SpectreS - Groupe LAPS

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Transcript SpectreS - Groupe LAPS

projet d’installation vidéo interactive
par Nadir Bouassria et Pierre Froment
70 rue Douy Delcupe
93100 Montreuil
www.groupe-laps.org
tél. : 01 43 63 20 19
[email protected]
S O M M A I R E
Résumé du projet................................................................................... Page 3
Note d’intention......................................................................................Page 4
Synopsis................................................................................................. Page 5
Les figures..............................................................................................
Dispositif technique...............................................................................
Fiche technique......................................................................................
Distribution.............................................................................................
Présentation du Groupe LAPS................................................................
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Parmis les projets du Groupe LAPS........................................................Page 14
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Résumé du projet
Spectres
Spectres est un projet d’installation vidéo
intéractive dans laquelle des personnages vidéos
apparaissent à l’écran, s’avancent à l’approche
d’un spectateur et s’adressent à lui pour lui dire
quelque chose. Ces figurent sont à la fois bien
présentes, ont quelque chose à nous dire tant que
nous sommes là pour les écouter, et en même temps
sont séparées de nous par un écran infranchissable
qui rend toute communication réelle impossible. En
cela, ces figures sont des spectres prisonniers de
limbes que seule notre écoute doit pouvoir libérer.
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Note d’intention
A l’écran, six figures au lointain.
Un mouvement léger les anime, parfois quasi imperceptible, qui trahit
l’attente.
Ces personnages nous regardent, invitent à s’avancer vers l’écran, à
s’approcher d’eux pour les faire exister,
comme pour un rendez-vous improbable où l’on ne saurait en définitif qui
rencontre l’autre, si c’est nous qu’ils attendent, à nous qu’ils s’adressent
réellement...
Une rencontre, si tant est qu’elle soit possible : puisque c’est de cela dont
il s’agit, de la question de sa possibilité, d’une relation entre eux et nous.
Du moins sera t-il possible de voir, de ressentir ce qui nous lie à cette
population de spectres, dont les agissements témoignent de quelque chose
de nous mêmes, de nos peurs, de nos fantasmes, de nos délires enfouis.
Ils sont là, a priori sages comme les images, et pourtant ils sauront
convoquer le burlesque, le pathos, la rage, la condescendance, la vanité,
l’hystérie : et de tout cela mêlé surgira un événement qui relie toutes ces
figures, une expression du chaos des passions qui nous animent.
Ce projet est né d’une réflexion sur le rapport du spectateur à l’écran de
projection : réaliser une installation qui, usant du réalisme de la vidéo
associée à un dispositif interactif, produit un sentiment d’inquiétante
étrangeté1 en jouant sur un trouble à la fois perceptif et intellectuel, entre
présence vivante et réalité fictionnelle.
Ainsi, le spectateur est invité à un face à face, un jeu de miroir, avec une
soixantaine de figures qui se présentent d’emblée comme des artefacts,
des spectres, qui s’adressent au spectateur, l’invitant incessamment à
poursuivre l’entretien, mais renvoyant en définitif à une communication
impossible, entre présence et représentation, réalité et image.
Cet artifice, s’il peut créer un sentiment d’inquiétante étrangeté, cherche à
interroger cette capacité qu’ont certains dispositifs vidéos comportementaux
à proposer, à travers les nouvelles technologies, une relation interactive
entre le public et l’oeuvre en opérant une mise en abyme de la fracture
présence/représentation.
1 Le familier, le connu qui se révèle soudainement sous les hospices de l’étrange, concept
Spectres
développé par Freud dans un article du même nom
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Synopsis
A l’écran, au lointain, une série de figures humaines alignées et
paraissant immobiles. On distingue des mouvements légers, comme
dans l’attente d’un événement à venir.
A l’approche d’un spectateur, la figure qui lui fait face se détache du
groupe et s’avance, réagissant alors à ses déplacements.
Si le spectateur poursuit son avancée, la figure s’approche d’autant.
S’il rebrousse chemin, elle s’éloigne à son tour.
