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JOURNAL DU PARTI LIBERAL-RADICAL DE SION | AOÛT 2014
Après 6 ans de
présidence au
PLR de Sion,
je passerai le
témoin à mon
successeur lors
de la traditionnelle raclette des
Iles le mercredi
Philippe DUBUIS 3 septembre proPrésident du PLR chain.
de Sion
Vous dire que j’ai apprécié servir
serait réducteur. J’aime le PLR,
j’aime la Ville de Sion. Il était donc
tout naturel de me mettre à disposition de mon parti.
Pour mon dernier éditorial, je
tenais à vous faire part de ma
gratitude pour la confiance témoignée durant ces années.
Non seulement vous m’avez aidé
à donner une image dynamique
de notre parti, mais également
à défendre des valeurs qui nous
sont chères.
La réussite cultivée par le PLR de
Sion provient de plusieurs facteurs. Tout d’abord les Femmes
et les Hommes qui le composent,
ensuite un esprit d’équipe hors du
commun et enfin vous, membres
qui nous soutenez.
Dans des moments économiquement un peu plus difficiles, notre
collégialité, notre esprit entreuprenarial permettent à nos élus
d’avancer dans des projets de
développement mettant en avant
la qualité de vie à Sion.
LIAISON
PLAINE-MONTAGNE
Du temps du Président Roger Bonvin il était
déjà question de relier Sion à l’alpage de
Thyon. Le rêve avait déjà pris forme et était
devenu une idée concrète. Le conseil municipal de l’époque avait traité ce sujet au-delà
d’une simple intention.
Quelque 60 ans plus tard celui-ci anime à
nouveau les discussions et redevient un thème
d’étude. En effet, le renouvellement de la
concession octroyée à TéléVeysonnaz SA pour
l’installation de la piste de l’Ours, qui durant
30 ans aura rendu d’éminents services, invite
à repenser cette liaison en y incluant un nouveau tronçon, à savoir celui de Sion-Mayens
de l’Hôpital.
D’une pierre deux coups !
Les ingénieurs spécialisés dans les transports
par câble se sont penchés sur ce dossier et sont
arrivés à la conclusion que les problèmes importants, tels que le respect du gabarit aérien,
du survol de l’autoroute et du Rhône, du croisement avec les lignes à haute tension existantes et futures peuvent être résolus dans les
meilleures conditions. Les aspects de survol
d’un minimum de zones bâties et du départ à
proximité de la gare ont aussi été analysés. Les
études faites à ce jour permettent ainsi d’envisager avec optimisme la réalisation de ce
« vieux » projet.
Notre Ville permet un point de départ de
télécabine idéal – vu la proximité de l’aéroport
civil – d’une gare principale sur la ligne
du Simplon, d’une gare postale majeure et
la présence future de plus de 1000 places
de parc qui seront assurément réalisées dans
le cadre des projets « Cour de gare » et
« Campus-Valais ».
Aujourd’hui, en régions de montagnes, l’activité touristique s’est largement diversifiée. En
plus de l’hiver, l’été offre aussi de belles possibilités de divertissements et permet des séjours de qualité. La pratique du ski, de la raquette, de la randonnée, les promenades le
long des bisses ou en haute montagne offrent
une large palette d’activités.
Dans ce sens la liaison plaine-montagne
prend tout son sens, car elle permet un accès
facilité aux 4 Vallées, royaume des vacances,
dont Sion deviendrait l’une des portes d’entrée
principales et aussi un acteur enthousiaste et
actif.
Marcel MAURER | Président de Sion
Nos élus méritent notre soutien,
je vous invite à les encourager en
toute occasion.
Vive le PLR et celui de Sion en
particulier.
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LE SÉDUNOIS | AOÛT 2014
LE LIEU POUR LES MUSIQUES ACTUELLES, UNE RÉALITÉ
Ce lieu, qui ouvrira durant
le premier semestre de
2015, s'inscrit dans la politique jeunesse de la Ville
de Sion et répond à un réel
besoin. En effet, ce ne sont
pas moins d’une quarantaine de groupes et entre
600 et 900 jeunes musiciens ou chanteurs qui
l’attendent.
Depuis 2004, la recherche d’un lieu est
engagée, mais c’est en 2010 que le groupe
de travail visite la halle de Chandoline. Suite
à une étude de faisabilité, le Conseil décida
de l’acquérir, le Conseil général approuva
un crédit d’engagement de Fr. 6'550'000.–
qui comprenait entre autres l’achat de
la halle. Un concours d’architecture fut
lancé et le bureau d’architectes Savioz et
Fabrizzi remporta le mandat, le jury releva la
grande qualité du projet composé d’espaces
flexibles, interchangeables que l’on peut
s’approprier aisément ainsi qu’une économie de moyens.
