Octobre 2014 n° 170

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Transcript Octobre 2014 n° 170

Revue de la Mutuelle
Centrale des finances
Octobre 2014 - N° 170
1 Janvier 2015
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Votre Mutuelle change d’outils informatiques
?
Quelles
conséquences
pratiques
pour moi ?
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Quelles
démarches
seront à
effectuer ?
ISSN 1141 – 4685 Prix 1,14 €
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santé :
vaincre le cancer
du sein...
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famille :
stop au
cyber-harcèlement
à l'école...
>P6
2
sommaire
Revue de la Mutuelle
Centrale des finances
04
Santé
Octobre rose : dix années de mobilisation pour vaincre
le cancer du sein
06
Famille
Cyber-harcèlement à l’école : le silence ne doit pas faire écran !
08
Actualités
MCF
Du nouveau dans l'organisation
de votre mutuelle
• Une seule adresse pour tous nos services
•D
u nouveau dans la présentation de vos remboursements
•U
n nouvel outil pour suivre vos remboursements
• En 2015, 2 mises à jour de votre carte Vitale !
11
En direct de la MCF...
Priorité Santé Mutualiste : un service d’information
pour les adhérents MCF
La MCF obtient un excellent score lors de l'audit de sa gestion
Appel à candidatures :
renouvellement partiel du Conseil d'administration
François Toujas, Chevalier de la Légion d'Honneur
12
14
Pratique
Brèves
Chéquiers et cartes bancaires : faut-il s'assurer ?
Du nouveau dans la tarification des cures thermales n Hépatite C :
un médicament révolutionnaire... mais hors de prix n Le don
d’organes : en parler avec vos proches n RSA : davantage de
renoncement aux soins n Un français sur dix est couvert par les
minima sociaux
Mutuelle Centrale des Finances, 5-7 avenue de Paris – CS 40009 – 94306 Vincennes cedex – téléphone : 01 41 74 31 00 –
télécopie : 01 58 64 30 99 – www.mutuellemcf.fr – Mutuelle adhérente de la Fédération Nationale de la mutualité française,
mutuelle régie par le livre II du code de la mutualité – Directeur de la publication : Jean-Louis Bancel – Directrice de la
rédaction : Sylvette Laplanche – Conception et création graphique : Z-EST – Impression : B-EST, les Fermes Californiennes,
72 avenue de l'Europe, 77184 Emerainville – n° de commission paritaire : 0419 M 06837, octobre 2014 – La reproduction des
articles de ce numéro est interdite, sauf autorisation expresse du rédacteur en chef. Crédits photos : Fotolia.
Édito
Votre Mutuelle
Jean-Louis Bancel
Président
Selon la volonté constante de vos administrateurs élus,
la Mutuelle Centrale des Finances œuvre pour améliorer la
qualité des services offerts aux adhérents tout en recherchant
les moyens d’optimiser sa gestion.
encore plus proche de tous ses
adhérents !
Mais, je tiens à rassurer immédiatement tous les adhérents
sur la transparence de ces évolutions : en aucun cas, le
contenu des prestations, ni le montant des remboursements
dus ne s’en trouveront affectés.
Les équipes de la Mutuelle, mobilisées sur ce projet depuis
La qualité du service rendu passe d’abord par une gestion
plusieurs mois, mettent tout en œuvre pour que la «bascule»
directe et rapide des garanties. Dans ce domaine, à la
s’opère dans de bonnes conditions. En particulier, une
différence de nombreuses autres mutuelles, la MCF a fait
large communication, notamment par courriers,
le choix de conserver la gestion en direct de la totalité
courriers électroniques, articles dans les
des prestations servies, au titre du régime
prochains numéros de la revue, insertions sur
obligatoire de Sécurité sociale comme de la
Une
équipe
le site web de la Mutuelle, va se dérouler,
part Mutuelle. Elle maintient, à son siège,
dédiée
et
des
services
au cours des mois qui précèdent l’entrée
une équipe entièrement dédiée qui assure
accessibles en
en vigueur des nouveaux applicatifs
un accueil physique et téléphonique des
direct pour tous
de gestion. Elle se poursuivra ensuite
adhérents.
nos adhérents
jusqu’en avril 2015 pour vous fournir, si
besoin, des informations complémentaires.
Toutefois, cette volonté n’était pas encore
réalisée pour tous les adhérents, car ceux domiciliés
hors de la région parisienne dépendaient de Sections
Locales Interministérielles.
Comme j’ai eu l’occasion de vous l’annoncer dans mon
précédent éditorial de juillet, le Conseil d’administration
a choisi de rapatrier sur le site de Vincennes la gestion de
l’intégralité des remboursements de ces adhérents et, à
compter du 1er janvier 2015, tous les adhérents, quel que
soit leur lieu d’affectation ou de résidence, disposeront des
mêmes facilités pour accéder aux services de la Mutuelle sur
le site unique de Vincennes. Je me félicite de la concrétisation
de cet objectif à un horizon très proche qui répond à une
attente exprimée par nombre d’entre vous !
Au souci d’améliorer la qualité de service, votre Conseil
d’administration associe celui de l’optimisation de la gestion.