À une certaine distance de l’écran, la figure s’adresse au spectateur
selon un mode et un état qui lui sont propres : une confidence intime,
une invective, un monologue passionné, un discours amoureux, une
colère, une peur...
Jusqu’au bout, la figure s’applique à ce qu’on l’écoute, à ce que l’on
reste à ses côtés. Jamais, de son propre chef, elle n’interrompra
l’entretien. Seule la sortie du spectateur de la zone fera revenir la
figure à sa place, en fond d’image, interrompant la boucle temporelle
dont elle était prisonnière.
Si un autre spectateur ou si celui-ci - se déplaçant - s’approche
d’un autre endroit de l’écran, cela fait immédiatement venir la
figure correspondante qui débute alors son adresse interminable,
se superposant ou se substituant à la première, tant que le ou les
spectateurs restent là.
Spectres
En fonction du nombres de spectateurs, plusieurs figures peuvent
intervenir de manière simultanée, toujours puisant dans une série
d’actions et de monologues.
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Les figures
Il s’agit de mettre en scène une multiplicité d’identités, de figures chaque fois
singulières dans leurs apparences, leurs comportements et leurs paroles ; certaines
très caractérisées, d’autres plus banales mais chacune puisant dans un registre et un
mode d’adresse au spectateur : burlesque, pathétique, fantasque, tragique, colérique,
amoureux, insultant...
Chacune est porteuse d’une parole - sous la forme d’une série de séquences pouvant
se déclencher aléatoirement. Pour une même figure, plusieurs séquences peuvent
coexister de façon plus ou moins concordantes ou contradictoires les unes par
rapport aux autres. Chaque adresse, chaque prise de parole comporte en son sein
une question à laquelle une autre pourra répondre.
Ainsi, l’idée est d’élaborer une galerie de spectres, de fantômes, d’êtres qui ne sont
pas tout à fait dans notre monde mais viennent à nous pour nous dire quelque chose,
parce qu’ils ont quelque chose à nous dire. C’est parfois drôle, parfois triste, parfois
absurde ou dramatique.
Spectres
Par là, nous cherchons à produire au mieux l’illusion d’une rencontre, tout en assumant
complètement l’évidente artificialité de cette relation, l’impossible communication
entre deux êtres séparés par des mondes différents. Au point que chez le spectateur
naît un trouble d’être ainsi interpellé sans cesse par des figures qui réagissent à sa
présence, sollicitent une écoute, s’adressent à lui, mais au fond répondent à l’absurdité
d’un mécanisme aléatoire.
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Dispositif technique
La projection
Le son
Les figures sont ré-assemblées dynamiquement sous
forme de couches vidéo distinctes lors de la projection.
L’avancement et le recul des figures consistent en une
augmentation et une réduction en temps réel de la
taille de l’image vidéo correspondante. Au plus près,
la figure en pied est à taille humaine. Ce mouvement
des figurent se fait de manière flottante ; c’est-à-dire
que les figures ne marchent pas mais sont comme en
suspension dans l’espace.
La projection est de dimension variable en fonction
de l’espace disponible. Ainsi, le nombre de figures
simultanément visibles à l’écran peut être adapté
afin d’augmenter ou diminuer la largeur de l’écran.
Idéalement, l’image est rétro-projetée pour ne pas
avoir les ombres des visiteurs sur l’écran.
Chacune des zones
de
l’écran
est
sonorisée par un
moniteur posé au
sol derrière l’écran
et un mini hautparleur situé au
dessus de l’écran.
Une
ambiance
sonore est diffusée
dans l’ensemble de
la pièce à partir d’un
système situé à
l’opposé de l’écran.
Capteur et interactivité
Le capteur est une caméra infrarouge placée en douche au dessus du couloir
menant à l’écran et fonctionnant selon le principe du « tracking » vidéo
(comparaison d’images en temps réel). Ainsi, le système permet la détection et
la poursuite d’un ou plusieurs spectateur qui s’avanceraient et/ou stationneraient
dans la zone de détection (dite le couloir).
