Municipales Aline Parmentier : « Une ville pour toutes et tous »

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Transcript Municipales Aline Parmentier : « Une ville pour toutes et tous »

Mulhouse
Municipales Aline Parmentier :
« Une ville pour toutes et tous »
La composition
de la liste municipale
que conduira Aline
Parmentier (PCF)
a été dévoilée samedi
dernier. Intitulée
« Mulhouse à gauche,
l’humain d’abord »,
elle entend défendre
les valeurs de progrès,
de justice sociale
et de solidarité.
Aline Parmentier, secrétaire départementale du PCF, a dévoilé
samedi l’intégralité de la liste
qu’elle conduira aux prochaines
élections municipales de Mulhouse. Officiellement soutenue
par le Front de gauche ainsi que
par les Alternatifs, la liste en
question compte également plusieurs responsables associatifs,
ainsi que « des citoyennes et citoyens qui vivent au plus près de la
vie des habitants des quartiers » (lire
la liste complète ci-dessous).
« Nous sommes généralement bien
reçus sur le terrain, assure Aline
Parmentier, même si c’est vrai, certaines personnes s’étonnent parfois :
"Pourquoi présenter une autre liste
à gauche ?" La réponse est simple :
le rassemblement à gauche n’a pas
été possible, parce que Pierre Freyburger [tête de liste socialiste] a fait
Aline Parmentier, entourée d’une partie de ses colistiers, sur le parvis de la faculté de la Fonderie.
Photo Jean-François Frey
le choix de prendre sept colistiers de
centre droit. Nous entendons pour
notre part proposer aux Mulhousiens un projet d’espoir, anti-austéritaire, qui fasse office de bouclier
social et qui replace la démocratie
au cœur du projet municipal. Il
s’agit de faire de Mulhouse une ville
pour toutes et tous. »
Progrès, justice sociale, solidarité : voilà les valeurs mises en
avant par Mme Parmentier et ses
colistiers – avec une proposition
phare : la gratuité des transports
en commun (raison pour laquelle le dévoilement officiel de la
liste du Front de gauche a eu lieu
samedi devant l’arrêt Porte Jeune
du réseau Soléa). « Cette mesure,
déjà adoptée par 23 villes de France,
est possible en réaffectant les frais de
contrôle et de billetterie et en augmentant le versement transport des
entreprises de 1,82 % à 2 %, argumente Aline Parmentier. Rendre
les transports en commun gratuits,
ce serait écologique, cela permettrait
la mobilité de tous et cela redistri-
buerait du pouvoir d’achat aux
Mulhousiens. »
Des arguments qu’Aline Parmentier réutilisera probablement dès les 11 et 13 février
prochains, lors des réunions publiques respectivement organisées à l’ACL Saint-Fridolin (9, rue
des Pins) et au Pax de
Bourtzwiller (54, rue de Soultz) –
à partir de 19 h 30 dans les deux
cas.
Emmanuel Delahaye
Les 55 membres de la liste conduite par Aline Parmentier
Voici les noms des 55 hommes
et femmes de la liste conduite
par Aline Parmentier.