Pour y parvenir, il a décidé de changer les outils informatiques
utilisés pour la gestion du risque maladie. Ce choix est celui
des mutuelles de la Fonction Publique qui ont préféré, pour
des raisons essentiellement économiques, un applicatif
proposé par la CNAMTS pour la gestion du risque obligatoire.
Cette opération, en réalité très lourde, entraîne une
«bascule» des différents outils informatiques en place et pour
les adhérents, ce changement, également prévu au 1er janvier
2015, va s’accompagner de nouvelles modalités pratiques
de remboursement. Les pages centrales de ce numéro de la
revue vous détaillent précisément les aspects pratiques des
changements à compter du 1er janvier 2015.
L’accueil dans les locaux de la Mutuelle et les
renseignements par téléphone seront renforcés en début
d’année pour vous apporter les réponses aux questions que
ces changements peuvent susciter.
Pour autant, au cours du second semestre, l’activité de la
Mutuelle ne se limitera pas au bon aboutissement de ces
opérations et d’autres temps forts vont mobiliser vos délégués
et vos administrateurs. Ce sera, principalement, l'organisation
en fin d’année, d’une seconde Assemblée générale, qui, dans
le prolongement des échanges tenus lors de l’Assemblée
générale du 10 juin dernier, aura à statuer, sur les évolutions
des prestations ainsi que sur les grilles de cotisations. Les
décisions à intervenir sur ces sujets se situent dans le contexte
sensible du décret pris par les pouvoirs publics imposant
aux mutuelles, à partir d’avril 2015, le respect de nouvelles
contraintes sur les garanties en optique et la prise en charge
des dépassements d’honoraires des médecins.
Sur ces derniers sujets, le prochain numéro de la revue,
à paraître en janvier 2015, vous rendra largement et
précisément compte des délibérations et résolutions adoptées.
«Ne manquez surtout pas la lecture des pages
centrales de ce numéro de la revue consacrées aux
aspects pratiques des changements dans la gestion de
vos remboursements à compter du 1er janvier 2015.»
Jean-Louis Bancel
25 septembre 2014
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
3
santé
octobre rose :
dix années de mobilisation
pour vaincre le cancer du sein
Face au cancer du sein, il y a des moyens d’agir : c’est le message
délivré chaque année par Octobre rose. Cette année, le dépistage
généralisé fête ses dix ans d’existence. Dix années de mobilisation
pour inviter les femmes de 50 à 74 ans à passer tous les deux ans
une mammographie. Rencontre avec Frédéric de Bels, responsable
du département dépistage de l’Institut national du cancer (Inca).
Le cancer du sein est la première cause de
mortalité par cancer chez la femme, avec près
de 12 000 décès par an. Mais la réalité ne
s’arrête pas là. Car les traitements de la maladie
permettent un taux de survie de 90 % à cinq ans,
dès lors que le cancer est diagnostiqué avec
une taille inférieure à 1 cm sans envahissement
ganglionnaire. Il n’y a donc pas de fatalité. Mais
un combat à gagner.
L’incidence du cancer du sein est la plus élevée
chez les femmes de 50 à 74 ans. D’où la décision
des pouvoirs publics, en 2004, de généraliser
une vaste opération de dépistage : les femmes
appartenant à cette tranche d’âge se voient
proposer tous les deux ans une mammographie à
partir de leur cinquantième anniversaire.
Pour promouvoir ce dépistage, le mois d’octobre
est consacré à une grande opération de
sensibilisation, à laquelle les mutuelles participent
aux côtés de nombreuses associations. Chaque
année, ce sont près de 2,5 millions de femmes
qui répondent à cette invitation et prennent ainsi
rendez-vous chez le radiologue.
de peu les 50 %, alors que le dépistage organisé
donnerait sa pleine efficacité avec un taux de 80 %.
Certaines personnes passent au travers de la
prévention, parce qu’elles appartiennent à un
milieu défavorisé ou sont stoppées par le barrage
de la langue. D’autres femmes préfèrent passer
par leur gynécologue pour un contrôle individuel,
alors qu’il n’est pourtant pas soumis aux mêmes
standards de qualité que le dépistage organisé.
La mobilisation autour d’Octobre rose continue
donc ! n
Pascal Lelièvre
sein
cancer du
rganisé du
dépistage o
La mammographie proposée dans le cadre du
dépistage organisé est réalisée dans un centre de
radiographie agréé. Par sécurité, une deuxième
lecture des radios est systématiquement
effectuée. L’ensemble du dépistage – examen
clinique et mammographie – est pris en charge à
100 % par la Sécu.
Tout n’est pourtant pas rose. Le taux de
participation des femmes concernées dépasse
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
SZR14
Une double lecture systématique
Juin 2014 – AFFSEIN
4
50 ans,
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Le dépistage en cas de risque particulie
ou avant
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sur e-cancer.f
votre médecin,
santé
5
Frédéric de Bels : «Toucher l’ensemble des femmes»
Frédéric de Bels est responsable du
département dépistage de l’Institut national du
cancer (Inca). Le dépistage a permis de réduire
la mortalité par cancer du sein de 15 à 20 %,
rappelle-t-il. Mais des réticences demeurent…
sa vie.
du sein au cours de
confrontée au cancer
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acte important pour
Le dépistage est un
Quelles sont les raisons du refus de se faire
dépister ?
