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ULTIME ÉTAPE DE LA PHASE DE TRANSITION POLITIQUE
DERNIÈRE MINUTE
LE TRIBUNAL DE TUNIS
A REPORTÉ LE PROCÈS
DE L’AFFAIRE À FÉVRIER 2015
50 terroristes
algériens impliqués
dans l'attentat du
mont Chaâmbi P.28
De notre
envoyé spécial
à Tunis :
KARIM KEBIR
Il ne manquait
que les buts P.23
Liberte
Tunisie :la présidentielle
pour parachever
“la révolution du Jasmin” P.6
CHAMPIONNAT MOBILIS DE LIGUE 1
(14e JOURNÉE) : USMH 0 - JSK 0
LIBERTE
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER
BOUMEDFAÂ (AÏN DEFLA)
Un accident
de la circulation
fait 3 morts et
2 blessés graves
P.28
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6798 DIMANCHE 21 DÉCEMBRE 2014 - ALGÉRIE
ALG
LGÉ
ÉR
RIE
IE 20 DA - FRANCE 1,30
1 3 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290
APRÈS LES CRITIQUES DES
EURODÉPUTÉS À BRUXELLES
MOULOUD HAMROUCHE A ANIMÉ HIER
UNE CONFÉRENCE À SIDI BEL-ABBÈS
UE : Alger
prépare
la riposte
Newpress
“Je n’ai
pas parlé
à l’armée,
j’ai parlé
de
l’armée” P.2
L’ANCIEN GOUVERNEUR
DE LA BANQUE D’ALGÉRIE
“Le statu
quo nous
mènera
irrémédiablement
vers
le FMI” P.7
Archive Yahia/Liberté
P.3
Le FFS
tente de
sensibiliser
à Batna
P.2
APS
Yahia/Liberté
SON PREMIER SECRÉTAIRE A PLAIDÉ
HIER EN FAVEUR DE “LA CONFÉRENCE
DU CONSENSUS NATIONAL” Dimanche 21 décembre 2014
2 L’actualité en question
LIBERTE
MOULOUD HAMROUCHE A ANIMÉ HIER UNE CONFÉRENCE À SIDI BEL-ABBÈS
“Je n’ai pas parlé à l’armée,
j’ai parlé de l’armée”
Devant le danger qui pointe, lui, parle d’enfer, en évoquant le contexte régional, la situation en Libye,
en Syrie, ou encore en Irak. D’après lui, la question du rôle de l’armée ne se pose même pas aujourd’hui.
ancien chef de gouvernement,
Mouloud Hamrouche, entré
dans un air de précampagne —
quand bien même il réfuterait
l’idée d’être candidat à quoi que
ce soit —, rejette l’idée d’une présidentielle anticipée estimant qu’elle n’arrangeDe notre envoyé spécial : ra rien. Dans une
conférence sur le
DJILALI B.
thème “Consensus national et bonne gouvernance” à Sidi Bel-Abbès, il a estimé que le débat sur le présent ne résoudra pas le problème du pays, encore moins “ce
dialogue byzantin” sur le passé parce que, selon
lui, l’urgence est dans l’avenir qui doit fédérer
toutes les volontés afin d’aboutir à un nouveau
consensus national.
Il a refusé, également, de s’aventurer sur la
question de l’armée qui, par la voix de son organe, El Djeïch, a “répondu” à l’opposition sur le thème “politique” de la légitimité de la présidentielle d’avril dernier, ce qui a été perçu comme une
mise en garde contre cette même opposition.
L’
L’ancien chef de gouvernement sous Chadli a pris
une nette distance en affirmant qu’il n’a pas parlé “à l’armée” comme certains l’ont accusé, mais
qu’il a parlé “de l’armée” ; institution qu’il
connaît bien pour avoir exercé longtemps en son
sein. Et de rappeler à l’occasion son principe de
“discipline”. Et d’inviter ainsi les autres leaders et
coalitions ou groupes politiques à s’astreindre à
un devoir de discipline.
M. Hamrouche a évité, de manière subtile, de
s’engager sur la question du rôle politique de l’armée en mettant l’accent sur son rôle durant toutes
ces 25 années de crise ; crise de terrorisme, de violence durant lesquelles les services de sécurité,
particulièrement l’armée, étaient sur la brèche,
mobilisés. “C’est la première fois que l’Algérie a
une armée nationale ; un acquis important de l’Indépendance qu’il faut préserver”, dit-il sur fond
d’un long rappel historique des “armées” existantes, allant des Turcs à l’armée de la colonisation, et l’Indépendance qui a donné l’ANP qui
vient du peuple. Devant le danger qui pointe, lui,
parle d’enfer, en évoquant le contexte régional,
la situation en Libye, en Syrie, ou encore en Irak.
D’après lui, la question du rôle de l’armée ne se
pose même pas aujourd’hui. Quant à celui à venir, si le consensus nouveau auquel il appelle se
réalise, “il sera plus facile”.
Pour recentrer le débat actuel qui anime la scène politique avec ses initiatives et propositions
de sortie de crise, Mouloud Hamrouche préfère “un débat sur l’État qui n’est à personne”, et non
sur le pouvoir. Et c’est justement de là que découle le débat sur l’avenir, et non le pouvoir qui a
constitué, selon lui, une sorte de complexe ou
d’obsession qu’il appelle à dépasser. Car, les tares
du pouvoir, du gouvernement surtout, sont
connues : expertise faible ou fausse, manque de
discipline et pouvoir faible. Un constat sans appel d’une situation qui commande une solution
urgente, d’autant plus que la situation régionale est explosive.
Il a appelé à la mobilisation de l’Algérie à tous les
niveaux, à savoir population, élite, partis politiques, syndicats, pour réaliser ce nouveau
consensus national qui a deux objectifs, dit-il : évi-
ter l’effondrement de l’État comme dans les
pays arabes ; la situation actuelle ne pouvant perdurer, et paradoxe, préserver l’État de l’effondrement en mettant fin à la crise. Mais, précise-t-il :
“Il faudra opérer de manière intelligente, négociée
et graduelle.”
Il a ainsi résumé son appel : “Libérer l’État de l’hégémonie du pouvoir et des individus.”
Dans son discours, Mouloud Hamrouche est remonté aux premières révoltes populaires, tribales
ou de groupes contre la colonisation avant d’en
arriver à l’Organisation spéciale, créatrice de
l’ALN, et le consensus au sein du mouvement national qui avait pensé “national, territoire” ;
schéma qu’il suggère de rééditer, mais autrement,
pour la conjoncture actuelle.
Avec cet espoir, en définitive, de voir se regrouper tous les acteurs politiques, élites, compétences
nationales, tous les Algériens autour de ce nouveau consensus pour “penser ensemble” l’avenir,
l’État et, bien entendu, la démocratie comme
mode de gouvernance.
D. B.
SON PREMIER SECRÉTAIRE A PLAIDÉ HIER EN FAVEUR DE “LA CONFÉRENCE DU CONSENSUS NATIONAL” Le FFS tente de sensibiliser à Batna
e Front des forces socialistes
(FFS) qui ambitionne de rassembler les partis du pouvoir et
l’opposition pour “une conférence du
consensus national” continue de présenter sa “feuille blanche” et sollicite des
propositions de la part des autres partis politiques afin d’aboutir à une synthèse.
Cette synthèse sera inscrite au programme de ladite conférence, pré-
L
vue, à l’initiative du parti, pour
le 24 février prochain, date anniversaire de deux événements d’une grande
symbolique pour le peuple algérien,
à savoir la nationalisation des hydrocarbures et la création de l’Union générale des travailleurs algériens
(UGTA). C’est ce qui ressort de l’intervention de Mohamed Nebbou, premier secrétaire du FFS, lors d’une
conférence organisée par la fédération
du FFS de Batna, hier matin, à la
maison de la culture MohamedEl-Aïd-El-Khalifa. M. Nebbou a expliqué, lors de son allocution, les objectifs de l’initiative de son parti et a insisté sur la nécessité du dialogue entre
le pouvoir, les différents partis politiques et les acteurs de la société civile. “L’ouverture du dialogue lors de la
conférence du consensus national est le
seul moyen qui nous mènera vers le
changement et l’établissement de l’État
de droit et à la solution de tous nos problèmes”, a déclaré M. Nebbou.
L’orateur a, par ailleurs, insisté sur l’implication et la participation des citoyens à la conférence. Le premier secrétaire a qualifié les citoyens de “pivot” de l’opération du changement, lequel est imposé par les circonstances
internes et externes. Il citera les conflits
armés dans les pays voisins et dans le
monde ainsi que la crise ayant subitement frappé l’économie mondiale des
suites de la chute du prix du baril de
pétrole. Il ajoutera que “l’enjeu principal est de trouver des solutions en
mettant le doigt sur les vrais problèmes
et d’obtenir les résultats escomptés à travers l’instauration de programmes adéquats”.
LALDJA MESSAOUDI SON OUTRAGE À L’ISLAM A SOULEVÉ UN TOLLÉ GÉNÉRAL EN FRANCE
Éric Zemmour viré de la chaîne i-Télé
ric Zemmour, polémiste de l’émission “Ça
se dispute”, a été définitivement viré de la
chaîne i-Télé. La nouvelle a fait le tour de
l’Hexagone moins d’une minute après que la
chaîne d’information en continu i-Télé eut
diffusé un communiqué laconique faisant état de
la rupture du contrat qui la lie avec cet individu
qui avait tenu des propos outrageants vis-à-vis
de l’islam et de la communauté musulmane.
La décision courageuse et de principe a été prise par la direction de ladite chaîne suite aux propos controversés sur l’islam et qui avaient indigné les journalistes de cette chaîne et des dizaines
É
d’associations antiracistes, tant en France que
dans le monde. Les premières réactions ne se sont
pas fait attendre en France suite à cette décision.
En effet, la Société des journalistes (SDJ) de la
chaîne s’est “félicitée de cette prise de position forte” (…) Les déclarations d’Éric Zemmour dans
le Corriere Della Sera ont profondément choqué
les membres de la SDJ qui s’est “mobilisée dès le
début de la semaine à ce sujet”. L’association SOS
Racisme s’est, elle aussi, “félicitée de la décision
d’i-Télé et attend de RTL, de Paris Première et du
Figaro qu’ils prennent la même décision”. La chaîne i-Télé a fait interviewer Éric Zemmour par un
de ses journalistes “pour bien comprendre sa pensée, et cela n’a fait que confirmer qu’il n’était plus
possible de continuer l’émission”, a indiqué à l’AFP
un porte-parole d’i-Télé. Et si le journaliste italien a reconnu avoir ajouté le mot “déporter” dans
une de ses questions en retranscrivant l’entretien,
la controverse n’a pas faibli en France autour des
propos d’Éric Zemmour.
Pour sa part, le ministre français de l’Intérieur
a condamné “avec une extrême fermeté les propos tenus par Éric Zemmour”. Bernard Cazeneuve, a, dans un communiqué, affirmé son soutien
“aux musulmans de France odieusement attaqués”
et a appelé “tous les républicains à réagir et à manifester leur solidarité”. Le lendemain, c’est au
tour du président français, François Hollande, de
rappeler que “la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sont une grande cause nationale”.
L’Observatoire national contre l’islamophobie,
qui dépend par ailleurs du Conseil français du
culte musulman (CFCM), a également condamné “les propos scandaleux qui viennent s’ajouter
à une litanie de déclarations abjectes et sans fondement de ce prêcheur de haine patenté à l’encontre de l’islam et des musulmans”.
FARID BELGACEM
LIBERTE
Dimanche 21 décembre 2014
L’actualité en question
3
APRÈS LES CRITIQUES DES EURODÉPUTÉS À BRUXELLES
UE : Alger prépare
la riposte
Le ministère des Affaires étrangères prépare une offensive diplomatique en direction de ses partenaires
de l’Union européenne, visant à dissiper la perception négative de l’image de l’Algérie
développée récemment par certains eurodéputés.
Zehani/Liberté
Ramtane Lamamra veut changer la “perception négative” qu’ont les eurodéputés de l’Algérie.
ELLE EST TOUJOURS SUR LA DÉFENSIVE
Les rattrapages
de la diplomatie
algérienne
a diplomatie algérienne demeure figée dans des positions
défensives, alors que l’univers
des jeux d’influence et du lobbying recommande une disponibilité et un effort permanents. La preuve en est que
le ministre des Affaires étrangères,
Ramtane Lamamra, était encore, hier,
samedi, à réfléchir sur les voies et
moyens de riposter à l’appréciation
que des eurodéputés ont faite récemment de l’Algérie.
Les confidences des parlementaires
européens à une délégation de journalistes partie d’Alger n’ont pas raté
de susciter, en effet, sa vive préoccupation, puisqu’il y a consacré une
réunion de cadrage et d’orientation
avec le corps des ambassadeurs,
consuls et attachés diplomatiques. Et
si le département de Ramtane Lamamra se retrouve ainsi à tenter
d’enfourcher une contre-offensive
diplomatique, c’est que le travail a
manqué d’être fait en amont, que
l’exercice diplomatique, tel que conçu
et conduit sous le règne du président
Bouteflika, aura été peu productif.
Cela alors que c’est tout le contraire
qui devait se produire avec l’avènement d’un diplomate chevronné,
comme Abdelaziz Bouteflika, à la
tête de l’État.
De l’avis de nombreux observateurs,
les ratés successifs de la diplomatie algérienne, depuis 1999 notamment,
sont dus en grande partie au fait que
le président de la République a considéré l’exercice diplomatique comme
son apanage propre. Sans que cela génère, cela dit, la plus-value qui pouvait être attendue d’une expérience
mise au service du pays. Surtout que
L
l’opulence financière qui a accompagné les trois quinquennats présidentiels devait rendre encore plus aisée
l’entreprise diplomatique, en ce sens
qu’un pays libéré de la contrainte financière et donc économique est nécessairement mieux outillé pour prétendre à des dividendes diplomatiques. D’où vient que l’Algérie n’a pas
capitalisé les atouts dont elle a disposé pour s’acquitter comme il se devait
de ses missions diplomatiques, à tel
point d’ailleurs qu’en 2014, les partenaires étrangers du pays se plaignent
du manque de lisibilité politique ?
À cela, certainement plusieurs explications. On peut aisément relever
que l’effort diplomatique n’a pas été
bien orienté, n’a pas été ajusté autour
de vecteurs porteurs. Souvent, l’effort
consenti a confondu entre l’image du
chef de l’État et l’État lui-même.
En témoigne l’inutile dépense de
500 000 dollars américains octroyée à
une agence de marketing américaine,
la Good Works International LLC,
pour une opération de lobbying au
profit de Bouteflika auprès de l’administration américaine. C’était en
2002 déjà. En témoigne aussi la campagne publicitaire payée à coups de
milliers d’euros dans des journaux occidentaux, dont 16 pages dans le
journal français Le Monde.
C’était à l’occasion du cinquantenaire de l’Indépendance, plus précisément en juillet 2012. Ces opérations
de charme, coûteuses pour le Trésor
public, auraient peut-être été payantes
si elles relayaient un effort diplomatique soutenu et une politique véritable de lobbying.
SOFIANE AÏT IFLIS
ors d’une réunion des
représentants du corps
diplomatique accrédités au sein des pays de
l’Union européenne, le
ministre des Affaires
étrangères, Ramtane Lamamra, a fait
état, hier, au siège de son département,
de propositions d’action visant notamment à corriger “cette perception
négative” de l’image de l’Algérie et
d’agir en vue de brider ce sentiment
L
anti-algérien, d’autant plus qu’elles
sont basées sur “des éléments subjectifs”
chez certains eurodéputés.
Il s’agit ainsi de présenter de “manière claire et offensive” les réformes politiques et économiques en l’Algérie,
lors des prochaines rencontres dans le
cadre de l’accord d’association, qu’il est
question de rentabiliser au mieux, à
l’image de la réunion de haut niveau
devant avoir lieu, en février, à Alger.
En abordant les relations de l’Algérie
avec l’Union européenne, l’un des représentants diplomatiques de l’Algérie auprès de l’Union européenne, à
Bruxelles, a d’abord relevé le tableau
contrasté entre les bonnes relations politiques et économiques de l’Algérie
avec chacun des membres de l’UE et
la perception négative développée par
certains eurodéputés, qui ont fait état
d’“incertitudes” sur les plans politique
et économique.
Il s’est interrogé, à ce sujet, si “l’attitude
suspicieuse de l’Algérie à l’égard de certains programmes, dont la politique européenne de bon voisinage” n’en est pas
la cause. Tout autant qu’il ne s’agissait,
en fait, d’“attitude préméditée des eurodéputés vis-à-vis de l’Algérie”, qui
font pression sur la commission des affaires étrangères de l’UE, “pour gagner
des avantages sur l’accord d’association”.
Dès lors, le chef de la diplomatie algérienne a insisté sur l’impératif de dissiper “cette absence de clarté”, à travers
une politique nationale cohérente en
direction des partenaires de l’Algérie,
à l’image de celle développée par nos
voisins, qui ont mis en place une stratégie devant régir leurs relations avec
L’ÉDITO
l’UE, pour les cinq ans à venir.
Nombre de points ont été abordés, par
ailleurs, lors de cette rencontre, notamment les répercussions de la chute du prix du pétrole sur l’économie
nationale.
Cette réunion au cours de laquelle les
diplomates présents, dont Bruxelles et
Paris ont été instruits à plus d’offensive diplomatique, intervient alors
que les relations entre l’Algérie et
l’Union européenne viennent de
connaître une polémique sans précédent, suite aux récentes déclarations de
responsables de l'UE à la presse algérienne.
Ces déclarations en “off” venaient de
succéder à une visite d'une délégation
de l'Union européenne conduite par le
chef du département Maghreb, Bernard Savage, durant le mois de novembre, qui avait également suscité
une vive polémique. Le ministre des
Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a, en réaction à cela, souligné
que “certains responsables au sein de
cette organisation européenne se comportent en autocrates”. “L'Algérie a
d'excellentes relations avec les États
membres de l'UE et des contacts de qualité”, a-t-il souligné, ajoutant que “l'Algérie est un grand associé de l'Union européenne qui a de grands intérêts avec
elle”. “Ces intérêts doivent évoluer vers
plus d'équilibre”, a encore déclaré le
ministre des Affaires étrangères, affirmant que “nous n'acceptons pas
l'ingérence des États dans les affaires algériennes ni d'organisations internationales”.
AMAR R.
PAR SALIM TAMANI
Coudées franches pour les ambassadeurs ?
C’
“
Il reste à savoir si les
ambassadeurs en
poste auront les
coudées franches pour activer
et lancer des initiatives sans
attendre l’accord d’Alger.”
est le temps de la riposte. La diplomatie algérienne contre-attaque les détracteurs qui font feu de tout bois contre le pays.
Ramtane Lamamra, qui a redynamisé un secteur en mal de performances, vient d’instruire les ambassadeurs afin de présenter une
image de l’Algérie contraire à celles véhiculées par certains lobbies et
répondre à toutes les critiques qui sont formulées à l’adresse de l’action du gouvernement et de la politique interne. Il aurait fallu que des
députés de l’Union européenne montent au créneau pour s’interroger,
même en requérant l’anonymat, sur la situation politique et économique
du pays, pour que l’Exécutif décide enfin de se pencher sur un secteur
qui est pourtant la vitrine du pays, en l’occurrence les affaires
étrangères. Il reste à savoir si les ambassadeurs en poste auront les coudées franches pour activer et lancer des initiatives sans attendre
l’accord d’Alger.
La question mérite bien d’être posée lorsqu’on sait que le président Bouteflika gère directement les affaires diplomatiques et que la centralisation de la décision est de nature à décourager plus d’un. On a vu des
diplomates à Alger qui ont brillé par leur activisme et qui se sont brusquement tus dès leur nomination à un poste à l’étranger. Si l’on comprend le devoir de réserve que s’impose chaque diplomate, il est difficile de comprendre, en revanche, l’absence de réactions de nos ambassadeurs, surtout lorsque le pays fait face à des attaques des plus violentes.
La décision de Ramtane Lamamra de vouloir réactiver la diplomatie algérienne ne devrait pas être limitée dans le temps ou obéir à des objectifs très circonstanciels. C’est une stratégie à long terme qu’il s’agit
de mettre en œuvre afin que les postes d’ambassadeur ne soient plus
des fonctions de privilèges ou de villégiatures, mais bel et bien d’une
lourde responsabilité où la charge de défendre des intérêts supérieurs
de la nation est permanente. D’où la nécessité d’accorder à nos diplomates le soin d’apprécier et la prérogative de prendre des décisions qui
s’imposent à leur niveau. La responsabilité d’assumer une fonction, c’est
aussi cela ! n
Dimanche 21 décembre 2014
4 L’actualité en question
LIBERTE
ALI HAROUN, AVOCAT D’AIR ALGÉRIE, À PROPOS DE LA SAISIE DE L’AVION À BRUXELLES
“C’était une simple affaire
commerciale”
“Nous nous sommes rendus à Bruxelles dès mardi, et deux jours après, nous obtenions la mainlevée”,
précisant qu’Air Algérie “a fait ce qu’elle devait faire”.
tant l’avocat de la compagnie nationale Air
Algérie, Me Ali Haroun
explique à Liberté comment le pavillon national a réagi à la saisie de
son aéronef à l’aéroport de Bruxelles.
Cette saisie a failli prendre, pour rappel, des allures d’une crise diplomatique notamment après le rappel des
ambassadeurs algériens en Belgique et
en Hollande, ainsi que la convocation,
par le ministère des Affaires étrangères,
de représentants diplomatiques de
ces deux pays pour explications.
L’avocat explique qu’elle n’est autre
qu’une simple affaire commerciale.
“Elle n’est pas une affaire sulfureuse.
Elle est une simple affaire commerciale”, a-t-il dit, d’emblée, rappelant
qu’elle est née des suites de la résiliation d’un contrat entre Air Algérie et
la société néerlandaise K’Air BV sur la
vente d’appareils réformés signé en
2008. Ali Haroun précise que les appareils, qui devaient être vendus à
K’Air BV, en comprenaient “deux
qui étaient susceptibles d’êtres remis en
vol”.
Il se défend et souligne que la documentation réclamée par l’acheteur
était disponible et Air Algérie s’est en-
É
HAFIDH BESSAOUDI
gagée à la lui fournir. “La loi obligeait
le vendeur à fournir cette documentation depuis la naissance des appareils”, a-t-il indiqué. “Air Algérie a résilié le contrat en 2009, et depuis,
il y a eu des discussions”, a enchaîné
Me Haroun. Interrogé sur la sentence
du tribunal arbitral, il a fait savoir que
la somme réclamée par K’Air BV correspondait à une avance sur les ventes.
“Le tribunal arbitral obligeait Air Algérie à rembourser tant qu’elle n’avait
pas fourni les appareils”, a-t-il poursuivi, précisant que la sentence de ce
tribunal est exécutoire.
Concernant la saisie de l’avion par la
justice belge, Ali Haroun a souligné
que l’adversaire de la compagnie nationale aurait pu “saisir cette somme sur
les comptes d’Air Algérie, sans passer
C’est en vertu, donc, de ces articles,
qu’Air Algérie a engagé une procédure judiciaire au tribunal d’Alger. Il
a rappelé que lors de la signature et
de la résiliation du contrat, Air Algérie avait ses juristes qui ont traité
l’affaire dans le respect des procédures.
MOHAMED MOULOUDJ
Rectificatif
n Une malencontreuse erreur s’est
glissée dans notre édition d’hier
quant à l’article consacré au
rapatriement des dépouilles des
victimes du crash de l’avion
survenu l’été dernier au Nord-Mali.
