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LES POINTS DE PRESSE
DE L’ENTREPRISE
ÉDITION POITOU-CHARENTES
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DÉCEMBRE
2013
- JANVIER 2013
2014
JUIN - JUILLET
- AOÛT
- SEPTEMBRE
Croissance
verte
illusion
humaniste
ou
pragmatisme
économique
DOSSIER ARTISANAT
Atouts et spécificités
de l'entreprise
artisanale
DOSSIER MARCHÉS PUBLICS
p. 29
Comment accéder aux
marchés publics
Les Entreprises
qui bougent
Numéro 117 | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014
p. 16
p. 24
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SOMMAIRE JDP 117
REVUES DE PRESSE
ACTUALITÉS
DOSSIERS
––Q–– des professionnels ......................... 4
––Q–– Vendée ............................................. 11
––Q–– des entreprises................................. 5
––Q–– Limousin .......................................... 11
––Q–– Internationale .................................. 6
––Q–– Poitou-Charentes ......................... 12
––Q–– Européenne ....................................... 6
––Q–– Les Entreprises qui bougent ... 24
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• Les piliers du développement durable
• Croissance verte, illusion ou non ?
• Quid du développement soutenable
• Propositions pour une terre solidaire
––Q–– ARTISANAT .................................... 16
• Les atouts et spécificités de l’entreprise
artisanale
• Développement et transmission des
entreprises artisanales
• Rôle des fédérations et chambres
––Q–– TRANSPORT ................................... 28
• Essence, diesel, électrique, hybride,
GPL, gaz…
• Comment s’y retrouver ?
––Q–– LES MARCHÉS PUBLICS ............ 29
• Comment accéder aux marchés publics
pour les PME (conseil, groupement…)
• Comment décoder les cahiers des charges
et les critères de sélection
• E-marché public
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Signalisation et de
l’Équipement de Sécurité
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Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
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Page 2
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Directrice d’édition
[email protected]
Directrice de publicité
[email protected]
Rédaction :
Didier Reuter : Rédacteur en chef
Yves Guérin : Journaliste
[email protected]
Assistante d’édition
Clothilde Guibot - 05 46 00 09 19
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ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN
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p. 7
CLASSEMENT RÉGIONAL
ENTREPRENDRE
25
Tops 10
100 etinédite
Toppériode
TOURISME D'AFFAIRES : Une
&
Inventer
Aller à l'essentiel
entreprendre
dans les territoires
pour réinventer
propice
des entreprises
l’entreprise
p. 20
DOSSIER MANAGER
Assurances et
: bien choisir
mutuelles
de presse
Revues
Poitou-Charentes,
Actualités, entreprises
Limousin
Vendée,
qui bougent...
p. 3, p. 15
p. 21
INNOVATION & RECHERCHE
Les bons plans de l'été
Innover en permanence,
la clé du succès !
p. 30
SÉMINAIRES ET ÉVÉNEMENTS
p. 30
Un moment fort
de l'entreprise
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2013 | Page2013
- Août -- Septembre
- Juillet
Août - Septembre
115 || Juin
- Juillet
Numéro115
Juin
Numéro
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Numéro 111 | Septembre - Novembre 2012
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DE PR ESS E
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PR ISE
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MASTER DOSSIER
DOSSIER MANAGER
DOSSIER PRATIQUE
INFOS UTILES
FORMATION
BANQUE
ANTICIPER LES « COUPS DURS »
DESIGN & PACKAGING
• Profiter de la crise pour se former
• Les voies pour doper sa carrière
• Master I, Master II et MBA
• Fiche pédagogique :
Les conditions du donnant-donnant
• Financer son développement
• Les principes de base
d’une bonne gestion
• Les différents tableaux de bord
• Les méthodes «SWOT» et «5M»
• Rôle des deux partenaires
• L’arme anti-crise
• Une solution
pour reconstituer ses marges
RH
MANAGEMENT
COMMUNICATION
• Les emplois porteurs aujourd’hui et demain
• Pourquoi recourir à l’intérim ?
• Recrutement : Toutes les erreurs à éviter
• Fiche pédagogique : Créer un bon CV
• Gérer les émotions des autres
• Muscler les capacités de son cerveau
• L’avis des coachs en région
(publi infos et publi-rédactionnels)
• Systèmes d’information
et nouvelles menaces
• Les moyens de combattre
la contrefaçon
CALCULER SON PRIX
DE REVIENT
TOURISME & RESSOURCEMENT
CRÉATION & TRANSMISSION
D’ENTREPRISE
TOP 100 ET TOP 10
DES ENTREPRISES RÉGIONALES
LES BON PLANS DE L’ÉTÉ
EN POITOU-CHARENTES
• La psychologie de l’entrepreneur
• Racheter une entreprise aux enchères
• La réalité en chiffres de la création
et de la transmission
• En partenariat avec Altarès
• Classement global
et par secteur d’activité
• Evénements et festivals
e l’été en Région
• Focus sur le tourisme régional
VIE DE L’ENTREPRISE
ASSURANCES ET MUTUELLES
TÉLÉCOMS
JURIDIQUE
• Spécial rentrée vue
par les leaders régionaux
• Best practices en leadership
• Best practices en vente
• Best practices en relationnel
• Qu’est-ce que la prévoyance ?
• Les promesses de la 4G
• Check-list des risques à assurer
• Comment faire sans ADSL ?
dans l’entreprise
• Check-list des risques à couvrir par sa mutuelle
• Pour une stratégie de gestion des risques
professionnels
• Déposer une marque
• Protéger un logiciel, un objet,
une idée, une invention
ENVIRONNEMENT & SANTÉ
PRÉVOYANCE &
IMMOBILIER D’ENTREPRISE
FRANCHISE
COMMERCIAL
• Valider le projet de franchise
• Les nouvelles tendances
et secteurs en croissance
• Le plan d’action commerciale
• Le tableau de bord commercial
• Le marché du tourisme d’affaires
• Les différentes formes d’incentive
• Faire le plein d’énergie et rester optimiste
• Fiche présentation : Iles de Ré,
d’Aix et Oléron
• Les méthodes de production
agroalimentaire
• Nutrition et bien manger
• Enjeux écologiques et nouvelles taxes
• Fiche pédagogique :
les clés de la prévention
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• La prévention des risques et
normes de sécurité
• Quels investissements
en matière d’immobilier d’entreprise
• Exemple de stratégie patrimoniale à adopter
Page 3
l
• Schéma de calcul
d’un coût de revient ?
• Cas particulier
de l’activité libérale.
Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117
REVUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS
Q MANAGEMENT
Q RÉUNION
INSTAURER LA CULTURE
D’ENTREPRISE
UN GASPILLAGE ANNUEL DE 60
MILLIARDS D’EUROS !
Une étude menée par le BCG (Boston
Consulting Group) indique qu’il existe
un fort décalage entre le management
courant des équipes et la culture
d’entreprise souhaitée par les managers.
L’instauration de la corporate culture dans
un grand nombre d’entreprises serait en fait
handicapée, dès le départ, par l’ampleur
de la tâche, le découragement et/ou la
frustration des dirigeants face aux résultats
obtenus. Pourtant selon le BCG « Une
culture d’entreprise performante n’est ni
compliquée, ni longue à mettre en place »
dès lors que l’on réussit à traduire les valeurs
de l’entreprise en principes opérationnels. Il
propose pour cela 4 étapes permettant d’y
arriver :
• Définir d’abord la culture dont l’entreprise
a besoin : flexibilité ou normalisation,
prudence ou prise de risque, innovation
ou tradition...
• Comparer l’objectif poursuivi avec ce qui est
déjà en place dans l’entreprise (habitudes,
routines, usages, règles informelles…)
• Identifier les comportements, les individus
et les éléments de culture qui ralentissent
l’entreprise dans son développement
ou entravent sa performance (mentalité
de certains, contraintes réglementaires,
procédures administratives…)
• Mettre en place la nouvelle culture et/
ou de nouvelles pratiques en s’appuyant
sur les personnels qui ont déjà les
bons comportements, puis mesurer
régulièrement les progrès accomplis
afin de s’adapter au rythme et à la
réalité des équipes et enfin adopter une
communication transparente et motivante
afin de favoriser la mobilisation de tous
(expériences réussies, mérites personnels,
projets en route…).
D’après l’IHEE (Institut des Hautes Etudes
de l’Entreprise), les cadres disent passer en
moyenne 3H16mn par jour en réunions
diverses. Ces derniers affirment pourtant que
42% des réunions ne sont pas utiles, ce qui
représente en moyenne une perte de temps
improductif évaluée à 1H22m par jour. Pour
Catherine Berliet, consultante et auteure
de Manager au quotidien, le problème est
que si «Les chefs y trouvent l’occasion de
réaffirmer leur rang… Les salariés disent y
perdre leur temps mais tiennent à y assister
pour se rassurer sur leur utilité». Un simple
calcul fondé sur le tarif horaire d’un cadre
(54€) indique que le temps quotidien
perdu s’élève à 74 euros par personne, soit
l’équivalent de 18 574€ sur une année.
Avec les 3,25 millions de cadres recensés sur
le plan national, le gaspillage représenterait
donc chaque année l’équivalent de 60,4
milliards d’euros !
• Les chiffres clés de la réunionnite :
3H16 Temps moyen passé chaque jour en
réunion
1H55 Temps moyen chaque jour consacré
à la lecture des courriels
1H31 Temps moyen passé à préparer une
réunion
1H06 Durée moyenne idéale d’une
réunion
3 sur 5 Nombre de réunions jugées
vraiment utiles
9
Nombre maximal de personnes
pour une réunion efficace
Source : IHEE
Q REVENUS
1 MILLIONNAIRE
POUR 26 HABITANTS
La France présente la plus forte densité
de fortunes au monde avec près de 2,3
millions de millionnaires en terme de valeur
de patrimoine, soit 1 millionnaire en dollars
pour 26 habitants (3e position mondiale).
C’est l’héritage qui produit principalement
les gros patrimoines bien avant le fruit du
travail et de l’épargne. Parmi les 1% les plus
riches, ils sont 0.01% à gagner plus de 61
292€ par mois et 0.99% à gagner entre
7 451 et 61 250€. La hiérarchie actuelle
des revenus les plus élevés au sein du top
des 0.01% se trouve dans les services aux
entreprises (avocat, consultants…) avec
26%, puis dans la banque et la finance
(24%) et dans l’industrie (14%).
Répartition des revenus mensuels pour
une personne seule avant impôts et
prestations sociales (base 2010) :
de 1 583€
50% de la population
1 584 à 3 183€ 40% de la population
3 184 à 7 450€ 9% de la population
7 451 à 61 250€ 0.99% de la population
+ de 61 292€
0.01% de la population
Source : Insee
Q PRÉCARITÉ
SURTOUT FÉMININE
Selon Hélène Périvier, économiste à l’OFCE,
«La précarité est une situation dans laquelle
se mêlent instabilité, insécurité et pauvreté».
En France, ce sont les femmes qui sont le
plus concernées du fait qu’elles subissent
une très large majorité de contrats à temps
partiel, des horaires atypiques, de fortes
inégalités de salaires, une surreprésentation
dans les secteurs et emplois dévalorisés.
C’est aussi le fait de la hausse du nombre
de séparations et de divorces conduisant
à créer un grand nombre de familles
monoparentales dont 80% sont assurées par
les femmes. Une anomalie bien française fait
que les allocations familiales ne sont versées
qu’à partir du 2e enfant, alors que plus de
50% des familles monoparentales sont
constituées d’une mère et d’un seul enfant.
Ainsi 29% des familles monoparentales sur
1,7 million vivent en dessous du seuil de
pauvreté avec moins de 964€ par mois.
• Typologie de la précarité féminine
avec le pourcentage correspondant
aux femmes (base 2010) :
80% des temps partiels
80% à la tête de familles monoparentales
57% des titulaires du minimum vieillesse
43% ne peuvent s’absenter de leur travail
en cas d’imprévu
29% à la tête de familles monoparentales
pauvres
22% sous le seuil de pauvreté (9% pour les
hommes)
Sources : Insee, Cese
Q SENIOR
DU TONUS AU TRAVAIL
Une étude publiée par l’Observatoire
Cegos indique que 84% des seniors
déclarent vouloir continuer d’évoluer
professionnellement dans leur entreprise,
bien qu’il existe peu de chance pour cela.
Ils sont également 82% à affirmer qu’ils
n’ont aucun problème relationnel avec les
juniors bien que 68% d’entre eux formulent
pour principal reproche le manque de
courtoisie des jeunes, tout en appréciant
chez eux leur dynamisme. De leur côté, les
jeunes plébiscitent à 75% l’expérience des
seniors qui permet de résoudre rapidement
les problèmes tout en constatant, par
ailleurs, la difficulté des seniors (77%) avec
les nouvelles technologies. 78% des DRH
affirment avoir mis en place des dispositifs
spécifiques pour améliorer les conditions de
travail des seniors afin de conserver leurs
expertises clés, ce que confirment 41%
des plus de 50 ans en indiquant que leurs
aspirations sont actuellement mieux prises
en compte par les entreprises.
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Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
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REVUE DE PRESSE DES ENTREPRISES
Q MICRO ÉCONOMIE
UN RAPPORT DE 1 SUR 99
L’écart se creuse entre les 99% de PME-TPE
d’un côté et les 1% de grandes entreprises
et ETI (entreprises de taille intermédiaire)
de l’autre. Alors que les 200 grandes
entreprises (+ de 5000 sal.) et les 4 500 ETI
(250 à 5000 sal.) ont fortement contribué
durant les 30 glorieuses à rattraper le retard
économique de la France grâce à de grands
programmes industriels impulsés par l’Etat
(TGV, nucléaire, Airbus…) tirant derrière
eux toute l’économie nationale, il n’en est
plus de même aujourd’hui. Dorénavant les
champions nationaux contribuent beaucoup
moins à l’économie nationale (hormis
pour l’emploi) en jouant à fond la carte de
l’internationalisation et de l’externalisation,
délaissant ainsi un grand nombre de soustraitants. Des petites entreprises qui, le
plus souvent, sont soumises à des abus de
positions dominantes de la part des grands
donneurs d’ordre. Que dire également de la
faible contribution fiscale des grands groupes
qui, selon un récent rapport parlementaire,
bénéficient de 21% d’imposition en moins
que l’ensemble des entreprises du fait de
l’optimisation fiscale réalisée grâce à leurs
filiales étrangères.
UN ÉCART DE TRAITEMENT
Un autre grand paradoxe est dans la
concentration des financements publiques
et des aides en R&D en faveur des grandes
entreprises avec plus de 70% des affectations
sur 2 522 M€, alors que ce sont justement
les petites entreprises qui doivent innover
pour survivre et se développer. Que penser
également des politiques publiques lorsque
seulement 50% du financement des PMETPE est assuré par le capital-investissement
(5 Md€ entre 2009 et 2012 au lieu de 11,23
Md€ entre 2005 et 2008) alors que les grands
entreprises se financent plus facilement sur
les marchés boursiers avec des taux d’intérêt
plus bas (1.8%) contre 3.1% pour les
autres (juin 2013). Dans ce grand écart de
traitement entre les poids lourds et les poids
légers de l’économie nationale, il en résulte
le constat évident qu’un grand nombre de
PME-TPE sont livrées à elles-mêmes, innovent
peu, exportent peu, réalisent de faibles
marges et offrent, en définitive (hormis le
cas des autoentrepreneurs), un très faible
taux de renouvellement du tissu économique
tout en subissant un nombre important de
disparitions.
Répartition entre Grandes entreprises/
ETI et PME-TPE (base 2010 hors banques
et assurances) :
GE-ETI
PME-TPE
Nombre d’entreprises
0.6%
99.4%
Effectif salarié
51.1%
48.9%
Valeur ajoutée HT
56.5%
43.5%
Chiffre d’affaires
63.2%
36.8%
CA à l’export
82.7%
17.3%
30%
28%
10%
L’accès à la formation est plus
difficile
Les PME sont moins valorisantes
sur un CV
Les PME ne permettent pas de
travailler à l’international
Q TVA
3 CHANGEMENTS DE TAUX
A compter du 1er janvier 2014, le taux de TVA
de 19.6% passe à 20%, le taux réduit de
5,5% est ramené à 5% et celui de 7% porté à
10%. Par dérogation, les encaissements intervenus après le 1er janvier 2014 pour une prestation réalisée avant cette date, et les encaissements effectués avant le 1er janvier 2014
pour des prestations exécutées après cette
date, demeurent soumis aux anciens taux.
Source : Enquête Didaxis
Q TEMPS DE TRAVAIL
41 HEURES 36 MINUTES
Une étude menée sur la concurrence
sociale publiée par le think tank Notre
Europe-Institut Jacques Delors indique que
derrière les 35 heures officielles, les Français travaillent en réalité 6H36 de plus en
moyenne. La durée hebdomadaire passée
au bureau ou à l’usine serait de 41 heures
6 minutes soit presque autant que celle des
Allemands (42 heures).
Q SANTÉ
Q SONDAGE
L’ENTREPRISE IDÉALE
LES BIENFAITS DE LA CRISE !
Pour 75% des Français, l’entreprise idéale est
incarnée par une PME dans laquelle existe
une liberté d’initiative importante (34%),
une possibilité d’évoluer et d’avoir des responsabilités (25%), de connaître son patron
(20%), d’influer sur les décisions (16%).
La « taille humaine » est un critère important du bien-vivre en entreprise pour 53%
d’entre eux, surtout lorsque l’établissement
est dans le privé (82% des avis). Si 69% des
sondés préfèrent travailler dans une entreprise française, ils sont tout de même 1 sur
5 à préférer le modèle d’organisation et de
management des entreprises allemandes.
Principaux inconvénients à travailler
dans une PME française :
31% Moins bien payés que dans
les grandes entreprises
Dans une étude publiée dans The Lancet,
2 économistes américains ont montré que
l’austérité tue davantage lorsqu’elle se traduit par des coupes dans les dépenses de
santé. A l’inverse, selon une chercheuse de
l’Irdes (Institut de recherche et documentation en économie de la santé), la récession serait bonne pour la santé sur le court
terme car, lorsque l’on est au chômage ou
dans la non activité, le temps dégagé permet de mieux s’occuper de soi, de se soigner
et de faire du sport. Toujours selon elle, la
moindre intensité du travail pour les salariés
en poste diminuerait les risques de maladie
vasculaire et la baisse de revenus réduirait les
problèmes liés à la consommation d’alcool et
de tabac. Une vraie propagande scientifique
pour se motiver durant la crise !
Q COMMERCE
LE PRÉAVIS POUR RUPTURE
BRUTALE DE RELATIONS
COMMERCIALES
En vertu de l’article L. 442-6,1,5° du Code
du commerce, la rupture brutale, même partielle, de relations commerciales établies engage la responsabilité de son auteur. Alors
que ce cas était prévu initialement pour encadrer les relations des fournisseurs avec la
Grande distribution, il est devenu depuis valable pour toutes les activités commerciales.
Le préavis normal à respecter est de l’ordre
de 1 mois par année d’ancienneté, sauf
faute grave, peu importe que la relation soit
formalisée dans un contrat ou soit de nature
informelle. Par exemple, si l’ancienneté des
relations est de 20 ans, c’est un préavis de
18 à 20 mois qu’il faut observer, ou régler
par compensation, quel que soit le préavis
contractuel initial. Le partenaire qui invoque
le préjudice d’une rupture brutale peut demander que la relation commerciale se poursuive sous astreinte en saisissant le juge des
référés, ou demander le versement d’une indemnité correspondant au nombre de mois
de marge perdue sur la base de la marge
brute moyenne des 3 dernières années.
Principales sources utilisées : Alternatives
Economiques - L’Expansion - Légifrance
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE
POITIERS - CHÂTELLERAULT - NIORT
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Page 5
l
Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117
REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE
Q WEB
PLANÈTE INTERNET
En seulement 20 ans, depuis que le Cern a
mis pour la première fois en ligne dans le
domaine public ses travaux de recherche en
1993, propageant ainsi les technologies et
les logiciels à la base du WEB (World Wide
Web), il existe aujourd’hui davantage d’appareils connectés sur l’Internet (12 milliards)
que d’humains vivants sur la planète (7 milliards).
TOUR DE LA PLANÈTE WEB (base 2012) :
Nombre d’appareils connectés : 12 milliards soit l’équivalent de 1,7 par terrien.
Population d’internautes : 2,5 Milliards
soit 35% de la population mondiale.
Trafic Internet : 6 Go par individu et par
mois soit l’équivalent de 1 DVD double
couche mensuel.
Principal utilisateur d’Internet : La Chine
avec 564 millions d’internautes (UE = 222
millions ; France = 57 millions).
Nombre de Data centers dans le monde :
500 000 représentant l’équivalent de la production électrique de 30 centrales nucléaires
soit 1,4% de l’électricité mondiale (9% en
France).
Répartition du Trafic Internet : 56% vidéo,
25% fichiers, 18% web et email, 1% voix
sur IP.
Nombre de serveurs Google dans le
monde : 900 000 (25 000 en 2000).
Création de données : 90% des données
actuelles ont été créées depuis 2010. Cela représente chaque jour 5,8 milliards de disques
durs de 500 Go ou 2,9 trillions de données
créées quotidiennement.
Nombre mondial de sites Web : 698 823
509 (au 07/2013) soit 0.7 milliard.
Le plus grand réseau du monde : Chinanet Backbone avec 116 932 576 adresses IP.
Les grands réseaux sociaux : Facebook
(1,06 milliard de membres actifs) ; Ozone
(712 millions en Chine) ; Tencent Weibo (507
millions en Chine) ; Twitter (200 millions) ;
LinkedIn (225 millions) ; Google (135 millions) ; Viadeo (50 millions).
Transmission d’Internet : 95% du trafic
Internet mondial passe par les câbles sousmarins de fibre optique. Le plus long mesure
39 000km soit presque toute la circonférence
de la Terre (40 000km).
Chiffre d’affaires généré par les géants
de l’Internet : Amazon (61,1 Milliards
de dollars) ; Google (50,2 Md$) ; eBay
(14,1 Md$) ; Tencent (7,1 Md$) ; Priceline
(5,3 Md$).
Source : Sciences et Vie
Q FINANCE
LES BANQUES N’ONT
RIEN APPRIS DE LA CRISE
Depuis la faillite de Lehman Brothers en
août 2008, il semble que le milieu bancaire
ait renoué avec ses vieux démons. 63% des
Américains ne s’y sont pas trompés en considérant que leur système bancaire n’a rien appris de cet épisode et reste aussi fragile qu’en
2009. Pour preuve, une finance de l’ombre
qui a fortement augmenté pour atteindre les
632.6 trillions de dollars en juin 2013 (contre
507.9 en juin 2007) en jouant volontairement avec les contrats de produits dérivés sur
les marchés non régulés. Les 6 plus grandes
banques américaines affichent, de leur côté,
des bilans encore plus hypertrophiés qu’avant
la crise, du fait de la nature de leurs actifs qui
s’élève à 9.6 trillions de dollars en juin 2013
(7.8 trillions $ en 2007).
LES PARADIS FISCAUX SURTOUT
POUR LES BANQUES
ET MULTINATIONALES
Alors que le monde politique évoque sans
cesse de manière assez hypocrite la lutte
contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux,
ce sont en fait les grandes banques et les
multinationales qui en profitent le plus.
Selon l’ONG CCFD-Terre solidaire, toutes
les multinationales européennes détiennent
des filiales dans les paradis fiscaux avec en
moyenne, pour chacune d’entre elles, 117
filiales spécialisées correspondant ainsi à
29% de leurs filiales étrangères. En tout, les
50 plus grands groupes européens disposent
de 5 848 filiales disséminées dans les paradis
fiscaux dont, largement en tête, la Deutsche
Bank avec 768 filiales.
• Paradis fiscaux préférés des européens
avec le nombre de filiales provenant de
groupes étrangers :
943
Pays-Bas
791
État du Delaware (États-Unis)
557
Luxembourg
444
Irlande
374
Iles Caïmans
358
Belgique
343
Autriche
283
Suisse
235
Jersey
234
Hongkong
Source : CCFD - Terre solidaire
• Entreprises européennes les plus
présentes dans les paradis fiscaux en
nombre de filiales :
Deutsche Bank (All.).......................... 768
Barclays (G.B) .................................... 345
Royal Bank of Scotland (G.B)............. 320
Allianz (All.) ...................................... 290
Metro (All) ........................................ 228
Volkswagen (All) ............................... 226
Lloyds (G.B) ...................................... 221
BNP Paribas (F.) ................................. 214
Generali (I.) ....................................... 203
Deutsche Post (All) ............................ 190
Source : CCFD - Terre solidaire
Q RICHESSE
LA CROISSANCE PROFITE D’ABORD
AUX RICHES
Alors que près de 40 milliards d’euros de dividendes provenant de l’activité des fleurons
du CAC 40 Français seront distribués l’an prochain au titre de l’exercice 2013, la planète
des riches sait profiter de la crise. Alors que
l’évolution des revenus aux États-Unis n’a été
que de +0,4% pour 99% de la population
américaine durant la période 2009-2012,
les 1% de riches ont profité durant la même
période d’une augmentation de +34.4% de
leurs revenus. En 2012, 95% de l’augmentation de la richesse mondiale (+4,9%) a été
captée par les plus fortunés. Ainsi, sur un an,
le nombre de millionnaires dans le monde
a augmenté de plus 2500 supplémentaires
dont : + 1682 aux États-Unis (1682), + 287
en France, + 221 en Allemagne, + 90 en
Chine ou encore +100 en Suisse et plusieurs
centaines dans le reste du monde. Seul le Japon offre un solde négatif de millionnaires
avec -1309 sur un an. A noter que les 1% des
plus riches en France participent à hauteur de
14,4% des recettes fiscales nationales, alors
que leur part dans le revenu national est de
3,1%, soit l’un des taux de contribution les
plus forts parmi les pays membres de l’OCDE.
Situation des 1% les plus riches avec en
A leur part dans le revenu national et en
B leur contribution à l’impôt au niveau
national (base 2012) :
A
B
Grande Bretagne
6%
8.1%
Etats-Unis
5.6%
12.2%
Belgique
4.4%
6.2%
Allemagne
3.6%
6%
France
3.1%
14.4%
Sources : Crédit Suisse, FMI
Principales sources utilisées : L’Expansion Sciences et Avenir
REVUE DE PRESSE EUROPEENNE
LA FRANCE : CHAMPIONNE D’EUROPE
DE L’INNOVATION… SUR LE PAPIER
Chaque année, l’agence Thomson Reuters
publie un classement des 100 champions de
l’innovation dans le monde. Entreprises ou
centres de recherches, ils sont sélectionnés
selon quatre critères : le taux de succès
(différence entre brevets déposés et ceux
effectivement validés), la dimension mondiale
(reconnaissance au-delà du pays d’origine), le
fait qu’il repose sur des innovations réelles
(et non sur l’amélioration de techniques
existantes) et l’influence (nombre de fois où
un brevet est cité par d’autres demandeurs).
Cette année encore, la France est championne
d’Europe de l’innovation et au 3e rang mondial
derrière les États-Unis (45 entreprises sur 100)
et le Japon (28).
Douze entités françaises sur les 23 européennes figurent dans le Top 100 mondial : Alcatel-Lucent, Renault, Arkema, Saint-Gobain,
Snecma, Thales, Airbus, Valéo, l’Oréal, Michelin, IFP Energies Nouvelles, le CNRS et le CEA
(Commissariat à l’Energie Atomique).
Si le classement est élogieux, l’étude qui l’accompagne est plus mitigée. D’une part, la
France est peu présente dans les deux secteurs en pointe aujourd’hui que sont l’informatique et l’internet. D’autre part, et surtout,
la conversion des inventions de laboratoire en
innovation industrielle ou de services, donc
en emplois, est loin d’être optimale. Enfin, si
le classement favorise par effet de masse les
très grandes entreprises, il fait l’impasse sur les
PME qui représentent aujourd’hui dans tous
les pays, une grande partie de l’innovation. Or,
la France ne brille pas par ses start-up qui seraient devenues des PME innovantes puis de
grandes entreprises.
La Suisse pointe au 2e rang européen avec
quatre entreprises, devant l’Allemagne (3 dont
Siemens), la Suède (2), la Belgique (1) et les
Pays-Bas (1)… mais rien pour le Royaume-Uni.
La Chine, premier déposant de brevets en volume dans le monde, ne présente lui non plus
aucune de ses entreprises dans le Top 100. La
raison principale ? Seules 10% des innovations
chinoises sont protégées au-delà de leur territoire nationale.
