1 - Kiosque Lorrain

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Transcript 1 - Kiosque Lorrain

Samedi 23 mars 1912
nve*i»n <*«, ««n*
23» Année.
B»tefl <m tmtwi
— N° 8665,
L'EST RÉPUBLICAIN
Téléphone :
3.21
- Imprimerie 3.09
-10.37
ATinFNEMENTS ■
TROIS MOIS
GRAND
SIX MOIS
RÊJfcieTïû.v
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QUOTIDIEN
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UN AN
ABOt,NtwLMi3.
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JOURNAL
,
I
DIRECTEUR : RENÉ MERCIER
H
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Aflafiw/srflArKMï_
1
~~
—
Pour la publicité de Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges, Alsace-lorraine et Luxembourg, s'adresstr aux bureaux dc l'Est.
llDERNIÈRE HEURES L'Emigratio^Ft It€S>iiL6tiTIC Un grand
j L'Allemagne augmente
AUTOUR DE LA R. P.
i Poincaré riposte
à M, Camille Felletan
PARIS, 23 mars, — Interviewé au sujet
cl un article de M. Pelletan critiquant sa
majorité sur la
réforme électorale, M.
Poincaré a déclaré :
« M. Pelletan m'accuse de vouloir faire
la réforme
électorale avec une majorité
.bigarrée et il m'adresse ce reproche juste
au moment où je répète pour la quinzième
fois que le gouvernement entend réaliser
cette réforme avec les majorités républicaincs. des deux Chambres.
« Ii m'accuse de ni pas prendre l'initiative et la responsabilité d'un chef de gou ■
vernement. Ignorc-t-il que le règlement -ne
permet au gouvernement aucune initiative d'rejta au cours
d'un débat
commencé ?
« Cette difficulté, qui est réelle et à laquelle nous sommes étrangers, ne nous
empêchent pas, du reste, de prendre nos
responsabilités lorsqu'il conviendra de le
faire. »
M. Poincaré termine en disant :
« Le gouvernement a toujours déclaré :
« 1° Qu'il était résolu à faire aboutir la
réforme électorale ;
« 2° Qu'il veut la faire aboutir avec le
concours des républicains.
« Cette déclaration peut déplaire à mon
ami Pelletan, qui demeure héroïquement
un des derniers partisans du scrutin d'arrondissement, mais je la crois conforme
aux vœux et aux intérêts du pays. » —
Havas.
—
j
R
^
LA GRÈVE NOIRE
ses effectifs militaires L'Angleterre escompte
1 accord pour lundi
hommes de
eit temps d$ guerre
200,000
=
PUBLICITÉ:
plus
'armi les causes du relèvement économkpie de l'Italie, on doit compter en première ligne l'accroissement de la population.
La population
italienne est passée do
26,800,000 habitants, en 1871, à 28,400,000
en 1882, à 34,100,000, en 1909. La densité
kilométrique est de 119 habitants, en Italie ; elle est de 111 habitants en Allemagne, de 74 seulement en France.
Europe, soit en Amérique, pendant la saison où le travail est le plus actif. De 1902
à 1909, sur 2.366.391 émigrants à destination des pays transocéaniques, 1,382,391
ou 58 % du total, sont revenus en Italie.
L'émigration permanente est plutôt une
émigration à « temps indéterminé ». Lorsque l'émigrant a épargné
une
certaine
somme d'argent, de 5.000 à 10.000 francs
environ, au cours d'une période qui varie
Procès
à Metz
l'afùJrc
:
22 mars. — Cest aujourd'hui vu*
di'edi que ie tribunal correctionnel de Metz
juge l'affaire Martin, plus connue sous le
nom de « l'affaire de la rue Serpenoise ».
Rappelons les faits :
Dans la nuit du 10 au 11 décembre dernier, vers quatre heures du matin,
un
groupe de 'jeunes gens, entre autres les
deux frèrles Alexis et Paul Samain, quittaient le café Bredirons, place Saint-Jacques, où ils avaient eu une altercation
avec 1© nommé Poncelet, concierge d'un
immeuble de la rue Se.rpenoise. La discussion s'était continuée dans la rue et le
groupe ae querellant s'était engagé, parla rue de Ladoucette, vers la rue Serp*noise. Arrivé au carrefour dc la rue Tèted'Or, le groupe croisa un autre groupe.
Un, membre de celui-ci, nommé Lùck, s'interposa dans la querelle des premiers et
bouscula même Alexis Samain. A ce moment, Martin, qui faisait partie du groupe
Samain, tira de sa poche un. pistolet Flofoert et en tira un rni^ JMI .îxa^aa-a^jviai
heureusement, le projectile, un, plomb de
six millimètres, atteignit le sergent musicien Maaach qui se trouvait à faible distance.
La balle le frappa derrière l'oreille et
alla se loger dans la masse
cérébrale.
Maaach s'abattit sur le pavé,ce que voyant
les jeunes giens prirent la fuite. Quelques
instante plus tard, ils étaient arrêtés, les
frères Samain avaient été reconnus par
les témoins. Le malheuireux Maasch expira sans reprendre connaissance.
Martin, l'auteur du coup fatal, essaya
d'abord die nier, mais l'arme fut retrouvée
dans sa poche et devant l'évidence il fit
des aveux complets. L'instruction ne comprit cependant pas la chose avec cette simplicité. Les aveux même de Martin ne rencontrèrent pas toute créance. Comme les
frères Samain étaient dans l'affaire, sans
cependant être les auteurs du coup mortel, on voulut les charger. L'accusation,
se 'basant sur ce fait qu'après avoir fui le
lieu du drame,, les jeunes gens s'étaient
retrouvés place Mazeile, en tira la conclusion qu'ils s'étaient concertés et que
les
aveux de Martin ne tendaient qu'à décharger Paul Samain, qui devait avoir tiré le
coup de feu, d'après les dires d'un témoin.
Cependant, cette version semble
avoir
.été abandonnée. Après une détention préventive de six semaines, les frènjps Samain
ont été remis en liberté, de même
que
Gény. Aujourd'hui, ils ne sont inculpés
que d'avoir participé h mue rixe suivie de
mort, tandis que pour Martin l'accusation,
retient l'homicide par imprudience.
U est intéressant de noter que Lùck,
l'auteur de toute l'affaire, Ht également
inculpé au même titre que les frères Samain:
>.
L'affaire se juge dans la salle des assises, la cour est présidée par M. Huene,
président de chambre. Neuf témoins sont
cités, néanmoins deux jours font prévus
pour les débats. Martin est défendu par
M« Bom-mel.sheim, du barreau de Metz.
Un service d'ordre très sévère est ordonné, et des cartes ont été délivrées pour
donner accès au prétoire.
METZ,
LONDRES, 22 mars.— A la Chambre des
Le sol de l'Italie
étant, en
général,
communes, M. Macdonald
déclare que
j BfeRLiN, 23 mars. — La « Gazette de l'Alde deux à cinq ans, il retourne dans sa
dans l'intérêt de la paix, les mineurs sont moins fécond que la race, et l'amélioration
lemagne du Nord (organe officieux) anpatri*.
prêts
à
renoncer
à
rénumération
des
chifnonce, au sujet du projet de loi militaire
des conditions d'existence se poursuivant
+ *
fres minima en ce qui concerne les couet
des propositions relatives à l'adminis*
plus lentement que !a multiplication des
On connaît la réflexion de Léon Say au
peurs
et
à
les
renvoyer
aux
conseils
lotration de l'armée, qu'ils ont pour but de
habitants, une partie de ces derniers doit
caux.
permettre d'exécuter et de compléter le
sujet de l'émigration : « Le départ de cent
Un amendement de M. Pic tendant à s'expatrier.
plus
rapidement possible la loi de 1911
*
mille émigrants par an équivaut à la perte
e
fixer à cinq shellings et à deux shellings
concernant les effectifs présents en temps
Dès le milieu du xix siècle, l'Italie est
d'une armée de cent mille hommes qui,
(
de
paix. A cet effet, on créera deux régi- les salaires des mineurs pour adultes et un des pays du monde qui fournissent ie
.
tous 'les ans, serait engloutie avec armes
non adultes travaillant dans les mines.est
ments
d'artillerie
de
campagne
dans
les
•
plus à l'émigration ; mais nous ne possérejeté sans vote, restant entendu que la
37°
et
38"
divisions
;
on
constituera
deux
et bagages, en passant la frontière. »
,
nouveaux corps d'armée prussiens en se question sera soulevée de nouveau à l'is- ; dons pas de documents généraux sur l'éCe jugement, si paradoxal, est le type
er
sservant
sue de la discussion en commission.
des
3°" divisions
du 1
et du
. migration italienne, avant 1869.
Depuis
]
des formules auxquelles peut conduire le
La Chambre rejette pur 365 voix contre
14" corps d'armée.
cette époque, l'organisation du Commissadogmatisme économique. On ne peut dire
( On créera en outre une septième inspec- 55 un amendement stipulant que les sa- riat de i'émigration a entraîné l'établislaires minima seront ceux de l'échelle étaqu'il résume les calculs cte c
tion
d'armée,
quatorze
troisièmes
batailI j
sement de statistiques précises. Actuelleblie par la Fédération des mineurs.
lons
et un régiment d'infanterie en Saxe ;
sayé de déterminer la quantité de capital
,
LONDRES, 22 mars.— A la fin de la séanun
régiment de cavalerie de plus en Prus- j
ment,
questions relatives à l'émigration
,
que représente chaque émigrant ; néanse et on adjoindra à chaque
régiment ce, M. Asquith, premier ministre, annonce sont de celles qui, chez nos
voisins, ocmoins, il montre l'erreur que l'on commet
d'infanterie une compagnie de mitrail- i qu'afin de solutionner la question des sacupent le plus de placo dans les revues et
leuses.
en considérant l'émigration
« en soi »,
laires de 5 shellings et de 2 shellings pour
les journmx. On leur prête la même attenc'est-à-dire en dehors de ses causes et de
, L'augmentation totale des effectifs pré- la journée de travail des mineurs, une
sents en temps de paix serait de 29,000 conférence aura lieu lundi entre les mi- tion qu'aux problèmes économiques et soses résultats.
hommes.
neurs et les propriétaires de mines.
ciaux qui intéressent le plus le pays. En
Depuis l'époque où Malthus faisait une
On essaiera de réduire encore-l'écart qui
, On projette en outre d'élever la solde
lait, ces. problèmes et cts questions sont
place à cë problème dans son « Essai sur
des hommes.
-,
existe entre les partis sur ce point
connexes. M. Giacomo Barone Russo va le
Toujours d'après la « Gazette de l'AdileLa Chambre des communes terminera,
la population » les rapports des nations
dans une étude très
magne du Nord », le proje tde loi milice soir, la discussion des articles. Elle ne mrntrer, d'ici peu,
entre elles et des individus entre eux et
taire prévoit, indépendamment d'un ba- se réunira pas demain.
comp'ète, dont il a communiqué les bonaussi les conditions d'existence se sont
taillon, du génie et d'un bataillon du train
M. Macdonald a manifesté l'espoir que
nes feuillesi au Monde économique.
profondément modiiiés.De moins en moins,
pour chacun des deux
nouveaux
corps la conférence de lundi aboutira à un acd'armée, la création! d'un, antre bataillon cord dans lequel le bill n'aurait plus au- EMIGRATION ITALIENNE de 1869 à 1909
les circonstances favorisent
l'émigration
cune utilité.
du géniie et d'un corps d'aviateurs.
TOTALE
TEMPORAIRE
systématique et artificielle. Au contraire,
LONDRES, 22 mars.— Dans les couloirs de
D'augmentation prévue de 29,000 homLA SOUSCRIPTION NATIONALE
les raisons qui militent en faveur de l'émes s'entend non compris les sous-offi- la Chambre des communes on interprète
1SG9
119.806
83.565
PARIS, 23 mars. — Le total des sommes
migration
libre se sont multipliées.
Et
cier®.
les paroles de M. Macdonald comme indi1886
167.829
82.474
recueillies à ce jour par le « Matin » pour
direct,
l'exemple de l'Italie nous prouve que l'é1891
gÇ&fiSl
118.111.
On prévoit, en Bavière, urne augmenta- quant la possibilité d'un accord
l'aviation militaire s'élève à un million tion die la cavalerie.
lundi, entre patrons et ouvriers mineurs,
1896
307.482
123.862
migration est une source de bienfaits.
965.507 ffc — Havas.
Quant au. projet de loi naval, il prévoit de sorte que le vote de la loi sur le sa1900
352.782
99.573
« La. demande d'hommes, écrit
Adam
une augmentation des sous-marins et la laire minimum deviendrait inutile.
1901
533.245
21.668
Smith, règle nécessairement la production
M. Macdonald a dit, en effet, qu'il espé1906
787.977
construction de quelques ballons. — Havas.
rait que le résultat de la conférence serait
d'hommes. » De 1871 à 1909, 11.498.000 Ita1908486.674
de faire voter le biU à
mains levées, si
1909
,
625.637
liens ont quitté leur pays ; néanmoins la
MILILLA, 22 mars. — Trois colonnes estoutefois le bill était nécessaire.
population du royaume s'est
accrue de
Les
nombres
relatifs
aux
années
1900pagnoles omit occupé, ce matin, les posi7.400.000 personnes pendant cette période,
Syndicalistes condamnés
1909 sont de beaucoup supérieurs à ceux
tions de Sannar, de Tuniat-Nord et de
BERLIN, samedi 23 mars.— Le nouveau
Tuniat-Sud,
situées à 4 kilomètres
de
qui mesurent l'activité de l'émigration bri-> soit de 134.737 âmes par an.
LONDRES. 22 mars. — Le tribunal crimil'embouchure cùe l'Oueïï Quert. 4 hommes projet de loi sur les armements, publié
L'émigration n'a pas seulement
pour
nel a cond-jmné le journaliste: Gav Orman tannlque ou de l'émigration allemande.
par la « Gazette de l'Allemagne du Nord »,
ont été mis hors de combat. — Havas.
et
les
deux
frères
Buch,
typographes,
le
avantage
de
provoquer
le
relèvement
du
ÉMIORATION BRITANNIQUE
semble n'avoir (tonné pleine satisfaction à
«a- m »'
premier à 9 mois et les deux autres à H
taux de la natalité ; le résultat direct qui
aucun journal berlinois, et en avoir mé1872
112.842
mois de travaux forcés pour avoir écrit-on.,
contenté plus d'un.
a le plus influé sur la condition économi1907
395.680
publié dans le journal « Le Syndicaliste «
Les critiques portent, il est vrai, moins
1909
288 805
que de l'Italie c'est l'envoi, par ceux qui
un appel invitant les soldats à ne pas tisur l'augmentation
des
armemente de
rer sur les grévistes si l'ordre leur en était
ont émigré, de fortes sommes d'argent. On
EMIGRATION ALLEMANDE
l'armée de terre, considérée, en'général,
donné — Havas
évalue à un demi-milliard les sommes que
1851
11.000
comme relativement suffisante, qute sur
PARIS, 23 mars.. — Le « Petit Parisien »
1854
250.000
les Italiens émigrés expédient
annuellela loi navale, dont on se montre fort déçu.
dit que le chef de la sûreté a reçu une
1881
220.000
En outre, la presse libérale s'accorde à
ment dans leur pays d'origine. Sur cette
nouvelle lettre des bandits de la rue OrDans
ie
Nord
1891
120.000
considérer comme illusoire la couverture
somme, l'Italie du Sud reçoit 365 millions,
dener. Cette fois, la missive est de Ca1901
22.000
LILLE, 22 mars.— La grève du Nord confinancière du projlet et à reprocher à la
rouy. Le bandit s'y moque de lui et lui
qui concourent, écrit M. Russo, « à la
1908
20-000
tinue sans grand changement et sans- in«
Gazette
de
l'Allemagne
du
Nord
»
son
dit notamment :
cident.
1909
25.000
nourriture des familles, au paiement des
manque
de
clarté
dans
ses
explications
« Vous avez le trac. Pour sauver votre
sur ce projet.
Les puits sont gardés et le service d'ordre
impôts, au développement de l'industrie,
Deux groupes d'e régions sollicitent surpeau, vous avez flanqué vos roussins à
Voici, quelques jugements sur la partie a dû être renforcé par les gendarmes veà
l'amélioration de l'agriculture (1) ». Grâtoutes les portes de la sale usine où se comr us de l'Oise, de la Somme ainsi une par tout les émigrants : 1° l'Europe et les pays
du projet relaitivie à l'armée de terre :
mettent tant d'injustices. Pour une fois,
ce à cet afflux de numéraire, l'épargne «e
de la Méditerranée ; 2° les pays transdes détachements d'artillerie de Douai.
»
Quand
cette
loi
sera
votée,
écrit
le
vous avez eu du flair.
trouve encouragée et accrue. On cite de
On signale une légère reprise du travail océaniques.
« Loloalanzeigcr », notre armée sera prête
« Garnier, Bonnot et moi avons décidé
petites localités où les dépôts faits
aux
à toutes les exigences d'une guerre avec dans certaines sections.
de faire du chouette boulot. Vous savez
EMIGRATION ITALIENNE
Trois grévistes arrêtés hier à Annain.g,
une ou plusieurs puissances. »
Caisses d'épargne dépassent un million.
eomment Henry a fait une bath bouillie
Dans
les
pays
%
Rnrep*
«t
™MËTZ, 23 mars, — Un public nombreux
ur entraves à la liberté d utravail, o'it
— La « Morgen-Post » dit que l'armée
de flics. Oui, ma Guich... (Guichard), on
Le prix des terres augmente à raison des se presse aux abords du palais de justice,
tMiisdnnslcspjysdft
comparu, ce matin, devant le tribunal corallemande,
y
compris
sa
réserve
et
sa
tert'aura et ton Jouin aussi. »
océaniques
la HMitMtnéa
TOTAL
demandes de ceux qui, après avoir peiné attendant avec impatience l'ouverture des
rectlonncil de Valenciennes.
ritoriale, se trouve, du fait du nouveau
La lettre termine en disant •à l'étranger, reviennent habiter au pays portes de la salle d'audience. Un imporL'un, d'eux a été condamné à 15 jours de
projet,
accrue
de
200,000
hommes.
« On te laisse vivre jusqu'à' dimanche. »
1900
166.000
186.000
352.000
tant service d'ordre est assuré par la po— Selon la « Gazette de Voss », « ia-i pri-on, les deux autres à 8 jouis
natal et y construisent leur maison.
282.000
225.000
507.000
lice. Néanmoins
lorsqu'à
neuf
heures
Est-ce Bonnot ?
Un autre gréviste a été arrêté hier à An- 1903
mais, depuis 1870, le gouvernement alleMême s'il tarde à revenir, l'émigrant e»t moins dix les portes s'ouvrent, c'est une
1906
511.000
276.000
878.000
terchicourt
et
transféré
à
Douai.
mand
n'a
demandé
au
Reichstag
de
voter
PARIS, 23 mars. — On lit dans le « Ma1909
357.850
267.787
625.637
véritable ruée. En un clin d'œil l'espace
utile à sa patrie. Une fois établi au loin,
Aucune entrevue n'a eu lieu entre paune augmentation aussi considérable de
tin » :
réservé au public est. occupé, et de nomtrons
et
ouvriers.
—
Havas.
sa
«
capacité
d'achat
»
augmentant,
il
del'armée
de
terre.
»
« Au cours de la soirée, les inspecteurs
Les pays vers lesquels se dirige de prébreux curieux n'ayant pu trouver place,
&
vient un actif consommateur des produits
de la sûreté ont conduit dans le bureau de
férence l'émigration italienne sont, en EuLes mineurs de Carmatix parient
stationnent dans la salle des Pas-Perdus.
Passons
maintenant
au
projet
naval
:
—
M. Guichard, chef de la sûreté, un personde la métiopoie ; ses achats aident à la L'aspect de la salle d'audience est celle
ri» grève générale
rope : la France (1), l'Allemagne, la Suis«
Quant
à
la
marine,
écrit
le
gouvernenage qui prenait son repas dans un resPARIS, 23 mars.— Le correspondant de
se, l'Autriche, la Hongrie ; en Afrique : création de courants d'échanges dont l'in- des causes célèbres. De nombreux journamental « Lokalanzeiger », elle est encore
taurant voisin du Palais de Justice.
dustrie
le commerce nationaux tirent listes étrangers occupent les stalles des
« C'est sur l'avis du propriétaire du res- insuffisamment renforcée. C'est seulement \ V « Echo de Paris » à Carmaux télégraphie l'Algérie, l'Egypte, la Tunisie, la Tripolijurés (l'audience a lieu dans la grande
en 1920 que les constructions annoncées qu'il fût question d'une grève générale des taino.
taurant que cette arrestation fut effectuée.
profit. Les exportations d'Italie aux Etats- salle des assises).
mineurs au cours d'une récente réunion
« On affirmait à 1 heure du malin, sa- par le projet actuel seront achevées, et,
Unis
sont
passées
de
100
millions,
en
1892,
Un peu après neuf heures, la cour fait
En Amérique, les Italiens émigrent de
medi, que le personnage en question avait d'ici là, l'Angleterre aura conquis une du^conseil d'administration du syndicat
son entrée. Elle se compose de M. le baron
des mineurs de Carrroaux.
préférence aux Etats-Unis et dans la Ré- à plus de 240 millions, en 1909. Les ventes
de nombreux points de ressemblance avec; avance que nous n'arriverons jamais à
ère Huene, président ; MM. François et
On sait que le congrès d'Angers a dé- publique Argentine. Cependant, ils se rérattraper.
en. Argentine étaient de 20 millions et
Bonnot, mais la sûreté se refuse à faire
Friedrich, juges ; Hcenings et
docteur
cidé que si, au commencement de juin, le
«
Et
songeons
que
les
préparatifs
milidemi,
en
1892
;
elles
ont
atteLut
134,340,000
pandent aussi dans les autres parties du
connaître quoi que ce soit sur l'identité du
Bleyler, assesseurs.
gouvernement et le? Chambres ne s'étaient
'
ta
ires
de
l'Angleterre
furent
durant
ces
prisonnier. — Havas.
francs en 1909.
nouveau monde. '
M.
le président invite
les
accusés à
dernières années, uniquement dirigés con- pas occupes de la proposition de loi ThoEnfin, l'intérêt qu'il y a à transporter prendre place au banc des accusés. Ce sont
Rodrîguex
mas sur les mineurs, le conseil national
ËMIGIÎATION ITALIENNE
tre l'Allemagne. »
Alexis
Samain,
sous pavillon national un « fret humain » successivement Martin,
EN AMÉRIQUE
—■ La «< Taegliseh-Rundehau » trouve in- des mineurs lancerait le mot d'ordre de la
Paul Samain, Gény et Lùck.
compréhensible les
hésitations apportées. grève générale, au commencement de juil- Etats-Unis, Mexique, Canada.... 1.782.487 abondant, a décidé les Compagnies de naLes accusés paraissent un peu à l'étroit
PARIS, 23 mars.— Le « Journal » dit que
!
par le gouvernement aux constructions na- let, mais la situation s'est modifiée de- Amérique centrale
4.481 vigation italiennes à réaliser des transfor- et serrés les uns contre les autres. Après
Bodriguez, l'individu arrêté à la gare dui ■'•aies.
puis, en raison de la longueur des vacan- Amérique méridionale
2.638.952
ces de Pâques.
mations et des perfectionnements dont la l'appel des témoins, au nombre de dixNord au moment où il retirait de la consi
« L'Angleterre, ajoute ce journal, y versept, dont neuf cités par l'accusation, quaAu Brésil, on compte 1.500.000 Italiens ; marine Italienne tout entière a bénéficié.
gne le paquet de titres volés rue Ordener,
Les
mineurs
craignent
que
les
députés
ra un manque de volonté ou d'argent. »
tre par la défense et quatre experts (méa essayé de se pendre, hier, dans sa cel— Les « Berliner New-Nachrichten » vont n'aient plus le temps de s'occuper ainsi dans la République Argentine, leur nomA ces conséquences directes, M. Russo decins et armuriers), le président commenlule.
jusqu'à cnindve que « comme le préten- de leurs revendications, eret il est question bre s'élève à un million, soit le sixième ajoute la hausse des salaires dans les
ce l'interrogatoire des accusés.