Ainsi, pour les victimes rapatriées,
il s’agit des défunts : MohammedLaïd Khaldi, Hakim Laouas,
Noureddine Messahli, Boumediene
Messaoudi, ainsi que le commandant
de bord, Lotfi Débaïli. La dépouille
d’Omar Merbah, quant à elle, n’a
pas été rapatriée. Toutes nos
excuses à la famille Laouas pour
cette omission et à la famille
Merbah pour avoir donné par
erreur le nom du défunt Omar.
PROJET DE 46 LOGEMENTS À LA CITÉ DIAR-ERRAHMA DE BIRKHADEM
Les résidents dénoncent
“une construction illicite”
près “le détournement” d’une parcelle de terrain à la cité Les Sources de Bir-Mourad-Raïs
et le mouvement de protestation des résidents qui s’en est suivi, une autre affaire, similaire,
oppose des résidents de la cité Diar-Errahma de Birkhadem à un promoteur immobilier. “C’est une
construction illicite”, dénoncent ces résidents. Le promoteur compte réaliser, en fait, “une résidence promotionnelle de 46 logements en R+4, un sous-sol, un
entresol et enfin un comble sur un terrain de 1 594
m2 au lot n°47 à la ferme Semmar, îlot n°1 à Birkhadem”.
Les riverains, qui contestent le projet, estiment que
les autorités “sont complices” dans l’affaire. Ils citent
même un ambassadeur en poste dans une capitale
européenne qui serait associé au promoteur.
Ils dénoncent aussi “le fait que les autorités ont dé-
A
livré les documents au promoteur” sans pour autant
respecter le POS qui précise que toute construction
dans la cité ne doit pas dépasser le R+2. Les riverains,
qui ont tenu, hier, un sit-in devant le chantier, dénoncent aussi “les soutiens” du promoteur. “Il a eu
une autorisation sans avoir, au préalable, l’agrément
du promoteur immobilier”, dénonce un des riverains,
qui explique que le projet est en R+5 avec, en prime, un espace de stationnement de 50 voitures que
le promoteur “compte créer sur un terrain enclavé de
1 954 m2”.
Les protestataires soulignent que la loi prévoit la
construction de pas plus de 24 logements sur un
hectare de terrain et se demandent comment leur
adversaire a eu toutes les facilités “pour passer outre
la loi”. “En réalité, il veut construire 55 logements,
donc un étage de plus”, informe une personne âgée
qui se dit résider à Diar-Errahma depuis des
lustres.
“Le P/APC de Birkhadem l’a interpellé pour arrêter
les travaux, mais sans résultat”, ajoutent-ils, précisant que “même les services de sécurité n’ont pas pu
intervenir pour appliquer une décision de justice”. Ils
déclarent que le promoteur a déjà déposé une
plainte contre ses adversaires sous prétexte qu’ils
avaient “violé son intimité” en rendant publiques les
photos du chantier sur facebook. Ils ont ajouté que
des plaintes ont été déposées contre chacun des protestataires par le promoteur, afin, disent-ils, “de nous
intimider”. “Nous n’allons pas baisser les bras tant que
cette violation de la loi n’aura pas été punie”, estiment
ces résidents qui s’en remettent à la loi pour défendre
leur droit.
M. M.
EN VUE DE S’ENQUÉRIR DE LA DISPONIBILITÉ DES UNITÉS OPÉRATIONNELLES SUR PLACE
Le général Gaïd Salah en tournée
d’inspection aux frontières sud du pays
e général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre
de la Défense nationale, chef
d’état-major de l’Armée nationale populaire, a inspecté, de mercredi à vendredi, les frontières sud du pays relevant de la VIe Région militaire à Tamanrasset, a annoncé, hier samedi, le
MDN dans un communiqué.
Selon la même source, le déplacement de Gaïd Salah dans cette zone
a pour but de “s’enquérir de la
disponibilité opérationnelle des unités
de l’ANP déployées aux frontières
sud du pays” et s’inscrit “dans le
contexte des visites de suivi sur le terrain menées aux différentes Régions militaires”.
Les secteurs opérationnels de la VIe Région militaire à Tamanrasset ont été
inspectés par le général de corps d’armée afin de s’enquérir de près du ni-
L
veau de disponibilité des unités de la
région, et ce, à travers l’inspection sur
le terrain des dispositifs de défense et
du déploiement des forces sur le territoire de la Région militaire, ainsi qu’à
travers les diverses rencontres avec les
cadres et les personnels des unités
chargés de veiller à la protection et à
la sécurisation des frontières nationales
au niveau des secteurs opérationnels
de Bordj Badji-Mokhtar et d’In Guezzam.
Pour clôturer sa visite, Gaïd Salah a réuni “les cadres du commandement de
la VIe Région militaire à Tamanrasset,
où il s’est enquis du bilan des activités
opérationnelles pour l’année en cours
et a donné les instructions et orientations visant à l’amélioration des conditions de vie et de travail au niveau des
unités, permettant à la troupe de fournir une meilleure performance dans la
D. R.
n L’Association des vétérinaires
praticiens de la wilaya de Bouira
(AVPTWB) a appelé hier,
au niveau de la Chambre
d’agriculture, à la relance
du projet de création d’un conseil
de déontologie de la profession.
L’ensemble des vétérinaires du
pays était représenté par les trois
groupes qui s’étaient réunis par
le passé afin de faire aboutir une
revendication qui date de 1996.
Ce projet n’a jamais vu le jour
malgré les réunions des
vétérinaires en 2007, par un
premier groupe, suivi d’une
deuxième rencontre en 2012 à Sidi
Bel-Abbès, et enfin de la troisième
réunion tenue au mois d’octobre
dernier à Guelma. À l’issue de ces
rencontres, il a été décidé, hier, à
l’unanimité, d’élargir le nouveau
groupe constitué de 31 docteurs
vétérinaires de différentes
wilayas du pays, afin d’entamer
les démarches auprès du
ministère de l’Agriculture pour
obtenir l’agrément d’un conseil
de déontologie. “L’avant-projet
que nous avons déposé en 2007
auprès du ministère de
l’Agriculture a été gardé comme
référence et il s’agit de la même
mouture que nous allons
transmettre prochainement au
ministre de tutelle, ainsi qu’au
Premier ministre’’, déclarera le
docteur Chenouf de Bouira. Par
ailleurs, et afin de prendre en
considération l’ensemble des
préoccupations des vétérinaires,
près de 8 000 dans le secteur
privé, et environ 2 000 dans le
secteur public à travers le pays, les
intervenants ont souligné la
nécessité de prendre à bras-lecorps les problèmes liés
directement à leur profession et
les risques encourus au quotidien.
D. R.
BOUIRA
Les vétérinaires appellent
à la création d’un conseil
de déontologie
Me Ali Haroun est l’avocat de la compagnie nationale Air Algérie.
par la justice”, mais, a-t-il précisé, “il
a fait le choix de saisir la justice belge
pour s’assurer qu’il va recevoir son
argent”.
À propos de la gestion du conflit, il a
informé qu’il s’était rendu, en sa qualité d’avocat de la compagnie, à
Bruxelles, aussitôt la saisie communiquée aux responsables du pavillon
national, mais il a regretté le fait qu’il
aura fallu attendre mardi pour engager les procédures légales pour avoir
la mainlevée. “Nous étions pris par le
temps, puisque c’était le week-end.
Nous nous sommes rendus à Bruxelles
dès mardi, et deux jours après, nous obtenions la mainlevée”, précisant qu’Air
Algérie “avait fait ce qu’elle devait
faire”. “Le paiement s’est fait sans acquiescement de la sentence arbitrale”,
a encore dit Me Ali Haroun, pour expliquer que malgré le paiement “la justice algérienne va suivre son cours
normal”, dont le procès du 17 décembre écoulé “est reporté au 7 janvier
2015”. “Le code des procédures civiles
prévoit des articles qui précisent qu’on
peut demander l’annulation de la sentence arbitrale.”
Le général de corps d’’armée, Ahmed Gaïd Salah, dans la VIe Région militaire.
sécurisation des frontières et la défense de la patrie, avant de mettre l’accent
sur la nécessité de redoubler d’efforts et
de vigilance et d’être en permanente dis-
ponibilité pour faire face à toute tentative visant la sécurité et la stabilité du
pays”.
LIBERTE
5
Dimanche 21 décembre 2014
DE LIBERTÉ
LE RADAR
PAGE ANIMÉE PAR M.-C. LACHICHI
[email protected]
POUR SOUTENIR L’ANTHROPOLOGUE MERIEM
BOUZID-SEBABOU
À LA SUITE DE SON APPEL AU MEURTRE
La rencontre-débat de Kamel Daoud
annulée à Batna
n La rencontre-débat que devait animer
l’écrivain-journaliste Kamel Daoud, hier,
au Forum culturel aurassien (FCA) à Batna, autour de son livre Meursault, contreenquête, n'a pas pu se tenir, et ce, “pour
des raisons qui nous dépassent”, révèle
l’organisateur, l’éditeur Azeddine Guerfi. Ainsi, suite à la vive polémique suscitée par les élucubrations archaïques et
obscurantistes d’un personnage sorti
d’un autre âge, les circonstances ne sont
plus propices, semble-t-il, à la tenue de
cet évènement.
Néanmoins, cela s’apparente juste à un
report plutôt qu’à une annulation car “il
ne saurait être acceptable de s’avouer vaincu face au chantage et aux menaces”, soutient le président de l’association des
Amis de Medghacen, Azeddine Guerfi,
qui dénonce avec force l’appel au meurtre
lancé par le pseudo-imam.
DANS LE NUMÉRO
À PARAÎTRE DEMAIN
Sellal
à la une
de “Jeune
Afrique”
Une pétition pour
la défense des libertés
académiques
GRÂCE À L’ACQUISITION DE MATÉRIEL DE PESAGE
Les camions en surcharge seront mis
à la fourrière
n “Les services de sécurité intervenant sur les différents axes routiers du pays procéderont à
la saisie de toute marchandise transportée dans un camion en surcharge. Pis encore, le
véhicule sera mis à la fourrière et une contravention sera infligée aux conducteurs de
camion poids lourds en surcharge”, c’est ce qu’a indiqué, hier, Abdelkader Kadi, ministre
des Travaux publics, en marge de sa visite à Sétif. Le ministre a annoncé que du matériel
de pesage destiné à mesurer le tonnage des camions est déjà opérationnel dans deux
wilayas, à savoir à Bouira et à M’sila. Par ailleurs, M. Kadi a laissé entendre que les
lois réglementant l’installation de dos d’âne seront revues et a rappelé aux responsables
locaux que la route est faite pour les véhicules et non pour les piétons.
n L’hebdomadaire
panafricain Jeune Afrique,
édité à Paris, dresse dans
le numéro à paraître
demain le portrait de
Abdelmalek Sellal, le
Premier ministre,
présenté comme “un
grand commis de l’État,
qui n’a d’autre ambition
que de mener à bien
sa mission”.
ELLE A FAIT LA PROMOTION DE L’ACTION DE PROTESTATION
Quand l’ENTV récupère la “Journée
sans achat”
n L’affaire de la thèse en anthropologie de Meriem Bouzid-Sebabou intitulée “Ennen
kel Sebeiba fi ma’na ‘achoura
bi ouhat Djanet” (ce que les
gens de Sbeiba disent. Sens du
rituel de l'Achoura dans l'oasis de Djanet) n’en finit pas de
soulever des vagues dans le
milieu des enseignants et chercheurs universitaires.
Dans ce travail de longue haleine, l’auteure évoque briè-
vement “le plus vieux métier
du monde”, à savoir la prostitution durant l’ère coloniale
dans la région de Djanet. Une
révélation qui suffira à la
mettre à l’index.
Pour dénoncer cette levée de
boucliers, une “pétition pour la
défense des libertés académiques” vient d’être mise
en circulation dans toutes les
enceintes universitaires du
pays.
LE NOUVEAU DÉFI SUR LE WEB
Connaissez-vous le Harissa Challenge ?
n Plus relevé assurément que le Ice Bucket, le Harissa Challenge est un nouveau défi du Web
qui consiste à avaler cinq bonnes cuillères de sauce harissa devant la caméra. De nombreuses
vidéos sur Internet montrent déjà de jeunes Tunisiens en train d’avaler goulûment cette purée de piments rouges, l'un des produits les plus exportés par nos voisins de l’Est.
ARRÊT SUR IMAGE
n Comme chacun sait, il est
très rare, voire rarissime que
des médias publics se fassent
l’écho d’actions de protestation
qui, pourtant, sont légion dans
le pays.
Pour la “Journée sans achat”,
l’ENTV a mis le paquet pour
médiatiser, sinon promouvoir
le boycott des commerçants algériens.
Au journal télévisé, cette ac-
tion a eu droit, ainsi, à une
promotion sans précédent.
La protection des consommateurs est, certes, une bonne
chose. Mais qu’en est-il pour
le reste ?
IL SERA QUESTION NOTAMMENT DE L'HISTOIRE DU MOUVEMENT
SPORTIF NATIONAL
Le lycée sportif de Draria accueille le Foreps
n Dans le cadre de ses activités, le Forum rénovation, éducation, physique (Foreps), une association qui vise à promouvoir le développement de l'éducation physique et des pratiques
sportives en Algérie, organisera, mardi à 16h, une rencontre avec les élèves du lycée sportif
de Draria, à Alger pour évoquer notamment l'histoire du mouvement sportif national. Il sera
question également de la prochaine “Course de la joie et de la santé”, prévue le 9 janvier 2015
au Parc zoologique de Ben Aknoun.
VU EN KABYLIE
Quelles sont les nouvelles ?
Dimanche 21 décembre 2014
6 L’actualité en question
LIBERTE
ULTIME ÉTAPE DE LA PHASE DE TRANSITION POLITIQUE
Tunisie : la présidentielle
pour parachever
“la révolution du Jasmin”
C’est aujourd’hui que les Tunisiens devront trancher l’identité de leur futur président. Qui de Béji Caïd Essebsi,
leader de Nidaa Tounes, arrivé en tête lors des dernières législatives, ou du président Moncef Marzouki,
qui a géré la transition, sans quelques difficultés, aura les faveurs des Tunisiens ?
À
re peut-être dans des gouvernorats
comme Sidi Bouzid ou Kasserine.
Dans le Grand Tunis, Marzouki
peut compter sur les quartiers populaires de la capitale qui lui sont généralement acquis”, ajoute-t-il.
Contrairement à BCE, Moncef
Marzouki, attendu à l’avenue Bourguiba a choisi le Bardo pour son ultime meeting. “Le peuple tunisien est
un grand peuple, c’est un peuple de
citoyens et nul ne peut se jouer de ses
sentiments”, a-t-il dit. Peut-être
histoire d’anticiper sur quelque
surprise, il ajoute que “quel que soit
le résultat, l’essentiel est l’apparition
d’un peuple de citoyens”. Redoutant
quelques soucis sécuritaires, les
autorités tunisiennes ont déployé
tous les corps de sécurité pour assurer le déroulement du scrutin
dans la sérénité. Dans certaines
villes comme Gabès, il a été même
décidé que le scrutin débute à dix
heures et se termine à quinze heures
de peur de quelques “attaques terroristes”.
Même si l’enjeu essentiel du scrutin demeure la construction d’alliances en perspective de la mise en
place du gouvernement prévu pour
Les Tunisiens sont appelés aujourd’hui à élire leur président de la période post-Ben Ali.
le 15 janvier prochain, en coulisses
céder la place à des artistes qui ont donné des cou- sous Ben Ali et Bourguiba. BCE peut compter sur se joue le choix pour un modèle de société. Entre
leurs au meeting à la grande joie des jeunes qui l'expérience des anciens cadres du RCD de Ben Ali. BCE qui incarne l’esprit de Bourguiba et Marl’ont transformé pour la circonstance en jour de BCE bénéficie aussi de l'appui de la gauche tuni- zouki qu’on soupçonne d’accointances avec les
fête. Est-il pour autant assuré de la victoire ? “Je sienne même si le parti de Nidaa Tounes s'appa- islamistes. Seulement lassés par la situation
pense que le deuxième tour de la présidentielle se rente plus à un parti de droite. Les régions côtières difficile dans laquelle est plongée la Tunisie nojouera avec des scores assez serrés entre les deux mais aussi du nord du pays devraient voter en fa- tamment sur le plan économique, mais maintecandidats. Béji Caïd Essebsi semble avoir un lé- veur de BCE”, explique-t-il. “Marzouki, a contra- nant quelques espoirs pour parachever la révoger avantage puisqu'il est arrivé premier au pre- rio, ne dispose pas d'un parti structuré pour le sou- lution, les jeunes sont presque gagnés par la lasmier tour, Marzouki, en revanche, a fait une cam- tenir puisque le CPR a été laminé lors des dernières situde. Et d’aucuns prédisent une désaffection lors
pagne très active dans les régions entre les deux élections législatives. En revanche il peut compter du scrutin de ce dimanche. Les échos parvenant
tours contrairement à son adversaire qui a fait re- sur l'appui des militants d'Ennahda qui pourraient de l’immigration qui ont commencé à voter, mais
lativement peu de déplacements”, estime Sami Ba- soutenir Marzouki dans lequel ils se reconnaissent sans se bousculer aux urnes, est, à ce titre, révédreddine ancien journaliste à l’agence TAP, au- et surtout par le fait que les dirigeants de Nidaa lateur. “La participation surtout parmi les jeunes
jourd’hui consultant pour une boîte étrangère. Tounes ont fait peu d'ouvertures vers cette fran- sera vraisemblablement faible. Le taux de parti“Béji Caïd Essebsi (BCE) bénéficie de l'appui de ge de la population. Ces militants n'adopteront pas, cipation devrait être plus faible que celui du preson parti Nidaa Tounes qui dispose de bons relais pour une grande partie, la position de neutralité mier tour de la présidentielle”, prédit Sami
dans toutes les régions, plusieurs des cadres de ce de leur parti. Marzouki devrait être majoritaire Badredinne.
parti ont déjà participé à de précédentes élections dans les régions sud du pays dont il est originaiK. K.
D. R.
la veille de ce rendez-vous électoral, la tendance qui se dessine
penche plutôt en faveur de Béji
Caïd Essebsi même si son concurrent croit toujours à son étoile. S’il
n’est pas vu comme le père Noël,
BCE est perçu comme celui qui est apte à redonner à la Tunisie son prestige, à réhabiliter l’autorité de l’État et à
De notre envoyé spécial conforter les valeurs de modernià Tunis :
té léguées par son
KARIM KEBIR
père spirituel Habib Bourguiba. Samedi en soirée, à l’ultime
journée de la campagne électorale, BCE a fait une
véritable démonstration de force. Plusieurs centaines de personnes ont assisté à son meeting à
la célèbre avenue Habib-Bourguiba.
Des jeunes pour la plupart, mais aussi des vieux
sont venus assister à son discours qui se voulait
rassembleur. Parce que intervenant au lendemain
de l’anniversaire de la révolution dont Sidi Bouzid, au sud du pays a été l’épicentre, BCE n’a pas
manqué de “rendre hommage aux martyrs qui ont
rendu sa dignité à la Tunisie devant le monde entier”. “Nous disons que l’État n’a pas pris en charge Sidi Bouzid comme le reste des régions. Il est
de notre devoir de lui assurer le développement
comme pour Kasserine qui a connu ses martyrs”,
dit-il sous les applaudissements. “Ce sont eux qui
ont rendu sa dignité à la Tunisie, et c’est de là
qu’est partie l’étincelle de la révolution (…) Nous
sommes tous des enfants de ce peuple et nous
sommes solidaires.” BCE n’a pas manqué de s’attaquer à son concurrent qui a fait, selon lui, “une
campagne contre lui seulement”. “Il y a ceux qui
veulent un retour à la troïka dont nous savons ce
qu’elle a fait et ceux qui veulent un avenir prospère pour leurs concitoyens. Le peuple est assez intelligent pour faire la différence”, a-t-il dit, dans
une allusion à l’alliance entre les islamistes
d’Ennahda et Marzouki qui ont géré la transition,
non sans tirer sur ceux qui promettent “un
bain de sang en cas de victoire de BCE”.
Il reste qu’il a tendu la main à toutes les tendances
sans “exclusive”. “Nous lançons un message d’assurance car la situation est difficile. Nous nous en
sortirons grâce aux efforts de tous et le monde entier témoignera que nous avons pu vaincre la crise”, a t-il appelé en guise de conclusion avant de
PRÉSIDENTIELLE
Un scrutin hautement sécurisé
e ministère de l’Intérieur a mobilisé
60 000 policiers pour assurer le bon déroulement de ce second tour, tandis que le
ministère de la Défense a mobilisé 36 000 soldats,
28 000 directement impliqués dans la sécurisation des opéraDe notre correspondant tions électorales
à Tunis : MOHAMED et les 8 000 restants fin prêts
KATTOU
pour intervenir en
cas de besoin. Ainsi, les autorités tunisiennes ont
mis le paquet pour être à l’abri de surprises désagréables. Aussi, vendredi était le délai imparti
pour la clôture de la campagne électorale présidentielle. Le candidat Caïd Essebsi a choisi la
principale avenue de la capitale pour fêter l’évènement. Il a, à cette occasion, assuré qu’il sera le
président de tous les Tunisiens, quelle que soit
leur obédience politique. Son rival, Moncef
Marzouki, s’est rendu dans le Sahel où il a tenu
un meeting populaire au cours duquel il a tenté de galvaniser la foule et l’appeler à voter en
L
masse. Quelques heures après, soit samedi à minuit, ce fut l’entrée en vigueur du silence électoral
qui précède d’un jour un scrutin mémorable puisqu’il s’agit de la première élection présidentielle libre, au suffrage universel direct. Si tous les
électeurs inscrits consentaient tous à participer,
aujourd’hui dimanche, à ce tour, les urnes accueilleraient plus de 5 millions de votants.
C’est, du moins, le souhait des deux candidats à
cette finale, l’indépendant Moncef Marzouki et
son rival Béji Caïd Essebsi, parrainé par son parti Nidaa Tounes, vainqueur des législatives en octobre dernier. Pour ce nouveau rendez-vous,
l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie) que préside Chafik Sarsar a mis les
bouchées doubles pour éviter les erreurs commises au cours des législatives et du premier tour
de la présidentielle. Tout a été revu et de nouvelles
mesures ont été prises pour désengorger les bureaux de vote. En effet, outre le staff nécessaire
à l’opération du vote, le nombre des observateurs
et contrôleurs des deux candidats a été limité à
88 000 dans tout le pays. En dehors des bureaux
de vote, l’Isie a interdit tout sondage et toute publication de résultats préliminaires par les deux
candidats avant leur proclamation officielle qui
reste du ressort exclusif de cette instance.
À l’étranger, le vote a démarré jeudi soir à 21h
(GMT) à Canberra, en Australie, et se poursuivra jusqu’à lundi à 1h (GMT) du matin à San
Francisco, aux USA, pour accueillir 350 000 électeurs potentiels. Volet sécuritaire, 60 000 policiers
et 36 000 soldats ont été mobilisés pour protéger les bureaux de vote.
En outre, pour prévenir tout acte de sabotage faisant partie des menaces proférées par les terroristes, les deux postes frontaliers (Ras-Jédir et
Dhehiba) permettant le transit vers la Libye ont
été fermés jeudi à minuit et ne seront opérationnels que mercredi prochain. La décision avait
été prise par la cellule de crise qui suit de près
l’évolution de la situation sécuritaire et que
préside le chef de gouvernement, Mehdi Jomaâ,
en personne. Tout comme pour les législatives
et le 1er tour de la présidentielle, des mesures exceptionnelles ont été prises pour assurer la sécurité des électeurs dans les zones à haut risque
terroriste. Ainsi, 18 bureaux de vote dans la région d’El-Kef (région frontalière avec l’Algérie)
ouvriront leurs portes de 10h à 15h alors que dans
les autres régions du pays, les bureaux accueilleront les électeurs de 8h à 18h. Par ailleurs,
la traque des terroristes se poursuit tout comme
les opérations de ratissage dans les monts de Samama et Salloum dans la région de Kasserine.