L’EUROPE FOURNIT PLUS DE
LA MOITIÉ DE LA PRODUCTION
MONDIALE DE VIN
Selon l’Organisation internationale de la vigne
et du vin (OIV), la production des 28 pays de
l’UE a progressé de près de 11% en 2013, à
163,9 millions d’hectolitres, soit plus de la moitie de la production mondiale. L’Italie reste le
premier producteur au monde avec 44.900 hl
(+2%). La France, qui avait souffert d’une vendange historiquement faible en 2012, se place
en seconde position à 44.082 hl (+7%) tandis
que l’Espagne, 3e producteur mondiale, affiche
la plus forte envolée de ses volumes (+23%).
Ces trois pays représentent à eux seuls près de
la moitié de la production de vin au monde.
Loin derrière, se trouvent l’Allemagne (9.011
hl), le Portugal (6.740), la Roumanie (5.938), la
Grèce (3.700)…
Hors UE, la récolte a aussi progressé dans les
autres grands pays producteurs que sont les
Etats-Unis (22.000 hl), l’Argentine (15.000
hl), l’Australie (13.500), le Chili (12.800) ou
l’Afrique du Sud (11.000).
D’un autre côté, l’OIV prévoit une stabilisation
de la consommation de vin dans le monde, impactée par la crise mais portée par l’extension
des marchés des nouveaux pays consommateurs.
PRÉS DE 60% DES INTERNAUTES
EUROPÉENS ACHÈTENT EN LIGNE
En 2012, 75% des résidents de l’UE28 de 16
à 74 ans ont utilisé internet et près de 60%
Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
l
Page 6
d’entre eux ont effectué des achats en ligne.
Les plus « accros » sont au Royaume-Uni
(82% des internautes achètent sur la toile,
surtout des vêtements et l’alimentation), au
Danemark et en Suède (79%, notamment
pour les voyages), en Allemagne (77%) ainsi
qu’en Finlande (72%). A l’inverse, la Roumanie (11%), la Bulgarie (17%) et curieusement
l’Italie (29%) sont plus fidèles aux commerces
de proximité.
Globalement, les commandes de vêtements et
d’articles de sport, les réservations de voyages
et d’hébergement de vacances et, assez loin
derrière, les livres représentent les achats en
ligne les plus fréquents.
SÉCURITE ALIMENTAIRE: 59% DES EXPERTS SONT EN CONFLIT D’INTÉRÊTS
Selon l’ONG bruxelloise « Observatoire de l’Europe industrielle », 120 des 209 membres-experts de l’EFSA, L’Autorité européenne de sécurité des aliments chargée d’évaluer les risques
des substances présentes dans l’alimentation,
sont en situation de conflit d’intérêts.
Pourtant, début 2012, l’agence basée à Parme
avait déjà été épinglée par le Parlement européen et la Cour des comptes pour sa gestion « inappropriée » des liens d’intérêts entre
ses experts et le monde industriel. Suite à ces
critiques, l’EFSA avait renouvelé 80% de ses
membres. A en croire le récent rapport du
CEO, cela n’a pas suffi puisque l’agence a récemment constaté près de 850 liens (contrats
d’expertise-conseil, financements de laboratoires…) entre les nouveaux membres de l’EFSA et l’industrie.
Dans neuf groupes scientifiques sur dix
(« organismes génétiquement modifiés »,
« santé & bien-être des animaux », « produits phytosanitaires »...), la majorité des
experts aurait des conflits d’intérêts. 8 des 10
présidents de groupe et 14 des 21 vice-prési-
dents seraient concernés. Enfin, selon l’ONG,
la situation la plus problématique concerne le
panel « produits diététiques, nutrition et allergies », dont 17 des 20 membres totalisent plus
de 100 conflits d’intérêts.
Le fait que les experts de l’EFSA ne sont pas
rémunérés pour leur travail d’expertise auprès
de l’UE pose la question de l’intérêt qu’il peut
y avoir à se porter candidat…sauf à jouer
du billard à trois bandes. La plupart sont
professeurs d’université, chercheurs du secteur
public, en activité ou en retraite. Selon l’EFSA
« Les politiques européennes de recherche
encouragent et parfois contraignent ces
chercheurs du secteur public à travailler avec
le secteur privé pour financer leurs recherches
et promouvoir le transfert du savoir et de ses
applications ».
DIVERSITÉ LINGUISTIQUE OU
OMNIPRÉSENCE DE L’ANGLAIS ?
Dans l’UE28, l’anglais est étudié comme langue étrangère par 94% des élèves du deuxième cycle de l’enseignement secondaire,
loin devant le français (23%), l’allemand
(21%) ou l’espagnol (18%).
La prépondérance de l’anglais est également
confirmée chez les adultes qui se déclarent
« très bon » à Malte (53%), en Suède (43%),
à Chypre (41%) ainsi qu’au Danemark et aux
Pays-Bas (36%). Ils ne sont que 10% en Italie,
13% en France et 16% en Allemagne à bien
maîtriser l’anglais.
Globalement, deux tiers des européens déclarent connaître peu ou prou une langue étrangère : 99% au Luxembourg, 97% en Lituanie
et en Lettonie, 94% au Danemark, 92% en
Suède et en Slovénie. Contre seulement 51%
en Espagne.
Sources : Reuters, Eurostat, Le Monde, Diario
de Noticias.
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MASTER DOSSIER : ENVIRONNEMENT
X C’EST QUOI LE SUSTAINABLE DEVELOPMENT ?
X LES 3 PILIERS
DU DÉVELOPPEMENT
DURABLE
X CROISSANCE VERTE,
ILLUSION HUMANISTE
OU PRAGMATISME
ÉCONOMIQUE ?
X GLOSSAIRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Q C’EST QUOI LE
SUSTAINABLE
DEVELOPMENT ?
UNE 3e GÉNÉRATION DE DROITS ET
DEVOIRS CITOYENS
Les principes du Développement Durable (DD)
font partie d’une 3e Génération de droits et
devoirs du Citoyen qui ont été définis et valorisés à la fin du XXe siècle. Ils s’inscrivent directement dans la lignée des Droits de l’Homme
de la fin du XVIIIe siècle et des Droits des Travailleurs de la fin du XIXe siècle. Ces nouveaux
droits et devoirs s’appliquent au développement des sociétés modernes dans une optique
de durabilité (Développement durable) pour
les uns ou de soutenabilité (développement
soutenable) pour les autres. Il s’agit là d’agir
pour préserver les ressources terrestres en fortifiant les pratiques démocratiques sous l’angle
de l’éthique, de la solidarité et de la responsabilité dans 3 grands domaines : le social/
sociétal, l’écologie/environnement et l’économie. Les écologistes comme de nombreuses
personnalités de divers bords politiques considèrent le terme « Développement durable »
comme un oxymore, c’est-à-dire comme une
alliance de mots contradictoires, opposés, antonymes. C’est d’ailleurs cette association linguistique qui donne toute sa force au concept
de Sustainable development proposé par la
Commission mondiale sur l’environnement et
le développement dans le cadre du Rapport
Brundtland en 1987 du nom de sa présidente,
Madame le Premier ministre Norvégien Gro
Harlem Brundtland. La définition concise mais
précise donnée alors au Développement soutenable est celui « Qui répond aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Depuis cette date, le concept de Développement
durable a été adopté par 193 pays.
NAISSANCE DU DÉVELOPPEMENT
DURABLE
C’est en 1971 que le Club de Rome lance
un premier pavé dans la mare en publiant
Halte à la croissance. Face à la surexploitation
des ressources naturelles liée à la croissance
économique et démographique, cette association internationale prône alors la croissance zéro en présentant le développement
économique comme incompatible à long
terme avec la protection de la planète. Il s’ensuit alors un climat de confrontation directe
entre l’écologie et l’économie jusque dans la
Conférence des Nations Unies sur l’Environnement humain à Stockholm tenue en 1972.
C’est d’ailleurs cette Conférence qui est à
l’origine du premier vrai concept de Développement durable baptisé, à l’époque, écodéveloppement. A partir de cette époque de
nombreuses personnalités ont insisté sur la
nécessité d’intégrer l’équité sociale et la prudence écologique dans les modèles de développement économique du Nord et du Sud.
Il en découlera la création du Programme des
Nations Unies pour l’Environnement (PNUE),
Se former
LES 4 CONDITIONS DU DD
ainsi que le Programme des Nations Unies
pour le Développement (PNUD). C’est en
1980 que l’UICN (Union internationale pour
la conservation de la nature) évoque pour la
première fois l’idée de Sustainable Development (traduit à l’époque par Développement
soutenable). Le terme passe presque inaperçu jusqu’à sa reprise dans le rapport de
Gro Harlem Brundtland intitulé Notre Avenir
à tous publié en 1987.
La solidarité : Agir de manière non égoïste
entre les pays, les peuples, les générations
et les membres d’une même société, afin
de partager les ressources de la Terre (minerais, agriculture, eau, énergie…) entre
concitoyens, entre pays riches et pauvres,
entre l’Occident et les pays émergents.
La précaution : Prendre des décisions
sages afin d’éviter d’entraîner des catastrophes futures ou des effets collatéraux
négatifs dès lors qu’il existe des risques
possibles pour la santé ou l’environnement.
CHACUN EST CONCERNÉ
Dans cette formulation, deux concepts majeurs sont évoqués : les besoins des individus
et les «limitations» que l’on doit s’imposer à
partir de 2 constats modernes évidents : la
fracture Nord/Sud en terme de droit au développement humain ; la crise écologique associée à l’urgence de devoir sauvegarder l’environnement et ses ressources. Pour parvenir à
créer les conditions d’un Développement durable maîtrisé, l’action se doit d’être collective
et à grande échelle en faisant en sorte que les
actions des uns ne soient pas contrariées ou
annihilées par les actions des autres. La durabilité et la soutenabilité du développement supposent que le consensus soit général et que
les pouvoirs publics, chaque territoire, chaque
collectivité territoriale, chaque acteur économique, chaque citoyen de la société civile, s’engagent à travailler ensemble afin de réconcilier
trois mondes qui se sont longtemps ignorés :
l’économie, l’écologie et le social. Cette réconciliation suppose de développer conjointement
des méthodes et des comportements économiquement efficaces, socialement équitables
et écologiquement tolérables. Les innovations,
initiatives, efforts collectifs et contributions individuelles sont le moteur du Développement
durable, lequel doit se décliner aussi bien au
niveau des ménages que des entreprises, au
niveau local que global, à l’échelle du village
comme à celle de la planète tout entière. La
condition pour cela est que chaque individu
dans ses rôles professionnels, publics et privés,
se sente coresponsable de son lieu de vie et
des progrès à accomplir en faveur des prochaines générations.
La participation : Mobilisation de chacun
à sa manière, quel que soit son âge, sa profession ou son statut social, afin d’assurer
la réussite de projets utiles et durables en
local.
La responsabilité : Engagement de chacun que l’on soit citoyen, actif, inactif,
industriel, commerçant, artisan ou agriculteur, en acceptant le fait que celui qui
abîme, dégrade et pollue, répare ensuite
de manière réciproque ou proportionnée.
Q LES 3 PILIERS DU
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
Au début du XXIe siècle, il existe beaucoup
de défis à relever (changement climatique,
consommation d’énergie, production de déchets, menaces sur la santé publique, pauvreté et exclusion sociale, gestion optimisée des
ressources naturelles, perte de biodiversité,
utilisation des sols…) obligeant à repenser les
modes de vie et la croissance en faveur d’une
société plus sobre, plus efficiente et moins
disparate dans la répartition des richesses.
Dans le cadre du développement durable,
cela nécessite d’agir de manière simultanée
sur 3 plans : L’environnement, le social et
l’économie.
,1)250$7,21)250$7,21
32,728&+$5(17(6
c’est d’abord
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a
t
u
i
A
e situat
d
t
n
a
t
Au
Q Un accompagnement social et professionnel individualisé
des salariés :
• Écouter, analyser et aider à trouver des solutions concrètes et adaptées
aux situations difficiles
• Informer, conseiller et intervenir auprès des organismes concernés
• Orienter et soutenir les salariés dans la résolution de leur
problématique sociale
3 AXES
Photos : Cluster
17 rue du Travail
16100 COGNAC
Tél. 05 45 35 36 01
Fax 05 45 35 30 75
Q Une collaboration avec le Service des Relations Humaines pour :
• Rechercher un équilibre entre les exigences personnelles des salariés
et celles de la collectivité de production
• Participer à la prévention des risques psychosociaux dans le cadre
de la politique santé au travail
• Apporter un rôle de médiation et de régulation sociale en partenariat
avec les instances de l’entreprise
Lauréat sélection nationale
des grappes d’entreprises 2011
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l
Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117
MASTER DOSSIER : ENVIRONNEMENT
D’ABORD PROTÉGER LE CAPITAL
NATUREL
Dans le DD, le capital naturel est le complément
physique du capital économique et financier. Il
fait directement référence aux ressources naturelles renouvelables et non renouvelables
tels que les minéraux, les espèces végétales
et animales, les ressources fossiles (pétrole,
charbon, gaz, uranium, etc.), les écosystèmes,
la biosphère. L’ensemble de ces ressources
doivent permettre, à la fois, d’assurer la perpétuation de la biosphère elle-même, fournir
des biens et des services écologiques indispensables à la survie de l’humanité toute entière et
favoriser la production économique à des fins
d’épanouissement social et de qualité de la vie
(production d’oxygène, épuration naturelle
de l’eau, prévention de l’érosion, pollinisation
des cultures, fourniture de services récréatifs,
qualité et beauté des paysages…). Face à l’évidence que les ressources naturelles ne sont pas
infinies, et sont même pour la plupart en voie
de disparition, il s’agit de préserver, améliorer
et valoriser l’environnement de proximité partout dans le monde, ainsi que les ressources
naturelles, en maintenant les grands équilibres
écologiques sur le long terme comme en réduisant les risques inutiles et en prévenant les
impacts environnementaux néfastes. Les principaux enjeux environnementaux du DD sont
donc les suivants :
Économiser et préserver les ressources naturelles
• Utiliser de façon optimale et efficace les ressources naturelles
• Veiller à limiter le gaspillage (énergie, eau,
matériaux, alimentation…)
• Privilégier l’utilisation de ressources renouvelables (animales, végétales, minières, énergétiques, etc.) ainsi que les matériaux recyclables.
Protéger la biodiversité et préserver les
écosystèmes
• Maintenir la variété des espèces animales et
végétales afin de préserver les écosystèmes
• Epargner les espèces menacées ou en voie
de disparition
• Intégrer les variétés anciennes ou rares
• Favoriser les produits issus de l’agriculture
biologique, biodynamique et raisonnée.
Éviter les émissions de CO2 pour lutter
contre le changement climatique
• Optimiser les transports (personnes, prestations, marchandises)
• Choisir de préférence des prestataires locaux
pour les biens et services
• Favoriser l’utilisation et la consommation de
produits et d’espèces végétales de saison et
de proximité.
Gérer et valoriser les déchets
• Limiter la consommation aux quantités
nécessaires
• Favoriser le tri, le recyclage et la valorisation
des déchets
• Concevoir une politique d’achat responsable
à partir d’une analyse du cycle de vie des
produits, de la sélection de produits issus du
recyclage…
ENSUITE AGIR SUR LA DIMENSION
SOCIALE/SOCIÉTALE
Le capital social au sens du Développement
Durable inclut non seulement le niveau d’éducation général de la population et ses formations spécialisées mais intègre, également,
l’ensemble des institutions sociales utiles au
développement des hommes et des territoires
selon 3 grandes dimensions :
• Le capital humain et relationnel (population,
savoirs, savoir-faire, formation professionnelle, relations humaines, réseaux d’échange,
niveau de confiance, de dynamisme…) ;
• Le capital culturel (éducation, formations
supérieures, valeurs communes, accès à
l’information, arts, pratiques de loisirs et de
sports…) ;
• Le capital institutionnel et politique (institutions démocratiques, droits constitutionnels,
réglementations, formes de régulation…).
• Principaux enjeux sociaux et sociétaux modernes afin de veiller au bien-être et à la protection de tous ses citoyens :
Satisfaire les besoins humains
• Permettre l’accès à chacun, quel que soit son
niveau de vie, aux besoins essentiels assurant
la dignité humaine : alimentation, logement,
santé, accès égal au travail, sécurité, éducation, droits de l’homme, culture, etc.
• Répondre à un objectif d’équité sociale et de
véritable égalité horizontale (et non plus hiérarchique) en favorisant la participation de
tous les citoyens sur les questions essentielles
de santé, logement, consommation, éducation, emploi, culture, politique à suivre...
Lutter contre l’exclusion et les discriminations
Il s’agit de respecter et de protéger les personnes les plus faibles en situation de handicap, de maladie, de paupérisation, d’âge
avancé, de minorité, de dépendance…, dans
un modèle de société capable de :
• Donner l’accès aux droits sociaux pour tous
• Instaurer une politique sociale avancée
• Garantir de bonnes conditions de travail
• Favoriser la formation
• Intéresser les salariés
• Mettre en place une politique d’aide à la
réinsertion professionnelle et personnelle
• Développer des projets ciblés pour limiter les
disparités : égalité Homme-Femme ; nivellement acceptable des rémunérations ; accessibilité pour tous…
Favoriser la solidarité
• Redistribution gratuite (aliments en excédent, matériels, livres, textiles non utilisés,
hébergement…)
• Réduction des inégalités sociales en participant ou en finançant des projets locaux sur
le plan national ou international
• Opter de préférence pour certains produits
issus du commerce équitable afin de garantir
un revenu minimal aux producteurs indépendants
• Développer des relations altruistes et bénévoles, des dons de temps en faveur des plus
démunis...
Contribuer au bien-être collectif
• Développer le dialogue social, favoriser les
échanges horizontaux entre citoyens d’une
même commune, ouvrir l’information entre
acteurs d’une même chaîne d’intervenants
(partenaires, clients, fournisseurs, salariés).
• Investir principalement sur des investissements utiles à tous
• Tenir compte des spécificités de chacun en
proposant des actions ayant un impact positif sur les personnes concernées : accessibilité aux personnes à mobilité réduite, aménagement d’horaires pour les jeunes mères/
pères, relationnel bienveillant et personnalisé, motivation de groupe…
Valoriser les territoires
• Favoriser les produits et les savoir-faire locaux
• Préserver, partager et diffuser le patrimoine
local : culturel et naturel, incluant les traditions, langues, mœurs et arts sous toutes
leurs formes de manière gratuite et facilement accessible.
ENFIN «RAISONNER» LA DIMENSION
ÉCONOMIQUE
Le capital économique représente l’ensemble
des biens et services issus de l’extraction, de
l’exploitation, de l’élevage, de la production,
de la transformation, de la prestation, de la
distribution, de la consommation et de la valorisation (usine, infrastructures, machines,
outils, process technologiques, services marchands…). Il s’agit-là de développer la croissance et l’efficacité économique à travers des
modes durables et raisonnés de production et
de consommation qui soient aussi protecteurs
de l’environnement et du social. En cela, les
enjeux d’une économie responsable sont multiples et divers nécessitant, à chaque fois, une
démarche d’expérimentation (mettre d’abord
en place dans X% de l’activité (5 à 20%) puis
augmenter progressivement le taux au fur et à
mesure des retours positifs d’expérience). Les
principaux axes d’action sont :
Politique commerciale assainie
• Définir une politique de prix qui n’obère pas
le pouvoir d’achat du citoyen et du consommateur
Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
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• Favoriser la juste rémunération des producteurs et le juste prix pour le consommateur
• Limiter le nombre d’intermédiaires dans une
même chaîne économique ou filière
• Eviter ou sanctionner les pratiques commerciales léonines
• Développer des pratiques commerciales innovantes et éthiques (commerce équitable,
microcrédit, micro don…)
Répartir équitablement les bénéfices et
les richesses
• Eviter la prédation financière en favorisant le
partage équilibré du profit
• Intégrer le coût social et environnemental
dans le prix de revient et non dans les marges
bénéficiaires
• Chercher à aider, appuyer et développer le
tissu économique local, les TPE et artisans
• Réduire le niveau des taxations fiscales à un
niveau raisonnable
• Limiter le nombre de couches territoriales,
d’organismes publics et semi-publics
Faire appel à des méthodes alternatives
• Favoriser une économie circulaire : réduire,
récupérer, recycler, réparer au lieu de produire
• Mettre en place une économie de la fonctionnalité : payer pour un service ou pour
l’usage d’un bien au lieu du bien lui-même.
Ex : auto-partage, habitat collectif, location
de pneus aux kilomètres parcourus…
• Inciter à la consommation collaborative et
à l’économie du partage en mutualisant
les ressources (compétences, temps, argent, biens) au travers de nouvelles formes
d’échanges entre particuliers (partage, troc,
échange, location) ainsi qu’à partir de nouveaux styles de vie collaboratifs (crowdfunding, coworking, colunching...)
QUELQUES EXPÉRIENCES
DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Elles sont quotidiennes partout dans le monde
en démontrant souvent beaucoup d’inventivité. Parmi les plus courantes et banalisées :
la collecte de déchets, le tri sélectif ou encore
de simples éco-gestes chez soi (réduction de
la consommation électrique, économies de
chauffage, non gaspillage alimentaire, recyclage d’objets, covoiturage…).
Participer individuellement au développement durable en adoptant des attitudes
plus sobres, plus efficaces et plus performantes
• Acheter des aliments de saison peu transformés et produits localement (exit les plats
préparés surgelés ou les fruits importés par
avion)
• Faire sécher ses vêtements à l’air libre
• Prendre des douches à la place de bains
• Trier correctement les déchets pour un
meilleur recyclage
• Utiliser des ampoules basse consommation
• Rouler avec des pneus correctement gonflés
• Privilégier les équipements électriques de
classe A sur l’étiquette énergie
• Rouler avec un véhicule électrique
• Choisir des produits respectueux de l’environnement portant un écolabel
• etc.
Participer collectivement en adoptant de
nouveaux modes de consommation, de
solidarité, d’habitat, de tourisme via…
Le commerce équitable
Cette démarche permet à de petits producteurs des pays du Sud ou du Nord, cultivant
souvent dans le respect de l’environnement,
de vivre décemment de leur travail grâce à un
prix d’achat garanti à l’avance de leurs récoltes
(café, chocolat, sucre, bananes, oranges, coton…)
Le microcrédit
Il s’agit de faibles montants d’argent qu’une
association prête à des gens pauvres afin que
ceux-ci puissent lancer une activité leur permettant de gagner leur vie. Ce «coup de pouce»
est un bon moyen pour les plus pauvres d’accéder à une vie meilleure.
Les quartiers durables
Ce sont des quartiers où s’installe un mode de
vie durable : les bâtiments consomment peu
d’énergie et émettent peu de CO² ; les habitants ont recours au maximum à des modes
de déplacement non polluants ; le travail, les
commerces et les écoles sont à proximité. Les
décisions qui concernent le quartier sont prises
avec l’ensemble des habitants.
L’écotourisme
C’est une façon de visiter un pays en découvrant sa nature, ses espèces et sa culture, en
respectant son environnement et ses habitants. Ce mode de tourisme cherche à minimiser les conséquences négatives du tourisme
sur l’environnement naturel et socioculturel.
Q CROISSANCE VERTE,
ILLUSION
HUMANISTE OU
PRAGMATISME
ECONOMIQUE ?
UN NOUVEAU MODE
DE DÉVELOPPEMENT
La crise économique et financière a convaincu
un bon nombre de pays de la nécessité de se
tourner vers un nouveau type de croissance
économique. La croissance verte n’est pas
censée se substituer au Développement durable (DD) mais doit être considérée comme
un volet de celui-ci. Il s’agit d’un concept plus
étroit centré principalement sur les avantages
directs liés au DD que peuvent en retirer les
économies nationales et internationales. Selon l’OCDE (organisme qui représente avant
tout les pays du Nord), la croissance verte
doit servir de locomotive capable de tirer l’ensemble des wagons du DD en misant principalement sur les domaines générateurs de
valeur ajoutée comme ceux des éco-activités
(assainissement de l’eau, recyclage et valorisation énergétique des déchets, dépollution
des sites, énergies renouvelables) et certains
grands secteurs traditionnels comme les
transports, l’agriculture et le bâtiment. Pour
faire simple, la politique de croissance verte
consiste selon l’OCDE : «A favoriser la croissance économique et le développement tout
en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir les ressources et les services
environnementaux sur lesquels repose notre
bien-être. À cette fin, celle-ci doit catalyser
l’investissement et l’innovation afin d’étayer
une croissance durable et créer de nouvelles
opportunités économiques».
UNE VISION D’ABORD ÉCONOMIQUE
DU FUTUR
Le pragmatisme économique de cette approche est lié au fait que l’érosion du capital
naturel induit par la croissance économique
et démographique des pays émergents augmente considérablement les risques pour le
développement durable (tout en déséquilibrant le niveau de vie atteint par les pays de
l’OCDE). Aussi, en continuant sur les bases
actuelles d’utilisation à outrance des ressources disponibles, cette érosion ne peut
que se traduire immanquablement par une
raréfaction grandissante de l’eau, une aggravation des goulets d’étranglement liés aux
ressources naturelles, une augmentation de
la pollution, une modification irréversible du
climat et surtout la certitude de pertes fatales
dans la biodiversité. Ces tensions risquent,
par ailleurs, de compromettre les perspectives
économiques de croissance future des pays
membres de l’OCDE pour deux principales
raisons :
• Le coût évident de substitution du capital
physique au capital naturel qui induit le fait,
par exemple, que si l’eau devient plus rare ou
plus polluée, il faudra alors renforcer les infrastructures pour la transporter et l’épurer ce
qui impose des investissements peu rentables
sur le court terme, sans parler du problème de
l’importance des coûts sanitaires.
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MASTER DOSSIER : ENVIRONNEMENT
• Le changement de comportement ne suit
pas nécessairement une trajectoire lisse et
prévisible sous l’angle économique, ce qui
suppose que pour ne pas interrompre la progression du niveau de vie enregistrée depuis
les cinquante dernières années dans les pays
de l’OCDE, il faut obligatoirement trouver de
nouveaux moyens de produire et de consommer, voire redéfinir ce que l’on entend par
«progrès» et surtout comment le mesurer.
et à la concurrence, de nature à créer de
nouvelles sources de croissance économique
sans nuire à la résilience des écosystèmes ».
Naturellement, les stratégies de croissance
verte doivent prêter une attention particulière
aux problèmes sociaux et aux préoccupations
relatives à l’équité qui peuvent résulter directement du verdissement de l’économie. Pour
atteindre cet objectif, les nouvelles sources
de croissance doivent obligatoirement tenir
compte des exigences suivantes :
LES PISTES PRÉCONISÉES PAR L’OCDE
Une meilleure productivité
Incitation à une plus grande efficience dans
l’utilisation des ressources et actifs naturels
notamment en améliorant la productivité,
en réduisant la production de déchets et la
consommation d’énergie, comme en affectant le principal des ressources aux usages
présentant la plus forte valeur ajoutée.
Pour favoriser la croissance verte notamment dans les pays de l’OCDE, celle-ci préconise d’agir simultanément sur les leviers
suivants :
• Emplois verts et aspects sociaux
• Fiscalité verte et approches réglementaires
• Restructuration et renouveau industriel
• Assainissement des finances publiques
• Technologies vertes
• Indicateurs verts
• Examens par les pairs
• Coopération entre les pays de l’OCDE et
les économies émergentes
• Engagement des acteurs intéressés
PRINCIPALES SOURCES
DE CROISSANCE VERTE
La Stratégie proposée par l’OCDE en faveur d’une croissance verte est de s’appuyer
d’abord sur la masse considérable d’analyses,
d’initiatives et d’actions menées depuis le
Sommet de la Terre en 1992 et prévues dans
les objectifs de Rio+20 en 2012. Elle a défini,
pour cela, un programme d’actions opérationnelles relativement ciblées en vue d’arriver à des résultats concrets sur un certain
nombre d’objectifs. Ce programme doit être
mené en partenariat étroit avec les initiatives
des autres grandes organisations internationales tels que le PNUE, la CESAP-ONU et la
Banque mondiale. L’effort proposé est résolument centré sur « La création de conditions
nécessaires à l’innovation, à l’investissement
Une hausse de l’innovation
Rebondir sur toutes les opportunités d’innovation, d’entrepreneuriat et de recherche, en
matière de problématiques environnementales lorsque celles-ci sont favorisées par les
politiques locales.
La création de nouveaux marchés
Ouverture volontariste de nouveaux marchés
par la stimulation de la demande en matière
de technologies vertes, de biens, produits,
services verts ou associés avec, à la clé, la
création de nouvelles opportunités d’emplois.
