Transcript Télécharger - Port Atlantique La Rochelle

Editorial
MAI 2014
Michel Puyrazat
Président du Directoire
Une floraison
de nouveautés
Le numéro de L’Escale Atlantique que vous
avez entre les mains vous dévoile quelquesunes des nouveautés qui font l’actualité de
notre communauté portuaire. Tout d’abord,
la Maison du Port, dont la construction
avance à grand pas. Comme nous nous
y étions engagés, notre futur siège social
sera largement accessible au public
avec, notamment, sa vaste plateforme
panoramique offrant une vue sur l’activité
portuaire. Dans ce bâtiment, la plupart de
nos services seront enfin regroupés libérant
de fait les locaux actuellement occupés
par la Direction Générale, la Direction
Administrative et Financière ainsi que la
Capitainerie, locaux qui font l’objet d’un
appel à projets en direction des entreprises
portuaires désireuses de les occuper.
MAISON DU PORT
De belles avancées
Démarré en juin 2013 avec les travaux
préparatoires, le chantier de la Maison du Port,
futur siège social de Port Atlantique La Rochelle,
avance à grands pas. A l’extrémité ouest du
boulevard Delmas, l’élévation des trois niveaux
est maintenant achevée et parfaitement visible.
Autre évolution à suivre maintenant, la réalisation
du mur rideau en façade qui va constituer la
double peau de l’édifice, l’un des éléments clés de
ce bâtiment à énergie positive (BEPOS).
L’avancement du chantier est conforme au planning
initial compte tenu des dix jours de retard pris dans
la réalisation des fondations spéciales. « Un retard
tout à fait rattrapable en phase de second œuvre »,
indique France Brunel, Chargée d’opérations au
sein du service Achats & Patrimoine du Port. Une
phase engagée en avril et qui succède à celle du
gros œuvre. Charpentiers, électriciens, plombiers,
menuisiers vont coexister sur le chantier pour mener
à bien les travaux les moins visibles.
Une étape bien visible, en revanche, celle consistant
à réaliser de fin mars à début juin la double peau sur
les quatre façades visant à réguler les apports solaires
en direction de l’intérieur des bureaux. Cette double
peau est l’un des éléments répondant aux critères
BEPOS (bâtiment à énergie positive) qui permettent
à l’édifice de produire plus d’énergie qu’il n’en
consomme. Parmi les autres éléments BEPOS de la
Maison du Port : sa toiture photovoltaïque de 400 m2,
sa ventilation double flux, son système dit de freecooling pour un rafraîchissement naturel nocturne
des locaux l’été ainsi que la récupération des calories
de l’air ventilé l’hiver.
Un bâtiment qui produit plus d’énergie
qu’il n’en consomme
Fin juin, la Maison du Port livrera son bureau témoin,
situé à l’est, au dernier étage. Un bureau standard
d’environ 12 m2 dont l’intérêt est de valider le choix
de la couleur, le type de sol, etc. En juillet, le bâtiment
fera l’objet d’un test d’étanchéité conformément aux
prescriptions du label BEPOS, une fois clos et couvert.
Nos entreprises portuaires font aussi preuve
d’initiatives et d’engagements. Le projet de
solarisation de certains bâtiments qu’elles
occupent pourrait apporter à notre Port
un nouveau rayonnement en termes de
développement durable. Un projet en cours,
porté par le Groupe IEL et l’Union Maritime,
dont l’aboutissement reste toutefois à
confirmer.
Des certitudes, en revanche, avec
l’implantation prochaine du site de
montage d’équipements offshore du
Groupe Reel au nord du Bassin à Flot avec
pour corollaire une reconfiguration de
cet espace. Au chapitre des innovations
opérationnelles, saluons la mise en service
des nouvelles installations SISP dédiées
à la logistique du méthanol, composées
d’un nouveau pipeline et de deux bacs de
stockage à double enveloppe. Un nouvel
outil pour conquérir de nouveaux marchés.
chiffres
D U  M O I S
2 272
Le nombre de passagers à bord
du paquebot Oceana, le 23 avril.