Simultanément, 10 individus — terroristes présumés — ont été arrêtés. Selon des sources sécuritaires, ils agissaient en vue de perturber
l’opération électorale. Dans le même contexte,
une vidéo “terroriste” a fait le tour des médias et
des réseaux sociaux. L’orateur, le Tunisien El-Hakim affilié à Daesh, y affirme que Bélaïd et
Brahmi étaient tombés sous les balles de ce groupe terroriste et y lance des menaces contre l’armée et les forces de sécurité tunisiennes.
M. K.
LIBERTE
Dimanche 21 décembre 2014
L’actualité en question 7
L’ANCIEN GOUVERNEUR DE LA BANQUE D’ALGÉRIE
“Le statu quo nous mènera
irrémédiablement
vers le FMI”
L’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abderrahmane Hadj Nacer, se veut des plus formel quant à ce
qui attend l’Algérie face à la dégringolade actuelle des prix du pétrole. “Le statu quo nous mènera
irrémédiablement vers le FMI”, a-t-il déclaré, hier, à Tizi Ouzou.
ors d’une conférence-débat
qu’il a animée hier à l’Insim, Abderrahmane Hadj
Nacer a expliqué que l’Algérie peut tenir 3 ou
4, voire 5 ans, mais nous
sommes dans un mouvement très
brutal qui pourra nous amener dans
6 ans à retourner au Fonds monétaire international (FMI). Sauf que cette
fois, a-t-il averti, nous risquons de négocier en position beaucoup plus
amoindrie que durant la fin des années
1980, et c’est cela que préfère, dit-il, le
FMI qui n’est en fait qu’un instrument
de contrôle et de soumission entre les
mains des puissants. “La situation actuelle n’a rien à voir avec celle des années 1980 lorsque l’Algérie n’avait plus
la capacité de financer son alimentation,
mais disposait encore d’institutions
d’anticipation qui assuraient une cohésion globale, telles que l’Institut de
stratégie globale dont le rôle était d’assurer une coordination avec l’institution
militaire qui était une pièce maîtresse
et aussi le secrétariat général du gouvernement qui avait un rôle important”,
a expliqué Abderrahmane Hadj Nacer,
qui déplore qu’aujourd’hui qu’on ait
cassé le mode de fonctionnement institutionnel. “Aujourd’hui, nous sommes
dans un contexte où il n’y a plus d’institutions d’anticipation et de cohérence, mais plutôt des bureaux, des lois antinomiques et souvent contradictoires”,
a souligné l’auteur de Martingale algérienne : réflexion sur une crise. Pour
L
S. Leslous/Liberté
L’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie, Abderrahmane Hadj Nacer, était hier à l’Insim.
le conférencier, l’Algérie n’a même plus
l’équilibre des pouvoirs nécessaires
pour prendre des décisions que le
peuple pourrait accepter comme autrefois lorsque, rappelle-t-il, tout le
monde écoutait tout le monde et qu’il
n’y avait pas un seul pôle du pouvoir
qui imposait ses décisions. “Aujourd’hui, nous sommes dans une approche
prédatrice très violente”, a-t-il résumé,
tout en notant que la situation financière du pays est caractérisée par une
lutte entre ce qu’il nomme “l’argent
brutal” et “l’impôt historique”.
Pour l’ancien gouverneur de la Banque
centrale d’Algérie, la situation ne peut
pas être redressée sans le retour à la légitimité et la transparence qui nous
permettra de faire face au FMI. “Le défi
qui attend l’Algérie est de passer à la
troisième phase de son histoire, qui signifie le passage à la légitimité à travers
le système d’assemblée et donc de
confiance”, préconise-t-il.
Interrogé sur les assurances que tentent
de mettre en avant les membres du
gouvernement face à la chute des prix
COOPÉRATION ALGÉRO-GRECQUE
Le Cnes et l’OKE face aux enjeux
de la Méditerranée
a coopération entre le Conseil national économique et social (Cnes) et l'institution homologue grecque ont été au
centre de la rencontre, à Alger, du président du conseil, Mohamed-Séghir Babès, avec l'ambassadrice de la République hellénique en Algérie, Mme Ifigeneia Kontoleontos.
Selon un communiqué du Cnes, les deux parties ont abordé les
perspectives de mise en œuvre des dispositions de la coopération entre les deux institutions homologues, le Cnes et l'OKE de
Grèce, contenues dans l'accord signé en octobre dernier.
Dans cette perspective, et considérant les enjeux et les défis qu'affronte l'espace euroméditerranéen, il a été suggéré, tel que
l'idée en a été exprimée lors des derniers entretiens entre les deux
institutions, un croisement des regards entre un pays de la rive
sud du bassin occidental et un autre de la rive nord du bassin
L
oriental, symbolisés par les sociétés civiles d'Algérie et de Grèce, note le communiqué.
Par ailleurs, la rencontre entre M. Babès et la diplomate grecque
a été l'occasion d'examiner l'état des relations entre les deux pays,
tant au plan économique que social, et de marquer leur intérêt
à les voir se renforcer. À cet égard, ils ont considéré que la récente visite d'État effectuée par le président grec, Karolos Papoulias, à Alger, est de nature à contribuer au raffermissement
de ces relations.
Mme Kontoleontos n'a pas manqué de plaider en faveur de la mise
en œuvre d'une cadre coopératif “soutenu et fort”, qui passerait
par la mise en lien des différents acteurs de la sphère économique
et sociale, selon le communiqué.
R. N./APS
LUTTE CONTRE LA VIOLENCE URBAINE À CONSTANTINE
20 personnes arrêtées à Ali-Mendjeli
es opérations de police mises en œuvre depuis le début de
décembre à l’unité de voisinage (UV) n°14 d’Ali-Mendjeli (Constantine) ont été ponctuées par l’arrestation d’une
vingtaine de personnes dont plusieurs étaient activement recherchées, a-t-on indiqué, hier, à la sûreté de wilaya.
Un lot jugé important d’armes diverses (épées, sabres et bombes
lacrymogènes, entre autres) a été saisi lors de cette opération lancée dans le cadre du programme de sécurité arrêté par les responsables de la sûreté de wilaya pour mettre fin aux affrontements
opposant, depuis près d’un an, des groupes de jeunes de ce
L
quartier, a-t-on souligné de même source. Cette action de police, ciblant les foyers de délinquance de cette unité de voisinage, sera “maintenue jusqu’à ce que ces heurts et ces violences soient
définitivement contenus”, a affirmé la même source, précisant que
des actions de sensibilisation sont parallèlement menées pour prévenir ce type d’agissements.
Les actions de police déjà engagées ont donné lieu, il y a plusieurs
mois, à l’arrestation de plusieurs dizaines de personnes recherchées qui écumaient plusieurs zones d’Ali-Mendjeli, a-t-on
également affirmé.
du pétrole, Hadj Nacer dira, tout en refusant de polémiquer, que “les ministres
n’ont pas la capacité de refléter les
rapports de force”. Leurs manifestations
sont “hors du temps” et leurs réactions
sont à la fois “illégitimes et impossibles
à mettre en œuvre”, a-t-il estimé, tout
en citant le cas du patron de Cevital qui
fait, dit-il, ce que l’État devait faire depuis 2004 et, aujourd’hui, alors qu’il
veut se développer à l’international, on
veut l’entraver faisant fi des changements et bouleversements internationaux qui font que même les règles du
droit ont changé comme le montre l’arbitrage international qui a pris le dessus sur toutes les lois. Sur la dévaluation du dinar, ce sujet qui fâche à
chaque fois les autorités monétaires,
Abderrahmane Hadj Nacer n’a laissé
aucune chance à l’optimisme. “La dévaluation du dinar ne peut que s’accentuer”, a-t-il répondu, avant d’expliquer que tout est lié à l’élément de
confiance. “À la confiance du peuple envers ses gouvernants et du monde extérieur vis-à-vis de l’Algérie, or l’Algérien continue de faire fuir ses capitaux
faisant ainsi confiance plutôt à d’autres
monnaies et les gouvernants refusent la
convertibilité, et quand on refuse la
convertibilité, c’est qu’on refuse de
rendre des comptes”, a-t-il analysé,
non sans préciser que les gouvernants
préfèrent le statu quo qui permet de gérer en vase clos et les étrangers n’hésitent pas à aider à son maintien.
SAMIR LESLOUS
10e ÉDITION D'AFRICA TELECOM PEOPLE
AWARDS 2014
Ooredoo remporte
le Prix du meilleur
opérateur d'Afrique
du Nord pour la 5e fois
n Nouvelle consécration internationale pour Ooredoo
qui a été désigné Meilleur opérateur mobile de la région
Afrique du Nord de l'année 2014, lors de la 10e édition de
l'Africa Telecom People Awards 2014 (ATP) organisée
les 18 et 19 décembre 2014 à Abidjan, en Côte d'Ivoire.
Au terme d'une compétition mettant en concurrence les
principaux acteurs des télécommunications maghrébins
et continentaux, le jury des Africa Telecom People Awards,
composé d'éminents experts du secteur des
télécommunications, a tenu à récompenser Ooredoo pour
ses excellentes performances financières
(investissements, chiffre d'affaires, ARPU, etc.), mais
également pour sa stratégie à long terme fondée sur le
leadership technologique qui a été engagée et pour sa
capacité d'innovation.
Après les éditions des années 2007, 2009, 2011 et 2012, c'est
la cinquième fois qu’Ooredoo obtient le prestigieux
trophée du Meilleur opérateur d'Afrique du Nord, lors
d'une cérémonie grandiose organisée, durant la soirée du
18 décembre 2014 à Abidjan, en présence des ministres de
la Poste et des Technologies de l'information et de la
communication de Côte d'Ivoire et du Congo, de
l'ambassadeur d'Algérie en Côte d'Ivoire, du secrétaire
général de l'Union africaine des télécommunications
(UAT), de nombreuses personnalités africaines du secteur
des télécoms, ainsi que des cadres dirigeants de grandes
firmes de téléphonie mobile.
LIBERTE
Dimanche 21 décembre 2014
Actu-Alger
HAUT LIEU DE CONVIVIALITÉ ET DE RÉSISTANCE
APW D’ALGER
Le budget primitif
2015 adopté
Si le Milk-Bar d’Alger
m’était conté
C’est dans l’intérieur douillet du Milk-Bar que se narre l’épisode du printemps de l’Algérie
à travers La Bataille d’Alger et l’épopée héroïque de la Zone autonome d’Alger.
Louhal Nourreddine / Liberté
Autrefois fréquenté par une clientèle “huppée”, le Milk-Bar a su garder tout son charme.
FLN, celle de porter dorénavant la guerre au sein des
populations civiles européennes qui, il ne faut pas
l’oublier, étaient partie prenante dans cette guerre,
en exigeant de protéger leur statut par n’importe quel
moyen. Je l’ai fait d’autant plus librement que je partageais totalement la lecture politique de ma direction”, disait alors cette jeune fidaïa qui n’était
autre que Zohra Drif-Bitat. Au demeurant et à
l’époque bénie des seventies, le Milk-Bar était aussi ce relais d’entracte, où les cinéphiles allaient pour
une pause-café après une séance-débat houleuse à
la limitrophe cinémathèque d’Alger ou à la salle ElMouggar (ex-Colisée) de l’avenue Asselah-Hocine. Pour le souvenir lu dans la chronique publiée
dans le Soir d’Algérie et intitulé “Ici mieux que làbas” d’Arezki Metref, l’un d’eux était le défunt Triki-Yamani Abderrahmane dit “Dahmane le ma-
itué sur à la rue Larbi-Ben M’hidi (exd’Isly) et contigu à la place Emir-Abdelkader, le Milk-Bar est, et demeure,
l’idéal lieu de rencontres, où l’on sert jusqu’à présent l’air de convivialité sur sa
terrasse ornée d’ombrelles durant la
belle saison. Classé l’endroit “select” d’Alger par excellence, le Milk-Bar s’ouvre chaque matin que Dieu
fait à une clientèle tout autant “chic”. Aux dires des
habitués qui pouvaient opter autrefois pour un
éventail de choix en matière de lieux de repos et de
détente, “c’était ici, au Milk-Bar, qu’on venait
pour humer l’air d’Alger d’antan, où il faisait bon
s’attabler également à l’avoisinante terrasse de
l’ancienne brasserie le Novelty sise à l’angle d’en face”.
A ce titre, il est difficile d’évoquer le Milk-Bar sans
s’en remettre aussi à l’Etoile, l’autre café également
adjacent au siège de la municipalité d’AlgerCentre. C’est dire que l’histoire du Milk-Bar recèle
en sa terrasse les annales d’Alger historique. Pour
l’histoire, c’est dans l’intérieur douillet du Milk-Bar
que se narre l’épisode du printemps de l’Algérie à
travers La Bataille d’Alger et l’épopée héroïque de
la Zone historique autonome d’Alger, (ZAA). Il était
18h35 lorsqu’un petit bout de femme nommée courage avait déposé une bombe au Milk-Bar, dimanche 30 mars 1956, où il y avait foule autour du
juke-box.
S’ensuivit alors l’assourdissante déflagration qui
ébranla ce qu’il était convenu d’appeler en ce tempsla “la cité européenne”. Bilan de l’action selon la
presse de l’époque : 3 morts et 12 blessés : “Oui. Tel
était l’objectif de l’action décidée par la direction du
S
gnifique” et ses camarades de l’Institut d’études politiques (IEP) qui ne vivaient que pour le 7e art. De
la sorte, le Milk-Bar était en réalité l’auberge de l’intelligentsia locale et de la jeunesse dorée qui gravitait autour d’enseignes de salles de cinéma d’Alger devenues borgnes aujourd’hui.
Aujourd’hui, le snack et sa terrasse de dégustation
de glaces où avait vécu et travaillé le zornadji Boualem Titiche est orphelin de son voisin le Milk-Bar
qui a été fermé pour des travaux, a-t-on appris. “La
fermeture n’est que temporaire, soit le temps d’achever les travaux d’embellissement du Milk-Bar qui
a été récupéré par les services de la wilaya d’Alger,
dans le cadre d’une opération de recouvrement du
patrimoine immobilier du beylik”, a-t-on appris de
la personne qui pilotait le chantier.
LOUHAL NOURREDDINE
SA RÉOUVERTURE PRÉVUE AVANT LA FIN DÉCEMBRE
Milk-Bar sera ouvert H24
L. N. / Liberté
n Les services compétents de la wilaya d’Alger
ont récupéré le café Milk-bar. Sa gestion a été
confiée à l’Epic l’Office des parcs et loisirs
d’Alger (OPLA). C’est ainsi que des travaux de
réfection y sont engagés. “Après la récupération
de la wilaya d’Alger de son bien sis à l’avenue
Larbi-Ben-M’hidi, l’Opla a été désigné pour gérer
ce local. Des travaux de réfection sont en cours.
La réception du local est prévue dans 10 jours, au
plus tard avant la fin décembre. Un manager
9
sera incessamment désigné pour ce café. Le
commerce sera ouvert de jour comme de nuit, un
système de H24. Le café et autres produits qui
seront servis seront de qualité avec des prix très
abordables. Nous allons tout faire pour que le
client du Milk-Bar sortira satisfait et songera
toujours à y revenir”, a indiqué M. Rachid Kirat,
directeur général de l’Epic Opla Office des parc
et loisirs d’Alger.
H. H.
n Plus de 35,248 milliards de dinars. Tel
est l’enveloppe globale du budget
primitif (BP) de la wilaya d’Alger, pour
l’exercice 2015, voté par les élus de
l’Assemblée populaire de wilaya.
Le chapitre fonctionnement s’est taillé
la part du lion du budget primitif.
22,756 dinars est le montant réservé à
ce chapitre, soit 65% de l’enveloppe
globale. Tandis que les opérations liées
à l’équipement et l’investissement ont
été crédités de plus de 12,492 milliards
DA, ce qui représente 35% du budget.
Les membres de l’APW ont voté le BP, en
présence du wali Abdelkader Zoukh et
des membres de l’exécutif. Il faut
souligner une augmentation de 3,5%
par rapport au BP 2014 pour la partie
“fonctionnement”. Cette hausse de 155,3
millions DA est destinée, selon le
rapport de la commission finances de
l’APW, à subventionner notamment les
établissements (Epic) de wilaya dans
leur stratégie de couvrir tout le
territoire de la capitale et pas
seulement les communes du centreville. Au chapitre “fonctionnement”, les
élus de l’APW ont entre autres consacré
plus d’un milliard de dinars pour
couvrir les salaires et les différentes
charges des fonctionnaires de la
wilaya, un autre milliard de dinars à “la
sûreté et la protection civile”, 788,6
millions DA à l’entretien des routes et
339,3 millions DA à l’entretien des
réseaux divers, selon le projet de
budget adopté. Par ailleurs, 42% du
montant total consacré au chapitre
“équipement et investissement”, soit
une enveloppe de 5,219 milliards DA,
ont été réservés à trois projets relatifs à
la modernisation de la wilaya d’Alger,
inscrits dans son plan stratégique de
développement 2009-2029. Il s’agit de
la poursuite des travaux de
réhabilitation de la capitale en
application des orientations du plan
directeur d’aménagement et
d’urbanisme (PDAU) et de l’étude de la
baie d’Alger (3 milliards DA), de la
participation de la wilaya à
l’aménagement de la promenade
(boulevard) de l’Indépendance
(première tranche, 2 milliards DA) et
l’amélioration de la gestion urbaine.
Une enveloppe de 1,5 milliard DA a été
votée par les élus à titre de contribution
de la wilaya à la réalisation de gares
dans le cadre de l’évacuation des
déchets ménagers par voie ferroviaire
vers les centres d’enfouissement
technique (CET). Dans les débats,
plusieurs élus s’étaient interrogés sur
l’opportunité de consacrer, dans le BP
2015, des sommes “importantes” à des
projets dont “les études n’ont pas encore
été réalisées et les fiches techniques
n’ayant pas été présentées à la
commission des finances”. Lors de son
intervention, le président de l’APW
d’Alger, Karim Bennour, a insisté sur la
nécessité de disposer de plans de
gestion de la capitale basés sur les
critères de compétence, notamment
lorsqu’il s’agit des structures
économiques et commerciales. Plus
loin, le P/APW relèvera l’importance de
l’enveloppe prévue pour le
financement d’une partie du plan de la
modernisation de la wilaya d'Alger
dans la cadre plan stratégique
2009/2029, qui “aura un effet sur les
conditions de vie des citoyens”, à travers
86 opérations de développement local
SYNTHÈSE HANAFI H.
BACHDJARAH
HYDRA
Un local technique
inondé d’eau
Un stade de proximité pour la cité Sellier
n Nos trottoirs ne sont pas aussi aplanis que ça. Loin s’en faut et
pour l’exemple, de l’eau recouvre littéralement un local
souterrain d’accessoires techniques si sensibles à l’eau. L’image
est d’autant expressive et a pour cadre le chemin qu’est adjacent
à la cité des 488-Logements de Bachdjarah. C’est dire qu’il a fallu
l’instant d’une ondée, soit la dernière pluie, pour mettre à nu
tant d’anomalies que l’on ne voit pas lorsqu’il fait beau.
N. L.
n La commune de Hydra vient de dégager une enveloppe financière pour
la réalisation d’un stade de proximité en tartan au profit des jeunes des
quartiers avec toutes ses commodités. Les travaux de ce big projet
d’envergure de jeunesse vont bientôt débuter. Ce stade de proximité sera
construit à l’entrée de la cité Sellier. Outre le stade de proximité pour les
jeunes des quartiers, la commune de Hydra réalisera un espace vert
destiné aux familles. D’autre part la commune de Hydra a entamé il y a
déjà trois mois le projet de réaménagement des trottoirs au niveau de la
rue Petite Provence. Une enveloppe budgétaire de 8 millions de dinars a été
dégagée pour la réalisation de ce projet, dans le taux d’avancement a
atteint les 90% de sa réalisation.
NASSER ZERROUKI
LIBERTE
Dimanche 21 décembre 2014
L’internationale 11
FERMETURE DE GUANTANAMO
LUTTE CONTRE LE TERRORISME
Une “priorité nationale”
pour Barack Obama
Pékin appelle à définir
des normes communes
Afin de combattre efficacement contre le terrorisme, le représentant permanent de la Chine
auprès de l’ONU a appelé la communauté internationale à adhérer à des normes communes,
tout en soulignant que le système “deux poids, deux mesures” et la partialité n'ont pas leur
place dans cette lutte.
onformément à la
stratégie mondiale
de lutte contre le
terrorisme et aux
résolutions
du
Conseil de sécurité y
afférentes, tous les pays devraient adopter des mesures efficaces pour que les organisations terroristes trouvent moins
facilement des militants, des fonds et des
équipements et réduire leurs moyens
d'encouragement au terrorisme et de
diffusion de propagande en adoptant
des mesures intégrées pour éradiquer les
milieux favorisant le terrorisme”, a affirmé vendredi le représentant permanent de la Chine auprès des Nations
unies, Liu Jieyi, lors d'une réunion du
Conseil de sécurité sur le terrorisme et
la criminalité transfrontalière. Selon lui,
la communauté internationale devrait
adhérer à des normes communes afin
de lutter efficacement contre le terrorisme. Dans la foulée, le diplomate chinois a dénoncé le système “deux poids,
deux mesures” et la partialité, qui n'ont
pas leur place dans la lutte contre le terrorisme, a-t-il souligné. Liu Jieyi a insisté sur le fait que le terrorisme “doit
encore moins être associé à un groupe
ethnique ou à une religion spécifique”.
Le représentant permanent de la Chine à l’ONU a estimé que les activités de
lutte contre le terrorisme doivent respecter les principes et les objectifs de
la charte des Nations unies et respecter la souveraineté, l'indépendance et
l'intégrité territoriale des pays concernés. Faisant remarquer que le terrorisme et la criminalité transfrontaliè-
“
C
D. R.
Liu Jieyi, représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies.
re étaient étroitement liés dans certaines régions, en particulier en
Afrique, Liu Jieyi a souligné que les
opérations de lutte contre le terrorisme devraient être bien ciblées. Il a également affirmé que “la communauté internationale devrait aider les pays touchés et en particulier les pays africains
à renforcer leurs capacités en matière de
contrôle des frontières, de douanes et de
lutte contre le trafic de drogue”. Poursuivant dans le même ordre d’idées, il
a estimé que la communauté interna-
tionale devrait surveiller la criminalité transfrontalière et les organisations
terroristes en s'appuyant sur les technologies de l'information et de la communication, par exemple internet. En
sa qualité de victime du terrorisme, la
Chine soutient les pays africains dans
leurs choix indépendants de leurs
propres voies de développement et
maintiendra une coopération et des
échanges bilatéraux et multilatéraux
dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfronta-
lière avec la communauté internationale, en particulier les pays africains,
a indiqué le représentant permanent de
la Chine auprès de l’ONU. En conclusion, il a assuré que “la Chine fera tout
son possible pour apporter de l'aide matérielle et renforcer les capacités des pays
touchés afin de faire progresser la lutte contre le terrorisme international et
de maintenir la paix et la stabilité à
l'échelle régionale et mondiale”.
C
R. I./AGENCES
R. I./AGENCES
Sept hommes mis en examen
et cinq écroués à Paris
S
Les sept inculpés sont âgés de 19 à 30
ans. Une centaine de procédures judiciaires sont ouvertes au pôle antiterroriste du tribunal de Paris en lien
avec des filières djihadistes vers la Syrie. Sur les sept hommes déférés, cinq
ont été interpellés à Toulouse, au
Havre et à Graulhet (Tarn).
