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La revue du Service Départemental d’Incendie et de Secours des Pyrénées-Orientales
le mot du Directeur
un nouvel accueil
Tout dépendra de la pluviométrie des prochaines semaines et du vent,
mais l’ensemble du dispositif est déjà prêt : deux fois par jour, l’analyse
scientifique du risque nous donne la situation exacte secteur par secteur
sur une échelle de points critiques. La surveillance est active dans les
massifs forestiers, et le SDIS 66 met en œuvre des unités d’intervention
pré-positionnées en fonction des risques, ainsi qu’un avion de reconnaissance et un hélicoptère bombardier d’eau.
Après les aménagements extérieurs du
site de la Direction, c'est donc le bâtiment
d'accueil qui est entré en fonction depuis le
17 mars dernier, dans le but d'améliorer les
conditions d'accès au site départemental,
grâce à une réelle prise en charge et une
orientation efficace des visiteurs. Cette mise en
service du local d’accueil a entraîné quelques
modifications dans les règles d'accès au site du
SDIS, avec l'entrée en fonction des barrières
automatiques aux différents parkings.
Je rappelle que la quasi-totalité des départs de feux sont d’origine humaine
par imprudence, négligence, accidents, et actes pyromanes. C’est pourquoi, une grande campagne de
sensibilisation de la population est déployée dans tous nos départements méditerranéens, elle rappelle
l’interdiction de faire usage du feu, et souligne que les automobilistes et promeneurs ne doivent pas jeter
leurs mégots de cigarettes dans la nature. Souvenons-nous que le feu de l’été 2012 qui a ravagé plus de
14 000 hectares dans l’ALT EMPORDA en Espagne et tué deux personnes, est parti d’un mégot jeté sur un
parking du PERTHUS, et qu’un deuxième feu le même jour sur la route littorale entre Cerbere et Port-Bou a
tué deux personnes également avec un mégot pour origine.
La vie des casernes
L’ EDITO
>> sdis 66
La saison estivale n’a pas encore commencé, et déjà au mois de juin,
plus de 15 départs de feux de végétation sont régulièrement constatés
par le CODIS 66. Selon les indicateurs de Météo France et nos collègues forestiers, l’état de sécheresse est préoccupant, il faut s’attendre
à un été difficile sur le plan de la lutte contre les incendies.
L’Accueil est assuré par Mme Natacha
NOGUES, rattachée au service de
l’Administration générale.
Des badges permettent, l’accès au parking
"personnel" pour les agents de la Direction
et de la plateforme, ainsi que l’accès au site
départemental pour les véhicules de service
ou opérationnels.
La gestion des autres situations est assurée
par la personne affectée à l’Accueil, le CODIS
ou la caserne de Perpignan Nord.
Par conséquent, c’est un appel à la prudence et à la vigilance que lance le SDIS66 soutenu par l’Entente,
à la veille des grandes vacances estivales, afin de diminuer le degré d’occurrence des départs de feux, la
doctrine établie a en outre pour objectifs de mener une détection précoce et une attaque rapide et massive
pour tout feu naissant.
L’année 2013 a connu 1944 départs de feux de végétation dans notre département, nous devons mobiliser nos efforts de prévention, de détection et d’intervention car plus de 1000 feux se sont déjà produits
depuis le début de l’année. Chaque citoyen doit être acteur de sa propre sécurité, chaque soldat du feu
au-delà de son action opérationnelle constitue une sentinelle et un relai d’information au niveau local.
Nous sommes tous responsables, agissons tous au niveau de la prévention et de
l’information si nous ne voulons pas subir le poids et les risques des interventions.
>> passation de commandement
saillagouse
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La vie des casernes
.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p.3 - 5
Regard sur les spécialités
p.8
Les grandes manœuvres
p.9
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Au cœur de l’action
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p.10 - 11
Autres infos...
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Directeur de la publication : Colonel Jean-Pierre SALLES-MAZOU. // Rédaction : Jean-Yves TIGNERES, Valérie ROUDAYRE.
Crédits photos : Lionel PULIZZI, Christophe LEFISELLIER, Denis ADASS, Jean-Pierre ATZERIAS, Brice MONROIG, Jérôme BATAILLE, Thibaut CASADAMONT, Bruno COLLARD,
Guillaume COLLARD, Marc CALVET, Brice MACABIES, Laurent LACOMBE, Jean-Yves TIGNERES.
