi 27 septembre 2014
4
Société des eaux et assainissement d’El-Tarf et Annaba
REPÈRE
SÉMINAIRE SUR LE PLAN STRATÉGIQUE
DE LA BIODIVERSITÉ
L’alerte des experts et des
écologistes
Avec les séminaires régionaux entamés ces dernières semaines dans différentes wilaya du pays, à Alger pour le
centre, hier à Annaba pour les régions du Nord-Est et prochainement pour les régions de l’Ouest et du Sud, organisés
par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement (MATE), se matérialisent peu à peu les dispositions
de la convention de Aichi (Japon) de 2010 à laquelle a adhéré
l’Algérie. Etalée de 2011 à 2020, elle précise les contours de
vingt mesures concentrées particulièrement sur le Plan stratégique sur la diversité biologique. Ce dernier se fixe divers objectifs. En quantité et en qualité, les interventions des intervenants venus de 13 wilayas de l’est du pays ont permis la
mise en place de quatre ateliers pour des travaux sur des aspects en relation avec : institutions et réglementation, préservation, valorisation et utilisation de la biodiversité, stratégies
d’information, de communication et de sensibilisation et
stratégies de formation et de recherches. Il faut dire que
même ayant eu lieu dans des salles éloignées les unes des
autres, les débats ont été très animés. Pour preuve, les échos
parvenus aux représentants de la presse très nombreux. Il en
a résulté une quarantaine de recommandations les unes aussi
importantes que les autres. A l’image de celle soulignant la
nécessité d’établir des passerelles permanentes entre les gestionnaires de la biodiversité et les chargés des projets prévus
par le Plan national de recherche. Il y a également des recommandations portant sur l’incontournable adaptation de
la formation aux enjeux de la biodiversité. La mise en place
de mécanismes opérationnels locaux pour coordonner l’action des pouvoirs publics dans le domaine des interventions
pour la préservation de la biodiversité. De s’assurer de la cohérence de la communication en utilisant les spécificités locales et la valeur patrimoniale économique et sociale de la
biodiversité. De s’assurer aussi d’une gestion efficace de la
biodiversité. De la participation des enfants en milieu scolaire
aux concours sur la biodiversité. D’élaborer un programme
informatif et virtuel pour véhiculer les messages. Ces recommandations et bien d’autres ont été abordées sans tabou tout
autant que les enjeux politiques, économiques et sociales de
la biodiversité que supposent les risques majeurs sur la biodiversité. A cette rencontre très intéressante à suivre de par les
informations riches qu’elle comporte sur tout ce qui a trait
aux dispositions de la convention internationale «Aichi 2010»,
n’ont pas participé les représentants de l’Agence nationale
pour la protection de l’environnement et de la lutte contre la
pollution (ANPEP). Le contraire aurait permis à ces derniers de
mieux appréhender ce qu’est la sauvegarde de l’environnement lorsque l’on est véritablement engagé dans cette mission d’utilité publique. Ce qui n’est malheureusement pas le
cas, l’ANPEP, association d’envergure nationale, active, quand
elle le veut, uniquement au plan régional. Elle ne s’aventure
que rarement quelque part dans une des régions du pays.
C’est pourquoi le séminaire d’hier à Annaba organisé par le
MATE est interprété comme étant une possibilité de mieux
cerner les atteintes à la biodiversité. D’autant qu’elle prépare
la tenue d’un atelier national avec pour objectif l’approbation
des recommandations approuvées par les régions dans le
cadre de l’élaboration du Plan stratégique national 2011/2020.
C’est dans ce cadre que seront élaborés les plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB). Le document cernera au
mieux les objectifs en fonction des priorités et des capacités
nationales pour permettre la mise à jour des SPANB au titre
d’instruments de politique et les utiliser pour intégrer la biodiversité dans le processus de planification, de développement et de la comptabilité au niveau national. C’est en tout
cas ce que laisse apparaître le document établi par le MATE. Il
s’agirait aussi du suivi de la mise en œuvre des SPANB et des
objectifs nationaux sur la base des indicateurs dont les
grandes lignes ont été révélés dans un point de presse animé
par le directeur de la biodiversité, du littoral et du changement climatique au MATE, Samir Grimes : «La réussite de la
stratégie nationale impose la collaboration sans faille de tous
les acteurs directs et indirects dans le combat pour la préservation de la biodiversité. La société civile est particulièrement
sollicitée car elle s’impose comme étant un facteur réel de
succès de toutes les actions appelées à être entreprises.» Cette
même société civile était présente hier à la rencontre. Elle
était même en nombre pour dénoncer la position attentiste
des élus et des responsables au niveau des collectivités locales. Tout autant que les experts, chercheurs, scientifiques et
universitaires en charge des dossiers liés à l’environnement, à
la diversité et la biodiversité, ses représentants ont rué dans
les brancards pour souligner les risques qui guettent notre
pays en terme de biodiversité. Et comme pour préciser ces
risques, des intervenants ont fait référence aux trois excellentes mémoires de recherche réalisés par des chercheurs
dans les laboratoires de l’université Badji-Mokhtar d’Annaba.
Rappelons que ces séminaires régionaux sont destinés à la
préparation des assises nationales du la biodiversité appelés à
être organisés sous la présidence de la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement fin 2014 à Alger.
A. D.
Le wali d’El-Tarf met au jour
un trafic du foncier
, Tout porte à croire
que la situation que vit la
Société des eaux et assainissement d’El-Tarf et
Annaba (Seata) est en
train de connaître de
multiples rebondissements. De simples détournements de fonds,
comptabilité anachronique et gestion anarchique dans cette entreprise sous tutelle du ministère des Ressources en
eau, on est passé au trafic du foncier.
Après le lot de terrain situé dans
l’enceinte du centre de Seraïdi détourné par des mains expertes en
la matière pour servir d’assiettes
de terrain à la construction d’une
bâtisse appartenant à un particulier, c’est au tour d’un autre acte lié
au dossier du foncier de la wilaya
d’être mis au-devant de l’actualité. C’est le wali, Mohamed Mounib Sandid, en personne, qui est à
l’origine de la mise au jour de cette
affaire en se déplaçant au début de
cette semaine sur le site. En ordonnant la mise en place d’une commission d’enquête pour situer les
responsabilités dans l’établissement de l’autorisation de lotir ce
terrain, le wali confirme la gravité
des faits. Situé entre la cité Boukhadra et la RN44 à hauteur du
complexe sportif du 19-Mai, ce
terrain avait fait l’objet d’une multitude de convoitises. Les responsables locaux de l’époque avaient
toujours refusé de l’intégrer sur les
différents plans d’occupation du
sol. Il s’est finalement avéré que
ces refus étaient des écrans de
fumée pour éviter la réaction de
certains moins disant en termes
de chipa. Tel est en tout cas l’interprétation que l’on accorde à la
procédure appliquée pour avantager les uns par rapport aux autres
demandeurs qui intéressés par la
réalisation d’une promotion immobilière, d’un super marché,
d’un show-room pour concessionnaire de véhicule et qui par un
hôtel ou établissement privé de
santé. La visite impromptue du
wali sur le site a fait l’objet d’un
cheveu sur la soupe. Des premiers
éléments de l’enquête, il ressort
qu’à travers une de ses directions,
la Seata est directement impliquée
dans l’octroi d’une importante
partie de ce terrain ayant servi
pour le passage de deux conduites
principales d’adduction en eau
potable d’un diamètre de 800 et
600 mm desservant les communes d’Annaba et El-Bouni et
une autre pour l’assainissement.
Alerté, le premier magistrat de la
wilaya a ordonné l’extension de
l’enquête sur d’autres dossiers similaires. Ce qui va certainement
faire bouger les choses, y compris du côté de la cité du 1er-Mai
à El-Bouni. La convocation d’une
trentaine de ses cadres par la brigade économique et financière de
la sûreté de la wilaya d’Annaba
fait actuellement l’objet de toutes
les discussions sur la place publique locale. A l’exception de la
chef de département parachutée
il y a quelques mois au poste d’assistante du DG chargée du commercial, tous ont répondu présents. Entre temps, le chef de la
mission d’enquête dépêchée par
le ministère des Ressources en
eau n’est pas resté inactif. Il s’est
rendu à la Cour de justice ce dernier mardi pour, selon nos
sources, confirmer la plainte déposée par la Seata. Il ressort des premiers éléments de l’enquête
menée par cette commission
qu’outre l’important détournement de fonds de la caisse de la
Ménadia, que l’on a créé une incohérence entre les activités du département commercial et celui de
la comptabilité financière telle
qu’il était pratiquement impossible de suivre les mouvements
des recettes. Et ce n’est pas fini
car, il faudrait également expliquer comment avec un niveau
scolaire primaire, moyen et rarement secondaire, certains agents
se sont retrouvés à des postes de
conception de la stratégie de l’entreprise. Et c’est bien là le mal de
la Seata où les deux tenants successifs de la direction générale
ont imposé à des jeunes universitaires des postes d’exécution sans
réel impact sur le développement
de l’entreprise. Ils leur ont préféré de simples agents sans compétence administrative ou technique aucune dont un jardinier.
Rififi aux œuvres sociales
A mesure que les investigations de
la commission d’enquête dépêchée
par le ministère des Ressources en
eau et celles de la brigade économique et financière de la sûreté de
wilaya et de la Gendarmerie nationale progressaient avec des découvertes d’autres méfaits préjudiciables, la situation s’est aggravée de
plus en plus à la Société des eaux et
assainissement d’El-Tarf et Annaba.
Oubliant les fautes graves commis
par les gestionnaires dans la gestion de l’entreprise, les salariés ont
entamé des mouvements de protestation. C’est d’abord ceux de
l’unité d’El-Tarf qui, depuis mardi,
ont débrayé pour, ont-ils affirmé,
appeler les enquêteurs à étendre
leurs investigations aux activités du
Comité de participation (CP). Le
même débrayage pour le même
motif a été entamé par ceux de la direction d’unité de Annaba et de la direction générale. Les griefs reprochés aux membres du CP sont similaires à ceux des cadres
gestionnaires à savoir le détournement de fonds, la dilapidation des
deniers publics, l’utilisation des
moyens financiers, matériels et roulants pour des besoins personnels…
Comme pour les cadres gestionnaires accusés d’avoir prémédité
et appliqué à dessein l’incohérence
dans les activités du département
commercial et celui de la comptabilité, il est aussi reproché aux
membres du CP l’absence de bilan
moral et financier attestant de l’opportunité des dépenses des 240 millions de DA/an issus de la masse
salariale de l’entreprise. Ces griefs
ont été dénoncés au lendemain de
l’annonce faite quant à un improbable don social de 10 000 DA à accorder par le CP à chaque salarié
pour l’acquisition du mouton de
l’Aïd El-Adha. Le CP a assujetti ce
don à un apport d’argent frais de la
DG. Ce qui, en l’état actuel des difficultés que rencontre cette dernière,
n’est pas possible puisque même
les salaires du mois de septembre
seront tardivement virés. Cette situation a imposé aux salariés de demander des comptes sur la destination prise par les 240 millions DA/an.
Il faut en effet savoir qu’à l’exception
des 10 000 DA de don du mouton et
de quelques rares aides humanitaires, le CP n’accorde aucun autre
avantage social depuis la création de
la Seata en 2008. Sur leur lancée,
les salariés ont dénoncé des prêts
sociaux s’élevant à plusieurs centaines de milliers de DA à certains
élus du CP et à des cadres gestionnaires privilégiés. Ces prêts, non
remboursés à ce jour par les bénéficiaires, auraient servi à des dépenses de prestige. Tout porte à
croire que les salariés avaient préféré ménager la susceptibilité de
leur hiérarchie et des syndicalistes
plutôt que de dénoncer des situations préjudiciables. Il a fallu qu’un
chef de service commercial
consciencieux et courageux donne
un coup de pied dans la fourmilière
pour que le ministère de tutelle réagisse même tardivement. D’autres
reproches argumentés pourraient
être adressés aux décideurs du ministère que l’en a assez peu entendu.
A l’exemple de cette décision d’accorder, même par intérim, la responsabilité d’une entreprise en
charge d’une activité aussi stratégique que les ressources en eau à un
ancien agent formé sur le tas, d’un
niveau d’instruction élémentaire et
qui, plus est, a eu déjà des soucis
avec la justice. Les travailleurs se
sont étonnés de la relative indulgence du président du conseil d’administration. La soixantaine d’âge
largement dépassée, ce dernier n’a
pas une seule fois réagi à la mise à
sac du patrimoine de l’entreprise. Le
commissaire aux comptes en charge
des activités de la Seata auraient-il
donné son quitus annuel de gestion
sans émettre des réserves sur les
anomalies comptables relevées par
ses auditeurs ? Certes, l’on dira que
le directeur de la wilaya de l’hydraulique n’a pas d’emprise directe sur
la gestion de l’entreprise, il a pourtant un droit de regard sur la distribution de l’eau. En attendant que les
enquêteurs décident de la tournure
à donner à ce dossier, les salariés
ont interpellé le procureur de la République près la cour de justice de
Annaba. Ils ont appelé à l’ouverture
d’une enquête judiciaire sur les activités du CP. Notamment, les 240
millions de DA que versait annuellement aux œuvres sociales la direction générale et dont ils ne profitent presque jamais. Rappelons,
enfin, qu’après le détournement
d’un lot de terrain propriété de la
Seata à Séraïdi, le wali d’Annaba,
Mohamed Sendid a mis en place
une commission d’enquête. Celle-ci
a pour mission de situer avec précision les responsabilités de la Seata
quant à l’octroi d’une autorisation
permettant à des privés d’ériger locaux, bâtiments, parcs à matériels et
autres sur le passage de trois
grosses canalisations d’eau potable
et assainissement sur le terrain de
Boukhadra, également propriété de
la Seata.
A. Djabali
DOUBLER LA PRODUCTION
HALIEUTIQUE À L'HORIZON
2020
Ferroukhi : «Un défi
qui se base sur nos
propres capacités»
n délai de cinq ans a
été fixé, dans le cadre
du plan Aquapêche
2020, pour doubler la production
halieutique», a indiqué, jeudi à
El-Tarf, le ministre de la Pêche et
des Ressources halieutiques, SidAhmed Ferroukhi. Intervenant lors
d’une journée d’information sur
le plan opérationnel Aquapêche
2020, à laquelle ont pris part des
professionnels (armateurs, marins-pêcheurs, aquaculteurs, corailleurs, associations) des wilayas
d’Annaba, de Jijel, de Sétif, de
Guelma et de Skikda, le ministre a
affirmé que ce plan a pour but de
«définir les nouvelles priorités, les
adapter et les hiérarchiser,
conformément à une démarche
prospective et réaliste, basée sur
une approche participative». M.
Ferroukhi a notamment insisté sur
«les orientations et les mécanismes à mettre en place pour relever ce défi, en comptant sur nos
propres capacités, afin de préserver la ressource et permettre sa
valorisation». Inscrit dans le plan
d’action du gouvernement pour la
période 2015-2019, ce projet s’articule sur quatre axes d’intervention prioritaires, a-t-il déclaré. Il
s’agit de la promotion des filières
de la pêche et de l’aquaculture,
orientée vers l’intégration et la
durabilité pour créer des emplois,
de l’amélioration de l’approvisionnement du marché avec des
produits diversifiés, de meilleure
qualité et plus accessibles pour le
consommateur, de la mise en
place de dispositifs d’appui et de
soutien adaptés au développement des filières de la pêche et
de l’aquaculture et de la consolidation de la gouvernance, le renforcement de la gestion participative et l’intégration du secteur au
développement des capacités de
croissance de l’économie productive nationale. Cette rencontre de
concertation et d’enrichissement
du plan Aquapêche 2020 s’inscrit,
a indiqué M. Ferroukhi, dans le
cadre de la poursuite des efforts
déployés par l’Etat pour une
meilleure maîtrise de la gestion
du secteur dans le respect total de
la loi. Un projet de «charte d’adhésion volontaire pour un développement responsable et durable
de la pêche et de l’aquaculture»,
sera, par ailleurs, soumis pour
discussion et adoption par les acteurs concernés.