Les deux autres suspects ont été extraits
de maisons d'arrêt de la région où ils
avaient été placés en détention provisoire fin décembre 2013 dans un dossier de vols à main armée et tentatives
à Toulouse et dans sa périphérie.
Outre ces deux suspects déjà incarcérés, trois autres ont été placés en détention provisoire.
Deux hommes ont été laissés libres
sous contrôle judiciaire. Au moins
deux des inculpés se sont rendus en Syrie entre mai et juin 2013. D'autres auraient eu des velléités de départ. Au total, 11 personnes, dont une femme,
avaient été placées en garde à vue
lundi à l'issue de ce nouveau coup de
filet. Les gardes à vue de quatre d'entre
eux ont depuis été levées. Cette opération a été menée dans le cadre d'une
“Les nouvelles sanctions
américaines et canadiennes
attisent le conflit”
R. I./AGENCES
visager une intervention internationale en Libye pour
rétablir l'ordre dans ce pays”, a déclaré M. Aziz. “Tous
les contacts que nous avons pu avoir avec les responsables libyens sont de cet avis”, a-t-il assuré, sans préciser l'identité de ces interlocuteurs. Cette semaine,
plusieurs dirigeants africains réunis en forum à Dakar les 15 et 16 décembre, puis jeudi à Nouakchott
lors d'un sommet distinct, ont souligné la menace que
constituent pour les pays sahélo-sahariens le jihadisme et les trafics transfrontaliers en tous genres en
provenance du sud de la Libye, aux confins de l'Algérie, du Niger et du Tchad.
FILIÈRE DJIHADISTE FRANÇAISE VERS LA SYRIE
ept des hommes interpellés lundi dans un coup de filet contre
une filière d'acheminement de
djihadistes en Syrie ont été inculpés
vendredi à Paris, et cinq d'entre eux ont
été placés en détention provisoire, at-on appris vendredi de source judiciaire. Six des sept suspects ont été inculpés pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise
terroriste. Le septième est poursuivi
pour financement du terrorisme, escroqueries, faux et usage de faux en relation avec une entreprise terroriste.
SERGEI LAVROV AU SUJET
DE L’UKRAINE
information judiciaire ouverte début
décembre 2013. La sous-direction
anti-terroriste (SDAT) avait été mise
sur la piste de cette filière après que des
proches eurent signalé un possible
départ en Syrie. Selon une source
proche du dossier, quelque 390 personnes parties de France se trouvent
actuellement en Syrie où une soixantaine sont mortes en y menant le djihad. Quelque 1200 personnes sont
concernées pour leur implication présumée dans les filières syriennes.
MERZAK TIGRINE
Cinq pays du Sahel appellent l'ONU
à intervenir militairement
mise en place, en accord avec l'Union africaine (UA),
d'une force internationale pour neutraliser les groupes
armés, aider à la réconciliation nationale et mettre en
place des institutions démocratiques stables” en Libye,
selon le communiqué final du sommet.
Le chef de l'État mauritanien Mohamed Ould Abdel
Aziz, également président en exercice du G5 Sahel
et de l'UA, a assuré que les cinq pays avaient “officiellement” saisi l'UA et l'ONU de la question, sans
préciser la forme de la requête ni indiquer à quelle
date elle a été formulée.
“Nous, au niveau du G5 Sahel, nous avons officiellement demandé au Conseil de sécurité et à l'UA d'en-
R. I./AGENCES
n Les nouvelles sanctions
adoptées par les Etats-Unis et le
Canada contre la Russie
entravent les efforts de
règlement du conflit en Ukraine,
a déclaré hier le ministère russe
des Affaires étrangères. “Les
sanctions visent à perturber le
processus politique”, a dit le
ministère dans un communiqué
après l'annonce vendredi des
nouvelles sanctions. “Nous
conseillons à Washington et
Ottawa de réfléchir aux
conséquences de telles actions”, a
ajouté le ministère.
Le président américain Barack
Obama a interdit par décret
présidentiel tous les échanges
commerciaux avec la Crimée
pour protester contre l'annexion
de cette péninsule ukrainienne
par Moscou au printemps
dernier. Le Trésor américain a
ajouté à sa liste noire 24
responsables ukrainiens ou
russes et leurs milices,
sanctionnés pour leur rôle à la
tête notamment de la république
séparatiste de Donetsk.
Le Canada, de son côté, a imposé
des restrictions à l'exportation
vers la Russie de technologies
liées à l'exploration et
l'extraction du pétrole en
Arctique et en eau profonde, ainsi
que du pétrole de schiste. “La
Crimée est une partie originelle et
inséparable de la Russie. Les
habitants de Crimée sont
aujourd'hui avec le peuple russe,
qui n'a jamais cédé et ne cédera
jamais aux pressions extérieures”,
déclare le ministère. Au lieu
d'aider à régler le conflit, les
sanctions “soutiennent "le parti
de la guerre" de Kiev”, ajoute-t-il,
en référence aux responsables
ukrainiens opposés aux
négociations avec les
séparatistes.
LIBYE
inq États du Sahel réunis à Nouakchott ont appelé vendredi à une intervention internationale “pour neutraliser les groupes armés” en Libye, où le chaos favorise la création de sanctuaires djihadistes qui minent les efforts de stabilisation de la
zone. Le Tchad, le Mali, le Niger, la Mauritanie et le
Burkina Faso, qui forment le “Groupe des Cinq du Sahel (G5 Sahel)” — créé en février — saluent les tentatives des voisins de la Libye et de l'ONU pour “réunir les conditions d'un dialogue entre toutes les parties libyennes à l'exception des groupes terroristes reconnus comme tels”. “Néanmoins, le G5 Sahel lance un
appel au Conseil de sécurité des Nations unies pour la
n Le président Barack Obama a
promulgué vendredi la loi
annuelle sur la défense tout en
fustigeant les dispositions qui
maintiennent l'interdiction de
fermer la prison de Guantanamo,
au risque de “saper la sécurité
nationale” des Etats-Unis. “La
prison de Guantanamo sape notre
sécurité nationale en épuisant nos
ressources, détériore nos relations
avec nos alliés et encourage les
violents extrémistes. Fermer cette
prison est une priorité nationale”,
a-t-il déclaré selon un
communiqué de la MaisonBlanche. La loi annuelle sur la
défense, de plus de 500 milliards
de dollars, prolonge les
restrictions à la fermeture de la
prison de Guantanamo, sur l'île
de Cuba. L'interdiction du
transfert aux Etats-Unis des
détenus de la prison, en place
depuis 2011, a été reconduite,
malgré l'opposition répétée du
président américain. “J'appelle les
membres des deux bords à
travailler avec nous pour mettre
un terme à ce chapitre de l'histoire
américaine”, a martelé le
président. Par cette loi, le Congrès
interdit au Pentagone de
transférer des détenus sur le
territoire américain pour les
juger, les soigner, les
emprisonner ou toute autre
raison, les républicains estimant
qu'ils risqueraient d'être libérés
sur décision d'un juge,
constituant ainsi une menace
pour la sécurité nationale. Il reste
136 hommes dans la prison
ouverte il y a 13 ans, à la suite des
attentats du 11-Septembre.
Dimanche 21 décembre 2014 LIBERTE
12 Contribution
Réflexions scientifiques
et stratégiques
sur l’énergie solaire
3e PARTIE ET FIN
ous rappelons nos lecteurs que le
contenu relatif à “Réflexion
scientifique et stratégique sur
l’énergie solaire” a été divisé en
trois parties. La première, publiée
samedi 19 décembre 2014, a
traité de l’énergie photovoltaïque qui explicite le
fonctionnement et la fabrication des panneaux
PV. Cette opération est liée évidemment à la production du silicium en passant
Par : SALHI ESSAID * par la carbo-réduction et la purification du silicium polycrisallin.
Dans la deuxième partie, publiée le 20 décembre, nous avons poursuivi la description du
polycristallin suivi du silicium monocristallin et
le silicium amorphe, en présentant les avantages
et les inconvénients de cette technologie et les différents axes de recherche en cours, suivie d’une
conclusion.
Dans cette troisième partie, nous abordons la
conclusion relative à l’énergie photovoltaïque et
on parlera de l’énergie solaire thermique dans
l’immobilier à travers le chauffe-eau et le chauffage solaire, sans oublier d’évoquer les centrales
solaires thermodynamiques ou hybrides.
N
D. R.
1-4-Conclusion
Actuellement, le silicium polycristallin est le plus
utilisé pour des raisons économiques, malgré un
rendement de moins de 18% et correspond à 40%
du prix total de l’emplacement des cellules photovoltaïques. L’Algérie aurait trois choix, soit
acheter la matière première sous forme de lingots
et ne s’occuper que de l’industrie aval (découpe,
dopage, reflet, équiper les panneaux photovoltaïques (PV) et installation), soit acheter directement les cellules et concevoir uniquement les
panneaux PV, soit entreprendre l’industrie photovoltaïque en amont et en aval.
Dans le dernier cas où l’Algérie s’engagerait dans
la production du silicium polycristallin PV, elle
doit assurer un marché africain en plus du marché intérieur dû à l’investissement élevé avec les
risques d’un changement de technologie plus rentable dans les prochaines années, tel que la
technique de fabrication des cellules par spray ou
bien le développement des concentrateurs permettant de diminuer le nombre de panneaux solaires. Actuellement, les panneaux photovoltaïques prendraient la majeure partie de la toiture ou de toute une façade d’une maison, et ces
panneaux doivent être orientés vers le sud, ce qui
permettra d’obtenir un maximum de rayonnement solaire.
Il y a lieu de relever que le propriétaire doit rester tributaire de Sonelgaz pour des énergies
d’appoint, en particulier pendant la saison hivernale. Si la volonté politique existe, on devrait
commencer d’abord à installer les panneaux solaires sur les édifices publics. Le privé reste réticent, vu le prix et la maintenance que cela engendre tels que le nettoyage fréquent (une pluie
boueuse ou la poussière). Les cellules sont très fragiles à la grêle, donc il faut prévoir des cellules de
rechange qui sont coûteuses, sous réserve de prescrire une assurance. Dans le Sud algérien, est-ce
que le vent de sable ne présenterait pas un impact sur la surface ?
Peut-on présager l’avenir des résultats de recherche qui réduiront à néant les résultats de recherche existants à ce jour et aboutiront à de nouvelles technologies plus performantes ?
Ainsi :
-Nous préconisons à l’Algérie de s’investir dans
tous les axes de recherche relative à toutes les
énergies géothermique, éolien, solaire, et surtout
la biomasse qui résoudrait un problème majeur
environnemental.
- De ne pas s’investir dans des mégaprojets, mais
plutôt dans les projets pilotes d’énergie intermittente permettant d’effectuer de nombreuses
recherches.
2 - Energie solaire thermique
Le soleil émet un rayonnement qui entre en
contact avec un corps qui lui fait augmenter la
température. L'énergie solaire thermique est
une source d'énergie gratuite, inépuisable, fiable
et non polluante. Les applications du solaire thermique dans le bâtiment consistent à capter la chaleur offerte par le soleil afin de la stocker et de la
réutiliser pour des besoins de chauffage, d’eau
chaude sanitaire ou encore pour réchauffer les
piscines.
Les économies réalisées représentent de 50 à 80%
des dépenses d'énergie nécessaires à la production d'eau chaude sanitaire pour couvrir une partie des besoins de chauffage des habitations individuelles ou des bâtiments.
L’énergie solaire thermique bénéficie des progrès
réalisés dans la conception et la construction des
capteurs solaires, dont la fiabilité est garantie par
les fabricants pour une durée de vie d'au moins
20 années.
2-1-Le chauffe-eau et le chauffage solaire Il est possible d'installer un chauffe-eau solaire,
ou un chauffage solaire à l'échelle d'une habitation individuelle ou collective. Il s'agit de capteurs
vitrés installés le plus souvent sur la toiture, dans
lesquels circule un liquide caloporteur réchauffé
par le rayonnement solaire, qui transmet ensuite la chaleur à un réservoir d'eau. Ce procédé permet de couvrir plus de 50% des besoins annuels
en eau chaude, et d'apporter éventuellement un
complément de chauffage.
En France la Réglementation thermique “RT”
2012 a fait évoluer l'utilisation des énergies renouvelables pour les constructions neuves. Toute maison individuelle doit désormais utiliser une
énergie rounouvelable.
A ce titre un nouveau chauffe-eau solaire individuel “CESI” a été optimisé. C'est un CESI réduit en dimension (capteur de 2 m2 et ballon de 150 litres) et à coût réduit [Le CESI optimisé, des performances au rendez-vous sur
Xpair - mai 2014].
Dans le logement collectif, l'utilisation du solaire trouve également toute son utilité pour produire prioritairement l'eau chaude sanitaire
[Installations solaires collectives pour l’ECS [archive] Sur le site conseils.xpair.com] et [Four solaire [archive] Modèles de fours solaires]. Il
existe également des centrales de chauffage so-
laire, fonctionnant sur le même principe que le
chauffage solaire individuel, mais à plus grande
échelle. L'eau chaude produite est ensuite distribuée à travers des réseaux de chaleurs.
2-2-Aspects réglementaires et avantages
Tous les bâtiments doivent faire obligatoirement
l’objet, préalablement au dépôt de la demande de
permis de construire et dans ce cadre, d’une étude de faisabilité technique et économique des diverses solutions d'approvisionnement en énergie pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire et l'éclairage des locaux. Cette étude examinera notamment le recours à l'énergie
solaire et aux autres énergies renouvelables.
-L’orientation des capteurs doit être plein sud
d'une manière idéale.
Toutefois, il faut tenir compte des masques environnants (végétation, bâtiments, etc..) et
l'orientation du site.
Les capteurs solaires délivrent le maximum de
puissance lorsque le rayonnement solaire parvient
à 90° dans le plan du champ solaire. Il est alors
intéressant d'incliner les capteurs pour maximiser
la période où on souhaite le plus de production.
Dans l’idéal, il faut orienter les capteurs solaires
plein sud et les incliner à 40° pour la production
d’eau chaude sanitaire et le chauffage.
La pose des capteurs solaires thermiques peut se
faire sur une toiture terrasse, sur une toiture en
pente, intégré en façade ou au sol sur des châssis métalliques. Le préchauffage de l’eau chaude
sanitaire d’un bâtiment par l’énergie solaire est
une technique maîtrisée.
L’installation solaire thermique peut venir en
complément d’une installation existante électrique, fioul ou gaz, etc. Le matériel doit être homologué par Sonelgaz afin que l’équipement soit
acheté en hors taxe et de faire poser le matériel
par un installateur agréé. Une installation solaire thermique est dimensionnée pour répondre à
des besoins d’eau chaude sanitaire, de chauffage d’une habitation ou de l’eau d’une piscine. La
production de chaleur par le biais de capteurs solaires présente un certain nombre d’avantages importants :
-la ressource d’énergie utilisée est renouvelable
et gratuite, aucune pénurie ou fluctuation des prix
n’est à craindre ;
-le processus de production de chaleur n’a aucun
impact sur l’environnement.
2-3-Les Centrales solaires
thermodynamiques
Ce sont des systèmes de production d'énergie qui
permettent de concentrer l'énergie solaire en un
point précis atteignant une température de vapeur considérable. Une production électrique est
alors possible via, entre autres, des turbines à vapeur. La solution la plus réaliste économiquement
à l'heure actuelle, pour la production d'électricité
solaire à l'échelle industrielle, consiste à chauffer
un fluide caloporteur (eau, sels fondus, huiles synthétiques, ou directement vapeur) en y concentrant le rayonnement solaire. L'irrégularité
propre de l'énergie solaire peut être contournée,
soit en stockant de la chaleur avec un réservoir
de fluide chaud soit en hybridant les concentrateurs solaires avec une centrale thermique classique au gaz en utilisant la chaudière et la chaleur solaire nourrissant la même turbine à vapeur.
Plusieurs centrales ont été déjà conçues :
-La centrale de Mojave en Californie vers 1980,
avait fait figure de projet pionnier. Quelque
peu oubliée depuis, cette filière revient d'actualité, avec de nombreux projets pilotes dans une
dizaine de pays. -La centrale thermo-solaire
Nevada Solar One a été construite entre 2006 et
2009 à Boulder City. En 2009 on développa une
puissance de 64 mégawatts [Claudine Mulard,
“Une centrale solaire géante pour alimenter la Californie” dans Le Monde du 11/04/2006]. La Pacific Gas and Electric a annoncé en novembre
2007 une centrale solaire à San Luis Obispo, qui
produira 177 MW d'électricité pour 120 000
foyers [Matt Rochtel, John Markoff, “A Green
Energy Industry Takes Root in California” [archive], The New York Times, 01-02-2008 (consulté le 23-02-2008)] . Le 31 mars 2007, à 25 km de
Séville a été officiellement inaugurée une centrale
solaire nommée PS10 d'une puissance de 11 MW
électrique par an, dont la production prévue est
d'environ 23 GWh par an [PS10 Final Report NNE5-1999-356 [archive], sur le site europa.eu]
En 2011, Alba Nova 1, située en Corse, est la première centrale solaire thermodynamique française
d'envergure [Tenerrdis - Solar Euromed : obtention du permis de construire pour la 1re centrale française de R&I solaire thermodynamique
à concentration [archive], sur le site tenerrdis.fr]
S. E.
[email protected]
(*) Professeur d’Université
LIBERTE
Dimanche 21 décembre 2014
Culture 13
LE METTEUR EN SCÈNE LAHCÈNE CHIBA À “LIBERTÉ”
“Il faut aider les associations qui font
un formidable travail de proximité”
Lors de la 6e édition du Festival national du théâtre amazigh (10 - 18 décembre),
les citoyens de la ville de Batna et des villes et villages mitoyens ont pu assister
à 16 représentations, mais aussi à des rencontres débats. Après une rencontre avec le public
autour de sa pièce Tharfedt (la valise), le metteur en scène Lahcène Chiba a répondu à nos
questions. Il revient dans cet entretien sur sa participation et sur son rapport au 4e art.
Liberté : Parlez-nous de votre participation à cette 6e édition du Festival du théâtre amazigh, d’autant que
vous êtes un habitué...
Lahcène Chiba : Je suis à ma 5e participation et je ne vous cache pas que
c’est toujours avec un immense plaisir que j’y prends part. Ce que je re-
Entretien réalisé par :
RACHID HAMATOU
On se souvient qu’au début, c’est-àdire à la première édition, ce n’était
pas évident…
Oui, c’est vrai, il fallait créer quelque
chose qui n’existait pas et ce n’était
pas évident, sauf que les ingrédients
existaient à Batna et ses environs. Une
tradition, un public qui apprécie le
Parlez-nous de votre propre expérience dans le théâtre d’une manière
générale et au TR Batna en particulier ?
Depuis mon jeune âge, j’aime le
théâtre, et comme à Batna y en a un,
je n’ai jamais cessé de rêver qu’un jour
je l’intègre. J’ai fait mes études à
l’Institut national des arts dramatiques (promotion 88/89), et depuis
je suis comédien au Théâtre régional
de Batna. Les anciens m’ont beaucoup
aidé pour m’intégrer, sachant que je
fais mes débuts dans le mouvement
associatif, ce qui m’a permis d’avoir
une petite et précieuse expérience. J’ai appris à travailler en attendant
les moyens, et des fois sans moyens,
et c’est ce que je fais jusqu'à nos
jours avec les associations et les co-
Croyez-vous que ce Festival peut
contribuer à la promotion du 4e art
d’expression amazighe ?
Sans aucun doute. Vous pouvez remarquer que la création du mouvement associatif ne cesse de grandir et
de rivaliser avec les théâtres régionaux
qui ont beaucoup plus de moyens. Il
faut justement aider ces associations
qui font un formidable travail de
proximité dans les régions les plus recluses.
Hamatou/Liberté.
marque et qui me fait plaisir c’est la
participation des associations, des
coopératives, comme mon cas
d’ailleurs. Le 4e art ouvre ses bras à
ceux qui n’ont pas beaucoup de
moyens, mais qui peuvent concourir
par leurs idées et savoir. A un moment
c’était inimaginable et en tamazight
en plus. J’ai l’impression que le théâtre
va réussir là où le politique a lamentablement échoué.
théâtre, mais aussi et surtout le
Théâtre régional de Batna qui n’est
plus à présenter, sachant qu’aucun
trophée ou prix ne manque au placard
du TR Batna. Il était donc normal et légitime que cette rencontre du théâtre
amazigh voie le jour dans la capitale des Aurès et se pérennise. Il s’agit
maintenant d’aller vers l’ouverture, la
formation et la proximité.
Le metteur en scène Lahcene Chiba.
opératives. D’ailleurs, nous avons
pris part à cette 6e édition avec la pièce Tharfedt, et une de nos comédiennes, Soumia Bounab, a été récompensée par le prix du meilleur rôle
féminin.
Le verrou ou l’obstacle de la langue
semble ne plus poser de soucis ?
Oui, nous avons toujours milité pour
que les comédiens non berbérophones prennent part à cette manifestation qui est celle de tous les Algériens.
Il faut dire aussi que les comédiens
font un énorme effort et un travail
considérable pour s’approprier la
langue, et c’est valable aussi pour les
metteurs en scène.
N’oublions pas que le théâtre a un langage universel. Et je tiens à rendre
hommage aux citoyens qui font des
fois plus de 100 km la nuit pour venir
assister aux représentations.
DEUX SPECTACLES PRESENTÉS AU TNA
L’Opéra “Don Giovanni“ de Mozart présenté par l’OSN à Alger
’opéra, chef-d’œuvre Don Giovanni, drame
joyeux de Wolfgang Amadeus Mozart (17561791), a été présenté mardi et mercredi à Alger par l’Orchestre symphonique national (OSN)
dirigé par le maestro Amine Kouider, devant un
public ravi de renouer avec le chant lyrique des
grandes œuvres universelles. La fosse scénique du
Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, ouverte
pour la circonstance, a accueilli une cinquantaine
de musiciens de l’OSN qui ont exécuté en deux
actes l’opéra Don Giovanni, chef-d’œuvre de Mozart écrit en 1787. Dans une version scénique, signée Nicolas Rigas, le spectacle, entre comique irrésistible et sérieux tragique, a laissé apparaître le
génie de l’écriture affrontant le mythe, au rythme
de l’action dramatique, et à la qualité de la grande musique. Don Giovanni, accompagné de son
valet Leporello, doit répondre pour ses actes
après avoir blessé à mort le Commandeur, épou-
L
sé Donna Elvira et fait de l’infidélité son mode de
vie. Alors qu’il est au pied du mur, Don Giovanni, entretenant quiproquos et déguisements, continue de séduire et parvient, comme à ses habitudes,
à échapper à ses poursuivants, toujours plus nombreux. Insolent, Don Giovanni invite le Commandeur – revenu d’outre-tombe – à souper avec
lui, alors qu’il doit réparation à ses victimes par la
repentance ou la mort. Serrant la main du Commandeur, il s’effondre, inanimé. Dans des costumes
d’opéra classiques, Nicolas Rigas (baryton-basse),
Pierre-Yves Binard (baryton), Perrine Madœuf (soprane), Boldan Antonel (ténor), Katalin Vamosi
(soprane), Marc Souchet (baryton) et Joëlle Fleury (soprane) se sont donné la réplique, en chœur
par moments, qu’Olivier Kontogom a brillamment
ordonnés. Près de trois heures durant, séparées par
un entracte, les voix lyriques de l’opéra Don Giovanni, usant dans les dialogues de transitions dans
le parler algérien, ont évolué sur une scène nue,
agrémentée par un éclairage utile et une projection
d’images indiquant le repère spatial. La fascinante figure de Don Giovanni, séducteur insouciant
multipliant les conquêtes, dans le charisme d’un
chevalier appartenant à la noblesse, malin et astucieux, a mis en valeur un autre aspect intéressant
de cette œuvre lyrique gigantesque. A travers
l’épaisseur des caractères, les personnages – aux apparences légères – de Don Giovanni, le Commandeur, Donna Anna, Don Ottavio, Donna Elvira, Leporello, Masetto et Zerlina, ont renseigné
avec minutie sur la nature humaine dans sa complexité. Les instrumentistes de l’OSN, savamment dirigés par le maestro Amine Kouider, ont
brillé de maîtrise et de technique, au plaisir d’un
public conquis, venu nombreux vivre chaque
instant du spectacle dans la délectation.