La figure qui s’avance est celle qui fait face au spectateur lorsque celui-ci
commence à s’approcher. Pour chaque figure, seul le spectateur le plus proche
de l’écran est pris en compte jusqu’à ce qu’il libère la place pour un autre.
Un outil logiciel spécifique est nécessaire au fonctionnement de l’installation.
Celui-ci est en mesure de gérer en temps réel la combinaison et le traitement
des couches vidéo correspondant aux différents personnages en une seule
image projetée. Il fait fonctionner un mécanisme de choix aléatoire et traite
dynamiquement chacune des voix en fonction de la position des figures. Enfin,
il comporte un module de tracking vidéo afin de percevoir les déplacements
au sein de l’espace d’installation. À ces fins, nous avons développé un outil
spécifique à partir du logiciel Max/MSP/Jitter.
Spectres
Outil logiciel
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Fiche technique
Contacts :
Directeurs artistiques
Nadir Bouassria : 06 66 76 02 28 - [email protected]
Pierre Froment : 06 62 50 44 49 - [email protected]
Son
Erwan Quintin : 06 83 54 92 51 - [email protected]
Espace de l’installation
Installation modulable de 1 à 6 personnages à l’écran.
- Espace de type «boîte noire» :
Profondeur de 11 m minimum, hauteur plafond 3,5 m minimum,
largeur minimum de :
• de 1,5 m de large pour 1 personnage à l’écran
• de 3 m de large pour 2 personnages à l’écran
• de 4,5 m de large pour 3 personnages à l’écran
• de 6 m de large pour 4 personnage à l’écran
• de 7,5 m de large pour 5 personnage à l’écran
• de 9 m de large pour 6 personnages à l’écran
- Sol noir mat pour la surface de détection (moquette ou tapis de danse) : 6 m de
profondeur minimum, la largeur dépend du nombre de figure (voir ci-dessus)
////////// Dispositif 1.0 (retro-projection vidéo) ///////////////////////////////////////////////
Surface de projection (environ 4m. x 2,25 m.)
entrée public
Caméra de détection
positionnée en douche pour
tracking vidéo
Spectres
VP
entrée public
Zones de détection
des spectateurs
VP
Vidéoprojecteur
Caméra de détection
Points de diffusion sonore
Vidéo
De 1 à 3 personnages
- 1 vidéoprojecteur Full HD 4000-5000
lumens (focale 0,8 grand angle
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De 4 à 6 personnages
- 2 vidéoprojecteurs Full HD 4000-5000
lumens (focale 0,8 grand angle)
- Structure porteuse pour l’écran (spécifications à définir en fonction de l’espace et du nombre
de personnages) - en prévoir le montage et le démontage
- Écran de retro-projection - Fourni
- Ordinateurs et caméras - Fourni
Son
- Mini HP + amplis (1 par personnage)
- HP de 6 à 8 pouces (1 par personnage) pour diffusion derrière l’écran
- 2 HP 12’ ’ou 18 ’’ + Sub
- Table de mixage (1 voie de sortie indépendante par personnage - group out ou aux pre fader)
+ Master
Le matériel son peut-être fourni ainsi que 1 vidéoprojecteur (coût de tansport supplémentaire)
Planning et personnel
Spectres
Montage : maximum 1 jour x 3 personnes J-1
Démontage : maximum 1/2 journée x 2 personnes (ou 1/2 journée x 1 personne + 1 technicien
de l’organisateur) J+1
© Lieu multiple/EMF-Poitiers
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Distribution
Nadir Bouassria - plasticien / vidéaste (porteur du projet)
Il a étudié les Arts Plastiques à l’Université Paris I - Sorbonne (DEA en 2001).
