Décembre 2014 - SUD Santé Sociaux 37

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Transcript Décembre 2014 - SUD Santé Sociaux 37

L’écho
Décembre 2014
SUD du CHU de TOURS
des fourmis
Échos des services:
OPH-ORL,
Brancardage Bretonneau,
Admissions Trousseau,
Bloc gynéco,
Consultations,
Psychiatrie nuit...
CH
U
To
ur
s
.
Fin d’année et CET
.
ASH, nouvelles
grilles
.
Résultats élections
.
Ordre infirmier
.
Convergence contre
« l’hôstérité »
.
La dette, quelle dette ?
.
Discriminations au CHU ?
.
Le sénat contre les
hospitaliers-ères
.
IVG: il ya 40 ans, la loi Veil...
Bon, oui on reste le premier syndicat sur le CHU…
Oui on reste devant avec une large
avance …
Nous remercions donc tous et toutes
les collègues qui nous ont encore
une fois fait confiance.
Oui, mais … on recule de plusieurs
points et ça, cela nous interpelle !
Nous perdons une centaine de voix,
entre 2011 et 2014.
On sait que dans les bulletins annulés il y avait pas mal de bulletins
SUD. On sait que pas mal de collègues ont pensé que c’était joué
d’avance et que nous allions de nouveau gagner largement ces élections,
qui n’ont donc pas vu d’enjeu à aller
voter SUD... OK.
Mais nous ne sommes pas du genre
à manier la langue de bois, ni à faire
l’autruche. Pour nous, ce recul est
avant tout un coup de semonce et
nous l’interprétons comme un avertissement de votre part. Il n’y a pas de
fumée sans feu.
Nous devons faire mieux et plus !
Être encore plus présents sur le terrain, au plus près de vos préoccupations, plus à l’écoute.
Nous avons peut être trop investi les
institutions (notamment le CTE et le
CHS-CT) au détriment de notre présence dans les services du CHU.
Bref, il y a des raisons subjectives
(donc qui relèvent de notre pouvoir)
qui s’ajoutent à des raisons objectives, sur lesquelles nous avons difficilement prise.
Nous allons discuter de tout cela
collectivement et démocratiquement.
Et vous pouvez compter sur nous
pour rectifier le tir et pour que nous
nous engagions dans un travail encore plus acharné en défense de vos
intérêts, de vos conditions de travail
au CHU. Nous ne lâchons rien.
C’est la direction qui va être contente de cette perspective …
Et bonne fêtes à tous et toutes !
2
VOUS DEMANDEZ LES
CONSULTATIONS EXTERNES ?
« ne quittez pas, Batman et Robin vont vous
répondre...»
Après l’article paru
dans l’écho en avril
dernier
concernant
leurs conditions de
travail, des agents et
des infirmières des
consultations
externes ont alerté la
direction par courrier,
sur la nécessité de
dissocier le physique
et le téléphonique aux accueils des consultations
externes, sur le manque incontestable de personnel
qualifié sur ces postes et sur l’urgence de redéfinir
les tâches de chacun(e).
La réponse de la direction ne s’est pas faite attendre :
un « coordonnateur des secrétariats médicaux » et un
« ingénieur en organisation » prendront leurs fonctions
dès la rentrée. Leur mission ? La « réorganisation en
profondeur des consultations externes »… Mais, sur
l’embauche potentielle de personnel supplémentaire...
Brancardage Bretonneau
Depuis le 27 novembre, les brancardiers-ères sont en
grève.
C’est une équipe en souffrance depuis sa création, et plus le
temps passe, plus la situation s’empire, aboutissant ainsi à
un ras le bol général de l’équipe.
La moyenne de distance parcourue par jour est de 2O km
par agent. Certains trajets se font en poussant, bien souvent
seuls, des lits de plus de 200 kilos !
L’équipe assure une moyenne de 400 transports par jour,
dans un dédale de couloirs, ascenseurs, d’un bâtiment à
l’autre de Bretonneau.
En sous effectif permanent, les brancardiers-ères s’usent
la santé les uns-es après les autres, se concluant par des
arrêts maladie et des agents handicapés devant appliquer
des restrictions médicales.
Certains arrêts maladie ne sont pas remplacés, en rajoutant
une couche au sous effectif. Le personnel, épuisé, ne supportait plus les cadences imposées.
A cela s’ajoute la pression des services, qui ne comprenaient
pas toujours les difficultés de l’équipe et les retards dans les
prises en charge des patients-es.
Malgré les alertes répétées auprès de la Direction, rien ne
bougeait. C’est pourquoi les brancardiers-ères ont finalement
décidé de lancer un mouvement de grève, la situation devenant insupportable.
Après 15 jours de grève et plusieurs réunions avec la Direction, quelques avancées (totalement insuffisantes) ont été
Le journal SUD du CHU de TOURS - décembre 2014
RIEN !
Sourde aux revendications des agents qui souhaitent
simplement travailler dans des conditions humainement
acceptables, la direction du CHU propose la mise en
poste de deux supers héros, aux cortex surdimensionnés, capables d’expliquer et de démontrer (enfin !) comment exécuter toutes les tâches de l’accueil en répondant au téléphone et en donnant des rendez-vous, le
tout simultanément évidemment.
Comme nous ne sommes pas mauvaise langue, nous
ne prétendrons pas ici que la direction semble émettre
des doutes quant à la véracité des mauvaises conditions de travail dont témoignent les agents.