5 881
Le nombre de badges d’accès
permanents au Port délivrés
via l’application Milo.
8,5 M€
Le montant des travaux pour la
construction du site de montage Reel
sur le Port.
TRAFIC
Les produits
forestiers & papetiers
Au terme de ce premier trimestre, le trafic des produits forestiers & papetiers est en retrait de 10% en comparaison avec la même période de l’année
2013. Une évolution qui n’est pas homogène si l’on considère chacune des composantes de cette filière (sciages, placages, grumes, pâte à papier et
divers) et que l’on relativise du côté de BLP Cogemar.
« Globalement, note Stéphane Cornu, Directeur de BLP Cogemar, la filière bois
se restructure dans un contexte de lutte contre l’exploitation illégale des forêts ». Un
contexte dans lequel s’inscrivent les plans d’action FLEGT (Forest Law Enforcement
for Governance and Trade) et le RBUE (Règlement Bois de l’Union européenne)
élaborés par la Commission européenne.
Par ailleurs, remarque Corinne Guillet, Responsable Service Transit Bois au sein de
BLP Cogemar, « avec la mise en place depuis le 1er janvier d’une nouvelle taxe de 6% sur
les importations en provenance du Gabon, certains importateurs de placages ont décidé
d’anticiper des importations de bois en 2013. En toute fin d’année dernière, nous avons ainsi
reçu deux navires de bois de 6 400 m3 environ ».
« Malgré la disparition l’année dernière de la ligne Delmas reliant l’Afrique occidentale et
La Rochelle, notre filière bois conserve un bon niveau d’importation grâce à l’arrivée de
nouveaux armateurs, complète Stéphane Cornu. ERL, Grimaldi et le feeder CMA-CGM se
sont ainsi positionnés en plus des armateurs fidèles au Port de La Rochelle comme BOCS
et Safmarine ».
Concernant la pâte à papier, nulle inquiétude du côté de BLP. « Ce premier trimestre
n’est pas représentatif, estime son Directeur. Il est dû au décalage de certains bateaux.
En avril, nous allons comptabiliser au moins 50 000 tonnes de pâte à papier ».
« La Rochelle : le Port leader pour
les bois sur la façade atlantique »
Stéphane Cornu, Directeur de BLP Cogemar.
LA PLACE PORTUAIRE EN MOUVEMENT
DÉ VELOPPEMENT DUR ABLE
SISP
Des toitures
du Port bientôt
solarisées ?
Une nouvelle
logistique méthanol
Avant l’été 2015, certains bâtiments portuaires sous
convention d’occupation temporaire pourraient voir
leurs toitures dotées de panneaux photovoltaïques.
Porté par le Groupe IEL et l’Union Maritime, avec le soutien
de l’autorité portuaire, ces équipements pourraient faire
de La Rochelle le Grand Port Maritime le plus solarisé de
France, devant ceux de la Guadeloupe et de Marseille.
Lauréat d’un appel à projets lancé par l’Etat pour le développement du photovoltaïque en France, le Groupe
IEL est à la fois bureau
d’études et investisseur
spécialisé. Sur le Port, il
a identifié plusieurs bâtiments exploités par les opérateurs portuaires FAST, BLP
et Groupe SICA Atlantique
susceptibles d’être solarisés.
Le Groupe IEL investirait 420 000 euros par toiture pour
l’installation des éléments photovoltaïques sur les
bâtiments et reverserait un loyer à leurs occupants. Pour
ces derniers, l’intérêt de l’opération s’avère triple : diminuer
le coût du domanial par le loyer reversé, bénéficier de
réparations éventuelles de leurs toitures prises en charge
par le Groupe IEL et s’engager de façon significative dans
une démarche de développement durable.