Le gardien ayant entendu un bruit étran-dent des initiés, les négociations avec l'An- de la grève générale le 1 mai. »
environ, de la population ; ils représentent. campagnes, la diminution du nombre des
Martin raconte les événements. Il s'est
ge, pénétra dans sa cellule. Il aperçut Ro-gleterre n'aient eu pour seul résultat cet
Une grève de cotonniers évitée
65 % de la population agricole. « Sans les désiKuvrés, donc celle du nombre des dé- trouvé mêlé dans la bagarre lorsqu'il redrigue:? pendu à un barreau de la petit eessor de la. marine de guerre allemande. »
fenétre par une cordelette.
Italiens, écrit M. Russo, la République Ar- lits et des crimes, l'amélioration des con- çut un coup à l'épaule. Saisissant le pis— La « Tages-Deutsch-Zeitung » pense
MALBRIMER, 22 mars. — Une augmentatolet qu'il avait dans sa poche, il voulut
Transporté à l'infirmerie, Rodriguez ne; que « ni la France, ni l'Angleterre, lorsgentine
ne pourrait pas vivre ; si les Ita- ditions d'hygiène, le relèvement du niveau l'armer lorsque le chien s'abattit prématution de salaires de 10
a été accordée
tarda pas à être ranimé.
qu'elles auront pris connaissance de ce aux 23,000 ouvriers fabricants de coton liens ne travaillaient pas pendant une semoral et intellectuel des individus. « L'émi- rément et le coup partit. Il vit tomber un
Lorsqu'il fut remis, il déclara qu'il re-- projet, de loi, ne seront moins tentées d'at- de Malbrimer.
commencerait.
maine, la République souffrirait la faim gration, conclut-il, est aussi pour le Mi- homme et lui et ses amis prirent la fuite.
taquer l'Allemagne.
La grève, qui devait commencer lundi,
En route, ses amis lui reprochèrent d'aH fut placé dans une autre cellule, où
et serait paralysée. Si notre gouvernement di de l'Italie la cause de grands bienfaits.
i
« Le gouvernement allemand a pris là se trouve ainsi évitée,
voir tiré et il leur répondit, qu'il prenait,
deux gardiens le surveillent, — Haras.
prohibait
pendant
une
seule
saison
l'émiune
responsabilité d'autant plus grave j
Les ouvriers filateurs de Chewpenborf
Elle a augmenté le sentiment de liberté in- la responsabilité de son acte.
que ni la question franco-aJIemànde, ni la j demandent une augmentation égale.
gration temporaire, les
récoltes
pouri- dividuelle, en soustrayant les prolétaires
M. Alexis Samain déclare qu'il a
reçu
question anglo-allemande ne sont encore !
A La suite de cette augmentation de sa- raient pour les trois
quarts
sur
les aux vexations, elle a amélioré la façon de sans provocation un coup de poing de
ftranchées. »
laires dans la Nouvelle-Angleterre et ail- champs. »
Lùck, qui accompagnait Maasd»
vivre de ses peuples, elle a fait affluer de
— Enfin le so.-ialitste « Vorwaërts » dé- leurs, le prix des tissus a augmenté. —
Les différentes régions de l'Italie no \.\rVillage anéanti
£~i<c
clare que Me nouveaux armements étouf- Havas.
gros capitaux en Italie ; elle y a introduit
feront peu à peu l'Allemagne. — Havas.
ticipent pas également à l'émigration ; les de précieux éléments de rù^Atu—esl
BONNEVILLE, 22 mars. — A la suite d'un
FIN DE LA DERNIERE HEURE
METZ, 22 mars.— Dans le procès du meurrégions agricoles, l'Italie du sud stm-mi,
incendie qui a détruit 52 maisons au haforçant
—'tnlienls dc perfectionnetre du sergent Maasch, le procureur génémeau de Valvogrey, 80 ménages sont sans
U VéJiétie, le Piémont, l'Emilie, sont ment, de liberté, d'épargne, etc. Les autres
abri.
ral a requis contre Alexis Samain six secelles qui
l'alimentent le
plus. De 1899 remèdes n'avaient encore rien pu faire
Le bétail a pu être sauvé en
grande
Keoa&D qu'elle a fait son temps. Efle va
maines de prison, contre Paul Samain et
à
1903,
la
classe
agricole
a
fourni
57
%
pour
résoudre
la
vieille
question
du
Midi,
partie. L'incendie a pris
naîaeawié* au
tééesc la place aux « paniers », avant-couREJET DE POURVOI. — La chambre crimienviron
des
émigrants. Cependant, on l'éuiigralion, au contraire, en
secouant Luck, quatre semaines et contre Marti.',
commencement du hameau, hier soiir.vers\1
tears
de la crinoline qui fera rage avant
n*ll» de la cour de cassation a rejeté les
15 mois avec déduction de la peine préven11 h. i.
compte parmi ces derniers un fort contin- tout le monde lui a fait faire un grand
pourvois des deux cuirassiers Auffray et
tive pour chacun des prévenus.
A 4 heures du matin, il ne restait plus1
gent
d'ouvriers,
de
maçons,
de
terrassiers.
pas
».
Moreou, le premier condamné à mort, le
LK not DE LA MER. — Le plus grand et le
que des décombres.
Pau! Samain, Alexis Samain et Lwek ont
Ceux-ci trouvent surtout leur emploi en
Ces résultats ont été préparés de longue
serond aux travaux forcés à perpétuité,
plus puissant navire de guerre du monde
Les bâtiiments entiers avaient
été
l'a.
été acquittés ; Martin a été eendamnà à
par
!c
conseil
de
guarre
d
'Amiens,
le
22
date.
Us
récompensent
le
patient
effort
Europe.
Dans
ces
derniers
temps,
il
s'est
a-été
fanoé
jeudi
en
Angleterre
:
c'est
le
pwxi.e des flammes qu'activait un vent viodix mois de prison pour homicide
par
'
février dernier.
«oîraaaé « Qoeen-Mary ». dont la quille
produit, à destination de l'Amérique, une d'une race quis après avow-réalisé son unilent, et, immigre les prompts secours
des!
Les deux soldats avaient assailli et grièimprudence et port d'o.rme prohibée, mais
frt posée au mois de mars 1911.
pompiers accourus des localités
avoisiémigration « intellectuelle » qui,d'ailleurs, té politique, travaille avec énergie et mévement blessé à coups de couteau leur ^ Lo^ <^Qu£en-Mary » a un déplacement
nantes.
_,SjLn temps de prévention viendra en déducne semble pas être l'objet d'un-e grande fa- thode à. son affranchissement économique."
maré'-iia! des logis, Cheradame, qui voution de la peine prononcée. Il est, de plu»,
12,800 maisons détruites m Japon
Us
nous
font
air
^si
mieux
comprendre
lait les faire rentrer au quartier.
veur, surtout en Argentine
l
et nne lavye-ur -ie :>C mètres au ceticondamné aux frais du pioeès.
TOKIO, 23 mars. — L'incendie du quer; Sn». Ses m» lues, qui développent uaè
l'enthousirisme
et
la
confiance
qui
l'aniParmi
les
émigrés,
il
faut
faire
une
platle
Lrt COIFFURE tfi.ECTKiouE. — Un congrès : puissance de 75,000 chevaux lui permieti Yonushara «st terminé.
ce à part aux émigrés temporaires. Ceux- ment et (fui se sont manifestés avec tant
t
dte 3,000 couturiers, réuni à Chicago, a t
**>000 maiswBiS ont été la proie des fUmi
ie 28 necads à l'heure.
d'éclat, dès le début de l'expédition de Trirces. -, Havas
ci reviennent dans leur pays après être dedécrété que la nouvelle mode pour la proil anm
ut. de ce formidable
c
chaine saison, sera la coiffure électrique.
'
"
i'1 hait canons de 13 meurés quelques mois à l'étranger, soit en poiiiaine.
Le vote de la Chambre sur notre
CA ET LA
Les élégantes porteront dans la, chevelure (iouces J placés dans quatre tourelles au.
s
L . L.
(i) Lors du recensement de 1900, on comptait en
de menues lampes figurant d«s Heurs et ©eiii-tfe du j^vive, et de .-.eize canons de
BERUN, 22 mars. —"L'empereur «st b»tii
politique extérieure.
r,
P »r Vienne.
des bijoux et qui seront éclairées à l'aide quriti^» pe»' es, destinés à repousser lias at- Ftamee 377.638 Italiens, dont 12.90.'i, pout le seul
La
retraite militaire de c« soir.
département
de
Meurthe-et-Moselle.
Porno. — Le toi ai des morts retirés Je.. d'une petite batterie dissimulée dans 1© • taques des tei pleurs.
(1) Dans son élude. M. Ttusso rappcdft que les
En juillet 1911, on a recensé eu Alcurlhe-et-Mo- énngr.iuts d'Autriche Hongrie envoient à leur pa80
où
•
•
-;ge.
Les
Fêtes de Nancy.
û i.^ "
produite Caxplosian
Le » Qusee*-M*f\y » est protégé par «ne
selle 82.060 Italiens ihomuie» 21.2^9, tournes 3.2/0,
uun
irie 825 millions do francs, pat an, et ceux du
-e bombe
de dix. - Havas.
Quant à la jupe entravée, le conjrua ai am asse d'ujie c,
enfants 4.5091.
isseux â» K cent, i
Royaume-Uni 125 millions.
J
NOUVEAU COMB&f DMS LE RIF
Ce que disent les journaux
allemands
i
LES BANDITS FANTOMES
CONTINUENT LEURS BRAVADES
En France
Les débats
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se pe»rf
Il est dépendu à temps
LES
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jugement
•ELNOS D'E PA^TOWi
j
Vê\
, Un aérodrome à Jarviiie ?
NOTRE
Las retraites
AU SÉNAT
POLITIQUE EXTÉRIEURE A LA CHAMBRE
M. Jaurès termine son réquisitoire
Par un regard sur VAlsace-Lorraine
413 voix contre 81, approuvent la réponse de M, Poincaré
,
DE
NOTRE
CORRESPONDANT
.><
PARLEMENTAIRE
PARIS, 22 mars. — A la séance de la
Chambre do cet après-midi, le public cet
littéralement entassé dans les tribunes et
dans les galeries. Beaucoup de personnes
attendent en bas le moment de pouvoir
entrer. Plusieurs dames occupent la loge
diplomatique.
Discours de M. Jaurès
A 2 heures 25, M. Brisson, qui préside
tienne la parole à M. Jean Jaurès pour la
continuation de son. discours. U n'y a alors
personne au banc du gouvernement et très
peu de députés en séance.
Peu .après, M Poincaré vient s'asseoir
à son banc et les banquettes des députés
se garnissent rapidement.
M. Jaurès paraît très fatigué ; il parle
d'une voix basse et si faible qu'on le croit
sérieusement grippé. Toutes les phrases
qu'il va prononcer seront suivies de quelques minutes d'arrêt, comme s'il avait peine à reprendre son souffle.
Il se pourrait donc qu'il y eût suspension de séance à bref délai. Dans les couloirs, on assure que, ni M. Cailaux ni aucun des anciens ministres que l'orateur socialiste s'est efforcé de mettre en cause, ne
répondront.
Le Maroc — dit en substance M. Jaurès
—a créé entre tous les pays latins un état
de bouderie qui ne peut s'aggraver sans
péril.
Avec l'Espagne, les négociations traînent
et on n'en prévoit pas le terme. L'Italie a
marqué qu'elle avait sur la Méditerranée
de vastes desseins ; elle témoigne à notre
égard, par le fait même des
difficultés
qu'elle rencontre, des sentiments assez mélangés.
La « Tribuna » reprochait l'autre jour a,
la France de n'être pas suffisamment fidèle
a ses engagement». « ■>«- !»>»••
poncor
quelles pourraient être à certaines heures
de crise européenne les conséquences de
cet antagonisme sourd. »
M. Jaurès continue en disant que les effets fâcheux de cette politique sont de nous
avoir mis en délicatesse avec le monde musulman.
<! La politique intérieure réagit sur la
politique oxtérieure et vous serez moins
habiles que d'autres à ménager au dehors
des forces sur lesquelles vous ne vous appuyez pas au dedans. Je dis à la majorité
radicale que, plus la politique de laïcité
dont je suis avec vous, continuera, plus
vous êtes imprudent à agir comme vous le
faites avec le monde musulman.
Notre devoir est d'avertir le pays qu'actuellement la situation internationale r\ést
pas bonne.
La crise d'il y a quatre mois a laissé
partout dans les espits des inquiétudes et
des méfiances. La surenchère des armements redouble partout. Je vois amorcer
dans la grande presse une campagne d'intimidation de la Bussie contre la TurquieQuel intérêt
avons-nous à prolonger la
tension de nos
rapports diplomatiques
avec l'Espagne plutôt que d'accepter sans
chicane le traité de 1904 ? »
M. Poincaré. — « La Chambre comprendra que je ne puissse rien dire de nos négi dations avec l'Espagne. Mais ce que je
puis affirmer c'est qu'elles se poursuivent
dans l'esprit le plus amical. »
M. Jaurès justifie, en terminant, son attitude personnelle dans les incidents si
gr ives de la politique extérieure. Toujours af firmet-il, il a soutenu ceux "qui
voulaient la paix. Mais la paix sera incertain», nous demeurerons à la veille des
plus formidables complications, tant que
ne sera pas réalisée la coopération de la
France, de l'Angleterre et de -l'Allemagne.
(Applaudissements
à
l'extrême-gauche.
Mouvements divers.)
Ceci semble la péroraison du discours,
quand un mot de Driant le fait rebondir, et déchaîne le lyrisme.
— « Et l'AIsace-Lorraine ? » s'écrie M.
Driant.
— « Quand vous me posez cette question,
riposte M. Jaurès, subitement enflammé et
redevenu en possession de toute sa voix,
quand vous me posez cette question, sous
cette forme brutale et douloureuse, je pourrais vous la retourner, vous montrer que,
depuis -12 ans, nous n'avons eu ni la guerne, ni la sécurité. Les reparatims du droit
ne dépendent ni d'un acte de violence,, ni
d'une combinaison d'alliances. Les alliances ont écarté,ajourné, sans aucune abdication de notre part, l'espérance que vous
m'opposez maintenant.
« L'alliance russe, c'est le maintien du
« statu quo ». Après Albert Vandamme,
M. Denys Cochin a dit que la Russie avait
toujours tenté de ménager la dynastie allemande, et no vous a donné la main que
pour une œuvre de paix.
« I-es
Alsaciens-Lorrains
eux-mêmes,
dont vous invoquez brutalement le souvenir, sacré pour nous, se sont montrés capables d'une politique plus haute et plus
vivante.
« Hé ont dit deux choses. D'abord qu'il
n'est à la merci d'aucune puissance politique quelconque d'abolir la culture intellectuelle à eux, veuve de la France. Et puis
qu'ils n'appellent p;-.s sur leur sol si souvent dévasté par la guerre, l'orage nouveau. Ils veulent travailler à l'avènement
de la démocratie et de la liberté.
« La soute revendication efficace, c'est
celle do la liberté, de la. iusiiee et du. progrès social dans le monde.
« C'est vous qui fournissez des prétextes'
au militarisme d'outre-Rhin ! »
Maintenant, ayant oublié l'interrupteur,
c'est à la majorité républicaine qu'il s'adresse, et U s'écrie :
— « Ce que je vous reproche.c'est de n'avoir pas une assez haute idée de la France ! » (Protestations. Interruptions.)
C'est le seul incident tumultueux de cette
journée qu'on annonçait orageuse et qui
•St fort calme.
lité d'y maintenir l'ordre avec des forces
groupées sous notre drapeau.
« Le Gouvernement mettra la main à la
constitution de cet empire du Nord qui va
s'achever à l'honneur de la France et de la
civilisation.
n De la loncruo épreuve nous sortons avec
un bénéfice qu'il nous appartient de mettre en valeur.
« Les difficultés que .nous avons eues à
traverser depuis 10 ans à propos du Maroc ne peuvent plus avoir aucune répercussion sur nos relations avec les puissances rjj modifier la direction constante
et nécessaire de notre politique extérieure.
(Ap pl au d i sse ments. )
« Si des difficultés se produisaient à propos de l%ccord, elles seraient déférées à
la cour de La Haye.
« La question marocaine nous a permis
de mesurer la force, des liens qui unissent
la France et la Russie. Le Gouvernement
mettra tous ses soins à maintenir cette alliance aussi étroite que possible. •
« Le Gouvernement cultivera avec 'a
mémo vigilance
l'entente
avec l'Angleterre.
pays réside en lui. mais quand, à ses éléments intérieurs de vitalité s'ajoutent des
amitiés fidèles, une nation pacifique est assurée d'obtenir partout et de tous le respect auquel elle a droit. « (Vifs applaudissements.)
Le vota de confirmes
C'est fini. La clôture est prononcée.
M. Ernest Roche soutient la priorité en
faveur de son ordre du jour réclamant la
revision dc la Constitution. Elle est rejetée
par 400 voix contre 130.
M. Dalbiez demande l'ordre du jour pur
et simple que M: Poincaré repousse et qui
est écarté par 431 voix contre 109.
Un ordre du jour de confiance dans le
gouvernement et d'approbation de ses déoiartitiono.. oot ensuite vote par 413 voix
contro 81.
Le haut commandement
Comme il n'est pas cinq
heures, la
Chambre accepte de discuter de suite l'interpellation du général Pedoya sur le décret du 20 janvier 1912, relatif à l'organisation du haut commandement.
Ce décret, qui augmente les pouvoirs du
conseil supérieur de la guerre, a été, dit
le général Pedoya, pris en violation do la
L'orateur en appelle du ministre mal informé au ministre mieux informé.
M. Millerand, ministre de la guerre, répond que le décret en question est.sauf sur
point de détail, la reproduction de celaui
do M. Messimy du 28 juillet 1911, qui luimême était l'application des principes posés par Gambetta et repris par M. do
Freycinet.
Le décret du 20 janvier a simplement
réalisé la liaison attendue depuis vingt
ans entre le conseil supérieur de la guerre
et l'état-major général de l'armée, le double et indispensable organe de la préparation à la guerre.
M. Millerand termine en faisant un éloge très applaudi de l'armée.
Un ordre du jour « approuvant les déclarations du gouvernement » est voté par
388 voix contre 7, après qu'en faveur de
l'ordre du jour pur et simple, repoussé,
par M. Poincaré, cinq mains en tout se
furent levées.
Le nombre considérable d'abstentions
n'en est pas moins significatif. Il prouve
l'hostilité d'un certain nombre de députés
de gaucho à l'égard de M. Millerand.
La séanco est levée à six heures. — G.
SÉANCE DE LA MATINÉE
PARIS,
82 mars. — La séance de la
Chambre de ce matin a été ouverte à 9
heures 15, sous la présidence de M. Eug.
Etienne, l'un des vice-présidents. On reprend la discussion de la loi sur l'expropriation des immeubles insalubres.
On adopte les articles 4 et 5 relatifs aux
experte et aux indemnités avec un amendement Lefas fixant les indemnités à accorder aux locataires
expropriés à 30
fr&ncs au minimum et à 100 francs au
maximum. Les articles G, 7, et 8 relatifs
notamment aux conditiens
d'expropriation sont adoptés avec un
amendement,
précisant que les immeubles affectés aux
locataires expropriés pourront se trouver
dans une commune limitrophe
L'ensemble du projet est adopté.La séance est levée à 11 heures et renvoyée à deux
heures pour l'interpellation sur la politique extérieure. — Havas.
AU MINISTÈRE DE LA GUERRE
L'admission aux Invalides
PARIS, 22 mars. — La réunion hebdomadaire du chef, des sous-chefs do l'étatn.ajor généra' de l'armée et des directeurs
du ministère de la guerre, placée sous la
présidenco de- M. Millerand, a décidé ce
matin avec le général Niox, gouverneur
des Invalides, des conditions d'admission
des nouveaux invalides.
Les sonneries militaires
La réunion a ensuite étudié la question
de l'établissement de certaines sonneries ;
e'ie a décidé la nomination d'une commis
sion qui devra Lui fournir pour fin avril
des propositions tendant au rétablissement
des sonneries des services généraux et à
1 unification pour
toutes les armes des
sonneries sur le champ de bataille. . '
Les inspections générales
Elle a ensuite repris et arrêté les termes des décrets relatifs à la création d'une
inspection générale des études des services
de l'artillerie et à la création d'une inspection générale de l'artillerie de siège et de
place.— Havas.
——1—-«o* @ a*"
AUTOUR DE LA GUERRE
s°ôi&
— « Je prie Mj. Jaurès de croire, répond
..I. Poincaré, que le Parlement et le Gouvernement ont l'orgueil de la France. (Vifs
applaudissements.) Pour avoir cet orgueil
il suffît de savoir ce qu'est le véritable sentiment national, et la France a montré
comment ele le conçoit, comment elle l'écoute. (Nouveaux applaudissements )
0
udrais
don! ™
apporter un peu de caîmo
clans ces orageux débats.
« Du passé, nous ne voulons retenir ni
S
onn'euef °
W
Sur KmrT ""e
ni
^
Ics
rivauR^
enseignements
fere, au Maroc, des droits qui on nom
permettra de
développer I brement Tin
fluence française dans le tford d2«
que en collaboration
avec ta
n'usulmnno.
puissance
vit?-'
màmt
« Nous allons organiser notre rirr,.^
rai au Marc. Nous y aurontHà^oslfe
M. Astier interpelle sur renseignement
technique, industriel et agricole. Il expose le danger national de la crise de
l'apprentissage et rappelle les mesures
prises pour la conjurer.
La suite du débat est ajournée.
Lie Sénat fixe sa prochaine séance à
mardi et la séance est levée.
DARS LES JilES
PARIS, 22 mars. — Le ministre de l'intérieur communique la statistique suivante
sur l'état do la grève dans ie bassin de
Denain : Fosse Saint-Marc, 185 descentes
sur 648 ; fosse Casimir-Perier, 84 sur 406 ;
fesse Ramlx, 176 sur 554 : fosse Agathe, 3Qsur 173 ; fosse Enclos. 312 sur 414 ; fosse..