APS
…SORTIR…
Festivalgérie
n Jusqu’au 29 décembre à 20h à la salle
Ibn Zeydoun (Riadh El Feth), 9e Festival
international de la musique andalouse
et des musiques anciennes. Entrée libre.
n Ce soir : Outre Mesure (France),
Ourania & Voulagris Duo (Grèce),
Andalous Project (Allemagne, Maroc,
Espagne).
n Demain : Celina da Piedad Quartet
(Portugal), Chouyoukh Salatin El Tarab
(Syrie), Hommage à la chanteuse Saloua
(Nardjes, Imane Sahir, Nesrine
Ghennime).
n Mardi 23 décembre : La Slam de
Tlemcen, Al Rachidia de Kelibia
(Tunisie), Lamia Madini (Alger).
Cinéma
n Durant tout le mois de décembre (sauf
le 28) à la salle El Mouggar, projection
du long-métrage Parfums d’Alger de
Rachid Benhadj.
Expositions
n Jusqu’au 6 janvier 2015 à la galerie
Isma (niveau 108. Centre des Arts. Office
Riadh El Feth, Alger), exposition de
photographies “Dzaïr, des villes et des
images”.
n Jusqu’au 6 janvier 2015 à la galerie
Aïcha-Haddad (84, rue Didouche
Mourad, Alger), exposition “Vies
silencieuses” de Ghazi Youcef.
n Jusqu’au 6 janvier 2015 à la galerie
d’art El Yasmine (coopérative Ennadjah.
Villa 107, Dely Ibrahim, Alger),
exposition collective de 15 artistes
peintres intitulée “Emotions plurielles”.
n Jusqu’au 31 janvier 2015 au Musée
d’art moderne et contemporain (MaMa),
6e édition du Festival international de
l’art contemporain (FIAC).
n Jusqu’au 31 janvier 2015 à la galerie
Baya du palais de la culture MoufdiZakaria, 7e Salon d’Automne.
n Jusqu’au 25 décembre au centre des
activités culturelles Agha (5, rue gare
Agha, Alger), exposition de gravures sur
bois de l’artiste Dalila Boualem.
n Jusqu’au 13 janvier 2015 à l’Institut
français d’Alger, exposition intitulée
“Algérie et la Grande guerre-Eclats de
vie”.
n Jusqu’au mois de mars 2015 au musée
public national du Bardo (3, rue Franklin
D. Roosevelt, Alger), exposition intitulée
“Pouvoirs des Perles d’Afrique” qui
présente la collection de l’artiste Tonia
Marek et les collections du musée du
Bardo. Horaires : de 10h à 17h.
n Jusqu’au au 31 décembre à l’Institut
culturel italien (4 bis rue Yahia
Mazouni, El Biar, Alger), exposition
intitulée “Architecture italienne du
troisième millénaire entre histoire,
recherche et innovation”.
n Jusqu’au 20 janvier 2015 à l’Institut
Cervantes (9, rue Khelifa Boukhalfa,
Alger), exposition sur les principaux
gisements de l’évolution humaine dans
la région littorale occidentale de
l’Algérie. Les horaires de visite sont à
confirmer à la réception de l’Institut
Cervantes. Tél : 021 633 802.
LIBERTE
Dimanche 21 décembre 2014
L’Algérie profonde 17
BOUIRA
BRÈVES du Centre
Un projet
d’investissement
touristique bloqué
KSAR EL-HIRANE (LAGHOUAT)
Découverte d'un homme
pendu à un arbre
n Depuis jeudi passé, les gendarmes
multiplient les investigations pour
élucider la macabre découverte, ce
jeudi, dans une exploitation agricole
située à une soixantaine de kilomètres
au sud est de Ksar El-Hirane, sur le
tronçon menant vers Hassi-Dellâa. En
effet, quelle ne fut la surprise vers 18
heures, de certains habitants de la
région de découvrir le corps sans vie
d'un trentenaire non identifié, pendu à
un arbre, dans ce lieu relativement
isolé. Les agents de la Protection civile
de la localité de Ksar El-Hirane ont
aussitôt été prévenus et sont
rapidement intervenus pour transférer
le corps à l’hôpital de cette localité puis
à l’hôpital Ahmida Ben Adjila de
Laghouat pour pratiquer une autopsie.
Pour l’heure, aucune piste n’est écartée
ni privilégiée pour déterminer les
causes et les circonstances du drame.
Les services de gendarmerie ont ouvert
une enquête.
Le Calpiref s’est montré très intéressé par le projet et a donné son avis favorable.
Néanmoins, la nature juridique de l’assiette de terrain reste une contrainte pour sa
concrétisation. Le terrain relève du domaine forestier.
our promouvoir l’investissement privé, les pouvoirs publics ont mis en
place plusieurs structures, tel le Calpiref (Comité d’assistance à la localisation, la promotion de l’investissement et à la régulation du foncier). Sa mission primordiale est l’accompagnement des investisseurs privés dans la concrétisation de leur projet, et ce, par la mise à leur disposition d’assiettes de terrains. Il oriente même les investisseurs dans le
choix de projets. Dans la wilaya de
Bouira, l’un des créneaux les moins
prisés reste le tourisme de montagne
et les parcs d’attractions. L’un des
rares investisseurs privés, Idir Rabah,
de la commune d’Ahl-El Ksar, qui
s’est intéressé à ce secteur fait face à
des entraves. Ledit promoteur a exercé auparavant dans la construction
des ouvrages d’art et l’installation des
manèges pour parcs d’attractions.
Le site panoramique des deux montagnes de Melaoua (commune AhlEl-Ksar) l’ont inspiré. Il a déposé un
dossier d’investissement au Calpiref
de la wilaya de Bouira pour la réalisation d’un parc d’attractions. Le
projet comporte de multiples manèges, aires de jeux nautiques, toboggans, zone de sport, structure
gonflable, espace botanique, cafétéria, restaurant, espace de projection
et un hôtel. Un projet dont l’objectif
essentiel est de promouvoir l’activité. Il prévoit même un téléphérique
P
BOUHAMAM AREZKI
OUARGLA
Un jeune se donne
la mort par électrocution
n Un jeune homme âgé de 27 ans
habitant la commune de Ben Nasser
dans daïra de Tayebet à 200 km de
Ouargla, s’est donné la mort, vendredi
soir, au domicile parental par
électrocution. Selon notre source ce
jeune célibataire souffrant de troubles
psychiques a pris un câble électrique à
pleines mains. La dépouille de la
victime a été transférée à l’hôpital pour
autopsie.
AMMAR DAFEUR
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE
DE LA POLICE ARABE
D. R.
La Sûreté de daïra de Draria
célèbre l’évènement
Une dérogation spéciale du ministère de l’Agriculture est nécessaire pour la concrétisation de ce projet.
entre les deux collines. Ce site est situé au carrefour d’importantes localités de la région. Il est à moins de 25
km du chef-lieu de wilaya, à 20 km de
M’chedallah et à 5 km de l’autoroute Est-Ouest. Le Calpiref s’est montré très intéressé par le projet et a donné son avis favorable. Néanmoins, la
nature juridique de l’assiette de ter-
rain reste une contrainte pour sa
concrétisation. Le terrain relève du
domaine forestier. Ainsi, une dérogation spéciale du ministère de l’Agriculture est nécessaire pour la concrétisation du projet. Pour l’investisseur,
ledit lieu relève du domaine des forêts mais n’est pas un massif forestier
proprement dit. Il n’est couvert que
de buissons ou de massifs, mais pas
d’arbres. Des correspondances ont été
adressées au directeur général des forêts, au ministre d’Agriculture et au
ministre du Tourisme pour lever
cette entrave et autoriser l’implantation du projet sur ce site.
A. DEBBACHE
AÏT BOUADDOU (OUADHIAS)
Prise en charge de 21 enfants
atteints de trisomie
'est une aubaine pour les parents d'enfants
atteints de la trisomie 21 de la daïra des
Ouadhias (30 km au sud de Tizi Ouzou). A
l'initiative de la direction de l'éducation de wilaya,
une classe spéciale a été ouverte à l'école primaire Sehad-Mohamed d'Ath Maâlem (commune
d'Aït Bouaddou). En effet, dernièrement, le directeur de l'éducation, en présence de l'inspectrice de l'enseignement primaire, du maire, du directeur de l'action sociale et d'un représentant du
groupe Cevital, a donné officiellement le lancement
de cet enseignement spécifique à l'endroit de cet-
C
te catégorie d'enfants. Ils étaient 7 au rendez-vous
en attendant l'arrivée d'autres, car l'information n'a
pas circulé à ce sujet. “Je ne peux vous décrire ma
joie de voir enfin mon enfant trouver une place à
l'école. Vraiment, je ne trouve pas de mots pour remercier tous ceux qui ont contribué à la mise en place de cette classe”, nous répondra une maman d'élève qui accompagnait son fils ce jour de “la rentrée”.
Comme cette mère, tous les autres parents ont salué l'initiative, d'autant plus que ces enfants
n'avaient pas la chance d'être scolarisés normalement comme leurs camarades à cause de leur “han-
dicap”. Notons qu'en plus de l'enseignant de
l'éducation nationale, la direction de l'action sociale
a concouru avec des contrats dans le cadre du préemploi en accordant à cette classe un psychologue.
Par ailleurs, il faut souligner que la tutelle accorde, ces dernières années, une importance aux enfants présentant des handicaps divers, en ouvrant
ici et là des sections spéciales pour leur prise en
charge, car, faudra-t-il le souligner, ils étaient laissés en marge et ils n'avaient pas de place dans les
institutions scolaires.
O. GHILÈS
n À l’instar de toutes les structures de
la DGSN, la Sûreté de daïra de Draria a
célébré, le week-end dernier, la Journée
de la Police arabe. L’évènement s’est
déroulé à Oued Romane, sur les
hauteurs d’Alger, où un vibrant
hommage a été rendu aux retraités de
ce corps d’arme qui a consenti de lourds
sacrifices durant les années de braise.
Sous la houlette du chef de Sûreté de
daïra, Linda Goumari, la cellule d’écoute
et de l’action préventive (CEAP) de
Draria a lancé un programme
ambitieux à travers la circonscription,
en organisant des rencontres sportives
entre les clubs de football locaux et des
manifestations au sein du célibatorium
de la sécurité publique d’Oued Romane.
Il faut noter que lors de cette journée le
ministre de l’Intérieur et des
Collectivités locales, Tayeb Belaiz, et le
directeur général de la Sûreté nationale,
le général-major Abdelghani Hamel,
ont appelé la police arabe à “mobiliser
toutes leurs potentialités en vue d'établir
une coopération efficace notamment en
matière de lutte contre la criminalité,
sous toutes ses formes”. Ce message a
été largement diffusé lors de ces
journées à travers les Sûretés de daïra.
Signalons, enfin, que la CEAP de Draria
a également profité de cette
opportunité pour mettre en œuvre un
autre programme dédié à la prévention
routière à travers l’ensemble des sûretés
urbaines de la localité.
FARID B.
BOUMERDÈS
2100 entreprises ont bénéficié de soutien de la CGMP
lus de 2100 entreprises implantées sur le
territoire national ont bénéficié de garanties de la part de la CGMP (Caisse de
garantie des marchés publics) depuis 1998 à ce
jour”, a indiqué, récemment, le directeur général de cette caisse, Aït Larbi Aomar, lors d’une
rencontre organisée au siège de la wilaya avec les
élus et les opérateurs économiques. “Une centaine, soit 5% de ces entreprises, sont de grands
opérateurs qui exercent dans différents secteurs,
alors que les autres, soit 2000, sont des petites et
“
P
moyennes entreprises (PME)”, a-t-il ajouté. M. Aït
Larbi a également affirmé que plus de 48 500 cautions pour un montant total de 44 milliards DA
ont été attribuées aux grandes entreprises et plus
de 51 milliards DA aux PME. La CGMP a également validé depuis 2006 plus de 4300 avances
pour une valeur de 51 milliards de dinars.
Le directeur de la CGMP a longuement expliqué
les différentes missions dévolues à cette structure
créée en 1998 et qui exerce sous la tutelle du ministère des Finances : “Notre mission consiste à
accompagner les entreprises dans la réalisation des
projets en application de la réglementation des
marchés publics, en mettant à la disposition des
entreprises des cautions de soumission, des restitutions d'avance forfaitaire, des restitutions
d'avance sur approvisionnement, de bonne exécution, ou encore des cautions de garantie.” En
plus des crédits et cautions, cette caisse peut attribuer des crédits sans intérêts allant jusqu’à 80%
du montant du marché. Rencontrés en marge de
cette journée, certains entrepreneurs ont émis des
réserves, notamment en ce qui concerne les
avances attribuées par la caisse qui sont conditionnées par le problème de l’hypothèque. “A part
les avances sans intérêt, cette caisse fonctionne
comme n’importe quelle banque”, nous affirme
un entrepreneur de bâtiment.
A noter la CGMP compte peu de clients parmi
les entrepreneurs et opérateurs de la wilaya, dont
certains ignorent même son existence.
M. T.
Dimanche 21 décembre 2014
18 L’Algérie profonde
LIBERTE
BEAUCOUP DE CONSOMMATEURS ONT BOYCOTTÉ LES MARCHÉS
BRÈVES de l’Est
14 WILAYAS Y PRENDRONT PART
Festival national de la chanson
d'enfant à Mila
n C'est hier que se sont ouvertes les joutes
du Festival national de la chanson d'enfant à
Mila. Prévue du 20 au 24 du mois en cours à
la maison de la culture Moubarek El-Mili, la
manifestation se décline sous la forme d'une
compétition entre des enfants de 7 à 13 ans
dans le domaine de la chanson enfantine.
Au total, 222 bambins sont attendus pour
l'animation de ce rendez-vous culturel, le
premier du genre à l'échelle de la wilaya de
Mila. Organisé par la DJS, en collaboration
avec la Ligue des activités culturelles de
l'Office des établissements de jeunesses, le
festival est placé sous l'égide du ministère
de la Jeunesse. En marge de la
manifestation, de nombreuses visites
guidées aux sites touristiques de la wilaya,
comme le Vieux Milev et le barrage de Beni
Haroun, sont au programme, est-il précisé.
Succès mitigé pour la
“Journée sans achats” à Mila
Pour diverses raisons, notamment par manque d’information et de sensibilisation, de
nombreux citoyens ont fait normalement leurs emplettes.
B. K.
BATNA
n Deux jeunes gens âgés de 19 et 36 ans,
dont un repris de justice, ont récemment été
arrêtés par les éléments de la douzième
sûreté urbaine, cité des 66-Logements, au
niveau du pôle urbain Hamla 3 au sud de la
ville de Batna. L’opération s’est effectuée
suite à la plainte déposée par un citoyen
dont l’habitation vacante a été squattée par
ces mêmes délinquants. Ces derniers ont,
selon un communiqué émanant de la police,
cassé et changé les serrures des portes puis
occupé l’appartement où ils ont été
appréhendés. Selon la même source, une
quantité de résine de cannabis a été
retrouvée en possession de l’un des deux
individus. La fouille de la malle de la voiture
de celui-ci se soldera par la saisie de 22
boîtes de médicaments classés comme
substance psychotropes (716 comprimés de
quatre marques différentes). Présentés
devant le procureur de la République, les mis
en cause se sont vu signifier deux chefs
d’accusation, à savoir la détention et la
vente de produits psychotropes et la
possession de cannabis destiné à la
consommation personnelle ainsi que
l’occupation illégale d’une habitation. Les
deux suspects ont été placés en détention
provisoire en attendant leur comparution
devant le tribunal.
LALDJA MESSAOUDI
OUM EL-BOUAGHI
Le gaz fait deux morts
n Deux personnes sont mortes par asphyxie,
Le week-end passé, à la cité Gouadjilia, à Aïn
M’lila, 60 kilomètres à l’ouest du chef-lieu
d’Oum El-Bouaghi, avons-nous appris de
sources médicales. Il s'agit de deux hommes
âgés de 29 et 52 ans qui ont inhalé du
monoxyde de carbone émanant d’un
chauffage à gaz. Les victimes ont été
transportées vers l'EPH Slimane Amirat de
Aïn M’lila et une enquête a été diligentée
par les services compétents pour élucider les
circonstances exactes de l’accident.
D. R.
Deux individus arrêtés pour détention
et vente de stupéfiants
Habituellement bondé, le marché était pratiquement déserté par les consommateurs.
n réaction à l’appel de l’ANPPC
(Association nationale pour la protection du consommateur), beaucoup de citoyens, à Mila, ont boycotté les marchés, sans réussir pour
autant à faire chômer complètement les commerçants.
En effet, si dans les grandes villes, l’appel de
l’ANPPC a été bien suivi, à en croire des rapports
de chaînes de télévision diffusés dans la matinée
d’hier, à Mila, en revanche, la réaction des
consommateurs a été plutôt mitigée en cette journée du 20 décembre.
Certes, beaucoup de gens, probablement la majorité de la clientèle traditionnelle du marché couvert de la ville, se sont abstenus d’achats, de nombreux citoyens n’ont fait aucun cas de l’appel de
E
KAMEL BOUABDELLAH
Un camp de jeunes
sur les monts de la Maouna
KHENCHELA
Une collision entre un bus et un
camion fait dix blessés
M. Z.
d’apprendre que je recevrai la visite de parents
dans l’après-midi. Je suis obligé de me déjuger”,
nous dira Mohammed Sadek, animateur à la Radio locale de Mila, rencontré au marché. Pour
d’autres, le manque d’information était visible.
“Je ne sais pas si on a appelé à une journée sans
achats”, nous dira un autre client.
Cela au moment où beaucoup de gens estiment
qu’il faut plutôt appeler les détaillants à boycotter les marchés de gros, pas le consommateur. Car
les prix de détail dépendent des prix pratiqués
dans les marchés de gros. En tout état de cause,
à Mila, aucune affiche ou banderole de sensibilisation à cette journée du 20 décembre n’est visible dans le seul marché de la ville et encore
moins dans les rues.
GUELMA
K. M.
n Au moins dix personnes ont été blessées
dans une collision entre un bus de transport
des voyageurs et une voiture de marque
Renault Clio, survenue sur la route nationale
qui relie Khenchela à Chechar, selon une
source bien informée. Les victimes de cet
accident, dont un dans un état grave, ont été
évacuées vers l'hôpital pour recevoir les
soins nécessaires, a souligné la même
source, ajoutant que le bus assurait la ligne
Khenchela-Chechar. Une enquête a été
ouverte par les services de sécurité
territorialement compétents pour
déterminer les circonstances de cet accident.
Il y a lieu de signaler que pas moins de 4
morts et 70 blessés ont été enregistrés dans
70 accidents de la circulation survenus au
cours du mois de novembre écoulé, au
niveau des différente chemins de wilaya
(CW) et routes nationales (RN) qui traversent
la wilaya, selon un bilan dressé récemment
par l’unité principale de la Protection civile
de Khenchela.
l’ANPPC. Pour des raisons diverses, notamment
par manque d’information et de sensibilisation,
de nombreux citoyens ont fait normalement leurs
emplettes au marché central de Mila.
On est loin des queues habituelles devant les étals,
mais les commerçants n’ont pas totalement
chômé non plus. Durant nos passages répétitifs
au marché en question, on a pu constater la baisse de l’affluence, un constat conforté par des déclarations de marchands. “Très peu de gens sont
entrés au marché et encore moins ceux qui ont fait
des courses”, nous dira un jeune vendeur de
viandes blanches.
Pour les citoyens qui ont vaqué normalement à
leurs courses, ou bien ils ne sont pas informés de
l’appel de l’ANPPC, ou bien ils se sont retrouvés
dans une situation imprévue. “Moi, je viens
a direction de la jeunesse et
sports pilote un important
projet puisqu'une entreprise
de travaux publics qui a décroché le
marché est à pied d'œuvre depuis
2013 dans le cadre de la concrétisation d'un camp de jeunes d'une capacité de 300 lits.
Le site retenu est domicilié à Aïn Sefra, sur les monts de la Maouna à
une vingtaine de kilomètres du
chef-lieu de wilaya, une destination
privilégiée réputée pour ses forêts
abritant des arbres aux différentes
essences, des sources d'eau pure et
fraîche et que des familles prennent
plaisir à rallier pour prétendre à des
loisirs sains.
Perché à plus de 1200 mètres d'altitude, cet espace verdoyant caractérisé par un air pur et vivifiant a été
retenu par les autorités locales afin
d'abriter des investissements tou-
L
ristiques, à savoir un parc d'attractions, des hôtels, restaurants, des
aires de jeux, des centres de vacances, des espaces verts et également un sanatorium.
De toute évidence, le Calpiref réceptionne des dossiers déposés par
des opérateurs économiques qui
ont opté pour ce créneau porteur.
Ce camp de jeunes qui a nécessité
une enveloppe financière de 100
millions de dinars accuse un taux
d'avancement appréciable et il sera
réceptionné à la fin juin 2015.
Disposant de structures d'hébergement, de restauration, de douches,
d'aires de jeux et structures d'accompagnement, ce centre de vacances aura l'opportunité d'offrir des
séjours paradisiaques aux jeunes
qui privilégient les bienfaits de la
montagne.
HAMID BAALI
BISKRA
Retrait de 257 permis de conduire
n Le bilan mensuel de la Sûreté nationale à Biskra
du mois de novembre fait état de 930 infractions
au code de la route et 179 délits ayant entraîné le
retrait du permis de conduire à 257 contrevenants.
Toujours selon le rapport de la sûreté de wilaya, 49
accidents de la route ont causé des blessures plus ou
moins graves à 58 personnes. Par ailleurs dans le
cadre de la lutte contre toutes les formes de
criminalité, les mêmes services ont enregistré, pour
le même mois, 262 affaires dont 188 ont été traitées
et 158 transmises à la justice. Parmi les 264
personnes impliquées figurent 6 mineurs. Ces
affaires ont abouti à la détention préventive de 72
prévenus. Les délits relevés gravitent
essentiellement autour des agressions corporelles
(123), des vols (85) et trafic de drogue (12),
impliquant 20 personnes, pour lesquels 14 mandats
de dépôt ont été émis par le procureur de la
République.
H. L.
LIBERTE
Dimanche 21 décembre 2014
L’Algérie profonde 19
UNITÉ DE MOSTAGANEM DE L’ALGÉRIENNE DES EAUX
BRÈVES de l’Ouest
Les travailleurs
en colère contre
l’union locale UGTA
À PROPOS DES DEUX COLLÉGIENS
ENLEVÉS À CHLEF
L’enlèvement a été orchestré
par les enfants eux-mêmes
n Quelques jours seulement après cette
information qui a défrayé la chronique au
niveau local et qui faisait état de
l’enlèvement, rappelons-le, mercredi dernier,
de deux collégiens devant le CEM SalahKiouar à Hay El-Houria à Chlef, où ils
étudient, des sources de la Sûreté de la wilaya
ont expliqué qu’il s’agit, en fait, d’un
enlèvement qui a été parfaitement orchestré
par les deux jeunes élèves eux-mêmes. Les
mêmes sources ont également précisé à ce
sujet – après interrogatoire des deux
collégiens concernés – que c’est suite à de
mauvais résultats scolaires obtenus durant le
premier trimestre qui vient de s’achever et de
peur de représailles de la part de leurs
parents, que ces derniers ont orchestré cet
enlèvement en complicité avec certains de
leurs camarades qui ont diffusé
l’information. “Ils ont pris le bus vers la
localité d’Ouled Farès à une quinzaine de
kilomètres plus loin, avant d’être repérés et
retrouvés peu avant la fin de la journée en
train de rôder sur les lieux”, nous indique-ton enfin.
