1,41 Mo - Ancestramil

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Amie – Voix – Igny 91430
Jean Auguste VOYDIE
36 ans
domestique
Soldat au 136°RI
MPF le 14 juin 1918
Aisnes : la forêt de Retz, lisière nord est
Tué à l'ennemi - suites des blessures de guerre
Incorporé le 16 novembre 1919 au 109e régiment d'infanterie jusqu'au 18 septembre 1906.
Certificat de bonne conduite. Passé dans la réserve de l'armée active.
Le 19 mai 1906, accident au genou droit suite à une chute dans l'escalier
du casernement en revenant du service pris dans la journée.
Rappelé à la mobilisation générale le 12 août 1914.
Blessé par balle à la cuisse gauche.
Hospitalisé du 5 octobre au 21 décembre 1914.
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Amie – Voix – Igny 91430
VOYDIE Jean Auguste
Il est né le 23 juin 1882 à Graignes dans la Manche.
Il était Domestique
"Taille : 1m57, cheveux : châtains, yeux : châtains, cicatrice à la joue droite"
Fils de VOYDIE Auguste Michel, cultivateur et de THIEBOT Marie Victoire
, Ménagère.
Marié à GUILBERT Jeanne Marie, un secours de 150 Frs a été accordé à la
veuve.
Il a 36 ans à sa mort
Incorporé le 16 novembre 1919 au 109e régiment d'infanterie jusqu'au 18 septembre 1906.
Certificat de bonne conduite. Passé dans la réserve de l'armée active.
Le 19 mai 1906, accident au genou droit suite à une chute dans l'escalier du casernement en
revenant du service pris dans la journée.
Rappelé à la mobilisation générale le 12 août 1914.
Blessé par balle à la cuisse gauche.
Hospitalisé du 5 octobre au 21 décembre 1914.
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Amie – Voix – Igny 91430
http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/fr/resultcommune.php
Merci à Stéphane PROTOIS
VOYDIE Jean Auguste
1914-1918
14/06/1918 (02)
VILLERS-COTTERETS
NECROPOLE NATIONALE
C’est la sépulture de Jean VOYDIE, 136° RI
MPF le 14 juin 1918 à Aisnes, Forêt de Retz
Tombe individuelle n° 641
http://www.memorialgenweb.org/~memorial2/html/fr/resultcommune.php?insee=02810&dpt=02&idsource=57671&ta
ble=bp10
Merci à Stéphane PROTOIS
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NECROPOLE NATIONALE de VILLERS-COTTERET
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Amie – Voix – Igny 91430
LE 136° RI DANS LA GRANDE GUERRE
http://fr.wikipedia.org/wiki/136e_r%C3%A9giment_d%27infanterie
136° REGIMENT D'INFANTERIE
Le 136e Régiment d'Infanterie de ligne (ou 136e RI) est un régiment de l'armée de
terre française.
...
HISTORIQUE DES GARNISONS, COMBATS ET BATAILLES DU 136E RI
PREMIERE GUERRE MONDIALE
Casernement en 1914: Saint-Lô; 39e brigade; 20e division d'infanterie; 10e corps d'armée.
À la 20e division d'infanterie d'août 1914 à avril 1917
puis à la 87e division d'infanterie jusqu'en novembre 1918.
1914
Les Ardennes
le 24 août : Bataille de Charleroi
le 29 août : Bataille de Guise
Bataille de La Marne
Secteur d'Aras
1915
Artois
Argonne
1916
Argonne
Bataille de la Somme
1917
Somme
Nord de Saint Quentin
1918
Marne
Aisne
Lorraine
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Issu de http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/base1418/resultpatro.php
Merci à Stéphane PROTOIS
VOYDIE Jean
Soldat
136e R.I.,
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Amie – Voix – Igny 91430
Origine : IGNY
N° A-386029
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Issu du site de chtimiste
Merci à Didier LETOMBE, l’indispensable chtimiste
http://chtimiste.com/
136° REGIMENT D'INFANTERIE
En 1914 : casernement :
Saint Lô ; 39e Brigade d’Infanterie; 20e Division d’Infanterie; 10e Corps d'Armée
À la 20e DI d’août 1914 à avril 1917 puis à la 87e DI jusqu’en nov. 1918 Constitution en
1914 : 3 bataillons
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte; voir les citations
1914
Ardennes : Donchery, Mézières, Rimogne (20/08) bataille de Charleroi (21-23 août) :
Aiseau, Falisolle, Tamisne, Biesmes 800h. hors de combat, Wagnée, Virelles,La Vallée-auxBleds, Saint-Richemont (29/08), Curieux, Méry, Epernay, Lachy, bataille de la
Marne : Charleville, bois de Charleville (6-7/09), Clos-du-Roi, Epernay, Sillery
(18/09) Artois (oct.-déc.) : secteur d’Arras, Mercatel, Neuville-Vitasse, Tilloy-lesMofflaines, faubourgs d’Arras, Blangy
1915
Artois (janv.-juil.) : Saint-Laurent-Blangy, faubourg d’Arras puis en mai : Roclincourt,
secteur du Labyrinthe 500h. hors de combat Argonne (août-déc.) : bois de la Gruerie,
tranchée du Pavillon
1916
Argonne janv.-juin) : bois de la Gruerie, tranchée du Pavillon, Saint-Thomas, Servon bataille
de la Somme (juil.-nov.) : combat de Chilly, bois de Chaulnes
1917
Somme : bois de Chaulnes (janv.) puis Tilloloy, Popincourt (fév.-mars), Margny-aux-Cerises
(18/03), Ognolles, Ercheu (19/03) nord de Saint-Quentin (mai-juin) : Fresnoy, le
Fayet Cerny-en-Laonnois (juin), Braye-en-Laonnois (août-sept.) La Malmaison (oct.) :
plateau des Vaumaires, Chavignon puis Filain (nov.)