De nombreux détails liés aux différentes phases de la feuille de
route 2015-2019 ont été passés en
revue par le ministre qui a, par
ailleurs, révélé que la pêche au
corail «reprendra à partir de l’année 2015». Le ministre de la Pêche
s’était auparavant rendu à l’Ecole
de formation technique de pêche
et d'aquaculture d’El-Kala où il a
procédé à l’inauguration d’un
centre national de plongée sousmarine professionnelle. Au nouveau port de pêche d’El-Kala dont
la réception est prévue pour la fin
décembre 2014, il a notamment
insisté sur «l’importance de
veiller à livrer une infrastructure
de qualité, réunissant l’ensemble
des commodités».
«
U
Imane Misraoui
échos
INFOS
EXPRESS
RELIZANE
Le village d'«Essanafir»
marginalisé
Après plusieurs d’années d’attente,
les habitants du quartier «Village
d’Essanafir» dans la wilaya de
Relizane rompent le silence. Ils
revendiquent l’aménagement et
l’assainissement du quartier. Des
travaux qui tardent à se réaliser
depuis une décennie. Tous les
efforts et les demandes formulés
auprès de la municipalité sont
restés vains, indique-t-on,dans
une correspondance adressée aux
hautes instances de la daïra et de
la wilaya. Le quartier suscité est
situé à proximité de l’oued Mina.
Toutes les voies de communication
et le réseau routier ont été
endommagés par des pluies
torrentielles et les crues de l’oued.
Joint par téléphone, le président
de l’Assemblée populaire
communale de Relizane, a affirmé
que l’enveloppe allouée ne
représente qu’une partie du projet
qui consiste en des travaux
d’aménagement du quartier
susmentionné. D’autres travaux
beaucoup plus importants seront
entrepris progressivement et
notamment celui de l’évacuation
des eaux de pluie qui se déversent
depuis les hauteurs de la ville,
lesquelles sont les principales
causes de la détérioration du
réseau routier. «Les revendications
des citoyens sont déjà prises en
charge et inscrites au programme»,
a-t-il rassuré. Il a précisé que les
travaux pour la réalisation d’une
partie du projet sont déjà entamés.
Il convient de rappeler que le
quartier sus-évoqué figure parmi
les plus importants de la wilaya.
N.-Malik
EN GRÈVE DE LA FAIM DEPUIS
DEUX JOURS À TLEMCEN
Deux étudiants admis
aux urgences
Deux étudiants, qui observaient
une grève de la faim depuis 2 jours
dans la cité universitaire
Mabsourah, ont été évacués vers
les services des urgences du CHU
Damerdji-Tidjani de Tlemcen, suite
à des signes de faiblesse et de
déshydratation. Sur place, l'on
apprend que ces deux étudiants
ont entamé cette grève pour
protester contre la mauvaise
gestion des œuvres universitaires
de la nouvelle cité.
A noter que les services de police
ont ouvert une enquête pour
déterminer les causes réelles de
cette grève qui est survenue juste à
deux semaines de la rentrée
universitaire. Il est à signaler, que
des inconnus, il y a quelques jours,
ont porté des inscriptions murales
qui touchent le directeur des
oeuvres universitaires de
Mansourah et un responsable du
même service.
Par ailleurs, des tracts demandant
aux services concernés d'intervenir
afin qu'une enquête soit ouverte
pour pour mettre fin à la mauvaise
gestion des oeuvres universitaires,
ont été éparpillés anonymement
devant la cité.
Mohamed Hichem
La NR 5052 - Samedi 27 septembre 2014
5
Bouira
Les habitants d’Ighrem ferment
la RN5
Aïd El-Adha : suppression des points
de vente du mouton à Aïn Turck
,Après le décès
d’un directeur et
deux collégiennes
emportés par la
crue d’un oued, les
habitants d’Ighrem
ferment la RN5.
Jeudi dernier, la RN5 a
été fermée par les citoyens de la localité
d’Ighrem, dans la commune d’Ahnif, 30 km à
l’est de Bouira en signe
de colère suite au décès
du directeur du CEM
«Allioui-Mohamed» et
deux collégiennes emportées la veille par les
crues de l’oued Sahel.
En effet, la veille, soit
mercredi, un violent
orage a surpris les citoyens de la région, le
directeur dudit CEM, feu
Taleb B. âgé de 49 ans
quitte l’établissement
emportant avec lui
quatre collégiennes en
Les points de vente du mouton de l’Aïd El Adha de la commune de
Misserghine et de la daïra d'Ain Turck (Oran), où deux foyers de fièvre
aphteuse ont été enregistrés, ont été supprimés, a-t-on appris jeudi
auprès de l’inspection vétérinaire de la wilaya. (Photo > D. R.)
direction d’El-Adjiba où
elles habitent. Quelques
minutes plus tard, le directeur à bord de son
véhicule se retrouve
coincé dans un immense embouteillage.
Connaissant bien la région, il voulait éviter la
circulation en empruntant une piste. Cette décision lui a été fatale,
puisque l’infortuné a été
surpris par la crue de
l’oued en furie qui emportait le véhicule et les
personnes à bord. Malgré l’intervention des
automobilistes et la Protection civile, seules
deux collégiennes ont
pu être secourues vivantes, les deux autres
sont décédées ainsi que
leur directeur.
Jijel : la wilaya a bénéficié d'«au moins»
10 projets de santé de 2010 à 2014
M. A.
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
Pax américana (VI)
our sa part, Saint-Augustin, l’un des
pères de l’Eglise, (354-430) ne dit
pas autre chose quand il s’insurge
contre ceux qui pensent que, du fait
qu’elle a duré longtemps, la civilisation
romaine était nécessairement grande. Il
écrit dans La cité de Dieu :«Voyons donc
maintenant ce que vaut la prétention des
païens qui ont l’audace d’attribuer à leurs
dieux l’étendue si grande et la durée si
longue de l’empire romain, en affirmant
même s’être honnêtement conduits en
honorant ces dieux par hommage de jeux
infâmes, représentés par d’infâmes
comédiens. Mais je voudrais d’abord,
brièvement, examiner une question :
Quelle raison, quelle sagesse y a-t-il à
vouloir se glorifier de l’étendue et de la
grandeur de l’empire romain, alors qu’on
ne peut démontrer que les hommes soient
heureux en vivant dans les horreurs de la
guerre, en versant le sang de leurs
concitoyens ou celui des ennemis, sang
humain toujours, et sous le coup de
sombres terreurs et de sauvages passions
? (...) Pour en juger plus aisément,
gardons-nous de nous laisser jouer par
une vaine jactance; ne laissons pas la
pointe de notre esprit s’émousser au choc
des mots sonores : peuples, royaumes,
provinces.» Saint-Augustin, «La Cité de
Dieu»,
Desclée de Brouwer, 1960, Paris. Pour bien
saisir le «tournant impérial» fondamental
de la civilisation romaine, qui se produit
bien avant l’arrivée officielle de
«l’Empire», rappelons d’abord que Rome
est, dès sa fondation, un centre colonial,
sur le modèle perse, subjuguant et
protégeant militairement des territoires et
des satrapes, sans pour autant fonder de
pays ni de nation. On pourrait dire qu’elle
créa non pas un, mais de multiples
protectorats, dirigés par un quarteron
d’oligarques vivant dans un luna-parc, un
P
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière
Abdelmalek Boudiaf, a affirmé jeudi à Alger que la wilaya de Jijel avait
bénéficié d’ «au moins» 10 projets de santé de 2010 à 2014.
(Photo > D. R.)
vaste parc d’attraction du nom de Rome.
Cela dit et après tout, pour chuter, il faut
d’abord monter !
Ainsi, au sortir de la Seconde Guerre
mondiale, les États-Unis sont le leader
incontesté du monde capitaliste.
Aiguillonnée par la menace soviétique, la
Pax americana a favorisé le rattrapage des
économies européennes et du Japon. C’est
un monde bouleversé qui émerge de la
Seconde Guerre mondiale. Naguère maître
du monde, les vieilles puissances
européennes se sont abîmées dans
l’affrontement le plus meurtrier qu’ait
connu l’humanité. La guerre a sanctionné
la suprématie incontestable des ÉtatsUnis, qui présidera désormais aux
destinées du «monde libre».
C’est le point de départ de la Pax
americana. Le nouveau leader fait face à
un géant de puissance égale, l’Union
soviétique, l’autre grand vainqueur de la
guerre. Suite aux accords de Yalta (1945),
ce rival se trouve à la tête d’un bloc
socialiste qui comprend l’Europe orientale,
et bientôt, à partir de 1949, la République
populaire de Chine, le pays le plus peuplé
au monde. Le capitalisme est désormais
en concurrence avec un autre système
économique. Certains ont pu voir en la Pax
Americana un moyen pour les Etats-Unis
d'asseoir leur suprématie, d'autant que de
nombreuses interventions militaires ont
été menées au nom de ce principe.
«L’hégémonie impériale des États-Unis
devient un élément d’instabilité
planétaire».
La Pax Americana se transforme en ordre
militaire et sécuritaire au profit de sa
propre puissance. — (Pour un autre
monde; Un autre chemin, motion pour le
congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai
2003)
(Suite et fin)
C. A.
Constantine : la caravane de l'emploi
draine de nombreux jeunes
La caravane d'information sur l'emploi et la sécurité sociale qui a observé
une halte à Constantine, jeudi, a drainé de nombreux jeunes soucieux d’en
savoir davantage sur les dispositifs de soutien à l’emploi et sur les
modalités de création de micro-entreprises, a-t-on constaté.
(Photo > D. R.)
Béjaïa : l'opération «Ports
bleus» désormais pérenne
L'opération «Ports bleus», visant une fois par an le nettoyage des ports du pays,
a été commuée en opération régulière et pérenne à Béjaïa, selon la direction
de la pêche et des ressources halieutiques. (Photo > D. R.)
6
monde
La NR 5052 – Samedi 27 septembre 2014
Philippines
Nouveaux raids de la coalition en Syrie
Londres vote pour une action
en Irak
,La coalition dirigée
par les Etats-Unis a
maintenu, hier, la pression sur les djihadistes
de l’Etat islamique (EI)
en bombardant leurs
positions en Syrie et en
Irak, alors que Londres
s’apprête à voter sur
une participation aux
frappes en Irak.
Le Danemark, qui a annoncé le déploiement de
sept avions de combat F-16
en Irak, est le dernier pays
en date à se joindre à la coalition mise en place par les
Etats-Unis pour «détruire»
le groupe extrémiste sunnite responsable d’atrocités dans les régions syriennes et irakiennes sous
son contrôle. Selon l’Observatoire syrien des droits de
l’Homme (OSDH), une ONG
s’appuyant sur un vaste réseau d’informateurs et de
militants, les Etats-Unis et
leurs alliés arabes ont lancé
jeudi soir et hier matin de
nouvelles frappes contre
les installations pétrolières
prises par l’EI dans la province de Deir Ezzor dans
l’est de la Syrie.
Des raids ont en outre visé
vendredi un centre de commandement de l’EI près
d’al-Mayadine dans la
même province, ainsi que
des installations pétrolières
et une base de l’EI dans la
province de Hassaka (nordest), a précisé l’OSDH.
Le Pentagone a confirmé
des raids en Syrie qui ont
détruit des chars du groupe
à Deir Ezzor, ainsi qu’en Irak
contre des positions de l’EI
dans la région de Kirkouk
(nord) et à l’ouest de Baghdad. Les avions de combats
américains, saoudiens et
émiratis avaient frappé mercredi, pour la première fois,
des raffineries de l’EI en
Syrie, avec l’objectif d’assécher l’une de ses principales sources de revenus.
Les jihadistes, qui contrôlent plusieurs raffineries en
Irak et en Syrie, ravagée par
une guerre civile depuis
trois ans et demi, revendent
le pétrole en contrebande à
des intermédiaires des pays
voisins, tirant selon des experts des bénéfices pouvant aller de 1 à 3 millions
de dollars par jour.
Vote du Parlement
britannique
Depuis leur début mardi,
les frappes en Syrie ont tué
141 jihadistes, parmi lesquels 129 étrangers dont 84
affiliés à l’EI, selon l’OSDH.
Convoqué en session extraordinaire, le Parlement britannique s’apprête à voter
La coalition s’élargit. (Photo > D. R.)
sur un texte autorisant
«l’usage des frappes» pour
soutenir le gouvernement
irakien et précisant que
Londres «ne déploiera
aucun soldat dans les zones
de combat».
«Cela va être une mission
qui ne va pas prendre des
mois mais des années, mais
je pense que nous devons
nous préparer pour cet engagement», a dit le Premier
ministre David Cameron devant la Chambre des Communes.
Les frappes des six tornades britanniques déployés dans la région pourraient intervenir dès vendredi soir.
La fille de l’otage britannique David Haines, enlevé
en Syrie et décapité par l’EI,
a apporté son soutien à une
participation des forces britanniques. «L’EI doit être
éradiqué»e, a dit Bethany
Haines. Son père avait été
exécuté après la décapitation de deux journalistes
américains James Foley et
Steven Sotloff, également
enlevés en Syrie, dans des
vidéos diffusées par le
groupe extrémiste sunnite.
Ankara prête à toutes
les mesures
Ces exécutions ont révulsé
le monde et poussé
M. Obama à annoncer le 10
septembre une stratégie
pour «détruire» l’EI dans le
cadre d’une vaste coalition
regroupant une cinquantaine de pays.
La mise en scène de l’exécution des trois otages occidentaux a été répétée par
un groupe jihadiste lié à l’EI,
Jund al-Khilafa, qui a diffusé
mercredi une vidéo de la
décapitation de l’otage français Hervé Gourdel, enlevé
dimanche en Algérie.
Mais Paris a refusé de céder
au «chantage» et poursuivi
ses frappes en Irak.
Les Etats-Unis sont aidés
par cinq alliés arabes – Jordanie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Bahreïn – dans les frappes en
Syrie, alors que jusqu’à présent seuls les Etats-Unis et
la France ont mené des
frappes en Irak voisin.
Des dizaines d’autres pays
participent d’une manière
ou d’une autre à la coalition, les Pays-Bas et la Belgique ont mis des avions
de combat F-16 à sa disposition, d’autres, comme l’Allemagne, envoient des
armes aux Kurdes irakiens,
alors que l’Australie a déployé 600 soldats aux Emirats. La Turquie a confirmé
être prête à prendre toutes
les mesures y compris militaires contre l’EI.
Alors que les pays occidentaux craignent de voir les
jihadistes, une fois aguerris, revenir sur leur territoire pour organiser des attentats, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté
mercredi une résolution imposant aux Etats, sous
peine de sanctions, d’empêcher leurs citoyens de
s’enrôler dans des groupes
extrémistes. Accusé de
crimes contre l’Humanité,
l’EI, qui regroupe des dizaines de milliers de combattants dont 15 000 étrangers, selon les renseignements américains, est
responsable de multiples
exactions – viols, rapts, exécutions, crucifixions – dans
le «califat» proclamé sur les
régions prises à cheval
entre l’Irak et la Syrie.
Abou Sayyaf veut profiter
de l’essor de l’EI
,En menaçant d’exécuter
un otage allemand pour manifester une forme de solidarité envers l’Etat islamique, le groupe philippin
Abou Sayyaf atteste du pouvoir d’attraction exercé en
Asie par les combattants islamistes qui occupent une
partie de l’Irak et de la Syrie.
Des sources sécuritaires et
des analystes estiment
qu’une centaine de personnes sont parties d’Indonésie et de Malaisie, deux
Etats à forte majorité musulmane, ainsi que du sud
des Philippines pour rejoindre l’Etat islamique et
certaines d’entre elles songeraient à créer une brigade
composée de combattants
s’exprimant en langue malaise. Le commandant en
chef des forces américaines
dans la région Asie-Pacifique, l’amiral Samuel Locklear, a déclaré jeudi qu’un
millier d’Asiatiques avaient
rejoint les rangs de l’Etat islamique, sans donner de
précision sur leur pays
d’origine. Et «ce nombre
pourrait augmenter», prévient-il. Selon des experts
des questions de sécurité,
des milliers d’Asiatiques auraient déjà prêté allégeance
à l’Etat islamique et des
groupes locaux cherchent à
capitaliser
sur
une
«marque» qui gagne en visibilité en recourant massivement aux réseaux sociaux qui relaient des vidéos violentes et des appels
au djihad. Les autorités locales craignent désormais
l’effet d’un retour au pays
de ces combattants radicalisés susceptibles d’importer un savoir-faire acquis
en Irak et en Syrie.
