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LES MINES DE L’ANTI-ATLAS OCCIDENTAL
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3.3- La mine d’Agjgal au sud du Kerdous ; considérations sur les gîtes stratoïdes
de cuivre et argent de l’Anti-Atlas occidental et central /
The Agjgal Mine of Southern Kerdous ; Overview of the Stratabound Copper and
Silver Deposits in the Western and Central Anti-Atlas
O. MADDI1, H. BAOUTOUL1, L. MAACHA1, O. ENNACIRI1 & A. SOULAIMANI2
Points clés : Mine stratiforme de cuivre et argent, de type kupferschiefer, à la base des carbonates cambriens transgressifs sur
les séries volcano-détritiques continentales du Néoprotérozoïque
supérieur du Kerdous.
Highlights : Stratabound copper and silver ore of kupferschiefer
type, located at the bottom of the Cambrian carbonates on top of
the Upper Neoproterozoic volcanoclastic continental series of
the Kerdous Massif.
Localisation : Le gisement d’Agjgal (Agoujgal) est situé
à 46 km au sud de Tafraout et à 75 km à vol d’oiseau à
l’ESE de Tiznit (fig. 3.3.1). GPS : N 25°23’29’’, W
9°01’16’’, alt. 1300 m. On y accède par la route TiznitTafraoute qu’on quitte vers le sud à 2 km du village
d’Izerbi (GPS du carrefour : N 29°28'01" ; W 9°01'37").
Substances exploitables : Cu, Ag
Etat et historique : Le site a fait l’objet de travaux de recherche par sondages et puits de reconnaissance par le
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Groupe Managem, Twin Center, Casablanca, Maroc. E-mail : [email protected],
Laboratoire GEOHYD, Département des Sciences de la Terre, Faculté des
Sciences Semlalia, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc. E-mail : [email protected]
BRPM en 1975. Actuellement, la mine est en activité,
gérée depuis 2007 par le Groupe Managem. La production
actuelle est de 600 000 tonnes de tout venant par an à 1%
de Cu. Les réserves estimées par Asladay et al. (1998) à
862 000 t à 1,7% Cu et 65 g/t Ag, sont aujourd’hui estimées à 5 000 000 t à 1% Cu et 20 g Ag selon une teneur de
coupure à 0,6%.
Cadre géologique : Le gisement est localisé à l’angle SE
du massif précambrien du Kerdous qui se prolonge ici vers
l’est par le petit massif de Tafeltast (fig. 3.3.2, cartouche).
Le massif précambrien de Kerdous est constitué principalement d’un substratum paléoprotérozoïque (« PI ») et de
formations du Néoprotérozoïque inférieur (« PII », série
quartzitique du Groupe du Lkest), affectés ensemble par
la tectonique panafricaine majeure (Hassenforder, 1987 ;
Aït Malek et al., 1998 ; Hassenforder et al., 2001; O’Connor,
2010). Ces terrains métamorphiques sont recouverts par
des formations volcano-détritiques discordantes du Néoprotérozoïque supérieur : série d’Anezi, modérément déformée par la phase panafricaine tardive (« PII-III »), et
séries du Groupe de Ouarzazate (« PIII »). Celle-ci s’est
formée dans un contexte de rifting ; elle est accompagnée
FIG. 3.3.1 : Localisation du gisement d’Agjgal (Anti-Atlas occidental) sur un extrait de la carte routière du Maroc au millionième (Michelin).
FIG . 3.3.1 : Location of the Agjgal deposit (Western Anti-Atlas) on the road map, scale 1/1 000 000 (Michelin).
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NOUVEAUX GUIDES GÉOLOGIQUES ET MINIERS DU MAROC - VOLUME 9
FIG. 3.3.2 : Carte géologique de la mine d’Agjgal (Document Managem)
FIG . 3.3.2 : Geological map of the Agjgal area (Managem document).
d’un magmatisme calco-alcalin avec des rhyolites, ignimbrites, andésites, granites et, vers le sommet, des horizons
de basaltes tholéitiques intracontinentaux (basaltes de J.
