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Office de Tourisme
Histoire & Histoires
Tourist Office
History and Stories
Venasque
Le Beaucet
La Roque-sur-Pernes
www.tourisme-venasque.com
Sommaire
Summary
4
L ’Office de Tourisme propose
Available at the Tourist Office
our venir en Provence-Comtadine
P
Getting there
5 14
istoire & Histoires
H
History and stories
Le Comtat Venaissin
Venasque
Le Beaucet
La Roques-sur-Pernes
14 15
B
2
E
p. 5 à 7
p. 8
p. 9 à 10
p. 10 à 14
L e tableau sauvé du Louvre
Saved from the Louvre !
lan de Venasque, Le Beaucet
P
et La Roque-sur-Pernes
Office de Tourisme Intercommunal
Venasque / Le Beaucet
/ La Roque sur Pernes
87 Grand’Rue - 84210 VENASQUE
Tel. +33 (0)4 90 66 11 66
[email protected]
www.tourisme-venasque.com
En avril, mai, juin, septembre et octobre :
de 10h à 12h et de 14h à 18h.
En juillet et en août :
de 10h à 12h30 et de 15h à 19h.
De Pâques à Toussaint, ouvert les dimanches
et jours fériés, l’après-midi suivant
la disponibilité des bénévoles / Fermé le lundi
matin et dimanche matin / Permanence téléphonique en hors saison.
In April, May, June, September and October, open
from 10AM to noon, and from 2PM to 6PM.
In July and August, open from 10AM to 12:30PM,
and from 3PM to 7PM.
From Easter until All Saints’ Day (November
1st), also open in the afternoon on Sundays and
holidays, subject to availability of volunteers.
Closed Sunday mornings and Monday mornings.
Answering service out of season.
Photos : © Mairie de Venasque - © Mairie de La Roque sur Pernes - © Thierry Tabourdeau / Maquette : Florence Tabourddeau - 06 11 19 76 75 / Impression : 4’imprim - 04 32 80 99 83
3
L’Office de Tourisme propose
Available at the Tourist Office
HISTOIRE
HISTORY
• Cartes routières et touristiques
• Diverses brochures éditées par le Comité
Départemental du Tourisme.
Site : www.provenceguide.com
Email : [email protected]
• Road and touristic maps of Vaucluse
• Miscellaneous brochures and leaflets
published by the CDT (Comité Départemental du Tourisme).
ART
ART
• Cartes postales
Une série sur nos 3 villages associés vus par
leurs peintres.
• Posters artistiques et divers sur les villages
et sites environnants.
• Salle d’exposition
Attenante à l’Office et présentant les œuvres,
renouvelées chaque année, peintures, sculptures, tapisseries, poteries des artistes et artisans locaux, membres de l’Office.
• Postcards
A series of postcards of Venasque, Le Beaucet and La Roque-sur-Pernes as seen by their
painters.
• Posters
Various posters showing surrounding villages
and landscapes.
• Exhibition Hall
At the Tourist Office, an annual art exhibition
features work of local artists and artisans:
paintings, tapestry, ceramics, and jewelry.
VISITE GUIDÉE
• En saison estivale, par guide conférencier
GUIDED VISITS
• Tours are conducted by an accredited
agréé, en français : les jeudis à 17h00 et en
anglais : les mardis sur demande.
Visites en scène de mi-juillet à mi-août.
Renseignements à l’Office de Venasque ou à
La Cove - 04 90 67 69 21.
Nos trois villages sont classés “Pays d’Art et
d’Histoire” par le Ministère de la Culture.
guide from April through September: in
French on Thursdays at: 5:00 pm, in English
on Tuesdays, by request.
• Guided visits are given by strolling medieval players from mid-July to mid-August.
Information at the Tourist Office.
Our three villages are classified among “Les
Villes et Pays d’Art et d’Histoire“ (The Towns
and Lands of Art and History) by the Ministry
of Culture.
Baptistère de Venasque
Château du Beaucet
3
Pour venir en Provence-Comtadine
Getting there
En voiture :
De Paris, Lyon ou Marseille : l’autoroute du Soleil (A7). Sortir à AVIGNON
NORD. Prendre immédiatement, à droite
la route de Carpentras, traverser Carpentras jusqu’à l’Hôtel-Dieu, puis direction
Apt, Saint Didier. Pour Le Beaucet et la
Roque-sur-Pernes : première route à droite
longeant l’aérodrome : direction St Didier.