Conception & impression Alinéa Côté Enseignes 3 Avenue de Lisbonne ZAE Ste Eugénie 66270 LE SOLER 04 68 68 50 20
p.12
Entré en janvier 1984 chez les sapeurs-pompiers, le
lieutenant Hervé CUNILL prend une retraite bien méritée,
après avoir occupé le plus haut poste de responsabilité au
sein du centre de secours de Saillagouse durant les douze
dernières années.
Cette cérémonie organisée le 20 juin dernier a été
l’occasion pour le Directeur départemental, le Colonel
Jean-Pierre SALLES-MAZOU de le mettre encore une fois à
l’honneur avec une remise de galon de capitaine honoraire.
C’est ensuite en présence de Madame Mireille BOSSY
sous-préfète de l’arrondissement de Prades, de nombreux
élus locaux et des sapeurs-pompiers du département
qu’a eu lieu la passation de commandement du centre
de secours de Saillagouse. En investissant l’Adjudantchef Olivier RESPAUT chef du centre, le Colonel
SALLES-MAZOU entérine le travail déjà effectué en qualité
d’adjoint, depuis bientôt huit ans.
Le voilà désormais en charge des 22 sapeurs-pompiers
qui composent ce centre, dans un canton où l’entraide n’est
pas un vain mot et où leur présence est indispensable.
3
Ille-sur-Têt • Début des travaux : Janvier 2014 ∕∕ Livraison estimée : 1er trimestre 2015 ∕∕ Budget prévisionnel : 1 800 000 €
La vie des casernes
La vie des casernes
>> journée nationale des sapeurs-pompiers
travaux
en cours...
Baptême du
Centre de Secours
"Guy Garcia"
Canet-en-Roussillon
Début des travaux : Septembre 2014
Livraison estimée : 4ème trimestre 2015
Budget prévisionnel : 2 300 000 €
Perpignan Sud
Début des travaux : Septembre 2013
Livraison estimée : 2ème trimestre 2015
Budget prévisionnel : 14 300 000 €
4
>>
Saint-Cyprien
Début des travaux : Septembre 2014
Livraison estimée : 4ème trimestre 2015
Budget prévisionnel : 3 200 000 €
Perpignan Nord • Début des travaux : Mai (étanchéité) puis septembre 2014
Livraison estimée : 2ème trimestre 2015 ∕∕ Budget prévisionnel : 1 135 000 €
Deux autres chantiers sont en cours sur Bourg Madame et Le Barcarès. Les terrains
sont en cours d’acquisition pour le premier et signé pour le second. Les architectes sont
déjà désignés pour permettre aux travaux de débuter dès que possible.
Cérémonie empreinte d’émotion que celle de la Journée
Nationale des Sapeurs-Pompiers 2014, qui s’est
déroulée au centre de Saint-Laurent de la Salanque. Le
solennel dépôt des gerbes en présence des élus locaux
fut grave et recueilli, chacun ayant en mémoire celui qui
donne désormais son nom à cette caserne, le sergent
Guy Garcia. Toutefois, il s’agissait aussi de mettre à
l’honneur l’ensemble des sapeurs-pompiers en France et
dans notre département, puisque cette journée nationale
s’inscrivait dans "la reconnaissance de ces femmes et ces
hommes au service de la population" comme le souligna
Madame Malherbe à l’assistance. En cette occasion,
le commandant Frank JEREZ fut décoré de la
médaille d’honneur d’argent avec rosette pour services
exceptionnels.
Les sapeurs-pompiers de Salanque renforcés par ceux
du centre d’incendie et de secours du Barcarès où Guy
Garcia avait passé l’essentiel de sa carrière étaient
venus resserrer les rangs auprès de Madame Garcia et
de ses enfants. Le Corps Départemental, "cette grande
famille des sapeurs-pompiers, présente aussi dans les
coups durs" comme l’énonça le Colonel Salles-Mazou
dans son discours, a tenu à rendre l’hommage mérité
à l’un des leurs, disparu prématurément à 59 ans lors
d’une intervention pour feu, le 6 octobre 2012.