A travers la pratique de l’installation, de la vidéo et de la photographie, il développe une
recherche sur la mise en forme de métaphores visuelles en résonance avec des contextes
spécifiques (lieux, géographie, temporalité, actualité…). Il poursuit ainsi une réflexion sur
l’espace intime pensé en tant que « lieu commun », à la fois ce qui nous est de plus
singulier et de plus partagé. Il se consacre en parallèle à un travail de plasticien, vidéaste,
scénographe, constructeur ou régisseur pour le spectacle vivant - danse, performance
et théâtre de rue (avec la Cie Deuxième groupe d’intervention depuis 2004, avec la Cie
KMK depuis 2006, avec la Cie Nadja depuis 2007, avec la Cie 1 Watt, régisseur vidéo aux
Soirées Nomades à la Fondation Cartier depuis 2005).
Son intérêt, centré sur la question de la relation entre art et politique, le conduit à travailler
au sein du collectif « Tiens Voilà Encore Autre Chose » en collaboration avec des structures
artistiques (en France, en Palestine et au Brésil) et des mouvements sociaux .
Pierre Froment - plasticien / vidéaste / développeur (porteur du projet)
Après des études de philosophie politique et de philosophie des sciences, et animé d’une passion sans
limite pour le cinéma, il mène ses premières expériences artistiques dans la réalisation de films courts
(Topochorégraphie d’un lieu, Une nuit et un jour…), puis ses premières expériences de vidéaste dans le
domaine du spectacle vivant autour de performances et spectacles de danse contemporaine (Cie In Situ, En
Chantier avec la cie IDA Mark Tompkins 2001-2004).
En 2001, il fonde le collectif de production artistique et multimédia EPOKA, au sein duquel il collabore à
différents projets d’installations, spectacles et performances en tant que vidéaste et concepteur de dispositifs
multimédia (Velvet, Hom(e), La Boîte Noire…). Se dessine alors son intérêt constant et croissant pour
les systèmes d’interaction et la question de la fiction et de l’auto-fiction. Il conçoit et réalise des projets
d’installations urbaines multimédia à grande échelle (Perturbation 1 et 2, Bureau des Vérifications, Tour M…)
et intervient régulièrement en tant que vidéaste ou développeur sur d’autres créations scéniques.
Au sein du Groupe LAPS, il poursuit ses activités de recherche, de création et de production dans le domaine
du multimédia, des arts numériques et du spectacle vivant : Witness N14 avec la compagnie Friches Théâtre
Urbain, L’attente de l’arrivée à Villetaneuse, Futuricité à Pierrefitte, KEYFRAMES à la Fête des Lumières 2011
de Lyon, In Dreams création en cours...
Spectres
Thierry Illouz - Auteur
Thierry Illouz est né en 1961 à Sétif en Algérie. Il est avocat, et l'auteur de deux romans
publiés chez Fayard, L'ombre allongée (2001) et Quand un soldat (2003), ainsi que de J'ai
tout (Buchet-Chastel, 2004). J'ai tout est lu au festival d'Avignon en 1999 dans la cadre
des "Textes Nus" (SACD) par Charles Berling, sous la direction de Jean-Michel Ribes, qui
le mettra en scène quelques années plus tard, au Théâtre du Rond Point à Paris, en 2007,
avec Jean-Damien Barbin. Thierry Illouz écrit aussi des chansons avec Marie Nimier pour
Art Mengo, Enzo Enzo, Lambert Wilson, Eddy Mitchell, Lokua Kanza, Clarika, Mauranne,
Juliette Gréco...