1918
Marne (début 1917) : Moronvilliers, Monts de Champagne Aisne (juin-juil.) : est de VillersCotterêts, Haramont, ferme de la Grille, ferme de Chavigny, forêt de Retz,
Jean Auguste VOYDIE, enfant d’IGNY, Soldat au 136° RI tombe, MPF le 14 juin 1918
Vertefeuille secteur de Soissons (juil.-août) : Charantigny Vosges (août) : Denipaire,
secteur de Saint-Dié Lorraine (sept.-oct.) : Marainviller, est de Lunéville
J
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Amie – Voix – Igny 91430
Issu de http://cc-mauron-broceliande.com/wiki/index.php5?title=20%C2%B0_Division
Accord du gestionnaire du site pour notre emprunt
Merci
20° DIVISION D'INFANTERIE
Saisie par Jean MAESO
COMPOSITION ORGANIQUE
136 RI de août 1914 à avr 1917
2 RI de août 1914 à nov 1918
25 RI de août 1914 à nov 1918
47 RI de août 1914 à nov 1918
29 RIT de août 1918 à nov 1918
1914
2 août 1914
Mobilisée dans la 10ème région.
5 - 13 août 1914
Transport par V.F. dans la région Attigny, le Chesne. Stationnement et couverture sur la
Meuse, vers Sedan.
13 - 24 août 1914
Mouvement, par Vendresse et Rocroi, vers la Sambre, atteinte à l’Est de Charleroi.
Les 22 et 23 août, engagée dans la BATAILLE DE CHARLEROI : Combats dans la région
de Wagnée.
24août – 6 septembre 1914
Repli, par Chimay et Hirson, sur Guise.
Le 29 août, engagée, vers Audigny dans la 1ère BATAILLE DE GUISE.
A partir du 30 août, continuation du repli, par Sissonne, Epernay et Vertus, sur Sézanne.
6 – 13 septembre 1914
Engagée dans la 1ère BATAILLE DE LA MARNE ;
Du 6 au 10,
BATAILLE DES DEUX MORINS et BATAILLE DES MARAIS DE SAINT-GOND
Combats vers Sézanne, le Thoult-Trosnay, Corfélix et Bannay
A partir du 10, poursuite par Bergères-lès-Vertus et Epernay en direction de Sillery.
13 – 18 septembre 1914
Engagée dans la 1ère BATAILLE de L’AISNE : Combats dans la région du fort de la
Pompelle ; le 16 septembre, occupation du fort de la Pompelle.
Stabilisation du front.
18 – 25 septembre 1914
Retrait du front ; mouvement vers le nord-ouest de Reims. Engagée à nouveau, les 19 et 20
septembre (combats aux Cavaliers de Courcy). Puis retrait du front et mouvement vers la
région de Muizon.
25 septembre – 2 octobre 1914
Mouvement vers Verberie.
A partir du 29 septembre, transport par V.F. dans la région d’Amiens, puis mouvement par le
nord.
2 – 6 octobre 1914
Engagé dans la 1ère BATAILLE D’ARTOIS : Combats vers Neuville-Vitasse, Mercatel et
Beaurains.
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Amie – Voix – Igny 91430
1915
6 octobre 1914 – 26 juillet 1915
Occupation d’un secteur vers Agny et Blangy, étendu à gauche, le 14 novembre, jusque vers
la Maison-Blanche .
Du 22 au 31 octobre, attaques allemandes sur Arras.
Le 17 décembre, attaque française sur Saint-Laurent-Blangy.
Le 25 avril 1915, front réduit, à gauche, jusqu’à Saint-Laurent-Blangy.
A partir du 20 mai 1915, mouvement de rocade vers le nord et occupation d’un nouveau
secteur vers Ecurie et Roclincourt :
Du 30 mai au 16 juin, violents combats.
Le 6 juillet, front étendu, à gauche, jusqu’au Labyrinthe.
26 juillet – 10 août 1915
Retrait du front ; repos vers Amies.
A partir du 31 juillet, transport par V.F. dans la région de Revigny.
1916
10 août 1915 – 23 juin 1916
Mouvement vers le front et occupation d’un secteur de la Houyette et l’Aisne, réduit à gauche,
du 14 au 26 septembre, jusqu’à la route de Binarville.
Le 25 septembre, éléments engagés dans la 2ème BATAILLE DE CHAMPAGNE, devant
Servon.
23 juin – 12 juillet 1916
Retrait du front vers Sainte-Menehould, et, à partir du 26 juin, transport par V.F. dans la
région de Saint-Omer-en-Chaussée. Repos et instruction au camp de Crèvecoeur.
12 – 16 juillet 1916
Mouvement vers Grivesnes ; repos.
16 juillet – 12 novembre 1916
Mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre le nord de Maucourt et la voie
ferrée d’Amiens à Chaulnes, étendu à droite, le 19 août, jusqu’au sud de Maucourt.