Pour Venasque continuer direction APT,
franchir le Carrefour dit de “La Courtoise”.
La direction Venasque est clairement indiquée. La première route arrive à Venasque
par les Tours, la seconde par l’église.
Un itinéraire bis existe d’Avignon Nord.
Direction : Saint Saturnin-les-Avignon,
Pernes les Fontaines et Saint Didier. Il est
plus pittoresque mais moins “roulant”.
De Carpentras à Venasque ou de Venasque à Carpentras :
Transport à la demande du lundi au samedi (sauf jours fériés) uniquement sur
réservation, la veille pour le lendemain
ou minimum 4 h avant la course par téléphone au n° vert 0 800 881 523.
• Horaires : départ Venasque: 9h05 /
13h05 / 15h05
• Départ Carpentras: 12h30 / 17h
Renseignements :
• TRANSDEV COMTADINS
192, avenue Georges Clémenceau 84200 carpentras - Tél : 04 90 67 20 25
- www sudest-mobilites.fr
• Gare Routière d’Avignon : Tél : 04 90 82
07 35
Des gares ferroviaires :
Nos trois villages n’étant pas desservis par
le train il est nécessaire de prendre un car
jusqu’à Carpentras et de là, un taxi pour
arriver à destination.
A la gare Avignon TGV, 6 départs quotidiens de cars pour Carpentras.
• 10h30 / 14h15 / 16h45 / 18h10 / 19h35
/ 20h20 / en semaine.
• 14h15 / 16h45 / 20h20 / Dimanches et
jours fériés.
Sinon une navette pour le centre ville (3
par heure) permet de rejoindre la gare
routière à proximité de la gare centrale
(trajet 20mn).
Une liaison ferroviaire est prévu de la gare
TGV à Carpentras pour fin 2014.
A la gare Avignon centre, au bout du quai,
la gare routière offre aux jours ouvrables
22 départs de cars vers Carpentras (6 les
dimanches et jours fériés) (trajet 45 mn).
4
By Automobile
From Paris, Lyon or Marseille, take the
Highway of the Sun (Autoroute A-7).
Leave the highway at Avignon-Nord. At the
exit round-about take the road to the right
towards Carpentras. Go through Carpentras. At the center of the city (Hôtel-Dieu),
look for signs towards Apt and Saint Didier.
Follow this road, passing on your right the
airfield. For Le Beaucet and La Roque-surPernes, follow signs to Saint Didier. For Venasque, continue to the “Courtoise” roundabout and take the road to Venasque (well
marked). There are two turns (to the right)
from this road up to the village. The first
one leads to the “Saracen Towers” and the
second one leads to the church. An alternate
route can be taken at the Avignon-Nord exit.
This goes by way of Saint Saturnin-lès-Avignon, Pernes-les-Fontaines and Saint Didier.
This road is slower but more picturesque.
Pour venir en Provence-Comtadine
Getting there
From the railway stations in Avignon:
To reach our three villages from the railway stations at Avignon TGV or Avignon
Centre, you first take a coach to Carpentras, then take a taxi to the village.
From Avignon TGV
- Weekdays, six departures per day for
Carpentras: 10:30am/2:15pm/4:45pm/6
:10pm/7:35pm/8:20pm
- Sundays & holidays, three departures per
day: 2:15pm/4:45pm/8:20pm.
A shuttle service to Avignon is also available: three departures per hour, with a
drop-off close to the Bus Terminal. The trip
takes 20 minutes.
A rail link from the Avignon TGV station
to Carpentras is scheduled to open by the
end of 2014.
From Avignon Centre
From the bus terminal (to the right as you
exit the train station), there are some 22
departures daily to Carpentras (6 departures on Sundays & holidays). The trip
takes 45 minutes.
In Carpentras, a taxi will take you to your
final destination in one of our three villages (a reservation is required).
Histoire & Histoires
History and stories
Le Comtat Venaissin
Des fouilles faites en diverses baumes
(c’est le nom des grottes en provençal)
prouvent que la région du Comtat Venaissin était déjà habitée à l’âge de la pierre
polie.
troupes protestantes du Baron des Adrets.
La plupart des villages perchés, assez
nombreux datent de cette époque. On se
défend mieux du haut d’un rocher que
dans une vallée plane.