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Création sonore
Erwan Quitnin
Les interprètes principaux
Michel Abdoul, Sophie Borthwick, Lydia Boukhirane, Côme Delain, Céline Fuhrer,
Viviana Moin, Cédric Paga, Pierre Pilatte, Alexandre Théry
Avec la participation de :
Eliot Achard, Abda Adoti-Abotsi, Iris Antic, Vesna Antic, Isabelle Antoine, Céline
Arnautou, Xenia Auther, Farida Belkacemi, Monique Bergonhe, Elsa Biston, Iris Boulmier,
Alma Boulmier, Jérôme Boulmier, Caroline Calvignac, Marc Cohen, Maïa De Martin,
Jeanne Demay, Franck Demay, Inès Demay, Edouard Dessay, Marie Dubois, Camille
Dumont, Antoine Dumont, Eugénie Fraigneau, Alexandra Gatica, Geneviève Ginter,
Laurent Helmlinger, Gaspard Helmlinger-Vincent, Nicolas Hober, Xavier Huard, Margot
Jacquard, Monate Joachim, Xavier Juillot, Maryse Juillot, Piétro Kent, Pierre Khazarian,
Gloria Khazarian, Constance Khazarian, Anne-Marie Ladoues, Sandrine Le Berre,
Richard Le Bihan, Mathieu Le Chatelier, Gaspard Le Chatelier, Loise Le Chatelier, Marc
Le Chatelier, Lucas Lecomte, Marine Lecoutour, Camille Legault, Frédéric Mainçon,
Hélène Malamoud, Yaël Mandelbaum, Julien Marrant, Ambroise Marrant-Mandelbaum,
Remi Mazet, Célia Mazet, Maïa Mazet, Aude Morel d’Arleux, Alain Navarro, Mikaël
Ngyen, Marianne Pierrot, Elsa Renoux, Anas Renoux, Amal Renoux, Karine Rouxel,
Livio Salvini, Christophe Salvini, Aliocha Théry, Anouck théry, Ninon Théry, Manuel Théry,
Katell Uguen, Solène Uguen, Elodie Vincent, Sandrine Weiss, Louka Wrpisz.
Coproductions
Centre des Arts d’Enghien-les-Bains - scène conventionnée pour les écritures
numériques, Lieu Multiple de Poitiers, L’Avant Rue de Paris.
Aides au projet
Ministère de la Culture et de la Communication - DICREAM, Région Ile-de-France,
DRAC Ile-de-France, ville de Montreuil
Soutien
Spectres
ARCADI (Plateaux solidaires)
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Diffusion
Festival Bains Numérique #8
Centre des Arts - Du 14 au 20 juin 2014 - Enghiens-les-Bains (95)
Presse
Hype(r)Olds le 27 juin 2014 (produit par Musiques & Cultures Digitales)
« Plongée numérique dans les Bains d’Enghien ! »
«L’installation qui a recueilli tous nos suffrages, Spectres du Groupe LAPS.
Nous sommes impressionnées par la présence très forte de ces personnages qui ne sont
pourtant que des projections.»
digitalarti le 17 juin 2014
« BAINS NUMERIQUES : le territoire connecté »
« Heureusement, cette exploration virtuelle du territoire ne se prive pas de temps de
rencontres physiques, sur différents espaces de la ville. A l’espace Pinaud, le théâtre
interactif du Groupe LAPS introduit un étrange temps d’écoute de personnages filmiques
entamant un monologue social dès que l’on se rapproche de leur mur-écran (Spectres). »
Turbulences vidéo #85 le 3 octobre 2014
Spectres
« Marche à l’ombre (des nombres) »
« Spectres, en revanche, du Groupe LAPS, vaut de passer une bonne demie heure
à regarder et ouïr ce qu’ont à raconter toute une foule de personnages qui vous font
face, alignés côte à côte sur un très grand, très long écran [...]. Vie heureuse, blessée,
anecdotique, pitoyable, ironiquement rapportée, ou pas, mais toujours très bien écrite, et
dite. Comme on veut tout savoir de cette compagnie (de spectres) on ne quitte pas de si
tôt cette platonicienne caverne, bruissante de paroles. Tiens, c’est peut-être ça la clé : le
mythe de Platon qui cesse d’être muet. »
Spectres
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Présentation du Groupe LAPS
Issu de la fusion de deux collectifs, Epoka et la 8e Compagnie, le Groupe LAPS est une structure de production
artistique réunissant des artistes associés, plasticiens, scénographes, éclairagistes et vidéastes.
En mutualisant des outils matériels, des savoir-faire artistiques et techniques, le Groupe LAPS développe des
propositions artistiques — films, lumières, installations et dispositifs multimédias.