DE L’INTENTION À LA RÉALITÉ
Principales contraintes et problèmes à résoudre au niveau territorial, selon l’OCDE,
de nature à peser sur la mise en place de la
croissance verte :
• Infrastructures déficientes
• Faiblesse du capital humain et social
• Médiocre qualité institutionnelle
• Protection insuffisante des droits de propriété
• Manque de financement et de subventions
• Obstacles et incertitudes réglementaires
• Faible rendement de la R&D
• Effets de réseau et de chaîne économique
• Demande insuffisante d’innovations vertes
• Manque de volonté et de capacité d’innovations radicales
• Obstacles technologiques
• Manque de volonté et de capacité des
PME à adopter une stratégie d’innovation
verte
• Défaut de transferts internationaux de
technologies
Donner Confiance
Renforcement de la confiance des investisseurs et des fonds d’investissements par
l’amélioration de la prévisibilité des programmes d’innovation mais aussi incitation
et motivation des consommateurs et des
entreprises à acquérir ou utiliser des biens et
services verts dans un contexte législative et
fiscal favorable.
Permettre la stabilité
Recherche d’une atténuation dans l’instabilité haussière des prix liée aux ressources
naturelles (pétrole, gaz, énergie…). Afficher
une relative stabilité des actions menées par
les pouvoirs publics face aux grands enjeux
environnementaux en démontrant une capacité d’assainissement des finances publiques.
Prendre en compte les risques latéraux
Parallèlement à la recherche de croissance
verte, il est nécessaire de prendre en compte
les risques découlant des goulets d’étranglement qui se produisent inévitablement
lorsque la rareté des ressources, ou la baisse
de leur qualité, imposent de revoir les approvisionnements stratégiques ou encore d’investir dans des infrastructures à forte intensité de capital. Il s’agit également d’anticiper
les déséquilibres frappant les systèmes naturels dont le risque est d’entraîner des effets
soudains, néfastes et/ou potentiellement irréversibles. C’est le cas, par exemple, des effets locaux liés au changement climatique ou
encore de l’érosion ciblée de la biodiversité.
QUID DU DÉVELOPPEMENT
SOUTENABLE
Quelques chiffres évocateurs concernant la
réalité du Développement soutenable :
112 000 milliards USD : Valeur des économies d’énergie réalisées entre 2020 et 2050
grâce aux investissements dans des systèmes
énergétiques bas-carbone.
1 300 milliards USD : Avantages mesurables en termes de santé publique de la loi
sur la pureté de l’air des Etats-Unis.
153 milliards EUR : Valeur économique en
2005 de l’activité pollinisatrice des insectes
(notamment abeilles) pour les principales
cultures dont se nourrit le monde.
2 100 à 6 300 milliards USD : Prévisions
d’opportunités commerciales potentiellement associées à la viabilité écologique dans
les seuls secteurs des ressources naturelles
d’ici à 2050.
6,4 millions : Nombre de décès imputables
à la pollution de l’air qui pourraient être évités.
1,7 millions : Nombre de décès imputables
à la pollution de l’eau touchant principalement des enfants de moins de 5 ans et qui
pourraient être évités chaque année dans le
monde.
30 ans : Gain d’espérance de vie acquis dans
la plupart des régions du monde grâce aux
progrès réalisés depuis 150 ans.
22 : Facteur par lequel la production économique a été multipliée au cours du XXe siècle.
50% : Baisse estimée des coûts de la lutte
contre le changement climatique lorsque
l’amélioration de l’espérance de vie est prise
en compte.
33 % : Proportion de la population mondiale
qui pourrait être affectée par le manque
d’eau à l’horizon 2025.
25% : Proportion de la richesse dans les pays
à faible revenu représentée par le capital
nature.
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Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117
MASTER DOSSIER : ENVIRONNEMENT
10 % : Ampleur de la perte de biodiversité
d’ici à 2030 si des mesures ne sont pas prises
pour endiguer ce phénomène.
10% : Ampleur de la réduction des émissions
mondiales de GES obtenue d’ici à 2050 grâce
à la suppression des subventions aux combustibles fossiles.
2% à 4% : Ampleur des gains de revenus
réels pouvant être obtenue en supprimant
les subventions en faveur des combustibles
fossiles. Source : OCDE
Q GLOSSAIRE DU
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
25 principales notions utilisées dans l’univers du
Développement durable :
Activisme actionnarial
Volonté des actionnaires d’utiliser leur influence
et leurs droits de vote associés à la détention de
titres pour améliorer le comportement éthique,
social et/ou écologique des entreprises ou encore
favoriser le dialogue, en exerçant des pressions et
en votant aux Assemblées Générales annuelles.
Audit social
Evaluation de l’impact de l’activité d’une entreprise, directement ou via ses sous-traitants, par
rapport à certaines normes internationales et
attentes exprimées par les parties prenantes notamment pour ce qui concerne les salariés (rémunération, liberté syndicale, non-discrimination,
santé et sécurité au travail…)
Capital naturel
Extension de la notion économique de capital
pour désigner les «biens et services» offerts par
l’environnement. Concrètement, cela se réfère
à un stock de ressources (par exemple la forêt)
renouvelables ou non renouvelables capable de
produire une série de biens (bois, arbres…) et
services (séquestration du CO2, contrôle de l’érosion, habitat pour la faune sauvage…).
Commerce équitable
Le commerce équitable est fondé sur la préservation de l’environnement, le dialogue, la transparence, ainsi que sur le respect des droits élémentaires de la personne et des droits sociaux
du travail. L’objectif poursuivi est de pratiquer
une politique commerciale permettant une juste
rémunération des producteurs amont afin que
ceux-ci puissent avoir des conditions de vie décentes, prendre en charge leur propre développement et s’inscrire positivement dans un cycle
de rentabilité économique. Techniquement, le
Commerce équitable consiste à mettre en place
des mécanismes de fixation de prix, de paiement
et de logistique permettant d’encourager des
conditions d’échanges équitables et durables
avec les producteurs/salariés considérés comme
«désavantagés» dans les grands marchés internationaux. Il a également pour vocation, en aval,
de développer une consommation «éthique»
et «citoyenne» par l’information en facilitant le
repérage des produits et des magasins du commerce équitable.
Compensation carbone
D’un point de vue technique, la compensation
carbone est un mécanisme de financement
boursier par lequel une entité industrielle ou
étatique vend financièrement, à une autre entité
tiers, sa propre réduction de production carbone
sous forme de crédits carbone (titres utilisés en
Bourse). Le principe sous-jacent à la compensation carbone est qu’une quantité donnée de gaz
à effet de serre émise dans un endroit peut être
«compensée» par la réduction ou la séquestration d’une quantité équivalente de gaz à effet de
serre en un autre lieu. Ce principe de «neutralité
géographique» est au coeur des mécanismes mis
en place par le Protocole de Kyoto.
Coopération décentralisée
Née durant l’après-guerre, la pratique des jumelages constitue la première forme de relations
organisées entre collectivités locales relevant
d’Etats différents. La loi du 6 février 1992 relative
à l’administration territoriale de la République
dans son titre IV «de la coopération décentralisée» reconnaît juridiquement le droit aux collectivités locales françaises de «Conclure des conventions avec des collectivités territoriales étrangères
et leurs groupements, dans les limites de leurs
compétences et dans le respect des engagements
internationaux de la France.»
Durabilité / Soutenabilité
Certains préfèrent parler de développement durable et d’autres de développement soutenable.
Les tenants du terme «durable» préfèrent insister
sur la notion de durabilité dans le développement, c’est-à-dire de cohérence entre les besoins
et les ressources globales de la Terre sur le long
terme, plutôt que sur l’idée d’une recherche de
limite (soutenabilité) à partir de laquelle la Terre
peut supporter l’humanité sans dommage irréversible. D’autres encore récusent le concept
même de développement économique en préférant parler d’« utilisation durable » et de « décroissance durable ».
Ecoefficacité
Ce concept vise à faire plus (de produits, de valeur…) avec moins (d’énergie et de matières
premières consommées, de déchets produits…).
L’écoefficacité entend transformer progressivement l’industrie en y intégrant des considérations
écologiques, même si l’accent est traditionnellement mis sur l’intérêt économique de la démarche (économies réalisées) plutôt que sur l’impact environnemental des pratiques industrielles.
Economie solidaire
Elle privilégie les actions sociales et environnementales locales par rapport aux objectifs commerciaux et financiers par différents biais : la microfinance (le crédit de solidarité), les systèmes
d’échanges locaux, l’épargne ou l’investissement
solidaire, le commerce équitable, les entreprises
d’insertion…
Ecoresponsablité
L’écoresponsabilité consiste à intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans la
gestion du patrimoine et le fonctionnement des
administrations publiques. La crédibilité de la dynamique engagée par la stratégie nationale de
développement durable (SNDD) nécessite que
l’Etat s’applique à lui-même les démarches qu’il
entend promouvoir auprès des autres acteurs en
prenant en compte les impacts économiques,
sociaux et environnementaux de chacune de ses
actions.
Efficacité économique
Dans le cadre du DD et de la croissance verte,
l’efficacité économique vise à favoriser une gestion optimale des ressources humaines, naturelles
et financières, afin de permettre la satisfaction
des besoins des communautés humaines par la
responsabilisation des entreprises et des consommateurs en regard des biens et des services
qu’ils produisent et/ou utilisent. Cette approche
concerne également l’adoption de politiques
gouvernementales appropriées de type principe
du pollueur/payeur (Pigou), internalisation des
coûts environnementaux et sociaux, écofiscalité,
etc.
Empreinte écologique
Outil de mesure de la pression qu’exerce l’homme
sur la nature permettant d’évaluer la surface productive nécessaire à une population donnée pour
répondre à sa consommation de ressources et à
ses besoins d’absorption de déchets.
Gouvernance d’entreprise
Ensemble des relations entre la direction d’une
entreprise, son conseil d’administration, ses actionnaires et les autres parties prenantes. La gouvernance d’entreprise doit fournir le cadre au sein
duquel sont fixés les objectifs de l’entreprise et
définis les moyens pour les atteindre et comment
elle surveille les performances.
Greenwashing
Ce terme qui signifie «verdissement d’image»
est surtout utilisé par les groupes de pression
environnementaux pour désigner les efforts de
communication des grandes entreprises sur leurs
avancées en terme de développement durable,
lesquels, le plus souvent, ne sont pas forcément
accompagnés d’actions à la hauteur de cette
communication.
GRI - Global Reporting Initiative
Initiative internationale créée en 1997 et soutenue par les Etats-Unis à laquelle participent les
entreprises, les ONG, les cabinets de consultants
et les universités afin d’élaborer un cadre, des
lignes directrices, des indicateurs communs et
des règles destinés aux établissements et aux organisations soucieux de développement durable.
En France, c’est l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE) qui travaille
sur la mise en œuvre du référentiel GRI.
HQE - Haute qualité environnementale
Cette démarche initiée en 1996 porte sur le respect et la protection de l’environnement extérieur en matière d’habitat, ainsi que sur la création d’un environnement intérieur satisfaisant.
Elle vise à limiter les impacts environnementaux
des opérations de construction ou de réhabilitation à partir de 14 exigences environnementales
(consommation de ressources naturelles, gestion
Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
l
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des déchets, nuisances sonores...).
IDH - Indice de Développement Humain
Cet indice compris entre 0 et 1 est calculé par
le PNUD (Programme des Nations Unies pour le
développement). Il permet de mesurer le niveau
de développement des pays à partir de trois critères : l’espérance de vie à la naissance, le niveau
d’instruction et le PIB réel.
ISR - Investissements socialement
responsables
Ensemble des démarches consistant à intégrer
des critères extra-financiers (sociaux et environnementaux) dans les décisions de placement et
de gestion de portefeuille. Il peut prendre différentes formes : fonds socialement responsables,
engagement actionnarial, produits financiers solidaires…
Principe de participation
Ce principe désigne la capacité d’action pour
les citoyens, les acteurs économiques, sociaux
et environnementaux d’être associés, en conformité avec la réglementation nationale, individuellement ou collectivement, à l’élaboration
des décisions et des projets à visée collective. La
«participation» peut prendre différentes formes
en s’adressant aussi bien aux citoyens en tant
qu’individus qu’aux groupes socioéconomiques
constitués (associations, syndicats, entreprises).
Cette implication peut être organisée à tous les
stades de réalisation d’une politique publique ou
d’un projet d’intérêt général (élaboration, décision, mise en oeuvre, évaluation). Elle suppose
des efforts réels en terme de transparence dans
la gestion du projet (communication et diffusion
élargie, libre-accès aux informations, justification
et argumentation des opérations programmées).
Elle peut également impliquer une politique partenariale forte.
Principe de précaution
Par essence, la précaution renvoie à la prudence
dans l’action en désignant : «L’ensemble des dispositions prises pour éviter un mal ou atténuer
les effets négatifs». Le principe de précaution est
souvent appliqué de manière autoritaire, technocratique et/ou restrictive lorsqu’il s’agit de renoncer à un projet en l’absence de connaissance
des risques encourus ou compte tenu d’impacts
jugés insupportables ou insurmontables pour les
responsables politiques, le gouvernement ou de
grands intérêts en jeu. Appliqué de façon positive et dynamique ce principe peut, au contraire,
conduire à qualifier de manière raisonnée toute
démarche à portée générale : programmation
financière intégrant tous les coûts (fonctionnement, coûts environnementaux et sociaux) ;
arbitrage entre les besoins et les risques ; mise
en place d’un système de suivi et d’évaluation ;
définition de mesures correctives ou d’accompagnement ; recherche de solutions alternatives…
Principe de prévention
Afin d’éviter après coup le recours à des solutions
curatives ou à des remises forcées en conformité souvent coûteuses sur le plan financier et/
ou sur le plan politique, l’application du principe
de prévention conduit à intégrer dès l’amont du
projet, dans sa phase de conception, des options
techniques ou organisationnelles qui doivent permettre un gain économique ou environnemental.
Responsabilité sociale des entreprises (RSE)
La Corporate Social Responsability ou Responsabilité Sociale des Entreprises est un concept
par lequel les entreprises décident d’intégrer les
préoccupations sociales et environnementales,
voire de bonne gouvernance dans leurs activités,
ainsi que dans leurs interactions avec toutes leurs
parties prenantes et cela sur une base volontaire.
L’objectif du RSE consiste à associer de manière
éthique, la logique économique, la responsabilité sociale et l’éco-responsabilité. Il n’existe pas
d’obligations législatives, de contraintes ou de
pénalités, seulement une loi relative aux nouvelles
régulations économiques (reporting extra-financier - article 225-102-1 du Code de Commerce)
concernant uniquement les entreprises cotées en
Bourse. Toutefois la norme ISO 26000, applicable
aux entreprises qui le souhaitent, se structure autour de 7 questions centrales :
• La gouvernance de l’organisation
• Les droits de l’Homme
• Les relations et conditions de travail
• L’environnement
• La loyauté des pratiques
• Les questions relatives aux consommateurs
• Les communautés et le développement local.
Réseaux territoriaux : Agenda 21
Dans le cadre de l’Agenda 21 défini à Rio en
1992, les réseaux de villes et les communautés
urbaines sont à même d’exprimer leurs besoins
locaux et de mettre en œuvre des solutions ci-
blées à partir de 40 chapitres répartis en 4 sections. Dans cette optique, les collectivités territoriales sont en relation avec les entreprises, les
universités, les grandes écoles et les centres de
recherche afin d’imaginer sans cesse les solutions
innovantes de demain.
Stakeholder
Cette expression qui signifie «partie prenante» recouvre l’ensemble des acteurs individuels et collectifs, les communautés et organisations influant sur
les activités d’une entreprise ou d’un projet. Les
parties prenantes peuvent être internes (salariés,
participants) ou externes (clients, fournisseurs,
prestataires, actionnaires, financiers, ONG, collectivités locales, société civile) dès lors que celles-ci
sont concernées par une décision ou un projet,
activement ou passivement, directement ou indirectement, et/ou que leurs intérêts peuvent être
affectés positivement ou négativement à la suite
de son exécution (ou de sa non-exécution).
Fédérer les professionnels du
Bâtiment en Poitou-Charentes pour
tendre vers les bonnes pratiques
Plus fort ensemble. Tel est l’idée portée par les
Clusters quelque soit leur domaine d’activité. En
Poitou-Charentes, et depuis 2007, le Cluster EcoHabitat crée une émulation dans le domaine des
constructions, aménagements des territoires et
réhabilitations durables.
Le programme d’actions se décline autour de 3
axes : La mise en réseau, l’élaboration et animation de projets collaboratifs, et une offre de services.
Les adhérents se retrouvent donc régulièrement
pour échanger sur leur pratique, monter en compétence et se fédérer autour de projets innovants
avec une recherche constante d’efficacité énergétique et environnementale.
En 2013, une nouvelle reconnaissance est venu
conforter l’action du Cluster qui est devenu en
Poitou-Charentes le centre de ressources BEEP de
l’ADEME pour les professionnels (réseau BEEP :
Bati Environnement Espace Pro). Cela permettra
une diffusion encore plus large sur le territoire
des bonnes pratiques en matière environnementale.
Pour les mois à venir, le planning est donc bien
chargé avec par exemple : un atelier sur l’habitat passif, des visites de réalisations exemplaires
chaque 2ème jeudi du mois, des formations ciblées : BEPOS, Effinergie +, éco-matériaux & réglementations…
Que vous soyez maîtres d’ouvrage, maîtres
d’œuvre, industriels, entreprises, bureaux
d’études, collectivités ou bien encore chercheurs,
si vous souhaitez partager vos compétences et
entreprendre à plusieurs, rdv sur : www.clusterecohabitat.fr
Ses membres sont variés
Face à une conjoncture morose, l’union semble
être un remède efficace. Avec plus de 130 adhérents, le Cluster Eco-Habitat regroupe des professionnels de toute la région qui souhaitent réussir
la transition à laquelle est soumise le monde de la
construction et de l’aménagement aujourd’hui.
Maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, industriels,
entreprises, bureaux d’études, collectivités ou
encore chercheurs, se retrouvent ainsi régulièrement pour échanger, partager et monter en compétence.
Plusieurs types d’actions sont déclinés dans toute
la région : ateliers et conférences thématiques,
formations continues, visites et restitutions d’opérations exemplaires, aide aux projets innovants,
projets collaboratifs, supports d’information, etc.
Au programme de cette fin d’année : un atelier
sur l’Habitat Passif, deux formations (étanchéité
à l’air et RT 2012), ainsi qu’ un rendez-vous sur
les financements et accompagnements d’ entreprises innovantes.
Le Cluster animera également le village « Ecoconstruction et Aménagement Durable » les
12 et 13 octobre lors du prochain Salon de la
Croissance Verte à La Rochelle. Les professionnels intéressés pourront également s’inscrire à
la conférence consacrée aux « premiers résultats
et enseignements pour les logements et les bâtiments BBC » avec l’intervention de trois experts.
Pour en savoir plus et rejoindre cette dynamique
régionale : www.cluster-ecohabitat.fr
Principales sources utilisées : Afnor - www.
developpement-durable.gouv.fr - www.un.
org - www.vie-publique.fr - www.oecd.org www2.ademe.fr - www.mtaterre.fr - www2.
ademe.fr - www.3-0.fr - www.globenet.org
Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
ACTUALITÉS VENDÉE
EURIAL VA INVESTIR 12 M€
DANS SON USINE DE LUÇON
Le groupe coopératif Eurial, basé à Nantes,
emploie près de 2.000 salariés et compte
quatorze usines. Parmi celles-ci, l’unité
luçonnaise sera bientôt exclusivement dédiée
à la fabrication de mozzarella, un produit
en pleine expansion grâce au marché de la
pizza qui se développe dans tous les coins du
monde, y compris en Asie.
Dans les trois prochaines années, Eurial va
investir sur le site jusqu’à 12 M€ pour transformer 200 millions de litres de lait en 21.000
tonnes de mozzarella, contre 7.000 tonnes
aujourd’hui. L’effectif devrait ainsi passer de
100 à 150 salariés. De quoi donner de l’espoir
aux soixante salariés du Petit vendéen, filiale
du groupe Terra Lacta basée à Mareuil-sur-Lay,
frappés par la fermeture programmée de leur
usine.
Rappelons que chaque année, le groupe Eurial
transforme 1 milliard de litres de lait collectés
dans les régions Bretagne, Pays de la Loire,
Poitou-Charentes et Centre.
LE GROUPE DUBREUIL CRÉÉ DEUX
HÔTELS À OLONNE-SUR-MER
Le groupe vendéen Dubreuil développe son
pôle hôtellerie en implantant deux établissements à Olonne-sur-Mer. Les deux hôtels, qui
seront prêts pour l’été 2014, seront adjacents
avec une entrée et une façade donnant sur le
boulevard du Vendée-Globe. Disposant au total de 120 chambres, ils seront exploités sous
deux marques du Groupe Accor : Ibis budget
pour une offre d’entrée de gamme et Ibis Style
pour un positionnement qui associe confort
et accessibilité tarifaire. Ce projet de 6,5 M€,
hors foncier, générera la création d’une douzaine emplois permanents qui seront complétés par du personnel saisonnier.
RÉSIDENCE HÔTELIÈRE
AU CHÂTEAU DE BOISNIARD
À Chambretaud, à cinq minutes du Puy du Fou,
le Château de Boisniard élargit son offre avec la
création d’une résidence hôtelière en partena-
riat avec « Le Puy du Fou évasion », l’agence de
voyage du Parc d’attractions. L’hôtel+++++ qui
compte actuellement 27 chambres pourra ainsi
développer ses activités séminaires et tourisme.
Dénommée « la Ferme du Boisniard », cette
résidence hôtelière+++ comprendra 26 studios
de 25 à 46 m2, livrables début juillet 2014.
Un outil de défiscalisation
Une « Résidence hôtelière » ou « Résidence de
tourisme » propose des logements en location
de courte durée avec des services similaires
à ceux d’un hôtel. C’est un type d’hébergement qui peut accueillir aussi bien des familles
pour leurs vacances que des salariés pour des
séjours d’affaires ou des séminaires. Au départ, le promoteur du projet propose à des
investisseurs privés d’acquérir un ou plusieurs
logements, mettant l’accent sur les attraits défiscalisants d’un tel placement. Ensuite, l’investisseur a la possibilité d’utiliser son logement
en résidence secondaire et/ou de le confier à
une agence immobilière dédiée pour le mettre
en location. À charge, pour l’hôtelier de remplir les chambres. Selon Marine patrimoine qui
assure la commercialisation de la « Ferme du
Boisniard », il faut prévoir un investissement
minimum de 110.000 € pour un rendement
estimé à 4,9%.
BIMÉDIA S’INTÉRESSE
AUX BOULANGERIES
Créé en 2002 et implanté à La Roche-sur-Yon,
Bimédia conçoit et distribue sur toute la France
des terminaux de gestion destinés aux bureaux
de tabac et maisons de la presse. Des caissesenregistreuses intelligentes qui permettent
de visualiser en temps réel les entrées et les
sorties de paiements, mais aussi la gestion des
stocks, des factures ou du personnel. En parallèle, Bimédia propose un autre dispositif avec
des écrans dirigés vers les clients, sur lesquels
défilent la météo, l’horoscope, le dicton du
jour, des résultats sportifs locaux… entre des
annonces publicitaires.
Bimedia a déjà commercialisé 6.300 terminaux
après de 5.000 tabac-presse de l’hexagone, de
Corse et des Dom-Tom.
Aujourd’hui, l’entreprise vise les boulangeries
avec des terminaux adaptés à ce secteur : les
premiers commencent à être installés en Pays
de la Loire.
D’autres projets sont dans la boite comme le
compte Nickel, une carte bancaire sans
chéquier éditée par la Financière des
paiements électroniques qui permettra au
client de retirer jusqu’à 750€ par mois,
d’opérer des virements créditeurs et même
de régler ses achats en ligne dans tous les
commerces équipés du terminal Bimédia.
La jeune PME emploie aujourd’hui 130 salariés dont 90 sur le site yonnais, affiche 163
M€ de CA en 2012 et prévoit une progression de 10% en 2013.
PROXINNOV, UNE PLATEFORME DE
ROBOTIQUE POUR LES PME
Avec Proxynnov, la nouvelle plateforme de
robotique installée à La Roche-sur-Yon, les
industriels vont pouvoir mesurer les capacités bénéfiques des robots. Dans un local de
600 m2, quatre robots sont déjà à leur disposition : ABB capable de soulever des charges
de 150 kg, Kuka très polyvalent, Yashkawa
qui déplace des objets sur plusieurs mètres
et Staübli plutôt spécialisé dans l’agroalimentaire. Les PME pourront aussi y tester confidentiellement leurs idées dans l’une des cellules de travail, avec le soutien des techniciens
de Proxinnov. Ceux-ci proposeront également
des conseils, des veilles spécialisées, des diagnostics ou des partenariats. Par ailleurs, la
plateforme sera aussi un lieu d’enseignement
pratique, notamment pour l’Icam (Institut
catholique des arts et métiers) de La Rochesur-Yon qui disposera d’un robot sur lequel
viendront se former les étudiants.
Selon des chiffres récents, la France ne compte
que 33.000 robots alors que l’Italie en affiche
65.000 et l’Allemagne 175.000.
LE LOGIS DE LA CHABOTTERIE AGREE
RELAIS & CHATEAUX
Au coeur de la Vendée, dans un décor raffiné
tout de verre et de bois et en parfaite harmo-
nie avec la nature, Thierry Drapeau complète
son offre épicurienne. En effet, depuis août
2013, au restaurant étoilé s’ajoute un hôtel
de luxe au sein du Logis de la Chabotterie,
haut-lieu de la guerre de Vendée où fut arrêté
le général Charette. Affilié à la prestigieuse
chaîne Relais & Châteaux, l’établissement dispose de 3 suites, 14 chambres « luxes », 6
Chambres « supérieures » et 5 Junior suites.
Orfèvre de la gastronomie, Thierry Drapeau
partage également son savoir-faire en proposant ses «Ateliers du Chef», des cours de
cuisine haut de gamme, une fois par mois sur
réservation.
K@VENDEE: LEVIER DE CROISSANCE
DES PME VENDÉENNES
Conçu et animé par la CCI et l’IUMM depuis
mars 2009, le dispositif K@Vendée est un
fonds d’investissement qui permet de financer le développement des PME vendéennes,
via le renforcement de leurs fonds propres
par une prise de participation au capital. Un
dispositif qui s’appuie sur la Loi Tépa qui permet aux souscripteurs de l’ISF de défiscaliser
une partie de leur investissement. L’intérêt est
réciproque : les PME vendéennes se procure
des fonds propres leur permettant d’accéder
plus facilement à des concours bancaires tandis que les souscripteurs ont la satisfaction
d’investir dans des entreprises locales et de
participer au développement de l’économie
vendéenne.
Depuis 2009, le dispositif K@Vendée a réuni
près de 300 investisseurs qui ont apporté des
capitaux dans une quarantaine d’entreprises
de toutes tailles et de tous secteurs d’activité. En 2013, six entreprises ont été accompagnées par K@Vendée : la confiserie Bonté
Pinson, Néo-Electronics, Cd’O, le parc de loisirs Indiann Forest, l’Hôtel « la Maison dans
l’eau » et Vendée Protection Incendie. Les
prochains dossiers doivent être transmis à la
CCI avant fin mars 2014.
Sources : Usine Nouvelle, Ouest-France,
Communiqués de presse.
ACTUALITÉS LIMOUSIN
FINS DE CARRIÈRE : PRÉS DE 100.000
DÉPARTS EN LIMOUSIN D’ICI 2020
Entre 2010 et 2020, près de 100.000 actifs sur
296.000 devraient cesser leur activité en Limousin, soit un taux de retrait de 34%, contre 31%
au niveau national. Ce volume massif de départs
est la conséquence de l’arrivée des générations
du baby-boom à l’âge de la retraite mais aussi
du poids des seniors en Limousin: 28% des actifs ont aujourd’hui 50 ans ou plus, contre 25%
au niveau national.
Côté positif : les besoins en renouvellement,
même partiels, de ces 100.000 postes constitueront le principal moteur des opportunités d’emploi à venir au-delà des dynamiques (expansion,
mutation ou déclin) propres à chaque métier.
Le secteur des services sera le plus impacté.
13.600 personnes cesseront leur activité dans
les métiers de services aux particuliers et aux collectivités entre 2010 et 2020, soit 2 actifs sur 5.
Quasiment tous ces métiers seront touchés, notamment les employés de maisons (56%), les
aides à domicile (45%) ou les assistantes maternelles (42%).
13.000 départs dans l’industrie.
En seconde position, les métiers liés à l’industrie
enregistreraient 13.000 départs, soit 3 ouvriers
sur 10 et jusqu’à 5 sur 10 dans le secteur du
textile et du cuir. Il est d’ailleurs à craindre que
les départs dans ces segments d’activités traditionnelles aujourd’hui en déclin comme le cuir,
le bois-imprimerie ou la céramique des arts de la
table, ne seront qu’en partie compensés… sauf
à confirmer les dérivés en cours de développement tels que les céramiques techniques, le bois
de construction ou le bois énergie.