La connivence et la confusion dans le cautionnement et la désignation des
personnes ont repris le dessus, au détriment de la représentativité exprimée par le
suffrage des travailleurs de l’entreprise.
AHMED CHENAOUI
TLEMCEN
D. R.
Nouvelle promotion de 182 douaniers Les travailleurs contestent la nomination non représentative d’un ex-délégué syndical.
moins que la tutelle
ne daigne faire
preuve de fermeté
et de rigueur, le remous syndico-syndical semble se réinstaller au sein de l’unité de Mostaganem de l’Algérienne des eaux.
En effet, au terme d’un mandat
électif de quelque 3 années de paralysie avec une direction bicéphale à la tête de la section syndicale de
l’unité, doublée de la grande pénalité collective du gel des œuvres sociales, dont aucun employé n’a depuis profité, on s’achemine vers de
nouvelles perturbations dont l’origine reste l’immixtion “active” de
l’union de wilaya de l’UGTA.
Alors que la transparence avait
prévalu pour un départ prometteur,
favorable à la relance des activités
des œuvres sociales dont la consistance des milliards de fonds cu-
À
mulés demeure l’enjeu réel et déterminant de toutes les manœuvres,
la connivence et la confusion dans
le cautionnement et la désignation
des personnes ont repris le dessus,
au détriment de la représentativité
exprimée par le suffrage des travailleurs de l’entreprise. Le renouvellement de la section syndicale de
l’unité de wilaya de l’entreprise
avait commencé, le plus normalement du monde, par l’organisation
d’élections à l’issue desquelles les
travailleurs, répartis selon leur lieu
d’affectation, avaient désigné leurs
représentants syndicaux classés au
prorata du nombre de voix obtenues, dont l’assemblée devait, logiquement et légitimement, élire la
section représentative de toute
l’unité. Seulement, à la grande surprise des meilleurs classés des 9 sites
d’affectation des personnels, parmi
lesquels devait émerger le secrétai-
re général de la section de l’entreprise, c’est un ancien responsable
syndical, malgré que mal classé et
particulièrement décrié par ses
pairs, qui se retrouva reconduit à la
tête de la section, avec des collaborateurs tout autant mal classés. Les
9 coordinateurs, frustrés de voir leur
classement remis en cause et bafoué,
criant au scandale, se déclarent opposés à la désignation de ladite
personne, lui signifiant un retrait de
confiance formel et catégorique,
lit-on dans une pétition signée par
une grande majorité des élus syndicaux, adressée au SG de l’union de
wilaya de l’UGTA. Pis encore, voulant forcer la main des contestataires, une partie triée sur le volet,
notamment ceux en charge des affaires sociales, a été conviée par téléphone à une assemblée en vue
d’élire le bureau chargé de la gestion
des œuvres sociales de l’entreprise.
CHLEF
Arrestation de deux
dangereux faussaires
n faussaire de documents officiels et son complice âgés de 24 et de 25 ans ont été arrêtés, en
fin de semaine, par les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Chlef.
C’est suite à des informations recueillis après une enquête diligentée sur le terrain depuis plusieurs jours
que les policiers ont pu mettre la main sur les deux mis
en cause alors que l’un d’eux procédait, frauduleusement, à la collecte d’argent, de vêtements et de produits
alimentaires chez des commerçants au centre de la ville de Chlef et qu’il prétendait remettre, par la suite, aux
Scouts musulmans algériens (SMA) de la wilaya de Aïn
Defla au moyen de documents (récépissés, bons pour,
cartes d’adhésion SMA et autres décharges) portant le
cachet de cette organisation alors qu’il s’agissait, en réalité, d’une escroquerie caractérisée. Selon des sources
de la cellule de communication, les deux faussaires qui
U
sont originaires de la wilaya de Aïn-Defla utilisaient
des documents falsifiés et des cachets ronds humides
imités afin de parfaire leurs arnaques. “Plusieurs
autres documents officiels vierges et cachets appartenant
aux différentes instances de la même organisation, ont
pu être récupérés par nos éléments après fouille du domicile de l’un des deux mis en cause. Ils ont été volés du
siège du SMA de Aïn Defla pour être exploités dans la
ville de Chlef afin de passer inaperçus et de tromper ainsi la vigilance des commerçants ici”, précisent encore
nos mêmes sources.
Accusé de vol, de falsification de documents officiels,
d’imitation de cachets et d’escroquerie, le principal accusé dans cette affaire a été placé sous mandat de dépôt alors que son complice a été mis sous contrôle judiciaire.
AHMED CHENAOUI
Une assemblée étrangement tenue
en l’absence du principal responsable syndical de l’entreprise “désigné”, qui a finalement capoté, en
dépit de la présence d’un responsable syndical national de l’ADE,
vraisemblablement invité afin de
bien asseoir le fait accompli. La direction générale de l’Algérienne
des eaux, ainsi que les hautes instances de l’UGTA ont été saisies de
l’affaire.
M. OULD TATA
ORAN
Cérémonie de fin
de stage au profit
de 311 avocats
n Me Lahouari Ouahrani,
bâtonnier de l’Ordre des
avocats d’Oran, a présidé,
hier, une cérémonie de fin de
stage au profit de 311 avocats
stagiaires d’Oran, dont 210
filles. La nouvelle promotion
qui porte le nom de Me
Jacques Mansour-Vergès, a
été rehaussé par la présence
d’avocats et de magistrats
près la cour et les tribunaux
d’Oran. La cérémonie a été
suivie d’une assemblée
ordinaire annuelle du barreau
d’Oran qui compte 5071
avocats. L’organisation de
cette cérémonie au profit des
jeunes avocats frais émoulus
coïncide également avec la
commémoration de la rentrée
du barreau d’Oran qui fêtera
cette année ses 155 ans
d’existence, a tenu à rappeler
le bâtonnier de l’Ordre des
avocats d’Oran à l’ouverture
des travaux de la cérémonie
de promotion des nouveaux
avocats.
K. R. I.
n Une nouvelle promotion de 182 agents et
contrôleurs des douanes est sortie, jeudi
dernier, de l’école régionale d’Ouled Mimoun,
localité située à 33 km du chef-lieu de la
wilaya de Tlemcen. Une cérémonie officielle
s’est déroulée au sein de l’établissement en
présence de l’inspecteur général des
Douanes, Abdelmadjid Mehrèche, qui a
prononcé à cette occasion une allocution
pour rappeler la mission dévolue à ces agents
“lesquels, par leur dévouement et leur
engagement doivent veiller à la protection des
frontières et assurer leur rôle de garants des
intérêts de l’économie nationale”. Cette
nouvelle promotion, la quatrième depuis la
création de l’école en 2009, a été baptisée au
nom du défunt douanier Mohamed
Meghebar, assassiné par des
narcotrafiquants en avril 1993 à la frontière
algéro-marocaine où il était en poste. Avec
cette promotion, ce sont plus d’un millier
d’agents et d’inspecteurs qui ont été formés à
Ouled Mimoun et affectés dans les
différentes brigades à travers l’Ouest
algérien, parmi eux 24 ressortissants
africains ayant rejoint leurs pays pour
surveiller eux aussi les frontières. Le
directeur de l’école Benaroum Mohamed a
indiqué pour sa part que “les stagiaires ont
bénéficié de toutes les techniques modernes
en rapport avec leur formation, ce qui leur
permet aujourd’hui d’assurer avec efficacité
les tâches qui leur incombent, comme la lutte
contre la contrebande, la fraude, le contrôle et
le contentieux douanier”. Les statistiques des
Douanes se référant à l’année 2014 font état
de la saisie à travers la wilaya de Tlemcen de
18 600 kg de drogue, 2900 comprimés de
psychotropes, 190 kg de cocaïne,
285 000 litres de carburant, 60 t de cuivre,
1200 kg de déchets d’aluminium,
30 000 cartouches de cigarettes, soit une
valeur de près de 1 500 000 000 DA.
B. A.
TIARET
Quatre voleurs de bétail sous les verrous
n Les éléments de la Gendarmerie nationale
relevant de la brigade de Zmalet EmirAbdelkader, à l’est de la wilaya de Tiaret, ont
pu mettre le grappin, à la fin de la semaine
écoulée, sur un gang spécialisé dans le vol de
bétail, a-t-on appris de source sécuritaire.
Composé de quatre individus, dont deux
domiciliés dans ladite commune et deux
autres venus de Djelfa et Laghouat, ce gang
avait opéré dans la zone rurale de Taguine où
il a réussi à voler 24 têtes d’ovins. Alors que le
partage a été conclu entre les voleurs qui
s’apprêtaient à rejoindre le marché à
bestiaux, l’un d’eux n’avait pas trouvé mieux
que d’emmener les bêtes chez lui avant qu’il
ne soit dénoncé par son père qui alerta les
gendarmes. Aussitôt interpellé, ce dernier n’a
pas résisté pour décliner l’identité de ses
comparses qui furent, à leur tour, arrêtés.
SALEM R.
Des
20
Gens
& des
Dimanche 21 décembre 2014
Faits
LIBERTE
Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.
CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE
Récit de Adila Katia
“Les secrets…”
120e partie
Dernier chapitre : L’autre vérité
Résumé : Krimo les rassure. Lynda est hors de danger.
Ihssane regrette de lui avoir mis la pression. Elle
voudrait lui rendre visite. Krimo trouve qu’ils ne peuvent
pas débarquer à l’improviste chez elle. Elle tente de
joindre Ryan, mais ça sonne dans le vide. Hadj Ahmed la
rejoint et tente de la raisonner, de se contenter de ce
qu’elle a et d’abandonner sa quête de la vérité. Car elle
risque de tout gâcher…
ne. Elle s’excuse en quittant la table,
pour prendre l’appel dans sa chambre.
-Ryan, tu m’as manqué dit-elle. Tu vas
bien ? Ta famille ?
-Oui, ça va. Je suis content de t’entendre, murmure-t-il. J’avais besoin de
te parler… Tu viendras tout à l’heure ?
-Oui, c’est malheureux ce qui est arrivé à ta tante !
Ce n’est pas le premier malaise ! Comment va-t-elle maintenant ?
-C’est une battante ! Tu sais, quand elle
me voit, elle demande de tes nouvelles !
Elle sera heureuse de te voir !
Ihssane doute fort que ce soit le cas. Si
elle est décidée à lui rendre visite, c’est
pour lui demander pardon. Le temps
de ranger la maison et de se préparer,
ils partent à Ben Aknoun. Si hadj
Abderrahman les accueille chaleureusement, ce n’est pas le cas de sa
femme. Ihssane s’efforce de ne rien
laisser paraître mais elle est peinée. Elle
ne comprend pas pourquoi elle est
froide avec eux.
Hadj Abderrahman les invite à entrer
et les mène au salon où Lynda se reposait sur un divan. Toute la famille remarque son extrême pâleur. Elle a les
Dessin/Mokrane Rahim
-Tu as toute la nuit pour réfléchir à ce
que tu gagnerais à détruire des vies !
Ton demi-frère et ta demi-sœur vont
souffrir ! S’il arrive malheur à Lynda,
ils se retrouveront seuls ! Tu ne pourras pas les réconforter comme une
grande sœur, car personne ne sait !
Alors, réfléchis ! Je voudrais retrouver
la fille aimante et prévenante que tu
étais, dit-il avant de se lever. Je te souhaite une bonne nuit !
-Bonne nuit !
Mais après tout ce qui s’est passé, Ihssane pense qu’elle ne sera plus la
même. Elle a mauvaise conscience. Ces
regrets la gardent éveillée jusqu’au
petit matin. Zina qui était là a tenté de
lui remonter le moral.
Elles prennent le petit-déjeuner en famille. C’est l’occasion de discuter de la
situation. Hadj Ahmed appelle Ryan.
Il demande des nouvelles de sa tante.
-On voudrait lui rendre visite et on
voudrait savoir où elle se trouve !
-Elle est chez mes grands-parents ! On
se retrouve tout à l’heure !
Une fois qu’ils se sont entendus sur
l’heure, ils raccrochent. Deux minutes après, le portable d’Ihssane son-
traits tirés. Elle sourit en les voyant.
Hadj Abderrahman l’aide à se redresser et à s’asseoir. Elle parle lentement,
répondant par des petits “oui” appuyés
par des hochements de tête. Ihssane
s’est assise près d’elle. Elle a tellement de regrets qu’elle n’ose pas la regarder dans les yeux.
-Louanges à Dieu, tu vas mieux, dit
Zina. On n’a appris la nouvelle qu’hier.
Sinon on serait venus bien avant ! Incha Allah, tu te remettras vite !
-Son cardiologue lui a recommandé de
ne plus prendre de sel et de ne pas
s’énerver ! Elle est en arrêt maladie
pour quelque temps. On n’a pas encore
prévenu ses enfants, pour ne pas les inquiéter. Elle va guérir ! Je sais qu’elle
veut avoir récupéré pour les accueillir
elle-même !
Hadja Halima les rejoint et prend
place en face d’Ihssane. Elle n’a pas un
sourire. Ryan arrive, tout heureux de
retrouver Ihssane et sa famille. Il les
embrasse tous puis s’agenouille devant
sa tante et plaisante un peu.
-Je vois que tu es bien entourée !
Comment vas-tu aujourd’hui ?
-Bien…
-Hier tu demandais après Ihssane ! La
voilà… Tu es contente ?
Lynda hoche la tête et sourit.
-Tu voulais lui parler, lui rappelle-t-il
alors que la gouvernante apportait
des jus et des gâteaux. C’est l’occasion,
non ? Ou quand tu te sentiras mieux ?
-Seules…
Ils se rendent compte qu’elle est épuisée. Ryan l’aide à s’étendre. Quand
Lynda ferme les yeux, Ihssane a la chair
de poule. Elle ne peut pas aborder le
sujet qui lui tient à cœur, en présence de leurs familles. Elle voudrait lui
demander pardon mais ils se poseront
des questions.
- Et si on l’emmenait à sa chambre ?,
propose-t-elle. Elle pourrait dormir
tranquille. Les visites l’épuisent… On
n’aurait pas dû venir aujourd’hui !
Mais Lynda ouvre les yeux sur elle,
comme pour la rassurer. Comme pour
lui dire de ne pas partir…
(À SUIVRE)
A. K
[email protected]
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS.
Récit de Yasmina Hanane
Dessin/Amouri
38e partie
Résumé : Wassila passe une nuit blanche. Elle était
préoccupée par son avenir, Lyès voulait l’épouser. Sera-telle heureuse avec lui ? Et Athmane, comment réagira-til lorsqu’il apprendra qu’elle va se marier ? Il ne va
sûrement pas sauter de joie. Elle pourra en parler à
Khadidja, mais cette dernière risque de deviner sa
relation avec son mari.
Elle secoue la tête :
Pas dans l’immédiat… D’ailleurs, elle
n’avait pas encore tiré la bonne conclusion… Mais si cela devait se faire, elle
chargerait plutôt Khadidja de le lui ap-
prendre… Elle appréhendait surtout
une réaction agressive de sa part… On
dit qu’un homme blessé est tel un
fauve qui s’attaque à son adversaire avec
ruse et malice… Athmane pourra
Ma vie, mon destin
aussi aller retrouver Lyès et lui dévoiler leur relation…
Elle sursaute… Si jamais Athmane
passait à l’action, tous ses projets seront
anéantis… Mais elle aussi pourra dévoiler cette relation à Khadidja.
Elle secoue encore la tête :
-Non… Vaut mieux garder secret tout
ce passé avec Athmane… Khadidja ne
va sûrement pas se taire sur cette affaire… Elle s’attaquera à elle, et pourra même déposer une plainte pour
adultère, avant de propager ce secret
tant gardé à travers le voisinage et le
quartier…
Wassila en savait assez sur elle pour
comprendre que cette dernière ne
pensera même pas à sauver les apparences. Elle somnola ainsi jusqu’à l’aube, et entendit ses parents se lever pour
la prière, avant de sentir une odeur de
café se répandre dans l’appartement.
Elle se lève alors, et s’étire avant de se
rendre dans la cuisine pour prendre
son petit-déjeuner.
Une journée radieuse s’annonçait, et
elle se hâta de s’habiller pour se rendre
au travail.
Elle s’attendait encore à rencontrer
Athmane dans la journée, mais pas
aussi tôt, et sûrement pas au seuil du
portail de l’immeuble.
L’homme avait mauvaise mine, et une
barbe hirsute. Il n’avait pas complètement cuvé son vin, et les séquelles
d’une nuit blanche étaient très apparentes sur son visage.
Il ébauche un sourire avant de s’adresser à elle :
-Bonjour Wassila… Je… Je voulais juste m’excuser pour hier soir… Je me suis
conduit comme un goujat. Tu me pardonnes, ma puce ?
Wassila porte la main à sa bouche et regarde autour d’elle avant de
murmurer :
-Chut… Pas de familiarités, Athmane,
nous sommes dans l’immeuble et
quelqu’un pourrait t’entendre…
Il hoche la tête :
-Tu as raison. Je ne suis qu’un imbécile
qui s’y prend toujours mal… Je … je
ne veux pas que tu entames ta journée
sans m’avoir pardonné.
Elle soupire :
-Tu reconnais donc que tu avais dépassé les limites hier soir ?
-Oui… C’est pour cela que je voulais
te rencontrer avant ton départ au boulot…
Alors tu me pardonnes, Wassila ?
-Tu promets de ne plus m’importuner ?
-Je promets ce que tu veux, tu connais
mes sentiments envers toi, je n’aimerais pas te perdre…
-Chut, chut Athmane… Tu parles à
haute voix !
Elle jette un coup d’œil circulaire autour d’elle et se rapproche des escaliers
pour vérifier si personne ne descendait :
-Tu es fou ou quoi ? Tu vas bientôt
mettre tout le quartier au courant de
notre relation. Je n’ai pas besoin de te
demander de deviner la suite.
Il lève les bras et les laisse retomber :
-Je m’oublie quand je suis avec toi, tu
le sais bien…
-Alors s’il te plaît, ne l’oublie plus. Je…
je suis pressée, il y a des clientes qui
m’attendent au salon.
-Tu veux que je te dépose ?
-Surtout pas.
Elle s’empresse de s’éloigner et lui fait
un signe de la main :
-Bonne journée Athmane.
L’homme demeure un moment sans
réaction, puis passe la main sur son visage et se dit qu’il devrait remonter
chez lui pour prendre un bain et se raser. Ah ! les femmes… Lorsqu’elles s’y
mettent, on ne peut pas deviner leur réaction. Khadidja étendait du linge sur
le balcon. Elle avait vu Wassila partir,
mais était loin d’imaginer que son
mari venait d’avoir une conversation
avec elle. D’habitude, elle épiait le
moindre détail dans le quartier. Elle
avait même surpris des femmes en
train de faire des signes à des voisins
ou à des hommes qui passaient par là
juste pour un moment. Elle secoue la
tête et continue à étendre son linge. La
voyante, la veille, avait prédit que
Wassila allait se marier bientôt. ElHadja se trompait rarement, et c’est
Taos qui sera heureuse.
(À SUIVRE)
Y. H.
[email protected]
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES
SONT LES BIENVENUS.
LIBERTE
Dimanche 21 décembre 2014
Sudoku
Jeux 21
3 8
9
7
7
5
5
7 3
1
1
8
7
3 2
8
9
7
1
Solution Sudoku n° 1842
1 8 6 3 9 5 2 7 4
4 2 7 8 3 9 1 5 6
9 5 3 6 1 2 7 4 8
3 7 5 2 6 8 4 9 1
9 10
VERSEAU
(21 janvier - 19 février)
Quelqu'un de votre entourage vous
espionne. Même si cette personne ne
fait que s'amuser, cela a tout pour
vous déplaire. Vous trouverez un
moyen de vous venger, tout en
humour.
VII
VIII
IX
POISSONS
X
(20 février - 20 mars)
HORIZONTALEMENT - I - Segment des doigts. II - Port
israélien - Eau-de-vie. III - Silicate naturel de magnésium Adverbe - Cobalt. IV - Fin de messe - Platine - Service de
sécurité. V - Relatifs aux tombeaux. VI - Risqua - Réfléchi. VII
- Neptunium - Ami. VIII - Tourne en dérison. IX - Faits
importants. X - Possessif - Écoulée.
Solution mots croisés n° 5254
Côté cœur, vos engagements sont
francs. Vous frôlez même la brusquerie car vous êtes sans concession. Pas
de demi-mesure : vous avez soif d'absolu. Ce côté passionnel effraiera votre
moitié plus qu'il ne la rassurera.
Mesurez davantage vos paroles.
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
1
2
I
M
B
I
B
I
T
I
O
N
N
A
R
V
A
L
3
4
5
6
A U G U
R T Y R
A I
D
L E U
D I N
O T
P
D E M A
N U S I T
I E
D R
A S T I E
7
8
9
10
R E N T
I S E E
O C T E
A S
A L
H
I A N O
N D E R
E E
D
E N N E
T U S
s
s
Préposition
s
s
Mer (ph)
s
s
s
s
s
De taille
démesurées
———————————
Mois
Hommes
méprisables
———————————
Nabot
s
s
s
s
s
s
VIERGE
(23 août - 22 septembre)
Vous risquez d'encourir des problèmes
inutiles si vous ne savez pas vous montrer un peu plus souple que d'habitude
dans vos relations sociales. Ne vous
accrochez pas désespérément à des
valeurs totalement dépassées.
Ne vous encombrez pas de nouvelles
responsabilités immobilières ou financières dans l'immédiat : vous mettriez
en péril ce que vous avez construit
péniblement. Contentez-vous du statu
quo actuel.
Voyelle double
s
s
Mitre
———————————
Conjonction
On y trouve les
dernieres
volontés
———————————
Préposition
s
Sélénium
s
SAGITTAIRE
(23 novembre - 20 décembre)
Il y a des discussions où vous n'arriverez jamais à prendre le dessus. Il vaudrait mieux abandonner, sans en avoir
honte. N'insistez pas lorsque vous
voyez qu'il s'agit d'une cause perdue.
s
Fleur de
Hollande
———————————
Petit sentier
s
s
s
s
Direction
s
Eau noire
———————————
Usages
SOLUTION
DES MOTS FLÉCHÉS N° 349
Pied de vers
———————————
Consonnes
s
s
(23 juillet - 22 août)
Puisque vous êtes assez amoureux
pour partager la vie de quelqu'un,
vous êtes le champion du dialogue et
de la tolérance : pas de scènes de jalousie, avec vous, pas de cris ; tout se
passe calmement et entre vrais
adultes.
SCORPION
s
Neptunium
s
s
Repas de
bébé (ph)
———————————
Preneur
de son
s
Quotient
intellectuel
———————————
Deux de lot
LION
(23 octobre- 22 novembre)
s
Deux à Rome
(22 juin- 22 juillet)
Le coup de foudre pourrait s'abattre
sur vous aujourd'hui. En tout cas, le
bonheur amoureux passera à portée
de votre main. À vous de l'attraper !
