1 - Kiosque Lorrain

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Transcript 1 - Kiosque Lorrain

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Le plus ancien Quotidien de la Région
RÉDACTION
1
«
Pour ce qui concerne les communiqués,
TÉLÉPHONE
Paria, 24 décembre, 1 heure matin.
23 décembre. — Cet après-midi, un
gâtais, comprenant les présidents et les
iléie'*ués des chambres de commerce de
Nancy, Saint-Dizier, Troyes, Sedan, CharEpinal, Chàkms-sur-Marne, Bar-lenuc etc., s'est réuni à la chambre de commerce de Reims, sous la présidence de M.
Chnrssal, directeur des affaires commerciales au ministère du commerce, assisté de
M Lenoir, député, et de M. Langlet, maire.
Ce congrès avait pour but de rechercher
les moyens de pallier la crise de l'apprentissage.
Après discussion, les vœux suivants ont
été émis et adopté» :
« Oue renseignements primaire soit prolongé sans dérogation jusqu'à 13 ans, et
que cette dernière année soit consacrée
principalement à des travaux pratiques et
manuels ;
11 Que pour les apprentis de 13 à 15 ans
des cours techniques soient organisés d'un
commun accord entre les divers intéressés,
l'administration, les syndicats patronaux
et ouvriers, las sociétés industrielles, les
ebambres de commerce ;
« Qu'en principe, ces cours soient ouverts~et fréquentés pendant la journée
normale de travail, et soient obligatoires ;
u Qu'en attendant le vote d'une loi réglementant l'apprentissage, le commerce et
l'industrie facilitent le développement
professionnel et moral des apprentis avec
le concours des chambres de commrece,des
municipalités, associations professionnelles, etc., et fassent appel à toutes les bonnes volontés. «
Un grand dîner a été offert, ce soir,
aux congressistes par la chambre de commerce de Reims.— Havas.
SevilW
CE UOTEuR
LE SORT
6?.:CI
On est toujours sans nouvelles de l'aviateur anglais Cecil Grâce, qui
après avoir traversé la Manche de Douvres
à la côte française, repartit le soir pour
l'Angleterre. On craint de plus en plus qu'il
De se soit perdu en mer.— Havas.
LONDRES.
—
POUR LA GRACE DE DURAND
M. Paul Meunier, député radical-socialiste de l'Aube, a pris l'initiative d'une
adresse qui sera remise samedi au président de la République et dans laquelle les
députés qui l'ont signée (au nombre de 30)
adressent un suprême appel en faveur du
docker Durand, condamné à mort, pour le
meurtre du non-gréviste Dongé,par la cour
d'assises de Rouen.
L'adresse dit que cette condamnation est
manifestement le résultat d'une erreur, et
ils demandent sa grâce à M. Fallières.
BtfS
LE
ù
entropies
SUD-Q3âHfllS
La3 indu rs ions des Beratoers
OBAN. — A la nouvelle signalant que des
jichs berabers circulaient dans la région du
Dyr et de Ben-Abbès, l'autorité militaire a
lait partir dans cette direction une reconnaissance comprenant 100 tirailleurs sénégalais et 50 tirailleurs algériens.
La colonne a reçu la mission d'assurer la
sécurité vers Beni-Abbès.
Les généraux Lyautey et Touteo
— Le général Lyautey, qui vient
de rentrer de France, est parti ce soir même pour Colomb-Béchar avec son succesBcur, le général Toutée, pour visiter nos
postes de l'extrême-sud oranais.
ORAN.
tfne maladie des tirailleurs sénégalais
CoLOMB-BÉCHAn. — Une commission de
médecins militaires est arrivée pour étudier une maladie particulière aux tirailleurs sénégalais, dont un certain nombre
sont affectés. Il s'agirait d'un ver circulant dans les vaisseaux sanguins. — Havas.
â TRêïERS LES TREWttU
Le vol d'un débouchoïr de 75 (suite)
Kommt.— Le conseil de guerre du 15e
corps a terminé les débats de l'affaire d'espionnage de Nîmes, à propos de la tentative de vol par des artilleurs coloniaux d'un
•iébouchoir d'une pièce de 75.
' Lourdières a été condamné à 7 ans de
travaux forcés, à la dégradation »ilït*iw
à 5 ans d'interdiction de séjour ; Bizet,
5 5 ans de prison ; Forestier, à 2 ans, et
"apillon à 1 an de la même peine.
Les sévices dans ies hospices d'infants
à Berlin
■ BERLIN. — Le procès intenté au pasteur
"reithampt et à huit autres personnes,
Pow sévices et mauvais traitements infli8e? à des enfants de l'hospice de Mielpsn a
>
Pris fin vendredi soir. Le pasteur
R
"rejtliampt a été condamné à huit mois de
prison et les autres inculpés à des peines
Priant de 1 à 3 mois de prison.
BORDEAUX, 23 décembre. —
Un accident
de chemin de fer s'est produit cette nuit à
Arbonats.
Un train express s'est jeté sur un train
omnibus.
On signale des blessés et des morts. Les
détails manquent.
Autre accident d3 chemin de fer
BORDEAUX. — Un autre accident de chemin de fer s'est produit à Cadoujac, entre
deux trains de marchandises.
Cadoujac et Arbonats sont situés près de
Bordeaux, entre cette ville et Langon. Les
deux accidents seraient dus au brouillard
intense qui règne sur la région. — Havas.