Renard, pas de chômage ; fosse Blignière,
94 sur 363, etc. — Havas.
... .- .
—
BOURSE DE PARIS
T le R M B
Pi-em fonrs Dern. cours
22 mars.
Rente « <»|U
93
124?
058
1830
154b
95
95
Actions Lyon
Métropolitain . . ■ , ,
liio Tinlo
Sosnowice
Extérieure 4 0|0
Ruaie consolidé 4 0|0 . . . .
De Beers (ord.)
507
l'.and Mines
iiriansk (ord.)
Turc
Banque ottomane
Serbe
Italien
160
50>
89
083
87
658 ,
1859 ..
1530
1)5
95
502
164
493
88
680
80
97
.
J2
25
50
,,
..
ÎO
..
35
20
Télégramme commercial
(Bourse du commerce)
Chiffres fournis par la maison ltoger Bollackel Gie
Paris, 22 mars 1 b. 43 soir.
4 MAI
21 40
27 80
30 ..
COURANT
21 85
a8 30
35 40
COURANT
Lin
Huiles (100 kil.)
4
MAIIS
91 50
75 25
84 25
72 23 '
4 MAI
60 50
COURANT
Alcool (iiiedol.)
65 50
COUHANT
Sucres
4
MAIIS
48 31
49 06
Régionale
Tué
tombant d'une fenêtre
m
BRIEY,
22 mars. — Rue Victor-Hugo, à
Homécourt, M. Carlo Serbassi, 27 ans, manœuvre, est tombé de la fenêtre de sa
chambre, située à 15 mètres de hauteur. Il
s'est fracturé le crâne. On ne sait encore
s'il faut attribuer sa mort à un suicide ou
à un accident.
NANCY
LA JOURNEE
SAMEDI
23
MARS.
— 83"
AUJOURD'HUI :
Saint
JOUR DE L'ANNÉE
DF.MA.IN :
|
VICTOR
Saint FIDÈLE
Ephémérides lorraines :
En 1654, la cour de Rome valide le mariage du duc Charles IV avic sa cousine.,
la princesse Nicole,
accusée d'avoir été
baptisée par un sorcier, Melchior de La
Vallée, plus tard brûlé vif au château de
Custines.
A 10 heures -J. — Réunion de la Société
centrale d'agriculture.
A 8 heures
— Institut populaire : Soirée récréative des anciens élèves de l'école
Saint Georges.
A 8 heures \.— Salle Poirel : Soirée théâtrale : « Monna Vonna ».
A 9 heures. — Eldorado : Bal des mutualistes.
Maxima
Dunkerque 741, Biarritz 761. Dépression
Iles Britanniques.
| 3
"1 f
J I,
,3
=
1,|
M l
TEMPÉRATURE
LA
Le
Heures
—
6
22
A NANCY
—
23
— Temps probable:
735 -
îi Mm.. +io
736
|f
737
4 h. S.,
| f Max. .
Min...
Le
Therm. Barom. _
h. m. + 5
-j-
9
+ 11
—
—
Pour l'aviation
93 85
12'iô ..
.. ..
Avoines (100 kil.)
Blés (100 kil.)
Farines (100 kil.)
Une msison d'uêroplssws mit
louer las terrains de darvïlle pour y créer un
aérodrome
La première est pour ee soit
Voici une surprise agréable !... Ce n'est
pas le samedi 6 avril, veille de Pâques,
que commenceront les retraites militaires,
mais bien ce soir môme, samedi, 23 courant.
Une note de la place nous avertit que
la première retraite aux flambeaux hebdomadaire aura lieu sur la place Stanislas, à 8 heures et demie du soir. — Voici
les divers itinéraires des musiques :
Ie' itinéraire. — 26" régiment d'infanterie
Départ place Stanislas : Rue d'Alliance, hôtel de la Préfecture (arrêt), rues
Guibal, Sainte-Catherine, Hérô, place Carrière : hôtel de la division (arrêt), palais
du Gouvernement (arrêt), Grande-Rue,
rues de 'a Citadelle, Jean-Laimour, de
Metz,
du ' Faubourg-des-Trois-Maisons,
Saint-Fiacre, Michelet, rues de Malzéville,
Grandviile, Sigisbert-Adam, boulevard do
la Pépinière, rue Sainte-Catherine.
2° itinéraire. — 69° régiment d'infanterie
Départ place Stanislas : Rue d'Alliance, hôtel de la Préfecture (arrêt), rues
Guibal, Sainte-Catherine, Héré, place Caa-- \
rière : hôtel de la division (arrêt), palais
du Gouvernement (arrêt), place Saint-Epvre, rues Lafayette, d'Amerval, Saint-Dizier, Saint-Georges, du Pont-Mouja, SaintNicolas, Charles-III, des Quatre-Eglises,
du Montet, de Strasbourg, Lionnois, de
Bitche, boulevard Lobau, place Lobau,
rues Molitor, de la Salle, Charles-Ill, rue
des Jardiniers, de l'He-de-Gorse, SainteCatherine.
3e itinéraire. — 37e régiinent d'infanterie
Départ place Stanislas : Rue d'Alliance, hôtel de la Préfecture (arrêt), rues
Guibal, Sainte-Catherine, Héré, place Carrière : hôtel de la division (arrêt), palais
du Gouvernement (arrêt), Grande-Rue,
rue de la Pépinière, place Carnot, rues de
Serre, de la Ravinelle (arrêt devant la
maison habitée par M. le maire, 11), quai
Glaude-le-Lorrain, faubourg Stanislas,rues
de Toul, Victor-Hugo, Jeanne-d'Arc, Faubourg-Saint-Jean, place de la Commanderie, rues de Villers, du Sergent-Blandan.
4° itinéraire. — 79" régiment d'infanterie
Départ place Stanislas : Rue d'Alliance, hôtel de la Préfecture (arrêt), rues
Guibal, Sainte-Catherinie, Héré, place Carrière : hôtel de la division (arrêt), palais
du Gouvernement (arrêt), place Saint-Epvre, rues Lafayette, d'Amerval, Gambetta, des Carmes, Raugraff, des QuatreEglises, Charles-III, de Mon-Désert, Jeanne-d'Arc, de la République, boulevard d'Alsace-Lorraine, avenue de la Garenne, rues
Jeanne-d Arc, du Montet, caserne Molitor.
22 marj,
93
..
..
..
..
37
25
50
..
..
15
..
40
Vwt;guf#
Ondées. Aversss.
Tempér. normale.
«se i® SSuss&Se
+ 4
mars — La « Neue freie Press »
^
dit tenir de source autorisée que le bruit iWr (Observations de M, BelliiSni.)
îxrfatif à une action commune éventuelle
SOLEIL
^Z$?*>*%<^
aucun^mndêruenr? 'J*8** ™ reP°se s.ur
deux Etats aucun traité secpR et aucun
autre accord que celui concernant L maintien du « statu quo » dans les Balkans Au
sujet de l'attitude ultérieure de l'Italie visa-vis de la Turquie, on dit qu'elle sera réLever Coucher
glée sur l'accueil que la Porte fera aux démarches incessantes des puissances.
La presse turque
CONSTANTIN-OPLE, 22 mars. — Les journaux
tercs paraissant .avoir été tranquillisés
par les assurances de la Russie. L'un d'eux
vante que l'on ne saurait découvrir auciLoi des retraites ouvrières
ne raison qui soit, de nature à mettre en
Dimanchs prochain, à 11 heures du madanger les benne, ,-fiions existant entre
la Turquie, et la Russie. Le même journal rin, dans la grande salle de la Faculté des
e>prime l opinion que les concentrations lettrée, à l Université-, place CarnoL aura
de trpupe, russes sont tout au plus une lieu une assemblée générale des adhérents
manifestation contre la présence des trou- a ...a Caisse fédérale mutualiste de l'Est
Fous les assurés
qui ont choisi cette
pes turques a Ournia et que si c est là Inur
inique raison le:, mesures nécessaires ont caisse sont instamment priés de venir à
été prises. Ce journal dit que la Russie n- cette importante réunion,
se fera pas !'exécutrice des désirs de llh,"La souscription de la municipalité
he, Il rappelle tes traités de Paris
do
La. souscription ouverte par la municiBerlin.qui garantissent l'intégralité de i a
Turquie, — Havas.
K*»"W ne n
pahte pour l'achat d'un second aéroEo
s'élève à 7.656 fr. 35
aéroplane
VIE\'NE,22
de M.'Poincaré
lie Sônart. a abordé, vendredi, la discussion de l'iurtenpeUatton de M. ltaaenger;
sur l'insuffisance de la répression dee
t(
outrages aux bonnes mœurs et notamment siur la liberté accordée aux représentations théâtrales les plus manifestement
licencieuses ».
M. Bérenger proteste contre 1 insuffisance dos mesures prises pour réprimer
1res outrages aux bonnes mœurs et les publications et représentations licencieuses.
Cette situation nous déconsidère aux yeux
de l'étranger.
M. Bérenger demande au miniistiro de
faire cesser ces soandales et de faire connaître aux maires lee pouvoirs dont ils
disposent poux interdire les représentations licencieuses et obsènes.
M. Steeg, ministre de l'intérieur, affirme qu'il n'a pas de fonctionnaires pour
exercer la censure et que son contrôle ne
peut s'exercer que sur les pièces déjà
jouées.
Le rniraislre expose que son autorité est
plus étendue en ce qui concerne les cafésconcerts.
M. Bérenger. — Quels sont les droits
des mairies ?
M. Steeg.
Hs ont un droit de police
générale et un droit plus particulier sur
les représentations théâtrales.
Je leur
signalerai les pouvoirs dont ils disposent.
M. Bérenger renouvelle ses protestations contre l'inaction de l'autorité.
Divers orateurs prennent encore la parole, puis l'incident est clos.
Quelques idées mutualistes
militaires
Les rsprésenteîiuns licencieuses
Les ateliers de construction de la maison
A. Helmreich, 46-48, faubourg Stanislas,
pour l'établissement de hangars pour les
avions militaires, ont souscrit :
La direction, 20 fr. ; MM. Louis Beyssen,
chef d'atelier, 5 fr. ; Lambert, Lacotte,chacun 1 fr. ; Roth, 0 fr. 50 ; Moissonnier, Malenfert, Ritter, Stœffier, chacun 1 fr. ; Colère, Dusseau, Verpy, chacun 0 fr. 50 ; Servonnat, 1 fr. 05 ; Pournv, 1 fr. ; Frûhauff,
0 fr. 50 ; Lentz, 0 fr. 25 ; Greffin, 1 fr. ;
Paubey, 0 fr. 60 ; Schmitt, 0 fr. 50 ; Thomas, 6 fr. 05 ; Redt, 1 fr. ; Malgras, 0 fr.
50 ; Crosset, O fr. 75 ; Kcedler, 1 fr. ; Heinrich, 0 fr. 50 ; Mathieu, Gérard, chacun 1
fr. ; Payen, Marchai, chacun 0 fr. 50 ; Carritey, 1 fr. 30. Total : 52 fr.
•
***
Souscription de la Société « L'Etoile »
(en formation) des garçons limonadiersrestaurateurs (président : Ch. Schartz) :
Charles Schatz, 10 fr. ; Pierrel, 1 fr. ;
Deschamp, 5 fr. ; J. Poine, Un camarade,
Petit-Blond du Bar-Central, Egward, Ch.
Saver, anonyme, Sybille, Auguste
Bar,,
chacun 1 fr. ; E. Hertz, 5 fr. ; M., 0 fr. 20 ;
Liewen, 1 fr. ; Cavalier, 2 fr. ; A. Schoffer, Long. Mazuel, chacun 1 fr. ; Ponction,
1 fr. ; un patron de Verdun, un militaire,
Louis, chacun 0 fr. 50. Total : 37 fr. 70.
1
Conseil de revision
Vendredi, deux cent quatre-vingt-dix-sept
jeunes gens faisant partie du canton Su 1
de' Nancy, ont comparu devant le conseil
de révision, qui
s'est tenu à la préfecture.
Les conscrits de Malzéville, et de Champignealles ont
pircouru les principales
rues drapeau en tête et précédés d'une fanfare de clairons et de tambours.
— lin-
,
<g^.-^&in
i."
--—
BiiraS DES llUïftfS SMS
Un bon savon ne doit pas contenir des
sels" alcalins en excès, sinon, il iinit par
rendre la peau sèche et rugueuse. C'est ce
qui arrive très souvent, avec les savons
ordinaires. Les pores dont notre tégument
externe est criblé renferment une substance grasse qui sert à adoucir et à vivifier l'épiderme. Les savons ordinaires dessèchent
trop cette substance et produisent des troubles cutanés. On peut aisément les éviter
en employant pour sa toilette le Savon Cadum. Grâce à sa composition absolument
neutre et à la pureté de ses ingrédients,
ce savon facilite les fonctions normales des
pores tout en les nettoyant admirablerfrent.
Toutes pharmacies, 1 franc.
^ < <»
Elections consulaires
Le président du comité des élections con-■
sulaires a l'honneur de confirmer à MM.
les électeurs à la Chambre de commerce
(catégorie industrie), la circulaire qui leur
a été adressée le 17 courant, les invitant,
à une assemblée générale des électeurs dei
ladite catégorie, 'à l'effet de nommer uni
nouveau comité et
d'élaborer un règlement. La réunion aura lieu samedi 23 courant à 2 heures de l'après-midi, salie des;
audien^ej du tribunal de commerce.
Œuvre lorraine des tuberculeux
L'assemblée générale annuelle des mem-■
bres de l'Œuvre lorraine des tuberculeux;
se tiendra à Nancy le jeudi 28 mars 1912,
à 5 heures de l'après-midi, dans la salles
de l'Agriculture (Conservatoire de musi-■
que), rue Chanzy.
Ordre du jour : Rapports du secrétairei
général et du docteur Nilus ; comptes de!
l'exercice clos ; budget de l'exercice 1912..
Rappelons que les souscriptions sonit;
toujours ouvertes pour l'oeuvre si intéres-sante et si philanthropique des tubercu-leux.
Le sanatorium de Lay-Saint-Christophei
ne peut recevoir, faute de ressources, tous3
les malades qui demandent à y être hos-pitalisés et auxquels unjretaird dans l'ad-mission, est souvent des plus préjudiciables. La charité privée doit don* être puis-samment mise à contribution en faveur deî
l'œuvre.
Avis aux cultivateurs
V
;
fi • M les 100 Kilos
aux G*sa&te-.
Moulins de Nancy et de Tomblaine.
|PSi!==
EXPOSITION. =s:=^
i CARILLONS
U
%
Do tous côtés, dans notre région comme d'ailleurs dans toute la France, on a
ouvert des souscriptions pour l'aohrit
d'aéroplanes militaires, mais si nous niions avoir des aéroplanes, nous n'avons»
ipas, comme l'a indique un officier aviateur dont l'interview a été publiéo dans
notre journal, de hangar destiné à abriter nos grands oiseaux.
Or, Nancy, ou plutôt Jarville, va avoir,
paraît*, un aérodrome comprenant denombreux hangars. Une maison qui construit des aéropLanes, la maison Deperdussin, de Reims, veut y créer une écolo
de piiloies- Elle est en- pourparlers pour la
location de terrains dans la plaine de
Jarville, où se font les courses de chevaux.
Aussitôt que nous avons appris cette
nouvelle, nous avons interviewé l'honorable M. Pér-ot, le principal Locataire des
prairies siiuées près de la Californie.
— Il est exact, nous a dit M. Pérot,
qu'un représentant de la maison Deperdussin, de Reims, est venu me trouver il
y a environ huit jours pour s'entlendre
avec moi au sujet de la location de terrains d'une contenance de quinze hectares dont je suis locataire dans la plaine
de Jarville. Le représentant de la maison
Deperdussin, après s'être entendu avec
moi sur le prix de location, m'a déclaré
qu'il en référerait à sa maison et que je
recevrais une réponse à bref délai. Depms
cette entrevue, je n'ai encore rien reçu.
Cette maison d'aéroplanes veut, an effet, installer à Nancy une école pour élèves pilotes. Une dizaine de hangars, où
seraient remisés quinze aéroplanes, siéraient montés. Ils seraient installés au
même endroit que ceux qui servirent à
abriter les appareils lors du circuit de
l'Est.
Il y aurait des expériences tous les
jours, et des meetings tous les dimanenes,
quand le temps le permettrait.
Les tribunes qui servent pour les courses de chevaux seraient, après accord
avec le propriétaire, reconstruites au même emplacement.
Le représentant de la maison Deperdussin s'est riendu également dans les bureaux des forges de Jarville où il a eu
une entrevue avec le directeur et il aurait
été convenu que la maison Deperdussin
établirait des tribunes le long du crassier
se trouvant à 200 mètres environ de l'écluse de Jarville.
L'entrée se ferait par les portes de l'usine, entre Jarville et Laneuveville-devantNancy.
Nous avons dit que M. Pérot pouvait
louer environ 15 hectares de terrains pour
la construction de hangars et l'établissement des pistes, mais d autres propriétaires de terrains, près de Laneuveville,
d'une confienance d'envi/ron vingt hectares, ont été également sollicités pour la
location de leur prairie.
La durée des expériences et des meetings d'aviation, irait du mois de mai à
fin septembre, époque où le temps devient
incertain, et où l'on peut craindre que la
prairie ne soit inondée par des déborde
ments.
Gomme nous l'avons indiqué plus haut,
M y aurait une quinzaine d'appareils
dans les hangars. Tous les jours, il y aurait donc des envolées et l'on pourrait
voir très souvent cinq, six, quelquefois
dix monoplans et biplans évoluer au-dessus de nous.
Bien entendu, les hardis pilotes s'exerceraient à battre Les rlecords de durée, de
hauteur, de vitesse, etc.
Le dimanche, quand il ferait beau, des
meetings seraient organisés.
Y prendraient part, les élèves pilotas! qui auraient Obtenu leur brevet et les pilotes en
renom, directeurs de l'école.
CARROSSIERS, etc., pour vos glaces, adressez-vous à
GMMlE MIltOIlERIE DE L'EST — V. HAAS et Cie
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Jules PRÉVÔT
Vol d'une montre
Une enquête est ouverte au sujet d'un
vol d'une montre en or et de sa chaîne
commis au préjudice de M. Gauthier, demeurant rue Gambetta.
Saint-Georoms, NANCY
M. Edouard Petit est un partisan convaincu de 1 obligation de la mutualité scolaire. 11 veut que, sur les bancs de l'école
l'enfant contracte l'habitude de la prévoyance.
Conservant fette précieuse habitude à
l'âge d'adulte, il trouvera tout naturel de
prélever sur son salaire Les quelques sous
qui le garantiront des risques de maladie
et de vieillesse.
L' « enfant est Le père de l'homme », a
écrit le grand philosophe anglais Pope.
Ainsi, par la mutualité, l'enfant devient
le protecteur éventuel du vieillard.
Maintenant, d'après les excellentes idées
de M. Edouard Petit, la mutualité scolaire
a encore un rôle important à jouer au
point de vue de l'hygiène sociale
« Les petits mutualistes — répète-t-il
volontiers dans ses conférences qm, avec
un zèle infatigable H fait dans toute te,
France — versent chaque année une cotisation de 5 £r. 20 ; 2 fr. 60 sont employés
à la retraite, 2 fr. G0 au service maladie.
Sur la cotisation maladie, on fait un boni
de 1 fr. 30 en moyenne. Que faire de ce
boni ? Mais il y a un emploi tout indiqué :
faire de l'hygiène sociale préventive, c'iestà-dire prendre sur les bancs de l'école ces
enfants chètifs à qui un mois de séjour à
la campagne ou à la mer ferait le plus
grand bien, créer, en un mot, ces colonies
de vacances qui fonctionnent déjà dans
plusieurs départements et. ont donné des
résultats surprenants. Ce serait ainsi
transformer le capital espèces en capital
santé, pour arriver à jouir du capital retraites. »
***
Eue du Général-Fabvier ,1D,N ANCY. Télép. 11-92
Rue
... Nous avons, sous les yeux, le programme des fêtes mutualistes qui vont
avoir lieu à Nancy samedi 23 et dimanche
24 mars. Il est des plus artistiques.
Sur sa couverture, brille la reproduction d'un do ces chefs-d'œuvre do Jean
Lamour qui ont valu à notre belle cité le
nom de « ville aux portes d'or ».
Dimanche matin, une séance de travail
se tiendra au palais de l'Académie, jri.-ico
Garnot. On y procédera notamment ;i |u
réunion constitutive dc la mutualité maternelle.
Une puissante Union mutualiste, comme celle de Lorraine, se doit, en effet, rie
grouper toutes les modalités de la mu tualité.
Son devoir est de prendre l'enfant avant
même sa naissance, puisqu'on protège la
mère, et de le suivre ensuite sur les bancs
de l'école par la mutualité scolaire.
Précisément nous aurons à Nanév dl
manche, l'apôtre de la mutualité scôîairp
en la personne de M. Edouard Petit ML
minent inspecteur général dc l'instruction
publique.
7T
Et il n'y aurait pas que la population
de Nancy et de la banlieue qui viendrait
voir les avions sillonner les airs.
Les jours de meetings, les trains déverseraient dans notre cité des flots d'étrangers. Metz, Strasbourg et d'autres cités de la Lorraine et de l'Alsace nous enverraient de nombreux curieux. Les habitants des pays annexés ne manqueraient
pas, en effet, de venir applaudir à l'aérodrome la hardiesse et le génie français.
On se retrouverait aux belles journées
du circuit de l'Est où les Leblanc, les Legagneux, les Camermann, les de Caumont
émerveillèrent la foule par leurs prouesses aériennes, où les tramways étalent
pris d'assaut et où il était presque impossible pour les autos, les voitures, les vélos die; se créer un passage dans les rues
de Jarville pour se rendre à l'aérodrome.
Ces expériences journalières et ces meetings dominicaux ne pourront donc que
contribuer à donner de l'essor au commerce de notre belle ville.
Les jours où il y aura ces meetings, le
service d'ordre sera assuré par la gendarmerie et par la troupe, et il est probable
qu'une musique militaire viendra prêter
son concours.
Dans les hangars, il y aura-toujours de
la place réservée pour nos officiers avialeurs qui viendraient plus souvent du côté
de la frontière pour effectuer du service
en campagne et des reconnaissances.
Ils ne seraient pas forcés, comme c'est
arrivé pour le lieutenant de Rose, le jour
de la revue du plateau, de retourner à
Toul peur pouvoir y remiser leur appareil.
Au lendemain des fêtes, ces hangars
pourraient, après entente avec la maison
Deperdussin, rester dans la plainte de
Jarville et servir de refuge aux aviateurs
civils ou militaires qui seraient surpris
par le mauvais temps ou qn'un accident
immobiliserait.
Commo on le pense, ces bruits de oonstruction d'un aérodrome font la icie des
établissements de Jarville, et quelques débitants sont entrés en pourparlers pour
peuvoir Installer pendant les réjouissan- '
ces des buvettes aux abords du futur aérodrome.
