grosse frayeur près de Briey

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Transcript grosse frayeur près de Briey

Région
Mardi 13 Mai 2014
1
FAITS DIVERS - JUSTICE
le pilote s’en sort indemne
Piscine d’Amnéville :
la charpente pourrie
Trois poutres sur dix portant la toiture de la piscine
d’Amnéville sont rongées par la moisissure et
l’humidité. L’équipe municipale cherche des solutions.
Crash d’un Mirage 2000-5 :
grosse frayeur près de Briey
En mission d’entraînement dans notre région, un militaire de l’escadron 1/2 Cigogne de la base aérienne de Luxeuil a
pu s’éjecter à temps de son avion de chasse, hier à Ozerailles, près de Briey. L’appareil s’est écrasé dans un champ.
I
Construit il y a 40 ans, le complexe piscine-patinoire,
peu entretenu, peine à afficher une mine fraîche. Photo Gilles WIRTZ.
n a connu Amnéville et son
O
maire bâtisseur, puis Amnéville et Madame le maire délogée
après un mandat express, et voilà
Amnéville et son nouveau maire
découvrant la face cachée de
l’empire Kiffer. Quarante ans
plus tard, c’est évident, l’ensemble n’a pas forcément bien
vieilli… « La Ville a longtemps
misé sur l’investissement mais
l’entretien a malheureusement
été négligé. Je redoute d’en
découvrir d’autres du même
genre. »
Hier, Eric Munier avait encore
du mal à avaler cette première
pilule. Depuis mardi, par arrêté
municipal, le complexe piscinepatinoire est fermé (nos éditions
précédentes). Soit un risque de
manque à gagner à 800 000 € par
an de tickets d’entrée.
Il y a deux ans déjà, des stalactites tombant des poutres du plafond avait nécessité l’intervention d’une entreprise sur l’une
des dix poutres de lamellé-collé
tenant l’ensemble. Il y a quinze
jours, des informations parvenues au nouveau directeur des
services techniques ont donné
lieu à une inspection en hauteur.
« Trois entreprises se sont
déplacées, précise Marc Becker.
Toutes ont émis un avis très
défavorable. Alors il n’y avait pas
à hésiter, il fallait fermer. » Le
diagnostic n’est pas bon : trois
poutres débarrassées de leur
enveloppe imperméabilisante
sont rongées par les moisissures
et l’humidité. Les autres restent à
inspecter. Une véritable clé de
voûte allant d’un bout à l’autre
du complexe qui aurait donc pu
s’écrouler.
Essayer
de consolider
Une situation qui, c’est évident, ne peut dater d’hier. Quid
alors des contrôles récurrents
que demande pareil ouvrage ?
« C’est la Ville, dans le cas présent, qui a la charge du contrôle
de la structure, explique le maire.
J’ai demandé à l’équipe des services techniques de me fournir
l’ensemble des dossiers concernant ces contrôles. »
Pour l’heure, une entreprise
jarnysienne, providentielle,
pourrait rapidement intervenir
afin d’étayer et consolider
l’ensemble. Une mesure provisoire qui pourrait se conclure par
la réouverture du complexe, piscine exceptée. « C’est la bonne
nouvelle, ajoute Eric Munier. Les
problèmes sont surtout du côté
piscine. Si toutes les conditions
de sécurité sont réunies, nous
verrons ce qu’il est possible de
faire côté patinoire. »
Le patron d’une discothèque
logée dans le complexe pourrait
alors lui aussi espérer voir poindre un bout de ciel bleu dans son
horizon bouché. Depuis une
semaine, Robert Di Rezze et sa
dizaine d’employés sont les victimes collatérales de cette évacuation urgente des lieux.
Saada SEBAOUI.
1 600 scolaires touchés
En dehors des 1 600 scolaires de la vallée de l’Orne et des environs
qui ne pourront plus fréquenter les bassins amnévillois, ce sont les
clubs sportifs qui sont les plus touchés. Le complexe patinoire-piscine
concerne également deux associations côté patinoire : le Hockey-club
et l’association Sports de glace et Patinage artistique.