Frédéric de Bels – Il y a sans doute de la
négligence, mais avant tout des freins liés
à l’examen, à la peur d’avoir mal, à la gêne,
au risque de trouver quelque chose qu’on
préfère mettre à distance. Parfois, les freins
sont matériels, liés à la distance du centre
de radiologie. Mais il y a aussi des questions
récentes sur les risques éventuels de l’examen.
On parle de «surdiagnostic», de «cancer
radio-induit(1)»… Ces mots font peur.
Justement, le dépistage présente-t-il
un risque ?
Frédéric de Bels – Le risque existe, mais il est
infime au regard du nombre de vies sauvées.
Toutes les études sérieuses s’accordent à
reconnaître que la mise en place du dépistage
organisé a permis de réduire la mortalité des
femmes par cancer du sein de 15 à 20 %.
C’est considérable ! Et rappelons qu’un
dépistage précoce permet de guérir un cancer
dans 9 cas sur 10.
Pour 100 000 femmes dépistées, le nombre
de vies épargnées oscille entre 150 et 300,
alors qu’on évalue entre 1 et 15 le nombre
de décès par cancer radio-induit. La balance
«bénéfice-risque» plaide nettement en faveur
du dépistage...
Plus d’informations
Au delà de 50 ans, les
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femmes ont plus de risq
du sein.
développer un cancer
À partir de cet âge,
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elles sont invitées à
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guéri dans 9 cas sur
Le taux de participation au dépistage organisé
du cancer du sein vous paraît-il aujourd’hui
satisfaisant ?
Frédéric de Bels – Un peu plus d’une
femme sur deux – entre 52 à 53 % – répond
favorablement au dépistage organisé du cancer
du sein. Après une forte croissance, cette
proportion est stable depuis trois années. Bien
sûr, on ne peut pas s’en satisfaire, même si l’on
sait que 12 % des femmes se font également
dépister en dehors de cette campagne.
L’objectif, clairement, c’est de faire mieux !
E
EN CAS DE RISQU
PARTICULIER :
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S:
À PARTIR DE 50 AN VÉ
UN RISQUE PLUS ELE
LE DÉPISTAGE :
AGIR A TEMPS
11/07/14 17:35
Carte Postale 150x100
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Comment convaincre les personnes qui ont des
réticences à se faire dépister ?
Frédéric de Bels – Il faut expliquer les
choses clairement, en répondant sans détour
aux questions que les femmes se posent, en
rappelant les bénéfices du dépistage sans
chercher à occulter les inconvénients.
Il convient également de rassurer les femmes
sur la prise en charge médicale en cas de
diagnostic. Les soins ont beaucoup progressé.
L’objectif est de leur donner tous les outils
qui leur permettront de prendre une décision
éclairée.
Existe-t-il des différences liées au milieu
socioprofessionnel ?
Frédéric de Bels – Oui. Les 35 % de femmes qui
ne bénéficient d’aucun dépistage appartiennent
majoritairement aux catégories sociales les
plus défavorisées. C’est pour cela que la
campagne 2014 cible plus particulièrement ce
public, avec une campagne spécifique à la radio
et des dépliants en plusieurs langues – dont
l’arabe, le turc et le wolof.
Propos recueillis par Cédric Portal
(1)
Cancer causé par les radiations.
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
6
famille
Cyber-harcèlement
à l’école :
le silence ne doit
pas faire écran !
Un enfant sur dix est victime de
harcèlement en milieu scolaire.
La généralisation des smartphones,
d’Internet et des réseaux sociaux a donné
au phénomène une nouvelle ampleur.
Elèves, parents et enseignants sont
invités à se mobiliser pour briser la loi
du silence.
«Il faut arrêter de faire comme si ce n’était pas
grave. Il faut arrêter de croire que ces pratiques
font partie de l’apprentissage normal de la vie :
elles procèdent d’une forme de cruauté qui
peut avoir des conséquences dramatiques !»
Jean-Marie Bernard ne mâche pas ses mots.
Responsable de l’équipe de sécurité de l’académie
de Nice, il est l’un des 23 «référents harcèlement»
institués par la loi dite «pour la refondation de
l’école de la République» du 8 juillet 2013.
Sa mission ? Prévenir le harcèlement en milieu
scolaire et venir en aide aux victimes. Selon
une récente enquête publiée par le ministère de
l’Education, 10 % des écoliers et des collégiens
sont confrontés à ce type de violence, sous une
forme «sévère» ou «très sévère» pour 6 %
d’entre eux.
«Ce n’est pas nouveau, concède Jean-Marie
Bernard. Mais la généralisation des smartphones,
d’Internet et des réseaux sociaux a donné au
phénomène une nouvelle ampleur. Autrefois, les
brimades cessaient lorsque les élèves quittaient
l’école. Aujourd’hui, elles peuvent se poursuivre
24 heures sur 24 !»