Le 13 juin, SISP, la filiale vracs liquides du Groupe SICA Atlantique, inaugure ses
nouvelles installations : un nouveau pipeline de plus de trois kilomètres et deux
bacs de stockage.
L’Escale Atlantique N°80
« Notre inauguration, résume Mario Rinaldi,
Directeur des Dépôts SISP, sera l’aboutissement
du projet porté par les Groupes SICA Atlantique
et Alkaline qui s’est déroulé en deux étapes. La
première, la construction du site EnviroCat qui
s’est achevée en avril 2013. La deuxième, la
construction de deux bacs de 5 000 m3 alimentés
en méthanol par un nouveau pipeline reliant
l’appontement pétrolier au dépôt Deflandre
Ouest. Onze mois de travaux intenses, pour
une réalisation en toute sécurité puisqu’aucun
accident du travail n’est à déplorer ».
« Le montant de nos investissements pour
la réalisation des bacs et du pipeline s’élève
à 8 millions d’euros, supérieur au budget
initial. Cela en raison de nouvelles exigences
réglementaires apparues en 2012 portant
sur les canalisations de transport et le risque
sismique. Quant à la conception de la rétention
des bacs, nous avons opté pour une solution
plus coûteuse car plus sécurisée, celle d’une
double enveloppe béton et non métallique ».
Cet outil logistique assure donc l’alimentation
d’Envirocat à partir du méthanol déchargé des
navires à l’appontement pétrolier. Le méthanol
permet de produire du méthylate de sodium,
un catalyseur utilisé pour la conversion
des huiles végétales en biodiesel selon un
procédé respectueux de l’environnement,
développé par Alkaline, qui ne rejette pas de
mercure, contrairement au procédé allemand
concurrent.
Mario Rinaldi, Directeur des Dépôts SISP
AMÉNAGEMENT
Brèves
Le nord du Bassin à Flot
reconfiguré
Avec l’implantation du Groupe Reel au nord du
Bassin à Flot, le site va commencer à changer
de visage, évolution préfigurant son nouveau
potentiel.
Le Groupe Reel est l’une des rares entreprises au
monde à concevoir et fabriquer des tours dédiées à la
pose de pipelines par grande profondeur. Son site de
montage sera construit sur le Port au nord de la base
de sous-marins, sur un espace de plus de 20 000 m2
englobant la zone où se trouve actuellement le hangar
M1. Ce dernier sera déposé et reconstruit sur le Môle
d’Escale.
Avantage de cette reconfiguration du Bassin à Flot :
la manutention de céréales qui y est opérée sera
transférée au sud après destruction du hangar 4, avec
pour effet direct de réduire considérablement l’envol
de poussières résiduelles vers le quartier de La Pallice
au moment du chargement des navires.
Appel à projets
bâtiments du Port
Le Groupe Reel a obtenu son permis de construire
pour son site de montage d’équipements offshore le
27 mars. Les travaux, d’un montant de 8,5 M€, vont
démarrer prochainement pour s’achever à l’été 2015.
« Cette évolution partielle du Bassin à Flot, précise
Julien Durand, Responsable de la mission Stratégie,
Développement et Aménagement au Port, préfigure
le potentiel du site dans les dix ou quinze ans : un espace
dédié à des métiers très spécialisés comme le yachting,
le refit ou des activités industrielles comme celle du
Groupe Reel ». Les raisons de cette mutation ? Les
marchandises traditionnellement opérées sur le Bassin
sont progressivement transportées à bord de navires
de plus en plus gros dont l’accueil est limité par les
caractéristiques nautiques du site. Des caractéristiques
qui peuvent être adaptées en revanche pour les besoins
logistiques d’opérateurs spécialisés. Néanmoins le
Bassin à Flot a encore de beaux jours devant lui sur les
trafics commerciaux habituels.
Le 23 avril, Port Atlantique La Rochelle a lancé un
appel à projets portant sur la mise à disposition
de ses bâtiments Direction générale, Direction
administrative et financière ainsi que Capitainerie.