Le danger des jouets détonants
Des débardeurs étaient
occuoés à décharger du paquebot Vitle-d'Oran des caisses de jouets détonants, amorces, capsules, etc., lorsqu'une violente explosion se produisit.
Quinze indigènes et un douanier, norrirné Albay, furent blessés plus ou moirfs
grièvement.
Un Européen a été tué. On
attribue
cotte explosion à l'imprudence.
PHILIPPEVILLE.
—
Voici des détails sur
l'explosion :
Huit caisses contenant des pièces d'artifice avaient été débarquées et entreposées
dans un hangar. Elles devaient être chargées sur un wagon.
Au moment de la manipulation, pendant
qu'un docker empilait les caisses, une exI plosion formidable se produisit. Les cloisons du hangar étaient en partie arrachées,
et le stock des marchandises, bouleversées,
; prenait feu.
L'incendie put être maîtrisé.
, Un docker avait été décapite. Un indigène, les membres broyés, mutilés, mourait
i peu après. 17 blessés, dont une femme et
un douanier, étaient transportés à l'hôpital. L'état de sept d'entre eux est très
grave.
i La première enquête semble avoir établi
|que l'artificier expéditeur n'avait pas déclaré la qualité réelle des marchandises
expédiées, et les avait désignées sous le
nom de jouets d'enfants. Par suite, aucune précaution n'avait été prise au cours
de la manipulation. — Havas.
PHILIPPEVILLE.
—
Naufrage d'un vapeur français
Un seul survivant
VALENCE (Espagne), 23 décembre. — Un
vapeur inconnu a abordé, dans les eaux
d'Alicante, un navire français, le JeanCoucel, lui causant de grosses avaries.
On craint que le Jean-Goucel n'ait coulé, se perdant corps et biens.
Les détails du naufrage
MADRID, 23 décembre. —
On mande de
Valence à la Epasa que, par devant le
consul de France, s'est présenté le capitaine du steamer anglais Yao, accompagné
d'un matelot du vapeur français Jean-Ccucal, qui fit naufrage, ces jours derniers.
Le capitaine a fait le récit suivant :
« Le Jean-Coucel a quitté Alicnnte mercredi dernier, à quatre heures de l'aprèsmidi. Il cingla vers Oran.
« II était à environ 14 milles de ce port
lorsqu'un vapeur de nationalité et de provenances inconnues aborda, en plein par
tribord le Jean-Coueel, qui, ayant une énorme voie d'eau, coula si rapidement qu'il
disparut en quelques minutes. »
La dépèche ajoute qu'on donne comme
certain que tout l'équipage a péri, car,
seuls, 5 marins réussirent à quitter le
bord avant que le navire coulât, en mettant à la mer un canot dans lequel ils prirent place, mais qui bientôt, saisi par le
remous, disparut à son tour. De ces cinq
matelots, un seul put échapper au remous.
Il s'accrocha à une planche et, au bout
de plusieurs heures, fut recueilli par le
Yao.— Havas.
En Bavière
RATISHÛNNE. — Une explosion formidable s'est produite danis une fabrique de
celluloïd à Kelheim. Il y a eu quatre ouvriers tués et deux blessés mortellement.
Un autre a dipporu.
AUCBOURG. — Un moteur en réparation
a éclaté dans une fabrique. Il y eut deux
| ouvriers tués et plusieurs blessés.
En Russie
SAm-PïTER.SBOURG. — Une explosion 0
eu lieu dan* l'usine militaire d'Igory ;
les ateliers ont été détruits. Il y a eu trois
tués, neuf blessés grièvement et dix légèrement. — Havas.
GRÈVE A TOULOUSE
— Le syndicat typographique
et les ouvriers imprimeurs ont décidé la
grève générale pour lundi.
Les typos demandent 6 fr. par jour au
Ireu de 5 fr. et la suppression du travail
aux pièces.
TOULOUSE.
FTÏi DE LA DEÏÏN1ÊRE HEURk
PMSSAST AVJQURD'HBS
LES DRAMES
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Le MmmêrB ÛQ
(tes femme qui brûle son
mars vivant
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CHALON-SUR-SAÔNE.— Le parquet s'est ren-
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j* vendredi à Savianges, où il a interrogé
J» femme Blanchard, qui, à la suite d'une
cene de jalousie, a arrosé de pétrole son
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*nchard, qui était âgé de 45 ans, n'a
s tardé à expirer dans d'atroces soufailées.
AUX VEAUX
du 23 décembre 1910
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»eaux amenés, 250 ; vendus, 248.
fle viande nette, 1™ qualité
2 v nau
q,l;i-!ité 1 04 ; 3» qualité 1 74 ; mis
«xtrérnes 150 à ? 46.
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Cet K;ntSro SPÉCIAL
COnCÔsnt ZGO gravci-.*
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; 30 quaHté 1 06 ; pïix extrÙ
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Le demander* â tous nos
Dépositaires et Vendeurs
Pout Kcweit
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mit»,
Aflï
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Chronique locale..
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etc., s'adresser ou écrire à M. le Secrétaire de la IïédaeliM,
FÉrayieetorale
Proposition Maginot
Un express tamponne un train
omnibus
REIMS,
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la posl«, joindre û fr.
15
eu timbra»
Dans une information parue hier dans
nos colonnes, nos lecteurs ont pu voir que
la conciliation — à défaut d'une entente
parfaite — semblait s'établir entre la commission du suffrage universel, favorable à
la R. P., et M. Briand, auquel elle avait
demandé son avis sur plusieurs questions.