Un tiers de partants dans le bâtiment et le
commerce
Près de 8.000 actifs du bâtiment et des travaux
publics partiront entre 2010 et 2020, soit 32%
d’entre eux.
Le commerce serait plus modestement impacté
avec 7.400 départs, soit 1 vendeur sur 5.
La santé, l’action sociale et les métiers de la
banque seront aussi largement concernés
Plus de 9.000 départs sont prévus dans le
domaine de la santé et de l’action sociale en
Limousin. Pour exemple, 36% des médecins
cesseraient leur activité, soit 1.800 praticiens qui
devront être remplacés.
Idem pour les métiers de la banque qui seront
fortement affectés, en particulier chez les cadres
avec 45% de départs. En raison des progrès
techniques (traitements automatisés, dématérialisation des opérations), les départs de personnel de back-office des banques ne seront pas
tous remplacés. Idem pour les 44% de cadres
des services comptables, administratifs et financiers des entreprises qui devraient partir d’ici à
2020.
PLUS D’ACCIDENTS DU TRAVAIL EN 2012
Selon la Carsat (Caisse d’Assurance Retraite et
de la Santé au Travail du Centre Ouest), les accidents du travail sont repartis à la hausse en
Poitou-Charentes et Limousin en 2012 : +3,2%
malgré un effectif salariés stable (-0,2%). Idem
pour le nombre d’accidents graves (+6,9%),
pour la durée moyenne des arrêts de travail
(+1,1%), pour les TMS (+19,8%), pour les maladies liées à l’inhalation de poussières d’amiante
(+38,9%) et pour les surdités professionnelles.
Seul le taux d’incapacité permanente diminue
(-6,2%).
La progression des accidents de travail (38 accidents pour 1.000 salariés) est surtout significative dans l’intérim, la grande distribution et les
transports tandis que le BTP affiche au contraire
un indice de fréquence en baisse de 4,2%.
29 décès ont été constatés dans les deux régions en 2012 : 2 dus à un accident de la route,
10 consécutifs à des accidents cardiaques, 4
directement liés à l’exécution d’une tâche de
production et 13 à la suite d’une maladie professionnelle, dont 11 consécutives à l’inhalation
de poussières d’amiante.
www.carsat-centreouest.fr
Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
AVEC « ARCOLAB », AREVA ET ROCHE
ŒUVRENT CONTRE LE CANCER
Implanté à Razès depuis mars 2013, ARCoLab
est un laboratoire commun à la filiale santé
d’Areva et au laboratoire Roche. Encore confidentiel mais considéré comme l’un des laboratoires de médecine nucléaire les plus avancés,
il travaille à la mise au point de nouveaux traitements contre le cancer en utilisant la radioimmunothérapie. Une thérapie qui associe des
anticorps (développés par le laboratoire suisse),
au plomb 212 (un isotope rare produit par la
filiale santé d’Areva).
L’équipe d’ARCoLab est composée de cinq
chercheurs et ingénieurs qui devraient publier
leurs premiers résultats cliniques en 2014. Si
ils sont concluants, le projet se convertirait,
dès 2020, en une nouvelle génération de
traitements anti-cancer.
Le plomb 212 sera produit en Limousin
Parallèlement à ce projet, Areva Med a construit
à Bessines-sur-Gartempe le laboratoire Maurice
Tubiana destiné à purifier un plomb 212 dont la
durée de vie n’est que de dix heures. D’ou l’intérêt d’une grande proximité avec Razès.
ID BIO CERTIFIÉE ISO 9001
Créée en 1993 et implantée sur la technopole
Ester depuis 1996, ID bio est spécialisée dans
l’extraction et la purification de protéines végétales et animales. L’entreprise propose des
gammes complètes d’ingrédients aux grandes
marques de la cosmétique (extraits végétaux,
huiles végétales, liposomes…). Elle officie aussi
dans le domaine du « Diagnostic In Vitro » (sérum albumine bovine, fibrinogène bovin, dérivés de sang de lapin…).
Après la certification ISO 14001 reçue en avril
2011, ID Bio complète son engagement normatif avec l’obtention, en juillet 2013, du certificat
ISO 9001:2008. Un label qui récompense un
management tourné vers l’écoute client, la gestion de projet et la maîtrise réglementaire. Un
faire-valoir utile pour cette entreprise qui réalise
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l
40% de son CA à l’export : Afrique du Sud, Allemagne, Belgique, Colombie, Corée du Sud,
Espagne, Etats-Unis, Inde, Iran…
IT4DATA PROTÈGE VOS DONNÉES
Créé en juillet 2013, IT4Data propose des prestations dans le domaine du stockage et de la
sauvegarde de données informatiques. Aujourd’hui, le volume de celles-ci ne cesse de
croître et les entreprises se doivent de les gérer
et de les protéger au mieux. L’objectif d’IT4Data
est d’accompagner les PME qui préfère souscrire
un service plutôt que d’investir dans du matériel
de sauvegarde.
Dans un premier temps, la jeune entreprise qui
s’est installé à Ester propose deux types de prestations : une activité de conseil, de prestation de
service et de formation, puis une activité de support & maintenance de solutions de sauvegarde.
I.CERAM MISE SUR L’EXPORT
ET L’INNOVATION
Depuis 2006, I.Ceram conçoit et fabrique des
implants métalliques, polymères ou céramiques
destinés aux différentes articulations du corps
humain. La qualité des brevets déposés par
ses chercheurs et le savoir-faire de son laboratoire lui confèrent une destinée internationale.
De fait, en Europe, sa prothèse de cheville est
distribuée en Italie, en République Tchèque et
peut-être bientôt en Turquie. Présent aussi au
Brésil, I.Ceram multiplie les contacts pour élargir
la diffusion de ses implants orthopédiques en
Amérique du Sud et au Costa-Rica.
Si l’entreprise de la Technopole d’Ester mise sur
l’export, elle parie aussi sur l’innovation : un
brevet va être déposé pour une vis destinée au
blocage des fractures simples du col du fémur
tandis qu’une nouvelle gamme de prothèses
entre au catalogue… sans oublier le lancement
en production d’une plaque humérale qui sera
commercialisée en 2014.
Sources : Insee Limousin, Les Brèves d’Ester,
Usine Nouvelle
Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117
ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES
16
CHARENTE
LA CCI DE CHARENTE SUR LES RAILS
Les Chambres de Commerce et d'Industrie
de Cognac et d’Angoulême ont définitivement adopté le protocole de coopération
qui doit aboutir à la création d'une seule et
unique Chambre sur l'ensemble du département. Si le décret ministériel sera signé
début 2014, la nouvelle institution ne sera
opérationnelle qu’en janvier 2016, à l’issue
des prochaines élections consulaires qui auront lieu fin 2015. La CCI de la Charente,
dont le siège sera à Angoulême, comptera
48 élus issus des cinq antennes locales: Angoulême, Cognac-Ouest-Charente, Confolens, Ruffec-Mansle et Chalais. A noter que
Cognac conservera une délégation spécifique avec une direction et une présidence
propres.
Avec 13.000 entreprises recensées pour environ 67.000 salariés et une contribution financière de 84 M€, la CCI de la Charente se
situera au second rang des CCI de la région,
derrière la Vienne mais devant les DeuxSèvres, La Rochelle et Rochefort.
COGNAC, PRIX DE LA VIGNE
TOUJOURS EN HAUSSE
Selon la Draaf (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt),
en 2012, le prix de vente moyen à l'hectare
de vigne a dépassé les 40.000€ en Charente
et approché les 30.000€ en Charente-Maritime, soit respectivement +14% et +11%
sur un an. Des hausses qui s’expliquent par
l’embellie du marché du cognac, notamment dans les crus prestigieux où l’offre est
faible et la demande insistante. En Grande
Champagne, dans la zone de Segonzac,
l’hectare s’est négocié 45.000€ en moyenne
et jusqu’à 58.000€ sur les meilleures parcelles. « Des vignes bonnes à arracher arrivent même à se vendre 25.000€ /ha » selon
la Draaf qui considèrent que « les prix sont
déconnectés des réalités économique et
agronomique ».
Jugés exorbitants, ils ont notamment pour
effets d’attirer dans le vignoble des profils
plus «investisseurs» que «professionnels»,
d’accélérer le mouvement de concentration
des grands intervenants et d’interdire l’installation de jeunes viticulteurs hors cadre
familial.
« VS PACK », DU 3 AU 5 DÉCEMBRE
À COGNAC
Les appellations emblématiques, Cognac,
Bordeaux, Champagne... connaissent un
succès mondial et symbolisent la confiance
portée aux produits français. Et si ce positionnement était à mettre, en partie, au crédit du design et du packaging ?
la 7e édition de VS PACK, salon de l'innovation packaging & technologique des Vins et
Spiritueux, qui aura lieu à Cognac du 3 au 5
décembre pourrait bien le prouver une fois
de plus.
Pendant 3 jours, les professionnels exposeront les nouvelles tendances du design et les
solutions packaging innovantes : des emballages plus recyclables, moins volumineux,
permettant une meilleure conservation, des
solutions adaptées aux exigences réglementaires, des innovations technologiques pour
lutter contre la contrefaçon et des designs
adaptés au luxe et aux différentes exigences
de consommation.
Par ailleurs, un cycle de conférence couvrira
les grandes tendances actuelles comme le
« packaging responsable » avec l’éco-conception, le packaging innovant avec le packaging
connecté ou le packaging luxe comme levier
stratégique… www.vspack.com
17
CHARENTE-MARITIME
LA ROCHELLE-GENEVE AVEC
EASYJET EN 2014
Du 25 juin au 30 Août 2014, EasyJet ouvre
une ligne La Rochelle-Genève à raison de
deux vols aller-retour par semaine, les mercredis et samedis. Et ce, à partir de 28€ l'aller
simple (les réservations sont déjà ouvertes).
Compte tenu du pouvoir d’achat des Suisses,
ces nouvelles rotations devraient doper le
tourisme et entraîner des retombées significatives pour le territoire, notamment en matière de nautisme et de thermalisme. D’autres
discussions sont en cours pour l’ouverture de
lignes vers Amsterdam et l’Allemagne.
LA CHARENTE-MARITIME SE DOTE
D’UN BUREAU DE REPRÉSENTATION
EN CHINE
Le Conseil général de Charente-Maritime,
accompagné d’une délégation d’entreprises,
a inauguré un bureau de représentation du
département à Shenyang, capitale de la Province du Liaoning, un des poumons économiques de la Chine du Nord-Est. Avec plus de
8 millions d’habitants, c’est la 10e ville la plus
peuplée de Chine.
Au cœur de la stratégie départementale
baptisée « Horizon Chine », ce bureau
facilite la prise de contact et accompagne
l’implantation des entreprises dans l'Empire
du milieu. Il animera également le club
d'entreprises charentaises présentes en
Chine dans des secteurs aussi différents que
le tourisme, le nautisme, l'agroalimentaire,
l'horticulture, les transports, la santé, la
culture ou l'enseignement supérieur.
NOUVEAU POLE INDUSTRIEL DÉDIÉ
À L’AÉRONAUTIQUE, À ROCHEFORT
En 2012, le Conseil Général de CharenteMaritime rachetait le site rochefortais de
l’équipementier automobile KPI (ex-Foggini),
fermé en novembre 2011. Une implantation
qui avait connu jusqu'à 700 salariés dans
les années 90. L’objectif était, comme pour
Zodiac trois ans plus tôt, de reconquérir une
friche industrielle pour y implanter une nouvelle activité. Une initiative qui aujourd’hui
trouve son aboutissement puisque l’ancien
site KPI, avec ses 4,4 hectares et 17.000 m2
de bâti, héberge depuis peu un nouveau pôle
industriel dédié à l’aéronautique.
Début 2014, la Sogerma occupera le bâtiment principal de 8.600 m2 avec son soustraitant rochefortais, Soflog-Télis. La filiale
100% EADS s’offre ainsi une seconde vitrine
et une meilleure accessibilité. La Simair est
déjà partiellement installée dans un autre
bâtiment de 4.000 m2, juste en face de son
usine actuelle. Enfin, l’Union des Industries
Mécaniques et Métallurgiques (UIMM) loue
une aile de 500 m2 pour y accueillir un centre
de formation spécialisé dans l’aéronautique
qui permettra de préparer des jeunes ou des
salariés à des qualifications qui correspondent à la demande des entreprises locales.
Attirés par la cohérence du projet, d’autres
entreprises devraient bientôt intégrer le pôle
pour lequel le Conseil Général a investi plus
de 3 M€.
HÔTELLERIE : DES ALTERNATIVES
LOCALES AUX CENTRALES
DE RÉSERVATION EN LIGNE
Bien sûr, il y a booking.com, expedia.fr ou
voyages-sncf.com, des centrales de réservation en ligne pour réserver ses nuitées d’hôtel. Pratique pour le client mais pas toujours
favorable pour l’hôtelier qui se voit prélever
une commission de 15 à 25% sur le prix TTC
de la chambre.
Le concept de Fairbooking
Le site internet Fairbooking, créé par le Club
hôtelier de l’agglomération nantaise, se présente comme une alternative aux puissantes
« online travel agencies » (OTA). Le concept
s’appuie sur le principe de réciprocité ou de
commerce équitable : une relation directe
entre hôteliers et clients assortie d’un avantage, d’une réduction, d’un petit-déjeuner
Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
l
Page 12
offert ou d’un surclassement à la place de la
commission que l’hôtelier aurait dû verser à
une OTA. Aujourd’hui, Fairbooking compte
1.000 établissements adhérents dont une
quinzaine en Charente-Maritime.
De son côté, le Club des hôteliers restaurateurs du Pays royannais (60% du parc) a ouvert son propre site de réservation en ligne,
avec le soutien de l'office municipale du tourisme de Royan. www.hotels-royan.com
79
DEUX-SÈVRES
L’AIRE URBAINE DE NIORT
A L’HORIZON 2030
La Communauté d’Agglomération de Niort
(CAN) a mené pendant l’année 2013 un
exercice de prospective intitulé « Aire Urbaine
de Niort 2030 » visant à identifier les tendances
et à imaginer différents scénarios pour l’avenir
du bassin niortais. La CAN s’est appuyée, entre
autres, sur une étude commandée à l’Insee
Poitou-Charentes portant sur les dimensions
démographique, sociale, économique et
écologique du bassin niortais. Tour d’horizon
de cette aire urbaine composée de 77
communes dont 3 en Vendée, où résident
151.250 personnes, dont près de la moitié à
Niort, Aiffres, Chauray et Bessines. Ces quatre
communes formant le pôle urbain de Niort
autour duquel s’articule le fonctionnement
économique et démographique de l’aire.
L’aire urbaine de Niort offre plutôt de
bonnes conditions d’emploi…
Davantage d’emplois en CDI, moins de temps
partiel, forte présence des femmes (+ de 50%
des emplois), taux de chômage plus faible
qu’ailleurs, part des cadres en progression,
revenus moyens plus élevés que dans le reste
de la région : la crise n’épargne pas totalement l’aire urbaine de Niort mais les chocs sur
le marché de l’emploi y sont mieux absorbés
qu’ailleurs, selon l’Insee. Précisons que sur les
71.400 emplois fournis dans l’aire niortaise,
les trois quarts se situent à Niort, Chauray ou
La Crèche.
… grâce à la présence des mutuelles.
La présence historique des mutuelles à Niort
explique en grande partie ces bonnes conditions d’emploi. En effet, 18% des postes de
l’aire dépendent du secteur des activités financières et d’assurance, juste derrière la fonction
publique (23% des postes). Sans compter les
effets d’entraînement des mutuelles sur l’économie locale induits par des emplois indirects
et l’arrivée des familles accompagnant les
nouveaux salariés.
La présence des mutuelles induit notamment
une demande significative en sous-traitances
informatiques et de services aux entreprises.
De fait, les effectifs du secteur informatique
ont plus que doublé en 10 ans et représentent
désormais 1,9% de l’emploi niortais. Idem
pour le tourisme d’affaires qui représente 7
nuitées sur 10 grâce aux mutuelles.
+ 10% de population en dix ans
Portée par cette relative bonne santé de l’emploi, l’aire niortaise a gagné 10% de population entre 1999 et 2009, soit près de 14.000
habitants, contre +3.000 la décennie précédente. Les nouveaux arrivants sont surtout des
actifs entre 25 et 50 ans, souvent très qualifiés, notamment des familles avec des enfants.
Cette croissance démographique s’accompagne d’une poursuite de la périurbanisation,
notamment dans l’est de l’aire urbaine, à
proximité de l’axe Niort–La Crèche–Saint-Maixent-l’École.
Le nombre d’inactifs augmenterait d’ici
2035
Si les tendances démographiques se poursuivent, 184.000 personnes habiteraient l’aire de
Niort en 2035, contre 151.250 aujourd’hui.
En revanche, compte tenu du vieillissement de
la population, plus de 100.000 seraient des
inactifs.
Pour la CAN, l’un des principaux enjeux des
prochaines années est donc de pérenniser
le rebond d’attractivité de l’aire niortaise en
faisant mieux connaître les atouts d’un territoire qui doit affirmer sa place entre Poitiers et
La Rochelle.
NIORT, CAPITALE DE
LA BIODIVERSITÉ 2013
« Natureparif », l'Agence régionale pour la
nature et la biodiversité créée par le Conseil
régional d'Île-de-France organise depuis
2010 un concours qui récompense les collectivités locales qui s’engagent dans la préservation de la biodiversité. Pour cette 4e
édition, le thème choisi était "L’eau, la ville,
la vie". Le jury a choisi Niort pour « sa volonté politique de stopper l'étalement urbain,
sa démarche stratégique sur la trame verte
et bleue urbaine et ses actions exemplaires
pour préserver et restaurer les cours d’eau et
zones humides en ville ».
L’évaluation des candidatures a été réalisée
par un comité scientifique et technique composé de chercheurs, de naturalistes, d’urbanistes, de praticiens et de spécialistes de la
nature en ville, sur dossier et via des visites
de terrain.
87
VIENNE
87% DES TRAVAUX DU CENTER PARCS
SONT ATTRIBUÉS À DES GROUPEMENTS D’ENTREPRISES LOCALES.
Sur les 102M€ HT de travaux prévus pour
la construction du Center Parcs, 90 M€ soit
87% ont été attribués à des Groupements
d'entreprises fédérés par la CCI de la Vienne
et la Fédération régionale des travaux publics. Parmi les entreprises régionales participantes, on trouve notamment EGDC de
Cerizay, le Groupe Millet et sa filiale Sybois
de Brétignolles, la Charpente Thouarsaise ou
Bernard Migeon de Thouars.
Rappelons que le futur site de Pierre & Vacances, «Le Domaine du Bois aux Daims», qui
accueillera 800 cottages et des équipements
collectifs de loisirs, ouvrira au cours du premier semestre 2015. Le Groupe d’investissement DTZ Asset Management a récemment
annoncé l'acquisition de 91 cottages pour le
compte d'un de ses clients, portant à 65% le
pourcentage de logements déjà vendus. Ces
chalets sont destinés à être loués à Center
Parcs Resorts qui gérera le parc.
ALIMENTATION : QUAND LES
CIRCUITS COURTS UTILISENT LE WEB
Effet de mode ou vraie prise de conscience ?
Les circuits courts en matière d'alimentation
retrouvent des couleurs auprès des consommateurs. Plusieurs initiatives ont été lancées
via internet pour favoriser les contacts entre
producteurs et « locavores ». Parmi celles-ci,
on peut citer le Réseau régional des circuits
courts qui rassemble les promoteurs d'une
agriculture durable, locale, fermière et biologique et qui a créé un portail internet consacré aux productions agricoles du Poitou-Charentes : www.reseauccpc.org. Outre des
actualités sur les circuits courts de la région,
on y retrouve un espace consommateurs qui
permet de trouver des produits frais auprès
de l'un des 3.000 agriculteurs de la région
pratiquant la vente directe, que ce soit à la
ferme, sur les marchés, dans un magasin de
producteurs ou en Amap.
La Chambre d’Agriculture de la Vienne
en soutien
En partenariat avec le Conseil général, la
Chambre d'agriculture de la Vienne a également établi une carte interactive de plus de
150 producteurs du département assurant
de la vente directe. Accessible depuis l'accueil du site www.vienne.chambagri.fr,
en cliquant sur le logo « Croquez la Vienne »,
la carte permet de localiser un producteur ou
un produit en sélectionnant la catégorie souhaitée : fruits & légumes, épicerie, produits
laitiers & œufs….
Et plus si affinités…
D’autres sites associatifs ou commerciaux,
comme www.nos-jardins.fr ou www.ecopousse.com mettent en relation consommateurs et producteurs, et même des particuliers entre eux pour qu'ils puissent vendre ou
échanger le surplus de leur potager.
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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES
LA TECHNOPOLE DU FUTUROSCOPE : PLUS DE 10.600 EMPLOIS
DIRECTS ET INDUITS
25 ans après l’ouverture du Parc du Futuroscope et de sa Technopôle, l’Insee PoitouCharentes a réalisé un focus sur cette zone
qui, aujourd’hui, pèse 6,5% de l’emploi
dans la Vienne, hors secteur public.
Flashback : au départ, le concept de « Futuroscope » est novateur puisqu’il s’agit de
mixer sur un même site : loisirs, formation,
recherche et NTIC en s’inspirant plus ou
moins de Sophia Antipolis à Nice et d’Epcot (Disney Orlando). L’objectif du projet est
double : changer l’image de la Vienne, perçue comme rural, et lui donner une notoriété nationale, voire internationale; booster l’économie locale et l’orienter vers les
nouvelles technologies en s’appuyant sur
la formation, la recherche et des infrastructures numériques adéquates.
Le coeur du projet sera le Parc du Futuroscope qui ouvrira ses portes en 1987 pour
s’afficher, 25 ans plus tard, comme le deuxième parc d’attraction français et le 13e
européen.
Près de 200 entreprises pour 7.000
emplois directs.
En 2011, 193 entreprises étaient implantées
sur la Technopôle du Futuroscope
représentant 10.600 emplois directs et
induits. Parmi les 6.840 emplois directs,
42% concernent le secteur des NTIC, 20%
sont liés à la formation & la recherche et
19% au tourisme. Les 19% restants sont
plus divers en terme d’activité et de taille
d’établissements. Le parc du Futuroscope
(1.000 emplois à lui tout seul dont 590
CDD) et sa Technopôle totalisent ainsi
6,5% de l’emploi salarié de la Vienne, hors
secteur public.
des poumons de l’économie départementale. En 2010, il a dépensé près de 32,5 M€
dont 17,5 M€ au bénéfice de 260 entreprises de la Vienne. Près des deux tiers de
ces dépenses se font auprès de Dikeos (entretien) et du Conseil Général (loyer).
Selon l’Insee, si on ajoute aux salariés du
Parc, les membres de leur famille, c’est plus
de 2.000 personnes dont le niveau de vie
dépend en partie de l’activité du parc d’attraction. L’impact de celui-ci est également
capital sur l’activité touristique de la zone
qui compte 15 hôtels et restaurants pour
2.400 chambres, soit la moitié de l’offre
existant dans la Vienne.
Les centres d'appels emploient 42%
des salariés de la zone
La Technopole du Futuroscope est rapidement devenue une importante plateforme pour les centres d’appel : onze établissements pour 2.800 emplois en 2011
(Aquitel, Carglass, Chronopost, Laser
Contact, Groupama…). Certes, la richesse
générée par salarié est plus faible que dans
les autres secteurs marchands : 40% des
contrats de travail sont des CDD et durent
en moyenne 7 mois (90% sont des temps
complets). Les deux tiers des salariés ont
moins de 30 ans et près de 70% sont des
femmes.
1.360 emplois dans la Formation & la
Recherche
Avec le Cned (500 salariés), le Cndp (250),
l’Ensma (230), l’Université (160), le Lycée
pilote innovant (110) et l’Esen (60), le
secteur de la formation et de la recherche
regroupe au total 1.360 emplois directs. Le
secteur de l’innovation & de la recherche a
été plus difficile à développer et a connu
quelques turpitudes, notamment avec le
CEREVEH (Centre d’Étude et de Recherche
Le parc d’attraction : poumon de l’écosur le Véhicule Électrique et Hybride),
nomie départementale
devenu Pôle de Compétitivité (MTA) et
Si le Parc d’attraction a été le cœur du proqui, au final, s’est fondu dans le Pôle de
)/$6+60$0352-3;SGI
jet « Futuroscope
», il est aujourd’hui un
compétitivité normand Mov’eo.
Aujourd’hui, l’Institut Pprime, créé en 2010,
reste le fer de lance du secteur de l’innovation sur la Technopole. Cet organisme
est issu de la fusion de six laboratoires des
sciences pour l’ingénieur et de la physique,
en partenariat avec le CNRS, l’Université
de Poitiers et l’ENSMA. Il occupe 540 personnes et produit en moyenne 500 publications internationales par an dans des revues
et actes de congrès.
Services publics et services aux entreprises
Sur la zone du Futuroscope, 300 personnes
travaillent pour le secteur public (hors formation & recherche), avec notamment
une antenne du Conseil général, l’Agence
des services et de paiement ou la CCI de
la Vienne. Près de 1.000 personnes (salariés et non salariés) travaillent dans les 147
autres établissements de la zone, spécialisés dans les assurances, l’informatique ou
autres services aux entreprises. Beaucoup
de petites unités sont hébergées au sein de
la pépinière « Centre d’Entreprises et d’Innovation » (CEI).
Selon l’Insee, 3.800 habitants bénéficient,
par effet direct ou induit, des revenus salariaux générés par ces secteurs de services.
POITOU-CHARENTES
LA CDC ENGAGE 200 MILLIONS D'€
POUR LA RÉGION
La Caisse des Dépôts et Consignations a accordé un prêt de 200 M€ au taux de 2,25%
sur une durée de 20 à 40 ans pour financer une dizaine de grands projets structurants en Poitou-Charentes. Parmi lesquels
le Très Haut Débit, l'Agence Régionale pour
les Travaux d’Économie Énergie, le soutien
au logement social et à la construction, les
investissements dans les petits hôtels, la
construction et la réhabilitation des Centres
de Formations, des lycées, des Universités,
du TER ainsi que divers projets comme l’entrepreneuriat féminin ou le micro-crédit
personnel…
De même, la CDC va prêter 20 M€ (de
2,25 à 2,5%) à Poitiers et au Grand Poitiers jusqu’en 2017 pour financer l'éducation (maternelle et primaire), les transports
publics (notamment le futur bus « à haut
niveau de service ») et le logement social.
Rappelons que, depuis le 1er novembre
2013, Christophe Laurent est le nouveau
directeur de la CDC Poitou-Charentes en
remplacement de Thierry Ravot qui est devenu directeur interrégional Ouest et directeur de la CDC Pays de la Loire.
DISPOSITIF ACCÉLÉRÉ POUR LE
FINANCEMENT DES TPE
L'Ordre des Experts-Comptables PoitouCharentes-Vendée et la Caisse d'Epargne
Aquitaine Poitou-Charentes ont signé une
convention de partenariat visant à faciliter
le financement des professionnels et des
TPE. Une démarche qui s’inscrit dans le
cadre d’une convention nationale signée
en février 2013 entre la Caisse d’Epargne
et le Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables.
Cet accord prévoit plusieurs volets :
• Proposer une gamme complète de financements préférentiels et adaptée à la nature du besoin : installation, équipement,
trésorerie...
• Organiser les échanges pour que les dossiers de crédits, modélisés, puissent être
transmis par l’expert-comptable directement à l’interlocuteur référent de la
Caisse d’Epargne par voie électronique.
• Raccourcir les délais de réponse à 15 jours
maximum pour toute demande de financement, à réception d’un dossier complet.
• Mettre en place un « Prêt Ecureuil-Crédit
Express » disponible sous 48H, dans certaines situations.
LA RÉFERENCE DES ENTREPRISES
Ce qui est obligatoire,
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Dès le 1 er janvier 2016, chacun de vos collaborateurs, quelle que soit la taille de votre entreprise,
devra bénéficier obligatoirement d’une complémentaire santé dans le cadre d’un contrat collectif
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Cette nouvelle législation imposera la mise en oeuvre d’importants changements pour s’organiser et s’y conformer.
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l
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Artisans et Professions Indépendantes
Organisme conventionné
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du code de la mutualité, immatriculée au
registre national des mutuelles sous le
N°781337266
Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117
ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES
NOUVEAU PORTAIL WEB DEDIE
A L’INNOVATION
Le « Réseau de Développement Technologique », RDT Poitou-Charentes, vient de
mettre en service son nouveau portail web
dédié à l’innovation.