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
Du décrochage scolaire
à la tentative de suicide
Le cyber-harcèlement s’appuie sur les ressorts
classiques du harcèlement scolaire : bousculades,
vols, insultes, moqueries, brimades exercées de
façon répétée et devant témoins. «Mais le Web
permet de taper plus fort, déplore Jean-Marie
Bernard. La victime est d’autant plus humiliée que
le nombre de spectateurs est important.
Et sur les réseaux sociaux, ils peuvent se compter
par centaines !»
Le Web, en créant de la distance, désinhibe ses
utilisateurs : il est plus facile de s’en prendre
à quelqu’un qui n’est pas en face de soi. Et la
satisfaction malsaine du harceleur n’est pas
bornée par les limites de l’écran. Pour la victime,
les répercussions peuvent être significatives :
difficultés scolaires, absentéisme, voire décrochage
de l’élève. «Dans certains cas, souligne le référent
académique, le harcèlement peut générer de la
violence, des troubles de l’équilibre psychologique
et émotionnel.»
Chacun se souvient du cas de Marion.
En 2013, cette collégienne de 13 ans
scolarisée dans l’Essonne avait mis fin à
ses jours, expliquant dans une lettre qu’elle
ne supportait plus les «moqueries» de ses
camarades. Chaque année, trois ou quatre
suicides d’adolescents seraient liés au
cyber-harcèlement.
famille
Les témoins sont complices
s’ils se taisent
De telles conséquences justifient la mobilisation
des pouvoirs publics, qui ont engagé fin
2013 une campagne d’information au sein
des établissements – pour les élèves et les
enseignants – et à l’extérieur – pour les parents.
«Le cyber-harcèlement prospère lorsque tout le
monde se tait, résume Jean-Marie Bernard.
Or il y a toujours plusieurs personnes au
courant.» C’est tout d’abord la victime qui peut
briser la loi du silence : «Nous l’encourageons
à en parler à un adulte : professeur, conseiller
principal d’éducation, conseiller d’orientation,
infirmière, qui sont désormais formés pour savoir
comment agir. La victime peut aussi se confier au
délégué de classe ou, bien sûr, aux membres de
sa famille.»
Les témoins sont également sensibilisés : «Nous
leur expliquons que ce n’est pas un jeu et qu’ils
se rendent complices en ne disant rien.» Les
parents, enfin, doivent être attentifs à tout
changement d’attitude de leur enfant : «Faute
de naviguer eux-mêmes sur les réseaux sociaux,
certains ne se rendent pas compte de la gravité
et de l’impact d’un cyber-harcèlement, regrette
le référent académique. Ils ont malheureusement
tendance à sous-estimer le problème.»
Dans la plupart des situations, il suffit de mettre
en garde le harceleur, en pointant les sanctions
encourues, pour que le harcèlement cesse. Même
si le cyber-harcèlement n’est pas une infraction
réprimée en tant que telle par la loi française,
l’auteur est susceptible de voir sa responsabilité
engagée. Exemple : une injure ou une diffamation
publique peut être punie d’une amende de
12 000 euros.
A cet effet, il est utile de rappeler que la loi
fixe à 10 ans l’âge de la responsabilité pénale.
Cela signifie qu'à partir de cet âge, un mineur
ayant commis une infraction peut être poursuivi
et présenté au juge des enfants, qui, bien sûr,
privilégiera des mesures éducatives. Autant ne
pas en arriver à des telles extrémités ! n
Cédric Portal
Deux services téléphoniques
d’aide aux victimes
Stop harcèlement : 0808 807 010
Ce service d’écoute permet de dialoguer avec des spécialistes
de l’association l’Ecole des parents et des éducateurs.
Stop harcèlement peut vous mettre en relation avec le
«référent harcèlement» de votre académie en cas de besoin.
Net écoute : 0800 200 000
Ce service, géré par l’association E-Enfance, est spécialement
destiné aux victimes de cyber-harcèlement. Net écoute peut vous
aider à la suppression d’images ou de propos blessants,
voire de comptes le cas échéant.
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
7
8
?
actualités mCF
Du nouveau dans l’organi
?
Pour optimiser sa gestion, votre Mutuelle fait évoluer
ses outils informatiques et ce, dès le 1er janvier 2015.
Cette évolution va permettre à la Mutuelle de gérer les
dossiers de l’ensemble de ses adhérents, Ile-de-France
comme province. Principales conséquences, une nouvelle
organisation va se mettre en place, et les informations
sur vos remboursements vous seront communiquées
sur de nouveaux décomptes. L’opération se déroulera
en plusieurs étapes avec deux points forts, janvier,
changement de l’outil de gestion des prestations Mutuelle,
et avril 2015, changement de l’outil de gestion des
prestations Sécurité sociale.
Une seule adresse
pour tous nos services
Une même qualité de service pour tous les adhérents !
La Mutuelle va désormais assurer la gestion des
remboursements de tous ses adhérents sur le site unique
de Vincennes. Quel que soit votre lieu d’affectation ou de
résidence, au 1er janvier 2015, votre Mutuelle sera l’unique
interlocuteur direct pour tous.