MM. Maginot, député de Bar-le-Duc ; Modeste Leroy et Péret, membres de la commission du suffrage universel demandaient
notamment quel serait l'avis du gouvernement sur un amendement qu'ils viennent
de déposer et qui a pour but d'assurer plus
d'exactitude et de justice dans la répaitition des sièges législatifs et de réduire
d'une centaine environ le nombre des députés.
D'après cet amendement, chaque circonscription élirait un député par 25,000 élcctem-, toute fraction supplémentaire compterait pour le chiffre entier.
On sait qu'actuellement le chiffre des députés est basé sur celui de la population.
Il en est de même dans le nouveau projet
électoral du gouvernement.
M. Maginot et ses collègues estiment
qu'en substituant le chiffre des électeurs à
celui des habitants, l'équilibre sera rétabli au point de vue de la capacité élective
entre les campagnes et les grandes villes
incontestablement favorisées — estimentils — du fait de l'importance de leur population flottante et des étrangers qui y résident.
On a vu également, hier, que M. Briand
no repoussait pas l'idée de prendre en considération l'amendement Maginot et consorts. — Mais il faut s'attendre que la centaine de députés que supprimerait l'adoption de cet amendement, ne voient pas,
d'un bon œil, la proposition du représentant de Bar-le-Duc.
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Séance du vendredi 23 décembre, (matin)
La séance est ouverte à 9 heures 15, sous
la présidence de M. Berteaux, Tun des vice-présidents.
Divers orateurs présentent des observations sur la répression des fraudes. M.
Raynaud, ministre de l'agriculture, promet
de soumettre ces observations à son collègue de la justice.
La Chambre réunit les trois chapitres relatifs aux forêts et aux p;Uurages. Les chapitres jusqu'à 71 sont adoptés. La séance
est ensuite levée et la suite de la discussion renvoyée à demain matin.
Séance aujourd'hui à trois heures pour
l'interpellation sur l'Ouaddaï. — Havas.
Séance, ae vendredi après-midi
M. Henri Brisson préside.
Les événements du OuadJaï
(SUITE)
L'ordre du jour appelle la suite de la discussion des diverses interpellations sur les
événements du Ouaddai et la politique que
le gouvernement compte suivre en ces régi uns.
L'amiral Gïenaimé
L'amiral Bienaimc a la parole. — Je ne
rechercherai pas ici les responsabilités engagées, dit-il. Elles sont partout dans les
gouvernements qui se sont succédé, dans le
gouvernement actuel et dans la Chambre
elle-même.
Malgré une expérience de quarante années de vie coloniale, je ne suis point un
colonial intransigeant.
J'ai été longtemps partisan de la politique coloniale, suivie de 1815 à 1880, et qui
n'avait d'autre but que de chercher des débouchés à notre influence commerciale.
Depuis, nous nous sommes jetés dans la
guerre coloniale proprement, dite. Il en est
résulté des surprises qui ont donné naissance à cet esprit anticolonial qui a tant gêné les gouvernements.
Derrière la question coloniale, en Afrique surtout, se pose pour nous.comme pour
les autres peuples d'Europe qui s'y sont
taillé un empire, la question économique
et commerciale.
Les socialistes crient à l'amiral Bienaîmé : — « Madagascar ! » (Bruit.) —" (On se
rappelle que l'amiral Bienaimé commanda en 1895 l'escadre chargée d'escorter à
Madagascar le corps expéditionnaire.)
L'amiral Bienairné répond : — Le général Duchesne a déjà fait justice de la légende qui inspire vos interruptions en reconnaissant que j'avais sauvé le corps expéditionnaire de Madagascar.
M. Augagneur, député de Lyon (ancien
gouverneur général de Madagascar) donne
des explications à ses amis socialistes. M.
Delahaye lui crie : — Taisez-vous, infirme I (allusion h sa pension de retraite anticipée) et lui reproche de s'être fait donner cette pension.
L'amiral Bienaimé affirme la nécessité
de conserver l'Ouaddaï et termine son discours par des considérations générales sur
la politique coloniale.
Discours du ministre des colonies
M. Morel, ministre des colonies, monte à
la tribune. Il dit qu'il exposera les faits
qui ont provoqué cette interpellation en
toute sincérité. (Applaudissements. )
Le ministre rappelle d'abord l'engagement de Brijelé, victoire glorieuse, mais
qui nous coûta la vie de plusieurs de nos
vaillants soldats.
Il s'attache à établir que le combat do
Drijelé ne fut pas une surprise, et donne
lecture des rapports successifs tant du colonel Moll que du gouverneur.
M. Morel expose les mesures qu'il a prises
à la suite de l'affaire de Drijelé. Le colonel
Largeau, dit-il, disposera de trois bataillons pour garder ce vaste territoire.
Le ministre des colonies discute ensuite
les affirmations de M. Messimy, vendredi
dernier, sur le « malheur » de l'Ouaddaï.
Ce pays, dit-il, a nourri autrefois une population nombreuse. Le coton y vient et les
indigènes commencent à le travailler.
Quand on parie de l'infertilité de ce pays,
c'est qu'on ne le connaît pas, et qu'il a été
dévasté pendant quinze ans par des bandes
de pillards.
Le ministre dit ensuite que le colonel Largeau n'ira pas plus avant dans les territoires de l'Ouaddaï et qu'il s'en tiendra à 1»
mission d'assainissement qui lui a été con- I
fiée.