De l'autre côté de la rivière, les propriétaires des terrains se trouvant juste
en face dc la piste où doivent se faire les
évolutions aériennes, ont été sollicités
par des débitants qui construiraient des
maisons et des logettes d'où las cliente,
tout en dégustant des chopes de bière, assisteraient aux expérienaes.
Le prix des entrées à l'aérodireme serai*, paraît-il, des plus modiques et permettrait aux nombreuses familles d'aller assister soit en semaine, soit surtout
lie dimanche, aux essais des élèves pilotes
ou aux prouesses des rois de l'air.
Espérons que les pourparlers engagés
entre les propriétaires des tenrains de
Jarville et la maison d'aéroplanes Dep;e<rdussin aboutiront et que dans un mois
Nancy sera doté d'un magnifique aérodrome. — Emile CHAILLY.
MARCHANDS de MEUBLES,MIROITIERS
de'ilSÎStlNSm
A propos des fêtes de Nancy
A
... La mutualité française est maintenant
sortie d'une période difficile On sait quais
efforts elle a dû réaliser au moment do
l'élaboration des retraites ouvrières pour
pouvoir conserver à ses sociétés toute leur
possibilité d'action bienfaisante.
La mutualité est aujourd'hui la collaboratrice du gouvernement dans l'application des lois sur les retraites ouvrières.
Des fêtes comme celles de Nancy, sous
la présidence d'un ministre, avec Le concours de toutes les notabilités offïciollea,
l'affirment de la plus heureuse manière.
Demain, la mutualité sera encore la collaboratricie attendue
du
gouverrremeat
de la République dans l'œuvre de secours
à l'invalidité.
D'ailleurs, ne l'a-t-elie déjà pas amorcée
avec ses caisses de réassurance contre Lea
Longues maladies.
La retraite accordée par la loi du 5 avril
1910 est en effet tellement faible qu'elle
ne constitue en réalité qu'un secours.
Pour qu'une loi d'invalidité soit vraiment
efficace, il faut quelle assure à l'invalide
une pension, égale au moins à la moitié
du salaire habituel, et ce résultat la mutualité seule peut l'obtenir.
... Un magnifique avenir s'ouvre à la
mutualité. Voyiez le jour où une grands
caisse mutualiste réunira non seulement
l'argent des assurés, mais encore la cotisation patronale pour les retraites !
Que de millions pour améliorer le bienêtre dû à la démocratie.
On remédiera à La cris© de l'habitation.
Plus de ces taudis infâmes des grandes
villes où de malheureuses familles croupissent dans la plus lamentable die® promiscuités. Et que de travaux d'intérêt pu*
bile on pourra encore réaliser : canaux,
chemins de fer, etc., etc.
Ainsi., la mutualité sera la grande hiemf al tri ce du pays.
En apportant aux hommes plus de bonhleiur matériel, elle élèvera aus&i leurs
âmes vers toujours plus de bonté, de solidarité, vers plus d'idéal...
Léon PlREYRB.
Le cortège mutualiste
On nous prie d'insérer :
« Le président et les membres du comité de l'Association générale des employés
de Meurthe-et-Moselle adressent un pressant appel à tous les membres de la Société et aux dames sociétaires en particulier
en les priant de se joindre au cortège qui
se formera place Stanislas, le dimanche
24 mars, à 2 heures |. On se groupera autour de la bannière pour se rendre à l'I*
dorado, entendre la conférence de M. Mabilleau, président de la Fédération nationale de la Mutualité française.
Toutes les mutualités de Nancy et de la
région y assistant en corps, il est du devoir de fout sociétaire d'être présent a cette manifestatior. et le comité espère que
son appel sera
entendu afin qu'aucune
abstention ne se produise sans cause.
Le secrétaire général I
A. ROBERT. »
Le conseil de l'Union mutualiste tient »
rappeler aux membres des sociétés qu'ff
seront admis gratuitement à la confèrent
de l'Eldorado, présidée par M. L«brU,n;ir«
condition qu'ils soient porteurs de ieura
insignes.
t
on
Mais il leur rappelle qu'ils ne P?1"1 dpénétror dans la salle avant l'arriver «cortège. Ils ont donc tout avantage a
faire partie autour de leur bannière
Les sociétés défileront dans l'ordre »<«
vant :
,„ i»
En tête les sociétés des Vosges, M
Meuse et de Meurthe-et-Moselle aut.it. si
celles de Nancy, puis les sociétés de
.
cy, dans l'ordre de leur immatnçu a^
Sociétés de prévoyance de Neufchaxe^
AlsacienncJLorraino de Saint-Die et ^
tualité scolaire de Saint-Dié ; de la B e
la Stainoise d'Etain (Meuse) ; M"1 W
des Mineurs de Bouxières-aux-Dame». hft.
tualité scolaire de Briey, Société uerency-Vezin, de Laneuvevllle-devar.w
ey ; des Travailleurs do Lndres ; ia " ^
nade et les Ouvriers en jouet s
ville ; la Prévoyance et les Etablisse!" fl<
Adt de Pont-à-Mousson, les ,soc'^se
Toul et de Vandceuvrc ;
Nancy, des Familles, d'Alsace-Lorra
M
^J'^lf^m
m
les sociétés Suisîo, des Ouvriers
Ta- i
.tacs, des Voyageurs et Employés de Comjnerce, do Ouvriers en OhaussiîTes, des Anciens Militaires du Génie, de la Légion
.étrangère, de l'Amicale des Garçons limonadiers, la Fraternité des Agents des
THEATRES
trains, l'Amicale du Matériel roulant, Association fraternelle des Employés de cheTHEATRE DE NANCY. — Samedi 23
mins de ici', la Prévoyance des Agents des imars 1912, avec le concours de M. Dangès :
trains Mutuelle dos 'agents de la 3" ré- Monna Vanna, draine lyrique en 4 actes,
gion, Saint-François-Xavier, Mutuelle Vos- de .Maurice Ma-tcrlinck, musique de Hensienne, la Solidarité, le Souci du Lenne- ry Février.
wain, le Personnel de la Maison HeyBureaux : 8 heures. — Rideau : b heures A.
' *z*
^«t
f-n wi'pfh't-s
v
Les
sociétés
seront
piecew»»idos musiqucs de l'Ecole Pi-oiessiQnnciie <.
■•
Dimanche 24 mars, en
soirée,
deux
9t du Groupe Barra.
,
grands succès dc rire. — Spectacle redei mandé : Les 28 y'oitrs de Clairette, opérette
j en 4 actes de Raymond et A. Mars, musique de Victor Roger.
On terminera par : Vous n'avez rien à
déclarer ?... le désopilant vaudeville en 3
actes dc M. Hennequin et P. Wéber.
M près 13 ans
Bureaux : 7 heures A. — Rideau : b heures.
ie -coupable
SplaoKonceris
**.
Une vieille affaire
esi
ar/w
*w*
Vendredi la gendarmerie de Nancy a
arrêté à Ecuelle, commune de Bouxièresaux-Chênes Nicolas Picaut, né le 4 février 1860 à Couture (Alsace-Lorraine),qui
fut condamné comme contumux, le 19 novembre 1898 par la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle à dix ans de réclusion et a
vingt ans d'intcrdicticn de séjour, pour
awitemcnt.
**
picaut était en 189? établi boulanger
rue des Maréchaux, 29 ; il avait comme
domestique Louise ColUn, qui fut mise
dans une position intéressante. Il s'entendit avec une femme Bruckmaïui,
de
Frouard, pour faire disparaître 1® fruit
Des propres aveux dk! Picaut, il aurait
lait disparaître le fœtus en le brûlant
dans son four.
La femme Bruckmaoo, qui avait oommis d^ nombreux avortements, fut arrêtée. Picaut, craignant ses
révélations,
quitta Nancy et alla se réfugier à Couture
(A.-L.). il fut» arrêté par les autorités allemandes, mais comme il avait conservé
la nation tlité allemande il ne put être
extradé et fut remis en liberté.
Ses complices comparurent en août 1898
devant la cour d'assises, la fille Gollin fut
■acquittée ; elle alla rejoindre Picaut, avec
.(equfil elle se maria.
Picaut a été ameaié au parquet rie Nancy dans l'après-midi de vendredi, il a été
ensuite écroué.
LABS de l'instruction des crimes d'avorièiuieïit dans lesquels Nicolas Picaut,
qu'on vient d'ariêter, fut inculpé, il avait
été appelé au cabinet d'instruction comme
itémoin. Sa culpabilité ayant été nettement établie, un mandat d'arrêt fut délivré contre lui. Il supplia le magistrat instruoteur de lui permettire dc retourner un
moment chez lui, rue des Marécha.ux,ialki
dlt-i*, d'ornbraseer ses enfante.
On fit
droit à sa. requête.
Eii eonapagM&e du «je.itdarme qui, 1 accompagnait, il entra dans son magasin,
passa seul dans une chambre de derrière
et s'enfuit aussitôt par le couloir donnant rue de la Pépinière, issue que le
Picaut avait été aÎKOidoané il y a ijualqutes jours par sa femme. Louise Gollin.
Scupçonn'ant que celle-ci était venue chez
«as parents, habitant Ecualle, il s'y rendit,
■mais sa présence fut signalée à la gendarmérie qui l'arrêta.
ETAT CIVIL
Du Z2 <V5... s
Naissances
<j:'br'it;!-I-'n-iia.nd Kammcrei,35, rue
la
- Hiche. — Julieii-Eiiiile-Fcrnand Phuipin,
ruelle do la Rame, 16 bis. — Marthe-Gcorgçtte Buroer, chemin des Sables. — André
Colin, nm dlodion, 69. — Camille-RichardJoseph Meertens, avenue de France, -29.
Publications de mariages
Marie-Paul-Eugèrio-Altred Evain,
ingénieur électricien, à Mont-Saint-Martin
(Meurthe-et-Moselle), et Marguerite-MarieLouise Luthard, sans profession, rue SaintMichel, 24. — Jean Ghidini, ratiacheur, à
Val-et-Châtilkm (IMcurthe'-efc-Moselle), >e)ti
Joséphine Huret, tisseuse, à Val-et-ChàtilIOB (Meurthe-et-Moselle), et de droit à Nan-,
cv. — Léon Hautecouvertûre, comptable,
rue des Ponts, 13. et Hélène-Marie Barth,
sans profession, rue des Ponts, 13. — Léon
Hosse, maréchal.des logis au 8" d'artillerie,
en garnison à Nancy, domicilié a Chavigny (Meurthe-et-Moselle), et Georgette-Marij-Antoinette Kronberg, employée de commerce, rue Saint-Charles, 20. — Jean-Eugène Kavser, sous-ofticier au 139* d'infanterie, à Âurillac (Cantal), domicilié à Nancv, et Marie-Eugénie Bouiffade. repasseu-•
se, à Aurillac (Cantal).
Victor-Germain Moré, employé à l'octroi,
rue des Quatre-Eglises, 73, et Léonie-Françojie Vui.tlaume, couturière, rue Charlesllk 39. — Pierre-Charles-Henri Pierrot,1
ajiMUleuf électricien, rue Saint-Tliiébaut,1
4." et Adèle Golleret, sans profession, au
Donjon (Ailier). — Mathieu Baum,*cordonnier, rue de la Charité, 13, et Louise-Rosalie tïruy, journalière, rue dc la Charité, 13,
de fait "et de droit a Flfrey (Meurthe-et-Mo-'.
sclle). —-Joseph-Auguste Peltier, ouvrier•
aux tabacs, rue de Boudonvilte, et MarieAnne Bayon, ouvrière aux tabacs,à Maxé-.
ville . (Mcurthe-et-Mosclto). — Pol-Hemri
Roussel garde-barrière à" Barizc-v-au-Plein.
(Meurthe-et-Moselle), et "Marie-Céieste-Aibertine Royer, femme de chambre, rue de,
Toul, 18. — Lucien Schmitteï, monléur eni
fer, rue Saint-Nicolas, 62, et Marie-Thérèse,
'
Berg, lingère à Nancy.
Décès
Rûse-Geitrude Didier, 93 ans, sans profession, "veuve Bernard, cours Léopold, 16.
— Germaine-Alphonsine Meyer,l an 5 mois,•
à Malzéville (Meurthe-et-Moselle), — Chartes-Eugène VVillemin, 47 ans, cordonnier,
me s'uiut-Nicolas, 80. — Charles-Louis1
Tribout,
ans, tailleur d'habits, rue de'
l'Etang, 45. — Rose Conrath,
ans, sans
profession, épouse Dupré, rue Vayringe,•
62. — Lucie-Rosin* Ludwig, 83 ans, sans!
profession, veuve Sonntag-, rue Sonnini, 3.
— Charles Christniann. 61 ans, manœuvre,
rue Clodion, 32. — Marguerite Bertrand,'
■3* ans, journalière, veuve Rougeron, rue;
'
du Montet, 194.
56
80
AVIS MORTUAIRE
Les familles A. PIDOLOT. HERARDy,
ie général Louis de CASSAGNAC, France
BIOHATON,
RECQ DE MALZINE,
et
SEMER et leurs enfants,
Ont la douleur de vous faire part dt la
joeïte cruclïe qu'ils viennent d'éprouver
en la personne de
Madame Veuve SONNTAG
Née LUBWIG
leur mère, belle-mère, grand'mère
et arrièie-grruid'mère,
décédée le 22 mars 1912, dans sa
84" année,
Et vous prient d'assister aux convoi fu°eb.re et enterrement, qui auront lieu le
dimanche 24 courant, à' 10 heures J préc4se
» du matin, en l'église Saint-Pierre,
<* de là au cimetière du Sud où aura lieu
"inhumation.
PRIEZ Dieu POUR EI.L«.
Maison mcrtiiiaàr-e :
3, rue SoàmJni
'I «e «et-a pas envoyé d» faire part, le
J^nt avis en tiendra !i«<J,
^
j
l
Un spectacle qui conimuniquera la plus
tranche gaieté au public sera, bien celui
de dimanche prochain : « Les 28 jours de
Clairette » et « Vous n'avez rien à déclarer ?... » c'est-ù-dire cinq heures do fou
ri.ro ! N'en déplaise aux esprits moroses,
il faut croire que la majorité du public
n'a pas trouvé trop pimenté le vaudevlllo
de M. Hennequin et P. Wéber, puisque ce
spectacle est redemandé après avoir cependant réalisé deux salles combles. L'excellent Borel — que nous reverrons l'an
prochaini — sera encore, dans qes deux
pièces, la joie de la soirée. — On ne s'ennuiera pas, au théâtre, dimanche- soir II
*'*
Les " Maîtres Chanteurs "
à Nancy
On est, a,u théâtre, tout aux répétition»
des « Maîtres ChanAeum ». M. Flon, le
très distingué chef d'orchiestre de la Monnaie, est arrivé pour diriger les dernières
répétitions d'ensemble. Il s'est montré enchanté de la façon dont l'orchestre avait
été préparé par M. René Pollain. Tout
fait présager une interprétation commiff
on en rencontre peu en province.
Rappelons, en effiet, que le rôle de Hans
Sachs sera chanté par M. Delmas, qui est
le plus bel. Hairs Sachs qui soœt au monde
et qui, seul, a chanté à l'Opéra le rôle du
œrdonnier poète. Beckmesser sera chanté
paT M, Rdgaux, qui, aux côtés de M- Delmas, a joué le rôle à l'Opéra, et David
par M. brena, qui passe pour être le meilleur David du théâtre de la Monnaie de
Bruxelles .
Quant à Mme Cl arasons, qui chantera
Eva, ce n'est pas aux Nanicéiens qu'il faut
faii<e l'éloge de l'excellente Marguerite de
lia « Damnation de Fauat ».
M. Chabance n'a rien négligé pour placer le» protagonistes dans un. cadre jusqu'alors inconnu à Nancy. Les deux oi*ehessbre de la salle et de coulisse, réussiront 70 musiciens. Les chœurs dfhommes slle composeront de plu» de 40 chanteurs, parmi lesquels les meilleurs éléments du Conservatoire.
Rappelons que la première représentation aura lieu le mercredi prochain 27.
Le lever du rideau aura lieu à 8 heures
précise?, en raison de la longueur de
l'œuvre qui dure plue de 4 heures. Dès
aujourd'hui, le publie est prié de no pas
venir en retard, afin de ne pas troubler
par des allées et venues l'exécution- de
l'admirable ouverture.
La location ouvrira lundi matin pour
les quatre représentations dont nous rappelions les dates : ■
Mardi 27.
Vendredi 29.
Dimanche en matinée à 2 heures.
Mardi 2 avril, i
COMEDIE
LORRAINE
(fondation D.
Gaillard, 1887). — La troupe de la Comédie Lorraine donnera, sous la direction de
M. Marc Cransac, les représentations suivantes : le 23 mars à Lunéville, théâtre
Stanislas : le « Chemineau » ; 24 mars, à
Baccarat : le « Chemineau », au profit de
l'aviation militaire ; 30 mars, à Bar-leDuc : la « Dame aux Camélias » et 1' « Ecole des Belles-Mères » ; 31 mars, à
Frouard : « Les Oberlé », pour le concert
de la musique des usines Munier.
SPECTACLES
CASINO. —- Ce soir, « Les cinq Chong
Ih «, acrobates équilibristes et jongleurs
chinois ; « Corn and Hart », comédy Jumpe-s • et « Manu military », pièce en 1 acte,
mise en scène de Ratcêe.
Dimanche 24 mars, à 2 heures, matinée ;
même spectacle que la soirée.
ELDORADO, — Skating-Rink. —- Di-'
manche 24 mars, à 8 heures i, séance de
patinage.
m
EDEN-THÉATRE-CINÉMA PATHÉ. —
Une série de scènes dramatiques illustre
le programme de cette semaine : le Tournoi de l'Echàrpe d'Or est un - conte dont
les péripéties se déroulent dans un cadre
du Moyen-Age ; le vol de la Rose Tentatrice agite au fond d'un cœur tendre
les plus violentes passions ; une comédie
sentimentale nous montre les habiletés
de F Amour Malin ; une 3cène historique,
la Vengeance du prince Visconti, est véritablement poignante...
."
Voulez-vous promptement un remède à
tant de for tes émotions ? Les facéties de
Rigadin et la Ragu tte magique, in-terprétéee par Prince dissiperaient d'incurables
hypocondries, le féminisme de Mlstmguett dans « A bas les hommes ! » s'affirme en des manifestations drôlatiquets ;
la façon dont Max lance ta Mode excitera
aussi l'hilarité ; enfin la famille Pu-rotin
en villégiature nous fait assister à des- excursions pleines de folles aventures^
Les voyages et les scènes de plein air
se succèdent avec les vues suivantes : les
Fêtes à Luang-Prabant et diverses attraclions que complète heurou?cment un film
instructif sur la Guêpe.
La direction de l'établissement a pu se
procurer, movennant un très gros sacrifice, lo match" de boxe Sullivan-Carpentier à Monte-Carlo. C'est un document
unique. Il passionnera vivement les amaleurs d'un sport dont il fut souvent question en ces derniers temps.
Le Pathé-Journal édite en outre une
collection .très curieuse d'actualités.
Représentations. — Vendredi, samedi et
dimanche. (Matinée le dimanche.)
GROUPES
BÎ
BOGEr.TES \
Bal de bienfaisance. — Le b;d de i»ie»v
faisance organisé par Mr»e Vnleutwi. directrice -ie 1 Ecole nidternrfle CfiarfWllli a«
profit de l'Œuvre des Color.ies scolaires
de vacances, aura lieu sous la présiden e
d'honneur de M_ le préfet d„ Meurthe-etMoselle, le dimanche 24 mars prêcha II», à
3 heures du soir, dans les grands salon*
Waller. — La carte, rigoureusement personnelle, sera exigible à l'entrée.
A l'Amicale laïque Ory-Saint-Nicolas. La fête offeite aux membres actifs et honoraires est fixée au samedi 30 mars courant, à 8 heures }Â du soir. Elle promet
d'être brillante par La composition du
programme!.
Conscrits du canton Nord. — Avis aux
conscrits du canton Nord qui voudraient
entretenir les liens de camaraderie qui
ont toujours existé entre eux. Ils sont
priés d'assister à la réunion qui aura lieu
le samedi 23 mars, café Bergner, salle du
premier étage, 67, faubourg des TroisMaisons, pour faine un groupement de la
classe 1912.
Association des anciens soldats de la
Légion étrangère. — Le conseil d'administration prie très instamment MM. les sociétaires de vouloir bien se joindre à lui
pour prendre part au cortège organisé par
l'Union mutualiste de Lorraine, le 24 mars
prochain.
Rendez-vous au siège social, à deux heures un quart du soir, muni de l'insigne de
la société.
Ecole de préparation militaire de Nancy. — Programme du 24 mars 1912. —
Ecole du soldat, gymnastique éducative et
d'application, course, boxe, tir à 200 mètres et à 50 mètres.
Rassemblement à sept heures et demie
du matin à la caserne du 26°.
Pour suivre les cours de cette école, se
présenter au moment du rassemblement.
Une souscription ouverte parmi les élèves de l'école au profit d l'aviation a produit un somme de 45 francs, qui a été envoyée à l'Union des sociétés de préparation
Société de tir de Saint-Phlin-La Madeleine. — Les nombreux tireurs de la réniilitaire de France à Paris,
gion de l'Est apprendront avec beaucoup
d'intérêt que M. de Marehévile, président
d'honneur, crée à la sociéte>de tir une coupe-challenge de la. valeur de 1.000 francs.
Cette œuvre d'art sera disputée annuellement et par match individuel, dès les tirs
de printemps 1912. Elle deviendra la propriété du tireur qui l'aura détenue pendant
trois années consécutives.
Pour demande du programme ou de renseignements complémentaires, les tireurs
peuvent s'adresser à M. Adam, instituteur,
délégué de l'Union, à La Madeleine, par
Saint-Nicolas.
Amicale Didion. — Le tirage de la tombola est fixé au samedi 23 mars, à huit
heures et demie du soir, au siège social,
rue de l'Kquitation, 10.
Les lots pourront être réclamés ehez M.
Henri Burth, président, rue de la République, 26, à partir du dimanche 24 mars
jusqu'au 31 mars inclus.
Passé ce délai, ceux non réclamés resteront définitivement la propriété de l'association.
— La troisième séance de tir aura lieu
dimanche 24' mars, de sept heures du matin
â dix heures et demie, au stand du Grémillon.
La plus grande exactitude est recommandée à tous les sociétaires.
Fêtes mutualistes des 23 et 24 mars. —
La Société mutuelle vosgienne de Nancy renouvelle à ses membres honoraires et participants son invitation d'assister aux grandes fêtes mutualistes organisées par l'Union mutualiste de Lorraine
Fille leur coneille de se' rendre à la réunion générale du 24, à dix heures du matin, à l'Université, place Laraot,
Elle les prie également de se grouper autour de leur comité pour le cortège, dimanche, place Stanislas, à deux heures et demie, porteurs de leur insigne,, pour aller à
l'Eldorado, entendre la conférence du
grand mutualiste, M. Léopold Mabilfeau,
qui aura lieu sous la présidence de M. Albert Lebrun, ministre des colonies, assisté
de leur éminent compatriote, M. Riehand,
le nouveau directeur de la Mutualité française.