L’envoi de vos courriers : feuilles de soins, mises à jour
de votre dossier, éventuelles réclamations ou demandes
d’informations… se fera à une seule adresse :
MCF
ris
de Pa
enue 09
v
a
7
5 – CS 400
cedex
VINCENNES
94306
Ecrire à la bonne
adresse, c’est la garantie
que votre dossier
sera traité dans les
meilleurs délais.
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
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1 74 31
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0 99 - e
8 64 3
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actualités mCF
9
isation de votre Mutuelle
Relevé Sécurité sociale
Du nouveau dans la présentation
de vos remboursements
Le changement d’outils informatiques
amène votre mutuelle à utiliser deux
applicatifs de gestion, l’un pour les
prestations Sécurité sociale, l’autre
pour les prestations complémentaires
MCF. En conséquence, vos modalités de
remboursement vont évoluer, et cela dès
le 1er janvier 2015.
Quels changements pour vous ?
Votre compte bancaire :
A partir du 1er janvier 2015, vous
constaterez que deux virements bancaires
(au lieu d’un) seront crédités sur votre
compte, le même jour :
•u
n virement pour la part Sécurité
sociale (correspond au remboursement
du régime obligatoire)
•u
n virement pour la part Mutuelle
(correspond au remboursement de vos
prestations complémentaires)
Votre relevé de situation :
Vous recevrez, dans un même courrier,
deux relevés de remboursement (au lieu
d’un seul).
En conséquence, pour la même période de
liquidation de vos droits, vous recevrez :
• un relevé pour les remboursements de
la Sécurité sociale
• un relevé pour les remboursements
complémentaires de la Mutuelle.
A noter : ces changements sont
absolument sans conséquences,
ni sur le montant de vos prestations,
ni sur le contenu des garanties de
votre Mutuelle. Le paiement de vos
remboursements continue à vous être
réglé quotidiennement.
Vous recevrez
2 relevés
Un nouvel outil pour suivre
vos remboursements
Vous aviez l’habitude de visualiser vos remboursements
et de suivre votre situation en ligne, via
«moncomptesantepratique» ?
Ce service internet sera remplacé, à compter du 2 avril
2015, par «ameli.fr». Vous pourrez suivre, en temps réel
et à tout moment, le détail de vos remboursements non
seulement pour la part Sécurité sociale, mais également
pour la partie complémentaire remboursée par votre
Mutuelle.
Par ailleurs, le site «ameli.fr» vous facilitera un grand
nombre de démarches : édition d’une carte de droit,
demande en direct d’une carte européenne en cas de séjour
à l’étranger, etc. ; et vous donnera accès à la documentation
Sécurité sociale.
Période de transition :
Durant une période intermédiaire allant du 1er janvier 2015
(date de changement de l’outil de gestion des prestations
Pour suivre en détail
l’ensemble de vos
remboursements,
connectez-vous sur le site :
ameli.fr
Mutuelle) au 2 avril 2015 (date de changement de l’outil de
gestion des prestations Sécurité sociale), la consultation de vos
remboursements, en ligne, via «moncomptesantepratique»,
sera toujours possible. Toutefois, l’information qui vous sera
communiquée se limitera aux seuls remboursements Sécurité
sociale.
Pour connaître la participation versée par la Mutuelle, il vous
faudra contacter nos services par téléphone au 01 41 74 31 00
ou, attendre votre décompte de remboursement Mutuelle. Bien
entendu, la consultation de votre compte bancaire vous permettra
également de vérifier que les prestations Mutuelle attendues ont
bien été remboursées.
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
Relevé MCF
10
actualités mCF
En 2015, 2 mises à jour
de votre carte Vitale !
ATTENTION, quelle que soit votre
situation mutualiste, ces changements
rendent indispensables 2 mises à jour de
votre carte Vitale, en 2015
• Dès le 2 janvier 2015, actualisez
sans tarder votre carte Vitale, car
les informations mutualistes qu’elle
contient ne seront plus opérantes. Ces
informations seront désormais reprises
sur votre carte mutualiste MCF, seul
document justifiant de votre appartenance
à la Mutuelle
• Le 3 avril 2015, mettez à jour,
de nouveau, votre carte Vitale, afin
d’actualiser vos droits au régime de
Sécurité sociale et de garantir une bonne
prise en charge de vos dépenses de santé.
Après mises à jour, votre carte Vitale
contiendra toutes les informations
permettant aux échanges électroniques
de données entre les professionnels de
santé et la Mutuelle, via le réseau SESAM/
Vitale, d’être orientées directement sur
les applicatifs de gestion de la Mutuelle.
Mettre à jour
sa carte Vitale dans les délais,
c’est s’assurer d’un
remboursement rapide
et fiable.
Pour tous : un calendrier à respecter,
de nouvelles habitudes à prendre…
Consciente de l’impact de tous ces changements dans votre vie quotidienne, la MCF met en œuvre des
mesures spécifiques pour vous informer et vous accompagner tout au long de cette mutation. Vous
retrouverez, bien entendu, toutes ces informations sur le site web de la Mutuelle.