Néanmoins des études plus approfondies
mirent en évidence des coûts supplémentaires sous-évalués ce qui a induit en 2013
la demande au Conseil général d’un crédit
additionnel de Fr. 2'880'000,–. Ce montant a
été validé à une forte majorité après que les
différentes commissions aient examiné en
détail tous les aspects et que la commission
ad hoc LMA ait répondu à leurs nombreuses
questions.
Un élément moteur de ce projet est sans
aucun doute le mécénat de 1 million de
francs offert par la Fondation BEA pour
Jeunes Artistes. Mme Béatrice Delarzes
et M. Pierre Schaefer souhaitaient depuis
longtemps soutenir un projet en lien avec la
musique en Ville de Sion.
En parallèle une association gérante a été
désignée, il s’agit de Pro Forma qui a signé
une convention avec la Ville de Sion. Les
responsables possèdent d’excellentes compétences dans les domaines musical et
artistique, ils ont défini des objectifs clairs
avalisés par la Ville et travaillent déjà à la
promotion de ce futur lieu.
Les travaux qui ont débuté fin 2013 avancent
bien, les containers maritimes s’empilent
afin de créer des espaces de répétition abordables, de former une scène, des locaux
techniques et administratifs sur une surface de 761 m2 afin de donner au lieu une
ambiance propice à l’éclosion de nouveaux
talents et à des concerts de qualité.
Le LMA se situe dans un quartier en plein
développement tourné vers la ville du 21e
siècle en lien avec le projet de campus EPFL,
l’aménagement du projet Cour de Gare…
De même la proximité des théâtres Interface
et Alizée laissent entrevoir de belles synergies et le développement d’un pôle culturel
riche et diversifié.
Nadine PARDO-GILLIAND |
Conseillère municipale
Responsable du dicastère jeunesse et
Présidente de la commission ad hoc LMA
LES PARKINGS, UN MAL NÉCESSAIRE
Nul n’a ignoré l’augmentation du prix des
parkings de notre ville.
Que de réactions pour
un thème sensible ! En
effet, le porte-monnaie
du citoyen est atteint de
plein fouet et cela fait
toujours mal.
AGENDA 2014
SEPTEMBRE
Me3 19h
Rencontre raclette
Couvert des Iles , Sion
NOVEMBRE
Sa-Di18-19
Rencontre des élus
Mas de la Borgne, Bramois
DÉCEMBRE
VE19 18h30
Rencontre Vin chaud
Porte-Neuve, Sion
FDP Sitten Die Liberalen
« La critique est facile, l’art est difficile ».
La Commission d’Environnement et d’Urbanisme, dont je suis membre, a voulu
connaître un peu plus la volonté de nos élus
municipaux et des services de la Ville avant
de prendre position. Il est important de rappeler ainsi que :
–La Ville suit un Plan Directeur Communal qui comprend un volet sur la mobilité :
mobilité douce, politique de parkings,
de nombreux éléments y sont décrits en
détails.
–Les parkings sont financés par un compte
autofinancé : toutes les recettes vont dans
un compte qui n’est utilisable que pour
exploiter/renouveler ou construire de nouveaux parkings.
–Les utilisateurs principaux des parkings
ne sont pas les citoyens de la ville : de
nombreuses personnes utilisent les infras-
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tructures de la Ville pour y faire des achats
ou déposer leur voiture le temps du travail.
–Des nouveaux parkings vont voir le jour :
il faudra les financer, et les utilisateurs
doivent participer au financement, c’est un
fait.
Que dire de ce tarif ? Trop cher ? Quelques
simples calculs permettent d’évaluer le prix
de construction des futures infrastructures
et ce montant doit être couvert par les
recettes de parking et un budget annexe.
Alors trop cher ? Peut-être, mais le progrès a
un coût, et si nous voulons améliorer encore
la qualité de vie de notre Ville, les citoyens et
les utilisateurs devront y participer.
Peut-être que mes arguments ne vont
convaincront pas, je pense que notre Ville
doit encore améliorer sa communication
pour justifier ses choix. Ou pas… Vous
saurez pour la petite histoire que Martigny
vient de passer ses tarifs à 3.-/heure, intérieur
et extérieur, et que personne n’a murmuré
quelqu’indignation. Fallait-il communiquer durant les vacances d’été à la place du
1 avril ? ABE
Fabien KUCHLER | Conseiller général
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