Pour tous renseignements, s'adresser a
M. Didier, secrétaire de la Société mutuelle vosgienne, 'MU. rue Jeanne-d'Arc.
Convocation. — L' « Etoile », société des
garçons restaurateurs et limonadiers de la
ville de Nancy, convoque les collègues de
la corporation à son assemblée générale
du lundi 25 mars, en la salle du café de la
Lune, 23, rue des Quatre-Eglises, premier
étage.
L'heure de la réunion est fixée à une heure du matin, après la fermeture des établissements.
Association fraternelle des employé» et
ouvriers des chemins de fer français.
ISectton de Nancy). — En raison du but
éminemment- philanthropique
poursuivi
par l'Union mutualiste de Lorraine, nous
prions instamment tous nos camarades de
la section, faisant partie de l'Union, de
se joindre au défilé de toute: les sociétés
qui doit avoir Heu le dimanche 24 courant, à 2 heures de l'après-midi.
Ainsi s'affirmera dans dette manifestation toute pacifique notre solidarité et notre confiante dans la belle cause de la
mutualité.
Pour le comité, le président :
LAPIED.
Amicale laïque des Trois-Maisons. — le
comité rappelle que la 4' sé mee de tir à
larme de guerre aura lieu dimanche prochain 24 mars, de 8 heures à 11 heures i
du matin, et de 2 heures à 5 heures aprèsmidi.
Les sociétaire» n'ayant pas encore fait
de tirs, sont priés d'assister sans faute à
cette séance, sous peine de perdre le bénéfice au classement du
concours d'ensemble.
Photo-Club Nancéien. — Ainsi que leo
années précédentes, les cours publics et
gratuits de photographie théorique et pratique organisés par le Photo-Club Nancéien ont lieu tous les dimanches, à dix
heures du matin, au siège social, 9, rue de
la Constitution,
La prochaine conférence aura lieu le 24
mars 1912.
Ordre du jour : « Des origines de la photographie », par M. le docteur Henri Sogniès, président d'honneur du PCN.
— Excursion du Photo-Club Nancéien du
dimanche 24 mars 1912 :
Belle-Fontaine par le bois de Ma.^ ille,
retour par les Fonds-de-Toul.
Rendez-vous à 1 h J, au terminus du
CINEMA-THEATRE. — SALLE
DECLIN. — Samedi 23, soirée ; dimanche 24, tramway de Ivlaxéville, devant la brasserie
matL»ée et soirée • Zigomar contre Nick Martino't. Départ à 2 heures.
Les parents et ami? des sociétaires seCarter », grand draine policier en 4 parties, suite et fin du célèbre roman de Léon ront les bienvenus.
L« Réveil Nancéien. — La son""* L.e
Zazie.
Réveil
Nancéien Invite se» membres socié» Le Mort vivant ». grand drame en trois
parties, lequel vient d'obtenir à l'hippodro- taires à assister aux répétitions, qui aume de Paris un succès colossal ; plus de ront lieu lo samedi 23 mars 1912, mardi,
70,000 personnes ont assisté. la semaine jeudi et samedi courant, en vue des fêtes
dernière, à cette œuvre vérit.ibiement théâ- et première sortie de printemps La salle
des répétitions est transférée café Lafayettrale.
« Les Martyrs de la Croix Rouge », bom- te, chez M. Carpentier.
bardement d'une ville par un officier avliUne bande ie voleurs
tcur, scènes poignantes et indescriptibles.
— n Bébé au Maroc » ; nombreuses autres
"lierait riiti matin, Robert Bertin, âgé de
\ ues comiques et intéressantes.
21 ans, acrobate, rue Saint-Thiébaut,
a
Vu
1'irnportance du
programme les été ân'été comme ayant reçu des paires
séances commenceront à 2 h. J et à 8 h. i de chaussures dérobée» an préjudice de
très précises. B^st prudent de retenir des M. Isthei'hotz, mie Saint-Dteier, 111.
places à l'avance. Loe*tion de 10 h. à miti
Broutilles
_
e; do 1 h. i à 6 heures du soir.
Jeuda soir, le jeune Abel André, ftgé de
BRASSERIE MSCHAUT. — Dimanche, 11 ans, demeurant 66, rue de la Hache,
dw fleur» dans les caMatinée théâtrale 2 h. 1/2 : « Les Roma- surpris vendant
nesques ». En soirée, bal-et cinéma g-ra- fés, place Tbiers, a été conduit an bureau
centrai
r.olice
tirits juswue minuit
Lalégonde du Froid { 0f)Foi)iqûejpoFciïe
n'est pa# « ]a saison 'sakibre par cxcel-
Tournoi d'échees a Nancy. -- Aujourdhui samedi, commence un (onrnoi d*é
ehecs organisé ]*ar la Société générale des
étudiants, sous la direction rte M. Kuczynski, qui a participé avec succès aux
tcurnot? internationaux.
Les joueurs sont divisés en deux groupas A et B. Chaque joueur jouera avec
tous les autres concurrents de son groupe. Le vainqueur est celui qui aura le plus
grand nombre de points. Des. prix seront
attribués aux vainqueurs de chaque groupe. Un jour sera désigné pour achever les
parties non terminées au cours du tournoi. Toutes les parties seront notées et leur
discussion sera faite par Kuczynski.
Dans le groupe A se trouvent MM. Doan,
Frank, Kucynski, Maraud, Moulhine
et
Stachievinez.
Le groupe B comprend M;M. Boulanger,
Erichven, Grandpierre,
Kaudidier, Hoitirf, Jougounoux, Oddo, Sirven, de Stavenbagen, Vaeeiet Roger, le decienr Walter
et 'Weissblatt.
J'ai déjà protesté contre la légende
inems'o ogere qui prête au froid je ne sais
(fi tel les vertus ioniques, vivifiantes et microMcide*. U n'est pas inutile, je le vois,
•d y revenir, et d'appuyer sur la chanterelle.
Sur les hivers sournois comme celui-ci,
tout le monde est d'accord que son hypocrite tiédeur, trempée de pluie, souillée
de boue., fertile en aigreurs inattendues,
est pionne de perfidie, et qu'il convient de
se méfier de ses traîtrises. Où la controverse commence, c'est sur la valeur hvgiéinque des hivers rigoureux.
«on opinion est que les hivers secs et
iigoureux ne valent pas mieux que les
hivers « pourris », et que ceux-là sont
aussi redoutables que ceux-ci à quiconque
a les bronches sensibles ou le sang saturé
d acide urique.
H n'est pas vrai que le Iroid vif tue les
microbes : la. meilleure preuve, c'est qu'il
y a des microbes dans la glace, où ils vivent comme coqs en pâte. ■
Club Cyclo Touriste nancéien. — Le coIl n'est pas vrai davantage que le froid mité rappelle que la deuxième course de
attire les combustions interstitielles et sti- classement (50 kilomètres), aura "iciu dimule la vitalité. A tout le moins, ce n'est
vrai que dans une certaine mcsure.quand
mi est jeune et robuste. Mais pour pou que
1 âge ou d'autres causes aient amoindri la
résistance de l'organisme, le froid déprime, au contraire, au lieu de galvaniser.
Je n'irai pas jusqu'à dire, comme un professeur de Faculté de mes amis, que, « à
partir de cinquante ans, l'on ne meurt
PlliS ffi'e de froid ». Mais je ne crains pas
daffirm&r que les refroidissements, dangereux à tout âge, deviennent particulièARRONDISSEMENT DE NANCY
rement inquiétante et graves pour ceux
rc
i
i
et celles qui descendent le second versant
de la vie.
Un débit saecagé. — Deux consommaLos arthritiques et les rhumatisiants ne teurs, se prenant de querelle au débit tele savent que trop. Non pas sans doute nu par M. Henri Lamrrt, celui-ci intervint
(au moins j'e le suppose), que le froid ac- pour les séparer.
tive directement la surproduction de l'aA ce moment, Henri Guss, manœuvre,
cide urique, mais comme 11 paralyse les se jeta sur le débitant, le frappa à coups
réactions défensives, comme il détermine, de poing après l'avoir saisi A la gorge.
en raison de la chute du potentiel vital,
Des personnes se trouvant dans le débit
un ralentissement de'la nutrition, le ré- voulurent mettre Guss à la porte. Ce dersultat est le même, et personne ne contes- nier, qui était au paroxysme de la colère,
tera que l'hiver ne coïncide en général, renversa le comptoir, brisant les bouteilavec une recrudescence des crises, dou- et les verres et lançant des verres sur les
leur», accidents de toutes sortes dont l'u- ce nsommiteuTs présents.
ricémie passe à juste titre pour faire les
Enfin, la scène prit fin à l'arrivée du
frais.'
garde.
C'est donc pendant l'hiver qu'il convient
JARVILLE
de prendre le plus de précautions contre
Un ignoble individu. — La gendarmerie
l'envahissement de l'organisme par ces
poisons du sang parmi lesquels l'acide a arrêté Charles-Jules Wolck, manœuvre,
urique qui tient nécessairement la premiè- en flagrant délit d'outrageè pufblica à la
re place et joue le rôle principal. Et com- pudeur. Cet individu, sous l'empire de t*
me l'organisme, surmené par sa lutte boisson, ^'exhibait dans une tenue indépour l'équilibre thermique, autrement dit cente devant des femmes et des entait»
contre le froid, n'est pas toujours en meFROUARD
sure de se défendre, tout seul, « pair les
Rixe. — Vers cinq heures et demie, au
moyens du bord »>, il est prudent d© lui moment où de nombreux ouvriers rega^
faciliter artificiellement la besogne.
gnent leurs demeures, une bagarre éclata
Comment ? Tout simplement en dissol- soudain sans la moindre parole. Un nomvant cet acide urique (dont l'action, per- M... se jeta sur X... et des coups de poing
sistante et rebelle, est précisément fonc- lurent lancés de part et d'autre. M... fraption de son insolubilité), de sorte que, de- pa, si violemment X... que celui-ci saignait
venu fluide, il s'en aille tout seul par les fort de la lèvre supérieure, alors que la
émonctoires naturels, libérant du coup les foule, qui allait et venait, n'avait pas entissus, les articulations, les humeurs, etc., core eu le temps ds se reconnaître. Fort
de sa fâcheuse présence.
heureusement, un gendarme arrivait sur
J'aime à penser que vous ne me deman- le théâtre de la bagarre et les combattants
derez pas comment il faut s'y prendre mirent fin à la lutte.
pour dissoudre l'acide urique... Il y a bel
Néanmoins, X..., qui fut si brusquement
âge que tous les lecteurs do ce journal sa- attaqué par M..-, a porté plainte à la genvent que l'Urodonal,
t'inoffensrf mais darmerie.
énergique Urodonal, trente-sept fois plus
POMPIf
actif que la lithine, et qui dissout l'acide
urique « comme l'eau chaude dissout le
Une famille de voleuses, — Dans le cou
sucre », est précisément fait pour ça. On dant du mois de .;uillet,
Mme Brouant,
ne saurait même trouver rien do mieux.
C' nstatait la disparition d une somme >.se
M'attendez même pas que votre sang soit 250 francs dans le tiroir de son buffet.
saturé « à relus » d'acide urique pour apA cette époque, elle no sut sur qui faire
peler l'Urodonal à la rescousse. Ses effets peser ses soupçons. Mercredi dernier, un
seront. d'autant plus rapides et décisifs nouveau vol d'une somme do 90 francs
qu'ils auront été amorcés plus tôt.
était commis chez Mme Brouant qui alla
Quand on est sûr d'avance qu'il y aura porter plainte à la gendarmerie.
du trop plein, le plus sage n'est-il pas de
Une enquêté fut ouverte. Elle aboutit à
tenir ouvert le robinet de secours»?
l'arrestation de la femme
Bastien, née
R
D DAURIAN.
Marie-Christine Scnmitt, âgée de 55 ans
P.-S. — On trouve l'Urodonal dans tou- et de ses deux filles, Marie Bastien, 28 ans,
tes les bonnes pharmacies et aux Labora- et Aline Bastien, 17 ans.
toires Châtelain, 207, boulevard Pereire,
Toutes trois ont fait des aveux ; elles ont
Paris (17»). — Le flacon, franco, 6 fr. 50 ; cfé amenées au parquet de Nancy qui les
les 3 flacons (cure intégrale), franco, 18 a fait écreuer.
francs.
Outrages aux gendarmes. — Eugène ArDépôts à Nancy : Vicq, Trlmbach, Pa- sen, journalier, voyant passer les gendargel, Simon, Delidon.
mes, leur adressa des paroles injurieuses.
U fut arrêté aussitôt et amené à la maison d'arrêt de Nancy .
mancha prochain 24 'murant à 2 heures
do I'oprè?midi, sur !a"route de Nomenv
commune d Es^ey-lcs Nancy,,
à 2 heure©
Virage à l'entrée de Nomeny et retour
far la même route. Le virage scr;> n^suré
l'a M. ESrrtfi.? richard membre du comité
du Club.
ATHLÉTISME
Club Athlétique de Saint-Max — Par
suite de matches et empêchements, le Club
Athlétique de Saint-Max a fixé définitivement la date de sa course pédestre qui se
disputera sur un parcours de 10 kilomètres au dimanche mutin 31 courant. Départ
et arrivée café Turminès, siège social 10
avenue Carnot, Saint-Max.
Le comité remercie bien sincèrement les
personnes ayant l'ait un don pour cette
épreuve qui est la première organisée par
cette nouvelle et bonne société. Les lots
sont reçus jusqu'au samedi 30 SfaM dernier délai, au siège social.
" Notre
Journal "
pur suite de circonstances ïndê^
pendantes de PadinînSstt*atfon, nm
pmt*mru»a que le 27 mufs pfoohàtn.
Chronique Départementale
MEURTHE-&-M0SELLE
"TRIBUWÊVUBLIQUS
)
PULNOY
tes Tiraili-surs. — L'assemblée généro'e
de printemps de la Société de tir « Les
TirailleOi-s de Pulnoy » aura lieu le dimanche 24 mars, à 2 heures 4, à la mairie
Pulnoy.
pupuis Charles, 1 fr. ; Ancillon Camille,
0 oO ; Congre René, 1 h:; Guay Jules, 1 fr.:
a in Albert
0,50 ; Stref Edmond, 0,25
Stref Vincent, 1 fr. ; Mme Janin, de Naît
cy, 1 fr. ; Lachambre. buraliste, 0 50 ;
o?n
^eïlTi' °-10 : Rouver Alexandre*,
0,10 ; Nétienne René, 1 fr. ; Girsch Mar<
cel, 0,10 ; Doillon Charles, 1 fr. ; Coquet
Joseph, Mothe Jean, Julière Albert, chacun 0,50 ; Blachair Charles, 0,25 ; Muller
Georges, Lhuiilier, Jœckel, facteur-gare,
chacun 0,50 ; une famille pauvre de Cu*
fines, 1 fr. 25 ; Fauvel Marcel, 0,50 ; Haas
Pierre, 0,50 ; Jeanclaude Roger, 0,25 ; Bu«ni Charles, 0,50 ; Veuve Ancillon, 0,50 :
Beaudoln, 1 fr. ; Blachair Antoni, 1 fr. ;
Noué Julien, 0,50 ; Cussey Jean, 0,50 t
Besner Ernest, 2 fr. ; Michel, rentier, 4
fr. ; Muller René fils, 0,30 ; Gainier Chari?9' ,0,J!P,; Willemin Eugène, 0,50 : Gury
René, 0,50.
Martin Maurice, 0 fr. 10 ; Blachair Lucien, 0 fr. 50 ; Toussaint Paul, Toussaint
René, chacun 0 fr. 25 ; Gény Eugène, 0 fr,
20 ; Voirgard Emile, 0 fr. 25 ; Belleau Eugène, 1 fr. ; Belleau Victor, 0 fr. 40 ; Gar.
çon Louis, Burger Gustave, Clotilde et An.
drée Burger, chacun 1 fr. ; Maillard Charles, 0 fr. 50 ; Fournier René, 0 fr. 15 ; Denis Charles, 0 fr. 50 ; Boussard Joseph, 5
fr. ; Henry Aimé, Coquet Charles, Barré
Joseph, chacun 1 fr. ; Thiriet René, 0 fr.
50 ; Gix, berger, 0 fr. 10 : Hoppe Nicolas»
Choublot Joseph, chacun 0 fr. 50.
Capitaine Liégeois, 5 fr. ; Voirln François, Pozzi Louis, chacun 0 fr. 50 ; Bagard
Jules, 1 fr. ; Pozzi Pierre, 0 fr. 25 ; Garçon
Henri, 0 fr. 50 ; Blanche Toussaint, 0 fr.
25 ; Danon Georges, 0 fr. 50 ; Lerond Emile, 0 fr. 40 ;_Petitjean Charles, Nicaise Henri, Jacquemart, chacun 0 fr. 50 ; François
Liégeois, 1 fr.
Total général.: 100 fr. 30.
Par décision du comité, il n été décidé
que moitié de la souscription, soit 50 fr. 15,
serait envoyée à l'Union des sociétés de.
préparation militaire de France, qui a ouvert une souscription dans ses 1.200 sociétés, dont l'Amicale laïque de Custines, l'autre moitié serait, versée à 1' « Est répu#U
ocin ».
Encaissé par I' « Est républicain » la
somme de 50 fr. 15.
£! 1 ,.
-
AFPRACOURT
Mme veuve
Sulleau, née Lemont,
rentière à Affracturt, possède dans son jardin situé derrière sa maisen différents arbustes .
Elle i été stupéfaite de voir ses rosiers
mutilés ot coupés méchamment.
L'auteur de ce méfait est inconnu • e'ie
a néanmoins porté plainte à la gendarmerie, qui a fait une enquête dans la commune pour découvrir le coupable, qui a dû
agir par vengeance.
Mutilation d'arbustes. —
.
'.
JEVON0OUR1
Sondage. — La Société des Sondages qui
s est installée à Jevoncourt, il y a deux
ans, a fini son forage, la sonde â pénétré
irsqu'à mille deux oents mètres de profondeur. On procédera prochainement au
oémontage des machines.
On ignore quels sont les résultats obtenus la plus grande discrétion étant ob
serves à ce sujet.
Nancy, le 21 mars 1912.
Monsieur le rédacteur' en, chef,
Je vous serais reconnaissant de vouloir
SAINT-NICOLAS
bien insérer dans votre estimé journal la
Outrages à magistrat. — Henri Calais,
petite réclamation suivante :
23 ans, débardeur à Saint-Nicoiaw-du-Port,
U existe avenue de Boufflers, angle de
la rue de Santifontalne, une borne-fon- était en état d'ivresse et se promenait dans
les rues de Saint-Nicolas battant du tamtaine d'eau de source qui rend beaucoup
bour sur un vieux seau. U rencontra M.
de service® dans tout ce quartier.
Masson, commissaire de police. En voyant
ARRONDISSEMENT DE Mi RECOURT
Maie malheureusiement, pour y avoir
accès, il faut faine de» pauses souvent le magistrat, croyant faire une belle
MIRECOURl
prouesse, il lança le seau dans sa directrès longues. Voici revenir l'été et sans tion et s'enfuit à tontes jambes.
Une quête.— A l'occasion du mariage
doute avec las gros consommateurs d'eau
Une chasseà l'homme s'organisa dans Claudinot-Barrath, la quête faite à la maide cette fontaine, car ce n'est pas rare
les rues et eut pour résultat de capturer lie pour les œuvres de bienfaisance a prod'y voir oeriaines personnes avec deux le grossier personnage au bout d'une de- duit la somme de 48 fr. 20.
arrosoirs, et l'eau sert alors à arroser sa- •mi-heure. Il fut ramené au bureau du
Pour l'aviation. — La liste de souscriplade et radis lorsqu'elle n'est pas desti- commissaire pour être interrogé, mais son tion pour l'aviation, tenue à la mairie se. née à la lessive.
état d'ivresse ne le permit pas. Calais fut ra fermée le lundi 25 mars 1912, au soir.
J'ose espérer cpie cette lettre tombera déposé sur la paille du violon.
Etat civil. — Naissances. — Vuillomafd
sous les yjeux de qui de droit et qu'on fera
Renée-Marguerite.— Mulot Rerïé — Bauappliquer le règlement de la ville vfevfeDOMBASLE zail Gabrietle-Elisabeth-Marie. — Mouchet '
v.» dê.s possesseurs d'immeubles et de
Soirée récréative. — Le dimanche 24 Anne-Marie-Georgette.
jardins qui ne sont pas encore abonnés mars courant, à huit heures du soir,dans
Mariages.— Néant.
a l'eau die Moselle ; ce sera leur éviter la salle du Tivoli Gautheiot-Poiffer, l'ADécès — Bonnard Marie-Justine. 70 ans,
bien des fatigues, faire du bien à leurs micale laïque donnera une soirée récréa- sans profession, veuve Châtelain (hosnice)
locataires et faire gagner un temps pré- tive dont le programme est des plus inté- — Brubach Mauriee-Victor-Louis. 5 mois
cieux à tous les buveurs d'eau de source ressants.
1/2,— Guillaume Anne-Murie, 64 ans <tan«
de ce gentil et paisible quartier.
profession, veuve Poirot
Ruffier MsrCUSTINES
Veuillez agréer, etc.
veuve
Pour l'aviation. — Souscription ouverte guerite-EIise, 73 ans, dentellière
UN HABITANT DU QUARTIER.
par l'Amicale laïque de Custines (S. A. Drouin.— Villemin Marie-Joséphine, -«
* *
ans, sans profession, veine V*urrin. —
G.) en faveur de l'aviation :
Les épingles â chapeaux
tReb Jean, 5 fr. ; Mourot Th., Garçon Oréal Suzanne-Mcirie-Albertine, 18 mois.—
Nancy, le 18 mars 1912. Charles, cafetier, Garçon François, Chré- Meyer Marie-Thérèse, 27 ans, sans profession, épouso Hugnin. — liornecker Thérèi
Monsieur le directeur,
tien François, Kehn Jean, Manginot, facJe me fais l'écho d'un grand nombre do teur à Pompey, Contai Lucien, Alain Al- se-Adélaïde, 69 ans, veine Colliu.
personnes en vous priant, si toutefois vous phonse, chacun 0 fr. 5Q ; Rambouv JeanM IRE COURT
le jugez utile, d'écrire dans votre journal Baptiste, Feuillien Augustà, nambour AuTribunal correctionnel. — Les vols rte
un article sur les épingles à chapeaux de guste, chacun 0 fr. 25 ; Marcel R uimour. y
dames.
0 fr. 10 ; Obelta Joseph, Denis Aimé, criacun 1 Martinvelle. — Nos lecteurs se souvienLesdites épingles deviennent un vérila- 0 fr. 5ft ; Lefèvre Ernest, 0 fr.