Pendant ce temps, les agents d’accueil tombent
(comme des mouches) les uns après les autres et ne
sont pas ou peu remplacés. L’ambiance entre collègues
se putréfie. Le standard sature. Les consultations externes restent désespérément injoignables par téléphone et inaccessibles pour les patients. Les personnes
qui le peuvent se déplacent et font le triste constat de la
situation, quant aux autres… mystère !
On savait déjà que la direction du CHU faisait fi des
conditions de travail et de l’état mental des agents,
elle confirme maintenant son mépris profond des
usagers.
obtenues: déblocage de 2 ETP, correspondant à une personne en plus par jour, alors que la demande de l’équipe est
de 4 agents en plus par jour (deux équipes de 2).
Cette demande n’est pas exagérée, elle correspond aux
besoins pour satisfaire, dans les temps, tous les transports
demandés par les services. Il y a besoin de 25 brancardiersères par jour, plus 3 régulateurs, alors que certaines journées il ne sont que 17 ou 18.
Comment assurer ses missions dans ces conditions ?
Mais la Direction, qui reconnaît cette réalité, préfère faire la
sourde oreille et reporter sur les services les transports non
réalisés par l’équipe.
Elle ose même évoquer la possibilité de transférer certaines activités de brancardage définitivement aux services !
En quelques jours, une pétition de soutien à l’équipe de
brancardage a été signée par 400 collègues (tous personnels confondus, de l’ASH au médecin) des services de soins.
Le 10 décembre (jour où cet article est écrit), la grève
était reconduite..
L’écho
des fourmis
3
Situation des équipes de nuit du pôle
de psy : bientôt la fin de l’année…
L’année 2014 fut compliquée pour la gestion des plannings des soignant-es travaillant la nuit en psychiatrie.
Les nombreuses absences et autres congés non-remplacés
ont provoqué des situations que l’on pouvait anticiper : nonrespect des roulements, rappels à domicile, retour sur les
congés, roulements et changements des soignant-es problématiques dans les services…
En arrivant à la fin de l’année, ce sous-effectif chronique
impose une nouvelle difficulté : « comment prendre tous les
jours auxquels j’ai droit, alors que toute l’année je n’ai pas pu
les poser comme je le souhaitais ou qu’ils ont sauté sans
être décalés ? »
Une réunion a eu lieu le 28 octobre entre la direction du personnel et du pôle de psychiatrie d’une part et une délégation
de soignant-es accompagnée par SUD de l’autre. M Mapataud (directeur de la DRH) y a fait un bilan de la situation
et des réponses (non-suffisantes) qui ont été mises en place
tout au long de l’année.
Or il n’excluait pas, afin de gérer la fin de l’année, d’imposer
… bientôt la fin de l’année : prenez
garde au CET
Nous l’évoquons dans l’article précédent sur la psy de
nuit, mais le recours au CET (Compte Epargne Temps)
pour boucler les plannings de l’année et reporter à plus
tard des jours de congé dus qui n’ont pas été octroyés
est une question qui concerne l’ensemble des agents du
CHU.
De quoi parle-t-on ? Au CHU l’obsession principale de la
direction consiste à faire des économies sur le dos des
agents partout où elle l’estime possible. Pour ce faire, un des
moyens bien pratique consiste à faire assumer aux équipes
la charge de l’absentéisme par le « non-respect des roulements, rappels à domicile, retour sur les congés, roulements
et changements des soignant-es problématiques dans les
services… » [ndlr : et oui nous nous citons nous même].
La limite évidente de ces pratiques dans des équipes en effectif « minimum »* est que le report où la suppression des
jours de congés lorsqu’un agent vient remplacer un-e collègue absent-e se traduit de manière mathématique par une
impossibilité à poser tous les jours dus à chaque agent.
Pour la direction une voie de sortie : imposer aux agents
concernés l’ouverture (ou l’alimentation) d’un CET avec le
chantage suivant : « de toute manière vous ne pouvez pas
avoir vos jours. Soit vous les mettez sur un CET, soit vous
les perdez ».
Nous rappelons que c’est un moyen illégal de gestion de
l’absentéisme. La législation précise clairement qu’il « est
ouvert à la demande de l’agent ».
De plus il représente un piège pour les agents : dans une
situation de sous-effectif chronique les jours épargnés une
année risquent de ne pas pouvoir être pris les années suiLe journal SUD du CHU de TOURS - décembre 2014
aux agents l’alimentation du CET (Compte Epargne Temps)
avec les jours qui n’auraient pas été octroyés.
Nous nous opposons à cette pratique illégale (voir l’article
suivant).
A ce jour, de nouveaux remplacements doivent se mettre en
place pour permettre à tous les agents de solder tous leurs
congés. Après avoir dit toute l’année que les budgets étaient
à sec, la moralité est que lorsqu’elle veut, la direction peut.
Restons vigilant-es en cette fin d’année pour que l’ensemble des jours de congés auxquels nous avons droit
nous soient attribués.
vantes, leur utilisation n’étant pas de droit mais soumis aux
nécessités de service.
Pour SUD, la seule manière raisonnable de répondre à l’absentéisme est le remplacement de chaque absence, ainsi
que l’existence d’équipes de remplacements suffisantes afin
de pallier aux absences sans avoir recours aux rappels à
domicile (illégaux) et autres modifications de planning au jour
le jour (illégaux). Le droit des agents ne doit jamais passer
après les économies.
