Perspectives hebdomadaires#26

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Zurich, 20 juin 2014
Economic Research
Perspectives hebdomadaires#26
Date
23.06.
Hor.
03h45
Pays Evénement/indicateur
CN
HSBC Flash Manufacturing PMI
Juin
23.06.
10h00
ZE
Flash Composite PMI
Juin
24.06.
10h00
DE
Climat des affaires selon l'Ifo
Juin
24.06.
15h00
USA
S&P/CS HPI Composite 20, mom
Avril
25.06.
08h45
FR
Climat des affaires selon l'INSEE
Juin
94
3e
estimation
Val. pré. Cons.
49,4
49,7
53,5
Raiffeisen Economic Research
[email protected]
Tél. +41 044 226 74 41
Commentaire
Prévision Raiffeisen: 49.6
53,5
Prévision Raiffeisen: 53.7
110,4
110,2
Léger recul attendu
1,24%
0,85% Dynamique plus faible mais toujours solide
Potentiel de reprise par rapport à d'autres indices européens
25.06.
14h30
USA
Croissance du PIB T1,
Q1
-1,0%
-1,7%
La croissance de la consommation a été surestimée
25.06.
14h30
USA
Commandes de biens durables
Mai
0,8%
-0,3%
Légère correction après les bons chiffres des derniers mois
26.06.
14h30
USA
PCE Deflator, yoy
Mai
1,6%
1,8%
Devrait augmenter comme pour les prix à la consommation
27.06.
09h00
CH
Baromètre conjoncturel du KOF
Juin
99,8
99,3
Prévision Raiffeisen: 100.4
27.06.
10h00
IT
Climat des affaires selon l'ISTAT
Juin
99,7
La Fed n'accélère pas la normalisation
BNS: pas de surprises non plus
Gros plan: pas de nouvelle crise pétrolière
Les nouvelles prévisions de la Fed ne suscitent aucune
réaction des marchés
Comme on s'y attendait, le communiqué du FOMC et les
déclarations de Janet Yellen lors de la conférence de presse
n'ont pas eu d'effets spectaculaires. Le tapering est poursuivi
sans changement. Alors que Madame Yellen a laissé entendre
lors de la dernière conférence de presse que les taux d'intérêt
pourraient être relevés environ 6 mois après la fin du programme de rachat, elle a souligné cette fois-ci qu'une telle
décision dépendait des données économiques. Quelques
changements ont été apportés aux prévisions du FOMC, qui
ont abouti en fin de compte à une légère hausse des rendements obligataires et à un raffermissement du cours des
actions. Les prévisions de taux directeurs («Dot Chart») ont
quelque peu augmenté en moyenne (de 1,1% à 1,2% d'ici fin
2015 et de 2,4% à 2,5% d'ici fin 2016) et la fourchette basse
des prévisions pour l'inflation a été légèrement relevée pour
cette année. Par ailleurs, la Fed a réduit sa prévision de PIB
pour 2014 de manière significative en raison du mauvais T1 et
ne voit plus qu'une croissance légèrement supérieure à celle
de 2013. La semaine prochaine, la troisième lecture du PIB US
pour le T1 devrait de nouveau être nettement en dessous des
précédentes estimations déjà décevantes et donc confirmer
que le saut de croissance attendu pour le taux annuel total
n'est plus en vue. Pour les deux années suivantes, la Fed a
maintenu les prévisions optimistes du PIB (environ 3%), mais a
réduit très légèrement les perspectives à long terme, ce que
par Yellen a justifié par le recul de la croissance potentielle
suite à la dernière récession. En conséquence, les prévisions
pour les taux directeurs sur le long terme («taux neutre») ont
été plus faibles (3,75% au lieu de 4%). En amont de la réunion
du FOMC, certains analystes attendaient un ton plus «hawkisch» (agressif) de la part de la Fed en raison de l'inflation des
prix à la consommation actuellement autour de 2,1%. Mais
Yellen a relativisé les derniers chiffres de l'inflation, faisant
valoir que les données sont très volatiles. Nous supposons que
la semaine prochaine, le PCE deflator pertinent pour la Fed
augmentera également légèrement. Pour les prochains mois, il
Economic Research
La dernière tendance était positive
devrait en revanche y avoir un léger contre-mouvement en
raison d'effets de base, avant une nouvelle hausse des taux
annuels au quatrième trimestre. L'inflation devrait alors retenir
à nouveau davantage l'attention du FOMC. Dans l'ensemble,
nous pensons que le FOMC sous la présidence de Yellen et du
nouveau vice-président Stanley Fischer continuera de légèrement surpondérer le marché du travail par rapport à l'inflation. Et les dernières déclarations des officiels de la Fed confirment que celle-ci agit avec grande prudence dans la normalisation de la politique monétaire: contrairement aux attentes,
les remboursements des précédents rachats d'obligations
pourraient être réinvestis même après la première hausse de
taux. Ainsi, le bilan de la Fed reste très élevé, même pour les
années à venir. Dans l'ensemble cependant, nous maintenons
notre prévision de taux: la hausse devrait avoir lieu dans un an
environ.
