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Petit-Canal
Autrefois axée sur l’industrie cannière, Petit canal fut la première ville à entrer
dans la révolution industrielle : en effet, l’usine centrale de DUVAL fut l’une
des premières usines à s’installer dans les Antilles françaises. Pour autant, et
même si la commune possédait beaucoup de sucrerie, cela ne lui a pas empêché
d’être sévèrement touché par le déclin de l’activité cannière due notamment à
l’abolition de l’esclavage.
Aujourd’hui, Petit Canal s’oriente vers le tourisme, surtout le tourisme vert et
des actions sont mises en place pour sensibiliser les Guadeloupéens mais aussi les
tourismes à l’importance de la faune et de la flore de l’île.
Habitants Repères Géographiques Repères Historiques Le saviez‐vous ? A propos de Petit Canal La commune comptait 8 177 Canaliens et Canaliennes en 2008 Petit Canal, d’une superficie de 7000 hectares, se trouve au Nord de la Grande Terre. Ses coordonnées géographiques sont : 16° 23° 00° Nord, 61° 29° 00° Ouest. Témoignant du passé esclavagiste de l’île, les Marches des Esclaves sont en fait un escalier de 49 marches en pierre de taille qui mènent à l'église. C’est sur ces marches qu’avaient lieu les ventes des esclaves à leur descente de bateaux. Après l’abolition de l’esclavage, le Tronc des Âmesa, lui, recueilli les fouets de quarante maîtres d’habitation de la commune. Le premier nom de la commune était « Mancellinier », du nom d’un petit arbre aux fruits odorants mais toxiques. Elle ne prit son nom actuel qu’après la construction dans le bourg du canal permettant le passage des barges vers Morne à l’Eau en longeant le Grand Cul de Sac Marin. En effet, ce canal était le plus petit canal construit par la population au XVIIIème siècle. Fiche ressource Enseignant Les forêts départementales guadeloupéennes : l’exemple de Petit Canal La forêt départementale Elle est la propriété du Conseil général. Cette forêt provient de l'achat de différents terrains privés par la collectivité en 1976. Elle couvre des secteurs très différents sur les deux parties de l’île comme le Bois du Comté, Bellevue, les Deux Monbims, Marquis, La Lézarde, Poyen, Deville Maisoncelle, Pouzolle et Beautiran. Elle recouvre donc trois types de végétation : la forêt xérophile, la forêt mésophile et la forêt hygrophile. Toutes ne sont pas soumises aux mêmes pressions et l’ONF y intervient donc de manière différente. Pour les massifs de Poyen, Pouzzole et Deville‐Maisoncelle, l'objectif est ainsi la préservation de l'état boisé. A Deville‐Maisoncelle, on note une forte demande en charbon de bois et il faut en organiser la récolte. Pour les autres massifs de la Basse‐Terre, ainsi que la partie supérieure du Bois du Comté, la pression est faible et aucune intervention spécifique n’est pour l’instant nécessaire. Du côté de Petit Canal La commune de Petit Canal abrite trois forêts départementales : Deville‐Maisoncelle, Beautiran et Poyen. Ces sites ont tous les trois leurs spécificités et abritent différents spécimens de la faune et de la flore qu’il convient de préserver. Le tableau ci‐dessous permet d’avoir une vue d’ensemble des trois sites. Superficie Forêt de Deville‐Maisoncelle
116,6798 hectares Sols vertiques. Beautiran 2,4925 hectares Sols vertiques Topographie Géologie Milieux naturels Forêt xérophile. Héberge un Fourré, Peuplement Végétation des plus beaux peuplements ouvert de bois gli‐
à BucidaBurseras connus. gli/poirier pays, prairie Fourrés, peuplements de Mahogany, bloisgli‐
gli/poirier pays. Poyen 24 hectares Sols vertiques Forêt xérophile. Fourrés, peuplements de Mahogany, bois gli‐gli/poirier pays. Gestion Protection Arrêté de soumission au régime forestier 92.156 du 03 avril 1992. Aménagement ‐ Le sentier de Deville‐
Sentier Maisoncelle – randonnée très facile de 2 heures sur 5 km ‐ Balisage jaune et bleu Arrêté de soumission au régime forestier 87.160 du 10 mars 1987 et 87.224 du 06 avril 1987. À proximité : Le sentier de Beautiran – randonnée facile de 2h40 sur 8 km ‐ balisage rouge ; Points de vues sur le Grand‐cul de sac marin, vue de l’ancien port d’embarquement de la sucrerie de Beauport Arrêté de soumission au régime forestier 87.160 du 10 mars 1987. Le sentier de Poyen – randonnée très facile de 45min sur 2 km ‐ balisage jaune et blanc ; ‐ Vues sur la Mare de Poyen ; ‐ Présence de tables‐