Pour vous, les dates à retenir :
• Décembre 2014 : envoi de vos lettres
d’appel de cotisations et de vos certificats de
garanties pour 2015
• Mi-décembre 2014 : envoi de votre carte
mutualiste 2015
• 3 avril 2015 : nouvelle actualisation de votre
carte Vitale afin d’enregistrer les nouvelles
adresses électroniques pour la gestion des
prestations Sécurité sociale.
Votre Mutuelle est à vos côtés !
• 2 janvier 2015 : obligation d’actualiser votre
carte Vitale
Pour tout renseignement, notre équipe
est à votre écoute
du lundi au jeudi de 9h à 16h30
le vendredi de 9h à 16h
Tél. : 01 41 74 31 00
[email protected]
• 2 avril 2015 : accès en ligne, via le site
ameli.fr, à l’ensemble de vos remboursements
(Sécurité sociale et Mutuelle)
MCF – 5-7 avenue de Paris – CS 40009
94306 Vincennes cedex
www.mutuellemcf.fr
• 1er janvier 2015 : point de départ de la
gestion des prestations Mutuelle sur le nouvel
applicatif
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
actualités mCF
11
en direct de la MCF...
Priorité Santé Mutualiste : un service
d’information pour les adhérents MCF
Tout adhérent de la Mutuelle Centrale
des Finances accède gratuitement aux
services proposés par Priorité Santé
Mutualiste. Le site, ouvert à tous, géré
par la Mutualité Française, diffuse des
informations pratiques sur les questions
de santé et aide les adhérents dans leurs
démarches de soins. Les blogs, forums et
« chats » sont régulièrement organisés
avec des experts – médecins, assistantes
sociales, diététiciennes – également
joignables par téléphone au
(prix d’un appel local à partir
d’un poste fixe).
Les adhérents peuvent bénéficier de
conseils personnalisés pour mieux
prendre en charge leur santé et mieux
s’orienter dans le système de santé.
N’hésitez pas à (re) découvrir le site
internet - www.prioritesantemutaliste.fr
– pour en utiliser les multiples
possibilités.
Enfin, depuis avril 2014, les adhérents
des mutuelles peuvent s’informer
sur les établissements hospitaliers
conventionnés qui se trouvent à proximité
de leur domicile en contactant le service
d’aide à l’orientation de Priorité Santé
Mutualiste au 3935.
Au plan pratique, en appelant le 3935,
les adhérents de la Mutuelle auront
à s’identifier en utilisant le code
d’identification de la MCF qui est le 2186.
François Toujas,
Chevalier de la
Légion d’Honneur
Par décret du Président de
la République en date du
11 juillet 2014, Monsieur
François Toujas, Président de
l’Etablissement français du
sang (EFS), administrateur de
l’Ecole nationale supérieure de
la Sécurité sociale, a été élevé au
grade de Chevalier de la Légion
d’Honneur.
La rédaction de la revue prie
Monsieur Toujas, qui est
également membre élu au
Conseil d’administration de la
Mutuelle Centrale des Finances,
de bien vouloir accepter ses
félicitations pour cette distinction.
La MCF obtient un excellent
score lors de l’audit de sa
gestion
Au sein de la SLM 523, la MCF gère
elle-même, en direct, les prestations du
régime obligatoire de la Sécurité sociale
et elle est auditée chaque année pendant
un mois, sur la qualité de sa gestion.
14 processus de gestion sont ainsi
contrôlés, principalement, le respect
de la règlementation en vigueur,
l’exactitude des remboursements, la
qualité des contacts avec les assurés
sociaux, tant en terme de délais que de
précisions dans les réponses apportées à
leurs interrogations.
Cette année, comme les années
précédentes, la Mutuelle a obtenu un très
bon score de 96,10 % de maîtrise des
processus, ce qui récompense le travail
au quotidien des agents de la Mutuelle,
toujours au service des adhérents.
APPEL à candidatures : renouvellement partiel
du Conseil d’administration
Selon l’article 35 des statuts de la
Mutuelle, le renouvellement du Conseil
a lieu par tiers tous les deux ans et en
conséquence, l’Assemblée générale 2015
devra pourvoir au renouvellement de
8 sièges.
En effet, les membres du Conseil
d’administration sont élus parmi les
membres participants et les bénéficiaires
cotisants à jour de leurs cotisations et
ayant fait acte de candidature, par lettre
recommandée avec demande d’avis de
réception, avant le 1er janvier de l’année
d’élection.
En application de l’article 32 des statuts,
pour être éligibles, les candidats doivent :
• être âgés de 18 ans révolus,
• ne pas avoir exercé de fonction de
salarié au sein de la Mutuelle au cours
des trois années précédant l’élection,
• n’avoir fait l’objet d’aucune
condamnation dans les conditions
énumérées à l’article L114-21 du code
de la Mutualité.
Les membres du Conseil sont élus
à bulletins secrets par l’Assemblée
générale au scrutin uninominal à un tour
(article 33). La durée de leur mandat est
six ans (article 34).
Conformément aux dispositions de
l’article 7 du Règlement intérieur de
la Mutuelle, les adhérents candidats
à la fonction d’administrateur devront
faire acte de candidature auprès du
Président de la Mutuelle, au plus tard
le 31 décembre 2014 en accompagnant
leur candidature de leur profession de foi
dactylographiée et signée.