* Chère direction, vous qui lisez avec tant d’attention ce
« journal ». Les guillemets entourant « minimum » ont pour
but de souligner ici l’énergie que vous mettez à faire la démonstration qu’il existe des possibilités de descendre en
dessous d’effectifs minimums. Et donc de modifier par la
même occasion la nature même du « minimum » qui ne l’est
alors plus. Sachez que, quels que soient vos efforts à faire
cette démonstration, les agents du CHU ne perdent en aucun
cas le sens de cette notion d’effectif minimum et des conséquences lorsqu’on en vient à l’ignorer.
L’écho
des fourmis
4
Révisions de notes au CHU, la Direction tente d’exclure des dossiers!
Lors des Commissions Paritaires de novembre concernant les révisions de note, les délégué-es du personnel
ont appris, fortuitement, que certains dossiers avaient
été écartés de façon autoritaire par la Direction.
Interpellé en séance, le DRH a assumé cette décision: ce
sont des demandes irrecevables car concernant la péréquation ou parce que les agents ont refusé de signer leur feuille
de remise de note. Pour rappel, signer sa feuille de note ne
signifie pas que nous sommes d’accord avec cette note, cela
confirme juste qu’elle nous a été communiquée. Mais ce refus de signer ne peut pas non plus par la suite être utilisé
par la direction pour ne pas prendre en compte une demande
de révision de note.
Quant à la péréquation, c’est une opération de « lissage »
Admissions trousseau
La pression monte aux admissions Trousseau, tous secteurs confondus: guichets, gestion et accueil urgences.
À la demande du personnel, SUD a organisé le 24
novembre une heure
d’information syndicale. De
nombreux problèmes s’accumulent rendant la situation limite: arrêts non remplacés, glissements de
Blocs gynéco
Depuis déjà plusieurs mois, l’équipe d’IBODE du bloc
gynéco de Bretonneau connaît de nombreuses difficultés.
D’abord victimes d’un non remplacement chronique de l’absentéisme, elles souffrent de l’impossibilité de pouvoir prendre leur journée de repos après une nuit d’astreinte.
Concrètement, il n’est donc pas rare qu’une IBODE puisse
enchainer plus de 30h de travail !
De plus, certaines d’entre elles sont encore contractuelles,
en cours de formation et donc exemptées d’astreintes. Elles
s’ajoutent à celles dispensées pour raisons médicales.
Du coup, seulement 70% des IBODE peuvent effectuer ces
heures astreintes, ce qui fatigue inévitablement l’équipe.
Devant une telle problématique, la direction leur a proposé
de travailler sur une nouvelle organisation de travail.
La réflexion de l’équipe fut rapide puisque la solution la plus
simple, la plus sécurisante pour les agents mais aussi pour
les patientes est la création d’une équipe fixe de nuit, travaillant en 21h-7h (du lundi au vendredi).
Avec cette proposition, il n’existera plus de problème de délai
lié au trajet. En effet une IBODE sera constamment sur place
ce qui permettra une meilleure prise en charge de l’urgence,
moins de stress et de risque d’erreur (lié à la fatigue).
Et bien sûr, la disparition des astreintes la semaine entraineLe journal SUD du CHU de TOURS – décembre 2014
des notes appliquées dans les établissements où plusieurs
notateurs peuvent noter des agents de même grade ( article
3 de l’arrêté du 6 mai 1959 ).
Nous avions obtenu depuis plusieurs années que tous les
dossiers sans exception soient présentés en commission.
D’ailleurs certaines demandes considérées comme relevant
de la péréquation par la Direction recevaient , après vote, un
avis favorable. Cette méthode permettait d’avoir une transparence totale sur l’ensemble
des demandes.
Devant notre insistance, le
DRH a accepté que ces dossiers soient présentés à la
commission de décembre.
Comme d’habitude, nous y
ferons notre travail et défendrons les dossiers.
tâches adjoint des cadres
vers adjoints administratifs, tâches non en rapport avec le
travail des admissions (problèmes informatiques à résoudre),
management mettant de plus en plus la pression. A tout cela
s’ajoute un poste de nuit à l’accueil des urgences non pourvu, réglé par la direction en faisant alterner un agent
(contractuel) jour et nuit ! Un courrier a été adressé à la Direction Générale et à la Direction des Ressources humaines,
demandant une entrevue afin de discuter de tous ces problèmes. Nous attendons toujours la réponse…
Si celle-ci n’est pas arrivée d’ici la fin de l’année, le début 2015 s’annonce chaud !
ra par conséquence une nette diminution de la fatigabilité de
l’équipe d’IBODE de jour, avec une meilleure répartition des
tâches, certaines pouvant être effectuées la nuit.
Malheureusement, lors d’une première réunion en octobre, la
direction s’est opposée à cette proposition arguant qu’évidemment cela couterait trop cher. Nous le savons tous, la
santé et la sécurité des patient-e-s a un prix !
Devant un tel mur, l’équipe ne s’est pas démobilisée. Une
pétition a donc été signée par un grand nombre de médecins, sages-femmes et autres IADE, en soutien à ce projet
totalement légitime.
Aujourd'hui, et après une énième réunion, la direction et
l'équipe semble se diriger vers un terrain d'entente. Une proposition d'équipe de nuit la semaine et la conservation
d'astreintes le week-end semble se dessiner. Il est maintenant nécessaire d'éclaircir les nombreuses zones d'ombres
qui persistent.