Aline Parmentier, 59 ans, coiffeuse, secrétaire départementale du PCF ; Mohamed Idrissi, 26
ans, directeur de centre de loisirs ; Élodie Gaillet, 42 ans, mèr e a u f o y e r, m i l i t a n t e
associative ; Vincent Goulet, 45
ans, sociologue ; Natalia Stanisavljevic, 21 ans, étudiante en
management ; Alban Brua, 42
ans, professeur d’allemand ;
Aude Maussion, 27 ans, gouvernante en hôtellerie ; Tahar Khelladi, 44 ans, employé dans la
grande distribution, syndicaliste ; Ghislaine Umhauer, 39 ans,
professeure des écoles ; Boris
Anger, 28 ans, technicien du
spectacle vivant ;
Faïza El Baqali, 25 ans, agent de
restauration ; André Barnoin,
70 ans, retraité, militant associatif ; Maïté Bilot, 30 ans, assistante opérationnelle ; JeanMichel Bevilacqua, 54 ans,
agent GrDF, syndicaliste ; Christelle Millet, 45 ans, comptable ;
Cédric Beaupreau, 36 ans, ambulancier, syndicaliste ; Marie
Simeoni, 34 ans, professeure
d’histoire ; Éric Topouzian, 49
ans, magasinier ; Fabienne Albrecht, 56 ans, employée, syndicaliste ; Thierry Dupont, 60 ans,
retraité de l’enseignement ;
Barbara Faller, 29 ans, chef de
rang en restauration ; Jean-Yves
Causer, 53 ans, maître de conférence en sociologie ; Yasemin
Kinas, 27 ans, animatrice ; JeanMichel Baldassi, 67 ans, retraité
de PSA ; Karine Tolbanos, 42
ans, fleuriste ; Pierre Schnei-
der, 67 ans, cheminot en retraite, militant associatif ; Eya
Khelladi, 20 ans, étudiante ; Deniz Korkmaz, 54 ans, chauffeurlivreur ; Anne-Marie Mongiello,
53 ans, informaticienne ; Christian Aubry, 30 ans, chef-cuisinier, syndicaliste ;
Wafaa El Baquali, 23 ans, privée
d’emploi ; Abderhaim Hilal, 23
ans, ingénieur ; Nathalie Zen,
45 ans, institutrice ; Julien Henry, 34 ans, moniteur chez PSA ;
Sadjeia Scetouane, 35 ans,
auxiliaire de vie scolaire ; Marcel Rich, 63 ans, agent SNCF
retraité ; Hélène Billy, 48 ans,
agent de La Poste ; Alexandre
Weissenburger, 37 ans, éducateur spécialisé ; Béatrice Baumgartner, 40 ans, serveuse ;
Nassime El Awam, 21 ans, étudiant ;
Duygu Celebi, 26 ans, secrétaire
administrative ; Haydar Gorgu,
53 ans, militant associatif ; Patricia Bonnet, 46 ans, aide à
domicile ;
Michel Burckard, 60 ans, maître
d’hôtel ; Michèle Simeoni, 62
ans, professeure d’histoire-géographie ; Francis Baldassi, 63
ans, retraité de la métallurgie ;
Smahan Achoub, 34 ans, aidesoignante ; Denis Zak, 51 ans,
employé commercial ; Agnès
Schneider, 63 ans, retraitée ;
Auguste Bechler, 79 ans, président d’association ; Assia Djilani, 21 ans, serveuse ; André
Chamy, 54 ans, président d’association ; Brigitte Carraz, 66
ans, militante associative ; Roger Winterhalter, 76 ans, expert-comptable retraité ; Sabine
Tolbanos, 62 ans, retraitée.
MERCREDI 5 FÉVRIER 2014 25
Social Grève maintenue
aux Violettes à Kingersheim
Depuis dimanche soir et à l’appel de la CFTC, une partie du
personnel de l’Établissement
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ephad)
Les Violettes, à Kingersheim,
est en grève. Ce mouvement
social fait suite à la « dégradation des conditions de travail depuis septembre 2013 et à la
multiplication des procédures de
licenciement et disciplinaires »,
comme l’indique un tract qui a
une nouvelle fois été distribué
hier, en fin d’après-midi, par
une trentaine de personnes
(majoritairement des aides-soignantes, infirmières et auxiliaires de vie sociale) mobilisées
devant cet établissement.
Selon le personnel, le dialogue
social s’est complètement dégradé depuis l’arrivée d’une
nouvelle directrice en septembre 2013. À la suite d’une faute
concernant un non-respect
d’une procédure dans le cadre
de la réalisation des plannings
de travail, une infirmière coordinatrice a été convoquée le
17 janvier dernier par la direction. Des soignantes seraient
alors intervenues dans le bu-
Fermé au public depuis
le 12 décembre (sauf
sur rendez-vous), à la
suite d’une agression,
le centre médico-social
des Coteaux,
à Mulhouse, pourrait
être transféré dans
les locaux de l’Espace
solidarité Doller.