Engagée, à la fin d’août, dans la BATAILLE DE LA SOMME :
Les 4, 5 et 6 septembre, attaques françaises ; prise de Chilly
12 – 30 novembre 1916
Retrait du front et repos vers Maignelay.
30 novembre 1916 – 2 janvier 1917
Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le sud de Pressoire et la voie ferrée
d’Amiens à Chaulnes.
1917
2 janvier – 7 février 1917
Retrait du front et mouvement vers Ailly-sur-Noye, puis, à partir du 10 janvier, vers
Crèvecoeur-le-Grand ; instruction au camp.
7 février – 21 mars 1917
Occupation vers Beuvraignes et le sud d’Armancourt, réduit à gauche, le 27 février, jusque
vers Popincourt.
A partir du 17 mars, poursuite de l’ennemi (REPLI ALLEMAND) : Prise de Margny (17
mars), de Dury (19 mars), de Tugny (20mars) et d’Happencourt (21 mars).
21 mars – 24 avril 1917
Retrait du front ; mouvement, par Breteuil et Meaux, vers Athis, puis vers le front.
24 avril – 25 mai 1917
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Amie – Voix – Igny 91430
Occupation d’un secteur vers le mont Cornillet et la ferme des Marquises :
Le 30 avril, attaque sur le mont Cornillet, puis progression dans le bois de la Grille
(BATAILLE DES MONTS).
25 mai – 15 juin 1917
Retrait du front ; repos à l’ouest de Châlons-sur-Marne.
15 juin – 14 juillet 1917
Transport par camions dans la région de Verdun ; travaux.
14 juillet – 8 août 1917
Occupation d’un secteur vers la côte du Poivre et Louvemont : préparatifs d’offensive.
8 – 29 août 1917
Retrait du front ; repos et instruction dans la région de Verdun. Le 20 août, éléments engagés
dans la 2ème BATAILLE OFFENSIVE DE VERDUN, vers la côte 344.
29 août – 20 octobre 1917
occupation d’un secteur vers Samogneux et la côte de Talou : Les 9 septembre, 2 et 6
octobre, attaques allemandes repoussées.
20 octobre – 6 novembre 1917
Retrait du front ; repos vers Vanault-les-Dames.
6 novembre 1917 – 3 mars 1918
Transport dans la région de Verdun, puis occupation d’un secteur vers les Eparges et
Haudiomont.
3 mars – 23 mai 1918
Retrait du front, mouvement vers Sommedieue ; travaux.
A partir du 21 mars, occupation d’un secteur vers Bezonvaux et le bois le Chaume, étendu à
gauche, le 26 mars, jusque vers Beaumont :
Le 17 avril, combat au bois des Caurières.
23 – 27 mai1917
Retrait du front, mouvement vers Tannois ; repos
1918
27 mai – 27 juin 1918
Transport par V.F. Au fur et à mesure de leur débarquement, les unités de la D.I. sont
engagées dans la 3ème BATAILLE DE L’AISNE, au nord, puis au sud de Jaulgonne.
Organisation du terrain vers Mézy et Tréloup.
C’est dans ces combats que Jean Auguste VOYDIE, enfant d’IGNY
Soldat au 136° RI, tombe, MPF le 14 juin 1918
27 juin – 15 juillet 1918
Transport par camions dans la région de Dammartin-en-Goële (repos), puis le 5 juillet, dans la
celle d’Orbais-L’Abbaye. Travaux de 2ème position au sud de Dormans.
15 juillet – 26 août 1918
Mouvement vers le front.
Engagée dans la 4ème BATAILLE DE CHAMPAGNE, puis, à partir du 18 juillet, dans la
2ème BATAILLE DE LA MARNE : Défense du front Saint Agnan, la Chapelle-Monthodon,
Comblizy, Nesle-le-Répons : contre attaques sur le plateau de la Bourdonnerie.
A partir du 22 juillet, passage de la Marne et progression au nord.
Le 3 août, franchissement de l’Ardre entre Savigny-sur-Ardre et Courville.
Le 4 août, la Veste est atteinte. Puis organisation d’un secteur sur la rive gauche de cette
rivière, vers Breuil-sur-Vesle et Magneux.
26 août – 1er novembre 1918
Retrait du front, mouvement vers Igny-le-Jard ;repos.
Le 13 septembre, transport par V.F. à Corcieux ;
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Amie – Voix – Igny 91430
A partir du 17 septembre, occupation d’un secteur vers la Fave et la Chapelotte.
Du 5 au 16 octobre, retrait du front et repos dans la vallée de la Meurthe. A partir du 16
octobre, occupation d’un secteur vers la Fave et le Rabodeau.
1er au 11 novembre 1918
Retrait du front et mouvement vers Bruyères ; repos.
A partir du 5 novembre, mouvement par étapes vers Corcieux, Arches et Thaon ; préparatifs
d’offensive.
Du 6 au 14 octobre 1914, l’une des brigades est à la disposition du 33e C.A.
Des éléments américains et britanniques sont à la 20ème D.I., au début de juin 1918.
Du 29 mai au 6 juin 1918, des éléments de la 20ème D.I. sont au groupement de La Tour (voir
21ème et 38ème C.A.)
RATTACHEMENTS
Affectation organique 10e CA d’août 1914 à novembre 1918
1914
2 août – 10e C.A. (5e A.)
9 septembre – 10e C.A. (9e A.)
12 septembre – 10e CA. (5e A.)
25 septembre – 10e C.A. . (5e A.)