Les créations du Groupe LAPS, collectives ou individuelles, prennent forme et vie pour naviguer entre la réalité
et la fiction, dé-construire et re-construire, perturber, détourner, s’immiscer, épouser, surprendre… Les installations proposées sont des éléments de récit, des signes partiels qui apportent une modification du réel et de
l’espace temporel.
Le groupe LAPS travaille depuis 2001 à des créations où se croisent installations, nouveaux médias et performances. À travers ces réalisations, nous expérimentons des espaces architecturaux qui deviennent les lieux
habités d’une représentation jouant constamment d’une double conscience entre visible et voilé, présence et
absence, réalité et fiction.
Spectres
Les différentes réalisations du Groupe LAPS et de ses artistes associés sont consultables par Internet à l’adresse
http://www.groupe-laps.org/
PARMI LES PROJETS DU GROUPE LAPS
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in dreams (création en-cours)
Un projet de spectacle interactif sous vidéo surveillance
Velours est un projet de spectacle entre théâtre, danse et
dispositif de vidéo-surveillance très librement inspiré du film
de David Lynch Blue Velvet.
Dorothy, Frank et Ben - 3 des personnages du film - entraînent
le spectateur - devenu Jeffrey - dans un monde obscure,
étrange et vidéo-surveillé.
Velours se veut être un rituel de possession entraînant le
spectateur dans un basculement des rôles : une transe par
laquelle s’exorcisent nos désirs et nos craintes.
performance Velvet
La Blanchisserie, Ivry-sur-Seine 2005
Architectures Cellulaires (création 2013)
Installation vidéo
Si les cellules n’étaient pas capables de sentir l’espace qui
les entoure et de modifier leur fonctionnement face à cette
géométrie,
elles resteraient rondes et nous-mêmes serions patatoïdes.
Il n’en est rien.
Ce projet, fruit de la rencontre entre les biologistes du
CEA et les plasticiens du Groupe LAPS, consiste à utiliser
la vidéo-projection pour superposer l’architecture d’une
cellule à celle d’un bâtiment afin d’en révéler les similitudes
et les différences.
Nuit blanche Paris 2013
Nuit Blanche Paris 2013
KEYFRAMES (création 2011)
Une installation plastique nocturne destinée aux espaces publics
Sur le principe de la décomposition de mouvement
(chronophotographie) et de la cinétique, des
personnages lumineux et sonores sont précisémment
disposés dans l’espace pour reconstituer une histoire
au cours de séquences d’allumage programmées.
Les petits bonshommes bondissants de la Place de la République
Fête des Lumières Lyon 2011
article d’Agnès Pierre - Le Progrès du 10 décembre 2011 :
«[...] Inventivité. Coup de projecteur sur KEYFRAMES, une mise en lumière particulièrement originale et plébiscitée par le
public...»
Fête des Lumières de Lyon, déc. 2011 / I Light Marina Bay de Singapour, mars 2012 / Light
in Jerusalem, juin 2012 / Glow festival à Eindhoven, nov.2012 / Dépayz’arts à Brie Comte
Robert, déc. 2012 / Nocha Blanca à Bilbao, juin 2013 / Lumina Light Festival de Cascais,
sept. 2013 / E-TOPIE Marseille-Provence 2013, oct-nov / LUMIERE à Durham, nov. 2013
/ Lausanne Lumière, dec 2013 / Faites des Lumières à Saint-Maixent l’Ecole, dec. 2013
/ Dubaï Festival, mars. 2014 / Nuit Blanche Amiens, oct. 2014 / Bradford Shine, oct. 2014
Spectres
KEYFRAMES crée un pont entre sculpture et cinéma,
un art plastique scénarisé, spectaculaire et festif qui
métamorphose l’espace dans lequel il s’inscrit.
contact
Eugénie FRAIGNEAU
Administratrice
[email protected]
+33 1 43 63 20 19
+33 6 95 41 95 72
Les différentes réalisations du Groupe LAPS
et de ses artistes associés sont consultables :
© Groupe LAPS
www.groupe-laps.org