Les Romains s’y installèrent une centaine
d’années avant notre ère. On retrouve leur
trace un peu partout. Les énormes blocs
de la base des tours de Venasque datent
de leur époque. Elles appartenaient probablement à un “oppidum” dominant la
voie romaine et permettant de surveiller
toute la région.
Le baptistère est construit sur les ruines
d’un temple romain.
Une période orageuse succéda, celles
des invasions multiples… les Sarrasins,
les Goths, les Visigoths et, plus tard, les
De 879 au début de l’an Mil, le Comtat fait
partie de ce que l’on nomma le Royaume
Burgondo-Provençal.
En 1125 il devient la propriété des Comtes
de Toulouse.
En 1219 Raymond VII étant allié des Albigeois, vaincus par les troupes du Pape
et celles du Roi de France, doit céder le
Comtat au Vatican selon le Traité de Paris.
En réalité en dépit de cet accord, la
France qui avait à diverses reprises tenté
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Histoire & Histoires
History and stories
Histoire & Histoires
History and stories
The Baptistry was constructed on the ruins
of a Roman temple.
A very unsettled period followed the Roman era involving invasions by Saracens,
Goths and Visigoths and then later, in the
16th century, the religious wars with protestant forces led by the Baron des Adrets.
Most of the hilltop villages date from this
period. Defense was easier from the high,
rocky points than from the flat valleys
below.
Between the year 879 and the millenium
year of 1000, the Comtat was a part of an
area known as the Burgundian - Provençal
kingdom.
In 1125 the area came under the control
of the Counts of Toulouse.
Village de Venasque
de l’accaparer, essaie de le garder et ce
n’est qu’en 1271 qu’Alphonse de Poitiers
fut contraint de remettre le Comtat à la
papauté, 37 ans avant que Clément V ne
vienne se réfugier en Avignon !
Cette étrange situation de terre vaticane
en plein pays de Provence, dura plus longtemps que celle des romains : cinq siècles.
De cette époque datent les innombrables
chapelles (plus d’une centaine) que les
amateurs peuvent découvrir en pays comtadin.
Ce n’est qu’en 1792 que les troupes de
Louis XVI, encore “Roi des Français”,
entrèrent à Carpentras pour prendre possession du Comtat au nom de l’Assemblée
Constituante .
Le Saint Siège n’accepta de renoncer à ses
droits sur cette “enclave papale” qu’en
1814.
6
In 1219 Count Raymond VII, an alleged
ally of the Albigensians, defeated by the
joint forces of the Pope and the French
Research and archeological investigations
in provençal caves have demonstrated
that the area of the Comtat Venaissin was
inhabited in the Neolithic Age. (circa
5.000 BC).
The Romans settled in the area a century before the Christian era and stayed
about five hundred years after. Traces of
their civilization can be found almost everywhere.
Enormous stone blocks from the Roman
period form the foundations which support the “Towers” of Venasque.This
construction very likely was part of a
stronghold (“oppidum”) that dominated
the old Roman road below and provided
surveillance of the entire region.
King, was compelled by the Treaty of Paris
to yield the Comtat to the Pope. Despite
the treaty, France in truth attempted several times to change its terms in order to
keep the Comtat within the kingdom. It
was not until 1271 that Alphonse of Poitiers was forced to renounce such claims.
This was 37 years before Clement V established the papacy in Avignon.
The strange situation of having Vatican
land in the middle of Provence lasted as
long as had the five centuries of Roman
occupation. Within the Comtat, innumerable chapels (well over a hundred) have
been identified as belonging to this period.
It was not until 1792 that the Comtat became a part of France when the troops of
Louis XVI, still called “King of the French”,
entered Carpentras to take possession of
the Comtat in the name of the Constituent
Assembly. The Vatican authority refused to
renounce its rights to the “Pope’s enclave”
until 1814.
Venasque, Le Beaucet, La Roque-sur-Pernes
Trois villages de Provence, trois “villages perchés” agrippés à la roche. Leur destin est
semblable. Importants aux temps anciens, abandonnés, tombant en ruine au début
du XXème siècle et ressuscités en quelques décennies, ils veulent pour mieux vous
accueillir, rester un peu à l’écart, à l’abri du tourisme sauvage.
Three perched villages of Provence. Their history and destiny can be seen in the way
they cling to their rocks. All were important places in ancient times, then abandoned
and allowed to fall into ruin at the beginning of the twentieth century, but rescued and
restored in recent times. They welcome you to stay among them, villages that stand
apart, sheltered from the tourist mainstream.