Ne soyez pas timide au point de rater
le coche et d'avoir après des regrets
éternels.
s
s
Une tour
———————————
Iridium
CANCER
(23 septembre - 22 octobre)
Action de nier
———————————
Sans éclat
———————————
Symbole
s
Personnel
———————————
Fière
———————————
Pesa le
contenant
Ce sera le moment de vous mettreau
grand jour et de prendre tous les
contacts susceptibles d'améliorer
votre vie professionnelle. Ne soyez pas
craintif : “Demandez, et l'on vous donnera
; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et
l'on vous ouvrira”.
BALANCE
s
s
s
Stupide
s
Prierre
précieuse
s
Myriapode
————————————
Asséchées
Vieux do
———————————
Ville serbe
s
s
s
s
s
Possessif
————————————
Posssessif
————————————
Charrue
Despote
———————————
Profits
inespérés
s
Refuge
———————————
Petite île
s
s
s
MOTS FLÉCHÉS N° 350
s
s
Revenus
annuels
s
GÉMEAUX
(22 mai - 21 juin)
Le moral est bon, et vous êtes prêt(e) à
aller au bout de vous-même et de vos
désirs. Vos ambitions vous semblent
soudainement faciles à réaliser. Vos
connaissances et votre clairvoyance
vous permettront d'atteindre vos
objectifs. Ne travaillez pas en solitaire,
aucune aide n'est négligeable.
Lance-roquettes
—————————————
Qui loue
—————————————
Département
français
s
TAUREAU
(21 avril - 21 mai
s
Horloge
à eau
—————————
Numéral
s
Essences
d’un être
———————————
Chaleur
animale
BÉLIER
(21 mars - 20 avril)
L'argent, comme c'est trop souvent le
cas, sera aujourd'hui au centre de
toutes vos préoccupations. Votre
action peut se révéler féconde grâce à
l'appui de personnes.
Concept (ph)
———————————
Faire
s
Finances et vie domestique demandent votre attention. Chaque chose en
son temps. Certaines personnes ne
partagent pas vos idées. Évitez-les
cette journée.
VERTICALEMENT - 1- Actions judiciaires. 2 - Orifice
organique - Bugle. 3 - Européennes. 4 - Étendue d’eau Conifère. 5 - Astate - Enveloppe - Pied de vigne. 6 - Grecque Fauve. 7 - Dialecte chinois - Mis à l’écart. 8 - Infinitif Stupides. 9 - Produit des mollusques - Poursuit en justice. 10 Pays d’Europe - Cap.
s
Article arabe
de Mehdi
Méfiez-vous des invités surprise qui risquent de débarquer, les bras chargés
de cadeaux, mais qui n'auront pas
envie de repartir. Cela pourrait devenir
comique.
X
s
L’HOROSCOPE
(21 décembre - 20 janvier)
AUJOURD’HUI
s
Eraflure
———————————
Qui a de
l’ascendant
8
II
8 4 1 9 5 3 6 2 7
Par :
Naït Zayed
7
CAPRICORNE
“La volonté est une
force qui se sent,
c'est-à-dire qui
souffre.”
Miguel de Unamuno
2 6 9 1 4 7 3 8 5
6
I
“Le pessimisme
est d'humeur ;
l'optimisme
est de volonté.”
(Emile Chartier) Alain
6 1 8 5 7 4 9 3 2
5
VI
“Là où la volonté
est grande, les
difficultés
diminuent.”
Nicolas Machiaviel
5 3 4 7 2 6 8 1 9
4
V
Citations
7 9 2 4 8 1 5 6 3
3
IV
Cette grille est de niveau
moyen : elle contient déjà
30 chiffres.
4
2
N°5255 : PAR FOUAD K.
III
- chaque bloc de 3X3
contienne tous les
chiffres de 1 à 9.
3 1
8 9
1
- chaque ligne contienne
tous les chiffres
de 1 à 9 ;
- chaque colonne
contienne tous les
chiffres de 1 à 9 ;
8
6
Mots croisés
Le sudoku est une grille de
9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3
cases sur 3. Le but du jeu
est de la remplir
entièrement avec des
chiffres allant de 1 à 9
de manière que :
8
2
9
6
Comment jouer ?
N° 1843 : PAR FOUAD K.
Désengorger - Cerisier - Are - Oser - Nés - Gi - No - Ee - Éétion - Spasmes - Ente - Tic - Pie - Le - S - El - Sen - Hère - Lavai - Ta - TTC - Ln - Igne - Niée - At Gnome - Ena - T - Âne - Pus - DN - Inné - Relatas - On -Élite - Er - Née - User - Ède.
Dimanche 21 décembre 2014
22 Sport
LIBERTE
CHAMPIONNAT MOBILIS DE LIGUE 1 (14e JOURNÉE)
MCEE 1 - MOB 2
MCO 1 - MCA 1
Les Crabes
se rebiffent
90’ + 2 , l’arbitre sauve le Doyen…
L
F. R.
“S
Archives/Liberté
e MOB a réalisé, hier, au stade
Messaoud-Zoughar
d’El-Eulma, la meilleure opération de la journée en allant s’imposer à El-Eulma devant le MCEE
par deux buts à un. Une victoire qui
vient d’abord effacer le dernier revers concédé at home devant
l’USMA et qui permet, également,
aux Crabes de revenir à un point du
leader harrachi à une journée de la
fin de la première partie du championnat Mobilis de Ligue 1.
Les débats débutent avec une grande prudence avec un léger ascendant aux locaux qui se procurent
quelques bonnes occasions de scorer, mais sans grand danger pour le
portier mobiste, Mansouri. Passé le
quart d’heure d’observation, le
match s’emballe notamment du
côté des gars de Babya. À la 18’, une
action collective a failli de peu se
concrétiser par l’ouverture du
score.
Cependant, ce sont les visiteurs
qui vont bénéficier de la meilleure
occasion de but par Yaya dont la
frappe passe légèrement à côté des
bois gardés par Mahsas (23’). Piqués
au vif par cette chaude alerte, les
poulains du coach Azzedine Aït
Djoudi, tentent de réagir en menant
des contres rapides. À l’approche de
la demi-heure de jeu, Derrardja est
tout près de trouver le chemin des
filets. Cependant, son tir est bien
capté par le gardien Mansouri. Les
offensives se poursuivent pour les
Maïza et consorts qui vont de nouveau rater une occasion en or de
débloquer le match.
Kara, pourtant bien placé, met une
tête qui ira dans les décors (39’).
Malgré d’autres tentatives, le score
ne change pas jusqu’au coup de sifflet de la mi-temps. Sermonné par
leur entraîneur durant la pause citron, les gars de Babya reviennent
à la charge en mettant un pressing
sur l’arrière-garde visiteuse.
Mais, c’est encore les Mobistes qui
vont se montrer les plus dangereux
après une tentative de la tête de
Heddouche qui trouve le portier
Mahsas (52’). À l’heure de jeu, le
coach Aït Djoudi effectue deux
changements en alignant Belkhiter
et Hamiti.
Des changements qui ne tardent pas
à porter leurs fruits puisque Hamiti
parvient à offrir l’avantage à son
team, concluant un contre rapide
d’une frappe enroulée qui ne laisse aucune chance au portier
Mansouri (71’). Néanmoins, la joie
des locaux sera de courte durée
puisque deux minutes plus tard, Benouh, profitant d’un relâchement
dans la défense locale, met le cuir
hors de portée de Mahsas.
Après ce but, les gars de Babya se
ruent sur le camp béjaoui, ce qui
permet aux Crabes de procéder
par de dangereux contres qui permettent à Chatal, qui venait à peine de faire son entrée, de marquer
contre Mahsas, offrant ainsi à son
équipe trois précieux points qui la
relancent pour le titre honorifique
de champion d’hiver de cette saison
(90+4’).
candaleux”, “lamentable”, “désastreux”…. Les épithètes utilisées
par l’entraîneur français du
Mouloudia d’Oran, Jean-Michel
Cavalli pour qualifier la “prestation
indécente et honteuse” de l’arbitre
de la rencontre, M. Achouri en disent long sur sa déception d’avoir concédé le nul au MCA dans les
ultimes secondes de la rencontre. On jouait les
derniers instants du temps additionnel lorsque l’ailier algérois Khaled Gourmi, dès son entrée dans la
surface de réparation côté gauche, plonge dans les
pieds du défenseur oranais Chafik Bourzama. Sans
hésiter, le directeur de jeu sanctionne les locaux d’un
penalty qui permet au même Gourmi d’égaliser et
d’éviter à son équipe une défaite qui l’aurait alors enfoncée dans les abysses du classement.
“J’aurais eu honte si un jour on m’offrait des points
de la sorte. Nous laissons nos familles pour travailler
dur et à la fin, un arbitre nous vole et détruit tout le
travail effectué durant des semaines. Heureusement
qu’il n’y avait pas de public aujourd’hui, sinon cela
aurait tourné au carnage. Lorsqu’il y a des problèmes
dans les stades et de la violence, les supporters ne sont
pas seuls responsables. Les arbitres le sont grandement
et font naître chez le supporter ce sentiment d’injustice”, pestera encore Cavalli à qui “l’arbitre (m) a fait
porter une chasuble orange à la mi-temps alors qu’il
nous a refusé un penalty et nous a privés d’un but parfaitement valable”.
Face à un MCA fantomatique, le MCO, qui avait ouvert le score à la 22’ par Larbi suite à un coup franc
de Bezzaz repoussé par Djemili, aurait dû obtenir un
penalty à la 3’ suite à une main flagrante de Berchiche
dans la surface suite à un centre de Zaâbiya. Le MCO
avait également inscrit un but, le 2e, par le même
Zaâbiya à la 66’ suite à un centre de Nekkache mais
M. Achouri l’a refusé. Un MCO qui s’est finalement
contenté d’un nul aux allures de défaite tant sa main-
mise sur la rencontre n’a jamais été vraiment contestée par un MCA trop brouillon dans le jeu et qui ne
s’est pas montré réellement menaçant, encore moins
à la hauteur de sa réputation ou de son statut.
RACHID BELARBI
USMBA 1 - JSS 1
Les Scorpions se mordent la queue
n recevant la JS Saoura,
l’USMBA, pourtant très motivée
pour empocher les trois points
de la rencontre, a encore une fois raté
l’occasion de soigner son capital points.
Les poulains de Wallemme ont concédé un énième match nul, ratant ainsi
une progression au classement général. Les coéquipiers de Hocine Achiou,
qui se devaient de gagner, n’ont pas fait
long feu face à une équipe de la JS
Saoura bien organisée et volontaire à
souhait. Les gars de J-G Wallemme
n’ont d’ailleurs pas trop inquiété le gardien Laouiti. Leurs rares tentatives
d’incursions étaient sans danger au demeurant. Les visiteurs, qui, eux aussi,
ont débuté la partie en transe pour éviter une défaite, ont eu, néanmoins, le
E
mérite de créer des occasions plus
nettes, telles que ce retrait de Bousmaha qui trouve Aoudou bien avancé, et d’une tête, il ouvre la marque à
la 13’ ne laissant aucune chance au portier Matijias. Ce but a quelque peu secoué les gars la Mekerra qui réagiront
par l’intermédiaire de Ghezzali. Ce dernier, bien servi par Achiou, s’engouffre dans la surface de réparation
et rate de peu l’égalisation. Les locaux,
préoccupés par leur opiniâtreté de
revenir au score, harcèlent leurs vis-àvis par l’intermédiaire de Ghezzali et
Okbi, mais sans succès.
Complètement interloqués par ce déroutant ratage, les locaux vont se démener dans l’espoir de revenir au
score, notamment par le biais de
Cherifi (13’), qui, d’ailleurs, a été fauché dans la surface de réparation,
mais l’arbitre n’a pas bronché. Ensuite vint le coup franc botté par Okbi à
la 16’, mais l’attaque de l’USMBA
n’arrive pas à faire trembler les filets de
Laouti. À partir de cet instant, ce sont
les visiteurs qui, prenant en main le
match, ont failli aggraver la marque à
maintes reprises. Ce pressing des locaux a fait sortir les visiteurs de leur coquille qui, en taquinant la défense
adverse, réussissent à exercer une
pression sur les camarades d’Achiou.
Cette dernière s’est d’ailleurs soldée par
un dangereux coup franc à la 22’,
magistralement botté par Terbah, en
vain. Le cuir est difficilement repoussé par le gardien Matijias. Piqués au vif,
RCA 2 - CRB 0
Ezzerga reprend des couleurs
e club de la Mitidja, le RC Arba, a pris le meilleur sur
son adversaire du jour, le CRB, sur le score de 2 à 0 dans
un match entrant dans le cadre de la 14e journée du
championnat de Ligue 1 Mobilis qui s’est joué sous haute tension et qui a été caractérisé par des incidents plus ou moins
graves entre les supporters des deux équipes. La partie, qui
s’est jouée dans un fair-play total entre les 22 acteurs, a débuté timidement et avec beaucoup de prudence, mais après
onze minutes, les locaux trouvent la faille par Yetou qui a réussi à battre le gardien Asla suite à une passe minutieuse de
Bouderbal. Après ce but bien fêté par les supporters d’Ezzerga, le jeu s’est stabilisé au milieu du terrain jusqu'à la
38’ où l’arbitre a arrêté la partie suite à des échauffourées dans
les tribunes entre supporters des deux camps. L’intervention
rapide du service d’ordre a calmé les esprits. La partie se poursuit après un arrêt de six minutes, mais le score reste inchangé.
L
les visiteurs bénéficient d’un coup
franc, cette fois bien exécuté par
Achiou qui égalise à la 36’. Après la
pause, les débats se concentreront
pratiquement au milieu de terrain
avec une légère domination locale. Les
visiteurs, quant à eux, se replient en défense dans le but de conserver le score. Les Belabésiens, pourtant décidés
à reprendre l’avantage, le font par
l’entremise de Cherifi qui rate un but
tout fait (55’). La pression des locaux
s'accentue, mais les visiteurs feront
confiance à leur gardien très inspiré.
Ainsi, le jeu se poursuit sans changement au score jusqu’au coup de sifflet
final qui se solde par un score de parité. Ainsi, la victoire, tant espérée par
le coach Wallemme avant le déplacement le week-end prochain à Béjaïa,
n’a pas eu lieu en fin de compte. Une
rencontre à mettre vite aux oubliettes.
A. BOUSMAHA
De retour des vestiaires, les locaux appuient sur le champignon et parviennent à inscrire un second but par Derfelou
sur un corner bien botté par Mokdad. Les hommes du CRB
réagissent, mais en vain, malgré les changements opérés par
Alain Michel qui a fait entrer Balegh et Sidhoum à la place
de Tarikatet et Draoui. Les poulains de Mihoubi, qui procédaient par des contres laissant l’intiative aux Belouizdadis, ont raté beaucoup d’occasions, notamment par
Derfelou, Yetou et Bouaïcha. Le reste du temps n’apporte aucun changement au score, et l’arbitre Ghorbal, qui n'a pas
trouvé de difficultés pour officier ce match, siffle la fin de cette rencontre caractérisée par un fair-play total dans le rectangle vert, un succès qui a permis à l’Arba d’engranger trois
précieux points et de rejoindre ainsi son adversaire du jour
au classement avec un total de 17 points.
NASSER ZERROUKI
ÉCHAUFFOURÉES AVANT, DURANT ET À LA FIN DU MATCH RCA-CRB
Des incidents graves et des blessés enregistrés
n Des incidents regrettables ont eu lieu, hier, au stade de l’Arba. Tout s’est passé dans la tribune réservée aux
supporters du CRB lorsque ces derniers ont été “aspergés” par des projectiles et des jets de pierres venus des
habitations limitrophes. Il y a eu deux blessés parmi les supporters du CRB qui ont été évacués à l’hôpital. Il est
signalé que des actes de vandalisme ont été enregistrés dans les tribunes où des chaises ont été arrachées et jetées
sur la main courante. À la fin du match, la police anti-émeute a eu recours au tir de gaz lacrymogènes pour évacuer
la foule du stade. À l’extérieur des échauffourées ont éclaté entre des supporters et les forces de l’ordre. Il est à
signaler qu’il y a eu des blessés parmi les supporters et même parmi les éléments du service d’ordre.
N. Z.
Championnat mobilis de Ligue 2
(10e journée)
Résultats
ABS - CABBA
USC - USMMH
ESMK - CAB
MCS - ASK
JSMB - RCR
ABM - DRBT
CRBAF - WAT
OM - USMB
1-0
1-0
1-0
0-0
1-0
2-0
1-0
1-2
Classement
Pts J
1 . USM Blida
2 . US Chaouia
-. JSM Béjaïa
4 . MC Saïda
-. CRB Aïn Fekroun
6 . WA Tlemcen
-. RC Relizane
8. O. Médéa
-. DRB Tadjenanet
10. A Boussaâda
11. CAB Bou-Arréridj
-. CA Batna
-. AS Khroub
14. ESM Koléa
15. USMM Hadjout
16. AB Merouana
26
23
23
22
22
21
21
20
20
18
17
17
17
16
12
10
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
LIBERTE
Dimanche 21 décembre 2014
Sport 23
CHAMPIONNAT MOBILIS DE LIGUE 1 (14e JOURNÉE)
USMH 0 - JSK 0
Il ne manquait que les buts
l faisait très beau hier après-midi et il y
avait beaucoup d’ambiance au stade du
1er-Novembre de Mohammadia car l’affiche du jour était très alléchante tant il
est vrai que les confrontations entre les
Harrachis et les Kabyles ont toujours
donné lieu à de très belles empoignades.
Par ailleurs, l’USMH misait beaucoup sur cette rencontre pour tenter de reprendre son fauteuil de leader après la défaite inattendue de l’USMA face à l’ASMO. En face, la JSK, qui restait
sur une précieuse victoire face au RC Arba en
championnat et un succès en coupe face au CRB
Dar El-Beïda, était décidée à continuer sur la lancée même si la tâche s’annonçait très rude face
à la fringante formation de l’USM El-Harrach.
Et ce fut avec de grosses ambitions offensives
que les Harrachis prirent le match en main dès
le premier coup de sifflet de l’arbitre Farrouk
Nial.
D’entrée de jeu, ils bousculèrent littéralement
une formation kabyle qui affichait rapidement
ses desseins défensifs. Dès la dixième minute de
jeu, Mebarki déclenche les hostilités par un tir
tendu qui est capté par Doukha.
Cinq minutes après, le même Doukha réussit à
annuler un but tout fait en détourant du bout
des doigts sur la barre transversale un tir canon
de Boumechra (15’). L’USMH accentue la pression face à une JSK trop passive et cantonnée en
défense, et Frioua est contré in extremis en six
yards par l’excellent Doukha, toujours égal à luimême (25’).
La JSK se contente de défendre et de contenir
les assauts répétés des Harrachis, en vain. Peu
avant la mi-temps, les Harrachis inquiétèrent
Les Harrachis semblaient très contrariés par ce
retour en force de la JSK qui gâche encore une
fois une occasion en or à la 66e minute de jeu.
Sur une infiltration judicieuse, enchaînée d’un
tir puissant du jeune remplaçant Ihadjaden, le
gardien Kara repousse difficilement le cuir et
Si-Amer rate lamentablement le cadre alors que
la cage était vide (66’). Dans le dernier quart
d’heure, le match est très ouvert et chacune des
deux équipes aurait pu prendre l’avantage au tableau d’affichage. Les Harrachis reprennent
confiance, et sur une reprise de la tête plongeante
de Tiaïba, Doukha se couche courageusement
sur le cuir (79’). Trois minutes après, c’est la barre transversale qui sauve Doukha sur un tir fracassant du défenseur Harrag (83’).
Les Harrachis jouent leur va-tout et Tiaïba, sur
une bicyclette spectaculaire, parvient à ouvrir
le score, mais l’arbitre annule le but pour une
charge sur Rial (88’). Finalement, cette belle
confrontation s’est terminée sur un score blanc
comme la saison dernière sur cette même
pelouse d’El-Harrach.
I
Liberté
MOHAMED HAOUCHINE
une fois de plus la défense kabyle car sur un
centre de Boumechra, qui sema la panique dans
la surface de réparation kabyle, Ben-Amara fut
obligé de jouer au pompier pour dégager en catastrophe en corner. C’est dire que la JSK l’a
échappé belle pendant la première période, alors
qu’elle n’avait rien osé en attaque.
Le Camerounais Nkama depuis hier à Tizi Ouzou
n Convoité par la JSK depuis quelques jours déjà, l’attaquant camerounais, Grégoire Gaël
Nkama, est arrivé, hier, à Tizi Ouzou, en prévenance de Douala. Le président Hannachi, qui s’est
rendu en France mercredi dernier, a pratiquement tout conclu à Paris avec l’agent du
footballeur camerounais.
Aux dernières nouvelles, il ne reste que la visite médicale pour finaliser la signature du
transfert. Hannachi devait rentrer, hier soir, de Paris, pour officialiser la venue du Camerounais
dont on dit beaucoup de bien.
M. H.
Après le repos, l’USMH maintient la pression
dans le camp kabyle, et sur un centre de
Mebarki, Frioua reprend, mais sur le petit filet
(53’). Curieusement, la JSK sort progressivement
de sa coquille et s’en va inquiéter dangereusement la défense harrachie pour se procurer plusieurs occasions de buts consécutives.
D’abord sur une reprise de la tête de Si-Amer
dans les six yards qui est malheureusement
contrée du dos par Mebarki (56’). Le retour en
force de la JSK se confirme alors sur ce tir puissant de Yedroudj qui va s’écraser sur le poteau
gauche de Kara, archi-battu (59’). Trois minutes
après, c’est au tour du capitaine Rial d’envelopper un tir vicieux à ras de terre que le gardien Kara repousse difficilement des deux
poings (62’).
Ciccolini (JSK) : “Nous avons été trop passifs
en première mi-temps, mais nous sommes
bien revenus dans le match en seconde
période. Nous nous sommes procuré plusieurs
occasions de but. C’est dommage qu’il nous
manque toujours ce petit chwiya. Pour mon
départ, adressez-vous au président, mais rien
n’est encore décidé. Je ne peux pas vous en dire
plus.”
Yaïche (USMH) : “On aurait aimé évidemment
empocher les trois points de la victoire. On
s’est contentés, certes, du point du match nul
sur notre terrain face à une très bonne équipe
de la JSK, néanmoins, je pense que ce semiéchec ne va pas influer sur le rendement de
l’équipe pour le reste des matches du
championnat. Déjà, nous devons vite oublier le
match de la JSK et nous projeter sur la
préparation du match de coupe la semaine
prochaine face à l’USMA à Bologhine.”
M. H.
USMA
Velud : “Malgré la défaite, mes joueurs sont à féliciter”
es Rouge et Noir ont concédé
une défaite inattendue face à la
formation de M’dina Jdida, hier
à Bologhine, dans un match qui a
tenu toutes ses promesses tant que
l’occasion de buts était de part et
d’autre, et le jeu ouvert. Les Asémistes
ont su se transcender en seconde période en venant à bout de cette équipe de l’USMA qui s’est emmêlé les
pinceaux au début de la deuxième mitemps en encaissant deux buts en l’espace de quelques minutes, chose qui
a complétement déboussolé l’équipe,
Yahia/Liberté
L
qui bien qu’ayant réduit le score par
Meftah, n’est jamais parvenue à
mettre les pendules à l’heure.
Les protégés d’Hubert Velud ont
raté une belle opportunité de
consolider leur fauteuil de leader au
classement général. C’est la deuxième défaite de la saison au stade de
Bologhine après celle face à l’USMH.
Avec deux défaites à domicile et
trois matches nuls, les Usmistes ont
perdu, en quatorze journées de championnat, douze points déjà at home.
C’est un peu trop pour une équipe qui
veut conserver son titre cette saison.