Il affirme ensuite que la politique colcniale du gouvernement est une politique "Cfléchie de paix et de civilisation, de sage
administration et de loyalisme d-tns n s
relations
diplomatiques.
(Appixudjss*ments.)
M. Augagneur
M. Augagneur succède à M. Moral, 'i dit.
que l'engagement de Drijelé n'a pa? élé, à
proprement parler, une victoire. C'est une
affaire malheureuse bien que glorieitee. Si
l'on veut conserver la tranquih'"4 il ne
faut pas aller braver dans les déserts nubiques les débris des anciennes troupes du
madhi.
Il ne faut pas oublier que l'on se trn.we
en face de populations musulmanes, dont
l'agitation a augmenté depuis l'avènement
des Jeunes Turcs, et que l'islamisme est cosmopolite et réunit des forces supérieures à
celles de n'importe quelle puissance européenne.
M. Augagneur dit encore qu'on est allé
au Ouaddai, non pas en vertu d'un plan,
mais entraîné de proche en proche, comme
par un engrenage.'
inspirée par le Parlement, et poursuivie
inspirée par le Parlement, et opursuivie
avec fermeté par le gouvernement.
M. Le Hérissé
M. Le Hérissé, député d'Ille-et-Vilaine,
dit que les événements de l'Ouaddaï viennent de l'insurnsance des troupes dont les
chefs réclamaient le renforcement. Il lit
des lettres et des rapports dans ce sens.
M. Morel, interrompant. — Vos documents datent de 1909. Des renforts ont été
envoyés depuis.
M. Le Hérissé, continuant son discours,
reproche aux ministres des colonies de ne
pas toujours dire la vérité aux Chambres,
et de céder trop facilement aux insistances
de la commission du budget pour les demandes de crédit.
Il termine en affirmant l'utilité du Ouaddai'.
La suite de la discussion est renvoyée à
samedi après-midi.
Les liquidateurs et le Crédit foncier
Après adoption, par 465 voix contre 75
d'un projet portant ouverture de crédits
supplémentaires au budget de 1910, le préI sident de la Chambre annonce qu'il a reçu
une demande d'interpellation de M. Jaquier « sur l'accord qui aurait été conclu
entre les liquidateurs des congrégations et
le Crédit foncier ».
Séance levée à 7 heures 15.— Séance samedi matin, 9 heures, pour la continuation
du budget de l'agriculture.— Havas.
La clôture de la session
On considère comme très probable que
le gouvernement pourra prononcer aujourd'hui samedi par décret la clôture de la
session. Le ministre des affaires étrangères
a décidé de reporter à la rentrée de janvier
prochain les explications sur la politique
extérieure qu'il se proposait de fournir à
la Chambre avant la séparation de celle-ci.
POilH LTRE!ÏÏBEE
Au groupe radical-socialiste
Le groupe radical-socialiste s'est réuni
ce matin, sous la présidence de M. Berteaux. Il a décidé de porter à la présidence de la Chambre M. Henri Brisson ;
à la vice-présidence, MM. Berteaux et Renoult, ce dernier en remplacement de M.
Puech, ministre des travaux publics ; au
secrétariat, MM. Chautemps et Pélisse,
déjà en fonctions ; à la questure, M. Durand, déjà en fonctions également.
L«e groupe a décidé, à l'unanimité, de
demander l'insertion dans la loi de finances d'un articlo établissant la défense
énergique de l'instituteur et de l'école
laïques. — Havas.
,
*t»m
n>
————
Séance du vendredi 23 décembre
Le douzïàme provisoire pour janvier 1911
La séance est ouverte à 2 heures 45, sous
la présidence de M. Antonin Dubost. On
s'occupe du projet d'ouverture d'un douzième provisoire. M. Halgan s'étonne que le
gouvernement n'ait demandé qu'un seul
douzième ; il dit que la Chambre n'aura
jamais le temps de voter le budget entre le
15 et le 31 janvier. Il se demande ce que devient le droit de contrôle financier du Sénat dans ces conditions.
M. Klotz, ministre des finances, répond à
M. Halgan que le gouvernement ne demande qu'un douzième pour montrer son vif désir de voir le budget voté aussi rapidement
que possible, mais il n'entend nullement limiter le droit d'examen du Sénat.
Le douzième est voté à l'unanimité.
Les briquets pyrogènes
Lo Sénat discute le projet réglementant
les briquets pyrogènes.
M. Fiaissièfes, sénateur socialiste des
Bouches-du-Rhône,intervient en faveur des
allumettiers.
M. Klotz, ministre des finances, lui assure que leurs intérêts seront sauvegardés,
comme le sont d'autre part, les intérêts
financiers de la France.
La discussion générale est close.
Un amendement de M. Delahaye, tendant
à permettre librement la vente des briquets
imposés, est repoussé.
L'enwnblo de la loi est adopté.
Le Sénat adopte ensuite un projet annexe tendant à l'établissement d'un droit
de d «ânes sur les briquets pyrogènes.
Affaires budgétaires
On adopte, à l'unanimité de 283 votants,
un projet de loi relatif au budget spécial
de l'Algérie — moins les articles 7 et 17
votés par la Chambre, mais repoussés par
la commission des finances.
On vote aussi un projet relatif à un certain nombre de crédits supplémentaires,
qui avaient été réservés par la commission
des finances pour un nouvel examen, puis
on reprend la suite des interpellations sur
POttest-Etat
Le procès de l'ûuest-Etat
(SUITE)
M. Flaissières dit qu'il ne faut pas faire
ici une interpellation contre le rachat. Il
proteste également contre les projets de M.