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Histoire & Histoires
History and stories
Histoire & Histoires
History and stories
Venasque
• altitude : 320 m - population : 1140 hab. / • altitude: 320 m - population: 1140 hab.
Protégé depuis les temps les plus anciens
par sa situation pratiquement inexpugnable, au sommet de son rocher abrupt
dominant l’ancienne voie romaine,
Venasque est considéré comme un des
plus authentiques villages du Comtat
Venaissin auquel il a donné son nom.
Cette réputation, il la doit non seulement
aux Monuments Historiques, mais plus
encore à un arrêté municipal de 1967 interdisant toutes modifications extérieures
des maisons et exigeant que les ruines
soient reconstruites telles qu’elles furent.
A visiter
N
• Un ancien monument remarquable appelé récemment Baptistère, bâti au VIème
siècle a certainement pour fondation un
temple antique romain.
Fermé la dernière quinzaine de Décembre.
NB : Les dates précises vous seront communiquées au tél : 04 90 66 62 01.
Prix d’entrée : 3 €, si plus de dix personnes : 2 €, gratuit si moins de 12 ans.
• L’église romane, dédiée à Notre-Dame
où se trouve un célèbre tableau de I’Ecole
d’Avignon (1498), une crucifixion.
• Les tours dites “Sarrasines” à soubassement gallo-romains ont été reconstruites à
l’époque médiévale pour protéger le village des invasions.
• De l’Esplanade devant les Tours, on
a une vue splendide sur tout le nord du
Comtat, jusqu’à la barrière des Dentelles de Montmirail et du Mont Ventoux
(1912 m).
• En redescendant en direction de Carpentras par la route qui contourne le rocher,
on passe devant la petite église (désaffectée) et sa pierre levée qui commémorent
le saut miraculeux du Cheval de Saint-Siffrein (vérité historique non confirmée).
• The village walls, knowns as the “Saracen Tower”, originally built during the Roman ere, were rebuilt during the middle
ages to protect the village from the risk of
invasion.
• The Esplanade in front of the towers.
From here there is a fine view of the
northern part of the Comtat, including
the mountain wall formed by the Den-
telles de Montmirail and Mont Ventoux.
(1912m/6,275 ft).
• The legend of the miraculous leap of St.
Siffrein’s Horse which can be evoked by
examining the hoofprint on the stone of
the little, unused chapel named for the
Saint. This may be seen while descending
towards Carpentras along the back road.
Known from earliest times as virtually an
impregnable fortress, sitting on top of its
sheer-sided rock and dominating an ancient Roman road, Venasque is considered one of the most authentic villages of
the Comtat Venaissin - to which it gave its
name.
This reputation is not only due to its designation by the Historical Register but also
because of municipal commitments made
in 1967. These established control of all
work on the exteriors of village buildings,
including the restoration of ruins, so that
their original character could be maintained.
To See Today
N
• A 6th century monument known as the
Baptistry was built on the site of a Roman
temple. Closed from mid. December
through the end of the year (for more
details, please call tel : +33 (0)4 90 66 62
01). Entry fee 3€ ; for groups of more then
10, entry fee 2€, no charge for children
under 12.
• The 11th Century Romanesque Church
of Notre Dame of Venasque which has a
celebrated Crucifixion, a painting of the
Avignon School (1498).
Venasque : Au Lavoir - La Pierre de la Saint-Siffrein - Le Baptistère - Les Tours.
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Histoire & Histoires
History and stories
Histoire & Histoires
History and stories
Le Beaucet
• altitude : 300 m - population : 363 hab. / • altitude: 300 m - population: 363 hab.
Véritable village de crèche provençale
blotti contre son rocher à l’abri de son
château-fort dont les ruines et l’esplanade
sont en cours d’aménagement.
A visiter
N
• Les deux portes monumentales de l’ancienne cité-forteresse.
• Les ruines de son château, son esplanade et l’escalier taillé dans la roche qui
y conduit.
• Son église du XIIème restaurée en partie
par le Centre International en Métiers d’Art
du Beaucet. Visite possible (se renseigner
au Point d’Information de la Mairie).
• Ses “Baumes” et ses “Bories”.
• Le Jardin de Robert, essai paysager créé
par Gianni Buratonni et Yves Abrioux, en
hommage à Hubert Robert amoureux de
la Provence.
• La Chapelle Saint Etienne (hors du village)
dévastée en 1573 et reconstruite en 1840.