Le groupe philippin Abou
Sayyaf, qui revendiquait jusqu’à présent son affiliation
à Al Qaïda, a menacé de
tuer l’un des deux otages
allemands qu’il détient d’ici
le 10 octobre si l’Allemagne
ne verse pas une rançon de
5,6 millions de dollars (4,39
millions d’euros) et ne
cesse pas de soutenir les
attaques aériennes menées
par les Etats-Unis et leurs alliés contre des positions de
l’Etat islamique.
Abou Sayyaf s’est fait
connaître au début des années 2000 par des enlèvements de ressortissants
étrangers. Réputée pour sa
violence, l’organisation s’est
spécialisée dans les rapts
en vue d’obtenir des rançons ainsi que dans
d’autres activités criminelles.
R. I./Agence
Capitaliser sur une marque. (Photo > D. R.)
R. I./Agence
Iran
Les Etats-Unis s’attendent à ce que les
«djihadistes» de l’EI veuillent se venger
Les autorités américaines sont convaincues
que l’organisation jihadiste Etat islamique
tentera d’agir aux Etats-Unis en représailles de
leurs frappes en Syrie, a déclaré jeudi le patron
du FBI, annonçant avoir identifié l’assassin de
journalistes américains décapités. «Il n’y a
aucun doute», a déclaré le directeur du FBI
James Comey. Les jihadistes de l’EI «veulent
faire quelque chose en représailles aux actions
de l’Amérique et de ses alliés (…). Je suis
certain qu’ils désirent trouver un moyen de
frapper ici», a-t-il assuré lors d’une table
ronde au siège du FBI avec quelques
journalistes.
Les Etats-Unis et leurs alliés arabes frappent
depuis mardi, des cibles jihadistes en Syrie et
ont commencé, dans la nuit de mercredi à
jeudi, à frapper les installations pétrolières
contrôlées par le groupe extrémiste EI. Depuis
le 8 août, les Etats-Unis mènent des frappes
aériennes contre l’EI en Irak.
«La logique, s’ils aspirent à devenir les leaders
du jihad mondial, est qu’ils ne peuvent pas y
parvenir sans frapper l’Amérique», a poursuivi
le patron de la police fédérale américaine. «Je
n’ai absolument aucun doute que s’ils avaient
la capacité – ce dont je doute – de mener des
attaques sophistiquées simultanées (du type
du 11-Septembre), ils le feraient», a-t-il ajouté.
Le responsable américain n’a pas donné de
détails sur le type d’attaques que les autorités
redoutent mais il a estimé que l’objectif de l’EI
était de «tuer ou de brutaliser des Américains
innocents».
Il a, du même coup, annoncé l’identification de
l’assassin des journalistes américains James
Foley et Steven Sotloff et du Britannique David
Cawthorne Haines, tous trois exécutés par
décapitation sur revendication de l’EI.
R. I./Agence
Le président Rohani fustige «la
stratégie erronée» de l’Occident
, Le président iranien
Hassan Rohani a soufflé le
chaud et le froid à la tribune de l’ONU critiquant
«la stratégie erronée» de
l’Occident au MoyenOrient tout en promettant
de négocier «de bonne foi»
un accord sur le nucléaire.
Le président iranien, qui
était l’orateur vedette jeudi
à la tribune de l’Assemblée
générale, est resté fidèle à
son image de modéré face
à l’extrémisme incarné par
les jihadistes en Syrie et
en Irak. Mais il n’a pas répondu clairement aux sollicitations du président
français François Hollande
et du Premier ministre britannique David Cameron
qui l’avaient pressé mercredi de contribuer à régler les conflits en Syrie et
en Irak.
La rencontre avec M. Cameron était la première à
ce niveau entre les deux
pays depuis la révolution
iranienne de 1979.
«Les extrémistes du
monde entier s’unissent
mais sommes-nous unis
contre les extrémistes ?», at-il lancé, sans apporter de
réponse concrète au-delà
des appels à «contrer l’extrémisme et la violence».
R. I./Agence
La NR 5052 – Samedi 27 septembre 2014
économie
7
LG G3
INFOS
EXPRESS
Le smartphone par excellence
, Grâce aux dernières
technologies qu’il emploie,
le G3 de LG est désigné
comme l’un des meilleures
smartphones du moment.
D’ailleurs, il a reçu un best
of the best Awards
2014/2015 pour le design
et l’innovation. Sorti
dernièrement sur le
marché algérien, ce
smartphone aux 16 Go de
mémoire interne est
proposé à 57 000 DA.
C’est un G2 redessiné pour de
meilleures performances et plus
d’options intelligentes. Baptisé G3,
il garde toujours les mêmes traits
d’un design raffiné et soigné que le
G2 ; la forme est donc la même à
l’exception de quelques détails.
Le terminal fait 146,3 mm de longueur, 74,6 mm de largeur et 8,9
mm d’épaisseur. Et malgré sa taille
importante, il épouse parfaitement
la paume de la main grâce au floating arc design.
Comme le G2, la coque du G3 est
légèrement bombée pour une
meilleure prise en main et abrite
les seuls boutons physiques existants. Cependant, elle adopte un
aspect métallique brossé sous
trois couleurs à savoir, le blanc, le
noir et le gold (or), et s’ouvre sur
une batterie amovible de 3 000
mAh et un emplacement pour une
carte mémoire de type microSD.
Une nouveauté qui vient, selon le
constructeur coréen, à la demande
des utilisateurs qui ne peuvent
être que satisfaits. Ils peuvent
alors rallonger la capacité de la
mémoire jusqu’à 128 Go. Mais sans
cela, le G3 jouit d’une mémoire interne de 16 Go et d’un processeur
de dernière génération épaulé par
une mémoire vive de 2 Go.
Des bordures plus fines
pour un écran plus grand
L’écran qui fait 5,5 pouces occupe
plus de 76% de la face avant du terminal. Les bordures sont fines
alors que les touches tactiles principales (retour, menu principal,
multitâche) qui s’affichent en bas
de l’écran peuvent être désactivées notamment lors de la lecture
d’une vidéo. Un maximum d’espace est alors cédé à l’écran qui
C’est la première fois qu’un écran de cette taille a été doté de la technologie 4k. (Photo > D. R.)
bénéficie de la technologie Quad
HD ; connue également sous le
nom 4k. Ce mariage entre la dernière technologie et la taille de
l’écran fait de ce terminal le premier de son genre.
LG Electronics Algérie affirme que
c’est la première fois dans la téléphonie mobile qu’un écran de
cette taille a été doté de la technologie 4k. Avec une résolution aussi
incroyable de 538ppi, la lecture
des vidéos serait une expérience
très agréable.
tooth sans fil du G2 est lui aussi
compatible avec le G3 et donc
peut être utilisé sans le moindre
problème. Enfin, le «Quick Circle»,
Un cache métallique qui affiche
les six applications les plus utilisées.
Hassiba Abdallah
Programme de relance
Doutes au Japon sur le maintien
de l'objectif d'inflation
Accessoires
Plusieurs accessoires sont proposés avec le G3. En plus du chargeur ordinaire, LG a conçu un
chargeur sans fil très discret et
qui peut être transporté aisément
même dans la poche du pantalon.
Il est compatible verticalement et
horizontalement et peut alors recharger le terminal sans le brancher à une prise comme il peut
servir de support pour regarder
les vidéos sur le smartphone.
On trouve également un casque
sans fil bluetooth «Tour de cou» LG
Tone Infinim. Il a été conçu par la
célèbre
compagnie
Har-
Allemagne
L'euro renforcera la sécurité
de la Lituanie
L'entrée de la Lituanie dans la zone
euro, début 2015, renforcera sa sécurité, a déclaré à Vilnius un haut
responsable européen, alors que
l'action de la Russie en Ukraine inquiète les pays baltes. Faire partie
de la zone euro «offre une meilleure
protection contre les tensions géopolitiques», a déclaré à l'AFP le «supercommissaire» de l'UE aux Affaires économiques et monétaires
Jyrki Katainen. «Il y a toujours plus
de risques à avoir votre petite mon-
man/Kardon avec un design sport
moderne pour se poser légèrement au tour du cou sans gêne ni
malaise.
Ce casque bluetooth 3.0 est doté
d’écouteurs rétractables et peut
sonner ou vibrer même pour alerter du niveau de batterie. Le blue-
naie nationale qu'à faire partie d'une
zone monétaire plus vaste, quand
apparaissent des tensions géopolitiques», a-t-il précisé. La stabilité
monétaire aidera Vilnius à attirer
des investissements étrangers, a
souligné M. Katainen. En dépit des
mises en garde publiques contre
des hausses de prix avec l'arrivée de
l'euro, le gouvernement lituanien a
poussé à son adoption, cherchant à
ancrer fermement le pays en Occident.
, La statistique de l'inflation en août au Japon
risque d'obliger la Banque
du Japon (BoJ) à prendre de
nouvelles mesures pour atteindre son objectif d'un
taux d'inflation de 2% durant le prochain exercice
budgétaire.
Toutefois, il n'y a pratiquement aucune
chance de voir la BoJ assouplir encore
sa politique monétaire lors de sa
prochaine réunion qui se terminera le 7
octobre même si elle débattra sûrement
de son prochain «tankan», ou rapport
d'activité trimestriel publié le 1er
octobre, susceptible de révéler un
fléchissement
du
sentiment
économique en raison de la hausse de la
TVA le 1er avril dernier.
Inflation atone, sentiment affaibli, dépenses de consommation et exportations
en demi-teinte, autant d'éléments qui
pourraient également pousser le gouvernement à mettre en place un programme
de relance pour aider l'économie face à
l'impact d'une nouvelle hausse de la TVA
prévue en 2015.
«La BoJ devra assouplir sa politique l'an
prochain parce que l'inflation n'accélèrera plus», dit Takuji Aida (Société générale securities). «La deuxième hausse de
la TVA a déjà été entérinée mais le gouvernement va mettre sur pied un gros programme de relance». nL'inflation annuelle
mesurée par les prix de détail, produits
pétroliers inclus mais non les prix des
produits alimentaires frais, a été de 3,1%
en août, après 3,3% en juillet et contre un
consensus la donnant à 3,2%, un ralentissement qui avait été anticipé par la
Banque centrale.
La BoJ estime que la hausse de la TVA a
ajouté 1,7 point à l'inflation annuelle en
avril et 2,0 points à partir de mai. Hors
cette hausse de la TVA, l'inflation annuelle
est donc ramenée à 1,1% en août contre
1,3% en juillet. La BoJ pense que l'inflation
va accélérer à nouveau, en raison d'un
marché du travail tendu et donc propice
aux hausses salariales et des anticipations de hausse des prix, mais beaucoup
d'économistes sont sceptiques, en raison selon eux, d'une faiblesse de fond de
l'économie. «On ne peut pas s'en remettre
uniquement à une monnaie affaiblie pour
parvenir à une inflation saine et stable;
donc, je pense que la BoJ sera obligée
d'assouplir à nouveau et ce, dès la fin octobre, lorsqu'elle aura revu ses prévisions de croissance et d'inflation», dit Takeshi Minami (Institut d'études Norinchukin).
Le gouvernement du Premier ministre
Shinzo Abe a décidé d'une hausse de la
TVA en deux étapes pour financer les dépenses sociales et sanitaires mais dans la
mesure où l’«Abenomics», son programme
de relance de l'économie, cale l'opposition
à la deuxième hausse de la TVA risque de
grossir.Le gouvernement Abe veut étudier soigneusement les données économiques de la période juillet-septembre
pour décider en fin d'année s'il y aura ou
pas un deuxième relèvement de la TVA. Le
PIB japonais s'est contracté de 7,1% au
deuxième trimestre, une conséquence de
la première hausse de la TVA, une contraction sans précédent depuis la crise financière mondiale de 2009.
Wall Street en forte
baisse, plombée
par Apple et les
inquiétudes
géopolitiques
L’indice phare Dow Jones
a cédé 260 points au cours
de la séance, tandis que
«l’indice de la peur», le
Vix, s’est envolé de près
de 18 %. Apple a perdu
3,8 %. La Bourse de New
York s’est fortement
repliée jeudi, plombée
par des craintes accrues
sur le Moyen-Orient et la
Russie et par une forte
baisse du titre Apple: le
Dow Jones a lâché 1,54%,
à 16 945,80 points, et le
Nasdaq a cédé 1,94% à 4
466,75 points. L’indice
élargi S&P 500 a perdu
1,62%, à 1 965,99 points.
Après une ouverture en
légère baisse, les indices
ont rapidement
dégringolé plus
nettement dans le rouge
pour terminer au plus bas
de la séance. Tout un
ensemble d’inquiétudes
ont pesé sur le marché
aujourd’hui, dont la
montée des risques
géopolitiques, les
données mitigées et les
craintes sur la Fed», la
Banque centrale
américaine, a noté Peter
Cardillo de Rockwell
Global Capital. La
nervosité ambiante sur les
planchers de la place
financière a précipité,
selon lui, «une vague de
prises de profits à
l’approche de la fin du
troisième trimestre».
L’indice VIX, ou «indice de
la peur», s’est envolé
dans ce contexte de
17,86% à des niveaux
inédits depuis début
août. La chute de presque
4% du titre Apple,
embarrassé par le retrait
de la mise à jour de son
système d’exploitation iOS
8 qui empêchait
notamment l’iPhone 6 de
se connecter au réseau
cellulaire, a aussi
fortement pesé sur le
marché, en particulier sur
le Nasdaq. Par ailleurs,
des spéculations sur un
éventuel projet de loi en
Russie visant à saisir des
avoirs étrangers en
représailles aux sanctions
occidentales imposées
contre Moscou -montré
du doigt pour son rôle
dans la crise ukrainienneont accentué la nervosité
des investisseurs.
régions
INFOS
EXPRESS
TLEMCEN
Saisie de boissons
alcoolisées
et d’effets
vestimentaires
Les éléments de la
brigade de lutte contre
le trafic de stupéfiants
relevant des services
des douanes de
Tlemcen, ont réussi lors
d'un barrage de
contrôle routinier,
dressé sur la RN22
reliant Tlemcen à
Remchi, la saisie d'un
important lot composé
d'effets vestimentaires
et de chaussures, qui
était transporté à bord
d'un véhicule de type
Ibiza. Par ailleurs, la
brigade polyvalente de
Sidi Bel-Abbès relevant
de la direction
régionale des douanes
de Tlemcen, a réussi à
mettre la main sur 570
bouteilles de boissons
alcoolisées, qui étaient
transportées par un
véhicule. Cette
opération a eu lieu
suite à un barrage
dressé sur l'autoroute
Est-Ouest au niveau de
la localité de Sidi Ali
Boussidi. Selon une
source douanière, la
valeur de la
marchandise et des
moyens de transport
s'élève à 1 502 000 DA
et l'amende encourue à
15 620 000 DA
Mohamed Hichem
La NR 5052- Samedi 27 septembre 2014
8
Aïn Témouchent : programme des 100 locaux par commune
Une situation contradictoire
des locaux réalisés
, La wilaya d’Aïn
Témouchent a inscrit la
réalisation de 2 848 locaux
dont 48 de l’Office public
de gestion immobilière à
usage professionnel,
artisanal ou commercial,
entrant dans le cadre du
programme présidentiel
portant la construction de
100 locaux par commune,
destinés aux jeunes sans
emploi.
Selon les statistiques présentées
lundi passé au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité
sociale, il a été distribué 2 667 locaux, et 181 sont en cours de réalisation. Malheureusement, les
responsables concernés au niveau de la wilaya d’Aïn Témouchent n’ont pas donné la situation exacte de ces locaux. En
d’autres termes, combien de locaux distribués sont-ils en activité ? Quel est le nombre d’emplois directs et indirects créés à
cet effet ? En réponse, les élus à
l’Assemblée populaire de la wilaya d’Aïn Témouchent dans leurs
nombreuses sessions plénières,
ont dressé un triste réquisitoire
au sujet de la situation réelle de
ces locaux. Ils ont révélé que des
locaux sont squattés par des familles et perverti en logis au su
et au vu des responsables locaux
et du chef de l’exécutif de la wilaya. Des dizaines de locaux n’ont
Des locaux seraient squattés par des familles (Photo > D. R.)
jamais ouvert leurs portes pour
entrer en activité malgré les mises
en demeure adressées à leurs bénéficiaires. Cependant, d’autres
jeunes détenteurs de diplômes et
de projets sont en souffrance et
ils n’ont pas cessé d’écrire aux
maires de leurs communes et aux
chefs de daïra pour l’attribution
de locaux afin de commencer l’activité immédiatement, et créer
d’autres emplois, a-t-on appris au
niveau de plusieurs communes. Il
est regrettable que ces responsables concernés au niveau de la
Relizane
En effet, le manque d’eau est un
problème récurrent au village El
Malh, dans la commune d’Oued
Djemâa, au nord-est de Relizane.