Briand, restrictifs, dit-il, de la liberté des
cheminots.
M. d'Estournellcs de Constant demande
au gouvernement de rétablir l'ordre sur
l'Ouct-Etat, et de rétablir l'accord entre
l'Etat et l'Orléans.
30*..)a%i»e
ÏÏÏTÏ^.T! 1 ™
51, rue Saïnt-Dizîer, NANCY
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nnWicité extra-locale fc imnâ.
BUREAU DES ANNONCES
II faut, dit-il, faire les sacrifices rendus
i lécessaires par nos succès économiques. Il
1 aut dépenser beaucoup pour organiser nos
f services de transport.
#**
M. Audiffred, sénateur de la Loire, parle
i m faveur du raccordement, des canaux et
ies voies ferrées. Il faut développer nos
yoies navigables, dit-il.
M. Almond (Seine-ct-Oise) demande que
les 700 millions qui vont être donnés soient
employés à l'organisation définitive du réseau. Il voit, dans les compagnies, un seul
avantage sur l'exploitation de l'Etat, c'est
que les compagnies ont une durée tandis
que les ministres passent.
*•
M. Milliai'd (Eure) fait la condamnation de l'exploitation par l'Etat, puis M. Aimond invite le Sénat à faire œuvre de paix
sociale pour la grandeur et la prospérité
du pays et il dépose un ordre du jour dans
ce sens.
La suite de la discussion est renvoyée à
samedi matin, neuf heures et demie. — '
Séance levée à 6 heures 50. — Havas.
VOIES
et MM. JOHN F. JONES *
Pour lo PuMicitè émanant de Meurthe-et-Moselle, Mesw, Votfts
l'Alsace-Lorraine et le Luxembourg
et Administration : 3.21 - Publicité : -1 0.37 - Imprimerie de » Est'. 3.09
(3 lignes) : Direction
La
tes chambres do commerce
du Nord-Est
ADMINIST^TION :
Annonces (4* pag«)
Directeur : LEON GOULETTE
U
™>.r
vacance, « contmne sauf ans conhaiie.
fis Cappreilissap iso série
ET
T
manuscritB non insérés ne sont pas rendus
U crise
IP 8B14-- Samedi 24 décembre 1B1Q
DE
SOS
REPRESENTAIS
- Tél. 10
Nouvelles diverses
DE tlOTRE
PRECLDENTE
EOIT10H
Paris, 23 décembre, 3 heure* soir.
AU CONSEIL DES MINISTRES
Les ministres et sous-secrétaires d'Etat
se sont réunis ce matin, en conseil à l'Elysée, sous la présidence de M. Fallières.
Une croisière
Le ministre de la marine a avisé le eon*
seil d'une croisière qu'effectueront pendant
les premiers mois de 1911 deux divisions
légères constituées avec les croiseurs cuirassés des deux escadres légères. La croisière sera effectuée respectivement par ces
forces navales dans l'Atlantique et dans la
Méditerranée.
La croisière aurait pour but d'entraîner]
les équipages de la flotte et de représenter le pavillon de la France.
Les retraites ouvrières
Le ministre du travail a informé le conseil que les règlements d'administration
publique faisant suite à la loi sur les retraites ouvrières avaient été adressés le 21
décembre au conseil d'Etat.
Le conseil a ensuite procédé à l'expédition des affaires courantes. — Ilavas.
CHAMBRE (séance du mardi 20 décembre 1910). — Interpellation sur la réintégration des cheminots.
Scrutin sur la motion d'ajournement
présentée par M. Emmanuel Brousse et
AU GROUPE SENATORIAL
ainsi conçue :
DE L'AVIATION
« La Chambre décide d'ajourner tout
Le groupe sénatorial de l'aviation a endébat sur la réintégration des cheminots
jusqu'au jour où les services seront nor- tendu le général Baiiloud, commandant le
malement et régulièrement assurés sur 19* corps, au sujet de l'utilité de faire de
Biskra un centre d'aviation militaire, poinl
tous les réseaux. »
de départ d'une ligne transharienne dont
Repoussée par 429 voix contre 54.
Ont voté contre : MM. Chapuis, Cuny, la première étape serait Touggourt. Le
Ferry, Flayelle, Grandjean, Grosdidier, lieutenant de spahis Delafargue a exposé le
Lebrun, Lefébure, Maginot, Matins, Mé- tracé de la ligne et ses ressources très favorables.
quillet, Noël, Picard, Sciimidt et Veriot.
Le général de Lacroix et le général RoSe sont
ui., : MM. Priant, de Luques inspecteur général de l'aérostation midre
M. M;* in n'a pas pris part au vote, litaire assistaient à l'entrevue. — Havas.
ay ant été retenu à la commission des
LE SORT DE L'AVIATEUR GRACE
finances.
***
LONDRES. — Ce matin, à 10 heures,
on
Scrutin sur la priorité en faveur de la n'avait encore aucune nouvelle de l'aviaproposition de résolution de. M. François teur Grâce. Les navires de guerre anglais
Fournier, ainsi conçue :
en station à Douvres ont envoyé cette nuit
« La Chambre invite le gouvernement un message général par télégraphie sans
à étudier les moyens propres à assurer fil dans l'espérance d'entrer en communiles réintégrations des ouvriers et em- . cation avec des navires pouvant aroir des
playés de chemins de fer révoqués à l'oe- nouvelles de Grâce. Aucune réponse n'est
.