• La Place Castel Loup où l’on peut admirer sous le lavoir, un trompe l’œil traité
à la fresque par les élèves des Ateliers
du Beaucet.
• Au hameau de Saint-Gens, à deux kilomètres de là par le chemin des oratoires,
existent 2 chapelles, la première dédiée
au Saint-Ermite, dite la grande chapelle
qui fût élevé en 1131, sur l’emplacement
d’un lieu de culte de source païenne ; en
1884, d’importants travaux d’agrandissement furent entrepris. C’est un bel échantillon d’art roman.
• Un peu plus loin, la chapelle du tombeau fût érigée en 1680 sur les ruines
near a place identified with a pagan cult;
in 1884, major work was undertaken to
enlarge it. It is a fine example of Romanesque architecture.
• A bit further on is the Chapel of theTomb, erected in 1680 on the ruins of an
earlier chapel, at the spot where St. Gens
was originally buried.
d’une plus ancienne, à l’endroit où le
corps du Saint avait primitivement reposé.
An ancient village typical of Provence,
hugging its rocky cradle, in the shadow of
its massive château which, along with its
esplanade, is in the process of restoration.
To See Today
N
• The two monumental doorways of the
ancient castle/citadel.
• The ruins of the Castle, its esplanade and
the high stairs dug into the rock, leading to it.
• The 12th Century Church, restored in
part by the International Center of the Artisans of Le Beaucet. (Centre International
de Formation en Métiers d’Art).
• Its “Baumes” (caves) and “Bories”
(stone shelters).
• The Jardin de Robert, a special landscape
area created by Gianni Buratonni and
Yves Abrioux in honor of Hubert Robert,
lover of Provence.
• The Chapelle Saint Etienne (outside the
village), partially destroyed in 1573 and
restored in 1840.
• The Place Castel Loup where one can admire at the village “lavoir”, (old washing
place), frescos created by the members of
the “Ateliers du Beaucet”.
• The Hamlet of St. Gens, two kilometers
along the “road of the wayside shrines”,
where there are two chapels. One, called
the “grande chapelle”, is dedicated to
Saint Gens (a hermit). It was built in 1131
Le Beaucet : Vue du château.
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Histoire & Histoires
History and stories
Histoire & Histoires
History and stories
La Roque-sur-Pernes
• altitude : 290 m - population : 430 hab. / • altitude: 290 m - population: 430 hab.
Autrefois
La Roque sur Pernes est un des villages perchés du Comtat Venaissin. Il doit son nom
à sa couronne de roches calcaires contre
lequel il est bâti et sa plus ancienne référence date de 1113 : “Rocha”.
Son territoire fut occupé depuis la Préhistoire, avec la découverte de vestiges
de l’âge de la pierre polie et de l’âge du
cuivre. Un oppidum ligure puis gaulois
aurait occupé les plus hauts plateaux.
L’occupation romaine avait sans doute
refoulé les populations dans les contreforts
des collines, mais dès l’origine les premiers
habitants de ces lieux furent sans doute
motivés par le caractère abrité, protégé,
et donc défensif de ce cadre, au bout d’un
vallon délimité d’une part par un sanctuaire, celui de Saint Romain, propriété de
l’Abbaye de Saint Victor (devenu Ferme de
Saint Roman), et de l’autre par la chapelle,
ruinée aujourd’hui, de Saint Léger ou Laugier.
C’est le XIème siècle qui a laissé les plus anciennes caractéristiques architecturales du
village avec son château fort, véritable citadelle qui servit déjà de refuge à la population lors des invasions sanglantes des Barbares des Sarrasins (en 787), et son église
paroissiale, citée dès 1065.
Mais le village a été construit tout au long
des siècles, souvent rebâti, ses murs renforcés. Ainsi les habitations ancestrales
s’étagent sur plusieurs niveaux, à l’intérieur
des remparts féodaux, véritable ceinture
qui encercle le village et souvent aussi tout
contre la roche qui apparait en plusieurs
12
points dans les maisons. De nombreux silos
ont été construits dans cette roche pour servir de réserves à grains. Des ruelles étroites,
dont les noms conservent les appellations
utilisées par les habitants du XIXème siècle,
relient les habitations.
A visiter
N
• L’Eglise paroissiale Saint Pierre et Saint
Paul, édifice roman remanié du XVème
siècle au XIXème siècle. A l’intérieur : buste
du XVIIème de Saint Antoine (patron du village) par le Sculpteur Comtadin Bernus.