Ce village, qui englobe en son sein
pas moins de 5 000 habitants, n’est
pas encore doté en réseau de distribution d’eau potable. Le projet
tarde à voir le jour et les villageois
s’impatientent devant la crise
d’eau qui s’accentue de plus en
plus. Pour s’approvisionner en eau
potable, la mairie a doté les quartiers du village en robinets, soit
un robinet pour des centaines de
foyers.
Un dispositif qui est loin de répondre aux besoins des citoyens
en eau. Des conflits et des litiges
sont souvent provoqués entre les
villageois. Le raccordement des
foyers au réseau d’AEP, qui est en
fait la solution idoine pour mettre
un terme à ce problème, risque de
prendre encore du temps. Selon
l’un des villageois, pour le moment, l’entreprise chargée des travaux, a réalisé seulement des châteaux d’eau. Les travaux d’installation du réseau d’AEP ne sont pas
encore entamés.
«On nous a promis de réaliser ce
projet au mois de juin dernier, mais
à ce jour, rien n’a été fait et aucune explication n’a été donnée
aux villageois. Vraiment, nous
sommes inquiets. En plus des chaleurs caniculaires, la pénurie d’eau
S. Djelloul
L’enseignement en débat
à l’APW
les 22 et 23 septembre, l’APW de
Béjaïa a eu à débattre de la cruciale question de l’enseignement.
L’enseignement, tous paliers
confondus et dans tous ses aspects, est passé au peigne fin. De
la rentrée, avec ses chiffres souvent en hausse par rapport à des
structures dont le nombre a
stagné. Que ce soit pour les
classes, les établissements, les
cantines, les transports scolaires,
le désamiantage ou autres, tout
est passé au peigne fin. Pour ce
qui est des lycées, on apprend
que sur les 17 structures en projet 9 sont en voie de finition. La
question de la sécurité est un
point qui a été levé par de nombreux élus. Sur le plan universitaire, les problèmes d’hygiène et
de sécurité dans les campus ont
été également des points largea rajouté sa touche tragique», nous ment débattus. De même que le
déclara un villageois d’El Malh qui retard du campus d’Amizour qui
souhaite l’intervention des autori- s’étendra à 4 000 places pédagotés concernées pour remédier à
cette situation qui a trop duré. NoBRÈVE
tons que le problème d’eau et la
vétusté du réseau d’AEP touche au
moins six communes du nord de la Sidi Bel-Abbès
wilaya de Relizane. L’installation Deux morts et un blessé
d’un nouveau réseau a pris plus de
dans un accident de la
temps que prévu. La population locale prend son mal en patience en circulation à Sidi Brahim
attendant l’arrivée de ce liquide Deux morts et un blessé, tel est le
précieux dans les foyers.
bilan d’un accident de circulation
N.-Malik
une résorption importante du
taux de chômage.
Après, une réticence au début, ils
ont compris la valeur de ce programme. En l’absence d’un
contrôle sérieux et d’un suivi
continu de ces locaux, le reste du
programme ne s’est pas concrétisé.
Béjaïa
, Pendant deux journées durant
Le manque d’eau persiste
, Malgré que la wilaya
abrite trois grands ouvrages
en matière de ressources
hydriques, à savoir le
barrage de Gargar, Merdjat
Sidi Abed et Sidi M’Hamed
Benaouda, certaines
localités soufrent toujours
du manque de cette
matière vitale, qui est l’eau.
wilaya n’ont pas déclaré le
nombre de locaux récupérés
après les mises en demeure, ni
donné de suites, et prendre les
mesures pour fructifier ce projet
présidentiel. Pourtant le programme présidentiel est très important, il permettra de créer une
dynamique économique contribuant au développement local et
qui s’est produit tôt ce jeudi. Il
giques et qui compte 5 000 lits
qui, selon la déclaration du wali,
sera achevé vers fin 2014. Quant
à celui d’El Kseur, il sera prêt à la
rentrée 2015-2016.
Une échéance qui soulagera l’université qui occupe, jusque là, des
espaces publics (logements) à
Sidi Ali Labhar, libérés pour 2014.
Un soulagement, relèveront certains élus, qui passent aussi par
la chasse aux indus (extras universitaires), qui occupent des
chambres universitaires sans
être étudiant ou n’ayant pas
achevé son cursus. A l’université
d’autres filières sont prévues, la
langue espagnole, la technologie,
l’architecture, de nouvelles
branches en tractations avec les
universités de Madrid et Alicante,
selon le recteur.
B. M.-O.
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
était 4 heures du matin, selon
l’information, le véhicule de
marque Clio Campus a dérapé de
son chemin sur l’autoroute aux
environs de la commune de Sidi
Brahim. Les victimes ont été
évacuées à l’hôpital Hassani AEK à
Sidi Bel-Abbès, et une enquête fut
ouverte pour élucider les réelles
causes de ce drame.
Djillali T.
9
La NR 5052 – Samedi 27 septembre 2014
régions
Khenchela : création d’un réseau
d’irrigation dans la partie saharienne
Tiaret
Dr Hamadi : «On travaille pour le
compte de qui ?»
,Dr Hamadi Abdelhakim, homme d’affaires,
est propriétaire d’une
entreprise de fabrication de médicaments
dans la zone industrielle de Sidi BelAbbès. Il a été candidat
libre parmi les 12 fortunés aux présidentielles
du 17 avril 2014. Très optimiste et plein d’ambition, il fait part de son
inquiétude comme tout
Algérien, de la situation
politique que vit le
pays. «J’étais tout simplement sensible à la
dégradation qu’a
connue le pays», disaitil pour justifier sa candidature aux présidentielles du 17 avril 2014.
Nous avons tenu à lui réserver les colonnes de
notre quotidien pour savoir plus sur ses ambitions à venir au sujet des
présidentielles de 2017.
La Nouvelle République :
M. Hamadi, pour casser
un peu avec la routine,
vous êtes originaire de la
wilaya de Jijel, né le
23/8/1965. Jeune donc.
Vous étiez avant fonctionnaire comme docteur vétérinaire dans le secteur
étatique, puis vous avez
investi dans le secteur
privé en créant en premier lieu, une entreprise
d’importation et de distribution de médicaments, pour enfin vous
lancez dans la production
locale de médicaments.
C’est largement suffisant
pour conclure que depuis
1989, après plusieurs années d’exercice, vous
avez bien réussi comme
homme
d’affaires. Pourquoi alors
votre candidature aux présidentielles de 2014 ?
M. Hamadi : Il y avait 132
postulants avant l’opération de sélection, ou
même plus. La candidature de Bouteflika était un
mythe pendant un certain
temps, et franchement, en
qui faut-il faire confiance ?
J’étais inquiet comme tout
Algérien, et je me suis vu
capable d’apporter un
changement, c’est un devoir, alors pour servir mon
pays et mes frères, je n’hésiterai à aucun moment.
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a annoncé, jeudi à
Khenchela, la création d’un réseau d’irrigation agricole dans la
région saharienne du sud de la wilaya de Khenchela. (Photo > D. R.)
La jonction entre le viaduc Salah-Bey
et la cité Ziadia livrée le 15 octobre
Cela ne veut rien dire
d’autre que Bouteflika a
été d’un grand apport à la
sécurité et la stabilité du
pays. Il a une expérience,
le problème, c’est que sa
candidature était dans les
premiers temps, incertaine.
Pourquoi vous n’avez pas
constitué un parti…
Mon objectif est d’être le
représentant de tous les
Algériens et pas d’une partie du peuple sous la casquette d’un parti. C’est
notre conception idéologique, on voit que les partis son constitués de «parties» qui sont plus faits
pour diviser le peuple
alors que d’autres font
tout pour l’unir. On a pu
dans un temps minime
être représentatif dans 32
wilayas.
J’ai constaté que vous
parlez souvent au nom
d’un groupe…
C’est spontané, je vois les
choses de la sorte. Personne ne peut rien faire
tout seul. Effectivement,
je discute avec un groupe.
Nous œuvrons ensemble
et nous voulons faire passer par l’occasion un message.
La gestion du pays passe
par le peuple, la décision
revient à l’Etat. Depuis
longtemps, la pyramide
est inversée, c’est l’Etat
qui nourrit le peuple alors
que ça doit être le
contraire, c’est la base qui
nourrit le sommet par la
productivité.
Est-ce que vous soutenez
le programme du
président Bouteflika ?
Parlons d’importation,
qu’est-ce qu’il y a de
nouveau dans votre
programme ?
Pour vous dire, Bouteflika
a, lui-même, déclaré qu’il
n’a pas de programme.
On ne va pas étaler tout un
programme dans une petite rencontre. Ce que je
tiens à préciser, c’est que
notre programme contient
du nouveau, une nouvelle
vision de travail dans les
différents domaines. Pas
possible de les toucher
tous mais à titre
d’exemple, l’importation
du lait doit cesser. Dans
notre programme, on a
une vision d’arrêter carrément l’importation du
lait et cesser de faire des
distinctions. Le propriétaire d’une seule vache a
les mêmes droits qu’un
propriétaire de 100
vaches. Cette mesure est
surtout pour encourager
chaque producteur. L’Etat
dépense 11 milliards pour
les services. Les frais de
l'importation atteignent
annuellement 60 milliards
de dollars. Rien que pour
le lait, environ 1 milliard
de dollars. Pourquoi ne
pas acheter 300 000
vaches chaque année, ce
qui servirait à créer des
micro-entreprises et soutiendrait l’emploi. Je vais
vous devancer, je sais,
vous allez me demandez
comment les nourrir. Et
bien messieurs, c’est là, la
sagesse d’un gestionnaire,
il y a un enchaînement à
tout. Il faut changer les habitudes. Le domaine de la
recherche ne se porte plus
bien dans notre pays. On
dépense trop.
Parfois on se demande,
pour le compte qui travaille-t-on ?
Qu’est-ce que vous
prévoyez dans votre
programme pour les
secteurs névralgiques
comme la justice et
l’enseignement, à titre
d’exemple ?
Je préfère les appeler
noble. La justice, l’enseignement, la culture, la recherche, ce sont des sec-
teurs qui portent la noblesse. Il faut les dépolitiser sinon pas grand-chose
à espérer. Dans notre programme, c’est une priorité
des priorités. On prévoit
même un ministère de
l’Immigration. Dans notre
vision à court, moyen ou
long terme, on prévoit de
faire de l’Algérie le «Canada de l’Afrique». Vous
voyez ce qui se passe ces
dernières années, il y a des
centaines d’immigrants et
peut-être plus. Est-ce
qu’on a mesuré les conséquences ou prévu des solutions ? Vous allez peutêtre me parler ici de chômage. Et je vous dirai
qu’un sujet de cette importance ne peut être expliqué en deux secondes.
Je conclus seulement que
si la volonté existe tout
peut être réalisable.
D’ailleurs, si on a pensé à
créer un ministère de l’Immigration dans notre programme, on a prévu des
solutions à tout ce qui
peut suivre comme conséquences.
Aussi, donner de l’importance à la recherche et
veiller au développement
de l’agriculture en commençant d’abord par sélectionner une semence
qui n’est pas touchée génétiquement.
La liaison routière devant faire la jonction entre le viaduc
Trans-Rhumel Salah-Bey et la cité populaire Ziadia
(Constantine), sera livrée le 15 octobre prochain, a affirmé
jeudi le Directeur des travaux publics (DTP). (Photo > D. R.)
Plusieurs projets routiers dans
l'extrême sud du pays bientôt relancés
Plusieurs projets routiers et ouvrages d’art lancés précédemment
dans l’extrême sud du pays seront relancés dans les plus brefs
délais, a affirmé jeudi à Alger le ministre des Travaux publics,
Abdelkader Kadi. (Photo > D. R.)
Oran : formation en maçonnerie
au profit d'une centaine de jeunes
Est-ce que vous allez
présenter votre
candidature aux
présidentielles de 2017 ?
Disons plutôt, chaque
chose en son temps. Je
veux juste ajouter que l’Algérie, notre pays nous préoccupe tous. Alors que
chacun soit productif et
contribue à l’amélioration
de notre Algérie. Enfin un
grand merci à tous les Algériens.
Djillali Toumi
Un programme de formation consacré à la maçonnerie
traditionnelle, sera prochainement lancé à Oran au profit d'une
centaine de jeunes artisans, a-t-on appris jeudi à l'inauguration de
la 2e édition de la Foire aux métiers traditionnels du bâti.
(Photo > D. R.)
enquête
La NR 5052 – Samedi 27 septembre 2014
10
Annaba
Le front de mer déborde
de monde le soir
,La coquette ville de l’Est,
Annaba, a connu depuis le début
du mois de juin 2014 une
stupéfiante ambiance nocturne
sur la corniche ou dans les plages
comme aussi en ville. Annaba
demeure avec son joli spectacle
une ville trop appréciée, pour
déguster des glaces et siroter des
boissons fraîches.
Certains clients trouvent que les tarifs
pratiqués sont paradoxalement assez
élevés chez les commerces de la corniche. Il est à souligner que des familles
entières et de jeunes passent des journées au bord des plages durant l’été. Le
cours de la révolution, les abords de la
corniche notamment les plages Saint
cloud , Rizzi Amor et Ain Achir sont bondées de monde entre visiteurs et familles
annabis à la recherche de fraîcheur nocturne . Ici, les citoyens continuent d’envahir chaque soir les diverses terrasses
des cafétérias. A signaler aussi la présence de nouveaux mariés errant tout le
long de la corniche jusqu’à des heures
tardives de la nuit.
Par ailleurs, de nombreux véhicules de
différentes immatriculations ne trouvent
plus de place pour se garer. En outre, il
y a lieu citer que les éléments de la sécurité ne se font pas rares et assurent
une totale quiétude aux familles. Ce vaste
littoral accueille chaque année des milliers d’estivants. Dès leur arrivée, les
promeneurs entament leur virée en prenant d’assaut la côte bonoise avec des
voitures qui ne cessent de parcourir la
chemin d’Aïn Achi, Ras El Hammra pour
rejoindre Saint Cloud. D’autres familles
préfèrent le cours de la révolution pour
s’emparer des terrasses et prendre des
glaces avec leurs enfants.
que la plupart des estivants ont choisi
les hôtels situés en face de la mer tel
que Mouna , Rym el Djamil et Sabri dont
les prix sont inégalables et inespérés
pour ne pas dire exagérés comparativement à certains de la Tunisie afin de passer quelques beaux jours inoubliables.
Soulignons par ailleurs que des dizaines
d’individus jeunes et moins jeunes n’hé-
passe sans qu’on enregistre des noyades,
les ambulances de la Protection civile
ne passent point inaperçues avec leurs
sirènes . Les rivages sont incroyablement surpeuplés de jour comme de nuit
jusqu’à des heures tardives. Beaucoup
de jeunes gens s’amusent notamment
avec des jeux de cartes, au volley-ball et
au handball si ce n’est pas du football, a-
Un été pas comme les autres
à Annaba
Durant cette période de l’été et avec une
chaleur caniculaire et insupportable qui
donc ne veut pas aller à la mer ? Tous les
estivants venant des quatre coins du
pays ont tellement attendu avec impatience l’arrivée des congés annuels pour
pouvoir se payer des journées de détente, de loisirs et profiter au maximum
du soleil brûlant sur les somptueuses
plages de Annaba. En ce mois de juin, la
température a atteint 40 à 43° et le littoral du chef-lieu de wilaya connaît actuellement un grand mouvement de voyageurs. Nous avons pu voir plusieurs immigrés et des centaines de familles des
wilayas de l’intérieur du pays envahir
rapidement la cote bônoise. Ils sont
venus de partout, de Constantine,
Guelma, Souk Ahras, Tébessa, Sétif, Mila,
Batna, Alger, Oran, Biskra et Skikda. Dès
sept heures du matin, les parkings des
plages de Chapuit, Toche, Belvédère et
Aïn Achir n’offrent aucune place aux véhicules de diverses immatriculations
pour se garer dans ces endroits. Les tarifs variant entre 80 et 150 DA par auto
permettent une activité très rentable
pour les jeunes qui se sont proclamés
gardiens de parkings. Il faut dire aussi
Plusieurs familles préfèrent
le cours de la Révolution pour
s’emparer des terrasses
et prendre des glaces avec
leurs enfants.
sitent pas à dormir quotidiennement sur
le sable faute d’argent. D’après une
source fiable, «La nouvelle République»
apprend que sur le littoral de Rizzi Amor
ex-Chapuit, un groupe de pickpockets
rodent chaque nuit aux entours de minuit sur la dite plage, armés de couteaux
pour dépouiller quelques pauvres voyageurs, leur soulageant leurs habits et
portefeuilles laissant leurs victimes
presque nues et totalement égarées. De
plus, certains commerçants sans
scrupes multiplient le prix des glaces.