29 septembre – 10 e C.A. (2e A.)
1er octobre – 10 e C.A. (D.A. de Maud’huy, 2e A.)
5 octobre – 10 e C.A. (10e A.)
14 octobre – 10e C.A. (2e A.)
9 novembre – 10e C.A. (10e A.)
1915
20 juillet – 10e C.A. (2e A.)
31 juillet – 10e C.A. (3e A.)
1916
24 juin – 3e A.
26 juin – 10e C.A. (6e A.)
11 juillet – 10e C.A. (10e A.)
12 novembre – 10e A.
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BATAILLE DE L'AISNE
(1918)
La 3e Bataille de l'Aisne est une bataille de la Première Guerre mondiale qui a eu lieu dans
le département français de l'Aisne.
Sur le front occidental en 1918, le général Erich Ludendorff, chef d'état-major général adjoint
allemand, lance sa troisième offensive : une attaque de diversion contre les Français qui
tiennent le secteur du Chemin des Dames, sur l'Aisne.
L'objectif de Ludendorff est d'empêcher les Français d'envoyer des renforts aux Britanniques
qui se trouvent dans le nord de la France, où il prévoit une offensive sur Calais.
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Amie – Voix – Igny 91430
27 MAI - RUPTURE DU CHEMIN DES DAMES
L'offensive est dirigée par la VIIe armée du général Max von Boehn et la Ire armée du
général Bruno von Mudra, totalisant quarante-quatre divisions.
L'objectif de leur offensive, du nom de code Blücher et Yorck, est de frapper entre Anizy et
Reims la VIe armée française du général Duchêne qui regroupe huit divisions dont trois
britanniques.
Le secret a été bien gardé; il n'est éventé que quelques heures avant l'attaque par deux
prisonniers. Le général Duchêne a réclamé et obtenu 3 divisions de renfort. Par contre, les
prescriptions de Pétain relativement à l'abandon méthodique des premières lignes et la
constitution en arrière d'une forte ligne de résistance n'ont pas été appliquées.
L'assaut allemand débute par un tir de barrage de 4 600 pièces d'artillerie, suivi d'une attaque
de sept divisions sur un front de 15 km.
Les Allemands s'emparent immédiatement du Chemin des Dames et avancent sur l'Aisne,
prenant plusieurs ponts intacts. En fin de journée, les Allemands ont avancé d'une quinzaine
de kilomètres.
L'Aisne est franchie ainsi que la Vesle dans la nuit.
Bien que l'offensive ait un objectif limité, ses premiers succès persuadent le haut
commandement allemand d'abandonner l'offensive sur Calais et de poursuivre vers Paris, qui
n'est qu'à 130 km.
Cependant, le commandant du corps expéditionnaire américain, le général John Pershing, a
envoyé des renforts aux Français: la 2e division du général Omar Bundy (en) et
la 3e division du général J. T. Dickman (en).
Elles passeront à l'action le 30, quand les Allemands menaceront la Marne.
28 mai
Les troupes américaines lancent leur première attaque dans la guerre le deuxième jour de
l'offensive allemande le long de l'Aisne. Cependant les combats sont principalement centrés
sur le village de Cantigny à l'ouest de Montdidier. Des éléments de la 1re division
américaine du général Robert Lee Bullard attaquent la XVIIIe armée allemande sous les
ordres du général Oskar von Hutier. Les troupes du général Bullard s'emparent de Cantigny;
elles font alors 2251 prisonniers le28 mai et arrêtent une série de contre-attaques les jours
suivants. Les pertes américaines s'élèvent à 199 tués et 867 blessés et gazés. Dans la soirée,
les allemands entrent à Soissons.
29 mai
Pour éviter que la poche s'élargisse sur ses deux extrémités septentrionales, Foch envoie
la 10e armée de Maistre dans la région de Villers-Cotterets et engage la 5e armée (Micheler)
sur le front Prunay, Arcis-le-Ponsart occupant solidement la montagne de Reims : fort de la
Pompelle, Reims, Vrigny, Verneuil, Tréloup.
Les américains quittent la Picardie pour la Marne.
Après seize heures de lutte, la seule division française qui défendait Fère-en-Tardenois
l'abandonne aux allemands.
En trois jours, ceux-ci ont fait 35 000 prisonniers.
30 mai
Contenue devant Château-Thierry, l'armée von Boehn atteint la Marne à Jaulgonne : ne
pouvant franchir le fleuve, dont les américains interdisent le passage, elle va le border jusqu'à
Château-Thierry.
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Amie – Voix – Igny 91430
1ER JUIN
ATTAQUE DE REIMS REPOUSSEE PAR MICHELER
2-4 juin
La 3 division américaine du général J.T. Dickman lance une attaque contre les forces
allemandes qui menacent Château-Thierry.
La
division
réussit
à
empêcher
les Sturmtruppenqui
participent
aux
opérations Blücher et Yorck de traverser la Marne.
Elle contre-attaque ensuite avec l'aide des Français, ce qui force les Allemands à se replier
à Jaulgonne, sur la Marne.
e
4 juin
Le général Erich Ludendorff met un terme à sa double offensive, appelée Blücher et Yorck,
commencée le 27 mai.
Bien que ses unités d'assaut aient opéré une percée d'un maximum de 32 km sur une distance
de 50 km, elles sont en perte de vitesse.
Il doit également faire face à des contre-attaques françaises et américaines de plus en plus
puissantes.