Pour Patrick Partouche, le président du hockey, les entraînements
devaient s’achever fin mai. « Il nous restait un tournoi enfants. On fait
confiance aux décisions de la municipalité pour les travaux nécessaires. »
Côté club de natation, à l’Aquatique-club d’Amnéville-lès-Thermes,
la situation est plus compliquée. « On a dépensé un budget conséquent pour accueillir dimanche dernier un championnat interrégional
qui n’a pu se tenir ni être déplacé. » Le président Philippe Ricail attrape
des sueurs froides en voyant se rapprocher les championnats de France
début juillet et les championnats du monde à Montréal. « On a trois
compétiteurs de bon niveau de notre club qui y vont. On ne peut pas
les laisser tomber, d’autant que tout est réservé avec avion et hôtel.
Comment vont-ils s’entraîner d’ici là ? » Mais le président de la
natation estime qu’il y a des « plus mal lotis. On pense au night-club,
au restaurant, aux auto-entrepreneurs et privés sans travail. »
J.-P. R.
de rosselange à talange
Gymkhana avec…
la police aux trousses
Alors qu’il s’évertuait à faire
des dérapages et freinages, ce
Jovicien de 28 ans a été repéré,
dans la nuit de dimanche à
lundi, par un équipage de la BAC
d’Hagondange. Les fonctionnaires tentent de le contrôler sur
Rosselange mais en vain… Le
chauffeur refuse d’obtempérer et
poursuit sa course jusqu’à
Clouange, Mondelange puis
Talange. Et ce, au mépris des
stops et des fonctionnaires de
police. Le conducteur, qui avait
perdu le contrôle de sa Peugeot
106 dans un rond-point, a percuté le véhicule de la BAC et
failli renverser l’un des policiers
qui a juste eu le temps de s’écarter.
Interpellé vers 2h du matin, ce
Jovicien se trouvait toujours en
garde à vue hier en fin de journée, dans les locaux du commissariat de police d’Hagondange
pour refus d’obtempérer, mise en
danger délibérée de la vie
d’autrui, dégradation de bien
public, défaut de permis de conduire et non-transfert de carte
grise.
En effet, le conducteur était
titulaire d’un permis de conduire
algérien qui n’avait pas été validé
en France. L’homme, qui n’avait
jamais eu maille à partir avec la
justice, pourrait être déféré au
parquet de Metz dans la journée.
D.-A. D.
nquiet d’apercevoir une
grosse fumée noire derrière
l’église de Les Baroches, un
habitant de cette commune
meurthe-et-mosellane près de
Briey donne l’alerte, hier vers
16h30.
Quelques minutes plus
tard, de nombreux véhicules
de pompiers arrivent, installant leur poste de contrôle
devant la mairie située juste à
côté. L’heure est grave : un
Mirage 2000-5 vient de se
crasher. Les sapeurs de Briey,
de Jarny et d’Audun-le-Roman
doivent retrouver le pilote et
l’avion de chasse.
Sous les ordres du lieutenant Petrement, puis du lieutenant-colonel Delalande,
chef du groupement du PaysHaut, les secours déploient
leurs véhicules dans toute la
campagne environnante,
essayant de localiser la provenance des fumées.
Quelques débris
fumants
Dans le ciel, deux hélicoptères Gazelle du 3e Régiment
d’hélicoptères de combat
d’Étain, dans la Meuse, et un
autre de la gendarmerie font
de même.
Le pilote, qui s’est éjecté à
temps de son appareil, est
finalement retrouvé à Ozerailles, le village voisin, situé
n o n l o i n d e J a r ny.
« Indemne !, assure le lieutenant-colonel Delalande. Il va
quand même être transporté
dans un hôpital militaire pour
des examens de contrôle. »
Plus loin, l’avion de chasse
est aussi découvert. Autour
des gendarmes de la compagnie de Briey dirigés par le
commandant Henry, il ne
reste que quelques débris
encore fumants dans un
champ de maïs labouré bordant le bois de Vroaille.