Kerkar et d’Ida Ougnidif ; Soulaimani et al., 2004). Ces
divers terrains précambriens sont scellés par les dépôts
transgressifs de l’Adoudounien-Cambrien inférieur (sur la
géologie du Kerdous, voir vol. 3, circuit C4, J2 et J3, Soulaimani & Ouanaimi, 2011).
Dans le secteur d’Agjgal (fig. 3.3.2), le substratum du petit
massif de Tafeltast est constitué par un granite porphyroïde
à biotite daté à 2046±03 Ma (Hassenforder et al., 2001).
Le granite est recoupé par un essaim filonien comportant
des dykes basiques qui alimentent des niveaux de volcanites à la base de la couverture adoudounienne-cambrienne
(fig. 3.3.3) ; ce sont les équivalents des autres basaltes tholéiitiques rencontrés autour du Kerdous (Ida Ougnidif,
etc.). Sur ces volcanites basiques reposent les siltites et
grès de la Série de base de l’Adoudounien, puis les dolomies de Tamjout qui constituent la base des Calcaires inférieurs (Adoudounien-Cambrien inférieur).
Description du gisement : La minéralisation cupro-argentifère est de type stratiforme. Elle est encaissée, soit
dans les dolomies de Tamjout, soit dans la Série de base,
soit encore plus bas, dans une barre de dolomie à stromatolithes interstratifiée dans les formations volcano-détritique du Groupe de Ouarzazate (Calcaire d’Agjgal ou
d’Izerbi ; Hassenforder, 1987). Celles-ci reposent sur le
granite « PI » par l’intermédiaire, du moins localement,
d’une brèche grossière à blocaille de granite.
Tandis que les indices s’étendent sur des extensions plurikilométriques, la minéralisation économique est concentrée sur des zones de quelques centaines de mètres
d’extension et une moyenne de 10 m de puissance en parfaite corrélation avec les paléoreliefs du socle. L’horizon
minéralisé se poursuit cependant sous la couverture sur plus
de 2 km vers le sud. La teneur économique varie de 0,6%
à 1,5% en cuivre pour une moyenne de 1% en cuivre et
30g/t d’argent. La minéralisation cuprifère remplit un réseau de fractures plus ou moins dense dans les dolomies
(fig. 3.3.4) et est associé au ciment dans les grès et microconglomérat. L‘exploitation se fait à ciel ouvert (fig. 3.3.5).
Minéralogie : L’étude minéralogique permet de distinguer
trois paragenèses successives (fig. 3.3.6) : i) une première
paragenèse formée de chalcopyrite, bornite, chalcosite I,
galène, siégénite et sphalérite ; ii) une paragenèse secondaire formée de chalcocite II, qui se développe aux dépens
de la chalcopyrite, et de covellite, qui remplace la chalcopyrite et la bornite, et enfin ; iii) les oxydes de fer, la malachite et l’azurite qui existent en imprégnation, tant dans
les siltstones, grès et roches carbonatées que dans les filonnets de quartz-calcite qui les traversent.
Interprétation génétique : La minéralisation d’Agjgal fait
partie des gisements « stratiformes » à Cu, Ag, Pb, Zn et Au
de l'Anti-Atlas occidental-central (fig. 3.3.7), localisés au
passage Précambrien/Cambrien autour des différentes bou-
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FIG. 3.3.3 : Vue du versant ouest des gorges de l’oued Agjgal montrant la couverture infracambrienne transgressive sur le granite éburnéen de Tafeltast
et sur les niveaux basaltiques du Groupe de Ouarzazate avec leur filon d’alimentation (d’après Chèvremont et al., 2005).
FIG. 3.3.3 : View of the west slope of the Agjgal River gorges showing the Infracambrian sequences onlapping onto the Eburnean granite of Tafeltast
and the Ouarzazate Group basaltic flows with their feeding dyke (after Chèvremont et al., 2005).