“C’est une défaite qui nous fait mal
dans la mesure où il y avait de la place, je crois, pour une victoire face à
l’équipe de l’ASMO, que je félicite au
passage, puisque ces jeunes joueurs ont
fait un match plein. J’ai remarqué en
revanche que mes joueurs confondaient vitesse et précipitation lorsqu’ils
sont menés au score, c’est un détail
qu’on doit perfectionner. Mais malgré
la défaite, je suis satisfait du rendement de mes joueurs qui ont créé plusieurs occasions de buts, mais sans
ASO : ABDELKRIM MEDOUAR
L
tants, le temps m’a donné raison, aujourd’hui, ce n’est
pas le NAHD qui nous a battus, mais bel et bien cet
arbitre, M. Bachir, qui était très loin du niveau de cette rencontre. Il nous a d’abord expulsé Zazou, on n’a
rien dit, mais lors du but inscrit dans les temps morts
par le NAHD, on était à 9 joueurs, pourquoi ? Notre
défenseur central Lakhdari s’est blessé et a quitté le terrain, on a demandé à l’arbitre son remplacement par
un autre joueur qui était près du 4e arbitre pour prendre
dirigeants pour négocier sa
lettre de libération et aller à
Sétif pour officialiser sa venue.
Pour ce qui est de Benlamri, les
négociations n’ont pas abouti
devant les exigences
financières du joueur qui aurait
demandé un salaire de 350
millions.
sa place. Comme vous le savez, le remplacement se fait
lors d’un arrêt de jeu volontaire. Eh bien, figurez-vous
que, par deux fois, il y a eu un arrêt de jeu, mais l’arbitre a refusé de procéder au remplacement de notre
défenseur, c’est à ce moment que le NAHD a marqué
son but d’une manière irrégulière, car il y avait, en plus,
faute sur notre gardien de but non sifflée par l’arbitre.
On était à 9 joueurs, c’est pour ça que je suis très en
colère contre la faible prestation de cet arbitre. On a
bien joué, mon équipe a fourni une prestation honorable, mais tant qu’il y aura ce genre d’arbitre, notre
football ne progressera pas. On va adresser un rapport
à la FAF et la CFA avec images à l’appui, on ne se taira pas, on a été spoliés, on avait largement la possibilité de finir cette rencontre avec un match nul, mais l’arbitre en a décidé autrement”, déclare Medouar. On a
appris, par ailleurs, que l’arbitre et le délégué du match, Youcef Benmedjeber, président de la Ligue régionale de Blida, avaient signalé sur la feuille de match le comportement négatif du secrétaire général de
l’ASO, qui sera auditionné demain par la commission
de discipline de la LFP.
F. R.
R. A.
ESS
Khoualed pour remplacer Mellouli
P
our pallier le départ de
Mellouli au Koweït et
renforcer du coup son
arrière garde, la direction du
club champion d’Afrique a ciblé
quelques éléments en vue de
leur recrutement au mercato.
Parmi eux, on pourra citer le cas
de Belkaroui, l’ancien joueur de
l’USMH actuellement chez le
Club Africain, et Benlamri, le
défenseur de la JSK. Cependant,
c’est avec Khoualed, le
sociétaire de l’USMA, que les
pourparlers ont quelque peu
avancé, selon une source digne
de foi, qui ajoute que le natif de
Biskra, en disgrâce avec son
entraîneur Hubert Velud,
n’attend que de rencontrer ses
SOFIANE M.
Résultats
“L’arbitrage nous a sabotés”
e porte-parole de l’ASO, Abdelkrim Medouar,
était hors de lui à la fin du match qui a opposé
son équipe au NAHD ; il estime que l’arbitre, M.
Bachir, est la cause principale de la défaite de son équipe. “C’est un arbitre très faible techniquement au même
titre que ses assistants, je l’ai dit avant la rencontre, je
l’ai même signalé au président de la CFA la veille de
cette rencontre. Il n’est pas normal qu’on continue à
désigner des arbitres pareils pour des matches impor-
pour autant les concrétiser”, a affirmé
l’entraîneur français de l’USMA, Hubert Velud. Concernant la prestation
de l’attaquant Nadji qui était dans un
jour sans, samedi au stade de Bologhine face à l’ASMO, avec ses multitudes ratages devant les buts adverses, le coach usmiste a tenté
prendre la défense de son joueur :
“Nadji est un bon joueur, je pense que
son problème est d’ordre psychologique. Ces derniers temps, il est en
manque de réussite.”
USM Alger - ASM Oran
NA Hussein-Dey - ASO Chlef
USM El-Harrach - JS Kabylie
RC Arba - CR Belouizdad
MC Oran - MC Alger
MCE Eulma - MO Béjaïa
USM Bel-Abbès - JS Saoura
Aujourd’hui à (17h):
CS Constantine- ES Sétif
Classement
1 . USM El-Harrach
2 . MO Béjaïa
- . USM Alger
4 . CS Constantine
5 . ES Sétif
6 . MC Oran
7 . USM Bel-Abbès
8 . ASM Oran
--. JS Kabylie
10. MC El-Eulma
--. CR Belouizdad
--. RC Arba
--. JS Saoura
14. NA Hussein-Dey
15. ASO Chlef
16. MC Alger
Pts
25
24
24
22
21
20
19
18
18
17
17
17
17
16
14
11
1-2
1-0
0-0
2-0
1-1
1-2
1-1
J
14
14
14
13
13
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
LIBERTE
Dimanche 21 décembre 2014
Carnet
—————————————
Remerciements
—————————————
Les
familles
Imnighene
Mohamed et Belhaneche,
leurs enfants, parents et alliés
remercient tous ceux ou
toutes celles qui ont compati à
leur douleurs suite à la disparition tragique de leur très
chère et regrettée Imnighene
Nacéra née Belhaneche.
Ina Lilah oua ina ilayhi radjioun.
La famille- BR1891
—————————————
Décès
—————————————
Les parents et amis d’enfants
trisomiques ont l’immense
douleur d’annoncer le décès
du petit ange Diaf Walid (18
mois) survenu le vendredi 1912-2014 à l’hôpital Birtraria
(El Biar). En cette douloureuse circonstance, ils présentent
à toute la famille Diaf de
Bouzaréah leurs sincères
condoléances en particulier à
la maman et au papa.
————————————
Les
familles
Mansouri,
Mebtoul
de
Djebel
Fellaoucène,
Taleb
et
Djennane ont la douleur de
faire part du décès de
Mansouri Yamina, fille de
Caïd Taieb Mansouri, épouse
du
grand
moudjahid
Mansouri Mohamed membre
de l’ALN et belle-mère du
professeur
Abderrahmane
Publicité 25
Mebtoul, survenu le 18
décembre 2014 à Maghnia.
A Dieu Tout-Puissant nous
appartenons et à Lui nous
retournons.
————————————
La famille Djebbara du village Tikichourt, commune des
Ouacifs (Tizi Ouzou), a l’immense douleur de faire part du
décès de son cher et regretté
fils et père, Djebbara
Ibrahim (ancien maire et
DEC de la commune des
Ouacifs), survenu à l’âge de
64 ans. L’enterrement aura
lieu aujourd’hui, dimanche 21
décembre 2014, au cimetière
de M’douha, après la prière
du Dohr.
“À Dieu nous appartenons, à
Lui nous retournons.”
26 Télé
Dimanche 21 décembre 2014
LIBERTE
NUMÉROS UTILES
URGENCES MÉDICALES : 115
- Samu 021 43.55.55 / 021.43.66.66
- Centre antipoison 021.97.98.98
- Sûreté de wilaya 021.73.00.73
- Gendarmerie nationale 021.76.41.97
- Panne gaz 021.68.44.00
- Panne électricité Bélouizdad
021.67.24.52
- Panne électricité Bologhine
021.70.93.93
- Panne électricité El-Harrach
021.52.43.29
- Panne électricité
Gue de Constantine
021.83.89.49
- Service des eaux
021.67.50.30 - No vert : 1594
- Protection civile
021.71.14.14
- Renseignements : 19
- Télégrammes : 13
- Gare routière Caroubier :
021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021
49.71.54
- Ministère de la Solidarité nationale, de
la Famille et de la Communauté nationale
à l’étranger. Personnes en difficulté ou
en détresse :
No vert : 15-27
BEAUTY AND THE
BEAST 20H50
CANAL+
BORDEAUX / LYON
LA GRANDE VADROUILLE
20H55
En 1942, trois aviateurs anglais sautent en parachute
d'un avion qui a été abattu au-dessus de Paris. Le
premier atterrit sur l'échafaudage d'Augustin, qui ravale la kommandantur, le deuxième dans la loge de
Stanislas, chef d'orchestre au palais Garnier, et le dernier au zoo de Vincennes. Pour aider les Britanniques
à passer en zone libre, Augustin et Stanislas deviennent alors résistants malgré eux.
21H00
Les Lyonnais ont subi un coup d'arrêt, il y a trois semaines,
avec la défaite (3-0) à Saint-Etienne. Les coéquipiers de Steed
Malbranque et d'Alexandre Lacazette vont tenter de reprendre leur marche en avant au Stade Chaban-Delmas.
Cependant, les Gones s'attendent à un match difficile face
à des Bordelais qui se posent comme un concurrent sérieux
pour les places qualificatives pour les coupes d'Europe. Au
terme de la 15e journée, les Girondins pointaient à la 4e
place, à égalité de points avec leur adversaire du jour.
HÔPITAUX
LES ENQUÊTES
DE MURDOCH 22H15
- CHU Mustapha: 021.23.55.55
- CHU Aït Idir : 021.97.98.00
- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 021.91.21.65
- CHU Beni Messous : 021.93.15.50 021.93.15.90
- CHU Kouba : 021.28.33.33
- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 021.96.07.07
- CHU Bologhine : 021.95.82.24 021.95.85.41
- CPMC : 021.23.66.66
- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05
- CHU El Kettar : 021.96.48.97
- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12
(standard)
Gabe fait des recherches
pour aider Catherine à retrouver l’identité de son
père biologique. Pendant
ce temps, celle-ci se prépare pour une réunion d’anciens élèves de son lycée
quand elle reçoit la visite
de Vincent. Il souhaite reprendre leur relation et
espère en découvrir plus
son passé. Mais la jeune
femme, sur le point de recevoir ses amies, lui demande de partir.
L'inspecteur Murdoch enquête sur l'assassinat d'un boxeur professionnel, Amos Robinson, qui a été abattu à bout portant dans le
hall de l'hôtel où il séjournait. Les premiers
soupçons se portent naturellement sur Fannie, la femme d'Amos, qui se trouvait à côté
de son mari quand on l'a découvert, la robe
tachée de sang. Ému par la jeune femme,
qu'il pense innocente, Murdoch découvre
que le combat gagné par Robinson le soir
même avait été truqué. CAPITAL
20H50
COMPAGNIES AÉRIENNES
AIR ALGÉRIE
1, place Audin 16001 Alger
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- +213 21.65.33.40
Réservation : 021.68.95.05
AIGLE AZUR
Aéroport d’Alger H - B
- Tél. :+213 21.50.91.91
21.50.91.91. Poste 49.31
AIR FRANCE
Centre des affaires
- Tél. :021.98.04.04
- Fax. :021.98.04.43
MADAGASCAR 3
20H45
RETOUR À HOWARDS END
20H45
Dans l'Angleterre du début du XXe siècle, au grand dam
d'une famille prête à tout pour défendre son rang et les
convenances, l'épouse d'un riche industriel lègue sa maison à une jeune femme éprise d'indépendance, qui est devenue son amie.
“La guerre des shows”. À
Las Vegas, les compagnies
de spectacle se livrent une
lutte acharnée pour attirer la clientèle. Le Cirque
du Soleil reste le champion toutes catégories
avec 8 shows en simultanée. Mais ses concurrents
organisent la riposte avec
des artistes tels que David
Copperfield, Céline Dion
ou Britney Spears.
LA VIE RELIGIEUSE
Horaires des prières
28 safar 1436
Dimanche 21 décembre 2014
Dohr............................. 12h46
Asr................................ 15h18
Maghreb.................... 17h39
Icha................................. 19h03
29 safar 1436
Lundi 22 décembre 2014
Fadjr............................. 06h25
Chourouk................... 07h58
Alex le lion, Marty le zèbre, Gloria l'hippopotame et Melman la girafe sont toujours en Afrique. Ils souhaitent
rentrer à New York et décident de rallier Monte Carlo, pour profiter de l'avion de leurs amis les pingouins. Là, ils sont pris en chasse par le redoutable Capitaine Chantal Dubois mais réussissent à lui échapper. Dans les Alpes, Alex et les siens croisent la route
d'un cirque itinérant. Ils y voient un bon moyen de retourner aux États-Unis.
LIBERTE
Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert
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Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA
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Dernière minute
LE TRIBUNAL DE TUNIS A REPORTÉ LE PROCÈS
DE L’AFFAIRE À FÉVRIER 2015
50 terroristes algériens impliqués
dans l'attentat du mont Chaâmbi
n Le tribunal de première instance de Tunis a décidé, hier soir, de reporter
jusqu'à février 2015 le procès concernant le jugement d'un groupe armé
terroriste composé de 76 éléments dont 50 Algériens. Ce groupe est
impliqué dans l'attentat qui a coûté la vie à 8 soldats tunisiens, perpétré
dans le mont Chaâmbi, non loin des frontières algéro-tunisiennes, en
juillet dernier. Plusieurs attentats et embuscades ont eu lieu ces dernières
années au niveau des frontières entre les deux pays.
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL KARIM K.
JOURNÉE SANS ACHAT
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AUX CRIS DE “ALLAHOU AKBAR”
France : des policiers tuent un
homme dans un commissariat
n Des policiers français ont tué par balle hier
un homme qui les avait agressés avec un
couteau en criant “Allahou Akbar” dans un
commissariat de Joué-lès-Tours (Centre-Ouest)
et le parquet antiterroriste s'est aussitôt saisi de
l'enquête. Vers 14h locales (13h GMT), un
homme armé d'un couteau s'est présenté au
commissariat et a blessé au visage un policier
qui se trouvait à l'accueil, ainsi que deux autres
avant d'être abattu.
DILEM
[email protected]
Les Algérois ont suivi timidement
n L'appel lancé par plus d'une quinzaine d'associations de protection
du consommateur à Alger pour le
boycott des produits de large consommation sous le slogan “Journée sans
achat” a été timidement suivi par les
Algérois, a constaté l'APS dans plusieurs sites commerciaux à Alger.
Lors d'une tournée dans différents
marchés populaires et centres commerciaux à Bachdjerrah, la place du
1er-Mai, Mohamed-Belouizdad, Bab
El-Oued et Alger-Centre, on a constaté une grande affluence des citoyens
pour faire leurs emplettes en fruits et
légumes et autres produits de large
consommation.
Approchés par l'APS, certains citoyens n'ayant pas répondu à l'appel
ont expliqué qu'ils ne voyaient pas
l'utilité de cette journée de protestation pour faire baisser les prix ajoutant que “pour ce faire, il faudrait
prendre des mesures rigoureuses”.
Meriem, mère de deux enfants, a
confié avoir répondu à l'appel en
n'achetant que le pain estimant que
ce genre d'initiative est à même de faire chuter les prix. Smaïl (quinquagénaire) a avoué qu'il ne pouvait répondre à l'appel hier, étant le seul jour
où il peut faire ses courses, ajoutant
qu'il était prêt à le faire un autre jour
de la semaine.
Pour les marchands de fruits et légumes et les bouchers, le nombre de
clients a été le même que chaque samedi. Contacté par téléphone, Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection et orientation du
consommateur, initiatrice de cet appel, a précisé que les citoyens avaient
répondu à l'appel de boycott à hauteur de 70% au niveau national. Le
taux de suivi le plus élevé a été enregistré dans la wilaya de Tipasa puis
Alger avec un taux allant de 40 et
50%, et ce, grâce à une action bénévole à travers les rues de la capitale.
R. N./APS
Le Forum de “Liberté” reçoit
Chems-Eddine Chitour et Mourad Preure
D. R
D. R.
L'Algérie face à la chute des cours du pétrole, faut-il s’en inquiéter ?
Le Forum de Liberté recevra demain deux spécialistes pour en parler.
Chems-Eddine Chitour, professeur à l'École polytechnique, et Mourad
Preure, expert pétrolier international, donneront leurs avis sur la
question que tous les Algériens se posent en ce moment. Les deux
conférenciers expliqueront la situation actuelle et les prévisions à court
et à moyen terme. La presse et le public sont conviés à 11h au siège du
journal à El-Achour. Vous pouvez également adresser vos questions à
l’adresse électronique : [email protected].
BOUMERDÈS
L’“émir” Souhil et deux de ses acolytes abattus
n L’“émir” de Sidi Daoud, Berrached
Merzak, dit Souhil, et ses adjoints,
Bentoura Saïd et Hamed Oussama,
ont été abattus par les forces de sécurité, avant-hier à Sidi Daoud, 30 km
à l’est de Boumerdès. Les trois terroristes ont été encerclés à Bouhellal, sur
les hauteurs de Sahel Bouberak, avant
d’être abattus lors d’un échange de tirs
qui aurait duré plus d’une demiheure. Originaire de Sahel Bouberak
(daïra de Dellys), l’“émir” Souhil
avait pris le maquis en 1994 pour rejoindre la seria El-Khartoum qui sévissait dans la région de Sidi-Daoud
et Cap-Djinet. Il a succédé, il y a près
de deux ans, à El-Akrouf El-Bey à la
tête de katibat El-Ansar abattu par les
forces de sécurité. Il est considéré
comme un fidèle de l’“émir” d’Aqmi,
Abdelmalek Droukdel. Tous les deux
ont été condamnés à la peine capitale pour les deux attentats kamikazes
perpétrés au port de Dellys en 2007
contre la Marine nationale et celui
commis contre une caserne de l’ANP
à l’entrée de Dellys en 2009. Son
acolyte, Bentoura Saïd, un ancien de
l’ex-GSPC qui avait pris le maquis en
1997, est, lui aussi, originaire de la
même région que le troisième, Oussama Hamed, natif de Dellys ayant
pris le maquis en 2009. Deux fusils automatiques de type Kalachnikov, un
pistolet de type Beretta, une quantité importante de munitions, trois
paires de jumelles, sept téléphones
portables, en plus d’un lot d’explosifs
détruits sur place et autres objets
détruits ont été récupérés à l’issue de
cette opération.
SAMI SABRI
SELON UN BILAN DE LA GENDARMERIE
10 morts dans 26 accidents durant la journée de vendredi
n Dix personnes ont trouvé la mort et 48 autres ont été blessées dans
26 accidents de la circulation enregistrés, à travers 14 wilayas du pays,
vendredi, a indiqué, hier, un bilan de la Gendarmerie nationale.
L'accident le plus grave enregistré sur la route reliant la wilaya de Blida à
celle d’Aïn Defla, au niveau de la commune de Boumedfaâ, a fait trois
morts et deux blessés, lorsque leur véhicule a heurté un arbre en raison
d'un excès de vitesse, précise la même source.
Un autre accident a été enregistré à la suite d’une collision entre deux
véhicules sur la route reliant El-Oued à Tébessa, dans la commune de
Hassi-Khelifa, faisant trois morts et un blessé, a ajouté la même source.
BOUMEDFAÂ (AÏN DEFLA)
Un accident de la circulation fait 3 morts et 2 blessés graves
n Un terrible accident de la circulation a eu lieu dans la nuit
de vendredi à samedi sur la RN4 et plus précisément dans
la localité de Nessissa, relevant de la commune de Boumedfaâ, causant la mort de trois passagers sur le coup et
blessant grièvement deux autres, a indiqué une source de
la Protection civile de la wilaya de Aïn Defla.
En effet, et selon la même source, une voiture de marque
Renault Logan, roulant à vive allure avec à son bord 5 personnes, a violemment percuté un arbre se trouvant sur le
bas-côté de la route, après avoir dérapé. Toutes les victimes
ont été évacuées vers l’hôpital de Khemis-Miliana par les
sapeurs-pompiers de la commune de Boumedfaâ. Notons
que ledit tronçon demeure très dangereux pour les automobilistes, notamment entre les communes de Khemis-Miliana et Boumedfaâ, puisqu’il se caractérise par des virages
dangereux, une pente raide et l’état lamentable de la
chaussée.
Il est utile de rappeler que pas moins de 35 personnes ont
laissé leur vie dans des accidents de la circulation signalés
sur le territoire de la wilaya d’Aïn Defla, et ce, outre 156 blessés depuis le mois de janvier dernier.
B. BOUZAR
DÉCÈS DU WALI D’ANNABA ?
La famille de Mohamed Mounib Sendid dément la rumeur
n Réagissant à une information relayée
par plusieurs sites Internet faisant
état du décès du wali d’Annaba, vendredi, des proches parents de ce haut
responsable ainsi qu’un médecin du
CHU Ibn-Rochd ont apporté un démenti à ce qu’ils ont qualifié “de rumeur morbide et malsaine” assurant
que celui-ci est toujours en vie. La famille de Mohamed Mounib Sendid a,
toutefois, indiqué que l’état de santé du
wali, qui est hospitalisé depuis le 28 novembre dernier dans le service cardiologie d’une clinique parisienne,
s’est dégradé depuis avant-hier. L’une
des sources contactées a, pour sa part,
affirmé que le wali est actuellement
plongé dans un coma profond et qu’il
fait l’objet de soins intensifs. La cyberrumeur a donc agité l’opinion publique à Annaba durant la soirée de
vendredi et toute la journée d’hier en
raison du silence incompréhensible qui
a été entretenu par les autorités locales
sur l’état de santé de Mohamed Mounib Sendid. Les rumeurs les plus folles
ont ainsi circulé sur les circonstances
dans lesquelles le wali a été hospitalisé dans un premier temps à Annaba,
avant qu’il ne soit transféré à bord d’un
avion médicalisé vers l’Institut mutualiste de Montsouris (IMM) de Paris, où il se trouve toujours. Les causes
de son infarctus ont, quant à elles, été
attribuées à la trop forte pression
qu’auraient exercé sur lui certains
milieux d’affaires et notamment le
fils d’un haut gradé de l’armée, qui est
versé dans l’immobilier, entre autres
activités. On évoque tout particulièrement des atteintes au patrimoine
foncier et immobilier de la wilaya, qui
sont le fait de son prédécesseur Mohamed El-Ghazi, mais qu’il aurait eu
à régulariser, contraint et forcé. Des informations qu’il est très difficile de vérifier dans une ville comme Annaba où
l’omerta fait loi et où la probité et
l’honnêteté sont perçues comme des
tares, si ce n’est un frein pour faire
marcher les affaires.
Mohamed Mounib Sendid, qui est
un énarque de la première heure, a occupé les fonctions de wali à Béchar, à
Khenchela et à El-Oued, avant d’être
nommé à Annaba, qu’il connaissait
déjà pour y avoir exercé en qualité de
chef de daïra dans les années 1990.
A. ALLIA
IL ENTAMERA AUJOURD’HUI UNE VISITE D’ÉTAT
Mahmoud Abbas à Alger pour trois jours
n Le président palestinien, Mahmoud Abbas, est attendu, aujourd’hui à
Alger, pour une visite d'État au cours de laquelle il doit s'entretenir avec le
président Abdelaziz Bouteflika des “derniers développements de la cause
palestinienne”, a-t-on annoncé de source officielle. “Les entretiens
porteront également sur les moyens de mobiliser davantage le soutien de la
nation arabe et de la communauté internationale en général, pour la
consécration des droits du peuple palestinien à l'édification de son État
indépendant, avec Jérusalem pour capitale”, a précisé un communiqué de
la présidence de la République, cité par l'agence APS. La visite de M. Abbas
en Algérie se poursuivra jusqu'à mardi, selon la même source.