bancs (aire d’accueil de Poyen) ; ‐ Proximité du petit‐train de Beauport – Pays de la canne La carte ci‐dessous vous permettra de situer les forêts départementales de la Guadeloupe. Fiche Elève 1 Le Poirier Pays Le Poirier pays, dont le nom scientifique est Tabebuiaheterophylla, est de la famille des Bignoniacées. C’est un arbre de grande taille qui peut atteindre 30 mètres. On le reconnaît facilement à ses feuilles composées qui peuvent avoir entre 1 et 7 folioles. Ses fleurs sont le plus souvent roses ou blanches. Cet arbre est peu exigeant en termes de sol ou de climat et est bien adapté aux zones sèches. Il a un enracinement puissant et profond, ce qui lui confère une grande résistance au vent. Son tronc est grisâtre et présente des cannelures plus ou moins marquées selon les individus. Son aire de répartition couvre l'Amérique tropicale et la Caraïbe. En Guadeloupe, on le rencontre en Grande‐Terre et sur le pourtour de la Basse‐Terre. Son bois très apprécié pour la décoration, la menuiserie intérieure, l'ébénisterie, les carcasses de meuble, les parquets, les escaliers, les lambris, les emballages, les jouets d'enfants ou l'artisanat d'art. Il peut également convenir en charpente, dans la construction de maison à ossature en bois ainsi qu'en menuiserie extérieure Il est aussi très apprécié pour la fabrication de canots « saintois ». Exercice : 1‐ A l’aide d’un dictionnaire, recherche les définitions des mots suivants : Bignoniacée, foliole, enracinement, cannelure, artisanat, charpente et ossature. 2‐ Vrai ou Faux : a. Le Poirier Pays est un petit arbre. b. Ses feuilles peuvent avoir 4 folioles. c. Le poirier Pays est peu adapté aux zones sèches. d. On ne le trouve qu’en Guadeloupe. e. On peut faire des maisons avec son bois. 3‐ Barre ce qu’on ne peut pas faire en poirier pays : Un emballage, une charpente, un escalier, un livre, un parquet, un meuble, un ordinateur, un canot. Fiche Enseignant 1 Le Poirier Pays Le Poirier pays, dont le nom scientifique est Tabebuiaheterophylla, est de la famille des Bignoniacées. C’est un arbre de grande taille qui peut atteindre 30 mètres. On le reconnaît facilement à ses feuilles composées qui peuvent avoir entre 1 et 7 folioles. Ses fleurs sont le plus souvent roses ou blanches. Cet arbre est peu exigeant en termes de sol ou de climat et est bien adapté aux zones sèches. Il a un enracinement puissant et profond, ce qui lui confère une grande résistance au vent. Son tronc est grisâtre et présente des cannelures plus ou moins marquées selon les individus. Son aire de répartition couvre l'Amérique tropicale et la Caraïbe. En Guadeloupe, on le rencontre en Grande‐Terre et sur le pourtour de la Basse‐Terre. Son bois très apprécié pour la décoration, la menuiserie intérieure, l'ébénisterie, les carcasses de meuble, les parquets, les escaliers, les lambris, les emballages, les jouets d'enfants ou l'artisanat d'art. Il peut également convenir en charpente, dans la construction de maison à ossature en bois ainsi qu'en menuiserie extérieure Il est aussi très apprécié pour la fabrication de canots « saintois ». Exercice : 1‐ A l’aide d’un dictionnaire, recherche les définitions des mots suivants : Bignoniacée :nom féminin. Arbre ou arbuste tel que le bignonia, le catalpa, le teck, le jacaranda. (Les bignoniacées forment une famille.) Foliole : nom féminin (latin scientifique foliolum, petite feuille). Chaque division du limbe d'une feuille composée. Enracinement : nom masculin. Action de s'enraciner ; fait d'être enraciné. Cannelure :nom féminin (italien cannellatura). Cavité rectiligne verticale ou rainure à la surface de quelque chose. Artisanat : nom masculin. Métier, activité de l'artisan ; ensemble des artisans. Charpente : nom féminin (ancien français charpent, stature, du latin carpentum, chariot à deux roues, ou de charpenter). 1) Combinaison et assemblage d'éléments linéaires (en bois, métal, béton armé) formant soit un support provisoire (échafaudage), soit une ossature permanente, dans un bâtiment (poteaux et poutres, toiture), un ouvrage d'art, un engin (de levage, de manutention…), un navire. 2) Art de concevoir et de réaliser ces assemblages. (L'établissement d'une charpente en bois comporte les opérations successives suivantes : tracé de l'épure, choix des bois, tracé et marque des bois, taille, pose.) Ossature : nom féminin (de os) 1) Ensemble des os, charpente d'un homme ou d'un animal ; squelette. 2) Toute charpente qui soutient un ensemble : L'ossature d'un immeuble. 3) Structure qui soutient un tout : L'ossature d'un discours. 2‐ Vrai ou Faux : a. Le Poirier Pays est un petit arbre. Faux, il peut atteindre 30m de haut b. Ses feuilles peuvent avoir 4 folioles. Vrai, il peut avoir de 1 à 7 folioles c. Le poirier Pays est peu adapté aux zones sèches. Faux, il est bien adapté aux zones sèches d. On ne le trouve qu’en Guadeloupe. Faux, on le retrouve dans le Caraïbe et en Amérique tropicale e. On peut faire des maisons avec son bois. Vrai, on peut faire la charpente d’une maison avec son bois 3‐ Barre ce qu’on ne peut pas faire en poirier pays : Un emballage, une charpente, un escalier, un livre, un parquet, un meuble, un ordinateur, un canot.