çasion de la dernière grève, et qui ne sont parvenue.
pas sons le coup de poursuites judiciaiD'autre part, les officiers d'ua paquebot
arrivé à Queensborough, venant de Flesres. »
singue n'ont rien vu dans la mer du Nord,
Repoussée par 374 voix contre 156.
où d'ailleurs le hroufllard était très 6paia
A voté pour : M. Cuny.
Ont voté contre : MM. Chapuis, Driant, pendant la nuit.
CALAIS. — La consternation est générale
Flayelle, Grandjean, Grosdidier, Lebrun,
Lefébure, de Ludre, Maginot, Marin, Ma- à la nouvelle que Coc.il Grâce serait perdu.
Les capitaines des remorqueurs calaisiens
tins, Méquillet, Noël, Picard, Veriot.
Se sont abstenus : MM. Ferry et partis avant l'aviateur ont déclaré l'avoir
aperçu à trois heures très loin dans une
Schmidt.
fausse direction vers le Nord-Est, ce qui
Scrutin sur la, première partie de l'or- confirme l'observation de la vigie de Northdre du jour de M. Fernand Rabier, ainsi Foreland. — Havas.
conçue :
« La Chambre, prenant acte des décla- L'OBSTRUCTION ARRÊTE
LES CHARBONS DE BELGIQUE
rations du gouvernement... »
Adoptée par 424 voix contre 77.
De Cliarleroi au Temps »
Tous nos députés ont voté pour, sauf
« Un avis publié par le Moniteur belge
MM. Ferry et Sehmitt, qui se sont abste- annonce que la compagnie française do
nus.
Nord se déclarant dans une situation de
A
fait qui empêche d'assurer le service réguScrutin sur la deuxième partie de l'or- lier par la voie Jeumont-Erquelines, les
dre du jour Rabier, ainsi conçue :
envois de petite vitesse par cette direction
« ... confiante en lui... »
ne seront plus acceptés.
Adoptée par 354 voix contre 106.
« Cet avis a produit une grande éniotioct
Tous nos députés ont voté pour, à l'ex- chez nos directeurs de charbonnages qui
ception de MM. Ferry,
Flayelle et ont dû immédiatement aviser, par circuMM. Ferry et Schmidt se sont abstenus.
laires, leurs clients français, de l'obligation où ils se trouvaient de faire leurs exScrutin sur l'ensemble de l'ordre du péditions par une voie détournée et de leur
jour ainsi conçu :
faire supporter la majoration du prix de
« La Chambre, prenant acte des décla- transport.
rations du gouvernement, confiante en lui
« Nos charbonniers sont dans l'impossipour procéder, sur le réseau de l'Etat, à bilité d'expédier en France les charbons
la revision des cas de révocation dams le demandés et des usines qui emploient du
plus large esprit d'équité, de bienveillan- combustible belge sont, paraît-H, menace et d'humanité et pour insister auprès cées de devoir suspendre leur travail. L'endes Compagnies pour qu'elles procèdent à combrement de la gare de Jeumont, dit-on,
cette révision dans le même esprit, et re- est provoqué par le « sabotage » spécial
poussant toute addition, passe à l'ordre qui consiste a s'appliquer à la stricte obdu jour. »
servation des règlements, notamment pour
Adopté par 394 voix contre 86.
la manœuvre des w agons sur le» voies de
MM. Ferry et Sehmitt se sont abstenus. garage. Ce système, employé précédemTous les autres députés ont voté pour.
ment par le personnel des chemins de fer
italiens et autrichiens, s'appelle « l'obs—- ■
*«
truction technique ».
« Au moment où les expéditions devraient
être actives, où la production est ordinairement insuffisante pour faire face aux
besoins, nos charbonnages mettent du
Noc'!
travers ies âges
charbon en tas. »
Noël est une des rares fêtes qui soient
célébrées dans le monde entier. Son nom
vient du latin « Novellum », traduit dans
BEHEM6ER
l'ancien langage « novel ». Chez les CelGtfntre le » nu » au théâtre
tes nos pères, c'était, Goëllancoll, la SoleilLe parquet de la Seine a reçu la plainte
lée, parce que le 25 correspond au Solstice de M. le sénateur Bérenger contre les aud'hiver, qui marque la renaissance des daces du décolletage au théâtre. Cest, ditjours et la reprise de la germination ? on, à propos de la Femme et le Pantin que
Dans l'office de Noël on retrouve le <i Sol le président de la Ligue contre la licence
Novus », le « soleil nouveau ». Bien avant des rues dénonce les exhibitions qui lui pale christianisme, on célébrait avec pompe raissent licencieuses. Il attire aussi l'attendes magistrats sur d'autres exhibitions
cette réjouissance. L'histoire de l'Inde nous tion
qui lui sont signalées.
apprend que la fête de Noël était la plus
Le procureur de la République a décidé
mystérieuse et la plus sainte.
de faire procéder à une enquête officieuse.
Les Romains la célébraient aussi sous le Cette enquête portera notamment sur les
nom de <i Natalis Inventio » et ce ne fut danses de Mile Régina Badet au théâtre
qu'en 375, à Antioche, et en 430, à Alexan- Antoine.
Dans la Femme etle Pantin, jouée en ce
drie, qu'elle revêtit un caractère chrétien.