Orienté « efficacité » et « gain de temps », ce
portail propose deux grandes axes :
1) Identifier et utiliser les aides qui
conviendront le mieux au projet de l’entreprise : le portail permet de s’orienter facilement dans la multiplicité des financements
publics et des dispositifs d’accompagnement
tout en facilitant les mises en relation avec les
intervenants adaptés.
2) Donner toutes les chances de réussir
avec un parcours clé, des témoignages de
chefs d’entreprises, les dernières tendances
en matière de produits, services, technologies, juridiques, financements publics…
Rappelons que le RDT Poitou-Charentes est
un organisme de service public (22 RDT en
France) qui accompagne la mise en œuvre et
participe au financement des projets à caractère technologique ou innovants portés par
les entreprises de la région. Le RDT peut par
exemple financer en grande partie l’intervention d’un consultant dont la mission serait de
guider l’entreprise (TPE ou PME) dans la formalisation de son projet et l’identification des
compétences requises…
Ces trois dernières années, le RDT a ainsi
accompagné 200 entreprises de la région.
www.rdt-poitou-charentes.org
INVESTISSEUR COREEN ET MARCHE
ASIATIQUE PORTENT MIA ELECTRIC
Détenu à hauteur de 78% par Focus Asia
GMBH, un consortium d’investisseurs, et par
la région Poitou-Charentes pour 12%, Mia
Electric continue de se rapprocher du continent asiatique avec l’arrivée d’un nouvel actionnaire coréen.
En effet, un cartel dirigé par Mark Hyunseung Rho a créé Mia Asie pour entrer au
capital de Mia Electric à hauteur de 5,3 M€,
soit 10% du capital. Au-delà de la prise de
participation, l’accord prévoit l'exclusivité
de la distribution de la Mia sur la zone AsiePacifique (Japon, Corée, Malaisie, Australie)
contre 1 M€ supplémentaire. Basé à Séoul,
Mia Electric Asia a annoncé qu’il bénéficiait
déjà de 700 commandes fermes (véhicules de
livraison dans et autour de Séoul) et vise un
objectif de 2.500 ventes pour 2014.
Ce développement vers l’Asie confirme l’ambition de Michele Boos, la présidente de Mia
Electric, qui veut faire de Mia le deuxième
constructeur français de véhicules élec-
riés, l’unité Mia de Cerizay est en capacité de
produire 250 véhicules par mois.
Au plan national, Mia electric devrait avoir
vendu en 2013 environ 900 voitures, dont
100 pour EDF.
triques. Un challenge qui n’est pas gagné
d’avance car la récente embellie commerciale
de la firme de Cerizay se fait au prix d’une
politique tarifaire agressive, voire de vente
à perte. La trésorerie est plus qu’exsangue
mais « les capitaux apportés par Mia electric
Asia vont apporter du cash (pour permettre
de payer primes et salaires NDLR). Il nous
faudra, d'ici la fin de l'année, concrétiser de
nouvelles ventes de droits pour entretenir
cette trésorerie ».
Sans compter les problèmes de production :
« Avec les difficultés d'Heuliez, ce n'est pas
facile d'assurer la production » ajoute Michele Boos qui estime qu’avec ses 210 sala-
se réunit au moins quatre fois par an et dont
les réunions plénières, qui se déroulent à la
Maison de la Région à Poitiers, sont ouvertes
au public.
L’assemblée est composée de 78 membres,
issus des secteurs socioprofessionnels les plus
représentatifs et répartis en quatre collèges :
• les entreprises et activités professionnelles
non salariées;
• les organisations syndicales;
• les organismes et associations concourant à
la vie collective;
• les personnalités « qualifiées »;
Il est composé d’entrepreneurs, de syndicalistes, de salariés ou d’associations… repré-
NOUVELLE ASSEMBLEE DU
CESE POITOU- CHARENTES
Le 12 novembre 2013, la Préfète Elisabeth
Borne a procédé à l’installation de la nouvelle
assemblée du CESER (Conseil Economique,
Social et Environnemental Régional) pour la
mandature 2013-2019. Une assemblée qui
sentant 47 organisations socioprofessionnelles différentes.
Les spécificités de la nouvelle assemblée.
Comme lors de la précédente mandature, il
y a eu un important renouvellement avec 33
nouveaux membres. La nouvelle assemblée se
féminise, passant de 13 à 27%, et certaines
organisations sont présentes pour la première
fois : le Centre des Jeunes Dirigeants de
Poitou-Charentes, l'Union des employeurs
de l'économie sociale et solidaire, le syndicat
étudiant Unef, la Mutualité française ou
encore de la Société d'Economie Mixte du
Parc du Futuroscope.
Une mission de représentation de la société civile
Le CESER est une assemblée consultative
chargée d’analyser les dossiers relatifs aux
compétences de la Région, d’apporter des
avis motivés et des propositions aux élus régionaux. Lieu de débat et force de propositions, il apporte la vision du monde socioprofessionnel sur les grands dossiers régionaux
: formation professionnelle, tourisme, lycées,
transport ferroviaire, emploi, développement
économique, … Pour cela, il effectue des diagnostics, des analyses prospectives et élabore
des préconisations concrètes.
Par ailleurs, le CESER est consulté pour avis
par le Conseil Régional sur le budget régional, les grandes orientations et politiques de
la Région, le contrat de plan Etat-Région…
Au delà de ses missions consultatives, le CESER participe à l’activité de plus de 80 organismes ou associations de la région. Pour
exemple, il délègue des représentants permanents dans des commissions mixtes, des
comités de pilotage, des conseils d’administration tels que le comité régional des aides
aux entreprises, l’association du grand littoral
Atlantique ou les conseils d’administration
des Universités de Poitiers et de La Rochelle...
Liste des nouveaux membres du Ceser sur le
site cese-poitou-charentes.fr
Sources : Sud-Ouest, Nouvelle République,
Usine Nouvelle, Communiqués de presse
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Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
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POITOU-CHARENTES
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X LES ATOUTS ET SPÉCIFICITÉS DE L’ENTREPRISE
ARTISANALE
X DÉVELOPPER SA PETITE
ENTREPRISE
X L’ENJEU DES TRANSMISSIONS D’ENTREPRISES
X RÔLE DES FÉDÉRATIONS
ET CHAMBRES
Q LES ATOUTS ET
SPÉCIFICITÉS DE
L’ENTREPRISE
ARTISANALE
En France, l’artisanat rassemble plus de 3,1
millions d’actifs répartis sur plus de 1 028
340 entreprises (1er janvier 2013). Le chiffre
d'affaires global est estimé à plus de 300 milliards d'euros, dont 4,3 Md€ d’exportations
par an, soit l’équivalent de 5% du PIB national. Les entreprises artisanales représentent
1 entreprise sur 3 sachant qu’au niveau européen, l’artisanat et les petites et moyennes
entreprises (0 à 20 sal.) forment ensemble
23 millions d’entreprises (98% du total),
emploient plus de 80 millions de personnes
et réalisent un chiffre d’affaires global de
17 000 milliards d’euros. Autant dire que le
surnom de «Première entreprise de France»
(mais aussi d’Europe) n’est pas usurpé.
L’homogénéité territoriale de ce secteur est
exemplaire avec une répartition de 31% des
établissements en communes rurales, 41%
dans les unités urbaines de moins de 200
000 habitants et 28% dans les communes
de plus de 200 000 habitants. Il favorise
chaque année près de 100 000 embauches
et forme dans 112 CFA (Centre de formation des apprentis) près de 100 000 jeunes
pour des formations conduisant toutes à
une qualification professionnelle du niveau
V (CAP, CTM) au niveau III (BTS, BM). Cela
représente 47% des apprentis formés, dont
80 % d'entre eux ont un emploi à l'issue de
leur formation.
4 GRANDS SECTEURS
Avec 510 activités différentes, l’artisanat se
scinde en 4 grands secteurs :
40 %
Bâtiment
32 %
Services
17 %
Production & Art
11%
Alimentation.
Par ailleurs, 75% des entreprises du secteur
de la sous-traitance industrielle sont des entreprises artisanales employant 90 000 salariés.
36 000 établissements exportent soit environ
30% du total des exportateurs
DES ENTREPRISES À TAILLE HUMAINE
Cette communauté professionnelle est extrêmement dynamique avec près de 32 % des
créations et reprises d'entreprises en France
avec un taux de 23 % de femmes artisans.
Malgré cet aspect très positif, le secteur artisanal enregistre un fort taux de disparition
d’entreprises évalué à 15 000 par an par faute
de repreneurs et ce, malgré leur bonne santé
économique. Au-delà de ses formations qualifiantes, l’innovation, le recours aux matériaux
innovants et la recherche de performance dans
la mise en œuvre de techniques de fabrication
sont omniprésents afin de coller aux besoins
évolutifs de la consommation des ménages
et des entreprises. Le développement durable
est également largement présent dans la plupart de ces entreprises en vue de satisfaire aux
besoins de santé, de prévention, d’habitat,
de protection de l’environnement, d’économie des ressources naturelles et énergétiques.
C’est l’aspect taille humaine des entreprises
de l’artisanat qui favorise, à la fois, un tissu
de relations de proximité avec la clientèle, le
maintien des savoir-faire traditionnels locaux,
l’insertion professionnelle des jeunes et des
chômeurs, le bon maillage des territoires ruraux ainsi que l’animation des centres-villes et
des quartiers sensibles.
UN MAILLON FORT
Alors que le concept d’artisanat n’est apparu
qu’après la première guerre mondiale, ce secteur est un rempart puissant face à la désindustrialisation progressive de secteurs entiers
de production et de fabrication. D’un point
de vue économique, l’artisanat est même
devenu une partie intégrante des systèmes
industriels et de services des pays avancés,
comme d’ailleurs dans les pays en développement, en permettant d’assurer le gros de
la sous-traitance industrielle et de la distribution. En cela, l’artisanat est un maillon fort de
l’économie territoriale et de la relation sociale
qui, en plus, permet de créer de l’emploi durable pour ses acteurs en assurant convenablement leur rémunération tout en intégrant
rapidement les évolutions technologiques
au profit d’une offre évolutive. Face aux effets collatéraux négatifs de la mondialisation
qui éliminent gravement un grande nombre
de moyennes entreprises, la capacité de résilience de l’artisanat est d’autant plus forte
qu’elle sait s’adapter aux lois de l’offre et de
la demande grâce à sa dimension structurante
dans l’économie locale, l’approvisionnement,
les missions manuelles essentielles de services
et même d’emploi d’une partie des habitants
locaux, à partir de compétences solides et pérennes dans un très large faisceaux de métiers.
comment apporter des réponses pertinentes,
notamment :
• Comment optimiser les performances
actuelles (CA, valeur ajoutée, gestion des
ressources...) et/ou viser l’excellence ?
• Comment garantir un développement
durable à l’activité dans une logique de
progrès permanent ?
• Comment piloter le projet d’entreprise
en fiabilisant l’ensemble des processus de
l’entreprise ?
• Comment améliorer finement la satisfaction
client ?
• Comment se comparer aux meilleurs en
intégrant des facteurs d’innovation ?
• Comment fournir un produit conforme
et/ou atteindre une certification ?
Dans un second temps, il s’agit de procéder à
3 types d’analyses portant sur son marché, les
besoins de ses clients, ainsi que sur son offre
de produits et/ou de services :
Analyser le marché
Face à un marché de plus en plus concurrentiel et mondialisant, il est nécessaire de rester
constamment en alerte en surveillant l'évolution de son marché local. Le mieux pour cela
consiste à lire régulièrement les magazines
professionnels, consulter les différents centres
de ressources dont ceux de la CMA et de son
organisation professionnelle. De la même manière, avant de lancer un nouveau projet il est
nécessaire de tester par avance ses idées auprès de ses fournisseurs et clients habituels.
Analyser les besoins de sa clientèle
Face à la concurrence locale directe ou indirecte, la règle d’or est de tisser des liens relationnels forts avec ses clients. Pour cela, il
est recommandé de créer un fichier client détaillé comprenant les noms, dates et habitudes
d’achats, date d'anniversaire, coordonnées,
téléphone, courriel… Plus le fichier est bien
renseigné et plus la qualité d’accueil est au
rendez-vous, plus ils permettent d’établir des
relations «one to one» solides, fondées sur
une bonne connaissance des attentes et de la
psychologie client. En outre, cela permet de
faire évoluer sa communication, ses produits
ainsi que l’adéquation toujours plus fine des
services proposés.
Analyser l’offre actuelle ou envisagée
Pour vérifier la pertinence de son offre, il est
recommandé de se poser quelques questionsclés du type :
• Quels sont les besoins réels de mes clients ?
• Que s'attendent-ils à obtenir de ma part ?
• Quels avantages souhaitent bénéficier mes
clients en achetant mes produits ou services
(économies, sentiment de bien-être, bien
consommer, être respectés, être servis rapidement…) ?
• Quelles sont les principales caractéristiques
de mes produits ou services (design, qualité,
prix, niveau de service…) ?
• Quels sont les points forts de mes produits/
services face à ceux de mes concurrents ?
• Quel type de service après-vente permet de
mieux fidéliser la clientèle ?
• Quel est le type de matériel ou la nature des
composants utilisés pour fabriquer mes produits ?
• Quel type de garantie offrir ?
• Le produit ou le service est-il conforme aux
normes en vigueur ?
• L'emballage et le conditionnement du
produit sont-ils adaptés aux conditions de
transport et de stockage ?
L’ENJEU DES TRANSMISSIONS
D’ENTREPRISES
Un tiers des chefs d’entreprise artisanale sont
âgés de plus de 55 ans, faisant que depuis
quelques années la transmission massive d’entreprises artisanales est devenue un véritable
enjeu économique avec la vague de départ à
la retraite de près de 300 000 artisans. Stratégiquement, il s’agit-là d’assurer la pérennité
du tissu économique local, la sauvegarde des
L’ARTISANAT
C’EST FORCÉMENT L’AVENIR !
En cela, l’artisanat est un maillon essentiel
dans la vraie vie des gens que le monde de
la finance, la suprématie des multinationales, des grands groupes industriels et des
TIC (Technologies de l’information et de la
communication), ne sauraient se passer et/
ou sous-estimer tant son impact territorial est
décisif dans les zones rurales, les petites et
moyennes villes en terme d’habitat, d’alimentation ou encore de services de proximité. Plus
les grandes entreprises dominent les grands
marchés des produits initiaux (équipement,
matériel, automobile, énergie, textile,…), plus
elles ont besoin de relais locaux pour assurer
les services associés. Face à des consommateurs éduqués, plus la standardisation industrielle et administrative est forte, plus elle suppose une alternative de sens contraire (bio,
naturel, personnalisation, relation de proximité, solutions adaptées…). En fait, l’artisanat
moderne possède des atouts majeurs en apportant justement une humanité, une proximité, une déstandardisation de l’offre, grâce
à une haute personnalisation de ses activités
coïncidant avec les attentes individuelles de la
demande locale. La seule grande erreur à éviter est de tromper la confiance du consommateur local et/ou d’abuser sur les prix !
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Lorsque l’artisan souhaite optimiser les performances de son entreprise, développer son
activité, vérifier la pertinence de son offre
actuelle et/ou définir de nouveaux produits
et services, il lui est d’abord recommandé de
pratiquer un premier diagnostic sur l’existant
et les objectifs à atteindre. Toute démarche
de progrès doit donc intégrer une vision claire
sur les objectifs poursuivis en se demandant
Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
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Page 16
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emplois et le maintien de savoir-faire et de
services de proximité. Alors que près d’un
dirigeant sur deux n’est pas préparé à la
transmission de son entreprise, ce moment
stratégique dans la vie de l’entrepreneur
doit être obligatoirement mené dans un
esprit gagnant-gagnant entre le cédant et
le repreneur. Aussi vouloir transmettre son
entreprise dans d’excellentes conditions nécessite une préparation adéquate en définissant d’abord le mode de cession le plus
approprié parmi les 3 suivants :
chacune l’objet d’un diagnostic économique
et financier « expertise - transmission » par
les CMA. La confidentialité du projet est
préservée, faisant que c’est la chambre qui
informe de tout contact avec un repreneur
potentiel.
BIEN PRÉPARER SON DÉPART
En fonction du mode de transmission choisi, il ne faut pas hésiter à faire appel à un
conseiller de sa CMA dont la mission est
d’accompagner le cédant et de faciliter la
rencontre avec les éventuels repreneurs.
Celui-ci peut également accompagner tout
le parcours de la transmission par le biais
d’un plan d’action personnalisé dont notamment :
La vente : C’est une modalité de transmission à titre onéreux portant sur le fonds de
commerce, les murs, un contrat de bail, des
parts de société…
La donation : C’est un transfert de propriété sans contrepartie financière. Lorsqu’il
existe un ou plusieurs bénéficiaires possibles
(enfants) on parle alors de « donation-partage ».
• Informer sur l’ensemble des aspects
techniques
• Expliquer en détail les principaux modes
de transmission (donation, vente, location-gérance)
La location-gérance : Le fonds est loué à
un gérant qui l'exploite à ses risques et périls. Il est possible d'assortir la location d'une
promesse de vente. Cette formule peut être
choisie par le propriétaire du fonds dans les
cas suivants : apport insuffisant de l'acquéreur ne permettant pas l'accès au crédit ;
exonération des plus values lors de la cession ultérieure sous certaines conditions.
• Conseiller sur la meilleure stratégie à
appliquer et permettre d’y voir clair sur
l’après-cession
• Détailler les obligations et les conséquences juridiques et fiscales
• Evaluer l’entreprise et définir une enveloppe de prix
LA BOURSE NATIONALE
D'OPPORTUNITÉS ARTISANALES
(BNOA)
• Réaliser le diagnostic économique et financier
• Rédiger l’offre de cession et la diffuser sur
la BNOA
La BNOA est la première plate-forme nationale de rapprochement entre cédants et
repreneurs d’entreprises artisanales. Le site
www.bnoa.net diffuse des annonces d’entreprise à reprendre dans toutes les régions
de France et dans tous les secteurs de l’artisanat : alimentation, bâtiment, fabrication,
production et services. Plus de 3000 annonces d’entreprise à reprendre sont visibles
en permanence sur ce site après avoir fait
• Communiquer sur les pièces à fournir lors
de la cession
• Trouver des repreneurs et mettre en relation le cédant avec eux
• Définir l’assistance que l’on doit accorder
au repreneur (tutorat)
• Se préparer à la négociation de vente
2014
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16
p.p.25
Spécificités de
l'entreprise artisanale
DOSSIER MARCHÉS PUBLICS
p. 29
Comment accéder aux
marchés publics
Les Entreprises
qui bougent
2013 - JANVIER 2014
Numéro 117 | DÉCEMBRE
LES PRINCIPALES INSTANCES
Quel que soit le métier ou l’activité
concernée, les organisations professionnelles
sont destinées à représenter, promouvoir
et défendre les intérêts des entreprises
artisanales. Le fait d’adhérer à une
organisation professionnelle liée à sa
profession permet de mettre à jour
régulièrement ses informations ou encore
faire connaître ses difficultés éventuelles
afin de trouver des solutions adéquates.
Principales confédérations de l’Artisanat en
France :
CAPEB : Confédération de l'Artisanat et
des Petites Entreprises du Bâtiment
En tant que syndicat professionnel de l'artisanat du bâtiment, la CAPEB est présente
sur l'ensemble du territoire national afin de
défendre les intérêts matériels et moraux
des 343 000 entreprises du secteur. Elle intervient sur tous les dossiers d'ordre législatif, juridique, fiscal, économique, social
et professionnel intéressant les artisans du
bâtiment. Ses différentes interventions tendent à faire reconnaître l'artisanat du bâtiment comme un secteur fortement créateur
d'emplois et source de cohésion sociale. Elle
soutient également l'action structurante des
artisans du bâtiment en matière d'environnement et d'aménagement du territoire.
CNAMS : Confédération Nationale de
l'Artisanat des Métiers et des Services
Sa mission est de défendre les intérêts des
430 000 entreprises de production et de services immatriculées au Répertoire des métiers. Elle favorise la concertation entre ses
organisations adhérentes en portant leurs
revendications communes auprès de l'UPA
dont elle est membre, des pouvoirs publics
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VENDÉE
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LIMOUSIN
NTES -- LIMOUS
ÉDITION POITOU-CHARENTES
Les chambres de métiers et de l'artisanat sont
des établissements publics administratifs
dont l'autorité n'est pas exercée par un
fonctionnaire d’Etat ou territorial mais par
un président assisté d'un bureau constitué
d'artisans élus par leurs pairs. Le réseau des
chambres de métiers et de l'artisanat est
constitué de différents établissements parmi
lesquels 82 chambres départementales
(CMAD), 17 chambres régionales de métiers
et de l’artisanat (CRMA) et 8 chambres de
métiers et de l'artisanat régionales (CMAR).
Au niveau national, le réseau est représenté
par l’APCMA (Assemblée permanente des
chambres de métiers et de l’artisanat) placé
sous la tutelle du ministère de l’artisanat.
Au niveau départemental, c’est le préfet
qui exerce le rôle d’autorité de tutelle.
Côté financement des CMA, celui-ci repose
principalement sur la taxe pour frais de
chambre de métiers perçue auprès de toutes
les entreprises artisanales enregistrées au
répertoire des métiers. Il intègre également
les redevances des stages obligatoires suivis
par les chefs d'entreprises artisanales, les
frais d'immatriculation au répertoire des
métiers, ainsi que les subventions régionales
versées notamment au travers des fonds
d'assurance formation.
APCMA : Assemblée permanente des
chambres de métiers et de l’artisanat
Cet établissement public est fédérateur au
niveau national de l’ensemble des chambres
de métiers et de l'artisanat. Il est composé
des présidents des CMAR, CRMA et CMA
représentant les régions, les départements
et les sections. La mission première de
l’APCMA est d’agir en faveur de l’artisanat
afin que ce secteur soit reconnu à part entière dans l’économie au niveau national et
européen et qu’il bénéficie de lois et de règlementations favorables à son développement. Ses instances ont pour vocation d’animer le réseau, de développer des actions
collectives et mettre en place des services
communs performants : études et actions
économiques, apprentissage et formation,
questions juridiques, qualification, etc.
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LES POINTS DE PRESSE
DE L’ENTR EPRISE
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RÔLE DES FÉDÉRATIONS ET
CHAMBRES
p. 24
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Q Deux-Sèvres
Q Vendée
Q Limousin
Contact JDP : Nathalie Vauchez - [email protected] - Mobile : 06 71 42 87 88 - Bureau : 05 46 00 09 19
Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
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DOSSIER MANAGER : ARTISANAT
et des nombreuses instances européennes,
nationales et locales où la confédération est
représentée. Elle assure l'unité d'action de
37 organisations professionnelles nationales
représentant une centaine d'activités de fabrication, de réparation et de services.
CGAD : Confédération Générale de l'Alimentation en Détail - Section artisanale
Elle représente 290.000 entreprises dans
le commerce indépendant et l'artisanat de
l'alimentation. Avec 111 000 entreprises
artisanales de l'alimentation, la section
artisanale de la CGAD est l'organisation
représentative des activités alimentaires
donnant lieu à une immatriculation au
Répertoire des métiers. En occupant une
place essentielle dans la vie quotidienne
des Français, les artisans de l'alimentation
contribuent à l'animation des quartiers
urbains comme des villages les plus isolés
et figurent forcément au cœur de toute
politique d'aménagement du territoire.
FFB : Fédération française du Bâtiment
Forte de 42 000 adhérents artisans, la FFB
représente et défend ceux qui partagent
« la passion de construire ». Avec un réseau
de proximité composé de 122 fédérations
locales et de 27 unions de métiers, sa mission
est d’écouter, renseigner et accompagner les
chefs d’entreprise au quotidien. Elle mène
également de nombreuses actions destinées
à valoriser l’image du Bâtiment mais aussi
faire découvrir aux jeunes les métiers,
sensibiliser sur les formations ou encore
favoriser le recrutement et l’embauche chez
ses adhérents.
CONTACTER
LES 4 PRINCIPAUX SECTEURS
Métiers du bâtiment :
• www.capeb.fr : Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment.
Elle défend les intérêts des 343 000 entreprises du secteur.
• www.ffbatiment.fr : la FFB rassemble
42 000 artisans.
• www.artisans-du-batiment.com
Métiers de la production et des services :
• www.cnams.fr : Confédération nationale
de l’artisanat des métiers et des services.
Elle regroupe plus de 430 000 entreprises.
Métiers de l’alimentation :
• www.cgad.fr : Confédération générale de
l’alimentation en détail. La section artisanale de la CGAD fait valoir et défend les
intérêts de 290 000 entreprises artisanales
de l’alimentation.
Métiers d’art :
• la SEMA est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique qui a pour but
de dynamiser le secteur des métiers d'art
en France et à l'international.
UPA :
UNION PATRONALE DES ARTISANS
En tant qu’organisation interprofessionnelle
représentative de l’artisanat et du commerce
de proximité l’UPA est consultée par les
pouvoirs publics et participe aux négociations
nationales
entre
les
organisations
d’employeurs et les organisations syndicales
de salariés. Elle fédère et défend les intérêts
de plus de 1 million d’entreprises de
l’artisanat et du commerce de proximité
dans les secteurs du bâtiment, de la
fabrication, des services, de l’alimentation
et de l’hôtellerie-restauration, des travaux
publics et du paysage. Elle est composée
de trois membres fondateurs : la CAPEB, la
CNAMS, la CGAD et d’un membre associé,
la CNATP (artisanat des travaux publics et
du paysage). Elle fédère 55 organisations
nationales et est membre à part entière de
l’UEAPME (Union Européenne de l’Artisanat
et des Petites et Moyennes Entreprises).
Principales sources utilisées : L’Expansion
- www.ffbatiment.fr - www.artisanat.fr
RAPPEL RÉGIONAL
LES ARTISANS
ET LES CHAMBRES DE MÉTIERS
En 1947, les Chambres de Métiers avaient pris
conscience de l’importance de l’Assurance
Automobile pour les artisans. Ces jeunes institutions créèrent alors des organismes spécialisés, sociétés de caution mutuelle pour le
crédit, caisse mutuelle de prestation sociale…
utiles aux artisans pour une reconnaissance
réelle de leur identité corporative (à l’instar
de ce qui s’était passé pour la MAAIF avec
2 A pour Mutuelle d’Assurance Automobile
des Instituteurs de France), les artisans eurent
bientôt leur Mutuelle d’Assurance la MAAAF
(avec 3 A pour Mutuelle d’Assurance Automobile Artisanale de France).
Le difficile parcours qui devait être consacré
par l’agrément du 2 novembre 1951 accordé
par le directeur des Assurances, paraît alors
au Journal Officiel le 11 novembre 1951.
C’est grâce à la ténacité, l’esprit d’entreprise,
la détermination de quelques pionniers dont
Jean TRIOULLIER, Tailleur, Rue Basse à Niort
et Président de la Chambre des métiers des
Deux Sèvres, que le projet se concrétisa. Jean
TRIOULLIER n’eut de cesse avec Roger NOEL
(chauffagiste), président de la Chambre des
Métiers de Charente et Raymond CIROT,
peintre en voiture, Président de la Chambre
des Métiers de Charente-Maritime, de voir
aboutir cet extraordinaire projet.
Gagnant à la cause les Présidents des
Chambres de l’Ouest (Vienne, Landes, Indre
et Loire, Vendée, Gironde etc.) avec le soutien
ardent de l’APCMF (L’Assemblée Permanente
des Chambres des Métiers de France), la
Mutuelle naquit donc par la volonté des
secteurs des métiers… 62 ans après, la MAAF
d’aujourd’hui a entretenu et conservé ses
racines avec les Chambres des Métiers. JeanMichel BANLIER, Président de la Chambre des
Métiers des Deux-Sèvres et ses collègues du
Conseil d’Administration issus du secteur de
métiers perpétuent cette filiation…
La MAAF aujourd’hui assure 3.5 millions de
sociétaires et clients par ses 588 points de
vente, ses 7 320 salariés, pour un CA de
3.8 Milliards d’euros. La MAAF est membre
du Groupe COVEA (avec GMF et MMA)
qui assure un foyer Français sur 4 pour 14.7
milliards de Chiffre d’Affaires.
Les pionniers de 1951 n’envisageaient
sûrement pas pareille réussite !
Dominique CHEVILLON
Membre du Comité de Direction
du Groupe MAAF Assurances
En Charente-Maritime, les petites, moyennes
et grandes entreprises montent dans le train
du bien-vivre et du goût d’entreprendre.