Notons aussi qu’il n’y a pas un jour qui
t-on constaté lors d’une virée sur les
lieux. Les colonies de vacances préfèrent les chants accompagnés de la danse.
Devant cette animation, la majorité de
cet impressionnant monde reste dans
ces lieux dans le but de se promener,
aller prendre des rafraîchissements et
manger dans les pizzerias. Comme tous
les jeudi et vendredi, on ne peut s’empêcher d’admirer une chaîne de luxueuses
voitures qui circulent célébrant un mariage avec des klaxons stridents. La circulation demeure lente et les oblige à
stopper toutes les dix secondes. Finale-
ment, ce n’est uniquement que vers deux
heures du matin que l’on retrouve une
accalmie et une apaisante.
Des plages publiques gérées
par des chômeurs à Annaba
Tôt le mation, sur la corniche de la wilaya, de jeunes chômeurs délimitent leur
territoire au niveau des plages telles que
Rizzi Amor, Toche et la Caroube ont commencé en plaçant des cordages. Ces chômeurs qui habitent ces régions côtières
de la ville sont d’ores et déjà en train
d’installer des chaises et des parasols
sur le sable sans laisser le moindre espace pour le public et sous l’œil indifférent des responsables communaux. Cette
activité constitue un commerce très juteux pour des gens qui ne possèdent
aucun droit de s’approprier des plages
publiques durant toute la saison estivale. Ils fixe les prix à leur guise à l’instar d’un stationnement à 100 DA, les
tables et chaises à 200 DA et les parasols
à 150 DA. Les estivants sont contre ces
pratiques mais ne peuvent rien faire face
au silence des autorités qui ne lèvent
même pas le pouce pour les arrêter.
Dans ce contexte, il faut savoir que depuis tout le mois d’août de chaque
année, des centaines d’immigrés viennent chaque été à Annaba pour profiter
de la mer.
Ils sont 2 070 496 à franchir nos frontières durant l’année 2013 dont 141 509
touristes algériens résidant à l’étranger
et 654 987 étrangers qui avaient choisi
l’Algérie comme une destination après le
Maroc et la Tunisie.
Oki Faouzi
culture
11
La NR 5052 - Samedi 27 septembre 2014
Festival international de la bande dessinée d’Alger
AV I S
e
L’HUMORISTE DIEUDONNÉ
PROCHAINEMENT À ALGER
Il présentera son dernier
spectacle
C’est parti pour la 7 édition
, Le 7e Festival international
de la bande dessinée d’Alger
(Fibda) qui verra la
participation de 32 pays dont
le Brésil comme invité
d’honneur, a été officiellement
inauguré mardi par la ministre
de la Culture, Nadia Labidi.
L’humoriste Dieudonné se produira,
l’année prochaine, en Algérie. Il présentera au public son tout dernier
spectacle. Organisé par la boîte de
communication Broshing events, les
intéressés pourront aller à la découverte du tout nouveau spectacle de
l’humoriste français d’origine camerounaise Dieudonné intitulé «La bête
immonde», sorti en juin dernier.
Pour rappel, Dieudonné est un habitué de l’Algérie où il s’est déjà produit, il y a trois ans. Les organisateurs, à savoir, Brushing Events,
comptent dévoiler toutes les informations concernant notamment l’acquisition des billets dès la fin de
l’année en cours.
Dieudonné M'bala M'bala, dit Dieudonné, est un humoriste, acteur et
militant politique français né le 11
février 1966 à Fontenay-aux-Roses. Il
se fait d'abord connaître dans les
années 1990 en formant, avec Élie
Semoun, le duo comique Élie et
Dieudonné. Il se produit ensuite en
solo, tout en tenant des rôles au
cinéma.
Parallèlement, il s'engage en politique à la fin des années 1990 ;
depuis, il s'attache à faire transparaître son militantisme dans ses oneman-shows. Dieudonné est d'abord
marqué à gauche, mais son image
publique se modifie à partir du début
des années 2000 : plusieurs de ses
déclarations lui valent des premières
accusations d'antisémitisme et
déclenchent de vives polémiques, qui
vont croissantes dans les années suivantes. Progressivement marginalisé
au sein des milieux du spectacle et
controversé en tant qu'humoriste
après avoir été largement apprécié, il
multiplie les provocations publiques.
Il connaît de nombreux procès, dont
plusieurs se soldent par des condamnations pour «incitation à la haine
raciale». Fin 2013, début 2014, l'un de
ses one-man-shows est l'occasion
d'un bras de fer particulièrement
médiatisé avec l'exécutif socialiste :
finalement, une ordonnance du
Conseil d'État valide l'interdiction du
spectacle. Dieudonné est, dans les
années 2010, considéré par l'essentiel
des médias, de la classe politique
française, et des politologues, comme
un militant antisémite. Divers auteurs
voient notamment en lui un représentant du nouvel antisémitisme ;
l'intéressé se présente comme «antisioniste» et «antisystème». Malgré les
polémiques qui l'entourent, il continue d'être soutenu par un public
important, à la composition très
hétéroclite.
Lamia S.
Organisée jusqu’au 27 septembre
à l’Esplanade Riad El Feth, cette
septième édition de la plus importante manifestation culturelle dédiée au 9e art en Algérie, invite le
public à la découverte la bande
dessinée du Brésil, un pays qui a
une tradition «vieille de 145 ans»
dans cet art, ainsi que l’a souligné
un bédéiste brésilien participant
au festival.
Cette richesse du 9e art brésilien
est visible à travers la soixantaine
de planches exposées sous un des
chapiteaux du festival, où caricatures politiques du XXe siècle côtoient des planches inspirées par
la science-fiction ou encore à travers le personnage de «Monica»,
héroïne d’une bande dessinée
créée à la fin des années 1950 par
Mauricio de Susa et très populaire
dans ce pays d’Amérique latine.
Cette petite fille aux dents proéminentes est également au centre de
tableaux, exposés dans le même
espace, où Mauricio de Susa a détourné des œuvres de grands
peintres comme De Vinci, Monet
ou encore Velasquez, avec une
touche humoristique. La bande
dessinée algérienne est aussi à
l’honneur de ce 7e Fibda qui a
choisi de rendre hommage dans
une exposition aux trois auteurs algériens Benattou Masmoudi, Djilali
Defali et Hiahemzizou Noureddine.
Considéré comme un des pionniers de la BD algérienne, Hiahemzizou Noureddine est également le
concepteur d’affiches de films algériens de légende comme «Hassan Terro» (Mohamed Lakhdar Hamina) ou encore «L’enfer a dix ans»
du regretté Abderrahmane Bouguermouh, des affiches dont les
originaux sont exposés au Fibda.
Autre exposition algérienne,
«L’Emir Abdelkader, l’amiral des
sables», une bande dessinée sur le
fondateur de l’Etat algérien moderne conçue par Djilali Defali sur
un scénario de l’écrivain et homme
politique français d’origine algérienne Azouz Begag. Cette dernière exposition qui constitue un
«lien entre l’histoire et la bande
dessinée», ainsi que l’a soulignée
la ministre de la Culture, fait partie des «travaux à encourager»
pour faire découvrir aux jeunes,
principal public du Fibda, l’histoire de leur pays.
Devant le «succès» du Fibda depuis sa première édition, Mme Labidi a également émis le souhait de
voir cette manifestation se délocaliser vers d’autres régions pour,
dit-elle, «toucher un plus large public». La ministre a également souhaité que la télévision algérienne
collabore davantage avec les
jeunes créateurs algériens en produisant des dessins animés à partir de leurs travaux, un souhait
émis par la ministre après la projection du film d’animation «Bara’a» (innocence) inspiré par les
souffrances des enfants palestiniens et réalisé par les participants
à un atelier organisé par le festival.
La 7e édition du Fibda propose
également d’autres exposition
(«Bulles d’exil», «Gbich !» etc.), des
tables rondes, des ateliers destinés
aux enfants, en plus des dernières
productions algériennes, disponibles dans les stands tenus par
quelques éditeurs participants.
R. C.
De la basse-cour traditionnelle à l’élevage industriel
La poule dans tous ses états
,Il nous a été donné de citer les différentes manières de consommer les œufs comme aliment
à grande valeur nutritive. Aujourd’hui, nous
voulons parler de la poule qui les a produits
pour la cuisine et la reproduction de l’espèce.
C’est tout de même un animal énigmatique et
ce, à l’image du cycle de l’œuf et de la poule ;
on ne sait pas encore qui des deux a donné naissance à l’autre. Chaque pays a ses races de
poule et il doit même en exister à l’état sauvage
à l’exemple de la poule d’eau. Néanmoins, malgré son extrême utilité, la poule, élevée depuis
la nuit des temps, est incroyablement méprisée.
On lui jette des pierres pour la chasser et bien
des automobilistes les écrasent sans le moindre
regret. Que d’expressions et d’histoires autour
de la poule : On dit communément «avoir la
chair de poule» lorsqu’un danger a été frôlé ou
que quelque chose de grave nous menace.
Quant à «une poule mouillée», elle désigne quelqu’un de mou ou d’amorphe, sans réaction devant un monde en ébullition. La littérature populaire abonde en proverbes ou maximes qui
mettent en relief l’état d’esprit des femmes,
comme «elle est incapable de marcher comme
la poule, elle essaie la démarche de la perdrix»
illustrant bien le comportement d’une femme
qui se met en valeur sans en avoir les qualités
nécessaires. Et que dire d’«une mère-poule» ?
«Tuer la poule aux œufs d’or» est une expression
qui revient dans le langage populaire à caractère
moral pour dire : compromettre une source de
revenus en cédant à l’appât d’un gain immédiat.
Des fabulistes de tous les temps en ont fait une
source d’inspiration en mettant en scène une
poule qui pond chaque jour un œuf en or et que
le propriétaire a tuée dans l’espoir de trouver
dans son ventre un trésor. Un témoin interrogé
sur l’animal nous a raconté avoir été comparé,
dans son enfance, à une poule de la maison,
pour son refus catégorique d’aller à l’école
comme tous les garçons de son âge.
cour, il existe un langage qui assure la communication entre la poule, les poussins et le coq de
ferme. En les observant, on a fini par découvrir
que ce langage spécifique est comparable à
celui des abeilles en tant que société organisée
et hiérarchisée. Poules et coqs émettent des
sons significatifs. Quand un coq de grande taille
lance un cri pour remuer le poulailler en provoquant un courant d’air par ses ailes déployés,
c’est pour dire : je suis ici chez moi, défiant
ainsi tout concurrent mâle. Il suffit que celui-ci
s’aventure dans son espace pour qu’un combat
se produise. La meilleure façon de distinguer
le mâle de la femelle lorsque les oiseaux n’ont
pas encore atteint l’âge adulte, c’est par la crête
et la queue. Le mâle a la crête bien développée,
quant à sa queue, elle est relevée, contrairement
à la poule qui se distingue par une petite crête
et une queue tombante. L’interaction entre mâle
et femelles est évidente dans un poulailler. Il arrive que le coq adopte un comportement de séduction au milieu des poules qui prennent la
fuite dès que celui-ci arrive en poussant des cris
qui permettent aux poules de comprendre ce
qu’il veut. D’après des connaisseurs rompus aux
habitudes d’élevage, la poule a besoin de câlins.
Lorsqu’elle est mère, elle appelle ses coussins
qu’elle protège contre toute intrusion d’éléments indésirables. Les petits la suivent parce
qu’ils la comprennent bien tout en s’alimentant eux-mêmes dans la nature. La poule comprend aussi pourquoi on lui enlève un œuf
qu’elle couve. Elle regarde fixement la personne
qui fait le geste de retirer ou de remettre. Le coq
assure le gardiennage du poulailler contre tout
prédateur comme le renard ou le chacal qui
viennent rôder, la nuit, autour des maisons.
Les mouvements et les cris du coq provoquent
un bruit infernal dans le poulailler. Cela réveille
le fermier qui a compris qu’un animal sauvage
est là.
Y a-t-il un langage de basse-cour ?
Elevage traditionnel et production
industrielle
D’après des spécialistes en oiseaux de basse-
Les propriétaires traditionnels, ne se sont jamais
occupés de leurs animaux. Dès le matin, ils les lâchaient dans la nature . Et du matin au soir, les
coqs et les poules allaient chercher à manger le
plus loin possible, et dès la tombée de la nuit, le
cheptel rentrait de lui-même chez leur maître,
chaque poule et chaque coq montaient sur le perchoir qu’on leur avait apprêté. Si l’un d’eux ne réapparaissait pas, cela signifie que quelqu’un l’a
kidnappé en chemin pour le cuisiner ou l’emporter quelque part pour le vendre. Quelle grosse
perte si c’est le réveil matin qu’est pris. Une
grand-mère dit se souvenir bien d’un coq de
grande taille, du temps de son enfance, et que ses
parents ont laissé toujours libre le jour et qui rentrait seul la nuit. Un jour de grand froid, racontet-elle, un individu qui s’était fait remarquer au voisinage des champs, l’avait attrapé après de longs
cris de l’animal qui s’était aussi bien débattu. Le
voleur avait dû employer de grands moyens
pour le faire taire et l’immobiliser. Il s’était offert
ce jour-là un repas copieux sans que personne
n’ait pu donner la direction prise par le kidnappeur. Une autre femme rapporte qu’un soir alors
qu’elle était rentrée de l’école sous une pluie
battante, trois poules que sa mère élevait pour
avoir des œufs, réapparurent soudainement
pour se diriger tout droit vers elle, écolière émerveillée dont les parents n’étaient pas encore, revenus des champs. La porte de la maison étant
fermée, les poules se blotissent derrière elle. Et
prise de pitié pour elles, elle les prit dans le bas
de sa robe pour leur donner un peu de chaleur.
Elles se laissèrent faire et attendrirent patiemment, comme la fillette, le retour des maîtres. Aujourd’hui, avec le machinisme, on a dit adieu à
la chaleur humaine, au langage des poules et à
la pitié des éleveurs d’antan. Les poules et les
coqs, sont parqués par millions dans des hangars
gigantesques où on les engraisse chaque jour, en
attendant d’être vendus par camions de marchands de volailles qui les tuent brutalement et
les déplument dans des machines par dizaines
à la minute, pour être vendus au kilo. Tel est le
résultat du progrès.
Boumediène Abed
La NR 5052 - Samedi 27 septembre 2014
santé
INFO
EXPRESS
Plaidoyer
à Mostaganem
pour la révision
des marges
bénéficiaires
des
pharmaciens
Les participants aux
3es Journées
pharmaceutiques,
organisées jeudi à
Mostaganem, ont
plaidé pour la
révision et
l’amélioration des
marges bénéficiaires
des pharmaciens
inchangées depuis
1998.
Ils ont appelé
également à
améliorer la relation
professionnelle
entre les officines et
la Caisse nationale
d’assurance sociale,
de revoir le décret
portant sur les
horaires du travail
et les permanences
pour les adapter
aux conditions
climatiques de
chaque région.
Des pharmaciens
privés ont insisté,
dans une
déclaration à l'APS,
sur l’organisation
du marché du
médicament selon
une stratégie claire,
ainsi que sur la
présence d’un
pharmacien dans
chaque circuit du
médicament, de la
production à la
distribution.