Les militaires ont aussi récupéré le gilet de sauvetage de
cet officier de l’escadron 1/2
Cigogne de la base aérienne
116 de Luxeuil, en FrancheComté.
Derrière le périmètre de
sécurité, les gendarmes de
l’identification criminelle de
Nancy commencent leurs
investigations.
« Une zone neutre
sans habitations »
Le lieu, fréquenté habituellement par des agriculteurs,
devrait rester interdit d’accès
au public le temps nécessaire.
« Une zone neutre, sans habitations », se félicite le capitaine Couillaud. «
Suite à un problème technique que l’expertise détermi-
Hier soir, les gendarmes de l’identification criminelle de Nancy étaient à Ozerailles pour inspecter les débris de l’avion militaire avant
l’expertise technique du ministère de la Défense. La zone du bois de Vroaille est jusqu’à nouvel ordre interdite d’accès. Photos René BYCH
nera, le pilote a appliqué la
procédure d’urgence. Avant
de s’éjecter, il a orienté son
avion en conséquence »,
explique l’adjoint au chef du
département "médias" du
Service d’information et de
relations publiques de l’Armée
de l’Air.
L’appareil était
« non armé »
« Il exécutait une mission
d’entraînement avec un autre
militaire quand l’accident est
survenu. Il s’en sort, heureusement, avec seulement quelques contusions. »
Son appareil était « non
armé » selon l’officier et « ne
présenterait aucun danger ».
De quoi rassurer la population
du secteur qui s’est logiquement posé beaucoup de questions. Comme cette jeune fille
de Lantéfontaine, à quelques
kilomètres du lieu de l’impact,
qui avait vu l’avion voler très
bas.
Virginie DEDOLA.
« Les Allemands n’avaient
ni de parachutes ni de jet »
Prince
« blessé »
Par le biais d’un point
presse hier, à l’abbaye de
Neumünster, le Prince Jean
du Luxembourg espère faire
cesser les rumeurs qui courent sur sa personne et clarifier un certain nombre
d’informations, près de
deux mois et demi après
son passage à la barre.
Le 27 février dernier, le
P r i n c e J e a n av a i t é t é
entendu comme témoin à la
barre du procès Bommeleeër, l’affaire des poseurs
de bombe, une série
d’attentats terroristes ayant
frappé le Grand-Duché
durant les années 1980. Il
avait évoqué des rumeurs
infondées et déclaré avoir
renoncé de son propre chef
à ses droits de succession
au trône en 1986.
« Je suis là pour mettre fin
aux rumeurs qui circulent
depuis des années », a
déclaré le Prince Jean hier
devant un nombre limité de
journalistes. Lors de ce
point presse qui a duré un
peu plus d’une heure, le
Prince Jean a ainsi expliqué
avoir été « absolument
atterré » lorsqu’il avait
appris les rumeurs sur sa
personne en 2005. « C’est
un véritable choc quand on
vous annonce que vous
êtes entendu comme suspect par la police judiciaire », a-t-il poursuivi.
Toutes ces rumeurs qui
courent pèseraient dans le
quotidien du Prince Jean.
Voilà pourquoi il a souligné : « Je voudrais que cet
acte de transparence fasse
cesser toutes ces allégations qui pèsent sur ma personne. Des allégations qui
me blessent. »
Il a également répété sa
déclaration que sa renonciation aux droits de succession au trône avait été son
choix personnel ». Et
d’annoncer que « s’il y a
encore des allégations dans
la presse, j’ai l’intention de
prendre des dispositions. ».
REPÈRES
«J’
étais en train de prendre
le casse-croûte, j’ai rien
entendu. Et pourtant,
j’ai encore une bonne
ouïe », sourit Pierre Barthélémy
en ce lundi après-midi. Quel n’a
donc pas été l’étonnement de ce
papy de 85 ans, quand il a
entendu par le bouche à oreille
qu’un avion de chasse venait de
s’écraser dans la verte prairie de
son village. « J’ai vu par ma fenêtre des véhicules de gendarmerie
puis un hélicoptère. J’ai cru au
début qu’un gangster était en
fuite. C’est quand je suis sorti que
j’ai appris ce qui s’était passé. »
Le crash de ce Mirage 2000
éjecte Pierre dans les années de sa
tendre enfance, quand il usait ses
fonds de culotte sur les bancs de
la feue école communale.
