La Fabrique - Les Jardins de Lucie

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Transcript La Fabrique - Les Jardins de Lucie

Compte rendu de la réunion de présentation aux
adhérents du projet de croissance des JDL :
« La Fabrique »
Le 03/06/14
à Communay
Date et lieu : le mardi 03 juin à 20h30 à la Salle des brosses de Communay
Pour les Jardins de Lucie : Muriel VERDONE, Emilia BERNARD, Delphine BESSOT, Caroline D’YVOIRE
(stagiaire), Andréa ALFONSO (stagiaire), Delphine BOYADJAN, Michel PRAS, Christine DIARD, Jacqueline
PINLAUD, Michel FAVRE, François GENIN.
Ainsi qu’une petite trentaine d’adhérents.
Objet de la rencontre :
Présenter aux adhérents l’avancée du projet de développement des Jardins de Lucie.
Résumé de l’intervention :
Présentation de Michel PRAS sur la stratégie de développement des Jardins de Lucie
Présentation de Muriel VERDONE, Emilia BERNARD et Delphine BESSOT avec un support power point
du projet « La Fabrique »
Questions suite à la présentation :
 Est-ce qu’il y aura embauche d’un encadrant spécifique pour « La Fabrique » et sur quel
statut ?
Il est prévu que Delphine BESSOT qui mène actuellement l’étude action, soit l’encadrant
technique de « La Fabrique » sur un poste en CDI.

Quels sont les temps de formation prévus pour assurer la production ?
Delphine BESSOT a déjà travaillé en laboratoire de transformation ; De plus, elle a suivi
quelques modules de formation en début d’année sur la transformation de végétaux mais
elle devra encore faire plusieurs formations avant l’ouverture de la structure. Quant aux
salariés en insertion, ils auront la possibilité de se former en interne voire en externe si cela
fait parti de leur projet professionnel.

Qu’est- ce que la 4ème et 5ème gamme ?
Il s’agit de légumes qui sont lavés, parés, découpés puis conservés dans des sachets sous
vide pour la 4ème gamme et cuits pour la 5ème gamme.

Est-on en mesure de fournir les collectivités ? Peut-on assurer une quantité régulièrement ?
La RHD (restauration hors domicile) a des obligations d’atteindre 20% d’achat en produits
bio. De plus, pour répondre à certains appels d’offre une dimension sociale leur est
imposée. Un partenariat avec Les jardins de Lucie correspond donc tout à fait à leurs
attentes. Dans ce cadre-là, il est possible de fournir la RHD de manière irrégulière, en
fonction des quantités disponibles au jardin. La RHD s’adapte car elle y voit aussi un
avantage.

A –t-on fait une projection du chiffre d’affaire ?
Suite à l’étude de marché, une estimation a pu être effectuée en fonction des engagements
annoncés par les personnes sondées. En restant prudent, on peut imaginer un chiffre
d’affaire de 75 000 € pour la prestation transformation et de 25 000 € pour les plats
cuisinés. Un budget de fonctionnement a été réalisé et il parait possible d’être à l’équilibre
dès la deuxième année.

Combien de producteurs sont intéressés par la commercialisation de leurs produits une fois
transformée ?
Lors de l’étude commerciale, 97 producteurs ont été sondés. 65 ont répondus à notre
questionnaire et sur cet échantillon, 16 producteurs se sont dit prêts à passer un contrat
avec Les Jardins de Lucie et 23 très intéressés sans vouloir s’engager. Nous n’avions pas
inséré de question sur la commercialisation, c’est au téléphone que certains nous ont fait
part de cette possibilité. En effet, les maraichers qui commercialisent leur production sous
forme de paniers hebdomadaire sont intéressés par des produits transformés pour faire
face à la période de jointure (mars- avril : attente des légumes de printemps alors qu’il n’y a
plus beaucoup de légumes d’hiver). Quelque uns nous ont dit qu’ils n’étaient pas intéressés
par la commercialisation de cette surproduction et l’idée de se regrouper à plusieurs pour
fournir de plus grosse quantité à la RHD nous est venue.

A quel rythme se fera la transformation durant l’année ?
La transformation peut de faire toute l’année. Toutefois, la période estivale reste très
tendue : beaucoup de production, des clients en vacances et beaucoup de travail dans les
champs.

A-t-on envisagé le travail annualisé ?
Cela ne parait pas possible pour les salariés en insertion qui ont des contrats de courte
durée. C’est un choix pédagogique de la structure. Les salariés sont accompagnés vers un
retour à l’emploi et des contrats de courte durée permettent de donner une dynamique
dans le processus de retour à l’emploi.

Comment a-t-on travaillé le tableau des tâches et compétences ?
Nous nous sommes inspirés d’un tableau existant sur le maraîchage (conçu par les Jardins
de Lucie) Il a été ensuite retravaillé avec les référents de parcours (personnes mandatées
par le Conseil Général ou le Pôle Emploi pour suivre le parcours des salariés en insertion) qui
ont participé à la réflexion sur la mission d’insertion au sein de La Fabrique. Plusieurs
réunions ont permis à nos partenaires sociaux de nous faire part de leurs besoins en termes
de parcours d’insertion.

Comment se fera le suivi de l’évaluation des compétences des salariés ?
Le suivi se fait par la chargée d’insertion professionnelle (Aurélie Canolle-Bombace) : des
entretiens réguliers, bilans avec les maraichers encadrant et le référent de parcours. Ils
s’appuient aussi sur des grilles d’évaluation faites régulièrement et un travail de
concertation entre la CIP et l’équipe de permanents.
Prochaine étape :
=> Dépôt du permis de construire le 05 juin ! C’est fait !