Elle donna naissance aux mystères du moment par le Théâtre Antoine, Mlle Régimoyen-âge et de nos jours encore, en Pro- na Badet, qui interprète le principal rôle
féminin, danse, au troisième acte, un pas
vence, l'usage veut que le plus petit des infiniment suggestif, dans un costume dont
enfants arrose par trois fois la bûche qui le décolleté s'arrête à hauteur de la ceinflambe dans I'ûtre en disant : « Que Dieu ture.
nous fasse la grâce de vivre l'an qui vient,
si nous ne sommes pas plus, que nous ne MORT O U.NÎ PRÊTRE DANS UN KCTEL
soyons pas moins ».
DE PARIS
La bûche, la traditionnelle bûche est un
Plus
loin,
aux
« Faits-Divers », nous
svinbole : celui de la reconnaissance et du
respect que l'on doit au feu pour sa puis- avons annoncé la mort subite d'un prêtre
à Paris, — mort survenue dans des cirsance et ses bienfaits. Dans quelques réconstances étranges, -- en un hôtel de la
gions du Midi, un vieux tronc d'olivier pa- ruo Baillct. L'enquête ouverte par M.,
ré de lauriers est jeté au feu et, tandis qu'il Beaurain, commissaire de police, a établi
brûle, un jeune enfant de la famille s'age- que la mort de l'ecclésiastique ne saurait
nouille et le supplie de bien réchauffer être attribuée à un crime. Elle est due à
pendant l'hiver les orphelins et les vieil- une affection cardiaque. Le prôtre dont il
lards infirmes, de répandre sa clarté et 6a est question de l'abbé Denis-Louis Lechaleur dans les mansardes, reproductions blond, âgé de soixante et un ans, ancien
exactes des solennités de la fête du solstice curé de Montrieux et de Mur-de-Sologne
(Loir-et-Cher). L'abbé Leblond, qui soufd'hiver chez les Gaulois. Rien ne se perd...
frait de rhumatismes, avait, il y a neuï
—
.
«
^JPB.
i ,.„.
.„
ans, obtenu sa. mise à la retrait*. I! résiOn vient de célébrer à Psris, en l'église dait, depuis lors à Paris, 0, vue de MarSaint-Honoré-d'Eylau, le mariage du co- seille, et était attaché, en qualité de prêr
lonel Marchand avec Mlle vie Saint-Ro- tre libre, à la paroisse Sahrt-Martin-de«.
Marais. Dans la soirée, le corps de l*abb<
man.
i Leblond a été ramené à son domïeîlç
L'ACTUALITÉ
à
m PlilTE DE
i.
„
'Quant à la jeune femme qui l'aecompagnait, elle n'a pas été inquiétée.
LES -DISCUSSIONS
ENTRE ROYALISTES (fuite)
Aux instructions de la Correspondance
nationale, organe du Rureau politique du
duc d'Orléans, l'Action française répond en
accusant le chef de ce Bureau politique,
çomte de Larègle, d'Être vendu au prince
Victor-Napoléon et de comploter la candidature du prétendant bonapartiste à la
présidence de la République !
En un mot, c'est la guerre au couteau, et
sons merci, entre les deux factions qui se
disputent la direction du parti royaliste.
Les accusations les plus atroces sont portôes, par l'Action française contre les représentants du duc d'Orléans.
Pour un parti qui entend restaurer l'ordre et la discipline dans le pays, les royalistes donnent un singulier exemple I
OHEZ LES TANNEURS OE GRAULHET
Aoi, 23 décembre. — M. Calvignac, secrétaire du syndicat des moutonniers de
Graulhet, a été arrêté en vertu d'un jugement de contrainte par corps, à la suite des
fondamnations qu'il a encourues pour diffamation pendant la dernière grève de la
corporation.
Une vive agitation se manifeste dans le
syndicat, qui est affilié à la C. G .T.
-
■
LA LOI DU « CADENAS H EN ESPAGNE
MADRID.
Après une déclaration de M.
Canalejas assurant que le gouvernement
n'avait aucune animosité contre les ordres
religieux mais qu'ils ne devaient pas se mêler de politique, la Chambre a adopté par
168 voix contre 20, là loi dite du « Cadenas ». La séance a été levée à 9 heures 20
àu matin.
Havas.
—
nouvelle constitution qu'il
présentera à
l'assemblée.
D'après le projet, la République serait
basée sur l'équilibre entre les pouvoirs législatif et exécutif.
Le président serait élu pour cinq ans,
mais ses pouvoirs ne pourraient être renouvelés immédiatement. Il choisirait les
ministres suivant les indications parlementaires. Il y aurait une assemblée législative élue pour trois ans.
Le projet prévoit aussi la neutralisation
ies ministères des finances, de la guerre,
de la marine, des travaux publics dont les
titulaires ne pourraient être changés pendant une période déterminée indépendamment des échecs parlementaires qu'ils pourraient subir étant donné que leurs fonctions sont complètement étrangères à la
politique du cabinet. — Havas.
GRAVE ACCIDENT EN RUSSIE
A l'usine militaire
d'Ipory, près de Pétersbourg, un ballon
gonflé d'hydrogène a fait explosion. Il y
.«.urait cinq tués et vingt personnes blessées
jnortellement. — Havas.
—
MARCHÉ AUX FOURRAGES ET PAILLES
du 23 décembre 1910
Montrouge. — Le marché est très calme,
avec peu d'affaires, même en disponible.Les
fourrages sont inchangés, mais les pailles
w>nt plus faibles. On cote : .