« C’était le début de la Seconde
Guerre mondiale. Un avion en
flammes survolait notre village.
C’était un appareil allemand qui
venait d’être touché par les
Anglais. » Pierre se souvient très
bien du destin funeste des occupants du « coucou » ennemi.
« Les quatre Allemands qui se
trouvaient à l’intérieur n’ont pas
sur vécu. Il faut dire qu’ils
n’avaient pas de parachutes et
que leur avion n’était pas non
plus un jet ultrasophistiqué. »
Pour mémoire, l’anecdote narrée par l’ancien agriculteur a déjà
été exhumée dans nos colonnes :
en 2009, la BBC avait financé des
fouilles pour retrouver les débris
de l’avion allemand abattu le
8 novembre 1939 par la Royal Air
Force. Le reportage avait été dif-
Pierre se souvient bien d’un
autre avion qui s’était crashé.
Photo RL
fusé l’année suivante, à l’occasion des 70 ans de la bataille
d’Angleterre.
G. I.
Les amants diaboliques
à nouveau réunis
Les assises de Nancy se penchent en appel sur l’assassinat de Serge Martz, en mai 2009 à Woippy. Condamnés à
30 et 25 ans à Metz, Cindy Senocq, sa compagne, et Jérémie Zimmer, l’amant, n’en étaient pas à leur coup d’essai.
C
6
Le crash du Mirage 2000 a propulsé Pierre Barthélémy, 85 ans, dans ses
Algrange : tension
souvenirs, quand un avion allemand avait été abattu au-dessus de sa tête… à la maternelle
assises de la meurthe-et-moselle
e n’est plus tout à fait la ville. Mais
pas encore la campagne. Au bout
de Saint-Rémy, il faut passer le
premier étang sur sa droite. Continuer et
emprunter un chemin étroit et cabossé. A
un jet de pierre de Woippy, l’étang des
« vieilles eaux » est encerclé de hautes
herbes et de roseaux. Un endroit à l’état
sauvage connu de quelques pêcheurs.
C’est désormais un lieu du crime auquel
va s’intéresser, à partir de ce matin, la
cour d’assises de la Meurthe-et-Moselle.
Un endroit idoine pour un piège macabre.
Après deux vaines tentatives, Serge
Martz n’a pas échappé au dernier. La
bonne étoile de ce Woippycien de 44 ans
l’a quitté le 26 mai 2009. Par une nuit
sombre et nuageuse, il est attiré dans ce
lieu par sa compagne, mère de deux de
ses enfants, Cindy Senocq, 25 ans à
l’époque. Les deux concubins avaient
l’habitude de se retrouver là, avant de
passer la soirée au casino d’Amnéville.
A la place de sa belle, restée dans sa
voiture, Serge Martz est surpris par un
homme au visage dissimulé sous une
cagoule. Jérémie Zimmer, l’amant de
Cindy Senocq, empoigne sa proie. Il veut
l’étrangler mais n’y parvient pas. Ils tombent à terre. Plus grand et plus fort,
TTE
l’agresseur réussit à le maîtriser avec une
prise de commando. La victime succombe à une crise cardiaque.
Serge Martz est retrouvé deux jours
plus tard, à la surface de l’eau. Sa voiture
Renault 5 est stationnée sur le parking du
pôle de loisirs d’Amnéville, à dix kilomètres de là. Les précautions prises par les
deux amants et leur tentative de
maquiller le meurtre n’ont pas trompé les
enquêteurs de la brigade criminelle de la
Sûreté départementale. Personne n’a
jamais cru au suicide.
Cindy Senocq tirait
toutes les ficelles
Lors des investigations, les policiers ne
découvrent pas seulement un acte isolé,
mais un plan réfléchi et minutieux pour
mettre fin à la vie de Serge Martz. Avec
Cindy Senocq dans le rôle de celle qui a
tiré les ficelles. Et utilisé ses amants
successifs pour supprimer la présence
visiblement encombrante d’un homme
pourtant décrit comme aimant, attentionné. Avec elle, comme avec ses
enfants.