Le sergent Guy Garcia, à titre posthume, a été
cité à l’Ordre de la Nation, élevé au grade de
Chevalier de l’Ordre National du mérite, et a
reçu la médaille d’Or pour acte de courage et
de dévouement.
Ces distinctions honorifiques rappelèrent à l’assistance
les seize années de service de Guy Garcia, son
engagement comme sapeur-pompier volontaire, sa
compétence et son sacrifice suprême, mais aussi l’image
qu’il a laissée : "celle d’un homme serein et pondéré sur
lequel on pouvait compter".
s
ie et de Secour
Centre d’Incend
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Sergent Guy G
ice commandé
Décédé en serv0/2012
le 06/1
C’est par le baptême du centre de secours dont il
dépendait et qui portera son nom, que l’ensemble du
Corps Départemental a voulu témoigner son profond
respect et sa sincère reconnaissance, puis comme l’ont
précisé les autorités présentes dans leurs allocutions "afin
que vous, sapeurs-pompiers d’aujourd’hui et de demain
puissiez honorer sa mémoire".
Ayant exprimé son émotion d’être présente à cette
cérémonie, Madame la Présidente rappela la mission
des sapeurs-pompiers, professionnels ou volontaires,
qui est d’être au cœur de l’action citoyenne. Aux jeunes
sapeurs-pompiers volontaires venus nombreux, Madame
Malherbe cita leur rôle prépondérant dans le devenir du
Corps Départemental : "vous avez raison d’avoir fait ce
choix ; et sans faire de prosélytisme, le message à faire
passer, c’est d’en parler autour de vous, et dire combien
c’est important d’être au service de la population".
Insistant sur les risques encourus quotidiennement par
les sapeurs-pompiers et la vigilance nécessaire en
intervention, la Présidente témoigna de l’importance de
cette journée nationale, qui s’inscrit dans le respect et
la reconnaissance des citoyens envers l’ensemble des
sapeurs-pompiers. Le Colonel Salles-Mazou, quelques
minutes plus tôt, avait aussi délivré un "message de
prudence aux plus jeunes", la nécessité de "veiller sur le
collègue et de réfléchir", puis rappelant la noblesse du
métier de sapeur-pompier, cité Diderot : "l’homme le plus
heureux est celui qui fait le bonheur de tout le monde".
La cérémonie s’est achevée dans l’émotion des
témoignages d’affection et de sollicitude à Madame
Garcia et à ses enfants, autour d’un verre de l’amitié.
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>> 1987-2014
Le 5 juin 2014 à 10h10, le CTA-CODIS 66 reçoit un appel d’un plongeur parti avec 3 amis faire la "petite
boucle" à la résurgence de Font Estramar (Salses). Non expérimentés et mal équipés, ils ont paniqué à 60
mètres de l’entrée devant la complexité du réseau souterrain. Seul un plongeur a pu pour l’instant ressortir.
Le CODIS déclenche immédiatement les plongeurs de garde et informe le conseiller technique. Ce dernier
propose au COS une équipe SNL (Surface Non Libre) ainsi que l’aide de renforts zonaux. à 12h30, la
montée en puissance du dispositif atteindra 33 plongeurs SNL des SDIS 66, 11, 30, 34, 04,
06, la CEAR de Millas, le VPC Agly, et un soutien sanitaire par un médecin hyperbare.
Rencontre zonale
des plongeurs
sapeurs-pompiers
les grandes manŒuvres
regards sur les spécialités
Cellule d’observation aérienne
du SDIS des Pyrénées-Orientales
à la veille de la saison estivale, la cellule d’observation aérienne a fêté ses 27 ans
et dépassé 8 000 heures de vols opérationnels.
C’est en effet au mois de février 1987 que le Service
Départemental des Pyrénées-Orientales a acquis son
premier avion. Les incendies qui ravageaient les forêts
du Sud de la France en 1976 ont marqué un tournant
dans l’histoire de la stratégie de lutte. Le département des
Pyrénées-Orientales n’a pas été épargné : le massif des
Aspres fût ravagé par le feu avec plus de 17 000 hectares
ainsi partis en fumée.