D’après le syndicat FO, l’annonce
a été faite lors d’une réunion du
comité d’hygiène et sécurité du
conseil général du Haut-Rhin, le
21 janvier dernier. Le centre
médico-social (CMS) des Coteaux, l’une des deux antennes de
l’Espace solidarité Nations
(l’autre étant le CMS Fonderie),
devrait fermer dans un délai de
deux mois et ses services devraient être transférés dans les
locaux de l’Espace solidarité Doller, rue de Pfastatt. Une décision
qui fait suite à « une accumulation
de problèmes, des agressions régulières depuis deux ans au CMS des
Coteaux », affirme Christophe
Odermatt, secrétaire général FO
du conseil général du Haut-Rhin
(qui assure avoir le soutien de la
CFDT). Le 11 décembre dernier,
une agression a été la goutte
d’eau qui a fait déborder le vase
(notre édition d’hier en page 20).
Jugé pour « menace de crime ou
délit » et « outrage à personne
chargée d’une mission de service
public », l’agresseur a d’ailleurs
été condamné le 15 janvier dernier par le tribunal correctionnel
de Mulhouse à trois mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Depuis le 12 décembre,
lendemain de cette agression, le
CMS des Coteaux, situé rue Alphonse-Kientzler, est d’ailleurs
fermé au public, excepté sur rendez-vous.
Dix-huit personnes (assistantes
sociales, puéricultrice, médecin
de la PMI, personnel d’accueil,
secrétaire…) travaillent dans ce
qui est, toujours selon FO, « l’un
Christophe Odermatt. « Les
agents veulent pouvoir travailler
dans des conditions de sécurité mais
ils auraient été prêts à rester dans le
quartier, ils veulent travailler au
plus près de la population », affirme le syndicaliste, qui déplore
que le conseil général ne cherche
pas un autre local dans le quartier.
À terme dans
l’ex-sous-préfecture ?
Cette antenne du conseil
général pourrait fermer.
D.P.
des CMS les plus chargés du département ». La présence de deux vigiles le jour de l’agression du
11 décembre n’a pas permis de
l’éviter et, par ailleurs, « il existe
un problème de vétusté et d’insalubrité des locaux », souligne encore
Par ailleurs, ce déménagement
rue de Pfastatt ne serait qu’une
étape avant un autre déménagement, plus important : celui de
l’Espace solidarité Nation et de
l’Espace solidarité Doller dans les
locaux de l’ancienne sous-préfecture de Mulhouse, avenue Kennedy. Et cela, toujours d’après FO,
d’ici environ dix-huit mois. Ce
grand redéploiement des services
sociaux du Département à Mulhouse n’a été ni confirmé, ni infirmé, hier, par le conseil général
que nous avons contacté.
H.P.
Le personnel, ne comprenant
pas ces mesures, a donc décidé
de réagir. Après une vaine réunion, vendredi dernier, la
CFTC (unique syndicat représentant le personnel dans cette
structure) a déposé un préavis
de grève. Lundi, après deux
réunions entre la direction, des
représentants des salariés et
même le maire de Kingersheim, Jo Spiegel, qui est
venu jouer le rôle de médiateur,
c’était le statu quo.
Après une nouvelle journée de
grève hier, une délégation du
personnel devait être reçue par
le conseil d’administration de
l’établissement qui se réunissait, vers 19 h, dans le cadre du
licenciement de l’infirmière
coordinatrice.
G.L.
Dites-le
Un PV immérité
Courrier électronique adressé par
une lectrice mulhousienne :
« Le 9 décembre dernier, mon mari
me conduit en voiture à la gare de
Mulhouse pour que je puisse prendre le TGV de 10 h 55. Pas de place
de parking ni dépose-minute. Nous
faisons deux fois le tour de la rue du
17-Novembre, de l’avenue Foch et de
la rue du Général-Leclerc, sans succès. Mon mari s’arrête 30 secondes
au niveau du pont Wilson pour me
laisser sortir de la voiture et prendre
ma valise dans le coffre. Le 18 décembre suivant, je reçois un PV
pour "stationnement gênant sur un
emplacement réservé aux bus". Or,
nous n’avons fait que ralentir à cet
endroit, car un véhicule était déjà
arrêté sur cet emplacement. Nous
n’avons en aucun cas "stationné".