Le Département participe à l’installation
et au développement de son économie avec :
ENT
DÉVELOPPEMUE
ÉCONOMIQ
l’Incubateur Départemental, 60 entreprises
créées pour plus de 120 emplois
La
Charente
Maritime,
le Fonds D’Aide à l’Immobilier D’Entreprises
(FDAIDE) 3 400 000 € d’aide en 2012
un département
où il fait bon
entreprendre
le Haut Débit avec 800 Km de fibre optique
et 100 zones d’activités équipées
la présence aux salons professionnels
(Bourget, Nautic, Grand Pavois, Journées Européennes
du Composite, Sunny Side of The Doc …)
Crédit photo : Conseil Général de Charente-Maritime - Fotolia
Initiative Charente-Maritime, depuis 1997,
158 projets financés soit une mobilisation de 5 447€904 €
le développement à l’International
(Horizon Chine, Futuralia …)
Direction de l’E
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(règlement régional en vigueur au 26 novembre 2013)
/HGLVSRVLWLI
Ce dispositif G·DLGH j OD FUpDWLRQ RX UHSULVH G·HQWUH
SULVH SDU OD FUpDWLRQ GH VRQ SURSUH HPSORL, est un
dispositif régional, auquel participe la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, structure juridique porteuse du Pays de
l’Ile de Ré, depuis sa mise en œuvre en 2005.
Le Conseil Régional a délégué des crédits pour un montant
de 379 477 € à la Communauté de Communes, au titre du
Contrat Régional de Développement Durable 2007-2013.
Le territoire contribue au dispositif à hauteur de 94 869 €.
Sur la période précédente, 2005-2006, la répartition de
l’enveloppe d’un montant de 189 300 € était la suivante :
50 % sur le contrat de territoire, 30 % sur les fonds propres
de la Région Poitou-Charentes et 20 % sur les fonds de la
Communauté de Communes de l’Ile de Ré, soit 37 860 €.
Ainsi, VXU OHV DQQpHV GH IRQFWLRQQHPHQW GX
GLVSRVLWLI OD &RPPXQDXWp GH &RPPXQHV GH O·,OH
GH 5p D FRQWULEXp j O·DLGH j OD FUpDWLRQ RX UHSULVH
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HWFHSRXUFUpDWLRQVRXUHSULVHVG·DFWLYLWp.
/·DWHOLHUGHODFUpDWLRQ
L’Atelier de la Création du Pays de l’Ile de Ré est le coordinateur
du dispositif sur le territoire rétais. Ainsi, les porteurs de projet
sont DFFXHLOOLV SDU O·DQLPDWULFH GH O·DWHOLHU GH OD
CONTACT
Nathalie STEPHAN
Animatrice de l’Atelier de la Création du Pays
de l’Ile de Ré
Communauté de Communes de l’Ile de Ré :
ou [email protected]
FUpDWLRQ afin de SUHQGUHFRQQDLVVDQFHGHVPRGDOLWpV
GX GLVSRVLWLI /·DQLPDWULFH pWXGLH O·pOLJLELOLWp GX
SURMHW HW RULHQWH OH SRUWHXU de projet vers les H[SHUWV
pFRQRPLTXHVpour O·DFFRPSDJQHPHQW au PRQWDJH
GXSURMHW. L’atelier a ensuite la charge de l’organisation du
jury et de la gestion de l’enveloppe budgétaire.
/HMXU\G·DWWULEXWLRQ
Les DWWULEXWLRQV G·DLGHV DX[ SRUWHXUV GH SURMHW VRQW
GpFLGpHV ORUV GHV UpXQLRQV GX MXU\ GH O·DWHOLHU GH
ODFUpDWLRQ, au cours duquel le porteur de projet présente
sa demande. Le jury présidé par l’élu régional référent du
territoire est composé d’élus, de conseillers économiques et
de techniciens des services de la Région. ,O VH UpXQLW GH
PDQLqUHELPHVWULHOOH.
/D%5'(HQFKLIIUHV GHSXLV
DLGHVDWWULEXpHV
WRWDOGHVDLGHVDWWULEXpHV€
dont part Région Poitou-Charentes : 530 917 €
dont part Communauté de Communes de l’Ile de Ré :
132 729 €
PRQWDQWPR\HQGHO·DLGH€
- âge moyen du porteur de projet : 35 ans,
WDX[GHSpUHQQLWp (artisanat : 87 %, services
aux entreprises : 50 %, services aux particuliers : 75 %,
commerce : 60 %),
HPSORLV JpQpUpV essentiellement dans le secteur
des services aux particuliers.
CONTACT
Gaëlle DEMELLIER, chargée de Développement
Economique à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat
de la Charente-Maritime
[email protected]
&RQYHQWLRQGHSDUWHQDULDW
GDQVOHFDGUHGXGLVSRVLWLI
©%RXUVH5pJLRQDOH'pVLU
G·(QWUHSUHQGUHª
Une convention de partenariat lie la Communauté de
Communes de l’Ile de Ré, la Chambre de Commerce et
d’Industrie et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de
La Rochelle dans le cadre du dispositif « Bourse Régionale
Désir d’Entreprendre ». Ainsi, par le biais de ce partenariat,
un conseiller économique de la Chambre de Commerce et
d’Industrie de La Rochelle assure des permanences mensuelles
au siège de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré
permettant l’accompagnement individuel du porteur de projet.
Le conseiller économique consulaire apporte son soutien au
projet lors de sa présentation, par le porteur, au jury de l’atelier
de la création. Après la création ou la reprise d’activité,
l’accompagnement des porteurs de projet se caractérise par
des entretiens, notamment par visite sur le site.
6XLYLGHODMHXQHHQWUHSULVH
Une convention entre le Conseil Régional et la Chambre
Régionale de Métiers et de l’Artisanat permet aux MHXQHV
FUpDWHXUV RX UHSUHQHXUV GH EpQpÀFLHU G·XQ VXLYL j
DQV. Aussi, pour permettre aux jeunes ressortissants de
la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle de
bénéficier des mêmes conditions de suivi, la Communauté de
Communes de l’Ile de Ré a sollicité la Chambre de Commerce
et d’Industrie pour un suivi de la jeune entreprise à 36 mois.
CONTACT
Anne-Sophie COUPEL
Service Accueil, Création/Reprise et Formalités de
la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle
[email protected]
$&7,216(13$57(1$5,$7$9(&/$&+$0%5('(&200(5&(
(7'·,1'8675,('(/$52&+(//(
l7UDQVPLVVLRQUHSULVH
Afin que OHV HQWUHSULVHV, qui UHOqYHQW GH OD &KDPEUH
GH &RPPHUFH HW G·,QGXVWULH, puissent bénéficier,
de la même manière que les entreprises artisanales, d’un
DFFRPSDJQHPHQW à la WUDQVPLVVLRQUHSULVH, la
Communauté de Communes a sollicité la CCI de La Rochelle
pour la mise en place de cette action auprès de ses ressortissants
rétais. Cette action se traduit en GHX[SKDVHV. La première
consiste à pYDOXHUOHVEHVRLQVGHVFpGDQWV. La deuxième
phase consiste à SUpSDUHU HW DFFRPSDJQHU OHV FKHIV
G·HQWUHSULVHjODWUDQVPLVVLRQGHOHXUDFWLYLWp.
Indépendamment la Chambre de Commerce et d’Industrie
propose aux FKHIV G HQWUHSULVH qui le souhaitent d'rWUH
DFFRPSDJQpVGDQVOHXUGpPDUFKHGHWUDQVPLVVLRQ.
L'accompagnement consiste en un état des lieux de l'entreprise,
une cartographie permettant de mieux la connaître tant sur
son marché que sur son fonctionnement, de mettre en valeur
ses points forts et d’envisager les actions à mettre en place
afin d'optimiser le potentiel de vente. Le conseiller consulaire
répondra aux LQWHUURJDWLRQV WDQW VXU OH SODQ MXULGLTXH
VRFLDO TXH ÀVFDO via un réseau d'experts. Si le chef
d’entreprise le désire, une annonce pourra être déposée sur un
support dédié, toujours dans le respect de la confidentialité et
des repreneurs potentiels lui seront présentés.
CONTACT
Anne-Laure Cresp
conseiller transmission entreprise à
la Chambre de Commerce et d'Industrie
ou [email protected]
/DEHOEDODGHV
HWUDQGRQQpHVQDXWLTXHV
l$WHOLHUVG·DQJODLV
En 2013, dans le cadre du 3{OH G·([FHOOHQFH 1DX
WLVPH, la &KDPEUH GH &RPPHUFH HW G·,QGXVWULH GH
/D5RFKHOOH, en partenariat avec la &RPPXQDXWpG·$J
JORPpUDWLRQ GX 3D\V 5RFKHIRUWDLV, la &RPPXQDXWp
G·$JJORPpUDWLRQ GH 5R\DQ $WODQWLTXH, la &RPPX
QDXWpGH&RPPXQHVGHO·,OHGH5p a mis en place le
label « balades et randonnées nautiques ». Le dispositif a vocation à être déployé sur le département. Ce label a pour objectif de SURPRXYRLUOHVVRUWLHVQDXWLTXHV qui permettent
de découvrir le territoire, à travers son patrimoine, sa faune,
sa flore… Le label est décerné aux professionnels du nautisme
volontaires, qui utilisent des HPEDUFDWLRQVUHVSHFWXHXVHV
GHO·HQYLURQQHPHQW, bateau à voile, kayak, canoë, stand
up paddle, marche aquatique…. Les sorties nautiques sont
encadrées par des professionnels, titulaires d’un titre ou d’un
diplôme correspondant à l’activité proposée. Les accompagnateurs doivent également avoir des compétences liées à
l’environnement naturel et patrimonial du site. Une formation,
composée de deux modules est obligatoire pour l’obtention
du label. Un premier module concerne l’étude du projet pour
la mise en place et la promotion des balades nautiques. Le
second module consiste en l’approfondissement des connaissances maritimes pour une approche sensorielle, scientifique
ou patrimonial du site.
Depuis 2011, la Communauté de Communes met une salle
à disposition de la Chambre de Commerce et d’Industrie
de La Rochelle, afin de proposer à ses ressortissants une
IRUPDWLRQ G·DFFXHLO GH OD FOLHQWqOH pWUDQJqUH,
organisée en ateliers. Le contenu des ateliers est bâti sur
les IRQGDPHQWDX[ GH O·DFFXHLO, les activités et produits
proposés par l’entreprise, la promotion touristique du territoire.
Il s’agit d’inciter le commerçant à rWUH XQ DPEDVVDGHXU
GXWHUULWRLUH.
Compte-tenu de la demande, plusieurs sessions sont organisées, par exemple le lundi matin, à raison de 3 heures par
jour, durant 7 semaines.
CONTACT
Sophie BONNERRE, conseiller Entreprises à
la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle
[email protected]
CONTACT
Hortense SERRE, Conseiller Technique à la Chambre
de Commerce et d'Industrie de La Rochelle
ou [email protected]
Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014O3DJH
Retrouvez tous les dossiers sur ZZZMRXUQDOGHVSURIHVVLRQQHOVIU
1(6'(/·Í/('(5e
&RPPXQDXWpGH
&RPPXQHVGHO·,OHGH5p
UXHGX3qUH,JQDFH
6DLQW0DUWLQGH5p
7pO
ZZZFGFLOHGHUHIU
$&7,216(13$57(1$5,$7$9(&/$&+$0%5('(60e7,(56
(7'(/·$57,6$1$7'(/$&+$5(17(0$5,7,0(
/HGLDJQRVWLFVXU
ODWUDQVPLVVLRQUHSULVH
Dans son plan de soutien à l’artisanat en Poitou-Charentes, la
Région a décidé de participer à XQHH[SpULPHQWDWLRQGH
GLDJQRVWLFV VXU OD WUDQVPLVVLRQ UHSULVH G·HQWUHSULVHV
sur quatre territoires, soit un par département.
C’est dans ce cadre que la Communauté de Communes de
l’Ile de Ré a souhaité missionner la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat de la Charente-Maritime afin de réaliser XQGLD
JQRVWLF VXU OD WUDQVPLVVLRQ GHV HQWUHSULVHV UpWDLVHV.
Au-delà de l’identification des entreprises, des besoins et des
typicités locales, la mission doit conduire à la mise en place
d’actions de sensibilisation et d’accompagnement devant faciliter la transmission des entreprises, en vue de maintenir les
emplois et l’activité artisanale de proximité sur le territoire.
&HWWHDFWLRQV·HVWGpURXOpHHQWURLVSKDVHV
3KDVHSUpSDUDWRLUH
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat a ciblé les 107
entreprises artisanales de l’Ile de Ré, dont le dirigeant est âgé
de plus de 56 ans.
Le recueil de données a été réalisé par entretiens directifs des
chefs d’entreprise, sur site. Le questionnaire élaboré par la
Chambre de Métiers et de l’Artisanat a porté sur le diagnostic
de l’existant, la vision des cédants et l’état d’avancement de
leur projet de transmission, les difficultés et problématiques,
auxquelles ils sont confrontés et les besoins d’accompagnement.
3KDVHG·HQTXrWH
Pour le recueil de données, les chefs d’entreprise ont été
enquêtés en face à face par trois conseillers économiques
de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la CharenteMaritime, experts dans la reprise et la transmission d’entreprises
et ayant connaissance du territoire rétais.
3KDVHG·DQDO\VHGHVUpVXOWDWV
La CMA a procédé au dépouillement et à l’analyse des données recueillies et a dressé l’état des lieux de la transmission
reprise sur le territoire.
A l’issue du diagnostic, la restitution des résultats de l’enquête
auprès des dirigeants concernés a été organisée sur le territoire
le 12 décembre 2012.
/HSODQG·DFWLRQV
WUDQVPLVVLRQUHSULVH
/HV7URSKpHV
GHO·DUWLVDQDW
Les résultats du diagnostic transmission-reprise, portant à la
fois sur l’analyse des données recueillies et une approche
prospective de la thématique sur le territoire, permettent
de dégager les grandes lignes d’un plan d’action à mettre
en œuvre sur le territoire, sur la période 2013-2015. Les
préconisations sont les suivantes :
‡XQ GLVSRVLWLI GH VHQVLELOLVDWLRQ, orientation et accompagnement des dirigeants, dont l’objectif est d’améliorer la
préparation à la transmission par des réunions d’information
organisées sur le territoire de l’Ile de Ré avec pour thèmes
abordés : les différents modes de transmission, la fiscalité,
l’évaluation par l’intervention d’un avocat, les filières de recherche d’un repreneur, le dispositif transcommerce-transartisanat par l’intervention d’un conseiller économique. Une
première réunion d’information s’est tenue le 10 octobre
2013, dans les locaux de la Communauté de Communes.
‡XQGLVSRVLWLIGHJHVWLRQSUpYLVLRQQHOOHGHVWUDQVPLV
VLRQV dont l’objectif est d’anticiper les problématiques de
la transmission par une approche individuelle permettant
d’identifier et de caractériser les entreprises potentiellement
transmissibles. Ce dispositif s’articule autour de diagnostics
individuels, de la constitution d’un fichier de veille, la mise
en réseau des repreneurs potentiels et/ou cédants, la gestion d’un fichier de repreneurs potentiels, la création d’un
observatoire des pris de vente de fonds par secteur d’activité. Ainsi, pour cette fin d’année 2013, cinq diagnostics
d’entreprise sont en cours avec une mise en accompagnement avec un repreneur. 3RXUO·DQQpHXQHGL]DLQH
GHGLDJQRVWLFVGHYUDLHQWrWUHUpDOLVpV.
‡XQRXWLOÀQDQFLHUG·DLGHjODUHSULVH, dont l’objectif est
de faciliter la reprise des entreprises artisanales et commerciales en adaptant les dispositifs au tissu économique local,
en s’appuyant sur des dispositifs existants comme la Bourse
Régionale Désir d’Entreprendre…
CONTACT
Patrick LAUTRET, chargé de développement économique
à la Chambre de Métiers et
de l’Artisanat de la Charente-Maritime
[email protected]
‡ des entreprises WUDYDLOOHQW XQLTXHPHQW VXU O·,OH
GH5p
‡ des entreprises ont des VDODULpV,
‡ des chefs d’entreprises ont plus de 60 ans,
‡ des chefs d’entreprises n’ont SDV GH SURMHW GH
WUDQVPLVVLRQ
‡ des chefs d’entreprises souhaitent mettre leur activité
en vente sur le marché,
/HVLQWHUURJDWLRQV des chefs d’entreprises rencontrés portent
essentiellement sur l’évaluation du fonds et sur la fiscalité de la
transmission. Les freins à la transmission sont la GLIÀFXOWpj
UHWURXYHUXQUHSUHQHXUHWOHXUPDQTXHG·DSSRUW
Au-delà de l’identification des entreprises, des besoins
et des typicités locales, la mission a pour but de PHWWUH
HQ SODFH XQ SODQ G·DFWLRQV GH VHQVLELOLVDWLRQ HW
G·DFFRPSDJQHPHQWGHYDQWIDFLOLWHUODWUDQVPLVVLRQ
GHVHQWUHSULVHV, en vue de maintenir les emplois et l’activité
artisanale de proximité sur le territoire.
Retrouvez tous les dossiers sur ZZZMRXUQDOGHVSURIHVVLRQQHOVIU
Les Trophées de l’Artisanat ont été initiés en 2006 par la
Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Charente-Maritime.
Cet évènement annuel a pour but de valoriser une entreprise
artisanale en raison de son parcours, de son développement
ou de l’obtention d’un prix au cours de l’année.
En 2013, la Chambre de Métiers de la Charente-Maritime
a souhaité mettre en place XQH QRXYHOOH IRUPXOH EDS
WLVpH©OHV7URSKpHVGHO·$UWLVDQDWXQHDPELWLRQXQ
WHUULWRLUHª, renforçant ainsi le partenariat avec les territoires.
Sollicitée par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, la
Communauté de Communes de l’Ile de Ré a axé cette action
sur la proximité, en incitant les différents maires à sensibiliser
les chefs d’entreprise de leur territoire à se porter candidat.
Ainsi, cette opération vise à LPSOLTXHUOHVWHUULWRLUHVGDQV
OD UHFKHUFKH GH FDQGLGDW, mais aussi à FUpHU XQH
pPXODWLRQVXUOHWHUULWRLUH pour concourir à l’excellence et
à faire émerger les entreprises qui mettent en avant l’artisanat
de qualité.
8QH HQWUHSULVH DUWLVDQDOH SHXW VH SRUWHU FDQGLGDWH
SRXUXQHGHVFLQTFDWpJRULHVVXLYDQWHV
‡FUpDWLRQUHSULVH dynamisme tout au long du parcours
de création d’entreprise,
‡LQQRYDWLRQ mise en œuvre d’un projet à caractère
innovant d’ordre stratégique, commercial, organisationnel
ou technologique,
‡VWUDWpJLH FRPPHUFLDOH gestion dynamique de
l'entreprise (développement commercial, stratégie globale
d'entreprise),
‡JHVWLRQ GHV UHVVRXUFHV KXPDLQHV développement
d’une politique des ressources humaines (formation, recrutement, fidélisation des salariés, mise en place des élections
professionnelles, entretiens annuels d'évaluation),
‡H[FHOOHQFHGHVVDYRLUIDLUH entreprise détentrice d’un
label (ex : patrimoine vivant, maître-artisan, meilleur ouvrier
de France…)
/·HQWUHSULVH HVW DFFRPSDJQpH SDU XQ RUJDQLVPH
SDUUDLQ (ex : Crédit Agricole, partenaire de l’opération, Commune, Communauté de Communes, Chambre de Métiers et
de l’Artisanat de la Charente-Maritime) dans le montage et le
dépôt de son dossier.
/D UHPLVH GHV SUL[ D HX OLHX ORUV GH OD VRLUpH GHV
7URSKpHV GH O·$UWLVDQDW OH MXLQ . Si aucune
entreprise rétaise n’a été récompensée en 2013, certaines
entreprises se sont distinguées les années précédentes, dans
diverses catégories, notamment une boulangerie-pâtisserie
dans la catégorie « hygiène, sécurité et conditions de
travail », un salon de coiffure dans la catégorie « création
d’entreprise », une société de nettoyage dans la catégorie
« transmission d’entreprise » et une entreprise de couverturetoiture dans la catégorie « gestion des ressources humaines ».
3RXU O·DQQpH OH GRVVLHU GH FDQGLGDWXUH
HVW WpOpFKDUJHDEOH VXU OH VLWH GH &KDPEUH GH
0pWLHUV HW GH O·$UWLVDQDW GH OD &KDUHQWH0DULWLPH
ZZZFPODURFKHOOHIU
CONTACT
Chambre des Métiers et de l’Artisanat
Accueil : 3DJHODécembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117
LES ENTREPRISES QUI BOUGENT
16
CHARENTE
GARANDEAU SOIGNE SA QUALITÉ
ET SA R&D
Dans un contexte de marché de plus en
plus exigeant, le groupe de BTP Garandeau
construit, à son siège de Châteauneuf, un
bâtiment de 1.200 m2 destiné à accueillir
son nouveau laboratoire « Qualité ». Opérationnel courant 2014 avec une dizaine de
salariés, il permettra non seulement de renforcer les moyens de contrôle des produits
granulats et béton mais aussi d’y développer
la recherche et l’innovation. En effet, certains ouvrages d’art nécessitent des liants
et des matériaux pointus, plus résistants,
plus maniables, plus durables ou assortis de
certaines teintes qui nécessitent des études
préalables …et qui sont des conditions sine
qua non d’accès à des marchés d’envergure
et/ou à des cahiers des charges exigeants.
Créé en 1869, Garandeau représente aujourd’hui 650 salariés répartis entre la Charente, la Charente-Maritime, la Gironde, la
Vienne et la Dordogne, 12 carrières, 1’usine
de fabrication de produits en béton, 10
centrales à béton, 16 négoces de matériaux, une flotte logistique de 100 camions
de transports de granulats ainsi qu’une exploitation viticole et agricole. L’actionnariat,
totalement familial, est réparti entre les 5e
et 6e générations qui dirigent aujourd’hui le
groupe.
LES BONS CHIFFRES D’OENEO
Présent dans le monde entier, le groupe
Oenéo est spécialisé dans 2 métiers complémentaires : le bouchage avec la fabrication et la commercialisation de bouchons
technologiques à forte valeur ajoutée dont
le bouchon DIAM (porté par Oeneo Bouchage, à Ceret - 66), et la tonnellerie avec
des solutions haut de gamme d'élevage
du vin ou de spiritueux (portée par SeguinMoreau à Cognac). Au 1er semestre 2013,
le Groupe a enregistré une progression de
près de 13,4% de son activité, porté par la
croissance dynamique des bouchons Diam :
410 millions d’unités vendues, soit +27% en
volume, tandis que l’activité Tonnellerie progresse plus modestement (+3,6%).
LES COGNACS ROULLET-FRANSAC
SOUS PAVILLON CHINOIS
Le groupe chinois Changyu, un des dix plus
grands groupes mondiaux des vins & spiritueux, vient de s’offrir la maison de cognac
Roullet-Fransac. Créée en 1838, l’établissement charentais est considéré comme
« modeste » avec un CA d’environ 1,5 M€,
des stocks limités et aucun domaine viticole
mais un patrimoine immobilier conséquent
avec une demeure de 2.000 m2 datant du
XVIIIe siècle.
De son côté, le groupe Changyu possède
20.000 hectares de vignes en Chine et commercialise 240 millions de cols par an. Il est
le deuxième opérateur chinois à investir en
Charente après Hong Kong Cartak qui avait
racheté la petite marque de cognac Menuet,
en août 2012. Ces premiers et modestes investissements chinois n’inquiètent pas plus
que cela le Bureau National Interprofessionnel du Cognac qui se dit en mesure de
contrôler n’importe quel acteur important
de la filière.
SOFPO INVESTIT POUR GAGNER
EN COMPÉTITIVITÉ
La plus vieille usine d'emballage carton
d'Europe, Sofpo, implantée à Exideuil, investit 6,5M€ dans de nouvelles machines
et remet totalement à plat son organisation
de production pour retrouver de la compétitivité. « Aujourd’hui, toutes les entreprises
du secteur de l’emballage sont dans le
rouge. Nous devons faire face à une croissance 0 depuis dix ans » explique Jean-Marie Paultes, DG Europe de l’Ouest du groupe
Rossmann qui supervise aussi les usines de
Belgique et d’Espagne. Les performances
d’une nouvelle machine à onduler et d’une
nouvelle machine à découpe vont ainsi permettre à Sofpo d’optimiser la production «
sans perdre un seul emploi et sans qu’aucun
salaire ne baisse».
L’unité de production charentaise compte
200 salariés pour 42 M€ de CA. Elle affiche
près de 500 clients aussi bien dans l’agroalimentaire (47%), l’industrie (38%) ou la
pharmacie & la cosmétique (15%) pour
des grands comptes (Nestlé, Sanofi Aventis,
Rhodia, Rémy-Martin, Madrange, Cadbury,
Upsa, Daucy, Cointreau...) comme pour des
PME.
17
CHARENTE-MARITIME
A L’ORÉE DE SES 25 ANS,
LE GROUPE SUP DE CO S’OUVRE
DE NOUVEAUX HORIZONS
Ils étaient 200 en 1991, 900 en 2001, 2.851
en 2013/2014. Seront-ils 3.500 en 2015 ?
C’est en tout cas, en nombre d’étudiants,
l’objectif que se donne le Groupe Sup de Co
de La Rochelle. Pour ce qui est des moyens à
mettre en œuvre pour atteindre ce résultat,
les pistes sont bien définies :
Un développement qui passe par l’international…
Cette année, les étudiants étrangers représentent 12% de l’effectif : ils sont 310, soit
100 de plus qu’en 2012. L’objectif est de
passer à plus de 800, soit 25% de l'effectif
d'ici trois ans. Pour réussir son pari et attiré
ces étudiants, Sup de Co a ouvert un bureau de représentation à Casablanca et en
a programmé à Kiev, Buenos Aires, Istanbul
et Yaoundé. Ces « desk » auront aussi pour
mission de trouver des entreprises susceptibles d’accueillir les stagiaires et de mieux
accompagner ces derniers au cours de leur
stage.
Par ailleurs, l’Ecole a signé 28 nouveaux accords avec des universités partenaires internationales et a étendu la possibilité de parcours 100% anglophone à l’ensemble de
ses programmes. Enfin, le Groupe a mis en
place des coordinateurs de Communautés
Asie/Maghreb/Afrique subsaharienne pour
faciliter l’intégration des nouveaux étudiants
internationaux et les accompagner dans leur
réussite.
…… qui nécessite de pousser les murs…
Jusqu’à aujourd’hui, toutes les solutions,
tous les bricolages ont été exploités pour
faire entrer les 2.850 étudiants dans des locaux prévus pour 1.500. D’ici 2015, la CCI a
besoin de trouver 8 à 10 ha de terrain pour
construire, en plusieurs fois sans doute, de
20 à 25.000 m2 de locaux supplémentaires.
Des discussions seraient engagées pour l'acquisition d'une parcelle située à proximité
du site actuel.
…et qui requiert des innovations pédagogiques permanentes
Pour être parmi les meilleurs, Sup de Co
la Rochelle ne cesse d’innover. Parmi les
dernières novations pédagogiques, on peut
citer:
• la mise en place du e-learning : 15% des
fondamentaux de gestion sont dispensés en combinant présentiel et distanciel
grâce à une plateforme pédagogique dédiée : « My LMS », Learning Management
Systèm) ;
Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
l
Page 24
• la création d’une filière d’excellence qui
multiplie les terrains d’apprentissage avec
une pédagogie plus interactive et l’attribution d’un « certificat d’excellence » qui
s’ajoute au diplôme (40 crédits ECTS);
. le renforcement de l’alternance (+30%
des effectifs étudiants en alternance) ;
• le développement du tutorat : 73 étudiants tuteurs ont permis à 420 étudiants
de bénéficier d’un soutien académique en
2012/2013 ;
• Le renforcement de la culture générale
contemporaine : elle est désormais intégrée à chaque discipline de management
et 4 points sur 20 sont désormais dédiés
à la culture générale lors de chaque examen.
Rappelons que le Groupe Sup de Co a obtenu en juin 2013 l’accréditation AACSB qui
le place dans le top 5% des business schools mondiales (684 établissements dans le
monde sur 14.000).
EUREKAM ! : PHASE DE COMMERCIALISATION POUR LE DRUGCAM
Au terme d’une phase de prospection lors
des derniers salons professionnels, la jeune
société rochelaise Eurekam se lance dans la
commercialisation de Drugcam, le premier
système d’assistance et de contrôle par vidéo pour la préparation de chimiothérapies.