A suivre donc.
L’écho
des fourmis
5
ASH: Agent Sous Hostèrité !
Lors du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière du 14 novembre 2014, la décision de reclassement des Agents des Services Hospitaliers en deux
grades a enfin été confirmée. Cette revendication était
réclamée depuis longtemps par l’ensemble des Organisations Syndicales.
Hélas, cette revalorisation est loin de la vraie reconnaissance
attendue par les ASH de la Fonction Publique Hospitalière,
qui, plus que d’autres, restent confronté-es à l’Hôstérité
(Austérité) dans les hôpitaux.
Cantonné-es au seul grade d’ASHQ et à la seule échelle de
rémunération 3, les ASH ne sont toujours pas reconnu-es à
leur juste valeur au sein de l’hôpital public.
Les ASHQ sont des agents dont le rôle est essentiel dans les
établissements aujourd’hui.
La multitude de fonctions qu’ils remplissent au sein de l’hôpital (ménage, hygiène, repas, brancardage...) sont primordiaux pour le bien-être des patients-es.
Pourtant leur rémunération à l’échelle 3 de la catégorie C est
de loin la plus basse et descend régulièrement au dessous
du SMIC.
On pouvait penser que le Ministère aurait à cœur de corriger
cette injustice en leur permettant d’accéder à un grade supplémentaire comme le réclamaient les Organisations Syndicales telle que la Fédération SUD Santé Sociaux.
La décision est arrêtée, les ASH auront bien deux
grades :
1/ Grade normal à l’échelle 3: de l’indice 316 à 358 en
2014, 321 à 363 à partir du 1er janvier 2015;
Rappel revalorisation indiciaire…
Pour rappel, les revalorisations indiciaires prévues au
1er janvier 2015:

Pour la catégorie C: revalorisation de 5 points
d’indice pour tous les échelons;

Revalorisation pour la catégorie B, 1er grade: 5
points pour le 1er échelon, 6 points pour le 2ème, 7
Restructuration ORL- OPH
Pour rappel, le CHS –CT avait voté le principe d’une expertise afin de faire le point sérieusement sur les différentes conséquences du plan d’économies décidé par la
Direction.
Cette expertise menée par le cabinet Syndex s’est déroulée
fin novembre. Cela a permis aux agents de trouver une
écoute attentive, extérieure au CHU.
Syndex doit communiquer son rapport dans la semaine du
15 au 21 décembre. Les premiers échos que nous avons de
la part de l’enquêtrice vont plutôt dans le sens de ce que
dénoncent depuis le début les organisations syndicales SUD,
CGT et FO.
Théoriquement, le plan aurait du être suspendu le temps de
l’enquête. Mais dans la réalité, la mobilité continue à se
mettre en place, et rien n’est bloqué ! La direction passe
Le journal SUD du CHU de TOURS - décembre 2014
2/ Grade supérieur à l’échelle 4: de l’indice 318 à 377 en
2014, de 323 à 382 à partir du 1er janvier 2015.
Cela aurait pu nous réjouir mais là encore le Ministère accorde ce nouveau droit avec parcimonie, et se moque de nos
collègues les plus précaires en fixant un taux à 8% des effectifs pour le passage en échelle 4.
Devant le tollé général des syndicats, pour qui ce ratio
ridicule montre une fois encore le peu d’estime du gouvernement pour le personnel, il a finalement décidé de le
faire monter à 16%, ce qui ne nous satisfait pas plus.
Pour la Fédération SUD Santé Sociaux, il s’agit d’une toute
petite avancée, et nous sommes encore loin de la revalorisation espérée pour les ASHQ.
La seule reconnaissance qui vaille est celle qui se traduit par
une réelle augmentation des salaires et l’on reste avec cette
mesurette bien en deçà d’une vraie reconnaissance professionnelle des ASH.
Au-delà de la situation de nos collègues ASHQ, c’est
toute la question des salaires dans le secteur sanitaire
qui se pose.
La Fédération SUD Santé Sociaux revendique une vraie reconnaissance de l’ensemble des hospitaliers par une revalorisation salariale digne de ce nom.
Nous revendiquons une augmentation globale des salaires dans le
secteur de 300€
net par mois.
points
pour le
3ème, 1
point pour le 4ème, et 2 points pour les 8ème et
10ème échelons.
SUD s’était exprimé lors de ces décisions et avait jugé
ces revalorisations bien loin du compte ...
outre et fait comme si de rien n’était…
Et le service OPH continue à tourner avec essentiellement
des contractuels-les !
Certains agents qui
sont déjà partis du
service et à qui on
avait « promis » une
prime, attendent toujours celle-ci.
Des heures d’information syndicale se sont
tenues et les agents
sont en attente du
rapport de l’expertise.
Donc, à suivre de
près ...
L’écho
des fourmis
6
SUD confirme sa 1ère place au CHU
Nous vous avions communiqué dès le lendemain des élections les résultats concernant le CHU, mais il y avait des
erreurs (indépendantes de notre volonté, nous avions publié les résultats « officiels», communiqués par la Direction).
Voilà donc les derniers résultats, validés et rectifiés.