Au niveau national, la mission VULCAIN a été chargée
d’élaborer une nouvelle doctrine nationale de lutte
contre les incendies de forêts. Les sapeurs-pompiers du
département des Pyrénées-Orientales contribuaient déjà
activement à cette révolution stratégique qui s’imposait.
Ancien pilote observateur de l’ALAT (Aviation Légère de
l’Armée de Terre), le Colonel Lambert, à qui je souhaite
rendre hommage, avait su convaincre les élus de l’intérêt
que pouvait apporter l’observation aérienne dans la lutte
contre les incendies de forêts.
Le choix novateur adopté a été le fruit d’une volonté
politique locale qui accepta de propulser les sapeurspompiers des Pyrénées-Orientales dans une démarche
avant-gardiste pour l’époque.
Aujourd’hui, 27 ans plus tard, les membres du conseil
d’administration du SDIS présidé par Madame Hermeline
Malherbe, soutiennent à l’unanimité le Colonel Jean-Pierre
Salles-Mazou afin que le dispositif de surveillance aérienne
poursuive son évolution.
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Ne se résumant pas uniquement à des équipements
techniques, la cellule aérienne se compose également de
7 pilotes. Après le départ de Charles Ponsich, Jean-Claude
Ceysson et Christophe Poulet sont venus renforcer l’effectif.
Le SDIS 66 possède depuis 2011, un nouvel avion,
l’AIRVAN GA8, plus connu des sapeurs-pompiers sous son
indicatif radio HORUS 66.
Fabriqué à Victoria en Australie par la société GIPPSLAND
AERO, cet avion rustique est utilisé sur tous les continents
du monde afin d’assurer des missions de surveillance, de
transport de personnes et de fret.
Le CESSNA 207 quant à lui a été vendu, il vole aujourd’hui
dans le ciel Polonais.
Les vols opérationnels ne se limitent pas qu’à l’observation.
La plus-value apportée au dispositif de lutte contre les
incendies de forêts et les incendies d’espaces naturels est
basée sur un double système de géolocalisation de départs
de feu et de capture / traitement / transmission d’images
multi-spectrales.
Né en 1994 avec la révolution informatique et
l’avènement de la photographie numérique, le couplage
des données GPS a permis, grâce au partenariat initié
à l’origine avec le CNRS, puis avec la société I Tolosa,
de développer un outil performant toujours en évolution.
En effet, la Direction des Systèmes Informatiques du SDIS
explore actuellement les nouvelles opportunités offertes
par le déploiement de la 3G et la 4G proposées par les
opérateurs de téléphonie mobile.
Les objectifs fixés sont clairs : améliorer
la qualité de la transmission des images,
optimiser le dispositif et diminuer le coût
d’exploitation du système.
Capitaine Francis Mateu
Chef pilote de la cellule d’observation aérienne
La manœuvre prendra fin à 15h00 après
avoir découvert la dernière victime vivante
dans une poche d’air. ...Eh oui, il ne s’agissait
heureusement que d’une manœuvre !
Véritable réussite, elle a atteint les trois objectifs fixés par
le responsable national de la spécialité :
• Le travail en équipe des plongeurs de la zone sud
• L’analyse de risques et la planification des plongées SNL
dans la limite fixée par le GNR subaquatique
• La reconnaissance du site d’Estramar.
Véritable labyrinthe sur 3 km, cette résurgence présente
de nombreux cheminements (puits, galeries, boulevards,
boyaux, plafonds, cloches d’air…) qui sont autant de
pièges mortels pour un plongeur.
Mais ce site demeure depuis les premières immersions du
Commandant Cousteau en 1951 un spot européen de la
plongée souterraine. Il faut dire que les conditions sont
exceptionnelles : accès facile, eau tempérée toute l’année
à 17˚C, visibilité, vasque à l’entrée, caisson hyperbare à
proximité (Clinique Saint-pierre). Victime de son succès,
les accidents deviennent malheureusement courants
comme en 2008 et 2012.
Cette manœuvre de grande envergure est la première initiée par la zone et cette dernière a choisi les PyrénéesOrientales pour ce site exceptionnel.
à l’aube d’une vulgarisation de la plongée souterraine avec des moyens permettant de rester plusieurs heures
sous l’eau, la mutualisation des moyens de la zone devient impérative.