A l’origine de l’idée, Benoît Le Franc, pharmacien à l’hôpital de La Rochelle : il combine quotidiennement des solutions médicamenteuses ultra complexes et finement
dosées à partir desquelles il prépare une
chimiothérapie personnalisée pour chaque
malade. La préparation est tellement délicate qu’elle est effectuée sous contrôle
d’un autre pharmacien. D’où, dès 2009,
l’idée de réaliser une solution d’assistance
et de contrôle informatisée. Grâce à un isolateur reconstitué, filmé par des caméras
miniatures, le système Drugcam contrôle
les étapes clés de la préparation : lecture de
la prescription, reconnaissance des flacons,
lecture du volume de la seringue…. Un procédé qui est expérimenté depuis plusieurs
mois dans les hôpitaux de La Rochelle, de
Marseille et du Havre.
Installé dans l’hôtel d’entreprises Creatio
Tech, Eurekam a été respectivement soutenu par le Conseil régional à travers l’incubateur Etincel puis Poitou-Charentes Innovation (PCI), mais aussi par Sofimac Partners.
Une levée de fonds de 500.000 € lui permet aujourd’hui de lancer la commercialisation de Drugcam.
AXYHOME PROMOTION CONSEILLE
LES INVESTISSEURS
Agence conseil en gestion de patrimoine
installé à Bordeaux, Axyhome Promotion
a ouvert depuis un an une antenne à La
Rochelle qui lui permet de compléter sa
présence sur le Sud-Ouest et de répondre
à une demande grandissante. De fait, à une
période où les lois fiscales sont en constante
restructuration, un consultant en Gestion de
Patrimoine (CGP) s’avère plus que nécessaire
pour qui veut optimiser son patrimoine dans
un contexte mouvant. Axyhome Promotion
conseille son client en matière bancaire,
immobilière, fiscale, patrimoniale et le
suit tout au long de son investissement.
La structure est indépendante de toute
structure bancaire ou assurance et exerce
son métier en architecture ouverte. Chaque
profil, projet et support sélectionné est
déterminé par une consultation gracieuse
qui permet aux fiscalistes-gestionnaires
d'apporter un conseil personnalisé.
Au-delà des placements bancaires et
boursiers basiques ou des dispositifs
de défiscalisation immobilières de type
Duflot, de nouvelles pistes existent : les
investissements en meublés, en service
(EHPAD), en viager mutualisé, en parcs
hôteliers vieillissants, en culture de cacao, de
teck, en énergie renouvelable, soutiens au
spectacle vivant… Des solutions qui, selon
Axyhome Promotion, offrent déjà de réelles
perspectives d'épargne à bonne rentabilité
et à taxation minime, tout en garantissant
le capital.
www.axyhome-promotion.com
DUFOUR YACHTS REMIS
A FLOT PAR LES COLLECTIVITÉS
LOCALES
Endetté à hauteur de près de 20M€
pour un CA d’environ 40M€ et lâché
par ses actionnaires, Dufour Yachts avait
lancé en août 2013 une procédure de
sauvegarde accélérée auprès du Tribunal
de commerce de la Rochelle. La réaction a
été prompte : la région Poitou-Charentes,
le département de Charente-Maritime
et la Cté d’Agglomération de la Rochelle
ont injecté 4M€ pour soutenir le chantier
nautique installé à Périgny.
Le Département et l’Agglomération ont
repris pour 1,5M€ chacun l’immobilier
du chantier dans le cadre d’un lease back
(vente de l’actif immobilier et récupération
des locaux par location pour une longue
durée), tandis que la Région accordait une
avance remboursables d’1M€.
Constitution d'une nouvelle société et
restructuration de la dette pour sauver
432 emplois.
En parallèle, Dufour Yachts a été repris
pour l’euro symbolique par six cadres de
l’entreprise qui ont constitué la SAS New
CO. Sur le plan financier, un pool bancaire
composé de la Société Générale, du CIC et
du Crédit Agricole ont ouvert un crédit de
campagne de 3M€ tandis que les banques
italiennes créancières de Dufour ont accepté
des abandons significatifs de créances.
Cette restructuration devrait éviter un
nouveau plan social au chantier qui emploie
aujourd’hui 430 salariés pour 330 bateaux
réalisés lors du dernier exercice, soit le 2ème
constructeur français de voiliers de plaisance
derrière le vendéen Bénéteau.
Rappelons que le chantier rochelais, créé
en 1964, avait été racheté fin 2010 (en
même temps que sa maison mère l’Italien
Cantiere del Pardo) par les fonds américains
Anchorage Advisors LLC et Oaktree Capital,
qui détiennent aussi le chantier allemand
Bavaria, second constructeur européen
de bateaux de plaisance…également en
difficulté.
CINEMA :
LE GROUPE CGR EST N°3 FRANÇAIS
ET 1ER INDÉPENDANT
Vingt ans après sa création à La Rochelle en
1974, le réseau « Circuit Georges Raymond »,
devenu CGR, possédait déjà une centaine
de salles de cinéma réparties sur 20 villes
du Grand-Ouest, de Tours à Bayonne.
L’étape suivante a consisté à développer
les multiplexes : le premier à La Rochelle,
ouvert en 1995, comprenait douze salles
puis ce fut Bordeaux, Lyon, Montpellier…
Jusqu'en 2008, le Groupe CGR a ouvert en
moyenne quatre multiplexes par an, soit
un investissement annuel de 30 à 40 M€.
Aujourd’hui, il est présent dans 35 villes
avec 434 salles, s’affichant ainsi comme
le troisième réseau de distribution derrière
Pathé et UGC et le 1er indépendant (non lié
à un grand groupe, majors…).
CGR, qui emploie 1.200 personnes dont 70
au siège de Périgny pour un CA de 150 M€,
commence à se diversifier dans des activités
d’hôtellerie-restauration.
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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT
AU DOUHET, BUTAGAZ SE MET
AUX NORMES
Après quinze mois de travaux qui ont nécessité un arrêt de l'activité, le site d'emplissage
de Butagaz, au Douhet, est à nouveau opérationnel. Deux sphères de 1.000 m3 ont été
mises sous enceinte « béton armé » de 16
mètres de hauteur, tandis qu’une troisième
considérée comme vétuste était démantelée. 2.000 m3 de béton ont ainsi été coulés,
260 tonnes de ferraillage ont été utilisées et
plus de 2 kms de nouvelle tuyauterie GPL et
incendie équipent désormais le site.
9 M€ d’investissements ont été nécessaires
pour respecter à la fois le « Plan de prévention des risques technologiques » et la politique interne souhaitée par le groupe Shell.
Le site de mise en bouteille du Douhet, classé Seveso seuil haut, livre 17.000 clients en
propane et butane sur dix départements du
grand Sud-Ouest.
ARMORGREEN S’IMPLANTE
A LA ROCHELLE
Le spécialiste des énergies renouvelables,
Armorgreen, ouvre un bureau dans la nouvelle pépinière Créatio® ECOactivités de
La Rochelle, renforçant ainsi sa présence
en Poitou-Charentes. L’entreprise rennaise
confirme donc son intérêt pour notre région qui avait commencé en juin 2012 avec
la reprise de la société Esbim et de ses 13
salariés.
clients les plus proches” précise Bruno Gastinne, PDG du groupe Alkaline et d’Envirocat. Et puis, l’UE pourrait bientôt interdire
l’utilisation de mercure dans le processus
de fabrication du méthylate de sodium,
permettant à l’unité rochelaise de devenir
leader européen. Le site, capable de traiter
les huiles végétales de première, deuxième
et troisième générations, a été conçu pour
accueillir un second réacteur et monter ainsi
en puissance au moindre signe de l’UE.
TERRA LACTA S’ADOSSE
A BONGRAIN
Le groupe coopératif Terra Lacta de Surgères
a finalisé le 1er octobre 2013 l'adossement
de ses activités au groupe Bongrain. Concrètement, l'opération porte sur l'apport des
activités de production et de commercialisation de Terra Lacta (beurre, crème, fromages
et ingrédients laitiers) à la Compagnie laitière européenne (CLE), filiale de Bongrain
SA. L’accord prévoit également la constitution d'une société commune, les « Fromageries Lescure », qui regroupera l’ensemble
des activités de production et de commercialisation de fromages des deux sociétés.
Théoriquement, ce rapprochement offrirait
aux 3.000 producteurs adhérents de l’ex
« un outil industriel polyvalent, tourné vers
le service ».
L'entreprise a notamment investi matériellement et humainement dans la conception
de maison à ossature bois. Entre le bureau
d'études intégré (trois ingénieurs) et la production de structures prêtes à monter (charpentes pré assemblées), ce pôle s’adresse
aussi bien au marché de l’agrandissement
que de la rénovation, privé ou collectif.
Rullier emploie 93 salariés (scieurs, ébénistes, charpentiers, menuisiers, magasiniers, livreurs et commerciaux) pour un CA
23 M€.
BONNA SABLA FOURNIT DES
POUTRES DE 30 TONNES POUR
LA LGV
En 2013, l’usine Bonna Sabla de La Crèche
(32 salariés) a fourni plus de 800 poutres de
béton de 22,50 mètres de longueur et pesant 30 tonnes destinées à réceptionner les
ballast et les rails du chantier LGV. Le process
industriel qui permet de réaliser ces poutres
aussi gigantesques que précises et esthétiques est quasiment top secret.
Bonna Sabla, qui appartient au Groupe
scandinave Consolis, possède 40 sites de
production en France.
GET 79, UN GROUPEMENT
D’EMPLOYEURS EFFICACE
Installé au centre routier d’Atlansèvre à La
Crèche, GET 79 est un groupement d’employeurs (GE) monosectoriel qui réunit
aujourd’hui 38 entreprises de transport
(routier, industriel, frigorifique, bennes, citernes…) des Deux-Sèvres et des départements limitrophes.
L’origine de ce GE ? Optimiser les emplois
du temps des chauffeurs en partageant
leurs temps de travail entre plusieurs entreprises mais aussi solutionner les besoins en
personnel lors de pics d'activité, congés, arrêts maladie ou nouveaux marchés…
Le principe ? Verser une cotisation au Groupement pour disposer de chauffeurs à la
demande, en temps partagé.
Quinze ans après sa création, le groupement gère 45 salariés (équivalent temps
plein) dont 80% en CDI : des conducteurs
routiers mais aussi des caristes, des agents
de quai, des mécaniciens ou des assistantes
de gestion. Par ailleurs, le GET 79, qui bénéficie du soutien de la Région, propose un
vrai service RH à ses adhérents : il dispense
une formation continue pour qualifier son
personnel et assure les tâches de gestion
Cette nouvelle implantation fait partie de la
filiale Armorgreen Centre-Ouest qui couvre
les régions Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Limousin, Centre et qui emploie aujourd’hui une vingtaine de salariés pour un
CA de 15 M€. Elle s’adresse plus particulièrement à une clientèle de professionnels, entreprises et agriculteurs, avec des offres clés
en main puis un accompagnement complet
pour l’exploitation de sources d’énergies renouvelables : solaire photovoltaïque, méthanisation, biomasse bois ou éolien.
Adossée au Groupe Legendre, leader du BTP
dans le Grand Ouest avec 1.250 salariés, Armorgreen affiche un CA de 40 M€ en 2012
pour 100 salariés répartis sur 15 sites. Elle
a déjà réalisé 350 installations dont près de
20.000 m2 de toitures solaires.
UNIQUE EN EUROPE, ENVIROCAT
PRODUIT UN BIOCARBURANT
SANS MERCURE
Malgré leur dénomination, certains biocarburants ont un effet néfaste sur l’environnement : leur production favorise la
déforestation et/ou concurrence le marché
alimentaire. Dans d’autres cas, comme pour
la fabrication du méthylate de sodium, le
processus fait appel (en Allemagne et en Pologne) à un additif contenant du mercure,
un métal lourd hautement toxique.
Le site EnviroCat de La Rochelle, récemment
inauguré, utilise une éco-technologie sans
mercure, à base de sodium métal : un processus de production « propre » unique en
Europe qui permet de transformer des huiles
végétales d’origine agricole ou marine en
biodiésel.
Installée sur le Port de La Pallice, EnviroCat
est une co-entreprise développée par le
groupe rochelais Sica Atlantique et par Alkaline, l’unique producteur européen de sodium métal, basée en Savoie.
L’entité, qui a nécessité 14 M€ d’investissement, a été conçu pour produire 25.000
tonnes de méthylate de sodium par an, générant pour l’instant 12 emplois directs.
« Notre procédé est 20% plus cher que celui
des deux autres usines allemande et polonaise mais ce surcoût peut être compensé
par les économies de transport pour les
Terra Lacta une « vision de long terme sur
la construction d’une filière laitière régionale durable via des contrats d’approvisionnement de longue durée en lait de chèvre
et lait de vache ». En attendant, Terra Lacta
aura subi depuis quelques années de sévères
cures d’amaigrissement puisque la coopérative sera passé de 1.300 salariés répartis sur
13 usines au plus fort de son activité à peutêtre 300 dans les mois prochains.
79
DEUX-SÈVRES
A 130 ANS, RULLIER BOIS
EST TOUJOURS VERT
Rullier Bois vient de fêter ses 130 ans. Depuis
son siège historique de Chef-Boutonne,
mais aussi sur quatre autres sites : Bressuire,
Poitiers,
Tonnay-Charente
et
GondPontouvre, l’entreprise familiale déploie son
activité de négoce de produits bois et dérivés,
de stockage (20.000 références), de sciage
et de rabotage. Sa clientèle est composée
de professionnels du bâtiment soit 2.500
entreprises de second œuvre, menuisiers,
charpentiers, agenceurs, ébénistes ou
plaquistes. Avec la chute du parquet en
châtaigner, sa signature historique, Rullier
s'est progressivement adapté en misant sur
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L’ENTREPRISE ADAPTÉE « SOCIA3 »
S’IMPLANTE A CHAURAY
« Socia3 », dont le « 3 » représente les 3
piliers de la RSE « Environnement, Social et
Economique » emploie, forme et accompagne au quotidien 80% de travailleurs en
situation de handicap, éloignés du monde
professionnel. Filiale du Groupe Soregor, «
Socia3 » se positionne comme la première
entreprise adaptée spécialisée dans la réalisation de prestations administratives, l’externalisation de la paie et des solutions RH.
Après une première ouverture à Tours en
2012, c’est à Chauray que s’est ouvert la
deuxième entité de l’entreprise adaptée. «
Socia3 Poitou-Charentes », qui intervient
principalement auprès des entreprises et
associations de plus de 20 salariés, ambitionnent d’embaucher deux à trois nouveaux salariés en situation de handicap d’ici
la fin de l’année et cinq en 2014.
Rappelons que le Groupe Soregor, dont
le siège est à Angers, est spécialisé dans
l’accompagnement des entrepreneurs
(création, gestion, développement, transmission) dans les domaines de l’expertise
comptable mais aussi de l’expertise sociale, informatique, juridique, formation et
conseil. Fort de ses 100 implantations dans
le Grand Ouest, le Groupe compte 1.000
collaborateurs pour un CA de 66,5 M€.
Page 25
l
des emplois & des compétences (GPEC)…
tout cela au service d’un emploi durable et
diversifié pour ses salariés.
UNE CENTAINE D’EMPLOIS PRÉVUS
AUX FORGES DE BOLOGNE
Pour faire face à ses commandes et à son
plan de charge, le groupe Manoir Aérospace et sa filiale Forges de Bologne dont un
des deux sites français se situe à Parthenay,
vont investir 20 M€ pour construire 3.700
m2 de bâtiments industriels et 500 m2 de
bureaux sur son site de Gâtine. Avec une
centaine de créations d'emplois à la clé
jusqu’en 2016.
La Région soutient le projet en mobilisant
notamment les dispositifs régionaux en faveur de la formation professionnelle, tout
en étant vigilant sur les intentions à long
terme du Fonds d’investissement FUN, seul
actionnaire de Manoir Aérospace, à propos du site parthenaisien. Un dispositif de
formation aux métiers de la mécanique et
de la métallurgie a donc été mis en place
à Parthenay pour préparer les premières
embauches de l’équipementier aéronautique mais aussi de trois autres entreprises
qui ont exprimé des besoins en opérateurs
d’usinage.
Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117
LES ENTREPRISES QUI BOUGENT
86
VIENNE
SERI REMPORTE UN MARCHE
A LYON
Après avoir gagné, en septembre 2013, le
très convoité marché des « corbeilles de
propreté » de Paris, SERI réédite l’exploit en
signant le marché de Lyon. L’entreprise châtelleraudaise va donc équiper cinq des plus
grandes villes françaises dont Lille, Marseille
et Nantes avec ses poubelles baptisées « Bagatelle ». Ce succès commercial est le fruit
de trois ingrédients : une esthétique soignée
de « Bagatelle », (l’Institut français du design
lui a attribué le « Janus de la Cité »), l’utilisation d’un matériau très résistant en « acier
haute limite élastique » et le mix intuitiondétermination des patrons de l’entreprise.
ACTISENS PASSE
DANS LE GIRON DE MARCIREAU
Créé en 2006 sur la Technopole du Futuroscope, Actisens est spécialisé dans la conception et l'animation de sites web, le conseil
multimédia et la formation aux TIC. Placée
sous procédure de sauvegarde en octobre
2012, l’entreprise dont l’effectif est monté
jusqu’à 36 salariés, n’a pu rétablir la situation. Le Tribunal de commerce de Poitiers a
choisi l’entreprise niortaise Marcireau pour
reprendre les 11 salariés de l’entité qui s’appelle désormais « Solutions by Actisens ».
UNE SCOP SAUVE METALLIT
Créé en 1986, Metallit est une tôlerie industrielle basée à Mirambeau. On y fabrique des
portes, des armoires électriques, des locaux
de 1.700 autocars. Fast est aussi, avec son
usine d’Alençon, le seul constructeur français d’autocars et d’autobus, avec la maque
Fast Concept Car.
L’IAE : UNE RELATION NATURELLE
AVEC LES ENTREPRISES
L’IAE (Institut d'Administration des Entreprises) de Poitiers, deuxième IAE de France,
forme plus de 2.500 étudiants par an avec
ses 50 enseignants permanents et 230 intervenants professionnels. L’établissement
prépare à 46 diplômes au sein de 4 pôles
de formation : Finance & Comptabilité,
Management, Stratégie & Marketing et Information & Communication. Ouvert à l’international, il permet à une partie de ses
étudiants de bénéficier de son programme
de formation à l’étranger et de suivre plus
de 25 cursus à distance.
caux et régionaux, notamment en encourageant les partenariats.
Rappelons qu’en 2012, 58% d’étudiants de
l’IAE ont trouvé un emploi dans les 2 mois
après l’obtention de leur diplôme et 61%
d’étudiants dans les 6 mois.
POITOU-CHARENTES
PACETEL, NOUVEL OPÉRATEUR
TÉLÉPHONIQUE RÉGIONAL
Six entreprises picto-charentaises se sont regroupés dans le cadre d’une SAS pour créer
Pacetel « le premier opérateur alternatif en
Poitou-Charentes, en télécom et téléphonie
». Les six entreprises à l'origine du projet sont
Vienne Documentique, SOS-DATA et Micro
Tech Informatique dans la Vienne, IP Système
et Espace bureau 16 en Charente, IP Store
Entreprise à Poitiers, Angoulême et La Rochelle. Ces établissements officient dans les
domaines complémentaires que sont la bureautique, l’informatique, les services et prestations de service.
Concrètement Pacetel (Poitou-Charentes Télécom) s'adresse exclusivement aux professionnels de la région : TPE, PME ou collectivités. L’entité propose quatre offres : le mobile,
la téléphonie IP, l'accès Internet très haut débit dont la fibre optique et l'interconnexion
de sites distants.
Fort de sa licence obtenue auprès de l' « Autorité de régulation des communications
électroniques et des postes » (ARCEP), Pacetel entend bien concurrencer les opérateurs
traditionnels de la téléphonie sur le plan régional : le business plan de la SAS prévoit 500
clients pour un CA de 1 M€ en 2014, puis
1.000 clients et 3 M€ en 2015.
PREMIÈRE PROMOTION RÉGIONALE
D'ALTER'INCUB
SOLISYSTEME INNOVE
EN COULEURS
Qui, dans la région, peut se targuer d’avoir
débuter son entreprise dans un simple garage pour se retrouver, 10 ans plus tard,
dans des locaux de 11.000 m2 ? Le fabricant
de pergolas Solisystème qui a récemment
inauguré sa nouvelle usine d’Avanton.
Quelle innovation est à la source de cette
réussite ? Un modèle original de pergola à
lattes pivotantes : l'utilisateur peut à son gré
ouvrir son toit et le refermer de façon parfaitement étanche pour se mettre à l'abri des
rayons du soleil ou de la pluie. Aujourd’hui,
la pergola bioclimatique activée par un petit moteur électrique se vend dans la France
entière mais aussi dans le bassin méditerranéen et au Mexique tandis que l’Europe du
Nord commence à s’intéresser au concept.
Solisystème, qui emploie 25 salariés pour
5 M€ de CA, continue à innover avec le
modèle « Arlequin » : un système de panneaux coulissants multicolores (12 teintes
à associer au gré du client) qui permet de
sélectionner des zones d’ombre ou de lumière.
LA SIT OBTIENT UN MARCHÉ
EN BELGIQUE
Spécialisée en télé-robotique et télémanipulations, la Société d’Innovations Techniques (SIT) a décroché un marché de
3,5M€ auprès de l’Ondraf, l’Organisme
national belge chargé de traiter les déchets
radioactifs et les matières fissiles enrichies.
L’entreprise châtelleraudaise va lui livrer
deux bras articulés qui travailleront dans
des cuves de 12 mètres de haut et de 6
mètres de diamètre.
techniques… en acier, inox, alu ou cuivre.
L’entreprise travaille surtout pour l’industrie,
notamment EDF, Siemens, Schneider, Transfix, Duriez ou Tech-Inter.
Placée en liquidation judiciaire avec poursuite d’activité le 14 mars 2013, l’entreprise a été reprise par 14 des 23 salariés
sous forme de Société coopérative ouvrière
(Scop). 158.000 € ont été réunis par les 14
salariés, y compris avec des emprunts personnels. Le complément a été apporté par
la Bourse régionale coopérative émanant du
Conseil Régional, avec l’accompagnement
de l’Union Régionale des Scop.
La Cté de Communes de Haute Saintonge
a, quant à elle, racheter les bâtiments pour
600.000€. Elle a également mis à disposition une avance remboursable pour permettre à l’entreprise de payer les salaires en
retard, mais également pour lui donner les
moyens de se réapprovisionner en matières
premières afin d’honorer les commandes en
cours.
LES VOYAGES MARTIN MC DANS
LE GIRON DU GROUPE FAST
Après le rachat en 2001 des Rapides du
Poitou, le groupe Vendéen Fast s’offre l'entreprise Voyages Martin MC. Créé en 1934,
l’entreprise montmorillonnaise emploie une
centaine de personnes et possède une centaine d'autocars dédiés à 80% aux transports scolaires sous contrat avec les Conseils
généraux de la Vienne et de l'Indre. Les
deux filiales poitevines seront ainsi complémentaires tout en conservant leur identité
propre.
Les Voyages Martin MC viennent ainsi grossir la flotte du groupe familiale vendéen qui
détient, au travers de ses nombreuses filiales
(Hervouet France, Sovetours…) pas moins
Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
l
Page 26
• La Junior Entreprise IAE Consultant (JEIC®)
réalise des missions opérationnelles pour
les TPE/PME. Ces travaux, sources de motivation pour les jeunes, sont un moyen
d’échange avec les professionnels qui
confrontent les étudiants à leurs attentes et
à leur niveau d’exigence.
L’incubateur des entreprises de l'économie
sociale et solidaire, Alter’Incub PoitouCharentes, a été créé en mars 2013 à
l’initiative de l'URSCOP (Union Régionale des
Sociétés Coopératives et Participatives). Son
objectif est d’accompagner les « porteurs
» dans la formalisation et la consolidation
de leur projet d'entreprise socialement
innovante. A l’image des incubateurs
technologiques, Alter'Incub participe ainsi
au transfert de l'innovation sociale dans le
domaine du développement économique. Il
s’intéresse surtout aux projets d’entreprises
qui prennent en compte de nouvelles formes
de gouvernance, une dimension coopérative
et le principe de cohésion sociale dans des
secteurs comme le tourisme, l’éco-industrie,
l’environnement, l’économie numérique...
Parmi la trentaine de candidats ayant
répondu à l'appel à projet, quatre équipes
ont été retenues pour la première promotion
régionale d'Alter'Incub :
• un parc de loisirs en pays d'Horte et Tardoire, en Charente, associant environnement, écotourisme et dimension ludique;
• l’association « Roule ma frite » à MarennesOléron qui travaille à la revalorisation des
huiles usagées;
• un site web et une application mobile sur
les actualités événementielles et associatives dans la Vienne;
• une couveuse agricole offrant des espaces
test pour former au métier d'agriculteur,
dans les Deux-Sèvres.
Au-delà de l’accompagnement dans la
structuration de leur projet, les quatre « élus »
ont pu bénéficier d'un premier soutien de
3.000 € pour financer une étude de faisabilité
par un cabinet conseil. Fin décembre, si la
viabilité du projet est confirmée, un second
chèque de 7.000 € sera attribué à chacun
des porteurs.
• Enfin, la récente création de la mission «
Relation Entreprise et Monde Economique
», a pour objectif de renforcer les relations
de l’IAE avec les réseaux professionnels lo-
Sources :
Les Echos, Sud-Ouest, Nouvelle République,
Usine Nouvelle, Charente-Libre, Actufax,
Communiqués de presse
De multiples connexions avec les entreprises.
Depuis sa création, les relations entre l’IAE et
le monde professionnel se sont multipliées.
Exemples :
• les stages en entreprises de 2 à 6 mois (y
compris à l’étranger) apportent un aspect
pratique aux enseignements théoriques
et constituent souvent un tremplin pour
l’emploi. Sur les trois années d’études à
l’IAE, les étudiants cumulent jusqu’à 17
mois de stage, leur permettant ainsi d’être
à l’écoute des problématiques des entreprises et d’être directement opérationnels à
leur entrée sur le marché de l’emploi.
Entre 2012 et 2013, 896 stages étudiants ont
ainsi été effectués en France parmi lesquels
plus de 40% dans la région.
• Plus de trente projets professionnels en
communication, marketing, finance, audit
ou intelligence économique amènent également les étudiants à travailler avec des
entreprises de secteurs divers.
• De nombreux étudiants choisissent les
formations en alternance pour entrer plus
directement en connexion avec les entreprises. L’IAE de Poitiers et les antennes de
Niort et Angoulême proposent ainsi un panel de formations en alternance répondant
à divers profils.
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Le 1er février
2014, le format
SEPA devient
obligatoire pour
vos virements et
vos prélèvements.
Et vous
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crédit - Siège social : 28-30 rue d’Epagnac, Soyaux (Charente) - RCS ANGOULEME 775 569 726 - Société de courtage d’assurance immatriculée
au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le N° 07 008 428.
Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement
de crédit, dont le siège social est 18, rue Salvador Allende BP 307 - 86008 POITIERS CEDEX - Siège administratif : Boulevard Winston Churchill
37041 TOURS CEDEX - 399 780 097 RCS POITIERS - Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance
sous le N°07 023 896.
Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel CHARENTE-MARITIME DEUX-SEVRES, société coopérative à capital variable, agréée en tant que
établissement de crédit et société de courtage d’assurance - Siège social : 12 bd Guillet-Maillet 17117 SAINTES CEDEX - RCS Saintes 399 354
810 - Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le N° 07 023 464.
11/2013. Maïa www.maia-creation.com. Fotolia.com : © Goodluz.
INFOS UTILES : TRANSPORTS
X ESSENCE, DIESEL,
ÉLECTRIQUE, HYBRIDE
OU GPL ?
Essence, diesel, GPL, hybride, électrique, quelle motorisation adopter
alors que le bonus écologique vient
d’être fortement réduit ? Depuis une
dizaine d’années, choisir la motorisation
de sa voiture paraissait presque évidente
pour la majorité des Français : 3 véhicules
vendus sur 4 étaient équipés de moteur
diesel. Depuis 2008, la donne a évolué
avec des constructeurs automobiles qui
ont développé des versions hybride, GPL
ou électrique et avec l’arrivée du dispositif
malus-bonus qui a pu influencé les comportements d’achat.
Alors, aujourd’hui, comment choisir ?
Pour vous aider à vous y retrouver, le JDP
a décliné les caractéristiques de chaque
motorisation avec ses avantages et ses
inconvénients.
1) LA VERSION ESSENCE
Si les écarts entre les 2 principaux carburants, l'essence et le diesel, s'amenuisent au
fil des avancées technologiques en termes
de performance, de consommation, de
confort (bruit) ou de pollution, il n’en reste
pas moins quelques différences.
Avantages
• A catégorie équivalente, le prix d'achat
d'un véhicule essence reste généralement
moins cher qu’un véhicule diesel.
• L’éventail des modèles « essence » est plus
important qu'en diesel, notamment pour
les petites citadines.