Résultat Commissions Paritaires Locales
2014
Nbre de
sièges
2011
Nbre de
sièges
SUD
37,30%
15
44,49%
17
CGT
20,91%
7
18,53%
7
CFDT
10,73%
2
10,38%
2
FO
8,79%
2
9,52%
1
CGC
12,41%
5
8,11%
2
UNSA
4,05%
0
Avec CFTC
7,46%
0
CFTC
5,77%
1
Avec UNSA
7,46%
1
CAP Locales
Sud reste la première organisation syndicale au CHU malgré un net recul (- 7%) et la perte de 2 sièges aux commissions paritaires. La CGT progresse de 2,4% mais reste stable au niveau des sièges. La CGC progresse de
4,3% et gagne 3 sièges (il y avait 2 sièges de plus à pourvoir avec une nouvelle commission, celle des sagesfemmes). Les autres syndicats restent stables.
Une leçon à tirer pour notre syndicat: être encore plus présents auprès des collègues !
Les éluEs SUD aux Commissions Paritaires locales
COMMISSION
TITULAIRES
SUPPLEANT-ES
CAPL N° 2
LECOMTE Laetitia
SEGUIN Damien
BOURGAIGNE Hélène
MONGAULT Charlie
CAPL N° 5
MICHAUD Pascal
FAVIER Michèle
DAMAS Alexis
CHAVIGNY Claudie
JACCAZ-VALLEE Nelly
FAURE Chantal
CAPL N° 6
FOURNIER-DUNEAU Christèle
MOIRE Claudine
CAPL N° 7
DELAHAIE Gilles
RATINEAU Richard
RENOUX Patrick
BAUDRY François
BOUTANT Bruno
ROUSSIER Alexandre
CAPL N° 8
COGNARD Marie Laure
METAIRY Frédéric
SILNIQUE Stéphanie
ADAM Sylvie
DEBON Christophe
CHOUPEAUX Véronique
PAPIN Philippe
LAUBU Delphine
CAPL N° 9
FIE Josette
GERMAIN Michèle
DARDE Claude
MONCUIT Céline
Le journal SUD du CHU de TOURS– décembre 2014
L’écho
des fourmis
7
Résultats Comité Technique d’Etablissement
2014
Nbre de
sièges
Sur 15
2011
Nbre de
sièges
Sur 18
SUD
37,02%
6
43,57%
11
CGT
23,07%
4
19,04%
4
CFDT
9,98%
1
10,48%
0
FO
8,27%
1
10,07%
1
CFTC
5,98%
1
Avec UNSA
8,6%
0
UNSA
4,27%
0
Avec CFTC
8,6%
1
CGC
11,34%
2
8,23%
1
CTE
Les éluEs SUD au Comité Technique d’Etablissement
TITULAIRES
LAUBU Delphine
MICHAUD Pascal
ROUSSIER Alexandre
COUPET Isabelle
SEGUIN Damien
BAUDRY François
SUPPLEANT-ES
FOURNIER-DUNEAU Christèle
SANGARE Assetou
DELAHAIE Gilles
MONGAULT Charlie
PAPIN Philippe
JOUANNEAU Béatrice
ReprésentantEs SUD au CHS-CT et au
Conseil de Surveillance
Nous n’avons pas encore déterminé nos délégations au CHS CT et au Conseil de Surveillance.
Nous connaissons le nombre de sièges qui nous est
attribué: 4 au CHS CT sur les 9 à pourvoir et 1 au Conseil de Surveillance sur les 2 à pourvoir.
Résultats Commissions Paritaires
Départementales
À l’heure où nous écrivons, les résultats globaux
aux commissions paritaires départementales ne
sont pas connus.
Le journal SUD du CHU de TOURS– décembre2014
Nous communiquerons le nom
des camarades
désignés-es
pour nous représenter dans ces instances, dans le prochain
écho.
De plus, un litige existe à l’Ile Bouchard concernant
les CAPD n° 7 et 8.
Nous publierons également ces résultats dans un
prochain écho, avec le nom des délégués-es SUD,
ainsi que nos militants-es qui siègeront aux Commissions de Réforme.
L’écho
des fourmis
8
Ordre infirmier: une trahison de plus!
Début novembre, François Hollande a emmené dans sa
délégation au Québec le président national de l’ordre
national infirmier (ONI) pour vanter les compétences des
infirmières françaises dans un contexte de pénurie outre
atlantique. C’est une provocation !
Et cela arrive après l’abandon de l’article sur la disparition de
l’ordre infirmier par Madame TOURAINE dans son projet de
LOI de Santé.
Pourtant, après le piètre résultat aux dernières élections de
l’ordre infirmier avec un taux de participation tombé
à 2,7 % de la profession (loin des 14% des toutes
premières élections en 2008), qui correspond à seulement 17,28% de votants des infirmières inscrites à
l'ordre, quelle est la représentativité de cet organisme?
Que doivent penser les 97% d’infirmières qui refusent
depuis tant d’année de reconnaître l’existence de cet
ordre ?
L’intersyndicale nationale contre l’ordre infirmier attend depuis des mois une rencontre avec la Ministre
Convergence des
luttes contre
« l’hôstérité »
L’objectif de la journée du mardi 18 novembre était de ne pas
laisser la mobilisation précédente du 23 septembre sans suite. Avec un millier de
manifestantEs à Paris, le pari a été tenu malgré les difficultés de mobilisation que l’on rencontre dans tous les
secteurs et à l'approche des élections professionnelles
dans la fonction publique.