Commandant Vincent Lauppi
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Le 5 mai dernier, c’est au 3ème étage d’un centre
de vacances désaffecté que le feu s’est déclaré.
A l’arrivée des secours, la moitié de la charpente
du dernier niveau de ce bâtiment de 1 000 m2
au sol, est embrasée. Du fait de son inactivité,
aucune victime n’est à déplorer, mais les secours
nécessaires à la maîtrise du sinistre vont être
conséquents.
Feux de végétation
>> Des chiffres qui inquiètent
Depuis le début du mois de juin les compteurs
s’affolent.
Entre dix et quinze départs de feux
journaliers avec plusieurs épisodes à
trois voire quatre départs de sinistres
simultanés sur le département.
Cette situation est d’autant plus inquiétante que
nous ne sommes pas encore réellement entrés
dans la saison estivale. Les indices journaliers
qui déterminent la carte des risques sont pourtant
déjà très élevés et nous font présager des journées
sombres pour nos massifs.
Les sapeurs-pompiers souhaitent attirer l'attention
de nos concitoyens sur le risque que représente
le feu de forêt. Le feu du Perthus et celui des
Bouillouses sont toujours dans la mémoire
collective, mais ce sont les causes qu'il nous faut
mettre en avant.
au cŒur de l’action
au cŒur de l’action
feu de bâtiment
>> font-romeu
Au total 4 lances seront établies par près de 30
sapeurs-pompiers. Deux fourgons, un camionciterne rural et une échelle aérienne vont lutter
durant plusieurs heures. Un camion-citerne feux de
forêts sera même appelé en renfort pour stopper le
risque de propagation à la végétation.
Durant les deux jours suivants des reconnaissances
avec la caméra thermique vont permettre de
clôturer cet événement dans la matinée du 7 mai.
feu du magasin
"Antic Line"
>> perpignan
Pas de blessé pour cet incendie mais des employés et
une direction dans le désarroi devant la destruction
quasi-totale de l’entreprise.
Le feu a démarré au milieu de la nuit du 1er juin
dans cet établissement de fabrication et de vente de
meubles. Le sinistre a ravagé l’ensemble de la partie de
stockage et l’espace commercial.
Les 50 sapeurs-pompiers engagés ont eu à lutter contre
un feu très virulent de par la nature du combustible
associé à une impossibilité de pénétrer dans le bâtiment
à charpente métallique pour leur propre sécurité.
Vous pouvez nous aider, non pas en
participant à la lutte contre le feu,
mais en évitant qu'il ne survienne.
5 fois sur 10, l’incendie
pourrait être évité…
Soyons responsables et vigilants.
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Les dégagements de fumée produits par
l’immense brasier ont nécessité l’évacuation des
proches riverains très affectés par la vision des
flammes dont les crépitements dans la nuit ont
marqué les esprits.
Plusieurs heures de lutte ont été nécessaires pour
circonscrire ce feu de bâtiment de près de 5 000
m2, tout en protégeant et l’outil de production et
les maisons à proximité immédiate.
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AUTRES INFOS
>> le sdis soutien une filiére
responsable
Le service départemental d'incendie et de secours des PyrénéesOrientales s'est engagé au côté de La Poste dans cette action depuis
déjà deux ans. Ainsi les services administratifs disposent tous d'un ou
plusieurs bacs de recyclage.
Nous venons de recevoir le certificat d'engagement pour l'année 2013, qui justifie de l'efficacité
de la procédure mise en place, puisque ce sont 468 bacs de papiers qui ont été collectés,
pour un poids estimé à 3 978 Kg.
Une offre responsable
La Poste utilise ses réseaux commerciaux et
logistiques pour proposer une offre de collecte
et de recyclage des papiers de bureau à un coût
raisonnable et un coût CO2 additionnel quasi nul.
Une offre solidaire
Le tri des papiers est réalisé par des entreprises
d’insertion partenaires de La Poste.
Une offre engagée
Suite à l’accord signé avec COPACEL (Union
Française des Industries des Cartons, Papiers
et Celluloses), le papier est ensuite confié aux
papetiers situés en France pour être recyclé.
Le monde sera ce que nous en ferons, tous éco-responsables !
Une pensée pour les familles de ceux qui nous ont quittés
Alain MAURY∙ Gérald MENTGEN
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NOUVEA
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