Le titre ne doit pas comporter plus
de 100 caractères, les espaces entre
les mots comptant chacun pour un
caractère. La profession de foi et son
titre doivent tenir dans une page de
format 21 x 29,7 cm.
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
12
pratique
Chéquiers et cartes bancaires :
faut-il s’assurer ?
De nombreuses banques proposent une assurance couvrant le vol
et la perte de vos moyens de paiement. Mais est-elle vraiment
nécessaire ? En pratique, cette assurance est inutile en cas de fraude
sur Internet. Elle n’est hélas efficace qu’en cas grave d’agression
ou d’extorsion du code bancaire.
dans les packages bancaires», indique Maxime
Chipoy, chargé de mission banque assurance
pour l’association de consommateurs UFC-Que
choisir. Résultat : on estime qu’un à deux tiers
des Français possèdent une telle assurance, pour
un prix qui varie de 20 à 40 euros par an.
Et pourtant, celle-ci s’avère très souvent inutile
car redondante !
A la banque de prouver la faute
lourde
Voilà plusieurs semaines qu’Olivier et Sarah font
le tour des enseignes bancaires afin de les mettre
en concurrence. Et à chaque fois, les conseillers
qui les reçoivent leur recommandent vivement
de souscrire une assurance dite «moyens de
paiement».
«Tous nous ont assuré que c’était le seul moyen
d’être protégés. Qu’à défaut, nous courions
vraiment un risque, que nous nous exposions à
devoir payer des franchises», explique Olivier.
Le jeune couple allait souscrire une telle
assurance quand un ami a émis un doute sur sa
nécessité : «Sans lui, nous aurions signé, c’est
certain.»
A la différence d’Olivier et Sarah, nombreux sont
les usagers bancaires qui se laissent finalement
tenter par une telle offre. «Les assurances
moyens de paiement sont très souvent incluses
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
En effet, depuis l’ordonnance du 15 juillet 2009
sur les services de paiement, les banques ont
l’obligation de rembourser intégralement à leurs
clients la totalité des sommes indûment prélevées
en cas de vol de leur carte bancaire ou en
cas d’utilisation frauduleuse de leur carte sur
Internet. Les clients ne subiront aucune perte, à
moins d’une faute lourde de leur part. «Mais c’est
à la banque de prouver la faute lourde de son
client», insiste Maxime Chipoy.
Ainsi, si vous êtes victime d’une utilisation
frauduleuse de votre numéro de carte bancaire
lors d’un achat à distance – alors que votre
carte est toujours en votre possession –, vous
n’êtes pas considéré comme responsable et votre
banque est tenue de vous rembourser la totalité
des sommes débitées, sans aucune limite ni
franchise.
Si vous avez perdu ou vous êtes fait voler votre
carte bancaire, vous êtes responsable des
paiements ou des retraits effectués dans un
distributeur de billets, dans la limite du plafond
de 150 euros, et ce jusqu’à ce que vous ayez fait
opposition. Au-delà, vous serez remboursé.
pratique
13
A moins, bien sûr, que la banque ne prouve votre
comportement fautif : code secret noté sur la
carte, carte non signée au dos, etc.
En cas de perte ou de vol de votre chéquier, là
encore, une assurance ne s’avère pas réellement
utile. Il vous suffira de demander à votre banque
la vérification de la signature sur les chèques
litigieux. Certes, votre établissement peut traîner
un peu les pieds et faire durer la procédure, alors
qu’avec une assurance vous serez immédiatement
pris en charge. Mais au final, si votre signature a
été falsifiée, vous serez remboursé.
Agression au distributeur
automatique
En réalité, il n’y a guère qu’en cas de vol
d’espèces par agression à un distributeur
automatique de billets ou d’extorsion de
votre code bancaire qu’une assurance
Dès que vous découvrez une utilisation frauduleuse de votre
moyens de paiement peut se
carte bancaire ou de votre chéquier, faites opposition auprès de votre
révéler nécessaire : sans une
banque, par téléphone d’abord, puis par lettre recommandée avec accusé
telle protection, vous ne serez
de réception. Selon la loi, elle est tenue de vous rembourser «immédiatement»
effectivement pas indemnisé.
et n’a pas à vous demander d’aller déposer plainte au commissariat ou
Mais sachez que ces cas ne
à la gendarmerie. Si elle tarde à vous rembourser, rapprochez-vous de
représentent qu’un pourcentage
l’Association française des usagers des banques (Afub) : elle vous
extrêmement faible des fraudes aux
proposera des modèles types de lettre de relance. «Dans 80 % des cas,
moyens de paiement et que même avec
cela permet au client d’obtenir satisfaction, assure Serge Maitre,
cette assurance, les remboursements ne
président de l’Afub. Sinon, il faut saisir le juge de proximité
sont pas illimités et les banques fixent des
auprès du tribunal d’instance.»
plafonds qui varient.
Ces montants maximums peuvent aller jusqu’à
Sachez que vous avez 13 mois, après le vol ou
6 000 voire 8 000 euros en cas d’utilisation
l’utilisation frauduleuse de votre carte,
frauduleuse de votre chéquier. Mais ils tombent
pour demander le remboursement.
souvent à moins de 1 000 euros en cas de vol par
agression, et même à quelques centaines d’euros
pour un retrait effectué dans un distributeur d’un
autre établissement bancaire.