Alors, contester ce PV par la voie
légale – au risque de payer plus – ou
payer une contravention injustifiée ? Et la bonne foi dans l’histoire ? »
Gestion forestière : bravo Reiningue
Un lecteur de Galfingue nous
écrit :
« Toutes mes félicitations au maire
de Reiningue, Alain Leconte, et au
garde-forestier de la commune, Cédric Naudin, pour leur gestion forestière et leur respect de la biodiversité.
Dans d’autres communes, des ventes de bois tardives ont lieu jusqu’à la
mi-avril […], ce qui est contraire au
règlement national de l’ONF. Les
chasseurs et les exploitants se plaignent de sortir le bois des ronces et la
campagne de coupe suivante recommence dès novembre ! La quiétude
et la reproduction de la faune – en
particulier du chevreuil – en sont
fortement perturbées. À ce titre, Reiningue mériterait trois feuilles de
chêne sous son panneau, pour sa
gestion forestière écologique et durable. D’autres communes mériteraient plutôt trois broyeurs ! »
À noter
Association
Services Le centre médico-social des Coteaux pourrait fermer
reau de la directrice pour défendre leur collègue et la situation
aurait dégénéré. L’infirmière a
été mise à pied à titre conservatoire et elle devait être reçue,
tout comme cinq soignantes,
en compagnie de la déléguée
du personnel, lundi matin par
la directrice.
L’UFC Que choisir de Mulhouse a
changé d’adresse depuis le 3 février et s’est installée dans les
locaux du Carré des associations
au 100, avenue de Colmar, en face
de la station du tram Cité administrative. Le stationnement est gratuit. Le juriste guidera les
consommateurs dans leurs problèmes de consommation. Ouvert du
lundi au vendredi de 14 h à 17 h.
Conférence
Un café hypnotique se tiendra le
11 février à 18 h, au salon de thé
Jac’thé, 5 place de la Paix à Mulhouse. Le thème abordé sera : Alléger notre sac à dos. Entrée libre
(Consommation souhaitée). L’hypnose et l’auto-hypnose seront utilisées avec Jocelyne Striebig,
praticienne en hypnose.
Développement personnel
Un séminaire d’initiation à la psychanalyse corporelle se déroulera
le samedi 8 février de 14 h à 18 h à
la librairie Entre ciel et terre, 34,
avenue Kennedy à Mulhouse. Si la
psychanalyse verbale révèle la vérité inconsciente du sujet au détour de l’association libre, la
psychanalyse corporelle s’appuie
quant à elle sur la mémoire du
corps, via la traversée de différents
niveaux de « lapsus corporels »,
qu’elle associe à l’expression verbale. Le séminaire permettra de
comprendre les fondements théoriques et pratiques de cette démarche. Il sera animé par Denis
Desfours et Jean-Luc Kopp psychanalystes corporels. Tarifs : 50 € –
20 € pour les chômeurs et étudiants.
Lycée
Le lycée Lambert de Mulhouse
organise une journée portes
ouvertes le samedi 8 février de
8 h 30 à 12 h 30 au 73, rue JosuéHeilmann. Renseignements au
03.89.33.16.55 ou www.lyc-lambert-mulhouse.ac-strasbourg.fr
Permanence
L’Association de lutte contre le
bruit et environnement (ALCB)
tiendra une permanence le samedi
8 février de 9 h à 11 h 30 à la
Maison des associations, 62 route
de Soultz (côté église Saint-Antoine, salle 2, RDC) à MulhouseB o u r t z w i l l e r. P e r m a n e n c e
téléphonique les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 14 h à 18 h au
03.89.43.06.10 ou 07.70.74.94.22.
Plongée
Le club Passion Plongée
Sausheim organisera, le dimanche 9 février de 9 h à 16 h, des
baptêmes de plongée au profit des
Restaurants du cœur. Pour la 11e
année consécutive, cette manifestation se déroulera au centre nautique, rue de l’Industrie à
Habsheim. Entrée piscine au tarif
habituel, les baptêmes sont gratuits et les participants auront la
possibilité de verser un don à leur
discrétion. Un chèque correspondant à cette collecte sera rapidement remis à l’association
bénéficiaire.