FIG. 3.3.4 : Brèche tectonique de dolomie minéralisée en azurite et malachite.
FIG. 3.3.4 : Brecciated dolostone with azurite and malachite mineralization.
FIG. 3.3.5 : Vue de la mine (regard vers le sud). A droite, la barre dolomitique d’Agjgal (Ediacarien), faiblement inclinée vers le sud.
FIG. 3.3.5 : View of the mine, looking southward. On the right, the Agjgal dolomite layer (Ediacaran), gently dipping southward.
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FIG. 3.3.6 : Tableau résumant la succession paragénétique du gisement d’Agjgal.
FIG. 3.36 : Summary of the paragenetic succession of Agjgal mine.
FIG. 3.3.7 : Carte de situation des principaux gîtes de cuivre de l’Anti-Atlas occidental-central.
FIG. 3.3.7 : Geological map showing the location of the main copper deposits of northwestern Anti-Atlas.
tonnières (Chazan, 1954 ; Pouit, 1966 ; Emberger & Pouit,
1966 ; Boyer & Boyer, 1982 ; Skacel, 1995). Cette province
recèle plus de 45 gîtes et gisements métallifères dont la plupart sont à cuivre et argent associés et trois gîtes à plomb et
zinc et un gîte à Au et Ag. Sur un plan quantitatif et dans
l’état actuel des connaissances, la province recèle plus de
500 000 tonnes métal de cuivre et 1000 tonnes d’argent.
En fonction de leur contexte géologique et structural, on
peut regrouper ces différents gîtes ou gisements selon trois
groupes typologiques :
Les gisements volcanogènes de type Alous regroupent 12
gisements et gîtes et sont pour la plupart encaissés dans les
formations volcaniques du Groupe de Ouarzazate (« PIII »),
incluant les laves rhyolitiques et andésitiques ainsi que les
pyroclastites associées et les dykes. La paragenèse minérale est à dominance de sulfures primaires dans des textures
disséminées et en stockwerk. Le lien étroit entre ces minéralisations et les formations volcaniques du PIII est établie
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notamment à Alous où le cuivre est lié aux circulations hydrothermales contemporaines d’un volcanisme ignimbritique (Leblanc, 1986), ou encore à Assif Imider où le cuivre
est associé à une phase tectonique et hydrothermale synvolcanique ayant pour source les basaltes tholéiitiques du
« PIII » (Chebbaa, 1997). La présence de galets minéralisés dans le conglomérat de la base de l’Adoudounien dans
la boutonnière de Tanguerfa constitue un autre argument
en faveur d'une genèse précoce des minéralisations cuprifères (Chabane et Boyer, 1979).
Les gisements stratoïdes et pénéconcordants de type Agjgal dont on dénombre 30 gîtes et gisements. Ils sont encaissés dans les formations terrigènes allant des
conglomérats et grès du Précambrien III, les silts, siltstones et calcaires de la série de base et les dolomies de
Tamjout. Ils sont à prédominance de carbonates, hydroxydes et silicates de cuivre.
Les gisements filoniens de type Ouansimi qui recoupent
ces formations et toutes les formations du Cambrien, voire
celles de l'Ordovicien (Oumjrane).
Les modalités de genèse des gisements cuprifères ont fait
l’objet de grands débats entre les partisans d’une origine
syngénétique, contemporaine de la sédimentation, et les tenants d’une origine épigénétique - téléthermale. La conception syngénétique stipule une minéralisation en rapport avec
la paléogéographie fini-précambrienne, suite à des concentrations du cuivre dans des endroits où la Série de base transgressive ne dépasse pas 50 m (Pouit, 1966). Les défenseurs
de l'hypothèse épigénétique (Chazan, 1954 ; Fauvelet, 1973)
considèrent que les solutions minéralisantes circulant sous
« l'écran » des dolomies ont déposé leur contenu métallique
dans des niveaux favorables. D'autres auteurs proposent une
évolution intermédiaire, avec des minéralisations syngénétiques et une reconcentration lors d’une phase hydrothermale ultérieure (Clavel & Leblanc, 1971).