• Le Château : résidence restaurée privée
(Ne se visite pas).
• La Place de la Fontaine du Portail Haut,
avec les vestiges du moulin à huile communal (Moulin à sang).
• Maison de l’Histoire locale : petit musée
communal qui conserve les souvenirs des
Anciens.
• Site des Bories : cabanes en pierre
sèche : site pastoral.
• Ruelles et calades bordées de murs de
pierre.
• Les Fontaines : Fontaine de la Place du
Portail Haut / Fontaine du Portail Bas /
Lavoir et Fontaine de la Fontvieille.
• Hameau de Barbarenque (sur la moitié
du territoire de La Roque-sur-Pernes et de
Le Beaucet) : Mémorial en hommage aux
résistants fusillés le 2 août 1945.
Village ressuscité !
N
Comme tous les villages perchés, La
Roque-sur-Pernes vit ses habitants l’abandonner dès la fin du XIXème siècle.
Ce dépeuplement s’accéléra encore après
les guerres de 1914 et 1939 au point
qu’en 1950 les Roquerois n’étaient plus
que quelques dizaines…
C’est alors qu’il fut sauvé par les Banatais !
Qui étaient les Banatais ?
Les habitants du Banat, une vaste région
marécageuse reprise aux Ottomans par
l’Autriche en 1718. Son gouverneur, le
Comte de Mercy, d’origine Lorraine fit
venir des centaines de colons d’origine
Alsacienne et Lorraine qui asséchèrent les
terres et construisirent 150 villages dont
plusieurs portent ainsi des noms français. Après la première guerre mondiale
le Banat fut partagé entre la Hongrie, la
Roumanie et la Yougoslavie. La seconde
guerre mondiale anéantit presque totalement la population banataise, bombardée, assassinée, déportée. Quelques
dizaine de milliers seulement (sur près
de 500 000) purent après 1945 se réfugier
vers des lieux relativement hospitaliers.
C’est alors qu’intervient Jean Lamesfeld,
banatais d’origine, devenu Ministre des
Finances en Roumanie.
Il intervient auprès de Robert Schumann,
Président du Conseil pour qu’il facilite
l’accueil des réfugiés Banatais en France.
10 000 d’entre eux seront accueillis triomphalement à Colmar. Lamesfeld ne s’arrète pas là, connaissant la situation de la
Roque, village abandonné, il imagine d’y
faire venir des Banatais. Aidé par le Maire
de La Roque, Edouard Delebecque, et
par Jacques Boissier, Préfet du Vaucluse,
il permet à quelques familles (dix huit de
1950 à 1960) de s’y installer et elles le ressuscitèrent comme leurs ancêtres avaient
transformé le Banat (La Roque compte
actuellement 460 habitants).
Un tryptique, à l’intérieur de l’église rappelle leur dramatique épopée.
Les Bories
N
Ces étranges cabanes de pierre…
On a répertorié plus de 300 bories dans
les environs immédiats des trois villages.
Ce sont vraisemblablement les plus anciens de tous les monuments historiques,
leur construction remonte à la nuit des
temps, bien avant les Romains… mais
on les a continuellement détruites et reconstruites sur le même modèle jusqu’au
début de ce siècle et les plus anciennes
ne doivent guère remonter au-delà du
XVIIIème siècle.
On les appelait “Lou bori” ce qui, en provençal, signifie simplement “cabane”. Le
patois touristique de la fin du siècle dernier a francisé Lou Bori en : bories.
Elles furent certainement des habitations à
leurs origines, peut être encore à l’époque
romaine et pour les plus démunis au
Moyen-âge. Aux XVIIème et XVIIIèmesiècle,
les habitants des villes fuyant la peste s’y
réfugièrent et en reconstruisirent de nouvelles (il en existe à deux étages).
Depuis, elles ont servi d’abris de bergers,
parfois d’étables à brebis, de réserves à
provisions. Les plus petites dites “aiguiers”
protégeaient des puits ou des sources.
Le plus grand nombre se trouve dans des
domaines privés, mais on en découvre de
nombreuses aux abords des sentiers de
randonnées.
In Times Past
La Roque sur Pernes is one of the “perched” villages of the Contat Venaissin. It
13
Histoire & Histoires
History and stories
owes its name to the crown of limestone
rock against which it was built, as well as
to the earliest known reference, dating to
1113: “Rocha”.
