Eglise Saint Léger

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- Eglise Saint Léger -
Avant 1914 et
après
DERNANCOURT - 452 hab.
L’église de Dernancourt est construite en 1766. La tour date de 1733 (1). Les rampes du perron extérieur et le cavalier
de l’escalier de la tour sont en fer rond avec supports à scellement. L’ensemble est très simple. (2)
Intérieur : lambris d’assemblage en chêne dans les bas-côtés. Chaire à prêcher : riche morceau de sculpture ; baies de
l’église, garnies d’une menuiserie de fer destinée à recevoir des vitraux, protégée par un grillage en fil de fer tordu à
la main sur cadres en fer rond. Grandes pentures ornées pour décorer et renforcer la porte d’entrée ; autres portes et
armoires, ferrées d’équerres et de serrures ordinaires. Chœur séparé de la nef par une grille en fer forgé artistique
avec porte à deux vantaux et main courante en fer profilé. Murs et plafonds revêtus de peinture à l’huile avec décor au
pochoir et filets ; menuiseries de bois également peintes à l’huile ; baies garnies de vitraux sous plomb avec verres de
couleurs à sujet central. Baie de la sacristie, vitrée en verre simple.
Détruite en totalité.
Le projet de reconstruction est signé par M. Faucheur (dessins et devis). Un arrêté préfectoral du 16 juillet 1929
autorise la reconstruction. L'entreprise Cimolat à Herbécourt est déclarée adjudicataire pour l’ensemble des travaux.
La réception définitive date du 20 février 1931.
L’église provisoire
La nouvelle église
Nyssen ».
Construite au même endroit que la précédente. En façade, pierre de taille en proportion réduite et briques vernissées
brunes pour les damiers sans corniches, les arcs des baies, le bandeau de frise et les cordons. Au niveau des
contreforts, bandeau et frise en dents de scie. Ciment moulé suivant profil fourni, pour la croix au-dessus du porche et
la galerie couronnant le clocher. Porche en mosaïque aux motifs d’entrelacs.
Sur le porche, parements en briques blanches, rouges, orangées et crémées avec appareillage suivant dessins et détails
fournis. Soubassements du porche en carreaux de grès.
La cloche est nommée Jeanne Emile Yvette Françoise et bénie le 30 septembre 1930 par Monseigneur Lecomte,
Evêque d’Amiens et le curé de la paroisse. Ses parrains : le Chanoine Vaquette et Maurice Marcille, ses marraines :
Berly Cavillon et Yvette Carnoy.
Couverture
Ardoises carrées d’Angers.
L’intérieur
Décor
Les intervenants
Dons
Ciment moulé suivant profil fourni, pour la croix au-dessus du porche, la balustrade de la tribune, la main courante, la
galerie couronnant le clocher. Porche et allée principale en mosaïque aux motifs d’entrelacs. Dans la nef et le chœur,
parements en briques blanches, rouges, orangées et crémées avec appareillage suivant dessins et détails fournis.
Soubassements de la nef, des fonts baptismaux et de l’accès à la tribune, en carreaux de grès. Sol intérieur en dallage
et mosaïque de marbre. Soubassements de la nef, du porche, des fonts baptismaux, de l’accès à la tribune, en carreaux
de grès. Maître-autel : bloc de pierre et béton – petit autel latéral gauche, en bois – colonnes : peinture imitation
marbre. Chemin de croix : bloc de pierre encastré dans le mur de briques - caractères peints, en relief. Murs de la nef
et arêtes de la voûte de l’abside, en briques et béton, en alternance - ce dernier, peint plus clair (apparence de
tapisserie murale). Bénitiers et fonts baptismaux, en pierre et béton. Deux ambons, confessionnal en chêne clair,
tribune en pierre ajourée, narthex : trappe en chêne avec croix grecque.
M. Faucheur, architecte à Albert; M. Trottier à Albert : éclairage ; M. Rouet-Jonard à
Amiens : petit mobilier ; M. Sueur à Amiens, marbrier (autel et emmarchement) ;
M. Coquillard à Albert : mobilier bois ; Gaudin et Cie à Paris, maîtres-verriers ;. Monserrat
et Cie à La Neuville-Coppegueule (80) : chaises et prie-Dieu ; Lussault Frères à Tiffauges
(85) : horloge ; Charles Wauthy, fondeur de cloches à Sin-le-Noble (59).
Vitraux par les familles Droulin-Gadoux, Berly, Barouin, Carnoy-Droulin.
(1) Monographie des villes et des villages de France – Albert et ses environs, Abbé Paul Decagny, Ed. Le livre d’histoire – Lorisse, 1865 – 2e éd. en 1992
(2) Archives départementales de la Somme – 10R405