; Ar.umy nent qu'à la suite de différents vols im- ■
1 ble danger punlic. On ne peut sortir; ro«rv- Roger, 0 fr. 15 ; Jeannin Georges, 0 fr. 50'; portants commis dans la commune de Marter en tramway ou se trouver dans une Rambour Maurice, 0 fr. 10 ; Malherbe, tinvelle, au préjudice d'un vieux propriéfoule, connue hier par exemple, sans être Maurice, d'Arna-ville, 0 fr. 20 ; VVillemin taire de l'endroit, et d'une tentative opérée
menacé de toute part par de terribles poin- Achille, Daulel René, Obcltz Maurice, cha- chez un cafetier du même village, on en
tes ayant jusque 15 centimètres de lon- cun 0 fr. 10 ; Clément Eugène, 1 fr. ; Guil- arriva à incriminer un sieur Charles Degueur.
nis, habitant la localité depuis environ six
leret Xavier, cafetier, 2 fr. ; Julien Antoine, mois.
Les chapeaux, de très larges qu'ils étaient 1 fr. ; Clément Louis, 0 fr. 50 ; Denis Emile,
Denis, issu d'une très honorable famille,
l'aÉfiée dernièJe, Ja mode capricieuse, les 0 fr. 20 ; Denis Charles fils,
fr. 20 ; StleayaW rendus de plus en plus petits, il gler Aimé, Stiegler Eugène, Stiegler Ed- fut autrefois, si l'on en croit ses direb,
s'ensuit que la plupart des dames ont con- mond, chacun 0 fr. 25 ; ÏUlière Emile, Ju- aviateur.
Au cours de ses pérégrinations dans Paservé leurs longues épingles.
lière Raymond, chacun 0 fr. 15 ; Ulm GusPourquoi ne ferait-on pas comme dans tave, 0 fr. 50 ; Klein Pierre, Coquet Char- iris, il découvrit l'âme sœur, celle qui decertains pays étrangers où sous peine d'a- les, Coquet Marius,* Mothe Marcel, cha- vait enfin comprendre et accepter son
mende les épingles à chapeaux doivent cun 0 fr. 10 ; Blachair Henri, 0 fr. 50 ; amour. Mais celle-ci en eût bientôt assez,
être munies de protège-pointes.
Lux Auguste, 0 fr. 20 ; Viard Jules, Mlle de Ja grande ville. Elle manifesta un beau
Dans l'espoir que vous ferez bon accueil Perraucl-Dard, Gobert Alexandre, chacun jour le désir de rentrer dans son pava
à ma lettre et avec mes remerciements 1 fr. ; Erker Léon, 5 fr. ; Rouyer Lucien, natal et d'y vivre le restant de ses jours.
Denis, en compagnon fidèle, làelia les
anticipés, recevez, monsieur le directeur, 1 fr. ; Robert Adolphe, 2 fr. ; Willemin Armoteurs et les avions pour suivre l'élue
mes satatattana très empressées.
thur, 0 fr. 50 ; Mmes Rossi-Jacques, 1 fr.;
Un lecteur.
Grosclaude Charles, 0 fr. 50 ; Brenner de son cœur. Comme il avait de notables
économies, il acheta à Martinvelle, au nom
Edouard, 1 fr. ; Gury Hyacinthe, 0 fr. 50.
Muller Désiré, 0,50 ; Mlle Laurent, Ins- de 3a belle, une petite maison qu'il agença avec tout le confort moderne.
Exoursien Ré»iogï«ue
titutrice, 0,50 ; Mme Mourot, institutrice,
Depuis, Denis menait dans ce petit coin
0,50 ; Colas Charles, 1 fr. ; Martin CharMM. Nickiès et Joly condniironi le di- les, 2 fr.; Wagner Auguste, Cherrier Emi- des Vosges, une existence de rem,tier,qua,nd
manche 24 mars unie excursion géologique le, Boutrout Lucien, Garnet Michel, Jean- un beau jour on en arriva à l'inculper des
publique à Dieulouard.
vols de Martinvelle qui se chiffrent à enviRobert et Madeleine, chacun 0,50 ; JeanReaidez-vous pour le départ, à la gare olaude Joseph, ca.fetler, 1 fr. : Muller Phi- ron 3,000 francs, et voici comment :
Le soir du Mardi-Gras, vers sept heures,
de Nancy, te J4 mars, à 1 h. 40 orécises lippe, 0,50 ; Martin Robert, 0,25 ; Martin
du *oir.
le cafetier X..., de Martinvelle, se trouGeorges, 0,15 ; Julien Georges, Julien EdO» sera rentré à Nanoy à 6 h. 52 du mond, Julien Gabriellc, chacun 0,25 ; Con- vait dans sa cuisine, lorsque soudain U entendit du bruit dans la chambre à eousoir.
fcal Charles. 1 fr. ; Contai Paul, 0,50 ; cher contiguô à cette pièce.
VOSGES
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MAISONS
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I
COUIAR
Les déseïtours allemands. — Trois déserteurs appartenant au régiment des
chasseurs à cheval de notre ville ont été
repris à Sicss^wilir, d'où iis s'apprêtaient
à gagner ta frontière française. 11» ont
prétendu avoir été poussés à celte détermination par les mauvais traitements dont
.ils étalent victimes de la part do vieux
soldats.
Unie autre arrestation peu banale a été
Rnçlo de la Place du Marché. — Téléphone 14.02
celle d'un ancien, déserteur du 171e régiment d'infanterie, reconnu au Hohrodberg par plusieurs soldats de sa compagnie qui y cantonnaient. Depuis sa désertion, il avait été matelot à bord d'un na— Naturellement, vous étiez tellement vire français et il revenait de l'Amérique
Il s'y dirigea précipitamment pour s'endu Sud.
fuérir du bruit anormal qui venait de saoules 1 »
Au. moment de son arrestation, il s'apSi:x et huit jours de prison et 11 francs
fcupper son attention. Au moment où il
prêtait à repasser de nouveau la fro%
d'amende
chacune.
«trait il aperçut un individu très grand
Vol de houille. — Graff Charles, qui tière.
«autant an dehors, par la fenêtre. La. forte corpulence du hardi visiteur, les traces avait été surpris transportant 20 kilos de
ôes côtes du pantalon de velours laissées houille environ, volés au dépôt de la gare,
:
ms,^
par te glissement du corps sur la tablette est puni de six jours de prison.
garantit sur facture sa bière ficlmiïeiaetil ,f*bii|ifi «vsc ce
Violences.
—
Joseph-Emile
Litaize,
27
de la fenêtre, l'empreinte des caoutchoucs
MALT ET HOUBLONS DK 1er CHOIX. ,Tr« saine rldigeslin'.
dont été chausst le voleur, relevées dans ans, charpentier à la Petite-Raon, ivre, a
frappé
de
coups
de
bâton
le
témoin
Cunin.
le jardin, amenèrent les soupçons sur
l'aviateur. Comme Je voleur, il était très — 30 francs d'amende, et 5 fr. pour ivres•*_b__-ir_w->r>i.--.i-..
-__ ,-—
—
—■*
grand, portait des pantalons de velours SG
Délit
de
chasse.—
Wuillaume
Charles,
et se chaussait de caoutchoucs.
l.UX_M_0URi5
Le parquet de Mirecourt, informé, avisa manœuvre à Granges, a voulu capturer
Un vieux burg saisi. — On. annonce que
iVu SI mars I01S
quelques
petits
oiseaux
à
l'aide
d'engins
la hriga.de mobile et, en compagnie d'un
les ruines du vieux manoir d'Estch-surprohibés.
Cela
lui
coûte
50
francs
d'amen""" "i M
g
PÏÏÏX" ulTTî? KÏI/)
ée ses agents, opéra, une descente de lieux
Sûre, plus connu sous le nom d"Esch-l|eà Martinvelle. Les traces et les emprein- de.
Trou, qui forment un des coins des plus
BESTIAUX
|
Poils
Jean-Claude
Julien,
cultivateur
à
Fraites furent minutieusement examinées ; le
pittoresques des Ard&nnes, vont être mipantalon de velours de Denis et ses caout- ze, est accusé d'avoir, depuis sa fenêtre, ses à l'ancan. De propriétaire actuel un
choucs s'y adaptaient parfaitement. En tiré sur des grives en temps prohibé. A Anglais, le comte d'il..., y avait fait''exé- Boeufs L ... l.l*»i 1.116 0.75&0.9ô|o.37â0.07
Vaches
661
Ml 0.74 à 0.94 0.37 à 0.5G
présence de ces charges, une perquisition l'audience, son jeune fils, âgé jjle 16 ans, cuter au cours des crois dernières années Taureaux
120
120 O.ilti à 0,83 0.34 à O.oO
fut opérée chez l'aviateur. Elle fut fruc- vient s'accuser du méfait et demande à certaines réparations qui achevèrent plu- Veaux
.. . 1.271 1.261 0.80 à 1.30 0.45 à 0.8!»
être
jugé
à
la
place
de
son
père.
Le
ministueuse. L'on découvrit une somme s'appro9.709 9.7i'9 0.t>5 à 1.30 0.48 à 0.65tôt l'œuvre de destruction commencée de- Moulons
cbant de deux milliers de francs, qui fut tère public, du reste, après avoir aban- puis un siècle. Les réparai-lions coûtèrent Porcs
3.0731 8.073 0 98 à l.Oti 0.68 à 0.74
donné la poursuite à l'égard du père, deBœufs.' — Vente banne et hausse de 20
eaisie.
...
500 francs que le comte oublia de regljer.
mande
l'acquittement
du
fils,comme
ayant
Après ces constatations, les magistrats
Pour obtenir le paiement de leurs salai- à 30 fr. par tête.
décidèrent de mettre Denis en état d-'ar- agi sans discernement.
On cote : limousins et similaires, de 090
res, les ouvriers l'assignèrent en justice
Le
père,
qui
n'avait
jamais
avoué
être
rastatiian. La gendarmerie
IMonfhuià 0 97 ; bourbonnais, de 0 87 à 0 92 ; bœufs
et
le
tribunal
ordonna
la
saisie
die
la
prol'auteur du délit, n'avait jamais consenti,
reux s'empara de sa personne.
blancs, de 0 82 à 090 ; manceaux, de 0 86
priété.
Au cours de l'instruction, M. Marême bien que connaissant le coupable, à dénonà 0 90 ; choletais, de 0 82 à 0 88. Le demiLes
ruines
sle
réduisent
aujourd'hui
à
cer son fils.
ne put obtenir de l'aviateur aucun aveu.
kilo net.
peu
de
chose
:
des
pans
de
mors
crouOutrages à la pudeur. — Colin A., dit
— Je vole en l'air, disait-il, mais pas
Veaux. — Vente meilleure et prix en lélant®, quelques tours dont la forme décèDresse,
étant
en
état
d'ivresse,
à
Fraize,
à terre... L'argent que vous avez trouvé
le le grand âge et dont lias dispositions gère hausse.
montra,
en
présence
d'enfants,
ce
que
la
chez moi ? cest le reste de mes éconoOn.cote : choix de Brie, de Beauee, du
pudeur l'obligeait de cacher.— 25 francs donnent une idée de l'étendue et de l'im- Gâlinais, de 1 25 à 1 3 0 ; champenois, de
mies ! »
portance qu'avait cette antique demeure.
d'amende.
A l'audience, Denis proteste avec la der1 10 à 1 25 ; manceaux, de 1 05 à 1 20 ;
Accident, d'auto.— Cette affaire, qui eût Us encombrent le sommet d'un mamelon caennais, de 0 90 à 1 fr. Le demi-kilo net.
nière énergie contre l'accusation dont il
qui
s'élève
au
milieu
d'un
entonnoir
de
est l'objet. Il demandera même au tribu- lieu le 30 juillet 1911, est seulement, et
Moutons. — Vente bonne et prix plus fernal de bien vouloir soumettre le pantalon pour la première fois, appelée à l'audien- rochers sauvages où la Sûre répand un< mes.
peu
de
vie.
Ces
ruines
sont
très
visitées-'
. - > '
de velours et les caoutchoucs accusateurs ce, î; ;■
On cote : petits moutons du Centre, de
A cette époque, M. Abry, ingénieur à par les touristes qui voyagent en Arden- 1 25 à 1 30 ; métis, de 1 05 à 1 15 ; du Midi,
à fexamen de M. le professeur Bertillôn.
Avant de savoir s'il peut faire droit à Dannemarie (Haute-Alsace), demeurant à nes. Des démarches sont faites auprès du de 1 05 à 1 15. Le demi-kilo net,
cette requête, le tribunal met l'affaire en Mulhouse, passait à Plainfaing, condui- gouvernement grand-ducal par les amis
Porcs. — Vente calme et mêmes prix.
sant son auto, lorsque, sur la place, il des sites pour que celui-ci se rende acqué- Entrés aux abattoirs 3.460 porcs hollandélibéré
Nous donnerons demain le compte ren- croisa la musique de Fraize, venant à sa reur des restes décrépis du burg dont la dais.
1u de l'affaire de chasse dé Vincey.— C. B. rencontre. En présence de cette. réunion, disparition définitive serait fort regrettaOn cote : bons porcs de l'Ouest de 0 72 à
_
il ralentit sa vitesse, qui était alors, au ble
0 74 et ceux du Centre, de 0 70 à 0 73, les
ARRONDISSEMENT DE REMIREMONT
dire des témoins, un peu plus que celle
gros gras de 0 68 à 73. Le demi-kilo vif.
LAVEMNE-DU-KGUX d'un homme au pas. Malheureusement, le
___
<8> «-»
Déîît forestier, — Procès-verbal vient jeune Paul Ruyer, 8 ans, qui suivSit la
d'être dressé contre le sieur Raymond Bé- musique, se jeta malencontreusement sous
C'est un jeu pour les Pilules Pink de rageJ, accompagné d'un copain, pour délit les roues de l'auto, qui lui passèrent sur mener à la santé les convalescents, les anéforestier de plusieurs pieds d'épicéas dans le corps ; la mort fut instantanée.
miés, les affaiblis. Que ce soit à la suite
le. forêt communale de Laveline-du-Houx,
Au début de l'audience, M0 Saby, avocat d'une maladie que le corps ait été affaibli,
lieu dit le Rond-Bois.
du prévenu, se refuse à accepter la consti- qu'il manque de résistance pour toute auL'hiver humide et malsain que nous
LE VAL-BAJOL tution de la partie civile, faite au denier tre cause, la marche à suivre reste toujours subissons nous vaut une recrudescence
Rixe grave. —- Jules Jeancolas, peintre, moment. M» Roger, qui s'en était chargé, la même. Le sang est épuisé, les nerfs sont notable des maladies infectieuses.
L'inet François Jeanvoine, ouvrier sur fer, n'insiste pas. M» Saby présente ensuite comme brisés. Un régénérateur du sang, fluenza, la rougeole, la scarlatine et la
demeurent voisins et se sont pris de querel- la défense de son client. Tout en déplorant tonique des nerfs est nécessaire. C'est le . coqueluche sévissent avec une intensité
le, l'autre soir, à propos de la porte com- l'accident qui a causé la mort du jeune moment de prendre les Pilules Pink. En anormale.
mune à leurs appartements, laquelle porte Roger, tout en prenant part à la profonde prenant les Pilules Pink, vous économiLa coqueluche est essentiellement une
n'est jamais fermée. Jeancolas alla s'enfer- douleur de la famille, .il s'efforce de dé- serez votre temps et votre argent. Vous maladie contagieuse. Elle affecte surtout
mer dans sa chambre, mais il fut poursui- montrer que l'accident est dû à la seule avez la certitude de guérir, car les preules enfants et si elle est rare chez les
vi par Jeanvoine et le fils de ce dernier. imprudence de la victime, et établit l'ex- ves de guérison
abondent, tandis que adultes, c'est que beaucoup de gens l'ont
Pour se défendre, le peintre saisit une ha- trême prudence du chauffeur qui, après si vous vous adressiez à un remède sans
eue dans leur enfance.
che et frappa au hasard, dans l'obscurité. avoii corné à plusieurs reprises, marchait valeur, le renouvellement d'un traitement
Toutes les mères connaissent bien le
H atteignit à la tête Jeanvoine père qui à l'allure d'un homme au pas, tenait sa qui ne vous donnerait aucun résultat, vous
spectacle douloureux qu'offre un enfant
tomba sur le plancher et perdant son sang droite, et était absolument maître de sa reviendrait fort cher et encore seriez-vous
atteint de coqueluche ; sa face congestionpar une énorme blessure.
vitesse : la victime, sur laquelle la roue de toujours malade.
née, ses yeux angoissés, boursouflés, larAlors le peintre fut frappé et terrassé devant avait passé, se. trouvait entre les
moyants et parfois injectés de. sang, cette
par la femme et par le fils de sa victime, deux roues, après que la voiture eût stoptoux saccadée, précipitée qui secoue tdtrt
et au cours de la bagarre tous les com- pé,
i.
son pauvre petit être, ne lui laissant pas
battants ont été blessés. ,-.
Le propriétaire, M." Abry,'ayant dû
ie temps de l'aire, une seule inspiration.
La gendarmerie enquête: .
,\. continuer sa route,, après la première enrte toutes 1«« préparations, ordonnées
FRESSE-SUR-MOSELLE quête écrivit spontanément le • lendemain
contre La coqueluche, aucune n'a donné
au
procureur
de
la
République,dé.
SaintPauvre petit ! ■—Sous un sapin situé à
des résultats aussi heureux et aussi racent mètres des .cités Ancol, on a décou- Dié, en se reconnaissant l'auteur involonpides que le Sirop de l'Abbaye « Akker »,
taire
de
l'accident,
et
en
se
mettant
à
la
vert, baignant à demi dans une rigole, le
ce remède par. excellience des bronches et
corps du jeune René Lambolez, neuf ans, disposition de la justice. Il assistait à
des poumons. La coqueluche, comme la
l'audience,
qui était disparu'dépuis douze heures. Le
plupart des maladies, infectieuses,
est
A huitaine, pour le jugement. — E. G.
pauvre petit n'était pas allé à.l'école et,
dangereuse surtout par ses complications.
par crainte d'être puni par ses parents,
La broncho-pneumonie est la suite si, fréBAN-SUR-MEURTHE
n'avait pas Osé rentrer chez eux. Il passa
quente de la coqueluche qu'elle tue en
Une bagarre.— Mlle Anna Antoine, 43
la nuit sous le sapin et s'y endormit de
moyenne un malade sur sept
coqueluson dernier sommeil, car il fut frappé par ans, porteuse, n'est pas toujours en bon
cheux. Or, le Sirop de l'Abbaye « Akker »
accord
avec
la
famille
Fleurent
:
elle
préune congestion du froid.
offre cette double action remarquable de
tend que Séraphin Fleurent lui cherche
juguler la coqueluche en diminuant conRAMONCMAMP noise à tout propos parce que 'sa jeune
sidérablement les accès et de s'opposer à
Menaces de mort.— Alfred Laheurte, tis- fille Léontine a méprisé ses hommages autoute complication pulmonaire, bronchoserand, qui était en pension, chez M.Emile dacieux !
pneumoniie, trachéo-bronchiite, congestion
Lambolez, cultivateur, était parti en emA-t-elle excité i'animosité de ses voisins,
pulmonaire, etc. Lè Sirop de l'Abbaye
portant un • parapluie appartenant à ce en -passant près d'eux ? Elle le nie, et eux
« Akker » est le plus grand défenseur que
dernier. Une querelle s'éleva entre eux et l'affirment. Le résultat fut que, en quelles mères peuvent opposer aux ennemis
Laheurte, sortant un revolver de sa poche, ques instants, tous se querellaient, chacun
qui menacent leurs enfants, c'est-à-dire
en menaça à diverses reprises Lambolez, de temps à autre y allant d'un coup de
aux microbes infectieux de la coqueluqui porta plainte.
bâton ou d'un coup de poing. Bientôt la
che, de la rougeole, de la scarlatine et de
mêlée fut générale, et, une fois .'l'enquête
ARRONDISSEMENT DE SAINT DIE
l'influenza.
de la gendarmerie terminée, personne n'aMadame Veuve SIMKR
Mme Alph. Bernoud, 27 rue Lepic, PaTribunal correctionnel. — Audience du vait commencé.
Mme veuve Simer, de Romilly-sur-Seine, ris (xvni6 arrond.), nous déclare : « Ma
21 mars 1912.-— Mendicité. — Huet AlfredWiSEMEAGK a fait la différence entre d'autres remèdes petite fille, ô.gée de 2 ans, fut atteinte
Emile, chanteur ambulant, qui,
étant
Accident morte!. — Emile Colin, 34 ans, et les .Pilules Pink.
ivre, comme je vous l'ai conté, insulta un
d'une violente coqueluche. Elle était gra« J'étais anémique, faible, écrit-elle.' Mes vement malade, ne respirant qu'à grand'agent et le menaça de le jeter par-dessus assistait à une noce, lorsque, par suite
d'un
faux
mouvement,
le
brancard
d'une
occupations
m'étaient
devenues
très
pénile parapet du pont, met aujourd'hui ses
peine et souffrant constamment de maux
menaces sur le compte de l'ivresse. Comme voiture l'atteignit à la poitrine- : 'il dut bles. Je n'avais-plus d'appétit et souffrais de gorge, accompagnés de vomissements
s'aliter.
Son.
état
empira
et
il
vient
de
presque
tous
les
jouis
de
migraines.
J'aA n'a jamais subi de condamnation, la
réguliers. Ciest alors que le docteur prestribunal lui. octroie 16 francs d'amende mourir, des suites de cet accident. U était vais essayé divers traitements sans succès crivit le Sirop de l'Abbaye « Akker ».
marié
depuis
peu,
a
un
enfant
en
bas-âge,
et ne savais plus que faire lorsque j'ai eu D'enfant en prit quelques flacons et ne
pour le délit et 5 francs pour l'ivresse,
et sa femme est prête d'accoucher.
l'idée de prendre vos Pilules Pink. Dès les tarda pas à être complètement guérie,
avec sursis pour la première amende.
premières boîtes je me suis sentie beau- grâce au Sirop do l'Abbaye « Akkier ».
Ivresse et récidive.— Paul Mervelet, 26
coup mieux et mon rétablissement a été
ans, originaire de Robache, était couché
Lo Sirop de l'Abbaye « Akker » est en
MAUX
0£
DENTS
bientôt complet.
atcr la voie ; publique en ét at
complet
vente dams toutes les pharmacies. Flacons
LE TUBE, UN FRANC. — TOUTES PHARMACIES.
âirvresse. Comme il se. trouve en récidive, A. LEJEUME, Pharmtn de 1« classe, e, Rue Afcoi, PARIS. ■ « De plus, mon patron, M. Benoît, un 230 gr., 2 fr. 50 ; 550 gr., 4 fr.; 1.000 gr.,
vieillard de 83 ans, dont la santé était très 7 francs. Dépositaire général et vente en
0 se voit affligé de huit jours de prison,
précaire, a voulu prendre aussi vos pilu- gros : Léon DANJOU, pharmacien I» cl.,
awec sursis toutefois.
les, en constatant le changement qui était Lille (Nord).