Ces bâtiments seront disponibles au 2e trimestre
2015 une fois que les équipes concernées les auront
définitivement libérés pour intégrer la Maison du
Port, le nouveau siège social de l’autorité portuaire.
Les projets des entreprises candidates sont attendus
pour le 13 juin. Ils pourront porter sur tout ou partie
des surfaces disponibles, plusieurs entreprises
ayant la possibilité de partager un même espace :
1 700 m2 pour la Direction générale, 600 m2 pour la
Direction administrative et financière, 450 m2 pour
la Capitainerie.
Elaboré de façon simple et pragmatique, cet appel
à projets intègre notamment parmi ses critères de
sélection la valeur ajoutée que les candidats sont
susceptibles d’apporter dans leurs propositions
d’occupation de ces locaux en termes de services
pour la place portuaire.
L’appel à projets est consultable sur le site internet
du Port : www.larochelle.port.fr/pratique/
appels-a-projets/
La Capitainerie
La Direction administrative et financière
DIMANCHE
8 JUIN
10H-19H
> Découverte du
par la mer
Port
res
> Visites des navi
www.diagraphe.fr - Crédit : Fotolia.fr - 04/2014-16671
> Parade nautique
à 14h
www.larochelle.port.fr
Restauration sur place
16671 PORT LR Pub 130x102-exe.indd 1
L’Escale17/04/14
Atlantique N°80
18:24
La Direction générale
CROISIÈRES
La saison est là !
L’escale du paquebot Oceana le 23 avril a marqué
le lancement de la saison 2014 des croisières à
Port Atlantique La Rochelle. L’escale de ce navire
est la première des vingt-et-une programmées
jusqu’au mois d’octobre, totalisant 31 000
passagers dont près de 15 000 passagers à bord
des navires de la compagnie P&O qui fait son
retour au Port après une année d’absence.
Brève
MÉTIERS DU PORT
Sébastien Walther,
Cofondateur de Tekabois
SNSM
Un nouveau Délégué
départemental
Avec des initiatives comme celles de Sébastien Walther et de son associé Geoffrey Peltin, la filière bois
avance à La Rochelle. Affichant une belle santé, la société qu’ils ont créée – Tekabois – leur permet d’investir
dans leur outil de travail et les projets de développement.
C’est bien connu, les voyages forment la jeunesse. Lorsqu’il
étudiait l’indonésien à la faculté de La Rochelle, Sébastien
Walther a très vite compris tout l’intérêt de mettre en
pratique ce bon vieux proverbe. Dans le cadre de son
parcours universitaire, il a tout d’abord passé un an en
Australie, puis six mois en Indonésie entre Bandung et
Jakarta. « Je me suis senti très à l’aise en Asie, souligne-t-il.
J’ai apprécié la gentillesse des gens, leur sourire, leur ouverture
et la facilité qu’il y a de réduire très vite les incompréhensions
culturelles à leur contact ».
Peu à peu, l’idée de travailler avec les Indonésiens a germé
dans l’esprit de Sébastien Walther. « J’ai réalisé une étude
de marché sur le bois en tenant compte des compétences de
l’Indonésie sur cette filière avec un matériau qu’elle travaille
depuis des siècles et de la spécificité du Port de La Rochelle,
historiquement placé dans l’importation du bois ». Suite
logique de cette démarche,
Sébastien Walther alors âgé
de 26 ans crée la société
Tekabois en 2005, rue Robert
Geffré à La Rochelle, avec
comme associé Geoffrey Peltin
rencontré quelques années plus
tôt à la faculté. « A nos débuts,
nous avons mis au point une
gamme de produits bois en lien
avec des professionnels pisciniers,
avant de nous développer vers
les dalles, lames de terrasses,
parquets et caillebotis ».