Le président du
Syndicat national
des pharmaciens
privés (SNPP), M.
Abed Fayçal a mis
l'accent, pour sa
part, sur la
nécessité de
développer
l’industrie
nationale
pharmaceutique de
manière à assurer
une autosuffisance
et mettre fin à la
pénurie et
d'encourager
l'investissement
dans ce domaine
national ou
étranger ou de
partenariat.
Il a aussi affirmé
que le pharmacien
est un partenaire
efficace dans
l’amélioration du
service public, tout
en insistant sur la
formation des
préparateurs en
pharmacie au
niveau des instituts
nationaux
paramédicaux.
16
Ebola
Les populations démoralisées,
l'ONU mobilisée
, Malgré le soutien international, les
pays africains touchés sont démunis
face à Ebola. La Sierra Leone va placer
un million d'habitants de plus en
quarantaine.
La Sierra Leone a placé en quarantaine plus d'un million d'habitants, moins d'une semaine
après le confinement total de sa
population pour enrayer la propagation d'Ebola, avant une réunion jeudi à l'ONU sur l'épidémie
qui fait rage en Afrique de l'Ouest.
À la tribune des Nations unies, le
président américain Barack
Obama a exhorté mercredi à «un
effort plus important pour donner un coup d'arrêt à cette ma-
ladie qui pourrait tuer des centaines de milliers de personnes,
infligeant des souffrances horribles, déstabilisant des économies, et qui se déplace rapidement».
Population résignée
Cette fièvre hémorragique hautement contagieuse a fait 2 917
morts sur 6 263 cas recensés en
Afrique de l'Ouest, essentiellement en Guinée, au Liberia et en
Sierra Leone, selon le dernier
bilan de l'Organisation mondiale
de la santé (OMS), arrêté au 21
septembre. Dans une déclaration
télévisée tard mercredi soir, le
président sierra-léonais Ernest
Bai Koroma a annoncé la mise
en quarantaine de trois provinces
(sur 14) et 12 chefferies, où vivent
1,2 million de personnes. «Port
Loko (Nord), Bombali (Nord) et
Moyamba (Sud) sont mis en quarantaine avec effet immédiat», a-
t-il déclaré sans préciser la durée
de cette mesure. «La survie de
nos concitoyens et de notre pays
est prioritaire.»
«La population est morose», a
réagi Momodu Barrie, un habitant de Makeni, chef-lieu de Bombali et ville natale du chef de l'État. «Personne ne s'attendait à
cette mesure si vite.» À Port Loko,
une femme au foyer, Salimatu
Sesay, se résignait à ce «sacrifice».
B O N À S AV O I R
Ebola : des milliers de vaccins expérimentaux disponibles
début 2015
L'Organisation mondiale de la santé
(OMS) a indiqué vendredi que des
milliers de vaccins expérimentaux
contre le virus Ebola, développés par les
sociétés britannique GSK et américaine
NewLink Genetics, devraient être
disponibles début 2015.
«GSK devrait avoir 10 000 doses
disponibles au début de l'année
prochaine», a déclaré Marie-Paule
Kieny, sous-directeur général de l'OMS,
lors d'une conférence de presse à
Genève.
En outre, NewLink Genetics, qui a fait
don à l'OMS d'environ un millier de
doses de vaccins, devrait disposer de
«quelques milliers de plus» de vaccins
«ces prochains mois», a-t-elle ajouté.
Concernant le sérum ZMapp, qui n'a pas
fait l'objet d'essais cliniques mais a été
administré à titre compassionnel à
plusieurs personnes infectées par le
virus Ebola, les stocks sont épuisés dans
le monde entier. «Quelques centaines
de doses» devraient être disponibles
d'ici la fin de l'année, pas assez «pour
avoir un impact sur l'épidémie», a
précisé la responsable de l'OMS.
Il n'existe pas de vaccin ou de
traitement spécifique homologué
contre Ebola.
L'OMS a autorisé en septembre
l'utilisation de thérapies à base de
sang, comme les sérums de
convalescents, dans les pays affectés.
«La transfusion de sang a démarré, à
petite échelle», a indiqué Mme Kieny,
précisant que l'OMS s'attend à ce que le
nombre de transfusions pratiquées sur
des malades d'Ebola augmente «au
début de l'année prochaine».
«La mobilisation en cours va permettre
de développer des vaccins et
médicaments prometteurs. On ne sait
pas encore s'ils vont marcher», a-t-elle
souligné.
Mais, a-t-elle relevé, «le problème
principal n'est pas le manque de
médicaments» dans la crise actuelle,
«le problème principal est la faiblesse
des systèmes de santé».
La fièvre hémorragique Ebola,
hautement contagieuse, a fait près de
3 000 morts sur un peu plus de 6 000
cas, essentiellement en Guinée, au
Liberia et en Sierra Leone. L'OMS a
averti que l'épidémie était en
croissance «explosive» et pourrait, en
l'absence d'un renforcement significatif
des moyens mis en œuvre, contaminer
20 000 personnes d'ici à novembre.
contribution
17
La NR 5052 – Samedi 27 septembre 2014
Un impératif social et économique
Eviter l’urbanisation effrénée des grandes
agglomérations et déplacer la capitale
, Il faut en 2015 penser à déplacer la capitale et trouver impérativement des solutions innovantes qui doivent profiter des
réserves de change, estimées à
195 milliards de dollars en juin
2014. Le coût de la création d’une
capitale nouvelle, avec toutes les
commodités, ne dépasserait pas
10 milliards de dollars, une goûte
d’eau par rapport aux dépenses
qu’elle nécessiterait et aux impacts positifs qu’elle engendrerait.
1.-L’Algérie s’oriente vers plus de 39 millions d’habitants fin 2014. Alger avec 13
daïras dirigées par des walis délégués et 57
communes s’étendant sur une superficie
de 1 190 km2, est la première agglomération du Maghreb. L’unité urbaine d’Alger
comptait 2 882 897 habitants, selon le dernier recensement de 2007-2008 et 4,4 millions, selon le MAE français dont environ 6
727 806 habitants en 2010, selon le classement des 100 plus grandes villes du monde
par World Gazetteer et 6 488 795 habitants,
selon Population Data. Si on prend comme
hypothèse, 6,5 millions d’habitants, Alger
compte donc 16,5% de la population algérienne avec une concentration très élevée
par km 2 alors que ce chiffre, selon les
normes, doit varier entre 1,5 et 2 millions,
d’habitants. Cela explique la concentration
d’activités des services, d’équipements,
d’infrastructures, de centres de recherche,
d’industries et de grands projets urbains.
Capitale politique, administrative et économique du pays, elle est le siège de toutes
les administrations centrales, des institutions politiques et sociales, des grands établissements économiques et financiers, des
grands centres de décisions et de représentations diplomatiques. Il s’en est suivi
des investissements en infrastructures se
chiffrant en milliards de dollars qui ont été
réalisées, ces dernières années sans que
l’impact ne se fasse sentir sur les populations. Cette situation devient intenable et ce
n’est ni la construction de nouveaux ponts
ou trémies, ou la nouvelle ville de Sidi Abdellah où sont prévus universités, hôpitaux, centres d’affaires, sièges administratifs, centres commerciaux, terrains de golf,
un parc de 50 000 logements et autres équipements multimédias, qui résoudra les problèmes d’ordre structurel. Alger étouffe et
sa population souffre des incidences négatives économiques et psychosociologiques.
Les derniers événements devraient nous
donner à réfléchir. Alger est une zone sismique sensible, menacée par plusieurs
failles. Par ailleurs, de par sa situation géographique, Alger est fortement soumise aux
risques d’inondation à cause du ruissellement des eaux de pluie des hauteurs de la
ville jusqu’aux quartiers situés en contrebas, et certains experts prévoient qu’à l’horizon 2030 avec le réchauffement climatique, on assistera à un relèvement du niveau de la mer et au risque de pénurie
d’eau. Il faut impérativement trouver des solutions innovantes devant profiter des réserves de change estimées à 195 milliards
de dollars pour créer une capitale nouvelle
dont le coût ne dépasserait pas avec toutes
les commodités, 10 milliards de dollars.
2.-Cela avait été préconisé déjà en 1983 où
j’ai eu le privilège d’être un proche collaborateur entre 1980-1983 du docteur Amir (exSG de la présidence de la République sous
feu, le président Houari-Boumediene), et
président de la Cour des comptes en tant
que directeur général des études économiques et premier conseiller (magistrat).
Entre le dernier trimestre 1982 et le premier trimestre 1983, il m’avait confié une importante mission diligentée en relation avec
le cabinet de la présidence de la République, du ministre de l’Intérieur et du ministre de l’Habitat de l’époque afin de diagnostiquer la situation de l’habitat sous
toutes ses dimensions (économique, social, culturel) au niveau de tout le territoire
national. J’ai sillonné pendant plusieurs
mois avec mes collaborateurs, tous universitaires expérimentés de différentes disciplines, les 31 wilayas de l’époque, et tenu
des réunions marathons que j’ai présidées
personnellement avec les walis et les directeurs d’exécutifs concernés. Suite à ces
réunions avec PV, des recommandations
précises avaient été suggérées avec un rapport final de 4 volumes de plus de 600 pages
mettait en relief, il y a de cela plus de 30 ans,
le danger de la spéculation foncière au niveau des grandes agglomérations, de l’extension de l’urbanisation (40-50% d’Alger est
actuellement urbanisé) des bidonvilles notamment Alger, Oran, Constantine, Annaba
avec des ceintures autour de ces grandes
villes de poches importantes de la sphère
informelle. Une rencontre récente organisée
par la wilaya d’Alger a montré que la capitale est confrontée à la pression démographique, elle «est exposée aux risques naturels avec un nombre croissant de constructions illicites sur des terrains à risques».
Dès lors s’impose une politique d’aménagement du territoire évitant cette urbanisation
effrénée d’urbaniser les terres agricoles et
au niveau des quartiers, des tensions sociales à l’avenir (groupes mafieux, trafic de
drogues, prostitution). Dans ce cadre, Alger
étouffant, le rapport de 1983 outre l’urgence
d’avoir un cadastre réactualisé, pose la pro-
blématique des titres de propriété, l’importance des bâtiments de la colonisation qui
nécessitaient soit la démolition soit des investissements de rénovation, bâtiments et
maisons qui ne répondaient pas aux normes
de sécurité et préconisait de déplacer la
capitale.
3.-La nouvelle capitale devrait être implantée vers l’axe Médea-Djelfa sur un espace
plat, dont le coût du terrain est bas et utilisant les nouvelles méthodes de construction plus rapides et économisant le ciment,
le rond à béton, l’électricité. Ce grand pôle
administratif, modèle de protection de l’environnement, sera un espace aménagé qui
devra avoir toutes les commodités, l’eau,
l’électricité, pouvant combiner avec le traditionnel développement des énergies renouvelables pour l’électricité afin de lutter
contre la pollution et économiser l’énergie,
autoroutes, aéroport, écoles primaires, secondaires, une grande université, un hôpital, des hôtels, des structures de la gendarmerie et de la DGSN et des centres de loisirs,
les logements de fonction meublés du Premier ministre ou du chef de gouvernement,
des ministres et hauts cadres, qui devront
les quitter aussitôt leur mission terminée.
Pour les permanents, il y a lieu de prévoir
la construction d’immeubles avec un loyer
modéré ou proposer un achat à tempérament. Il habitera, selon un plan ordonné. Les
immeubles de la chefferie du gouvernement (pourquoi pas le siège de la présidence de la République et le Parlement), de
tous les ministères et leurs annexes, les
grandes sociétés publiques et des lots pour
les ambassades désirant faire le transfert,
qui après leurs constructions, en seront
les propriétaires.
Ainsi Alger serait une ville commerciale et
touristique (Alger est une ville d’histoire
millénaire) permettant de réduire substantiellement, la spéculation foncière et cette
urbanisation croissante qui atteint un niveau intolérable, les immeubles vacants
pouvant être destinés à d’autres activités.
Cette nouvelle structure entraînera forcé-
ment le développement des Hauts-Plateaux,
bon nombre d’activités tournent autour de
cette nouvelle ville administrative, et libérera le club des Pins, qui reprendra sa vocation originelle de lieu touristique pour
tout le monde. Cela enlèverait le stress tant
des ministres qui se voient accompagner
chaque jour par des agents de sécurité. Ils
pourraient même aller au travail à pied
dans cette enceinte sécurisée, ainsi que les
cadres qui mettent souvent 4h entre l’aller
et le retour du lieu de travail, accroissant le
stress et se répercutant sur la productivité
du travail. Et surtout le déplacement de la
capitale rendra un grand service aux citoyens confrontés pour leur déplacement à
Alger à l’embouteillage, et à la cherté de
l’hôtel, et pouvant résoudre plusieurs problèmes au niveau de différents départements ministériels.
4.-En résumé, le coût global ne devrait pas
dépasser 10 milliards de dollars à prix
constants 2014, (tout retard induisant des
surcoûts). C’est un impératif social et économique, les travaux devront débuter en
2015 pour être opérationnelle horizon 20202025. Mais ne nous trompons pas de logique. Le déplacement de la capitale est intiment lié à une réelle décentralisation pour
un espace équilibré et solidaire, une société citoyenne impliquant la refondation de
l’Etat. Il s’agit de ne pas la confondre avec
la déconcentration des problèmes, passant
par une véritable lutte contre le cancer de
la bureaucratisation de la société qui engendre la corruption et le divorce entre
l’Etat et les citoyens. L’exemple des extraits de naissance et du casier judiciaire est
à saluer et il faut continuer dans cette voie.
Malheureusement, la majorité des secteurs
ne suivent pas.
Deux exemples et je m’adresse directement
au ministre des Transports que je viens de
vivre personnellement entre les 20 et 25
août 2014, mais auxquels sont confrontés
les simples citoyens. Des billets émis par Air
Algérie (France) en bonne forme avec une
réservation ferme Oran-Paris pour trois
personnes, il se trouve que la réservation de
la troisième personne a été retirée sans
préavis bien que le billet existe sur ordinateur. A l’aéroport, le 25 août 2014 (aberration suprême, le WC est fermé depuis une
semaine au niveau de l’international), une
pagaille sans pareille, trois autres personnes
se sont retrouvées dans la même situation
et cette situation a perduré depuis des semaines. Où est le complot extérieur contre
Air Algérie, qui a besoin avant tout d’un
nouveau management stratégique pour redorer le pavillon national ?
Autre exemple, aberration en 2014, où l’intermédiation financière se fait en temps
réel, le système financier est sclérosé, pourtant poumon des réformes, mais en Algérie,
c’est un lieu de distribution de la rente expliquant qu’il est plus facile d’importer que
de produire localement. Pour avoir un chéquier de banques (l’envoi peut durer 8
mois), il faut attendre qu’il soit transmis
par Alger. La circulaire du Premier ministre,
qui permet de percevoir sa retraite dans les
banques primaires, n’a pas été appliquée
faute de circulaire d’application, nous assistons, les fins de mois, à des chaînes sans fin
au niveau des PTT. Pour un virement de
compte à compte (CCP à CCP) au-delà de
280 euros (30 000 dinars), il faut transmettre
un chèque barré à Alger.
Abderrahmane Mebtoul
La NR 5052- Samedi 27 septembre 2014
science
15
Espace
De l'eau découverte pour la première fois
sur une exoplanète de la taille de Neptune
, En utilisant les télescopes Hubble, Spitzer et Kepler, des
scientifiques ont découvert la présence de vapeur d'eau sur une
petite exoplanète située en dehors de notre système solaire.
C'est la première fois qu'une telle découverte est faite sur une
planète de cette taille.
C'est une nouvelle prouesse que viennent
de réaliser des astronomes. Une prouesse
qui pourrait donner une impulsion à la recherche d'un monde semblable à notre
Terre au-delà du système solaire. Grâce à
trois télescopes, ces scientifiques ont découvert la présence de vapeur d'eau dans
une exoplanète de la taille de Neptune
(49.000 km de diamètre). C'est la première
fois qu'une telle trouvaille est faite sur une
planète si «petite».
Connu sous le nom de HAT-P-11b, l'exoplanète se trouve à environ 120 annéeslumière de la Terre dans la constellation du
Cygne. Elle orbite autour de l'étoile HAT-P-
NOTEZ-LE
Obama crée le plus
grand sanctuaire marin
de la planète
Le président américain va multiplier
par six la taille de territoire protégé
dans le Pacifique, pour protéger les
écosystèmes tropicaux de
l'exploitation humaine et du
réchauffement climatique.