The territory has been occupied from
prehistory, as shown by the discovery of
relics dating to the Neolithic Period and
the Copper Age. An oppidum (a defended
settlement), first Ligurian then later Gallic,
occupied the highest plateaus.
The Roman occupation probably drove
the population back into the foothills, but
from the beginning the early inhabitants of
these places were likely motivated by the
sheltered, protected, and therefore defensible, character of the setting, at the end of
a small valley delimited on one side by a
sanctuary, that of Saint Romain, property
of the Abbey of Saint Victor (later to become the Farm of Saint Victor), and on the
other side by the chapel, today in ruins, of
Saint Léger, or Laugier.
It was the 11th century that defined the
earliest architectural characteristics of the
village with its fortified chateau, a true citadel which had already served as a refuge
for the population during the bloody invasions of the Saracen barbarians (in 787),
and with its parish church, first referenced
in 1065.
However, the village was developed continuously throughout the centuries, often
rebuilt, its walls reinforced. As a result,
the ancestral dwellings were built up on
several levels inside the feudal ramparts,
an actual belt encircling the village, the
houses often being built against the underlying rock, as can be seen in the interiors
of several of them. Many silos have been
constructed in this rock to serve as grain
storage. Narrow streets, whose names pre14
Histoire & Histoires
History and stories
serve designations used by the inhabitants
of the 19th century, connect the dwellings.
To See Today
N
• The Parish Church Saint Pierre and Saint
Paul, is a Roman edifice reworked from
the 15th to the 19th century. Inside the
church there is a 17th century bust of
Saint Antoine (patron saint of the village)
by the sculptor Comtadin Bernus.
• The Chateau is today a restored private
residence, not open to visitors.
• La Place de la Fontaine du Portail Haut,
contains the remains of the communal oil
press.
• Maison de l’Histoire locale: a small communal museum preserving relics from the
ancient inhabitants.
• The Bories: Bories are cabins built using
dry-stone construction; these are located
at a pastoral site.
• Small Streets and Calades. Some of
the small passageways are done in
cobblestone. The term “calade” refers to
placing the cobblestones in decorative
patterns.
• The Fountains: Fontaine de la Place de
Portail Haut, Fontaine de Portail Bas, Fontaine de la Fontvieille.
• Other Subjects of Interest
The Hamlet of Barbarenque (located half
on the territory of La Roque sur Pernes,
and half on that of Le Beaucet) contains
a memorial paying homage to those members of the Resistance who were shot on
August 2nd, 1945.
Village revived !
N
As with all hilltop villages, La Roque-surPernes was largely abandoned by its inhabitants at the end of the 19th century. The
rate of depopulation increased after the
Wars of 1914 and 1939 to such an extent
that in 1950 there were no more than a
few dozen people left in La Roque.
But then, the village was saved by the Banatais! Who were the Banatais?
They were the inhabitants of the Banat,
a large marshy region of eastern Europe
retaken by Austria from the Ottomans in
1718.The Governor at that time, the Count
de Mercy who came from Lorraine, arranged for hundreds of workers to come from
Alsace/Lorraine for the purpose of colonizing the area.They dried out the marshes
and constructed about 150 villages, many
of which were given French names. After
the First World War the Banat region was
divided between Hungary, Romania and
Yugoslavia. During the Second World War
the Banatais population was almost entirely wiped out by bombing, assassination
and deportation. Out of about half of a
million, only a few thousand managed
after 1945 to find refuge wherever they
would be received.
When Jean LameSfeld, born in the Banat,
became the Minister of Finances in Romania, he appealed to Robert Schumann, an
Alsatian, Mayor of Strasbourg to allow the
entry of Banatais into France as refugees.
Ten thousand of them were accordingly and enthusiastically welcomed into
France at Colmar.
Lamesfeld did not stop there; knowing
the situation at La Roque, the abandoned
village, he had the idea of sending some
of the Banatais there where he believed
they would be welcomed. Helped by the
Mayor of La Roque, Eduard Delebecque,
and by Jacques Boissier, Prefect of the
Vaucluse, he arranged for several families
(eighteen from 1950 to 1960) to make
their homes there in the hope of restoring
it as their ancestors had transformed the
Banat. (The population of La Roque now
has 460 inhabitants.)
A triptych painting in the church recalls
their epic story.