• Les révisions sont moins fréquentes et
moins coûteuses que pour un moteur diesel.
• La prime d'assurance est souvent moins
chère de 10 à 15%.
Inconvénients
• Un moteur essence consomme 10 à 15%
de plus qu'un moteur diesel.
• L’autonomie est réduite d'autant.
• Le carburant est plus cher car plus lourdement taxé : 66% contre 56% en moyenne
pour le gazole.
• La durée de vie est généralement plus
faible que celle d’un moteur diesel: le moteur tournant plus vite, il se fatigue plus
vite.
• Lors de la revente, la décote est plus brutale au-delà de 15.000 km par an, contre
25.000 km pour le gazole.
• L'essence est un carburant très inflammable, donc dangereux.
. Le moteur à essence libère plus d'hydrocarbures imbrûlés (provoquant des irritations)
et plus de gaz carboniques rapporté à la
consommation volumique (responsable de
l’effet de serre et du réchauffement) que le
diesel.
En conclusion, si l’on calcule le Prix de Revient Kilométrique (PRK) qui intègre les coûts
réels sur 5 ans : assurance, consommation,
amortissement du prix d'achat et entretiens,
l’essence reste plus intéressant que le diesel
pour ceux qui font moins de 20.000 km par
an, surtout en ville. Et ce, quelle que soit la
cylindrée.
2) LA MOTORISATION DIESEL
En 2010, 70% des immatriculations françaises concernaient des véhicules diesel. Un
succès dû au prix du carburant mais aussi à
une avancée majeure (année 2000) avec le
« filtre à particules » : un dispositif qui permet de retenir en partie les fines particules
contenues dans les gaz de combustion, néfastes pour les poumons et cancérigènes.
Avantages
• Un moteur diesel consomme environ 15%
de moins qu’un moteur à essence de
même catégorie.
• Moins de consommation signifie une plus
grande autonomie.
• Le gazole est moins cher que l’essence
(-10% en moyenne).
• Une voiture diesel se revend plus chère
qu'un véhicule comparable en essence
car elle s’use généralement moins rapidement.
• Si l’émission de CO2 par litre de diesel consommé est plus importante que
pour l’essence, lorsqu’on le rapporte à la
consommation volumique, les émissions
de CO2 par km parcouru sont plus faibles
pour un moteur diesel.
• Grâce aux nouvelles technologies, le moteur diesel a le même niveau de performance, voire plus qu'un moteur à essence,
à cylindrée équivalente.
Inconvénients
• Le moteur diesel produit une quantité
d'oxydes d'azote et de particules de carbone néfastes pour l'environnement et la
santé (pathologies pulmonaires : asthme,
bronchites ; risques cardio-vasculaires :
angines de poitrine, troubles cardiaques ;
cancérogène (groupe 1, c’est à dire « certain »).
• Un véhicule diesel est souvent plus cher à
l’achat qu’un modèle « essence ».
• Il est donc aussi plus cher à assurer (+10
à 15%)
• L’entretien est plus coûteux et plus fréquent que sur un moteur essence, environ
+20%.
. Un moteur diesel chauffe lentement et a
tendance à surconsommer sur les petits trajets.
En conclusion, le diesel est à privilégier si le
véhicule réalise plus de 20.000 km par an,
si la durée de chaque trajet est supérieure à
30 minutes et si l’utilisation est réalisée en
majeure partie sur route et autoroute.
3) LA SOLUTION GPL
Le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) est un mélange de butane et de propane obtenu par
raffinage du pétrole ou extraction de gaz
naturel. Il nécessite l'installation d'un système spécifique compatible qu'avec un moteur essence.
On peut acheter des véhicules neufs équipés pour le GPL (2.025 immatriculations en
2012) ou faire adapter sa voiture essence.
Idem pour le GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) qui, lui, est constitué à 97% de méthane (le même gaz que celui utilisé pour se
chauffer).
Avantages
• Les voitures neuves GPL bénéficie à l’achat
d’un bonus écologique sous forme de crédit d’impôt sur le revenu.
• Le prix du carburant reste très raisonnable.
• L'autonomie du véhicule est quasiment
doublée puisqu'il dispose de 2 réservoirs :
un pour l'essence, un pour le GPL.
• La combustion du gaz étant complète, le
GPL ne libère pas de particules et limite les
émissions de CO2.
• Cette combustion « propre » permet d'espacer les vidanges et d'assurer la longévité
du moteur.
• Les voitures GPL ne sont pas interdites de
circulation lors des pics de pollution.
• Le moteur est plutôt souple à conduire et
plutôt silencieux.
• De nombreux départements ont exonéré
de cartes grises ou accordent une réduction de 50% aux voitures roulant au GPL
(voir préfecture).
Inconvénients
• Coût élevé à l’achat des véhicules neufs
équipés GPL.
• Pour les non-équipés, le GPL nécessite
l'installation d'un kit de carburation et de
son réservoir dont le coût varie de 1.500 à
3.300€. Un crédit d'impôt permet d’atténuer un peu la facture.
• Le réservoir supplémentaire, généralement
Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014
l
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installé dans le coffre, prend de la place,
même fixé à l’endroit de la roue de secours.
• Hormis sur les grands axes, les pompes à
GPL sont peu nombreuses : sur les 16.000
stations-service françaises, environ 1.800
délivrent du GPL.
• Il faut du temps pour remplir le réservoir.
• Le contrôle technique est plus poussé que
celui d’un véhicule « classique » : inspection de l'étanchéité du système, du réservoir, des accessoires de fixation… et doit
être effectué dans un centre agréé équipé
en conséquence.
• A l’achat, le choix est limité : il n'y a souvent qu'un seul modèle GPL par gamme
de véhicule.
• Les technologies GPL de première génération, comme aujourd’hui, ne seront sans
doute pas facile à revendre sur le marché
de l’occasion.
• Quelques sites sont interdits aux véhicules
GPL pour leur dangerosité potentiel (risque
d'explosion) comme certains parkings publics, le tunnel sous la Manche...
4) LE VÉHICULE HYBRIDE
Les véhicules hybrides alternent, de manière
autonome, essence (ou diesel) et électricité
: le moteur électrique prenant dès que possible le relais du moteur thermique.
Avantages
• La technologie hybride consomme moins
d'essence.
• La voiture recharge ses batteries toute
seule s'appuyant sur le principe de la captation de l'énergie cinétique.
• La consommation est très faible et peu
couteuse en zone urbaine.
• Consommant moins, l'hybride pollue
moins.
• L'autonomie de la voiture est également
plus conséquente.
• L'apport des batteries électriques permet
de réduire les bruits et apporte une plus
grande souplesse au démarrage.
• L’achat d’une voiture hybride permet de
bénéficier d’un bonus écologique sous
forme de crédit d’impôt.
Inconvénients
• La double installation électrique et thermique implique un surcoût à l'achat.
• Le véhicule affiche un poids supérieur car
l'hybride réclame des pièces supplémentaires.
• A faible vitesse en ville, les piétons peuvent
ne pas entendre la voiture.
• Les véhicules hybrides de première génération, comme aujourd’hui, ne seront sans
doute pas facile à revendre sur le marché
de l’occasion.
5) LA VOITURE ÉLECTRIQUE
Les véhicules électriques, encore peu commercialisés en France, sont bien souvent limités à une utilisation strictement urbaine…
et quasiment réservés aux flottes publiques
ou para-publiques,
Avantages
• Aucune pollution directe en termes
d’émission de gaz à effets de serre et de
pollution sonore. Les voitures ne rejettent
pas de CO².
• la recharge de la batterie ne coûte pas
cher : environ 2€ pour recharger une batterie dont l’autonomie peut aller jusqu’à
200km.
• Bonne souplesse de conduite.
• Les voitures électriques bénéficient du bonus écologique.
Inconvénient
• Le prix à l’achat reste assez élevé, même
s’il tend à se rapprocher des entrées de
gamme essence.
• L’autonomie est faible : le véhicule doit être
souvent rechargé et le temps de charge est
long pour peu de kilomètres.
• L'usage est donc principalement urbain.
• Le rechargement des batteries n’est pas
possible partout, notamment dans certaines zones rurales. Par ailleurs, un dispositif spécial (et payant) est parfois nécessaire pour le rechargement à domicile.
• La batterie n’est pas systématiquement
fournie avec la voiture, il faut dans ce cas
en prévoir l’achat (coût plutôt élevé).
• Ces véhicules sont encore rares dans les
gammes des constructeurs.
• Les véhicules électriques de première génération, comme aujourd’hui, ne seront
sans doute pas facile à revendre sur le
marché de l’occasion.
• La question du remplacement et du recyclage des batteries reste très floue.
• Pas si propre que ça au final puisque l'électrique provient en partie de l'énergie nucléaire.
COÛT DE RABOT SUR
LES BONUS ÉCOLOGIQUES…
Ceux qui choisissaient leur voiture neuve en
fonction du « bonus écologique » vont devoir affiner leur raisonnement. En effet, depuis le 1er novembre 2013, les critères d’attribution se sont durcis, ne s'appliquant plus
qu'à une poignée de voitures, tandis que le
malus, lui, a été fortement augmenté.
De fait, pour les motorisations traditionnels
(essence et diesel), seules les petites voitures
qui émettent entre 60 et 90 grammes de
CO2 au km conserveront une prime… de
150€ contre 550€ précédemment. Celles
qui, comme avant, émettent entre 90 et 105
gr. de CO2 n'en bénéficieront plus. Curieusement, une Renault Twingo diesel ou une
Peugeot 208 diesel continuent à ouvrir droit
au bonus écologique alors que ce type de
motorisation (diesel) est notoirement reconnu pour être néfaste à la santé et à l’environnement.
Les voitures hybrides voient leur bonus passer de 4.400 à 3.300€ et les véhicules électriques de 7.000 à 6.300€.
Selon Les Echos, seuls 7,2% des véhicules
neufs sont désormais éligibles au bonus,
contre 35% avant le 1er novembre 2013. Le
gouvernement se défend en rappelant que
« l'essentiel est de préserver les bonus mais
dans des contraintes budgétaires réelles ». Il
est vrai que le dispositif bonus-malus avait
cumulé entre 2008 et 2012 un déficit peu
raisonnable de 1,45 milliard d'€.
…ET COUP DE MARTEAU
SUR LES MALUS
La réduction du bonus écologique s'accompagne d'un durcissement du malus, pour
« tenter de revenir à l'équilibre du système
d'ici fin 2014". Le nouveau malus, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2014, frappe
désormais les véhicules rejetant entre 131
et 136 g de CO2, jusqu'alors épargnés. Le
montant commence désormais à 150€ (au
lieu de 100€) puis grimpe jusqu'à 8.000€
(au lieu de 6.000€) au-delà des 200 gr. Pour
exemple, le monospace Renault Scénic TCE
115, le modèle le moins cher de la gamme,
se voit frappé de 150€ de malus. Idem pour
une Peugeot 508 1,6 VTi, le modèle le plus
abordable des 508, qui sera taxé à hauteur
de 500€. Quant au Renault Espace, il passe
à 1.600€, quelle que soit la version. Trois
modèles fabriqués en France…
EN CONCLUSION
Prix d’achat de la voiture, coûts à la pompe,
frais et fréquence d’entretien, assurance, facilité à la revente, bonus /malus sont autant
de critères difficiles à croiser de manière exhaustive. Et il semble que le bon vieux triptyque : kilométrage annuel, type de trajet
et durée d’utilisation de la voiture reste, aujourd’hui encore, déterminant pour le choix
de sa motorisation.
Sources : L’[email protected], pratique.fr, Le
Parisien, multicitycitroen.fr, quelleautomobile.fr
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DOSSIER PRATIQUE : MARCHÉS PUBLICS
X ACCÉDER AUX
MARCHÉS PUBLICS
Pour une TPE ou PME, gagner un marché
public représente une réelle aubaine en
terme de développement, de pérennité,
de règlement assuré ou de notoriété. Mais
avant cela, il faut répondre à des appels
d’offre qui s’apparentent pour beaucoup
au « parcours du combattant » de par :
• la lourdeur des procédures pour
constituer un dossier : l’absence d’une
pièce ou une erreur de forme peut engendrer le rejet de la candidature.
• la terminologie : il n’est pas facile de s’y
retrouver dans la jungle des sigles utilisés
(CCAP, CCTP, DPGF, BPU, CPV, DQE…),
des expressions (« dialogue compétitif », …), des nomenclatures ou des
procédures (allégée, restreinte, négociée…).
• Le choix parfois récurrent des mêmes
entreprises qui, reconduites régulièrement, décourage les nouveaux candidats potentiels.
• L’absence de contacts lors des procédures de passation même si toute relation n’est pas formellement interdite.
De fait, répondre aux marchés publics
ne s’improvise pas et nécessite une préparation. Déminage, conseils et recommandations :
1) QUI SONT LES ACHETEURS
PUBLICS ?
Les organismes publics soumis aux règles
d’appels d’offre pour leurs achats sont :
Les administrations d’État : ministères,
établissements publics nationaux tels que
les musées, les universités, les centres de
recherche… les préfectures de région ou
de départements et les services qui en dépendent comme les DDT (Directions Départementales des Territoires) ou les DDCS
(Directions Départementales de la Cohésion
Sociale)… A l’inverse, les EPIC nationaux (Ets
publics à caractère industriel et commercial
gérant une activité de service public) ne sont
pas soumis au code des marchés publics,
comme par exemple la SNCF, l'Office national des forêts, l'Opéra de Paris ou la RATP.
Les collectivités territoriales : Conseils
généraux et régionaux, Communautés
d'agglomérations, Communes, les EPIC
locaux …
Les hôpitaux et organismes liés à la santé.
2) QUELS TYPES D’ACHAT
SONT CONCERNÉS ?
Très diversifiés en terme de montant et de
nature, les achats publics sont classés en 3
catégories :
Les marchés de travaux : rénovation,
construction, génie civil….
Les marchés de fournitures : achat, location ou location-vente de mobilier, de matériels, de fournitures.
Les marchés de services : nettoyage de
locaux, sécurité, enlèvement des ordures
ménagères... mais aussi maîtrise d'oeuvre,
expertise comptable, services juridiques...
3) SEPT DISPOSITIFS EN FAVEUR
DES PME
Depuis 2006, le code des marchés publics
intègre des mesures favorables aux TPE/PME
pour que celles-ci puissent accéder à cette
manne que représentent les marchés publics, autrefois réservée qu’aux grandes entreprises. Les aménagements apportés par le
« code 2006 » sont les suivants :
• L’absence de références à de précédents
marchés de même nature ne peut plus
constituer un critère éliminatoire. En clair,
il faut bien commencer un jour et les « débutants » ne sont plus écartés.
• La possibilité de constituer des groupements conjoints d’entreprises (cotraitance) permet la mise en commun des
moyens humains, des matériels, des savoir-faire, des capacités financières et donc
d'accéder à des marchés auxquels séparément ces entreprises n'auraient pas eu la
capacité technique de répondre.
• La possibilité pour les TPE/PME de sous
traiter une ou plusieurs parties des prestations (sous-traitance).
• L’obligation des marchés publics de réserver un quota de candidatures émises par
des TPE/PME. De fait, l'article 26 de la Loi
de modernisation de l’économie (LME) incite les acheteurs publics à traiter de façon
préférentielle les PME innovantes ou à leur
réserver une part de leurs marchés publics
en matière de haute technologie, de Recherche & Développement et d'études
technologiques.
• Les entreprises peuvent désormais demander et savoir pour quelles raisons elles
n’ont pas été retenues.
• Le délai global de paiement est abaissé à
30 jours, sauf pour les établissements publics de santé et certaines entreprises publiques.
• Un médiateur des marchés publics a été
nommé en décembre 2012 afin de faciliter les relations entre les entreprises et les
donneurs d'ordre publics et pour veiller au
respect des délais de paiement. Ce médiateur peut être saisi via le site de la médiation inter-entreprises et de la médiation :
mieist.bercy.gouf.fr
Le renforcement de l'accès des PME aux
marchés publics est également un des objectifs du Small business Act européen,
adopté le 25 juin 2008 par la Commission
européenne qui préconise notamment un
allègement des exigences imposées par les
pouvoirs adjudicateurs dans le cadre des
procédures d’attribution de marchés.
4) LES DIFFÉRENTS TYPES
DE PROCÉDURES DE MARCHÉS
PUBLICS ?
Il existe deux grandes formes de procédures :
les procédures adaptées où l’acheteur public fixe lui-même les règles de passation et
d’attribution du marché et les procédures
formalisées pour lesquelles le mode de dévolution est totalement régi par le Code des
Marchés Publics. C’est le montant du marché qui délimite le périmètre d’action des
procédures formalisées ou adaptées.
1) Les MAPA
Aujourd’hui, la majorité des marchés publics est passée sous forme de « Marché à
Procédure Adaptée » (MAPA) : un dispositif
moins formaliste que l’appel d’offre dont
les modalités de mise en concurrence et de
publicité (site internet, affichage, Journaux
d’Annonces Légales, etc.) sont déterminées
par chaque acheteur public… et qui peut
prévoir la négociation.
Le MAFA (Marché à Formalisme Allégé) est
une autre procédure qui concerne certaines
catégories de marchés de services dont les
règles de passation renvoient à celles des
MAPA.
2) Les procédures formalisées
Les modalités d’attribution sont déterminées
par le Code des Marchés Publics. L’acheteur
doit veiller scrupuleusement à l’application
des règles fixées et respecter l’obligation de
publicité. On distingue :
• Les appels d’offres ouverts (ou restreints) : tout opérateur économique
(ou une liste de candidats autorisés) est
habilité à répondre au marché selon le
principe de l’enveloppe unique contenant
les renseignements relatifs à la candida-
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ture et à l’offre.
• Les marchés négociés : la personne responsable des marchés dresse la liste des
candidats invités à négocier et leur adresse
une lettre de consultation. Après examen
des offres, il y a négociations avec les candidats sélectionnés puis attribution du
marché après avis de la commission d’appel d’offres.
• Le dialogue compétitif : solution adoptée pour les marchés jugés complexes
lorsque l’acheteur ne peut objectivement
pas définir à l’avance les ressources techniques dont il aura besoin ou établir le
montage juridique ou financier de son
offre.
5) OÙ TROUVER LES APPELS
D’OFFRE ?
La collecte des avis de marché peut se faire
via des sites internet généralistes ou spécialisés, ou des sites de prestataires privés, donc
payants, qui effectuent une sélection selon
des critères prédéfinis par votre entreprise.
Les plus consultés sont :
• Les sites publics : boamp.fr (bulletin
officiel des annonces de marchés publics), marche-public.fr (Journal officiel de
l'Union Européenne : JOUE), service-public.fr, minefi.gouv.fr (sites de l’administration publique), marches-publics.gouv.fr
(appels d'offres de l'Etat, des ministères...)
• Les sites privés : achatpublic.com, secteurpublic.fr, vecteurplus.com, marchesonline.com,
commandes-publiques.
com, reseaucommandepublique.fr pour
recevoir par e-mail une sélection d’appels
d’offre qui répondent à vos critères d'activité, de taille, de thèmes ou de missions,
de nature d'acheteurs publics et de zones
géographiques.
• les sites internet des collectivités locales.
• le portail commun de 61 éditeurs de presse
quotidienne régionale et départementale :
francemarchés.com.
• lemoniteur-expert.com pour les marchés
du bâtiment et des TP.
Conseils
Pour effectuer une veille et assurer une détection efficace des marchés publics, il est
conseiller de croiser 4 techniques de recherche :
• Détection par mots clés : la sélection de
mots clés sera ni trop large, ni trop restrictive.
• Détection par catégories du BOAMP :
une centaine de catégories qui permettent
d'affiner la recherche.
• Détection par département ou par région.
• Détection par code CPV (Commun Procurement Vocabulary) : nomenclature de
chiffres qui permettent d'identifier précisément un objet de marché d'un pays de
l’UE.
6) COMMENT RÉPONDRE
À UN MARCHÉ PUBLIC ?
Bien au-delà du simple devis, le « Mémoire
technique » permet à l'organisme public
qui a déposé un appel d‘offre d'évaluer la
pertinence et les moyens que l'entreprise va
déployer afin d'exécuter le marché. D'une
certaine manière, le « Mémoire technique »
remplace le commercial en prospection B to
B. Sur la forme, il est indispensable de respecter à la lettre les processus parfois longs
imposés par les commanditaires et les cabinets d’expertise comptable sont les premiers
à pouvoir vous conseiller et vous assister.
10 conseils pour réussir votre mémoire
technique:
• Bâtissez un mémoire technique type qui
sera réajusté au coup par coup en fonction
des spécifiés de l’organisme public ou du
marché public proposé.
• Adaptez votre mémoire aux éléments indiqués dans le règlement de la consultation
et/ou en suivant les sous-critères de pondération technique, lorsque ceux-ci sont
précisés.
• Mentionnez les informations relatives à
votre entreprise : historique, résultats des
3 dernières années, organigramme, savoirfaire, effectif global et organisation géographique, …
• Rappelez les éventuelles contraintes d’exécution du projet et les solution proposée.
• Proposez un devis assorti de variantes (économies ou surcoûts) et mettez l’accent sur
un ou plusieurs avantages concurrentiels.
• Précisez le déroulement de la prestation :
organisation, logistique de réalisation,
moyens humains et matériels mis à disposition du projet.
• Insistez sur votre démarche environnementale et sur les dispositions prises en faveur
du développement durable.
• Précisez les dispositions prévues pour garantir la qualité des prestations à réaliser
(contrôle qualité) et le respect des délais
d’exécution.
• Proposez une organisation et gestion du
s.a.v. en termes de moyens mis à disposition et de délai.
AVIS D’INFORMATION à l’intention des :
PRESTATAIRES DE FORMATION,
RESTAURATEURS ET HÔTELIERS
Le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) est un établissement public à caractère
administratif et à compétence nationale ; il a notamment en charge la formation professionnelle des
agents de la fonction publique territoriale. Son activité se décline sur le territoire national par le biais de
29 délégations régionales et leurs antennes départementales, et de 5 instituts dont un spécialisé dans
la formation des cadres supérieurs (INET) ; Sa délégation régionale Poitou-Charentes est situé au
50 boulevard du Grand Cerf -BP 30 384- 86010 Poitiers Cedex. (Tél. 05 49 50 34 34)
Le CNFPT est soumis pour ses achats de prestations de formation, d’hébergement et de restauration
à l’article 30 du code des marchés publics.
Le CNFPT offre la possibilité aux prestataires opérant notamment dans ces secteurs d’activité de créer un
compte sur sa plateforme de dématérialisation des procédures et d’y rattacher une ou plusieurs alertes
mail ; ces alertes leur permettront d’avoir une information, ciblée et en temps réel, des mises en concurrence
portant sur leurs domaines d’activité et de compétence ainsi que sur l’aire géographique de leurs choix.
Les entreprises intéressées peuvent accéder, dès à présent, à la plateforme de dématérialisation des
procédures de marchés publics du CNFPT, à l’adresse suivante : www.marchespublics.cnfpt.fr.
Chaque mise en concurrence fera, parallèlement, l’objet d’une publicité internet sur le site de
dématérialisation des procédures du CNFPT.
Pour toutes précisions complémentaires, les opérateurs économiques disposent d’une aide
en ligne sur la plateforme de dématérialisation ou peuvent joindre le service de la gestion
financière et de la commande publique, en composant le
05 49 50 34 32 pour les restaurateurs et hôteliers
05 49 50 34 33 pour les prestataires de formation
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l
Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117
DOSSIER PRATIQUE : MARCHÉ PUBLICS
• Complétez la demande d'avance de 20%
au cas où vous seriez, au final, attributaire
du marché. (Dès lors que l'acheteur public
vous informe que votre entreprise a été
retenue, Oséo/BPI peut également fournir
une avance de trésorerie pour lancer votre
production).
rects, des services techniques ou du service
« achat », permet également de connaître
les prévisions d'achats pour l'année à venir.
Une entreprise peut-elle accéder au
mémoire technique d’une entreprise
concurrente ?
• l'utilisateur : celui qui perçoit le "besoin" et est à l'origine de l'achat : un responsable de bibliothèque, un directeur
d'école, un ingénieur...
Selon Maxime Jacob, conseil en management public, la décision d'achat au sein des
collectivités publiques, peut faire intervenir
jusqu'à 3 personne ou services différents :
Un mémoire technique est soumis au secret
industriel et commercial et n'est donc
jamais communicable. Toutefois, dans la
mesure où les entreprises qui ne sont pas
retenues à un marché public ont le droit de
connaitre les motifs détaillés du rejet de leur
offre par rapport à l'attributaire, certaines
informations peuvent ressortir comme des
moyens humains plus qualifiés, des délais
plus courts ou des moyens techniques plus
performants.
• Le responsable du "service technique"
ou "acheteur" chargé de mettre en forme
et de rationaliser le besoin de l'utilisateur
pour aboutir à un cahier des charges technique.
• Le "bureau des marchés" qui assure les
aspects administratifs et juridiques, passe
formellement le contrat et assure son suivi
administratif.
2) Filtrez les appels d’offre et éliminez
les dossiers trop orientés ou manifestement
hors de portée. Il vaut mieux répondre à
peu de dossiers mais bien ciblés avec une
réponse de qualité qu’à de nombreux dossiers « mal ficelés ».
7) QUATRE CONSEILS POUR
COMMENCER À CANDIDATER À
DES MARCHÉS PUBLICS
1) Faites-vous connaître par les acheteurs publics. Cela permet d'être contacté dans le cadre des marchés de gré à gré
(l'acheteur public ayant le droit de s'adresser à l'entreprise de son choix) ou dans le
cadre des MAPA. Ce marketing relationnel,
à entreprendre auprès des utilisateurs di-
Par ailleurs, avant de répondre à une consultation et pour évaluer ses chances, il est opportun de vérifier si le marché a été attribué
plusieurs fois à une même entreprise les années précédentes.
3) Retrouvez sur les sites internet des
organismes publics tous les achats effectués l'année passée, le montant et le
nom de l'attributaire par marché. En effet,
l’article 133 du code des marchés publics
oblige les organismes publics à publier une
liste des marchés publics conclus l'année
passée, au cours du premier trimestre de
l'année suivante. Ces informations peuvent
être utiles pour positionner les réponses
techniques et tarifaires de votre entreprise
dans la perspective d’accéder aux prochains
appels d’offre.
4) Si votre offre n’est pas retenue, demandez les motifs détaillés du rejet de
votre candidature. Cela vous permettra
d’identifier vos points faibles, de mesurer
le différentiel de compétitivité avec vos
concurrents et de réajuster votre mémoire
technique pour une prochaine fois.
8) LE CAS DES GROUPEMENTS
DE COMMANDES PUBLIQUES
Des « groupements de commandes » peuvent être constitués entre différents acheteurs publics intéressés par les mêmes produits et/ou prestations. Ils sont à distinguer
Le dispositif de « Groupements de
commandes » a pour avantage de faciliter
la mutualisation des procédures de
marchés et de contribuer à la réalisation
d'économies sur les achats. Une convention
désigne un des membres du groupement
comme
coordonnateur,
chargé
de
procéder à l'organisation de l'ensemble des
opérations de sélection d'un ou de plusieurs
cocontractants.
Tous les membres du groupement de
commandes publiques s'engagent à
conclure un contrat avec le candidat retenu
à la fin de la procédure de sélection, celui-ci
ayant présenté son offre compte tenu de la
commande globalisée. Il en résulte que la
procédure de passation des marchés dans
le cadre d'un tel groupement doit être
regardée comme « indivisible et achevée
dès la signature du premier marché conclu
par l'un des membres du groupement ».
Sources : APCE, marche-public.fr, marchéspublicspme.com, Petite-entreprise.net,
vecteurplus.com
des « centrales d’achat » qui sont des organismes publics ou de droit privé qui procèdent à des achats pour le compte de différents acheteurs publics.
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PREMIER OPÉRATEUR DU PORT DE LA ROCHELLE-PALLICE
Implanté sur le port de La Rochelle-Pallice et sur le site de TonnayCharente, le Groupe Sica Atlantique, par son offre de services complète
sur l’ensemble des métiers de la logistique portuaire, par sa capacité
d’accueil sur mesure, du panamax aux caboteurs, procure à toute une
région le rayonnement national et international d’un pôle économique
et industriel incontournable de la façade atlantique. Créateur d’emplois,
le Groupe poursuit son développement dans un engagement durable,
par une augmentation de ses capacités et de ses performances sur la
filère céréalière, tout en intensifiant la diversification de son territoire
d’intervention à l’ensemble des activités industrielles.
DELPECH
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Vracs solides et divers I Engrais solides I Vracs liquides I Céréales I Affrètement maritime I Consignation I Manutention portuaire I Transports routiers
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