La BNS ne prévoit pas de retournement sur le marché
immobilier
La BNS n'interprète toujours pas les signes d'un léger affaiblissement de la dynamique du marché suisse de l'immobilier
comme un renversement de tendance et prévoit encore des
déséquilibres sur le marché hypothécaire et immobilier. Nous
maintenons notre scénario d'un atterrissage en douceur. Sans
surprise, elle a aussi réaffirmé le taux plancher face à l'euro.
Nous maintenons notre point de vue et prévoyons une hausse
des taux au T4 2015.
Concernant les données conjoncturelles, les principaux indicateurs avancés de la zone euro, de la Chine et de la Suisse
seront au centre de l'attention la semaine prochaine. Ils
devraient confirmer que la dynamique évolue en ligne avec les
attentes pour la fin du trimestre, c'est-à-dire positivement.
L'indice du climat des affaires Ifo devrait probablement diminuer quelque peu en raison des bons résultats des derniers
mois dans le secteur manufacturier, nous tablons toutefois sur
une légère embellie du climat des affaires en Italie et en
France. En Italie, les données se sont fondamentalement
améliorées dernièrement, tandis que la France recèle un
potentiel de reprise, car par rapport aux pays voisins, son
climat des affaires est fortement à la traîne.
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Gros plan: pas de nouvelle crise pétrolière
défaillance d'environ 6,2 millions
de barils
par2014
jour, soit enviZürich,
20. Juni
ron la capacité disponible des autres membres (voir graphique). L'objectif de production en vigueur depuis le T4
Raiffeisen Economic Research
2011 d'environ 30 millions de barils par jour pourrait être
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maintenu, mais de justesse.
Economic Research
Alors que le prix du baril de brut Brent - catégorie pertinente
pour l'Europe - n'avait pas dépassé les 112 USD depuis décembre 2013, s'établissant la plupart du temps sous la barre
des 110 USD, il a connu de nets mouvements à la hausse ces
derniers jours. Entre le 4 et le 20 juin, le baril de Brent a
augmenté de 6%. Une telle augmentation sur un même laps
de temps n'avait pas été observée depuis novembre 2013.
Le cours se rapproche ainsi de notre prévision établie au
printemps pour la fin du T2 2014, à 113 USD (voir Eclairage:
Fracking: analyse économique de cette nouvelle technique
d'extraction).
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L'OPEP peut respecter l'objectif de production (basé sur le T1
14; en mio. de barils/jour)
40
30
20
Toutefois, l'évolution récente des cours pourrait en grande
partie être due aux préoccupations croissantes au sujet de
l'Irak. L'anarchie dans laquelle l'avancée des rebelles sunnites de l'EIIL menace de plonger l'Irak ravive sur les marchés
pétroliers la crainte d'une défaillance du deuxième plus
grand producteur au sein de l'OPEP après l'Arabie Saoudite.
Mais même si les combattants islamistes radicaux devaient
prendre région du sud, primordiale pour la production de
pétrole, nous jugeons inappropriées les craintes d'une raréfaction de l'offre. En effet, les capacités de production estimées au sein de l'OPEP sont suffisamment élevées pour
compenser relativement rapidement toute défaillance, même
totale, de l'Irak. Ainsi, au premier trimestre, les capacités
disponibles d'extraction des autres membres de l'OPEP, avec
6,5 millions de barils par jour, étaient nettement plus élevées
que la production irakienne d'environ 3,3 millions de barils
par jour. L'Arabie Saoudite à elle seule dispose de capacités
inutilisées de près de 3 millions de barils par jour, et a aussi
fait état récemment de sa volonté et de sa capacité à compenser les quantités inférieures aux attentes de livraison
d'autres membres du cartel par une augmentation de sa
propre production.