The Strange Stone Huts
N
There are more than 300 “bories” in the
immediate vicinity of the three villages.
They are quite likely the most ancient of
all historic monuments. Their construction goes back to the unknown past, well
before the Romans… but built, destroyed
and rebuilt in a continuing process right
up to the beginning of this century, always
following the same model.
Actual construction of those now seen
cannot accurately be dated before the
18th century.
In the Provençal language “Lou bori” simply means “hut”. By the end of the last
century, the term became “bories”.
From the beginning, these buildings must
have served as human habitations, perhaps even in the Roman period and into
the Middle Ages. In the 17th and the 18th
centuries, villagers fleeing from the
plague may have taken refuge within them
and reconstructed them anew (some have
two stories).
Since then these structures have served as
shelter for shepherds and sometimes as
sheep pens and storage cabins. The smallest, called “aiguiers”, are built over wells
or sources to protect water.
The largest number of bories are found on
private land but many can be seen from
pathways and trails.
15
Histoire & Histoires
History and stories
Le tableau sauvé du Louvre
Saved from the Louvre!
en 1932 par le chanoine Sautel, oncle du
curé de l’époque. Couvert de toile d’araignées, abimé par l’humidité, il était en fort
mauvais état, mais le chanoine, amateur
d’Art, parvient à le faire restaurer à Paris
par les Ateliers spécialisés du Louvre… en
1937 il figurait au Louvre, en place d’honneur d’une exposition sur le thème de la
Crucifixion et il ne fut plus question de
le renvoyer à Venasque, malgré les réclamations d’un groupe important d’artistes
et d’amateurs d’art qui, en désespoir de
cause présentèrent une pétition groupant
700 signatures au député-maire d’Avignon : Edouard Daladier… cela se passait
un peu avant d’importantes élections.
Quelques semaines plus tard le tableau
regagnait son Eglise où l’on peut l’admirer
actuellement.
La Roque-sur-pernes
Le tableau sauvé du Louvre
Saved from the Louvre!
En 1498, le Chevalier de Thezan ayant
épousé Siffreine, dernière descendante
de la famille de Venasque commanda à
l’Ecole d’Avignon un tableau représentant
la crucifixion du Christ.
Il semble que trois peintres l’éxécutèrent :
un germain, un français et un italien. (Une
autre version voudrait que ce soit le curé
de l’époque voulant décorer son église
qui s’adressa à Innocent VIII).
16
Toujours est-il que ce chevalier de Thezan
figurera sur cette toile sous les traits et surtout la robe d’un chartreux agenouillé.
Ce chef-d’œuvre fut accroché en bonne
place, il y resta presque deux siècles
mais, sous Louis XIV, ce primitif considéré comme une vieillerie fut décroché et
empilé avec d’autres rebuts dans un coin
de la Tribune. C’est là qu’il fut découvert
In 1498, the Chevalier de Thezan, having
married Siffreine, last descendant of this
notable Venasque family, commissioned a
painting of the Crucifixion. It seems that
this was to be undertaken by members of
the School of Avignon and was carried out
by three different painters: a Flemish, a
German and an Italian. (A variation on the
story would have it that the parish priest,
wishing to decorate his church, took up
the matter directly with Pope Innocent
VIII.) The fact remains that the Chevalier
de Thezan appears on the canvas in the
robe of a kneeling Carthusian Monk.
This masterpiece was hung in a good
place within the church where it stayed for
almost two centuries ; however, during the
reign of Louis XIV, this work of early masters was considered old and unfashionable
and therefore taken down and stored
along with discards in the gallery of the
church. It was discovered there in 1932
by the Canon Sautel, uncle of the priest
in charge.It was in a very bad condition,
covered with spider webs and damaged
by dampness. The canon, knowledgeable
about art, arranged to have the painting
restored in Paris by experts of the Louvre
Museum. In 1937 it was shown occupying
the “seat of honour” as part of a special
Louvre exhibition on the subject of the
Crucifixion.
Consequently, the Louvre then refused to
return the painting to Venasque despite
protests from many distinguished artists
and art experts. Such a group presented
a petition with 700 signatures to Edouard
Daladier, Mayor and Deputy of Avignon.
The petition was presented just before an
important political election was to take
place.
A few weeks later the painting was returned to Venasque where we can now admire it in its rightful place in the Eglise.
17
Plan de Venasque
B
C
Plan Le Beaucet
D
Plan de La Roque-sur-Pernes
E