Les secteurs représentés étaient un peu différents de ceux
présents le 23 septembre. Une présence plus forte des régions que de l’Île-de-France : Lyon, Rouen, Le Havre, Toulouse, Vire, Bordeaux, Caen, Tours, Besançon, Rennes, l’Ille
-et-Vilaine, avec des délégations plus importantes là où il y a
des mobilisations locales, notamment Toulouse et Caen. Le
plus significatif est l’élargissement aux secteurs social et
médico-social déjà représentés en septembre mais dont la
mobilisation s’inscrit dans la durée.
Côté syndical, l’absence de toutes les fédérations syndicales
(excepté SUD) continue de plomber la mobilisation, notamment en région parisienne. De ce fait, la couleur syndicale
dominante était celle de SUD. Côté usagers, le collectif Notre
santé en danger et la coordination des comités de défense
des hôpitaux étaient présents.
La force et l’originalité de ces mobilisations, c’est de reposer
sur une structure, la Convergence des hôpitaux en lutte
contre « l’hôstérité », qui combine une grande détermination
dans les modes d’action et les mots d’ordre, avec une volonté de fonctionnement démocratique.
Près de 200 personnes, venues des établissements hospitaLe journal SUD du CHU de TOURS– décembre 2014
à ce sujet.
Depuis plus de 2 ans, nous attendons l’abrogation de l’ONI
qui s’est surtout fait connaitre pour sa gestion calamiteuse
( salaires faramineux, locaux luxueux.. .) ses menaces et
attaques contre des salarié-es refusant de s’inscrire et qui
n’est jamais n’est intervenu pour la défense des conditions
de travail des infirmier-ères. Depuis 2 ans la Ministre nous
dit qu’elle réfléchit, qu’elle envisage un ordre facultatif…
A ce rythme là, l’ordre sera encore là en 2017 pour le
probable retour de la droite...
Merci la « gauche ! »
liers publics et privés, et du secteur médicosocial, se sont
retrouvés en Assemblée Générale après la manif pour débattre des suites à donner.
L’accord s’est fait sans difficulté autour de l’idée d’inscrire les
mobilisations dans la durée. Mais cela ne peut se faire qu’en
maintenant, en renforçant les liens avec les mobilisations
existantes. La répétition des initiatives centrales parisiennes
n'est pas toujours perçue comme susceptible d’être la plus
efficace.
D’où l’idée de construire une prochaine initiative de manière
décentralisée, en direction des Agences régionales de santé.
L’autre piste est de mettre en commun des dates de mobilisation sur le mode des Mardis de la colère de Toulouse. Décentralisation géographique mais centralisation dans le
temps.
Pour mettre en œuvre ces initiatives, il est nécessaire
d’avancer dans la structuration de la Convergence.
Construire des liens durables entre le privé et le public,
les usagers et le secteur du médico-social, s’appuyer sur
les secteurs mobilisés, trouver un équilibre dans le fonctionnement et les mobilisations entre la région parisienne et les autres régions, autant de sujets de débats
pour la prochaine assemblée générale
qui se tiendra à
Tours fin janvier.
L’écho
des fourmis
9
La dette, quelle dette ?
Pas un matin sans
entendre un éditorialiste radio ou
télé nous asséner
qu’il faudrait quand
même prendre les
bonnes décisions
pour enfin réduire
cette dette qui menace notre économie …et d’enfoncer
le clou en donnant
les recettes pour réduire la dette : restreindre le nombre
de fonctionnaires, attaquer le code du travail trop protecteur, revenir sur les 35 h…
Ces mêmes éditorialistes ne relaient pourtant pas une information dérangeante publiée en mai dernier : au moins 59%
de la dette de l’Etat seraient illégitimes. C’est la conclusion d’une enquête * menée par les CAC (Collectifs pour un
audit citoyen de la dette). Ce collectif, très prudent dans ses
évaluations aurait pu se monter plus radical et conclure à
une illégitimité totale de la dette. Mais quand même 59%
c’est pas rien: voyons de plus près.
Baisse des recettes : Si les déficits ( et donc la dette) augmentent, c’est d’abord par un manque de recettes du à « un
Le sénat contre les hospitaliers-ères…
Le 14 novembre dernier, dans le cadre du vote de la Loi
de Financement de la Sécurité Sociale, les sénateursrices ont rétabli le principe d’une période de carence en
cas d’arrêt maladie pour les agents de la Fonction Publique Hospitalière.
Ces derniers ont donc fixé à… 3 jours de carence cette période pour les hospitaliers-ères !
Discriminations au CHU !
Les avancements de grade ( passage en classe supérieure) sont soumis chaque année à l’avis des commissions paritaires.
Les textes disent qu’il s’agit d’une promotion, et que les directions font « un choix » entre les agents promouvables (qui
remplissent les conditions d’ancienneté pour être promus).
La direction du CHU a établi des critères : l’avis favorable de
l’encadrement, l’échelon, l’ancienneté dans l’échelon, l’âge.
Nous nous battons contre cette sélection car nous sommes
favorable à la promotion de tous les agents mais bon….c’est
la réglementation.
Le problème c’est que la direction exclut de façon systématique tous les agents en CLM (congé longue maladie )
ou CLD (congé longue durée) arguant du fait qu’il-elles ne
sont pas en service.