10
0
%, 5 j ours
%, YTD
SMI
S&P 500
Euro Stoxx 50
DAX
CAC
8695
1959
3312
10009
4562
0.5
1.5
0.9
1.0
0.4
6.0
6.0
6.5
4.8
6.2
Source: Bloomberg, Raiffeisen Research
Toutefois, un mouvement correspond des cours du pétrole
serait inévitable dans ce scénario extrême, même s'il n'aurait
pas la même ampleur que lors de la dernière véritable crise
pétrolière au début des années 1990 (guerre du Golfe). En
effet, d'une part, les membres de l'OPEP n'ont ni l'envie, ni
l'intention d'aggraver une éventuelle crise pétrolière en diminuant la production. D'autre part grâce au fracking, les
Etats-Unis, plus grande économie du monde, importent
désormais moins d'un cinquième de leur pétrole en provenance des pays de l'OPEP pour couvrir leurs besoins et ont
ainsi diminué leur dépendance vis-à-vis des évolutions au
Moyen-Orient.
Alors que l'évolution en Irak est actuellement incertaine, la
propagation de la terreur islamique à l'Iran à majorité chiite
demeure très peu réaliste. Nous maintenons donc notre
scénario de base selon lequel la demande mondiale de pétrole peut être couverte jusqu'à la fin de l'année, dans chacun des scénarios décrits ci-dessus. En conséquence, le cours
du baril de pétrole de Brent devrait évoluer au cours des
prochains mois dans la plage de 106-112 USD – même si de
minimes écarts à la hausse ne sont pas à exclure. Pour la fin
de l'année, nous maintenons notre prévision de 110 USD le
baril.
Source: Bloomberg
1)
20.06.2014 10:50
EconomicResearch
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Brent
a ctuel. %, 5 jours
EURCHF
USDCHF
EURUSD
Or
P étrole brut 1)
OPEP sans Irak & Iran
Capacité disponible
Objectif de production
Monnaies/Matières premières
actuel.
OPEP sans Irak
Production
Faible risque de raréfaction de l'offre
Même un possible débordement du soulèvement djihadiste
sur les états voisins de l'Irak ne devrait pas déstabiliser outre
mesure le marché du pétrole. Etant donné qu'une propagation aux relativement stables Emirats arabes unis et à l'Arabie Saoudite est pratiquement exclue, parmi les voisins de
l'Irak, seules l'Iran et la Syrie, non membre de l'OPEP, pourraient être théoriquement touchés par le soulèvement. Tandis qu'une défaillance de la Syrie, déjà dans la tourmente de
la guerre civile, serait pratiquement négligeable au vu de la
production quotidienne de seulement 25'000 barils, une
défaillance totale de l'Iran serait beaucoup plus lourde de
conséquences. En cas d'arrêt complet de la production de
pétrole en Irak et en Iran, le cartel se verrait confronté à une
Actions
Total OPEP
1.217
0.894
1.361
1309
114.8
0.2
0.7
0.5
2.5
1.3
Intérêts
%, YTD
0.9
-0.1
-1.0
8.6
3.6
CHF
USD
EUR (DE)
GBP
JPY
3M
10YR
bp, YTD
0.01
0.23
0.21
0.55
0.13
0.72
2.63
1.34
2.77
0.59
-35
-40
-59
-25
-15
EDITEUR
TEAM
Economic Research
Raiffeisen Suisse, Economic Research
Chef économiste Martin Neff
Brandschenkestrasse 110d, CH-8002 Zurich
Tél.: 044 226 74 41
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Zürich, 20. Juni 2014
Roland Kläger (Suisse)
Tél.: 044 226 74 22
e-mail: [email protected]
Alexander Koch (UME, Allemagne)
Tél.: 044 226 74Raiffeisen
37
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e-mail: [email protected]
Santosh Brivio (économie mondiale)
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Domagoj Arapovic (USA, économie
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