Les pertes allemandes s'élèvent à 125 000 hommes, et celle du camp adverse sont du même
ordre. Cependant, Ludendorff prévoit déjà sa quatrième offensive sur le front occidental en
1918.
6 juin
Dans le cadre des contre-offensives contre les forces allemandes qui tiennent leurs territoire
récemment conquis le long de La Marne, la 2e division américaine sous les ordres du général
Omar Bundy attaque le bois Belleau, situé légèrement à l'est de la ville de Château-Thierry.
La brigade maritime américaine et la 3e brigade d'infanterie dirigent l'attaque.
Elles comprennent plusieurs troupes.
Celle de Bundy affrontent quatre divisions allemandes, elles libèrent le bois après 3 semaines
de combat malgré leur infériorité numérique. Il y a 1 800 morts et 7 000 blessés.
9-13 juin
(BATAILLE DU MATZ)
Sous l'ordre du général Erich Ludendorff, chef d'état-major général adjoint, la XVIIIe armée
du général Oskar von Hutier lance la quatrième série d'offensives.
Ludendorff prévoit de réunir les deux saillants pris lors des précédentes attaques dans le
secteurs d'Amiens, de l'Aisne et de la Marne.
Hutier doit attaquer à l'ouest le long de la rivière Matz, un affluent de l'Oise, dans la direction
de Noyon et de Montdidier.
Cependant le commandement de la IIIe armée française, le général Humbert, averti par des
déserteurs allemands a organisé sa défense en conséquence.
Et sur son ordre, son artillerie bombarde sévèrement les troupes d'assaut ennemies peu avant
leur offensive.
Cependant, le barrage ne permet pas d'empêcher les troupes allemandes d'avancer de 8 km le
premier jour de leur attaque, connu sous le nom de code opération Gneisenau.
Le 9, Hutier a pris Ressons, le 10, Ribécourt, et les troupes françaises ont dû se replier
derrière l'Oise et le Matz; mais la gauche tient bon, et les allemands n'ont pu prendre
Courcelles.
Le 11, à partir de Méry, le général français Charles Mangin organise une contre-attaque de
trois divisions françaises et deux divisions américaine.
11
Amie – Voix – Igny 91430
Elles attaquent la XVIIIe armée le 12, déciment trois divisions allemandes, obligent deux
autres de réserve à s'engager, capturent 1000 prisonniers et 16 canons et forçent Ludendorff à
mettre fin à l'opération le lendemain.
COMBAT DE CŒUVRES
COMBAT DE COEUVRES EN 1918
Pour relier les troupes allemandes d'Oskar von Hutier et celles de la VIIe armée du
général Max von Boehn, Ludendorff lance celui-ci à l'attaque, en direction de Pierrefonds,
entre les deux forêts de Villers-Cotterets et de Compiègne:
Après une violente préparation d'artillerie, von Boehn attaque dans la région de Saint-PierreAigle et sur le plateau des Trois-Peupliers. De forts détachements réussirent à s'infiltrer dans
les bois par Vertes Feuilles.
Il y avait la une division d'élite : la 2e division de cavalerie à pied du général Hennocque.
Les 5e, 8e et 12e cuirassiers résistèrent héroïquement, et ce ne fut qu'après un terrible corps à
corps, et au prix des plus lourds sacrifices, que les allemands réussissent à progresser jusqu'au
Ru de Matz
Le 12 juin, les forces allemandes ne purent avancer du côté d'Ambleny, mais parvinrent au
ravin, à l'est de Laversine, pénétrèrent dans Cœuvres, Valsery et Saint-Pierre-Aigle et
rejetèrent les troupes françaises vers Montgobert.
Le 13, après de terribles combats, au cours desquels elles n'avancèrent que pied à pied, elles
réussirent à emporter Laversine, mais ne purent déboucher de Cœuvres ni progresser à l'ouest
de la Ferme Vertes Feuilles.
Violemment bombardées et attaquées par les chars d'assaut, elles subirent de grosses pertes;
la11e D. bavaroise fut fort éprouvée par les obus toxiques dans la région de Cœuvres; deux
compagnies notamment, en soutien à Cutry, furent presque entièrement intoxiquées.
Le 14, les allemands, essoufflés et décimés, étaient contenus partout.
Dès le 15, les contre-attaques françaises les rejetaient de Cœuvres et de Valsery; un bataillon
du 9e zouaves captura 130 prisonniers et 7 mitrailleuses dans Cœuvres ; le 17, la progression
continua à l'est d'Ambleny, au sud de Valsery et de Montgobert ; le 28 juin, une attaque sur 7
kilomètres, du sud d'Ambleny à l'est de Montgobert permit de regagner près de 2 kilomètres
en profondeur : les villages fortifiés de Fosse-en-Haut, Laversine, les hauteurs nord-ouest de
Cutry et les croupes sud de Saint-Pierre-Aigle furent enlevées et près de 1.100 prisonniers
12
Amie – Voix – Igny 91430
capturés ; le lendemain, à deux reprises, les Allemands tentèrent de reprendre les positions
perdues, mais se firent durement repousser.
Les troupes françaises les harcelèrent sans cesse, à la fin de juin, dans la région de SaintPierre-Aigle ; la 14e D. allemande, très éprouvée, dut être relevée par la 42e D., venue du front
de Lens.