Elle est parvenue à embobiner Robert
Martz, le propre frère de Serge. Il lui a tiré
dessus à bout portant au cours d’un
pseudo-braquage datant de 2008. Elle a
convaincu Jérémie Zimmer qu’elle était
violentée à la maison. Au point que
celui-ci percute au début du mois de
mai 2009 le véhicule de Serge Martz.
« Une tentative d’intimidation », s’est
toujours défendu le mis en cause, aveuglé par son amour pour la belle brune. Le
26 mai, il est allé plus loin…
Doute sur la présence
du petit frère
La cour d’assises de la Moselle a condamné Cindy Senocq, en janvier 2012, à
trente ans de réclusion criminelle. Et à
vingt-cinq ans son amant et bras armé.
Mickael Senocq, le petit frère, a été condamné à trois ans d’emprisonnement
ferme pour abstention volontaire d’empêcher un crime et recel de cadavre. Il savait
et n’a pas empêché l’assassinat. Quoiqu’il s’en défende, le dossier prouve aussi
sa présence sur les lieux du meurtre. Les
experts pensent qu’il a aidé Jérémie Zimmer à jeter le corps dans l’étang. Cette Les deux amants sont revenus sur les lieux
histoire, qui va être épluchée pendant
du crime, le temps d’une reconstitution.
quatre jours, n’a peut-être pas encore Celle-ci a démontré que Jérémie Zimmer
tout dit.
n’avait pu bouger le corps de Serge Martz
(ci-dessus) tout seul.
Kevin GRETHEN.
Photo Archives Maury GOLINI
Ambiance tendue, hier matin, à
l’heure de la rentrée des classes à
l’école maternelle La Lorraine
d’Algrange. Seule une Atsem
(agent territorial spécialisé des
écoles maternelles) sur les trois
exerçant habituellement au sein
de l’établissement s’est présentée
à son poste. Le maire avait
informé les parents d’élèves de la
situation sur sa page Facebook
voici quelques jours.
Les deux employées de la Ville
sont en arrêt de travail pour une
durée indéterminée. Des conditions de travail particulièrement
compliquées au sein de l’équipe
pédagogique seraient à l’origine
de la situation. Le syndicat du
personnel a été saisi et la municipalité, l’employeur des Atsem, a
décidé de retirer les agents de
cette école à l’issue de l’arrêt de
travail.
Peu avant 8h30, les parents
d’élèves, inquiets, attendaient
bien légitimement des explications. Les réponses obtenues se
sont avérées insuffisantes. Pis, ils
n’ont pas été autorisés à accompagner, comme à l’accoutumée,
leurs enfants jusqu’à la salle de
classe. La municipalité doit se
rendre à l’Inspection académique
demain. Elle attend de ce rendezvous « une réaction très rapide ».
La directrice de l’école, elle, n’a
pas souhaité s’exprimer.
Il tire sur son médecin
et se suicide
Un mort, un blessé grave : c’est
le bilan de l’acte de vengeance
d’un patient commis à l’encontre
de son médecin, hier matin à
Sarrebruck. Les faits se sont produits vers 8h30 dans la Blumenstrasse, non loin du centre-ville.
Un généraliste, âgé de 62 ans,
sortait de sa voiture pour se rendre à son cabinet lorsqu’un
homme de 34 ans s’est précipité
vers lui et lui a tiré une balle dans
la tête. Peu après, dans une cour
voisine, le tireur a dirigé l’arme
contre sa propre tête et appuyé
sur la détente. Présentant tous
deux de graves blessures, l’auteur
et sa victime ont été hospitalisés
d’urgence. L’agresseur a succombé dans l’après-midi à l’hôpital de Homburg. Le pronostic
vital du médecin reste engagé.
Les causes précises de cette
agression ne sont pas connues.
Selon la police, le tireur, toxicomane, originaire de Heusweiler,
suivait un traitement de substitution chez sa victime