Le président Barack Obama va
signer jeudi une proclamation pour
créer le plus vaste sanctuaire marin
de la planète et y interdire toute
extraction de ressources ainsi que la
pêche commerciale, a annoncé
mercredi la Maison Blanche. Cette
proclamation étendra le Pacific
Remote Islands Marine National
Monument (Monument national
marin des îles lointaines du
Pacifique), l'un des
environnements tropicaux marins
les plus immaculés de la planète,
pour le porter à six fois sa taille
actuelle.
Il s'étendra ainsi sur une surface de
quelque 490 000 miles carrés (1,2
million de kilomètres carrés) de
zones protégées tout autour de ces
îles et atolls de l'océan Pacifique,
précise un communiqué de la
Maison Blanche. La pêche
commerciale et toute activité
d'extraction de ressources, dont
l'extraction minière sous-marine, y
seront interdites. La pêche
traditionnelle et récréationnelle
continueront toutefois d'être
permises.
Lutter contre le réchauffement
climatique
«Etendre le monument protègera
davantage les récifs coralliens
profonds, les monts sous-marins et
les écosystèmes marins uniques de
cette partie du monde, qui compte
également parmi les régions les
plus vulnérables face à l'impact du
changement climatique et à
l'acidification des océans»,
explique l'exécutif.
11 dont elle est plus proche que Neptune
du Soleil. Elle met ainsi cinq jours pour en
faire le tour. Jusqu'ici, on pensait qu'il s'agissait d'un monde assez chaud (environ
600°C) avec un cœur rocheux et une atmosphère gazeuse, toutefois, on n'en savait
en réalité très peu sur la planète.
Des petites planètes difficiles à observer
C'est donc pour découvrir ces secrets
qu'une équipe a mené de nouvelles observations.
Pour cela, elle a utilisé trois télescopes
spatiaux de la Nasa, Hubble, Kepler et Spitzer. Le but était de s'intéresser à l'atmosphère de l'exoplanète. Une tâche compliquée au vu de sa taille.
En effet, il est plus facile d'étudier des
corps de la taille de Jupiter (140 000 km de
diamètre) grâce à leur large circonférence
et leur atmosphère gonflée. A l'inverse, des
planètes plus petites vont être moins vi-
sibles et surtout la présence de nuages
dans leur atmosphère empêche d'obtenir
une vue claire des éléments qui y sont présents.
Pollution : des poussières du volcan Bardabunga au-dessus
de nos têtes
, L’éruption du volcan islandais explique en partie
les niveaux de particules
de pollution constatés en
Ile-de-France et dans le
nord de la France. Si on
tousse actuellement en parisienne, la faute en revient
notamment au volcan islandais. Les poussières du
Bardabunga sont arrivées
jusqu'en Ile-de-France, où
elles contribuent à l'épisode de pollution aux particules qui est entré ce
jeudi 25 septembre dans
sa troisième journée consécutive. «Pour les journées
du 23 et le 24, on a eu une
part non négligeable de la
part de l'épisode lié au volcan», a déclaré Christophe
Anpe, ingénieur à Airparif,
l'agence régionale de la
qualité de l'air. L'immense
volcan culminant à environ 20 000 mètres, et situé
sous le plus grand glacier
d'Islande, est en activité depuis le 16 août dernier.
B O N À S AV O I R
Un ascenseur spatial pour voyager
en orbite dès 2050 ?
L'entreprise de construction
japonaise Obayashi a dévoilé de
nouvelles avancées sur son
projet d'ascenseur qui
permettrait d'aller dans l'espace
d'ici 2050. Oubliez les fusées et
les navettes spatiales, la
nouvelle tendance pour se
rendre dans l'espace est
l'ascenseur.
C'est du moins ce que soutient
l'entreprise de construction
japonaise Obayashi. Il y a deux
ans, la société a annoncé être en
mesure de construire un
ascenseur spatial. Le projet
semble lui tenir à cœur puisque
aujourd'hui encore elle prévoit
de rendre son dispositif
fonctionnel d'ici 2050.
Selon ses concepteurs, l'appareil
devrait s'étendre sur plus de
96 000 kilomètres, bien loin audelà de la ligne de Kármán
située à 100 kilomètres et
définissant la limite entre la
Terre et l'espace. Le système
permettra d'acheminer des
personnes et marchandises vers
une station spatiale conçue a cet
effet. Il utilisera pour cela des
cabines robotisées alimentées
par des moteurs linéaires
magnétiques.
La clé du projet : les nanotubes
Si le projet semble tout droit
sorti d'une oeuvre de sciencefiction, la compagnie affirme
qu'il peut tout à fait être
réalisable grâce aux nanotubes
de carbone, un matériau
extrêmement résistant. «La force
de traction produite est presque
cent fois supérieure à celle
obtenue avec des câbles en acier,
donc c'est possible», explique
dans un communiqué Yoji
Ishikawa, responsable du pôle
recherche et développement
d'Obayashi.
Avant de partir à la conquête de
l'espace en ascenseur, il reste
toutefois un problème à résoudre
et non des moindres : la
longueur des câbles.
«À l'heure actuelle nous ne
sommes pas encore en mesure
de fabriquer des câbles assez
long», admet Yoji Ishikawa.
22
La NR 5052 - Samedi 27 septembre 2014
sport
Christian Gourcuff
«En Algérie, il y a une valeur
humaine»
,La majorité des Français qui
exercent ou qui viennent en Algérie dans le cadre de leurs activités
professionnelles, que nous avons
croisés dans les marchés de la capitale, hier, n’ont pas peur, ils se
sentent en sécurité et nous disent
tisser des relations non seulement
professionnelles mais aussi
presque familiales.
«Les commerçants, les marchands de légumes nous connaissent, on est de grands
amis… On est très bien, la sécurité est
partout pas uniquement pour nous mais
pour ce merveilleux peuple. On n’écoute
pas ceux qui continuent à mettre le feu
dans les pays qui n’ont rien à voir avec ce
qui se passe ailleurs. L’Algérie n’est plus ce
pays où la peur colle à la peau. Il faut être
vigilant certes, ne pas aller s’exposer dans
des zones où le danger campe. Mais dans
les grandes villes, c’est la sécurité, il fait
bon de vivre. A la limite, ma famille et moimême, nous nous sentons mieux ici qu’en
France.» Et voilà ce qui est dit. Un avis partagé par le sélectionneur national des Verts
qui est en Algérie avec sa famille.
Les réponses apportées au journal français
«France Ouest» dans le cadre d’une interview, Gourcuff a su faire passer le message qui rassure et qui démontre à la fois
que l’Algérie n’est plus ce pays qui faisait
peur, en dépit des commentaires et des
Gourcuff lors d’une conférence de presse à Alger. (Photo > D. R.)
analyses de casseroles, qui alimentent certains médias étrangers à la recherche d’une
information qui confirmerait le rouge attribué au territoire national comme étant un
pays à risque. Le technicien français a,
d’une manière simple et démunie de toute
démagogie, fait passer le message qu’il fallait, tout comme ses patriotes interrogés
plus haut. Interviewé donc, par le journal
français «Ouest France», Gourcuff se dit
être en sécurité en Algérie. Il reste, bien évi-
demment marqué et secoué par cet horrible et odieux assassinat d’un de ses compatriotes tout comme l’ensemble des Algériens. Il livre son impression en toute sportivité. Il dira tout d’abord que «ce qui s’est
passé, cet horrible fait divers, ce n’est pas
l’Algérie, il ne faut pas réduire à certains
horreurs.» Il reconnaîtra que le monde en
lui-même est une région à risque. «En Algérie, on s’interroge sur le fait de s’être aventuré dans cette région montagneuse, répu-
tée à gros risque, on ne comprend pas ?»,
s’est-il interrogé. Il condamne avec la plus
grande fermeté, le lâche assassinat de son
compatriote. Un assassinat, condamné
d’ailleurs par le monde sportif algérien.
A une question relative à sa sécurité, «vous
vous sentez en sécurité ?», Gourcuff répondra sans détour, «la vision depuis la
France est différente» et d’ajouter avec
une clairvoyance : «Ici, il y a une valeur humaine extraordinaire. Je n’ai pas peur, je ne
sens aucune agressivité». Ce ne serait peutêtre pas la réponse attendue par ce journaliste, qui aurait aimé travailler un autre
élément pour enfoncer ou conforter l’image
d’une certaine classe occidentale qui chercherait à miner l’image de l’Algérie.
«Certes, depuis une vingtaine d’années, il
y a une forte présence policière, au sein de
la société, cela peut être pesant mais rassurant à la fois. L’Algérie est un pays très
sécurisé.» Des tirs cadrés qui poussent le
journaliste à chercher un autre angle pour
faire dire au sélectionneur ce qui intéresserait cette catégorie de la classe politique
française. «On vous devine très en colère»,
dira l’intervieweur. «Oui, en colère contre
les raccourcis. Il ne faut pas assimiler musulmans et terroristes. C’est trop réducteur
et depuis la France, on peut être conduit à
faire ces mélanges. C’est dangereux et dommage. En colère aussi contre cette minorité
qui manipule la religion à sa façon et à des
fins indignes», dit-il.
H. Hichem
Mondial-2022
Alors, Qatar ou pas Qatar ?
,Les intérêts d’abord, la santé après. Tel
serait le message que font favoriser les
patrons de la FIFA et de la CAF. Après avoir
crié haut et fort que la Coupe du monde
prévue au Qatar, risquerait de déménager
dans un autre pays pour des raisons évidentes, voilà que le commandement en
chef dément cette information donnée par
un membre allemand du comité exécutif de
la FIFA, en l’occurrence Théo Zwanziger.
Une annonce qui avait résonné comme un
tonnerre dans les bureaux de la FIFA, voire
même tel un incendie dans les administrations de la CAF. Les dollars reçus devront être restitués aux corrupteurs, et ce,
au risque de tout éclabousser. Soulagement dans la famille des deux instances. Ils
sauvent leurs images. Ce «cher» Qatar va
se calmer et ne menacerait personne après
avoir fait étouffer cette déclaration : «Je
crois que finalement la Coupe du monde
2022 n’aura pas lieu au Qatar», c’est cette
phrase qui avait provoqué ce séisme d’une
forte magnitude dans le monde sportif.
Très vite, la FIFA et le président de la CAF
ont effectué un recadrage en règle, mardi
dernier, pour calmer le jeu et rassurer leurs
acolytes. A défaut de donner une conférence de presse, Blatter délègue son directeur exécutif du comité d’organisation
Qatar 2022, pour annoncer la bonne nouvelle à travers un communiqué. «Le Qatar
accueillera le Mondial en 2022, en dépit
des commentaires du Dr Zwanziger, qui reflètent son opinion personnelle et non celle
de la FIFA.» La seule question qui demeure
aujourd’hui, c’est quand ? parce que ce
communiqué crée un vide qui étonne plus
d’un. Quelle serait alors la période ? «Que
ce soit en été ou en hiver, nous serons
prêts», a signé Nasser Al-Khater. Reste tout
de même la période. Et c’est là, justement
que se situe la clé de la vérité. On ne s’est
pas quand. L’essentiel est que la Coupe
du monde aura bien lieu au Qatar. Ainsi,
donc les menaces qu’a fait peser le Qatar
sur ces personnalités ont eu raison et ont
poussé le clan FIFA à se rétracter et à présenter même les excuses d’usage. Des excuses faites par le porte-parole de la FIFA.
Arguant tout bonnement qu’il s’agissait
d’un point de vue personnel de Théo Zwanziger. «Il a exprimé un avis personnel et
l’a dit explicitement. Nous ne faisons pas
de commentaires sur les avis personnels»,
a expliqué Dela Fischer. Et voilà, nos amis
de la FIFA et notre ennemi juré de la CAF se
frottent les mains. Ils n’auront pas à rembourser les billets verts. Un soulagement
pour tous. Que la roue continue à tourner
avec l’espoir de s’arrêter pour une prochaine récolte. Ainsi est fait le monde sportif. Les pots-de-vin accordés par les autorités qataries, ne seraient pas perdus. «Le
Sunday Times» déclarait, que de très nombreux versements ont eu lieu avant la décision de donner cette Coupe du monde à
l’Emirat. Le journal affirme être en possession de preuves. Le Qatar s’en sort une
fois de plus, vainqueur. La fête de 2010
gardera ses couleurs. Puisque c’est en
2010, que les sages ont confié l’organisation
de cette manifestation sportive planétaire,
et ce, malgré les nombreuses controverses
se rapportant d’abord au climat. «La chaleur pourrait être très compliquée à gérer
pour les supporters et les joueurs… Mais
les organisateurs affirment qu’ils sont capables de modifier les dates en hiver pour
offrir de meilleures conditions météorologiques.» L’autre climat que gérera la commission d’éthique de la FIFA devrait rendre
ses conclusions au début de l’année 2015.
H. H.
L’émir du Qatar promet
«L’une des plus belles Coupes
du monde»
, L’émir
du Qatar, cheikh Tamim bin
Hamad al-Thani, a assuré jeudi que son
pays allait organiser en 2022 «l’une des
plus belles Coupes du monde de l’histoire»
du football.
«Les gens doivent comprendre que le
Qatar avait le meilleur dossier et que le
Qatar va organiser l’une des meilleures
Coupes du monde de l’histoire», a-t-il déclaré à la chaîne d’informations en continu
CNN. «Les gens ne veulent pas accepter et
comprendre qu’un petit pays, arabe, musulman, peut organiser un tel événement»,
a-t-il regretté.
La Coupe du monde 2022 au Qatar suscite
toujours beaucoup de polémiques et de
critiques, notamment sur les conditions
d’attribution, qui ont fait l’objet d’une enquête interne au sein de la Fédération internationale de football (Fifa).
La tenue de la compétition en été, période
où se disputent traditionnellement les
Coupes du monde, suscite également des
réserves en raison de la chaleur étouffante qui règne alors dans cette partie du
monde. «Notre dossier de candidature prévoyait une compétition en été, mais c’est
à la Fifa de décider quelle est la meilleure
période», a reconnu cheikh Tamim bin
Hamad al-Thani. «Mais nous avons la technologie depuis dix ans (pour la climatisation) et cela fonctionne dans un de nos
stades. J’assure à 100% que cela fonctionnera pour la Coupe du monde», a-t-il insisté.
Autre motif récurrent de critiques du dossier du Qatar, les conditions de travail des
ouvriers qui construisent les stades et infrastructures dénoncées par des organisations de défense des droits de l’Homme et
syndicats qui dénoncent des abus.
«Oui, c’est vrai, il y a des problèmes, mais
nous sommes en train de les résoudre,
nous mettons en place des lois, car ce
n’est pas acceptable», a assuré l’émir du
Qatar.
23
La NR 5052 - Samedi 27 septembre 2014
sport
Blida
EN
DEUX MOTS
Séminaire sur la violence dans les stades
,«A partir de mainte-
nant, toute infraction relevée au niveau d’une enceinte sportive, devra
être portée à la connaissance de la justice et de la
direction générale nationale de la Sûreté nationale, il n’y aura plus de règlements à l’amiable, car
la mission de certains
agents de l’ordre n’a pas
été bien comprise par certains», a déclaré mardi, le
général major, Abdelghani
Hamel, directeur général
de la Sûreté nationale,
lors du séminaire régional
contre la violence dans
les stades, organisé par
son département.
Lors de cette rencontre, à laquelle
ont pris part, outre les ministres
de la Jeunesse et des Sports, Abdelkader Khomri et Mohamed
Tahmi, le président de la Ligue de
football professionnel, des cadres
de la DGSN des wilayas et du centre
du pays, ainsi que les présidents de
clubs professionnels de la région
centre, plusieurs mesures ont été
annoncées au cours de cette rencontre. Tout au long de son intervention, le général-major a rappelé
Voilà la réalité du terrain. (Photo > La NR)
les différents textes auxquels les
structures relevant de son département ont été destinataires
concernant l’organisation et la sécurisation des manifestations sportives. Après avoir indiqué que la
DGSN a été la première à dénoncer
certains dérapages, il annonça une
autre mesure qualifiée d’importante, il s’agit du retrait des agents
du service d’ordre des tribunes
des stades tout en appelant chaque
partie à appliquer la loi dans toute
sa rigueur pour éviter que la violence ne s’installe plus encore dans
nos stades. «Dorénavant, chacun
CNSFA
Le bureau provisoire
connu
, Les membres de la Coordination
nationale de sauvegarde du football algérien se sont réunis à
Constantine le 23 septembre 2014
sous la présidence de Boudjemâa
Belatreche, ex-président de la Ligue
de football de Constantine et exmembre du bureau fédéral.