C’est dans ces combats que Jean Auguste VOYDIE, enfant d’IGNY
Soldat au 136° RI, tombe, MPF le 14 juin 1918
Le 28 juin au matin, deux bataillons du 1er régiment de tirailleurs marocains de la 153e D.I. et
des chars d'assaut soutenus par l'artillerie de la division du Maroc, emportaient, le plateau de
Cutry et s'emparaient de 7 officiers, 32 sous-officiers, de 164 hommes, de 25 mitrailleuses, de
5 minen et d'un canon de 77.
Puis la bataille s'éteignit à l'est comme au nord. L'offensive sur Compiègne était
définitivement enrayée.
Les pertes françaises et américaines s'élèvent à 35 000 hommes, on estime que les pertes
allemandes sont beaucoup plus élevées. Ludendorff, qui souhaite de plus en plus marquer une
victoire décisive, prévoit une cinquième offensive ailleurs sur le front occidental.
4° BATAILLE DE CHAMPAGNE
(15-18 juillet 1918)
Les forces allemandes commencent leur cinquième offensive.
Le chef d'état-major général adjoint, le général Erich Ludendorff, prévoit une nouvelle attaque
de diversion, cette fois en Champagne, le long de la Marne, afin que les réserves ennemies
quittent le nord de la France ou il espère toujours percer la ligne britannique et s'emparer des
ports de la Manche.
Trois armées allemandes sont engagées dans l'attaque, la VIIe armée du général Max von
Boehn, qui doit avancer sur la Marne puis virer à l'est sur Épernay, ou il doit rejoindre
laIre armée du général Bruno von Mudra avançant des deux côtés de Reims.
À l'est de Reims, la IIIe armée du général Karl von Einem a pour ordre de prendre Châlonssur-Marne.
Les Français, grâce à la reconnaissance aérienne et aux informations données par les
déserteurs allemands, sont informés de l'offensive qu'ils l'anticipent par un bombardement.
La IIIe armée allemande qui gagne peu de terrain face à la IVe Armée du général Henri
Gouraud est arrêtée avant midi le 15. Les troupes allemandes portent alors leurs efforts sur
l'ouest de Reims.
La VIIe armée allemande, avec le soutien de la IXe armée du général Eben, attaque sur un
front de 30 km et perce la VIe armée française du général Jean-Marie Degoutte, pour atteindre
la Marne entre Château-Thierry et Épernay.
Cependant les attaques de la IXe armée française sous les ordres du général Antoine de Mitry,
soutenue par les forces britanniques et américaines, empêchent les Allemands d'exploiter leurs
tête de pont sur la Marne. Le 17, le chef d'état major général adjoint Ludendorff doit admettre
que son offensive a été arrêtée dans sa lancée.
Depuis l'ouverture de sa première offensive, connue sous le nom d'opération Michael, les
forces de Ludendorff ont perdu quelque 500 000 hommes pratiquement irremplaçables; alors
que les Américains débarquent au rythme de 300 000 hommes par mois.
À court d'effectifs, Ludendorff prévoit un repli mesuré depuis le saillant courant dans le sud,
de Soissons à Reims, afin de réduire sa ligne de front.
Cependant, ses adversaires prévoient de lancer une contre-offensive avant que son repli soit
achevé.
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Le 18 juillet, plusieurs forces françaises, britanniques et américaines lancent une contreattaque contre le saillant que les troupes allemandes tiennent entre Soissons et Reims, en
Champagne.
Les combats prendront le nom de deuxième bataille de la Marne.
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Issu de http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_bataille_de_la_Marne
http://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AOperation_Michael_1918.jpg
SECONDE BATAILLE DE LA MARNE
OFFENSIVE ALLEMANDE DU 21 MARS AU 18 JUILLET 1918
Informations générales
Date
Lieu
Issue
du 27 mai au 6 août 1918
Marne
Victoire décisive des Alliés
Belligérants
France
Royaume-Uni
États-Unis
Royaume d'Italie
Commandants
Ferdinand Foch
Empire allemand
Erich Ludendorff
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Alexander Godley
Max von Boehn
Alberico Albricci
Fritz von Below
Forces en présence
1 160 000 hommes
1 300 000 hommes
dont:
44 divisions
françaises
8 divisions
américaines
4 divisions
britanniques
2 divisions italiennes
Pertes
125 000
168 000
La seconde bataille de la Marne est une bataille qui s'est déroulée principalement du 15
au 20 juillet 1918, dans la nord-est de la France, vers la fin de la Première Guerre
mondiale.
CONTEXTE
OFFENSIVE MICHAEL
Opération Michael (sur le front de
l'Aisne et de la Marne), opération
allemande
du printemps 1918 appelée
également bataille de
l'Empereur.
Libérées du front de l’est par
le traité
de
Brest-Litovsk les
divisions d'infanterie allemandes
sont amenées rapidement par le
chemin de fer.
L'« opération Michael » commença
le
matin
par
du 21 mars 1918 en Picardie,
un bombardement d'artillerie assez
court mais extrêmement violent.
Avant
que
les
défenseurs britanniques étourdis ne
puissent
réagir,
des équipes
spéciales
de
troupes
d'assaut allemandes sortirent
du
brouillard et de la fumée pour attaquer ou contourner les points stratégiques des lignes. Pris
par surprise, débordés et submergés, les défenseurs reculèrent sur tout le front, une large
brèche s'ouvrit, permettant aux Allemands d'avancer de plus de 50 km.