Par ailleurs, vu la conjoncture actuelle économiquement
favorable, ces minéralisations suscitent un regain d’intérêt et plusieurs études d’exploration ou travaux d’exploitation sont en cours. De nouvelles données géologiques et
métallogéniques disponibles nous permettent de souligner
un certains nombre d’observations concernant les minéralisations de couverture de type stratoïde :
Les gisements sont tous localisés aux abords des bouton-
nières précambriennes et présentent des extensions latérales
considérables (plus de 12 km2 à Agjgal) et un enracinement
limité (quelques dizaines de mètres).
La minéralisation présente une corrélation négative avec
la puissance des formations adoudouniennes. Les niveaux
minéralisés sont puissants et rapprochés quand la série est
peu puissante tandis qu’ils disparaissent complètement
quand la série est puissante et dans ces cas la minéralisa-
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tion est mieux concentrée dans les niveaux microconglomératique et les grès du PIII.
Tous les faciès de la couverture sont minéralisés (siltites,
grès, calcaires et dolomies), et il n’existe donc aucune corrélation évidente entre la minéralisation et la lithologie.
Les zones les plus riches se situent plutôt aux contacts
entre ces différentes unités.
Dans le cas des formations terrigènes du PIII, la minéralisation est exclusivement dans les microconglomérats
verdâtres et les grès, mais jamais dans les conglomérats et
brèches de base.
Les gisements de couverture sont généralement à proximité des zones à gisements volcanogènes du socle, elles
même marquées par la présence de nombreux dykes acides
et basiques (cas d’Agjgal).
La texture de la minéralisation ne montre pas de caractères synsédimentaires ; elle tapisse les fractures dans les
dolomies et constitue le ciment dans les roches-hôtes terrigènes.
Les zonalités minéralogiques sont verticales et un profil
complet montre de bas en haut, et en prédominance relative,
la chalcocite, la bornite, la chalcopyrite et la pyrite. Cette
configuration rappelle celle des fronts de cémentation.
Les oxydes de fer sont intimement liés à la minéralisation de cuivre et d’argent ; ils sont représentés par des reliques de magnétite et de l’hématite. Les rapports en sont
variables et peuvent aller jusqu’au pôle exclusivement ferrifère (gisements de fer en exploitation dans la région).
Ceci témoigne de l’importance des conditions REDOX
dans la mise en place de la minéralisation.
Enfin, il existe une relation évidente entre certains gisements et les structures hercyniennes, failles et plis associés, qui affectent la couverture (J. N’Zourk, J. La’sal,…).
L’ensemble de ces données nous permet de proposer un
processus séquentiel pour interpréter les minéralisations
considérées, impliquant l’altération des roches ignées cuprifères du socle, les diagénèses sédimentaires marines et
les remobilisations épigénétiques pour lesquelles le battement des nappes phréatiques aurait joué un rôle d’enrichissement. Le changement du potentiel d'oxydo-réduction
du milieu et la présence de barrières pour les courants marins auraient permis l'accumulation des premières concentrations cuprifères. Le milieu marin constituerait ainsi
l'agent principal des altérations chimiques des roches
ignées du socle et de transport de l'élément cuivre. Les reconcentrations épigénétiques qui succèdent peuvent atteindre jusqu’aux dolomies supérieures du Cambrien. Un
tel processus a été largement décrit dans le gisement de la
vallée de Timna en Israël (Asael, 2007). Sa démonstration
nécessite des études isotopiques fines des gisements du
socle et de la couverture.
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NOUVEAUX GUIDES GÉOLOGIQUES ET MINIERS DU MAROC - VOLUME 9
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PAO : Omar BELFKIRA
[email protected]