Lors de cette réunion, les membres
qui représentent les différentes régions du pays ont élu un bureau
national provisoire composé de 9
membres. Ce dernier aura en
charge, la préparation du congrès
constitutif national prévu à Alger
le 15 octobre 2014, promouvoir les
actions de la coordination à travers
le pays et gérer les candidatures
des postulants au poste de président de la coordination nationale.
Les membres du bureau provisoire
sont : le président Bendadeche Abdelkader (ex-premier vice-président
de la FAF et ex-président de
l’ASMO), le secrétaire général Sendid Mohamed (ex-arbitre international) et président de l’association
football sans violence, le coordinateur région centre Abdelkader Rimouche (ex-cadre de la nation), le
coordinateur région ouest El Hadj
Larbi Senouci (ex-arbitre fédéral et
ex-responsable service des sports
de la police nationale de la wilaya
d’Oran), le coordinateur région est
Bensasi Abderazak (ex-joueur de
l’USM Annaba) et président de l’as-
sociation football sans violence (Annaba), le coordinateur région Sudouest, Salah Nedjemi (président
club de football Adrar) et exmembre de la Ligue de football
d’Adrar, le coordinateur région sudest, Mustapha Guezoul (président
du club de football de Ghardaïa), le
conseiller juridique Mourad Boutadjine (avocat), professeur de droit
et journaliste professionnel et le
chargé relation presse et médias
Noureddine Benouar (journaliste
professionnel). Pour rappel, le bureau provisoire de la coordination
nationale de sauvegarde du football national précise que «toutes
les compétences sportives des 48
wilayas du pays sont les bienvenues et que n’importe quel citoyen
algérien pourra postuler à une responsabilité au sein de notre organisation conformément à notre principe qui est le combat contre l’exclusion,
l’injustice,
la
marginalisation et la source des violences». Avant la clôture de cette
réunion, les membres du bureau
renouvellent leur soutien à la JS Kabylie contre les décisions des instances nationales et internationales
et dénoncent avec fermeté, le comportement grave et injustifié de la
CAF envers notre pays, et souhaitent bonne chance à notre représentant, l’Entente de Sétif.
C. P.
prendra ses responsabilités», dirat-il. Au cours de cette rencontre,
le DGSN a tenu à déclarer que chacun doit prendre ses responsabilités et répondre de ses actes en application de la loi. Il a saisi cette opportunité pour souligner que dans
certains cas, les causes de la violence dans les stades sont dues à la
mauvaise gestion dans les stades.
Il précisa que par le passé, les
portes des stades étaient ouvertes
dès 9h du matin, les spectateurs
pouvaient assister aux matchs des
différentes jeunes catégories avant
la programmation de la rencontre
principale. Actuellement, dira-t-il,
ces supporters sont privés de spectacle et même de bouteille d’eau, il
ne leur reste que les cachets de
psychotropes.
Dans son intervention, l’orateur
dira : «Si depuis 2011, nous nous
sommes investis dans la prévention et la sensibilisation, l’année
2014 sera celle de l’application».
Invité par les journalistes à préciser
la futur mission du service d’ordre,
le patron de la DGSN a répondu :
«Sécuriser l’extérieur des stades et
des gradins, et l’intérieur sera
confié aux stadiers qui bénéficient
actuellement d’une formation»,
avant d’ajouter : «La violence n’est
pas une pathologie de notre société mais un phénomène que nous
pouvons éradiquer si nous prenons
les mesures nécessaires et si nous
offrons le cadre idéal aux supporters pour assister à un match dignement», a-t-il conclu. De leur côté
Mohamed Tahmi et Abdelkader
Khomri ont saisi cette opportunité,
pour souligner l’importance de
cette rencontre tout en rappelant
notamment, le rôle des dirigeants
des clubs. L’un comme l’autre ont
tenté de cerner le phénomène
avant qu’il ne porte atteinte aux
différents acquis. Selon le ministre
des Sports, des lois sont élaborées
afin d’encadrer les stades et tenter
d’éradiquer la violence, elles seront bientôt présentées devant le
gouvernement pour approbation.
Parmi ces mesures, il confirme la
mise en place de caméras de surveillance au niveau de 23 stades,
«d’ailleurs, dira-t-il, 5 en sont déjà
équipés». Saisissant cette occasion,
il confirma l’option algérienne d’organiser la Coupe d’Afrique des nations de 2017 qui a été retirée à la
Libye. «Le dossier que j’ai lu est
bien fait et comprend toutes les informations y compris celles des infrastructures sportives, routières,
sanitaires…». Pour sa part, Khomri
estime qu’il y a lieu de voir comment meubler plutôt l’oisiveté à laquelle les jeunes font face. Après
une suspension de séance, les participants à cette rencontre ont été
répartis dans divers ateliers tenus
à huis clos où la DGSN a présenté
une communication dont le thème
a porté sur «l’approche de la DGSN
en matière de gestion sécuritaire
des manifestations sportives». Et
sur «la mission des stadiers et l’expérience brésilienne».
A.-B. M.
Ligue des champions
L’ES Sétif s’envole pour
Kinshasa avec 16 joueurs
,Seize joueurs, dont deux gardiens
de but prennent part au déplacement de l’ES Sétif, prévu pour ce
vendredi pour Kinshasa afin d’affronter le TP Mazembe (RD Congo)
dimanche prochain à Lubumbashi
(14h, heure algérienne) en match
retour des demi-finales de la Ligue
des champions d’Afrique de football.
Vainqueur à l’aller (2-1) vendredi
dernier au stade 8-Mai 1945 de Sétif,
l’ESS aura la tâche difficile de préserver son maigre acquis. Une mission rendue encore ardue par plusieurs aléas.
Outre l’effectif réduit concerné par
le déplacement, qui se fera à bord
d’un avion spécial, le champion
d’Algérie de l’exercice 2012-2013,
devra se passer de nouveau des
services de son défenseur central,
Abdelghani Demmou, qui ne s’est
pas encore remis de sa blessure.
Pour sa part, le jeune milieu offensif, Laâmri devrait prendre place
cette fois, sur le banc de touche,
après avoir contracté une blessure
lors du match aller. En revanche,
Toufik Zerara, absent de la première manche, fera son retour à
l’occasion.
En dépit de tous ces obstacles et
autres, le jeune entraîneur de
«l’Aigle noir», Kheireddine Madoui,
se montre optimiste quant aux
chances de son équipe de revenir
avec la qualification historique en
finale.
Les Sétifiens, invaincus tout au long
de la phase des poules, espèrent
garder cette invincibilité, même
s’ils restent persuadés que se produire dans le «chaudron» stade de
Lubumbashi sera une autre paire
de manche.
Tunisie
Bounedjah en tête du
classement du
meilleur buteur
L’attaquant algérien,
Baghdad Bounedjah, a
pris la tête du classement
du meilleur buteur du
championnat de Tunisie
de football grâce à son
triplé lors de la victoire en
déplacement de son
équipe, l’ES Sahel face à
l’EGS Gafsa (3-0), jeudi
dans le cadre de la mise à
jour de la 4e journée.
Bounedjah porte à cinq,
le nombre de ses buts
depuis le début de cet
exercice, il est ainsi bien
parti pour défendre son
titre honorifique du
meilleur buteur du
championnat tunisien de
la saison dernière avec 14
réalisations.
Le joueur de 24 ans, est à
sa deuxième année en
Tunisie, après avoir
rejoint la formation de
Sousse lors de l’été 2013
en provenance de l’USM El
Harrach (Ligue 1, Algérie).
L’ESS occupe désormais,
seule, la tête du
classement de la Ligue 1
tunisienne, après l’avoir
partagée avec le Club
africain de Tunis. Elle
dispose de trois points
d’avance sur la formation
de la capitale où évoluent
également deux autres
joueurs algériens,
Abdelmoumen Djabou et
Hichem Belkaroui.
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NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
sport
La NR 5052 - Samedi 27 septembre 2014
football
en direct
le match à suivre
Christian Gourcuff
«En Algérie, il y a une
valeur humaine»
Blida
Ligue des champions
Séminaire sur la violence
L’ESS s’envole pour
Kinshasa avec 16 joueurs dans les stades
Ligue 1
Derby à Bologhine et choc à Béjaïa
,Le leader du championnat de
Bel-Abbès ne veut, cette fois-ci, pas laisser
filer la chance de signer son premier succès de la saison. Les coéquipiers d’Achiou
sont même très motivés et semblent prêts
pour ce rendez-vous. Le stade d’El Eulma
abritera le duel entre l’équipe locale du
MC Eulma et le CR Belouizdad. Les Eulmis, qui ont laissé une forte impression
en faisant match nul face au CSC (2-2), veulent rester sur leur lancée avec la venue des
Belouizdadis, qui voyagent plutôt mal. Toutefois le Chabab, qui retrouvera en face, son
ancien gardien de but, Oussrir, compte
bien mettre à profit le huis clos pour accrocher le premier point en déplacement. La
dernière confrontation de la journée opposera l’ASO Chlef à l’ASM Oran dans ce qui
est considéré comme le choc de l’Ouest.
Pour les Chélifiens, il est peut-être temps
d’enregistrer le premier succès de la saison.
Encouragés par le nul arraché devant la JS
Kabylie, les poulains de Meziane Ighil comptent bien retrouver leur efficacité offensive pour lancer leur saison. L’ASM Oran
compte, pour sa part, contrecarrer les dessins de l’équipe chélifienne et revenir pourquoi pas avec un résultat positif.
Le match JS Saoura – ES Sétif a été reporté
à une date ultérieure en raison de l’engagement des Sétifiens en Ligue des champions
africaine. Par ailleurs, le match avancé NA
Hussein Dey–JS Kabylie s’est joué hier en
fin d’après-midi au stade du 20-Août 1955.
la Ligue 1-Mobilis sera en appel
ce soir au stade Ahmed-Zabana
d’Oran face au mal-classé, le
MC Oran.
Auteurs de trois victoires de suite, les poulains de Diego Garzitto ont été accrochés,
le week-end dernier au stade chahid-Hamlaoui par la surprenante formation du MC
Eulma (2-2). A présent, les Vert et Noir veulent se racheter en tentant de profiter de la
mauvaise passe de leur adversaire du jour,
qui a enregistré une seule victoire contre
trois défaites. Les Constantinois espèrent
que leur buteur Boulemdaïs sera aussi performant qu’il ne l’a été jusqu’à présent.
Les Oranais n’ont pas trop le choix. Ils doivent s’extirper de la zone rouge. Pour cela,
ils comptent bien provoquer l’électro-choc
avec la venue du nouveau coach, le Français Jean-Michel Cavalli, qui avait dirigeait
la sélection algérienne de 2006 à 2007. La
victoire sera d’ailleurs, le seul leitmotiv
des Hamraouas dans cette partie. Le duel
sera certainement prometteur dans ce
choc des extrêmes. Le stade de Bologhine
abritera le deuxième derby des Usmistes
sur cette pelouse. Après le CRB, les enfants de Soustara seront à l’épreuve de
l’USMH. Mais pour ce rendez-vous, il faut
admettre que le champion d’Algérie en
titre sera sous pression face à un adversaire
qui trouve un malin plaisir à «mener» la
vie dure aux autres clubs algérois. Toutefois, le succès est plus que nécessaire pour
les coéquipiers de Zemmamouche avides
d’effacer le revers inattendu subi à l’Arbaâ lors de la quatrième journée. Le MC
Alger qui compte le même nombre de
points que l’USM Alger fera un déplacement difficile à Béjaïa afin de rencontrer le
MOB, à la recherche de son premier succès
à domicile. Le Doyen sait qu’il va être attendu au stade de l’Unité-Maghrébine. Il
devra se montrer plus solide qu’il ne l’a été
face au NAHD lors de 3e journée afin d’espérer revenir avec quelque chose de ce
périlleux déplacement. Invaincu depuis le
coup d’envoi de la saison, le MO Béjaïa
veut goutter à la joie du succès à domicile.
Les hommes d’Abdelkader Amrani se sentent en mesure de surprendre la défense
mouloudéene pas aussi sereine depuis le
Khaled M.
Le stade de Bologhine abritera le deuxième derby des Usmistes. (Photo > La NR)
coup d’envoi de la saison avec cinq buts encaissés jusque-là. Le RC Arbaâ qui avait
réussi à faire «redescendre» l’USMA de son
nuage ira défier le promu, l’USM Bel-Abbès.
Les Bleus vont livrer ce match avec un
nouveau coach en la personne de Chérif El
Ouzzani qui a remplacé Mohamed Mekhazni, parti sur un coup de colère après
que les dirigeants aient pris position en
faveur du joueur Harrouche, alors que le
coach voulait le sanctionner pour mauvais
La Der
Basile Boli, joueur français, né à Abidjan, parle
au nom des Africains. Une intrusion s’apparentant
à une ingérence dans les affaires de la CAF. Plus
graves sont ses déclarations faisant de l’Algérie,
un pays où il n’est pas conseillé de jouer au football. «Les Ivoiriens ne se rendront pas en Algérie
si la CAF lui attribue l’organisation de la CAN2017», a-t-il lâché dans une déclaration saugrenue, à la limite du ridicule.
Il n’y a pas d’autres qualificatifs. Ce joueur se
soucie-t-il des Ivoiriens et se préoccupe-t-il de
leur sécurité si la CAN-2017 se déroule en Algérie
ou bien agit-il pour d’autres considérations que
lui seul connaît ? Il parle au nom du pays de ses
comportement lors du match RCA – USMA.
Toutefois l’ancien coach du MCO ne sera
pas en terrain inconnu, puisque c’est lui qui
drivait le club la saison dernière avec lequel, il avait obtenu de très bons résultats. L’Arbaâ veut, à l’occasion, confirmer
le succès de la précédente journée, mais
elle devra faire fasse à une équipe en
confiance. Ayant raté les trois points de la
victoire en seconde mi-temps au stade du
20-Août 1955 face au CR Belouizdad, l’USM
Programme :
Aujourd’hui :
17h45 :
Alger (Bologhine) : USMA – USMH
Sidi Bel-Abbès : USMBA – RCA
19h :
Béjaïa : MOB – MCA
Oran (Zabana) : MCO – CSC
El Eulma : MCEE – CRB (huis clos)
Chlef : ASO – ASMO
JSS – ESS (reporté)
A voir
BeIN Sport 1HD : Arsenal – Tottenham à
17h30
BeIN Sport 2HD : Barcelone – Grenade à 17h
Ingérence
origines, où il est né, mais paradoxalement, il a
refusé de jouer sous ses couleurs quand il avait
besoin de lui. Une fois sa carrière terminée, ce
Français ne fait jamais de déclarations sur les
choix de l’UEFA dans l’attribution de l’organisation de la Coupe d’Europe des nations, mais il
fourre son nez dans les affaires du continent noir,
se croyant peut-être assez influent pour peser
dans les décisions de la CAF. Basi Boli joue un sale
jeu, se mêle de ce qui ne le regarde ni de près ni
de loin sauf que cette fois-ci, il se trompe de
pays.
L’Algérie est un grand pays, encore plus grand
que l’organisation d’une CAN et, sauf surprise de
dernière minute, celle-ci s’y déroulera bel et bien
et les Ivoiriens y seront présents, bien reçus et
leur sécurité assurée. Tout de même, on ne tue
pas chaque fois en Algérie pour que Basile Boli
fasse une telle incartade indigne du joueur qu’il
était. Mais cette fois-ci, il joue un autre jeu,
assez trouble pour douter de sa bonne foi.
Ses déclarations n’auront aucune incidence sur le
comité exécutif de la CAF dont le choix se fera au
Maroc pour définir le pays qui aura l’insigne honneur d’abriter la CAN-2107. Ce sera l’Algérie quand
bien même, ce joueur français essaye de fausser
toutes les prévisions.
Assem Madjid