Plus de 160 000 Britanniques furent mis hors de combat.
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Amie – Voix – Igny 91430
Mais la percée ne réussit pas, parce qu'Erich Ludendorff, qui ne rencontrait pourtant que peu
d'opposition sur sa gauche, continua à concentrer ses réserves devant Arras, où la résistance
britannique devint de plus en plus forte. Malgré les appels désespérés de Haig, Foch refusa
d'engager ses réserves restreintes. Haig dut faire venir d'urgence des renforts du Royaume-Uni
et le QG britannique dut retirer des divisions d'autres théâtres d'opérations.
Ce n'est que le 28 mars que Ludendorff songea brusquement aux possibilités qui se
présentaient du côté de la Somme, pour effectuer une percée rapide et décisive en direction de
Paris, mais il était trop tard. Deux jours auparavant, les Alliés s'étaient mis d'accord pour
confier au général Foch le commandement unique sur le front occidental. Un de ses premiers
actes de commandement fut d'employer une partie de ses maigres réserves pour boucher la
dangereuse brèche sur la Somme.
Au début d'avril l'offensive Michael était arrêtée dans la région de Montdidier.
Chars Mark IV allemands entre l'Aisne et la Marne lors de la seconde offensive
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Amie – Voix – Igny 91430
OFFENSIVE DANS L’AISNE
Troupes françaises sous le commandement du général Gouraud, avec leurs mitrailleuses
parmi des ruines d'une église près de la Marne, repoussant les Allemands. 1918.
Ludendorff concentre 42 divisions sous le commandement de von Boehn, chef de
la VIIe Armée, qui tient le front entre Pontoise-lès-Noyon et Berry-au-Bac.
L'aile gauche de la VIIe Armée est prolongée par 4 divisions de la Ire Armée (von Below) qui
occupent le secteur de Berry-au-Bac à Reims et prendront part à l'attaque.
Le 27 mai, l’offensive allemande se déclenche près de l’Aisne, à partir du Chemin des Dames,
où, l’année précédente, les Français avaient échoué dans une attaque meurtrière.
La préparation d’artillerie commence par un tir d’obus à gaz, puis devient mixte, mais avec
plus de cinquante pour cent d’obus toxiques.
Après le 5 juin, 5 autres divisions seront encore engagées, soit au total 47 divisions,
correspondant à près de 60 françaises.
C’est dans ces combats que Jean Auguste VOYDIE, enfant d’IGNY
Soldat au 136°RI, tombe, MPF le 14 juin 1918
L’offensive s’arrête pourtant dix jours plus tard en raison de l'épuisement des assaillants, mais
ceux-ci ont avancé de 45 km, pris Château-Thierry et sont à 70 km de Paris.
Ils devaient absolument tâcher de rectifier leurs lignes, en conquérant du terrain entre les deux
saillants importants près d'Arras et de Reims, et un autre plus petit le long de la Lys.
Ils appliquèrent d'abord leur effort aux deux zones qui encadraient Compiègne, en attaquant
par les deux flancs le 9 juin.
Mais leur offensive était assez mal organisée et ils durent subir eux-mêmes des attaques
au gaz moutarde, de sorte que les troupes françaises, bien secondées par la 2e division
d’infanterie américaine à Bois-Belleau et à Vaux, purent résister.
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L'école de Belleau après la bataille.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Marne_%281918%29#mediaviewer/File:The
_School_and_Belleau_Woods.jpg
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FRIEDENSTURM
LA CONTRE-OFFENSIVE ALLIEE DU 18 JUILLET AU 6 AOUT
La contre-offensive Alliée
Au moment même où les divisions allemandes se massent vers le flanc est de la poche,
l'équivalent de 21 divisions alliées se hâtent vers le flanc ouest à partir de la forêt de VillersCotterêts.
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Le colonel Grasset, dans l'ouvrage « la Grande guerre racontée par les combattants », édition
1922, donne un descriptif intéressant des troupes alliées qui se sont élancées à partir du 18
juillet 1918 pour la seconde bataille de la Marne :
e
"Les 26e, 69e, 167e, 168e, 169e, 164e, 418e, 265e, 72e, 91e, 136 , 23e, 42e, 128e, 48e, 70e,
71e, 9e, 11e, 20e, 8e, 110e, 208e, 133e, 152e, 170e, 174e, 409e régiments d'infanterie française;
les 1er, 4e, 8e, 9e zouaves français; les 7e, 8e, 9e tirailleurs algériens; les 1er et 4e mixtes
zouaves-tirailleurs; les2e, 4e, 41e, 43e, 59e bataillons de chasseurs à pied ou alpins français; les
régiments marocains, malgaches et russes, ainsi qu'une division américaine (1ère Division
d'Infanterie " la Big Red One "), se ruent à l'assaut.
Enfin les nouveaux chars Renault FT 17 sont employés pour la première fois et rencontrent le
succès partout où ils sont engagés.
En deux jours, le nombre des prisonniers dépasse 17 000 hommes et 360 canons ont été
capturés. Surpris, les Allemands engagent 4 divisions de renfort au centre. Vers 18 heures, ils
ont repris Vierzy, mais sans le garder. Les Alliés sont à moins de 15 kilomètres de la gare
de Fère-en-Tardenois, l’unique voie ferrée étant sous le feu de l'artillerie. Le 20, les
Allemands prélèvent des divisions sur les armées voisines et engagent la 5e division de la
Garde contre l'armée Degoutte, deux divisions et des éléments retirés de la Marne, contre
l'armée Mangin.