Des agents sont donc, parfois en fin de carrière, gravement
Le journal SUD du CHU de TOURS– décembre 2014
allègement constant de la fiscalité des ménages aisés et
des entreprises ». S’il avait maintenu le même taux d’imposition, l’Etat aurait une dette moindre de 440 milliards d’euros (sur 1500 milliards)
Coût des emprunts: si l’Etat avait emprunté sur la base
d’un taux réel ( estimé par le CAC à 2% en moyenne sur
une longue période), la dette serait amputée de 488 milliards d’euros. Et si, au lieu de se plier au traité de Maastricht qui l’interdit,l’Etat avait fait le choix d’emprunter à la
banque Centrale, les taux auraient été encore plus faibles et
la dette également.
En gros, l’Etat a baissé les impôts des riches et leur a
emprunté du fric à des taux élevés pour combler le
manque de recettes fiscales!
A cause de ces décisions , la dette représente aujourd’hui
90 % du PIB ( produit intérieur brut) au lieu de 53%.
Le rapport se termine par une série de propositions visant à
alléger la dette sans passer par l’austérité, des options crédibles, ouvertes au débat, non concoctées par des expertes.
Nous devons populariser les résultats de cet audit, ne
serait –ce que pour ouvrir le débat, sortir du carcan
imposé par les politiques et les médias serviles et
pour montrer que d’autres choix sont possibles.
* vous pouvez retrouver cette enquête sur :
www.audit-citoyen.org.
Voilà une des premières mesures décidées par un sénat
repassé à droite récemment. Renforcée par les reculs successifs de la gauche, cette droite se sent des ailes pour en
rajouter contre les salariés-es.
Bon, l’Assemblée Nationale étant encore à majorité de
« gauche », on peut espérer que ce vote du sénat ne sera
pas pris en compte et qu’au moins sur ce point elle bloquera
les velléités de la droite.
Affaire à suivre donc…
malades, bloqués dans leur carrière et pénalisés pour leur
retraite. Les discriminations basées sur la race, la religion,
l’orientation sexuelle mais aussi sur l’état de santé sont
condamnées par la Loi.
Nous avons saisi l’avis de l’ex Halde ( Haute Autorité
contre les Discriminations) devenue « Défenseur des
Droits » et nous ne lâcherons pas !
L’écho
des fourmis
10
Il y a 40 ans, la loi Veil
dépénalisait l’avortement ...
Le droit d'arrêter une grossesse dans des
conditions décentes fut le long combat de
millions de femmes.
En France, la lutte pour la liberté d'avorter a été menée par le
mouvement de libération des femmes à partir de 1970 et le
mouvement « Choisir », fondé en 1971 par Gisèle Halimi et
Simone de Beauvoir.
Le 5 avril 1971, le « Manifeste des 343 » paraît dans le Nouvel Observateur. Ce manifeste est une pétition signée par
343 Françaises (actrices, écrivaines, chanteuses, intellectuelles, etc.) qui ont le courage d’assumer publiquement
d’avoir avorté, s'exposant ainsi à l'époque à des poursuites
pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement.
C'est un appel pour la dépénalisation et la légalisation de
l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).
Le procès de Bobigny (1972) est déterminant pour ce combat. Lors de ce procès retentissant, l’avocate Gisèle Halimi
obtiendra la relaxe pour une jeune fille inculpée et poursuivie
pour avoir avorté après un viol.
En 1973, des gynécologues, avec le « Manifeste des 331 »,
revendiquent avoir pratiqué des avortements. La même année voit la création du Mouvement pour la Libération de
l’Avortement et la Contraception (MLAC) et l'ouverture de
cliniques d'IVG par le Mouvement Français pour le Planning
Familial.
Ce combat aboutit en 1974, lorsque Simone Veil, ministre de
la Santé, affrontant au parlement son propre camp politique,
fait voter la dépénalisation de l’avortement.
En janvier 1975, la « loi Veil » est promulguée puis définitivement adoptée en 1979. Avant la « loi Veil », les
femmes avortaient clandestinement, dans des conditions barbares (porte manteaux, aiguilles à tricoter,
sondes, bougies…), y laissant parfois la vie.
Ce n’est qu’en 1982 que l’IVG sera pris en charge par la Sécurité Sociale, répondant ainsi partiellement à la revendication de gratuité.
L’actualité récente nous a prouvé que nous n’avions malheureusement jamais fini de lutter pour avoir pleinement accès à
ce droit. L’année dernière, le gouvernement espagnol proposait une loi restreignant fortement l’accès à l’avortement. La
mobilisation massive des féministes et de la société civile a
C’est décidé, j’adhère à SUD!
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Adresse: ……………………………………………………………….
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Téléphone: …………………………………………………………….
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Établissement/ Service: ……………………………………………..
Statut: ………………………………………………………………….
réussi à faire reculer le gouvernement sur ce projet. Cet événement, comme d’autres, nous rappelle qu’il faut toujours
demeurer vigilant-e-s quant à l’exercice de notre droit à choisir.
En France, chaque année, 200 à 220 000 femmes ont recours à une interruption volontaire de grossesse. Mais le
parcours devient difficile dans certains départements : 130
établissements pratiquant des IVG ont fermé entre 2000
et 2011 entrainant des retards dans les prises de RDV et des
risques de délais dépassés.
L’âpreté des débats au moment du retrait de la mention « en
situation de détresse » dans le texte de loi français concernant l’IVG illustre bien le fait que cette liberté reste encore
discutable pour certain-e-s et que rien n’est jamais totalement acquis.
Ce choix, certaines femmes ne l’ont pas.
Dans le monde, des millions de femmes n’ont toujours pas
accès à ce droit, subissent des avortements clandestins ou
se trouvent obligées de poursuivre une grossesse non désirée .