Maintenant, ce sont deux femmes, arrêLéon
survenu dans mon état de sa,nté. Lui aussi
tées pour le même délit, et celui d'avoir
DépOt à NANCY : Pharmacie Centrais de
a été très satisfait des Pilules Pink. »
apposé de la résistance aux agents.
Chmirylsn-îtenSIsfs
Nancy, A. ROSFELDER, Ch. SIMON, SucOn
trouve
'es
Pilules
Pink
dans
toutes
« Reconnaissez-vous les faits ? » demande Diplôme d'honneur — Deux.médailles do»
cesseur. 12, ruetlela Visitation. -BELFOHT:
le président.
NANCY — «7, rue CantketÊR — NANCY les pharmacies et au dépôt : Pharmacie Grande Pharmacia Nouvelle, 15, boulevard CarGablin, 23, rue Ballu, Paris ; 3 fr 50 la net (en face la Préfecture). — J.UNEVILLE :
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l'aris, 21 mars 1012.
Le marché qui débutait ferme mais calme, s'est légèremient tassé en cours de
séance.
Notre 3 % abandonne quelques centimes
à 93.97. Les fonds d'Etat étrangers sont
assez indécis ; l'Extérieure revient à 95.47,
le Turc unifié à 89.25 ; en Russes, on cote
95.05 sur le Consolidé, 105.95 sur le 1900 et
100.05 sur le 1909.
Les établissements de crédit se maintiennent aux environs de leurs cours précédents.
Peu d'affaires en chemins français. Parmi les chemins espagnols, le Nord de l'Espagne est ramené à 454, Saragosse, 444.
Valeurs de transport alourdies, Métropolitain 663 au lieu de 667.
Industrielles fusses en reprise. Bakou
prend 20 points à 1294. Briansk 9 points
à 497, Sosnowice 17 points à 1550.
En banque, les mines d'or se montrent
résistantes : la Goldfields est à 110. Diamantifères soutenues ; de Beers, 505 contre 503.
Parmi les Métallurgiques russes, la Hartmann reprend à 796, la Maltzof à 895 ; la
Toula à 913.
Caoutchoutières réalisées.
Au comptant, la Franco-Wyoming se
traite à 52 l'Ordinaire et 109 la Préférence ; Tenabo, 12 fr.
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me... Le ciel chargé de nuages est sinis'*'
—
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tre... Il semble s'abaisser si près de la
N- .135
mer qu'il fait corps avec eille...
Aucune nouvelle n'est venue jusqu'à
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lloc-Hccdik... depuis le paysage de la barque montée par Joanny... .
Du reste, Zizi n'en attend plus... les évéde cette' nuit, elle les connaît,
w _4 4^ W .niaments
elle les a prévus... puisque tout ce qui va
se passer s.e passera par son ordre...
Une seule angoisse:-.. Ludovic !
C'est la nuit du crime et Ludovic est
(HISTOIRE QE BP.ÉGAK03>
averti... Lui, comm-c» elle, compte Les heures... Restera-f-il au fort jusqu'au lendeGr&nd ROITIMI dre\irtt\tiqus
main. ?... Ou bien, ne va-t-il pas tout à
l'heure rejoindre les
Kermadieuc pour
P&r
prendre sa part du meurtre ?...
HÀR^
11 est nerveux... U ne quitte pas le rempart, malgré les imenaces ,de tempête... et
il se promène à grands pas... les yeux rivés sur l'Océan... Lui aussi a conté les terQUATRIÈME- PARTIE
ribles détails... On endormirait les enfants
dans la. tour du'moulin... on les descenLE L0NB MARTYRE DEZLZI
drait dans la barque et;, au large, après les
avoir liés à-de lourdes barres de fer qui
empêcheraient le flot te les rouler jusqu'au
feourdes ont été les heures de cette jour- rivage, on les jettera't à l'abîme... Ce plan
née)... plus lourdes sont les heures du est de l'invention de Kermadeuc... Joanny
mir... au fur et à -mesure que se rappro- l'a approuvé... Ce plan/Ludovic le connaît
—ie la nuii?t... Le tem.ps reste incertain... et il guette la barque qui, parmi les éclairs
fea mer n'est pas plus mauvaise... be ton- et sous le ciel noir, dojt emporter les victi—«Te gronde au Icén, et des éclairs bril- mes...
- «
.
. . '
.lent, incessants, si longs, si rapprochés,
II.est dix heures. U n'a plus qu'une heutms embrasent l'horizon partout,
de . rë à attendre... Et H attend...
est à l'ouest et du sud au nord...' sansUn instant, Zizi est venue le rejoinfce éclairs la nuit aérait d'un noir in-tan- dre... Et il a eu lé courage de lui parler
se... Les bateaux de pêcliia ont regagné d'amour...
Hort-Navalo, ou les petits ports de l'auZizi plus courageuse encore, l'a écouté,
tre côté duvgolfe... ceux du g^tfe ont cher- horrifiée par ces paroles douces qui tomché un abri parmi les anses protectrices baient des lèvres de l'assassin...
des ilos du Morbihan... L'Océan est déFuis, .prétextant la fatigue qu'infligeait
f&ti... et les éclairs -Illuminent des vagues à ses nerfa la menace de la tempête, elle
Jourteg et pvegséejg qui se frangent d'éc-u- se retira. Du moins elle se retirait dans
^-k^._Ci.^22^igE;jjl^
.-•
sa chambre avec la certitude que Ludovic
ne quitterait pas Hoc-Hœdik. Il avait ordonné le crime et veillerait de loin à son
exécution. Avec la certitude, également,
que Ludovic resterait sur les remparts,
malgré le vent qui commençait à rugir et
la rafale, et les trombes d'eau, jusqu'à ce
que, dans la lueur des éclairs, il eût aperçu la sinistre barque conduisant les enfants à la mort, et revenant au rivage vide !... .
'
Aussitôt chez elle, Zizi entra vivement
dans son cabinet de toilette... Elle y resta
quélqucs' minutes et en-sortit complètement transformée...
.
■
Elle ressemblait à' un jeune garçon de
quinze ans, pauvrement, presque Misérablement vêtu ; elle n'avait pas eu le temps
de se maquiller et de donner à ses jolis
traits si délicats, la douloureuse empreinte
de la misère, elle s'était contentée de c;ru^rir sa tête et ses cheveux, jusqu'à la nuque, o'un bonnet de laine pareil à celui
que. pOYtèut les pêcheurs... Pour le reste,
dans une pareille nuit, par ce bouleversement, elle nè cïaignait sans doute pas
d'être reconnue...
Tout paraissait tranquille dans Hoc-Hœdick... plongé dans une obscurité dense...
De la baie vitrée du salon--qui par-dessus la cour payée, était au niveau des
remparts, elle put apercevoir, sous les
éclairs comme dans une projection de lumière électrique, la haute silhouette de Ludovic, imniobile, appuyé sur le parapet.
Elle murmura avec un frisson :
— U guette son crime 1
Puis, passant dans le boudoir, elle ouvrit
la porte dissimulée sons les tentures pai laquelle, ja,dis, était entré Joanny, et elle :
disparut.
Elle suivait le co_oir qui descendait t
la poterne grillée.
*
Au pied de la poterne, à l'abri des hautes
falaises, se balançait un des canots dc la
Mouette, monté par deux des hommes de
l'équipage.
L'un des deux était le capitaine Ambroise lui-même...
— Mademoiselle, dit-il, tout à l'heure
nous allons courir un danger de mort...La
tempête est prochaine... Nous autres, c'est
notre métier, mais vous ?...
Elle répondit doucement, sans que rien
montrait qu'ele était émue :
— Partons, monsieur. Nous n'avons pas
une minute à perdre.
Le canot était amarré à un anneau scellé dans le rocher. On hala la chaîne. Et
une minute après la petite embarcation se
bousculait sur les vagues...
En deux secondes, deux fois Ludovic
l'aperçut... se pencha pour mieux voir...
mais des minutes s'écoulent sans m>&-4as
éclairs viennent à son secours. Et lorsque
le ciel, la m.<_, les falaises, les côtes lointaines s'illuminent de nouveau, le canot a
disparu.
— Trois pêcheurs qui regagnent PortNavalo en hâte...
jEt il n'y pense plus...
essayé de voir et d'entendre, mais ils n'y
avaient pas réussi...
L'homme n'était point entré, et s'éloigna
comme il était venu, dans l'ombre.
Quand Kermadeuc et Marie-Anne rentrèrent, ils surprirent entre eux tin colloque. La femme avait peur du crime... Elfe
était hantée par le souvenir de ses enfan tu... et de ia pitié montait à ce coeur,
en, dépit de l'abrutissement de la misère
et de La dégradation de laioooi... Pourtant, chez tous les deux, de l'or tintoît
; dans leurs doigts.
- - ;
— Je ne veux pas... U ne faut pas... Les
deux pauvrets ressemblent aux nôtres...
— Il est trop tard... J'ai dit oui...
— On peut se dédire...
— Et rendre l'argent 1 Jamais. Et il y
on aura encore, de l'argent, tant qu'on en
vaudra... Demain matin, Le coup fait, il !
-vieiidna ici, il l'a promis... et ses pochns
sont pleines d'or... Tu-entends, La vieille ?
Toutes pleines d or peur nous...
— Je no peux pas...
— Pourquoi ?
x.
— J'ai le cœur déchiré...
— Bois 1 Ça te remontera.
— Jse n'ai pas Le courage de boire !... •
— Alors, tais-toi, la vieille, sinon ?..;..
Chez, les Kermadeuc, ce même soir...
Et il l<jva les poings. '
Les enfants ont vécu, malgré tout, la
Comme elle geignait, les poings s'abatjournée dans l'angoisse. Mais ils cachent
leurs effrois. Seulement, dans la surexcita- tirent. Elle ne céda .pas, et s'écroula, astion, exacerbée où il vivent ces heures, ils sommée.
Dans un coin du taudis, Joanny assisne laissent rien passer de tous les démils
qu'ils saisissent autour d'eux et dont ils de- tait à la scène. Et il riait. Assis siur le
sol, des bouteilles entre les jambes, un
vinent la signification sinistre.
Dès le matin, à l'aube, quelques minutes verre à la main, il Ijuvait,.. Mais les enaprès le départ de Zizi, une mvstérieuse fants, tapis contre leur grabat, suivaient,
visite était venue surprendre Kermadeuc et de cœur en tumulte, chaque geste du
gnome-..
sa femme.
Or, Joanny ne buvait pas... H faisait
F'i long entretien avait eu lieu, hors du
i.moulin. Un instant seuls, ils avaient bien semblant de boire....
Kermadeuc prit une bouteille.. .
Joanny la lui arracha des mains, et
riant toujours d'un air idiot :
— Non, vieux, toi, faut pas... Tu es Le
chef de l'expédition... faut que tu conserves ton sang-froid... Et au bout d'un litre
tu dors !-..
.#
Kermiadeuc obéit. Mais il gronda :
— C'est vrai, pourtant, qu'il ne me faut
pas plus d'un litre pour avoir raison de
moi. Ce au© c'est que de prendre de l'âge.
Dans les' temps anciens j'aurais bu de
IViau-de-vie à l'heure,
aussi longtemps
qu'on, l'aurait voulu...
— Ce soir, vieux... nous boirons, pour
no,us tenir en haleine... T'as eu raison,
d'assommer la vieille... C'est pas^ au d&inier moment qu'il faut se repentir...
— Alors, tu en seras ? Tu n: liaiicne1^
pas ?
Le gnome écarta les dix doigts de ses
mains terribles... Toute sa figure monstrueuse se convu'.sa en un rictus de n litre et de toiture...
,
— C'e.t moi qui leur tordra* te
d abord... Apres, cest toi om i™*
faire le plongeon dans Ja grande tass*-"
Ios enfants écoutaient.
Us eurent un frisson d'agonie...
C'était là, ae bourreau,1 le protecteur
qu'on leur avait donné !
.;t
Mais, au même moment, Joanny aya
tourné vers eux sa grosse tête ébourinoeEt les enfants virent deux yeux dew^
très doux, presque maliciemx. 11 ny a,a
plus rien, d'ieff.arant sur cotte figure. - ^
me, il eut un geste de gamin et tiraTiIl€
langue ; et distinctement Mile et
perçurent le mot qui tomba de ses,
des Lèvres flétriegi : Zizi 1
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(A SUIVRE.)
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rémission
Obligations VHsçvaiu. et Cie, 4 l\2 0{0 nels, coupons 1" janvier et 1" juillet,
émises à 500 fr. jouissance i" avril, avec un coupon do 5,625 au 1er juillet prochain.
Obligations Olacicrcs «le l'Est, 4 l\2 0\0 nels, coupons 1" janvier el 1er
juillet, émises à 500 tr. plus intérêts courus.
Obligations Compagnie „oa*s>nîsic d'Electricité, i Ofl nets, coupons
31 mars el 30 septembre, émises à 500 fr. sous déduction des intérêts jusqu'au 31
mars prochain.
demandé,
Union Ga-Ure et Electrique. — Les recettes de janvier des exploitations .dans le
bassin de Longwy, se sont élevées à 36,924
francs en plus-value de 6,000 francs environ ; pour février, elles atteignent 42,652
francs en plus-value de 12,624 francs.
La Société, dont la gestion a commencé
seulement le 1er janvier 1912, fait preuve,
on le voit, d'une activité féconde.
HOUILLÈRES ET MINES DIVERSES.
1 de 5 fr. par tonne sur les prix des mar- i la vie chère et ses mauvaises récoltes.
^ En Allemagne, grâce à l'accroissement transport, retentit sur le prix de revient
chés t-n cours. Ce fut dume pour le syndide la population,, la situation est redevenue | des matières premières ou fabriquées.
cat une oxoeillcnlo opération, car il s'est normale.
débarrassé dans des conditions inespérées
VERRERIE, CÉRAMIQUE.
En Angleterre, les grèves n'ont pas en- i
de stocks encombrants et de coke de quacore
eu
ce
répercussion
sur
la
marche
des
Le
comptoir
belge de vente des verres _
lité médiocre comme est torcéinent ie
usines qui avaient de larges approvisionne- vitre vient de relever ses prix à l'exportacoke ancien. Il a donc renforcé sa situa- ments
de combustible.
tion de 1 à 2 %, sous forme de réductio*
tion, et préparé le terrain poiur les pro— Les fabriques allemandes de tuile tra- les escomptes.
chains renouvelle-monta. On n'ignore pas
vaillent à une entente en vue du relève<pi a partir du l" avril, il appliime en Ai- ment des prix.
VALEURS riVZnCSS,
lem^gne une hausse de 1 mk.
**
Les grèves houillères sont un excelle»
Nou3 devons à la vérité de dire que le
argument en faveur du combustible liquiAutos et Ole (La Neuvevifte-los-Raon).—
ti aiu.-me.ut a été le même en AHettua^nè
, ie. Dans son récent discours, le ministre
pour les utérine» « simples » qn'il approvi- Assamblée annuelle le 2 avril.
Malgré des circonstances défavorables le la marine britannique a montré quelle
sionne. Ltes « mines-usines » par contre
dues à un hiver trop peu rigoureux, les i Importance il attachait à l'emploi du pé~
se sont trouvées privilégiée*.
role sur la flotte de guerre.
Une leçon à tiner pour les usines fran- résultats de l'exierreice clos le 31 janvier
çaises de la grève de la Ruhr, c'est la né- 1912 se traduisent par un bénéfice brut de
378,566 fr., supérieur de 90,000 fr. à celui . Charbons tîe "mis et Produits forestiers.
;ie u une reserve de cok*"aftn de pouvoir marchar en temps anormal pendant de 1911. Ils panmtettront après dotation ] — Assemblée annuelle le 30 mars. Le béréfice du premier exercice sera entièrement
o a 4 semailles. Malheurousemeiit le coke des amortissements de proposer un divi- ; îffecté aux amortissements.
est une marchandise encoinbrante et ipui, dende de 4 %.
Grâce à la cessation de la lutte très ; A titre extraordinaire, l'assemblée auirn
parenn© au chceoiat, blanchit en viedilllsratifier l'élévation du capital de 125.000
saut, mars sans s'améliorer.
vive qui existait dans cette industrie de- 1 ii 200.000
fr.
puis quelques aniiées, l'avenir se présente
Strassinirger Bauvereîn. — Bénéfices :
Forges d'Ars-sur-Moselie, - La. majo- sous de bien meilleurs auspices.
mk. 84 ; dividende 4 %, soit 40 mk."
rité ci.es actionnaires a adhéré aux proTx»Etatjlissetne-nU Kuïlmann (Epinal). — j 19.606
iar action.
srtions de la firme ThySteen en vue de'la C'est M. Paul EuM-mann, Président du
reprise die raffaire.
"
Conseil d'administration de la Société,
1 Tanneries et Gorroieries Réunies. — Unew
Beautor (Aciéries et Laminoirs). — On qui a été nommé administrateur-délégué, 1 issemblée extraordinaire aura lieu le l
(
déploie sur les chantiers de construction en remplacement du regretté M- A. Kull- j ivrii, avant l'assemblée générale annuelle,
<
'
de l usine une belle activité qui finit par marin, décédé.
1 >our modifier le nombre des administra;
eure, et prendre des décisions de pure adavoir raison des retards des fournisseurs
Société Alsacienne de Jute et de Tissage 1 ninfetration
intérieure.
<et des entrepreneurs.
(Bischwiller). — Assemblée tenue le 14
Toutes les liallés sont montées et plu- mars.
tsieurs sont couvertes ; les massifs sont
Bénéfices nets : . 130,723 mk. (135,568),
\prêts a recevoir les batteries de gazogènes après amortissement de 114,495 mk.
MTIOMt
et les fours Martin. -On compte allumer
Dividende 4 % aux actions ordinaires Epiciers Réunis (Nancy)
1
23g
ceux-ci
en
octobre
prochain
:
ils
auront
et
9
%
aux
actions
privilégiées
comme
1
1
Brasserie de Courlancy
une capacité d'ensemble 50 t.
précédemment.
»
de Maxéville
La voie de raccordement provisoire est
Thaon (Blanchisserie et Teinturerie). —
»
de Monlbéliard (Arien et
1
posée
jusqu'au canal de l'Oise ; dans une La Société convoque ses actionnaires en
Cie)
jdizaine de jours, les wagons pourront
assemblée extraordinaire pour le 30 mars 1 Brasserie de Saint-Nicolas
1
62Ô
lrancnir le canal sur tablier provisoire.
à Epinal, avec ordre du jour : Emission ' 3h. Fisson et Cie (Xeuilley)
Quant à la station centrale, malgré de d'obligations.
< Himenls Portîand de l'Est (Pagny1
grosses
difficultés rencontrées, sa consNous croyons savoir qu'il s'agit d'un
1
sur-Meuse)
truction
est très avancée ; la grande halle emprunt de 10 millions qui ost destiné no1
Sœringer, Guth et Cie (Epinal)..
3.600
des chaudières est en montage,
tamment à l'acquisition d'actions d'une ( Hotonnière de l'Est (Vincey)
0.425
La Chiers (Hauts-Fourneaux). — L'as- Société de blanchisserie, teintures, im- •
Filature de la Gosse ..."
9.650
;semblée extraordinaire du 16 mars a ra- pressions et apprêts à façon.
tifié l'élévation du capital à 6,000,000 et
OBLIGATIONS
autorisé la création d'une nouvelle tranEaux de Vittel 4 %"
TRANSPORTS.
che d'obligations, en titres de 500 fr. rapAutomobiles Peugeot 4 h %** Pair + int.
portant 4 % nets d'impôts. Les publicaLe budget de l'exercice 1912 comporte un ' société Lorraine des Ane.
tions au « Bulletin des Annonces Léga- crédit de 30,000 francs pour l'institution
Etabî. de Dietrich (Lunévilles » ne tarderont pas et noue reviendrons d'un Office national de la navigation dont . le) 4 i %"
d«
le moment venu mr les modalités de cette le but serait de centraliser et de porter à Marcel Vilgrain et Cie (Milleémission qui constitue un placement in- la connaissance du public les renseigne- . ry) 4 \ %\
d»
dus trie], intéressant,
ments de toute nature concernant la navi- : Bout, de Bogny-Braux 4 %"
d»
G3i3enkirrjhen. — Le rapport annuel gation intérieure, de rechercher tous les ] Vlinea d'Amerrnont-Dommary
'rtoime des dates pour la mise en marche moyens propres à la développer et à i'amé- .
4 %"
d»
1
j Mines de Jarny 4 %"
aos aifférentes sections de la nouvelle usi- iiorer.
d»
ne Adolf-Emile, à Esch-sur-l'Alzette.
Le but est louable et nous suivrons avec Mines de La Mourière 4 %**
d°
Quatre hauts-fourneaux sont à feu ; les intérêt les efforts de cet organisme.
"oton de Mirecourt 4 J %**
d°
!deux autres y seront mis incessamment.
Filât, de Schiestadt 4 J %**
d»
L aciérie et les gros trains seront mis en
Ces
jours
derniers,
un
certain
nombre
marche en mai et- les trains finisseurs en
de personnalités du corps des
Ponts et
,juin
Chaussées, parmi lesquelles nous citerons AiTEOMi .
. A noter que l'alimentation en eau des
plus particulièrement MM. Imbeaux
et
installations a nécessité- la création d'un
Banque Renauld et Cie (non libë.)
1.100
Jacquinot,
ingénieurs
en
chef,
sont
allés
réservoir de 200.000 mètres cubes.
Docks Rémois
1.409
examiner
l'installation
du
halage
électriMarc Raty et Cie. — On nous dit que
580
que faite au tunnel de Mauvagès par la Etab. B. Miellé et Cie (Châlons)..
les résultats de l'exercice 1911 dépassent
Raffinerie de Sermaize
Compagnie
Générale
Electrique
de
notre
légèrement ceux de 1910 et qu'un même ville.
Constructions Electriques (Nancy)
dividende de 250 fr. sera proposé.
...»
Sur l'initiative de M. Imbeaux, il est, pa- Charbonnages Réunis
Usines et Aciéries de Steinfort. — Sous raît-il, décidé d'équiper de la même façon Boulonneries de Bogny-Braux
..
ce titre vient d'être transformée ^n So- le souterrain de Foug et les biefs avoisi- Forges de Commercy
.....
ciété anonyme la Société J. Collart et Cie. nants. Les crédits sont accordés et c'est la Forges de.Frondes et Vraincourt
Marchéville, Daguin et Cie
On sait qu'elle a passé sous le contrôle Compagnie Générale
Electrique qui est
Gros, Roman et" Cie (Wesserling)
....
de la firme Pedten et Guilleaume qui a chargée de l'installation.
l'intention de créer une aciérie et des laFélicitons-nous de voir l'Etat se décider
OBLIGATIONS
minoirs pour se procurer les demi-pro- à tirer meilleur parti du capital considéraduits nécessaires à sa fabrication de câ- ble que représentent les voies navigables Aciéries de Micheville 4 %". Pair + int.
bles.