Finalement, l’intérêt de l’assurance moyens
Que faire
en cas de fraude ?
de paiement réside plutôt dans les protections
«complémentaires», en cas de perte ou de vol
de votre téléphone portable, de vos papiers
d’identité, de vos clés de maison ou de voiture.
Attention : là encore, il existe des plafonds de
remboursement, souvent assez faibles. Et parfois,
les contrats d’assurance précisent que ces vols
ou pertes des clés, papiers ou mobile doivent être
liés à ceux des moyens de paiement ! Epluchez
bien les conditions de couverture avant de vous
engager. Et n’hésitez pas à demander conseil à
des associations de consommateurs ou d’usagers
bancaires. n
Virginie Plaut
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
14
brèves
Du nouveau dans la
tarification des cures
thermales
Depuis le 1er mars 2014, les tarifs des
soins thermaux sont encadrés de la
manière suivante :
1. Le Tarif Forfaitaire de Responsabilité
(TFR) détermine la base de
remboursement par la Sécurité sociale
sur laquelle s’applique le taux de prise
en charge de 65 %. La Mutuelle prend
en charge la part complémentaire soit
35 % du montant du TFR.
2. Le Prix Limite de Facturation
(PLF) fixe le montant maximum qu’un
établissement thermal peut faire payer
à un curiste.
Les curistes -à l’exception des
bénéficiaires de la CMU-C ou de
l’ACS - peuvent donc avoir un
supplément à financer au-delà du Tarif
Forfaitaire de Responsabilité mais dans
la limite du Prix Limite de Facturation.
A titre d’exemple, pour des soins dont
le Tarif Forfaitaire de Remboursement
est à 650,00 e, la part Sécurité sociale
sera de 422,50 e et la part Mutuelle
de 227,50 e. Si le Prix Limite de
Facturation se situe à 665,00 e,
il reste 15,00 e à la charge de
l’adhérent, soit la différence entre
PLF et TFR.
Hépatite C : un médicament
révolutionnaire…
mais hors de prix
C'est un espoir pour les 220 000
personnes infectées par l'hépatite C en
France. Le nouvel antiviral sofosbuvir,
commercialisé sous le nom de Sovaldi®
par le laboratoire américain Gilead,
permet de guérir 90 % des patients.
Principal avantage : contrairement
aux autres traitements, il ne nécessite
pas forcément la prise d'interféron,
qui pose de nombreux problèmes de
toxicité, d'efficacité et d'intolérance.
Les risques de rechute seraient
également moindres.
Reste le problème de son prix, puisque
les douze semaines de traitement
pourraient coûter plus de 50 000 euros
par patient. La mise à disposition de
ce traitement aux 60 000 personnes
les plus gravement atteintes (hépatite
chronique, co-infection hépatite C et
sida) représenterait un coût compris
entre 3 milliards et 4,8 milliards
d'euros. Le résultat des négociations
entre les autorités sanitaires
françaises et le laboratoire devraient
être connu d'ici fin 2014.
Le don d’organes : en
parler avec vos proches
Selon un sondage Ipsos de 2012,
81 % des français sont favorables au
don d’organes, après leur mort, mais
seulement 49 % en informent leurs
proches. Ces derniers, faute de connaître
la volonté de la personne défunte,
préfèrent souvent refuser le don.
En se positionnant sur cette question,
chacun d’entre nous peut éviter à sa
famille de douloureux questionnements.
A cet égard, l’Agence de la biomédecine
propose des conseils pour aborder
le sujet du don d’organes avec ses
proches : www.dondorganes.fr
France Adot –Fédération des
associations pour le don d’organes et
de tissus humains– est également un
interlocuteur incontournable :
www.france-adot.org
Revue de la Mutuelle Centrale des finances
RSA : davantage de
renoncement aux soins
Les bénéficiaires du revenu de
solidarité active (RSA) sacrifient plus
souvent leur santé que le reste de la
population. Ils sont 18 % à déclarer
avoir renoncé à une consultation
médicale au cours de l’année écoulée
et 27 % à des soins dentaires, contre
respectivement 4 % et 11 % chez
les 18-59 ans, selon une étude du
ministère des Affaires sociales. Moins
de 60 % des bénéficiaires se disent en
«bonne» ou «très bonne» santé, contre
près de 80 % pour le reste de
la population.
Un français sur dix est
couvert par les minima
sociaux
6,8 millions de personnes bénéficient
directement ou indirectement (conjoint,
enfants à charge) des minima sociaux,
soit un français sur dix. Ce nombre a
progressé de 4,4 % sur un an. Il s’agit
de la deuxième plus forte augmentation
en vingt ans, après 2009 (+ 6,2%).
Une accélération qui s’explique tout
d’abord par la conjoncture économique
défavorable et la forte augmentation
du chômage depuis mi-2011. Les
allocataires du revenu de solidarité
active (RSA) représentent 44 % de
l’ensemble des personnes percevant
des minima sociaux.
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