Le droit à l ‘avortement libre et gratuit est donc un droit fragile.
Les mouvements féministes préparent actuellement une
mobilisation pour ces 40 ans (le week-end du 17 janvier
2015 avec manifestation nationale à Paris), en réponse
notamment aux réactionnaires qui ont pris la rue ces
derniers mois, contre l’égalité des droits, mais aussi en
réponse aux politiques d’austérité qui mettent en danger
ces droits.
Notre syndicat du SUD CHU, avec notre Fédération Nationale et notre union syndicale Solidaires, y prendra
toute sa place.
Celui ou celle qui se bat peut perdre,
Celui ou celle qui ne se bat pas
a déjà perdu
Coupon à renvoyer au :
Syndicat SUD CHU
66% de la cotisation est déductible des impôts
L’écho
des fourmis
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Solidaires Unitaires Démocratiques
Les contacts et militants syndicaux sont à votre disposition en cas de besoin ou pour tout renseignement.
Permanences du lundi au vendredi de 9h à 17h à Bretonneau: Tel/fax: 7 3762 / 02 47 47 37 62
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Permanences le jeudi de 9h à 17h à Clocheville: Tel 7 9592 / 02 34 38 95 92
Et de 8h00 à 20h00: 06 15 08 62 22 - Mail: [email protected] - Site: www.sudsantesociaux37.org
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JOULIN Eveline
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70664
70664
75974
73762
74678
73189
70664
76557
78369
Pédopsychiatrie
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73828
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73762
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72727
78395
75730
72727
74608
76000
73778
Ce journal est gratuit. Il est financé et imprimé par le syndicat SUD et tiré à 2500 ex.
Les articles non signés sont votés et assumés collectivement par le conseil syndical SUD.
L’écho
des fourmis
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AU THÉÂTRE CE SOIR
« Les Chevaliers de la Table Ronde »
d’après le roman de Stephen King
Mme Naïve de l’étonnée
Ah je vous cherchais ! Vous êtes au courant, elle a recommencé, ça veut dire que ça va mieux ?
Mme De syndiquée
Qu’est qui vous arrive, vous êtes toute énervée ?
Mme Naïve de l’étonnée
La direction ! Elle a réorganisé une petite sauterie avec plein d’invités, des amuse-gueules et tout et tout, ça veut
dire que les finances vont mieux, c’est rassurant pour nos collègues. C’est bien connu, plus le patron est gros, plus
les ouvriers sont riches.
Mme De syndiquée
Et oui ! Une directrice a reçu la légion d’honneur, nous on n’a pas trop compris pourquoi, mais ce qui est sûr, c’est
que pour les petites fourmis du technique, des soins ou de l’administratif, pas de considération et même pas une
médaille en chocolat.
Mme Naïve de l’étonnée
Ce doit être une personne indispensable. Cette distinction est remise pour la richesse d’un parcours de vie, un
acte de courage ou de générosité, une action en faveur des idéaux nationaux .
Mme De syndiquée
Oui, on connait la définition, c’est bien pour ça que l’on ne comprend pas… En plus dites-vous bien que contrairement à une ASH, quand elle s’absente, ce n’est pas la galère dans le service. Et pour les sous, ça doit aller mieux
puisque la direction vient de refaire sa tour d’ivoire.
Mme Naïve de l’étonnée
Il y a de l’ivoire au CHU ? On assassine des éléphants pour construire un bâtiment ? Ils ont volé les défenses de
Fritz ?
Mme De syndiquée
Ah bah ! ça va pas mieux à l’approche des fêtes, vous êtes aussi illuminée qu’une guirlande de noël ! Je voulais
dire que la Directrice Générale s’est fait refaire son bureau du sol au plafond.
Mme Naïve de l’étonnée
Oh ce n’est pas vrai, la direction a attrapé le syndrome du chef ? Y a un vaccin ? Elle va se faire virer ? Il faut
abattre tout le troupeau ?
Mme De syndiquée
Doux bijou, calme toi, ce n’est pas Ebola non plus, mais à SUD on propose une bonne quarantaine dans les services pour que la direction redevienne plus humble, moins insolente, et qu’elle prenne enfin conscience du quotidien des agents qui travaillent dans la vraie vie, eux : ce n’est pas une légion d’honneur et sa petite sauterie qui
vont guérir les maladies professionnelles, c’est le remplacement des arrêts, et la prévention des risques.
Mme Naïve de l’étonnée
Ah bah oui mais ça ce n’est pas possible... IMPOSSIBLE !
Mme De syndiquée
Qu’est qui vous prend ? Vous avez peur d’être directrice ? Pourtant je sens en vous un certain potentiel. Et pour
indice, commencez par supprimer les petites fêtes people, et les rénovations de logements ou autre bureau, ça
sera déjà un bon début.
Mme Naïve de l’étonnée
Moi directrice je remplacerais tous les arrêts maladie. Moi directrice je ferais tout pour un déroulement de carrière
le plus gratifiant et rémunérateur des agents. Moi directrice je ne jouerais pas avec la santé des agents. Moi directrice je penserais d’abord à peindre les couloirs de Clocheville plutôt que mon bureau….
Mme De syndiquée
Bon je vous laisse en plein Trip. En tous cas à SUD, on sera toujours là pour rappeler à la direction nos engagements pris avec les agents.
Le journal SUD du CHU de TOURS - décembre 2014
L’écho
des fourmis