Imprimerie Berger - Levxault
de la France. Quoiqu'on en ait dit, ca4 h % *'
d»
C'ait le cas de répéter la phrase d'un naux et voies ferrées ne sont pas des conjournal luxembourgeois : « le célibat rpjî currents entre lesquels il faut opter, et tout Cotonni^re Russo - Française
5 % **
d»
était léger autrefois aux hauts-fourneaux, perfectionnement aonorté aux movens de
ValIAe <le f>"es i A °L "
d»
leur pèse aujourd'hui que l'union avec une
aciérie leur procure la coulée directe et
une meilleure utilisation des gaz perdus. »
Nous avons oencleurs :
La situation na se dégage guère en Angleterre, malgré le vote par les Communes
du bill du salaire minimum — loi de circonstance qui ne
satisfaction ni
Obligations .Mines tîe Vnlleroy 4 0[0 nets, coupons 1" janvier l't juillet, aux propriétaires dedonne
mines,
ni aux ouémises a 500 fr. plus inlérêls courus.
vriers, mais qui est
nécessaire,
parce
Obligations Cii-os, Stamm, PciH et Cie, avec la garantie do la Société qu'il est moins coûteux de céder aujourGros, Roman et Cie, de Wesserling, coupons l°r raai-l" novembre, émises à d'hui que de prolonger une situation désastreuse. Le Cardiff qui valait 17/5 avant
500 fr. plus intérêts courus. •
la grève est aujourd'hui introuvable à
Ces émissions, qui sont faites par tranches mensuelles, an fur et à mesure des 35-37 §.
Dans la Ruhr, on peut considérer la
besoins des Sociétés, permettent aux capitalistes de s'y intéresser dans la mesure
grève comme terminée ; les expéditions par
do leurs disponibilités.
Chacune de ces valeurs poul prendre place dans les portefeuilles les mieux bateaux arrêtées depuis quinze jours, ont
repris. Il est vrai que l'on annonce une
sélectionnés et nous les recommandons au capitaliste pour le remploi de ses dispo- grève des bateliers pour le 31 mars.
nibilités d'avril.
Aux mines fiscales de la Sarre, il n'y a
eu aucun chômage ; à Sarre et Moselle,
La BANQUE RENAULD et Cie reçoit los demandes.
le travail a repris aux conditions offertes
par la direction ; une augmentation de salaires de 10 % pour les ramener au taux
A fa suite d'une décision prise, d'un
du quatrième trimestre de 1907.
BRASSERIE ET MALTERîE.
commun accord, par toutes les Banques de
En France, l'agitation dans le bassin du
La production de la bière pour les deux Nord et du Pas-de-Calais se réduit à des
la place de 'Nancy, nos bureaux et caisses
premiers
mois
de
l'année
1912
enregistre
seront fermés, à midi, les samedis et veilrevendications locales, mais il serait téles de fêtes légales, depuis le samedi 6 une plus-value de 26.000 hectos environ. La méraire de s'abandonner & un optimisme
réclame
de
l'été
dernier
porte
ses
fruits.
avril jusqu'au samedi 28 septembre inclus.
aveugle.
+~*
Exception sera faite toutefois pour le
Les charbonnages du Pas-de-Calais n'ont
Brasserie
de
la
Marne
(Reims).
—
Commercredi 15 mai et les samedi 15 juin et
guère eu le temps de tirer vengeance de
me
tous
les
camarades,
la
Société
a
fuit
le
31 août, jours d'échéance.
i ceux de leurs clients qui toutes ces anmaximum pendant le dernier exercice. nées dernières leur ont fait des infidélités
Chemins de fer de l'Est. — L'assemblée Malgré les dépenses importantes de renou- au profit des allemands.
vellement le matériel, les résultats sont
annuelle est fixée au 23 avril.
Par contre, les centres secondaires : sudDépôt des titres au plus tard le 6 avril. très satisfaisants, mais ils devront cette ouest, Bessèges, Loire prennent leur reannée encore être appliqués pour la tota- vanche de la longue oppression des charLa Banque Iîenauld et Cie figure parmi lité aux amortissements, afin de rattraper bons anglais.
les établissements désignés pour les rece- les retards.
Les actionnaires sont encore voués à ce
voir et délivrer les cartes d'admission et
Les consommateurs ne doivent pas se
régime pour plusieurs années s'ils n'ont dissimuler que la conclusion à tirer des
de circulation.
________—'Q tC Kt*
pas la sagesse de faire, une fois pour tou- grèves, c'est la hausse du charbon, pour
L'évolution des capitalistes vers les va- tes, le sacrifice, en consentant à la réduc- une longue période.
leurs industrielles n'est que l'extension du tion du capital, qui est un peu lourd. En
Malheur à ceux qui renouvellent leurs
mouvement qui conduit les Français à ramenant celui-ci à sa valeur réelle, ils marchés en ce moment.
dégageraient
d'autant
l'avenir.
moins d'exclusiveté" pour le fonctionnarisNous admirons beaucoup la candeur de
Ajoutons que la situation de trésorerie, l'administration de la guerre qui fait aume et les carrières libérales en faveur du
qu'il ne faut pas confondre avec la situa- jourd'hui, dans notre région, une adjudinégoce.
Ceux qui sont entrés dans le mouvement tion, financière, est aujourd'hui satisfai- cation.
dès le début n'ont pas à le regretter. Voi- sante, puisque la Brasserie est créditrice
en banque, ce qu'elie n'avait jamais conci à cet égard un tableau instructif :
Société Industrielle et Minière ûs Gouhenu jusqu'ici.
nans. — Production de lignite en 1911 :
COURS AU
Brass3s-îe de la ViWe de Paris (Puteaux). 5,691 t. contre 5,753 t. en 1910.
20 mars
— Les nouvelles installations viennent
d'être mises en marche. Elles sont agentettbre 1896
1818
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTIONS,
cées en vue d'une exploitation économique
MINES DE FER.
Consolidé anglais
109 75
78 45 et conçues avec ampleur pour faire face à
CARRIÈRES.
L'port
de
Dunkerque vient d'embarun
développement
qui
ne
peut
manquer
de
Bente franaise 3 %...
101 60
93 85
Un jugement rendu le 4 mars en AllemaEgypte Unifié
105 95
102 55 se produire avec les professionnels éméri- vient de déclarer sans -valeur le
brevet qué,: à destination de l'Ecosse 2,000 t. de
Hongrois 4 % or......
104 50
95 50 tes qui se trouvent à la tête de l'affaire, connu sous le nom de « procédé Collo- minorai du bassin de Briey. Il s'agit d'un,
essai, et il. nie faudrait pas se rebuter s'il
Russe 4 % 1889
103 65
93 10 nous voulons parler de la Brasserie de seus ».
n'était pas encore concluant.
Charmes.
L'inventeur prétendait qu'un jet d'eau
OBLIGATIONS
_ .
salée dirigé sur les scories liquides à la
Communales 3 % 1879.
506 »
502 »
Le journal l'Information annonce que le
CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES,
sortie des Hauts-Fourneaux pour les graLombardes 3 %
366 »
270 »
nuler leur donnait des propriétés qui les gouvernement est décidé à publier incesNord 3 %
489 50
414 »
samment à l'Officiel l'octroi de trois conMÉTALLIQUES
assimilaient au cimeit Portîand avec les
ACTIONS
cessions de mines, dont les bénéficiaires
mêmes
qualités
hydrauliques.
Il
paraît
Nord
1.810 » 1.635 »
ÉLECTRIQUES 8> AUTOMOBILES.
ont consenti le partage des bénéfices avec
que les essais n'ont pas été concluants.
l'Etat.
Banque de France
3.625 » 4.130 »
Automobiles Peugeot — Les comptes qui
CltùttU-on-Commentry...
665 » 2.102 »
Ces trois concessions seraient :
seront présentés à la prochaine assemblée
Ciments Portîand de Maxéville. — L'asDenain-Anzin
430 » 2.600 »
1° Mines de fer. — La Grande-Rimont,
Longwy
800 » 1.575 » des actionnaires font ressortir un bénéfi- semblée du 9 mars a ratifié l'élévation du dans le bassin de Briey, au profit de la
ce net de 2.822.797 fr. contre 3.018.968 fr. capital à 550,000 francs.
Micheville
770 » 1.780 »
Basse-Loire ;
précédemment. Le dividende sera mainteLe premier exercice social a permis de
Marine-Homccourt
■
964 » 1.775 » nu à 30 fr.
2° Mines d'or dans la Haute-Vienne au
constater
le
bon
fonctionnement
des
instalNord et Est
1.030 » £.355 »
profit de la Société des Mines d'Aurieras.
Constructions
Electriques-Nancy.
—
La
lations
et
l'xcellente
qualité
du
produit
faRaty et Cie (Saulnes).. 2.625 » 6.000 »
3° Mines d'or dans la Haute-Vienne au
marche des ateliers est excellente avec un briqué. Il s'agit, non d'un ciment de laiBru'ay
230 » 1.304 »
profit des Mines de Beaune,
carnet
d'ordres
bondé
©t
une
fabrication
tier,
mais
d'un
produit
obtenu
par
cuisson
Dourges
90 »
458 50
Une quatrième concession est prête, c'est
qui ne donne lieu à aucun reproche.
d'un mélange de calcaire et de laitier, et une concession de mines de houille instiLens
262 50 1.420 »
qui a toutes les propriétés du ciment Port- tuée au profit de la Compagnie des mines
Générale d'Electricité..
400 » 1.264 »
EAUX ET HOTELS, CAFÉS.
îand.
Foreir.a Gold
181/2
41/2
de Bert et Montcombroux ; mais comme
Tuileries Lorraines (Metz). — Bénéfices elle est faite gratuitement — sur la deGrand
Hôtel
et
Restaurant
Stanislas.
—
Robinson Gold
\
81/4
5 3/8
nets après 20.164 mark d'amortissements : mande du Conseil d'Etat qui a voulu mainCes chiffres montrent l'erreur des person- Assemblée tenue le 18 mars.
Les bénéfices de l'exercice 1911 rassor- 38.758 mark (27.962) qui seront reportés à tenir le principe de la loi de 1810 — le
nes qui persistent à croire que c'est seulement dans les entreprises exotiques que taient à peu près identiques aux précé- nouveau en prévision des temps difficiles gouvernement attendra pour la faire signer
l'on peut faire fortune et avec les fonds dents. Ils ont été affectés aux amortisse- qui vont venir par suite de la dissolution le résultat de l'interpellation à laquelle le
de l'union des ventes. On a marché avec ministre des travaux publics doit répond'Etat que l'on conserve intact son capital. ments qui se trouvent portés à 114,587 fr.
50 % de la capacité de production.
dre prochainement à la Chambre.
De plus en plus nous conseillons aux ca- 31 pour un capital de 900,000 francs.
J. Prudhon et Cie. — Les recettes des
pitalistes, grands et petits,de faire une plaMÉTALLURGIE.
SEL, SOUDE, PRODUITS CHIMIQUES.
ce dans leurs portefeuilles aux valeurs in- établissements d'exploitation à fin janvier
Le combustible étant le faeteur princidustrielles, et aux actions-comme aux obli- étaient de 3,703,166 fr. 15 en plus-value de
Le Reichstag allemand vient de pren391,031 fr. 10. Les bénéfices ont suivi uno pal des prix de revient en métaUurgrie, oe
gations.
marche parallèle et atteignent 534,392 fr. en que nous disons plus haut du marché du dre une mesure intéressante pour ÎMdusALIMENTATION.
plus-value de 93,819 francs.
charbon aura nôcessairemrait ici sa ré- tru alsacienne de la potasse en fixant
Le mouvement de reprise du blé s'accan
Société Nationale des Stations Therma
percussion. Il faut s'attendre à une accen- CoJmar comme quatrième centre d'expédition des sels de potasse. Pour bien comtue.
les. — La notice sur le vu de laquelle nous tuation de la fermeté des prix.
prendre lg. portée de cette mesure, fl
L'annonce de la signature de la conven- avions rédigé la critique contenue dans noLe Comptoir de» fautes de Longwy
faut savoir qu'il existait jusqu'ici 3 cen'
tion de Bruxelles n'a pas eu d'effet appré- tre dernier bulletin est apocryphe et émane traite actuellemient au* prix suivants :
tres d'expédition : Stassfurt, Hanovre eî
ciable sur le marché du sucre. L'événe- d'un intermédiaire trop zélé. La Société
Moulage N° 3
80 fr.
un troisième contre en Thuringie. Depuis
- ment était escompté depuis un certain nous communique sa notice officielle où
Fonte d'affinage
66 —
la mise en exploitation du bassin alsacien,
elle précise sans confusion
possible les
temps.
»
Fonte O. M
70 —
on assistait à cette anomalie que les aolis
propriétés qu'elle détient, l'Hôtel Moderne
+**
Fonte Thomas
74 —
expédiés de la Giawerkschaft Amélie à un
Moulins d'IHkirch. — Le bilan au 31 et la source « La Merveilleuse », à ContreAllemagne. —■ Les bulletins mensuels
décembre 1911 fait ressortir un bénéfice de xéville, l'Hôtel Terminus à Vittel. Nous lui du Stahlverband restent très brillants. ; endroit, quelconque, d'Alsace ou de Lorraine en- parti Guider, étalent grevés du
1.100.146 mk. contre 919.113 irik. précédem- ■donnons acte bien volontiers de sa com- après un léger fléchissement, les prix sont
coût du transport d'un des trois centres
ment.
munication qui fait tomber notre criti- revenus à leurs plus hauts cours.
existants à la ga.ce de livraison.
Belgique. — Par suite du désarroi de la
Après un amortissement de 272,500 mk que.
La nouvelle mesure supprimera cette
Brasserie
de
Strasbourg
et
Casino
Réet y compris lo report à nouveau, le disnavigation, le port d'Anvers est encombré anomalie.
mois.
—
Assemblée
tenue
le
20
mors.
et les prix des produits sidérurgiques à
ponible ressort à 899.983 mk. contre
***
- Les bénéfices nets rassortaient à 58,507 l'exportation sont purement nominaux.
804.993 mk.
Salines de Crévio. — L'asaamblée du 16
fr. 55 a.près des amortissements de 11,600
Bussic. — L'élévation du taux de l'es- mars a approuvé les résultats que noue
Dividende : 80 mk'.
fr. 85. Dividende : 48 fr. nets par action de compte à la Banque Impériale a été pour1
avens fait connaître et fixé le dividende
500 francs comme précédemment.
la spéculation en valeurs russes un aver- à 25 fr. nets.
BANQUES.
tissement salutaire.
Saline» de Dsmkasfe (Octobon et Cie).—.
Glande,
Lafoniaine, Prévost et Cie
Les usines vont recevoir, dit-on, de très Assemblée annuel!» le 30 mars.
ÉCLAIRAGE ET DISTRIBUTION
(Comptoir des Ardenn.es). — Assemblée teimportantes
commandes
de
rafla
et
de
nue le 17 mars.
Ost le dividende habitusl de 40 fr. qui
matériel roulant.
D'ÉNERGIE.
Les
bénéfices
assortaient
bruts
à
ses* proposé, majj nous croyons savoir
Etals-Unis.
—
On
signale
un
relèvement
La Deutsche Continental Gas Gesettschaft
■ qu'il sera accompagné d'une répartition
2.196.656 fr., et nets à 1.283.317 fr.
des prix ; il semble qu'une reprise se desIls ont donné lieu à la répartition sui- va, dit-on, créer en Alsace, à Barr, une sine. Est-ce encore une fausse sortie ?
supplémentaire ds 25 fr. à titre de remgrande centrale gazière pour la distribuboursement du capital
vante :
tion
à
grande
distance.
Cest
une
expérienEinviile-fvîaixe. — L'assemblée <*u t*
Réserve
,
131.663 39
ce qui sera intéressante à suivre.
Le BmM gouvernement ccmserYa.teur• mars a fixé le dividende à 80 fr. nets,
Actionnaires
„ 925.000 »
du Canada a déoidé d'augmenter les pri- payables dès à présent, coupon. 41.
*"*
Tantièmes et personnel .. 226.461 03
sfin
MarchévUle-DaK»<Ti et Cie. — Usant d»,
Le dividende est de 18 fr. 50 par action
Compagnie Générale d'Electricité. — La mes à la, production sidérargique,
de 250 fr., soit 7,40 %.
Société est entrée dans une période de re- d'encouragôr le développcsn-ajot de cette la faculté qui lui est conférée, la Société!
emploie ses diapOM-biUités aa rembourseLa répartition ci-dessus porte la réserve cueillement en attendant l'épanouissement industrie.
ment anticipé de *ea obligations. Le 1"
â 1.396.745 fr.
de ses filiales.
Toutes nos félicitations à nos aimables
Action bonne à « mettre en bouteille ».
j
Après le Chili, 1* Brésil s'impose des juillet prochain, efi* «n remboursera oonr
400,000 fi--, ce qui réduira à 1,100,000 fr.
confrères pour ces beaux résultats^ Ils
Est Electrique. — Nous avons dijà fait j sacrifices pour introduise ebez lui l'indu"
uette obligataire.
confirment'la vitalité de la Banque Régio- connaîtra les recettes totales de 1911, qui { trie sridéi'Lirgîque. H vient de p&tetr u» i
Les annuités do la. Société qui devaient
nale.
se sont élevées à 357,055 fr. 55, en plus-va- ( contrat avec une moisen allesnnj"*-0 pour
Crcdfî Coopératif de Lorrains (Metz). — lue de 131,536 fr. 86 sur l'exercice précô- i l'établissement dan» la, «s«i.on d'Ouaro- eapiper en 1937 ssuleiamt, va&t se trouver singulièrement allégées.
I Prête d'une usine «xwnpneaani hatite-tou/rLes bénéfices nets de l'exercice 1911 res- ' dent.
SaUnea de Scmmerviller. — M. Payan,
sortent à 98,76 mk.Le Cotise!! d'administration vient d'ar- neaux, aciéries et laminoiia d'iei-e capa'
Société Régionale tîa Crédit Immglbilier. rêter les comptes qui seront soumis à la cité de production initiale de fonte de Ingénieur des Arts et Manufactures, vient»
50,000 t. devant être portée p«.r étapes à d'être nommé âireeieur tsehniqu* de l'u"~. Cette Société vient de clôturer son pre- prochaine assemblée des actionnaires.
sine a dater du 1" avril.
•
L'examen de ces comptes fait ressortir 100,000 t.
niier exercice social. Mais son fonctionneSociété Lorrains «l'ExpIasifa. — A«em■ dent a été entravé par le fait que la sous- un bénéfice brut d'exploitation de 84,712
On peut considérer la grève de la Ruhr blée annuelle le 4 avril. Dépfct des titras
cription, très importante des hospices, a fr. 46 contre 3,248 fr. 70 en 1910, et le compavant
le 29 mars.
SH Gtre intégralement libérée pour sâtis- te do profits et pertes présente un solde comme terminée,
La
Banque
Rmauïd et Cie est désignée
j
Ce
ne
fut
qai'une
sîorte.
Lies
usines
de
_™e aux prescriptions de T article 6 de la créditeur de 6:127 tr. 56 eontre une perte
"
tol
i M.oui'the-c.t.-'M.oseJle n'ont pas trop souf- pour les recevoir.
d.u 12 avril 1900.
do 15,263 fr. C0 pour l'exercice précédent.
Ces résultats attestent que, bien qu'étant fert dans leurs approvieionnemanfe, niai»
Letto libération vient d'être
effectuée
TEXTILES, BLANCHISSERIES,
Jjmt récemment, de sorte qu'en réalité i'an- encoro en période de premier établisse- elles savent ce qu'il leur en coûte. f';a efIpll est une année de constitution et ment, la Société a pu améliorer d'une ma- fet., en le® servant sur ses stocks, le syndiTEINTURERIES.
mon de fonctionnement.
nière- intéressants les résultats d* son ex- cat allemand fies cokes, invoijuiaiit la cas
D
arlvl6
e
*?
S
r le coton brut a pasn8
.de
force
miajewe,
leur
a
fait
payer
los
ploitation,
r^
ces
conditions,
le
Conseil
n'ayant
sé
c-a
m
a
72
fr.
Ce n'est pas la maigre
4I
"frais
anciens
*e
magasinage
âe
trans11
Nous
constatons
w«»
nouvelle
progresKopi ^. °Pération à. communiquer aux aihausse fie 5 centimes réalisée sur les filés;
port au dépôt, (ie déchaii^eanfflSBt et <•» r*ntïï.lenr ProP0!5e de remettre au prê- sion dans les recettes des ù*m p ramier» clMïgemiûut, ans note d'apolWcawe en on qui couvrira 1* fabricant Au demeurant,*
mois
de
liMB
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phia-value
tien de nowearj *«_» Isa Vosges. L'inéas-•
tejT"nestre de 1913 ia première a_sa_i«inot, gui s'sst traduite pwâr ta emaomm^- trie textile continu» à payer t» rançcji 4e
générale.
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être adressées aux banques précitées, avant l'introduction ; les
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dant la substance cérébrale. Les cellules motrices et sensorielles,
même éloignées des lieux où la catastrophe s'est produite, sont cora,
primas pïr voisinage et toute. 1« parties du corps commandées pw
«es cellutes ont ete paralysées.
de
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dernier. En outre, l'usine de « Caudry-Appréts » qui travaille
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déjà _ pour 250 fabricants de tulles dentelles "et broderies, vient
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dont la fabrication est si intense dans le Cambrésis et la PicarLe MARDI 9 AVRIL 1912, è die. L'usine de « Caudry-Appréts » est donc admirablement
3 heures i de l'après-miffi, en placée pour traiter ces tissus.
l'étude de M' ROSE, notaire à
Du fait de l'adjonction de la branche tissus, la Société de
Nomeny, il sera procédé h la « Caudry-Apprôls » va doubler son chiffre d'affaires, sans
vente de :
augmentation sensible de frais généraux. et de main-d'œuvre.
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Dans ces conditions, on estunc, a piste raison, quo les r,0lf
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: veaux bénéfices, résultant de la branche tissus, vont amener
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une hausse sur cette valeur.
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L'açlion . Caudry-Appréts » peut valoir demain ce q.ne valent
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et le malade peut marcher comme s'il avait une jambe artificielle.
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un
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à 15 m
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7.167 t fr.,
allant être porlé à
I.K-é fr.'Prix : W Mo fr A .
M.0M fr. Comptant.
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"«use, rateleuse brouettes, forgo. enclame, balances pour atg
vîn 1o^e«?urrt
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arrière et qu'il lui esf imposable de tenir un porte-plume et d'écrire.
I.<: lendemain, quand II se lève de son Ut, il tombe lourdement sur
le panpiel sa jainbe droite est paralysée
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n veut parler
et dœ sons Inarticutes sortent seuls de sa bouche de-
MaiSOIl d6 Caiîipagne "* •
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vertiges, il dort peu et mal. Parfois, il ressent des fourmillement oi
des eodolorisseinents dans les membres. Sa mémoire n'est plus exacte
-1 fidâte. Sa main serre moins fortement eUe est maladroite et laissé
fréquemment échapper l'objet qu'elle tient. Sa vois est moins assurée;
sa parole entrecoupée «te bégaiements. Ses mouvements u'ont plus
iaison de rapport
Au Mcn-D-lsert. bonne Cons-
VmS ÔIl giTOS
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