Sébastien Walther
Sébastien Walther se rend en Indonésie deux à trois fois
par an. « J’y rencontre nos partenaires et les acteurs de la filière
pour développer notre réseau. Nos produits sont valorisés
dans le pays d’origine selon des pratiques éthiques. Nous
travaillons notamment le teck de plantation issu de
forêts gérées durablement, un système instauré par les
Hollandais il y a trois siècles ». Un aspect écologique que
la société entend bien développer avec de nouveaux
produits en perspective prévus dans le courant de
cette année, provenant de bois d’exploitation 100 %
certifiés FSC.
Philippe Reydant, bien connu de la
place portuaire pour ses fonctions
de Commandant de Port au sein de
l’autorité portuaire, a été nommé Délégué
départemental de la SNSM (Société
Nationale de Sauvetage en Mer) le 1er avril
dernier. S’il n’y a pas de rapport direct
entre les deux fonctions, Philippe Reydant
entend bien néanmoins faire jouer son
réseau, dans le cadre des missions de cette
association des Sauveteurs en Mer, pour
représenter le président auprès des autorités
et les collectivités locales et assurer, pour
les stations et centres de formation de sa
zone géographique, la coordination de la
vie associative, des entraînements, des
actions de communication et des appels
à la générosité du public. Un réseau qui
n’a certainement pas été étranger à la
nomination de Philippe Reydant par Xavier
de La Gorce, Président national de la SNSM.
Le nouveau Délégué départemental de
la SNSM entame un mandat de six ans. Il
succède à Bruno de Boüard. Un mandat dans
la continuité de celui de son prédécesseur
qui lui permettra de coordonner et
superviser les six stations de sauvetage de
Charente-Maritime (Ré, La Rochelle, Aix,
Oléron, La Tremblade et Royan) de même
que les deux centres de formation dédiés aux
nageurs-sauveteurs qui officient l’été sur les
plages (La Rochelle et Rochefort).
« Nous avons commencé avec
pas grand-chose à part notre envie »
L’évolution de Tekabois, qui affiche une croissance
annuelle de 30 % depuis sa création, sera sans aucun
doute confortée par l’acquisition de son nouvel outil
de travail pour lequel elle a investi quelque 500 000
euros. Fin avril, elle a réceptionné son nouveau site,
à La Repentie : un espace de 5 700 m2 composé d’un
hangar de stockage de 1 500 m2 et de bureaux. « C’est
le fruit de neuf ans d’efforts. Nous avons commencé
avec pas grand-chose à part notre envie et, là, tout se
précise. Nous allons maintenant pouvoir développer
confortablement notre activité avec, pour nos clients
artisans et particuliers, de meilleures conditions d’accueil
et une mise en valeur de nos produits. Nos clients ont
besoin de voir les bois et nos réalisations. Ce nouvel outil
nous met le pied à l’étrier pour les années qui viennent
en nous donnant la possibilité de montrer ce que nous
savons faire et ce que nous pouvons faire à l’avenir. Dans
le bois, avec de l’imagination, il y a beaucoup de produits
à proposer : maison à ossature bois, mobilier, …, c’est
riche. Nous avancerons étape par étape et pourquoi
pas en diversifiant la provenance de nos bois selon les
essences, depuis le Brésil, l’Afrique, le Canada ou l’Europe
de l’Est, selon les essences ».
Port Atlantique La Rochelle
BP 70394 - 17001 La Rochelle Cedex 1
Tél. 33 (0)5 46 00 53 60 - Fax 33 (0)5 46 43 19 28
[email protected] - www.larochelle.port.fr
Directeur de la Publication :
Michel Puyrazat
Rédaction : Thierry Rambaud
Crédit Photos : Thierry Rambaud,
Julien Chauvet, Peuplades TV,
Tekabois.
ISSN 1252 - 7963
Création maquette : Diagraphe
Réalisation : RC2C
Impression : Mingot
Ce produit est issu de forêts
gérées durablement
et de sources contrôlées.
10-31-1236
Certifié PEFC
pefc-france.org
L’Escale Atlantique N°80