Malgré ces renforts, le 28 juillet la gare est prise par les Alliés et le 7 août tout le terrain est
repris. Les chars d’assaut ont prouvé leur efficacité.
OFFENSIVE DE MANGIN (10e armée)
entre l’Oise et l’Ourcq, 18 juillet
Progression du 1er corps d'armée dans la vallée de l'Aisne
Engagement du 11e corps d'armée, 20e corps d'armée et du 30e corps d'armée dans la bataille
du Soissonnais et de l’Ourcq
29 juillet : Engagement du 11e corps d'armée, 20e corps d'armée et du 30e corps d'armée dans
la bataille du Tardenois
2 août : Réoccupation de Soissons par le 1er corps d'armée
OFFENSIVE DE DEGOUTTE (6e armée)
entre l'Ourcq et la Marne
9 divisions dont 3 américaines
18 juillet : deuxième bataille de la Marne, du Soissonnais et de l’Ourcq
21 juillet : Château-Thierry
29 juillet : bataille du Tardenois
Offensive de DE MITRY (9e armée)
au sud de la Marne
17 juillet : introduction de la IXe armée sur le front entre Festigny-les-Hameaux à droite et
Vaux à gauche
18 juillet : Engagement dans la deuxième bataille de la Marne : offensive vers la Marne
20 juillet : Franchissement de la Marne
25 juillet : retrait du front
Offensive de BERTHELOT (5e armée)
à l'ouest de Reims
16 divisions dont 2 italiennes et 3 américaines
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18 juillet au 6 août : progression au nord de la Marne, combats sur l’Ardre et à l’ouest de
Reims
BILAN
Le décret du 7 août, nommant le général Foch Maréchal de France, motivait cette nomination
par le simple résumé des résultats obtenus dans la deuxième victoire de la Marne :
«... Paris dégagé, Soissons et Château-Thierry reconquis de haute lutte, plus de 200 villages
délivrés, 35 000 prisonniers allemands, 700 canons allemands capturés, 3 300 mitrailleuses
allemandes capturées, les espoirs hautement proclamés par l’ennemi avant son attaque
écroulés, les glorieuses armées alliés jetées dans un seul élan victorieux des bords de la
Marne aux rives de l’Aisne, tels sont les résultats d’une manœuvre aussi admirablement
conçue par le haut commandement français que superbement exécutée par des chefs et des
soldats incomparables. »
Mais, le nouveau maréchal pense déjà à réduire les saillants de Montdidier et de la Lys et va
engager la 3e bataille de Picardie.
MEMOIRE DE LA MARNE
Les Fantômes est une sculpture de Paul Landowski érigée à Oulchy-le-Château, dans l'Aisne,
à l'endroit précis où se décida le sort de la seconde bataille de la Marne.
À Dormans, dans le cimetière, un poilu bleu horizon défie les années et l'oubli. Il veille sur les
deux tombes mitoyennes de René Guibert de la classe 1915 et André Faille de la classe 17.
Les 1 500 soldats inconnus reposent dans l'ossuaire où a été déposée de la terre de Dachau et
de Monte Cassino.
Derrière le château, le mémorial des batailles de la Marne, sur ce site sanglant qui restitue ce
qui s'est passé en ces lieux et que l'on sent et que l'on sait.
Sur le livre d'or, quelqu'un a écrit cette phrase :
« Les seuls combats perdus sont ceux que l'on abandonne. »
À Belleau, l'ensemble du bois est dédié à la bataille homonyme, avec un mémorial dans une
clairière au centre du bois.
Texte commémoratif sur le monument américain de Château-Thierry
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Amie – Voix – Igny 91430
À Château-Thierry, l'impressionnant monument américain surplombe la ville et comporte une
carte et un descriptif de la seconde bataille de la Marne. Le descriptif du monument est
toutefois critiquable, exaltant uniquement la gloire des soldats américains. Pas loin de vingt
divisions françaises ont participé activement à la contre-attaque du 18 au 27 juillet 1918.
200 000 soldats français ont été tués ou blessés du 15 au 30 juillet 1918.
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Issu de http://memorial19141918.wordpress.com/2011/05/02/136eme-ri/
Merci à Thierry DESPLANQUES
Mathurin Méheut, dessinateur est mobilisé en 1914.
Il jette sur des feuilles de papiers des instantanés de la vie dans la tranchée.
Mathurin Méheut témoin
Les premiers froids devant Roclincourt au Nord d’Arras (3 heures du matin).
Le soldat s’est blotti dans un recoin et essaye de garder un peu de chaleur.
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Dans la tranchée
Des très longues heures passées à guetter…
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LE FROID
Les soldats se protègent comme ils peuvent; ils se réchauffent mutuellement…
C’est dans la deuxième moitié de 1915 que le régiment
rejoint l’Argonne au bois de la Gruerie
Guetteur et dormeurs
En regardant de près le dessin on voit qu’il s’agit de deux feuillets réunis.
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A ma chère femme, souvenirs d’heures terribles…
Le repos
Poilu se reposant 80mètres des boches – 1er Juillet 1915.
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Les heures terribles se sans doute les combats dans le secteur du Labyrinthe devant
Roclincourt…beaucoup de pertes dans le régiment lors des attaques à l’extrême sud de la
première offensive de l’Artois (mai / juin 1915).
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