V' Wi. f
foin nouveau
Luzerne nouvelle
hegain
Sainfoin
Paille de. Bté
— de Seigle
— d'A voirie
5' 8«
64-66 60-6i 55-60
63-66 60-63 56-60
53-5tt 43-53 45-49
»»-»» »»-»» »»•»»
38-40 36-88 34-,«
4*48 45-48 41-45
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BOURSE »»E I»AIIIS
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....
....
j
REGIONALE
L'tncidsat Driaut-Dabreifil
M. René Dubreuil, directeur de l'Union
verdunoise, proteste contre une version, reproduite par certains journaux de Nancy,
et aux termes de laquelle, l'Union verciu-[
noise aurait fait des excuses à M. D riant,
à la suite d'une polémique engagée à pro-;
pos de la Ligue militaire, présidée par le[
député de la 3° circonscription de Nancy.
M. Dubreuil démontre que la version quii
lui attribue cette attitude « aplatie » n'est
autre qu'une information provenant de l'agence Havatf — mais information qui at
été « tronquée en route ».
Le directeur de l'Union vcrdutioise déclare que M. Driant est hors de cause, làdessus, mais il ajoute, maintenir sa vive;
protestation contre le rôle de la Ligue mi-,
litaire qui envoie, aux cercles, mess, biblio-_
thèques de garnison, lu liste des officiers,
'
francs-maçons.
Nominations administratives
Instruction
pislȕi<pie
M. Gravier, délégué dans les fonctions_^3
de professeur de classe élémentaire, Ke ordre, 6* classe, au collège de Lunéville, est1
mis à la disposition do M. le ministre dess
affaires étrangères pour exercer les fonctions de recteur à l'Université do Belgra£
de. — M. Gravier reste rangé dans la 6°
classe du deuxième ordre des professeurs8
de collège. Il y conservera, ses droits à l'avancement et à la retraite pendant toutee
la durée de son détachement.
Cet arrêté aura son' effet au 1er janvierr
1910.
— M. Rémy, instituteur titulaire adjointt
à Remiremont, est détaché des cadees dee
l'enseignement primaire départemental et
■i
mis à la disposition de M. le recteur dee
l'Académie de Nancy, pour occuper l'emploi d'instituteur primaire au collège dee
garçons de Remiremont, en remplacementt
de M. Antoine, appelé à d'autres fonctions.i.
— M. Groscolas, répétiteur stagiaire aua
collège de Lunéville, est nommé répétiteurr
6" classe, audit collège (emploi vacant).
— Mlle Amond, maîtresse chargée dee
cours de lettres 6" classe, est nommée ena
la même qualité G» classe, au collège dee
jeunes filles d'Epinal, en remplacement dee
Mlle Lambert, appelée à une autre rési-idence.
J
— Mlle Lambert Va tontine, déléguéee
•lans les fonctions de maîtresse chargée oee
sours de lettres au collège de jeunes filJes d'Epmal, est déléguée dans les mêmesl-s
fonctions, aux cours secondaires de jeuness
filles de Vesoul, en remplacement de Mllee
"Amond, appelée à une autre résidence.
— Mlle Maret, surveillante d'externatt
aux cours secondaires do jeunes filles dee
Bôle, est nommée institutrice primaire 6"
î*
fiasse, au collège de jeunes filles de Ver--
la
j
Si
iS?" 8
'
Z 1
1
Maison des Magasins -Réunis
Enregistreur Richard
Dn_21 doc, 8 b. soir, an 22 àfr., 8 h. soir j g
10 mil 2 4 8 b l'Ù nid 2 4 6 fï
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:
O
H
(Chai WALTER)
A 11 h. Ii2, Soupers égayés
orchestre de Tziganes.
*
par un
La Société centrale s'est réunie le samedi 17 décembre dernier, sous la prési»
dence de M. Papelier.
Malgré l'attrait
a
exercé
sur un certain nombre de membres
e
de
j1 la Société par un voyage d'études dans
le
" paya d'origine du cheval ardennais
belge,
l'assistance fut assez nombreuse à
"
£cette séance, qui offrait des sujets de diseussions intéressants : mutualité, fièvre
aphteuse, industrie laitière.
M. le secrétaire .général analyse le
compte rendu de l'assemblée générale de
la Mutuelle incendie do l'Est. Fondée en
1905, cetto Société compto actuellement,
660 caisses affiliées groupant 20.000 pror,
priétaires
et assurant un capital de 200
millions.
r
Malgré la réduction de 33 % sur
j
les
tarifs des compagnies, malgré les
i
100.000
francs environ versés en paiement
£de sinistres, la Société a pu se constituer
^de sérieuses réserves.
Ces chiffres sont de nature" à retenir l'aittention du monde agricole.
Toujours soucieuse de garder nos front
tières
contre l'invasion de la fièvre apht
teuse,
la Société centrale avait émis le vœu
cque les wagons destinés à l'exportation
d'animaux
français soient soumis dès leur
<
1rentrée en France à une désinfection sé^vère. M. Marango est heureux d'annoncer
que les mesures prise» à cet égard don-,
nent toute satisfaction à la Société.
A propos do bêtes laitières, l'assemblée
a
été émue d'un jugement d'un tribunal du
f
iSud-Est déclarant que le mouillage du
lait interdit par la loi peut résulter non
<
seulement d'addition d'eau au lait déjà
trait,
mais encore de l'introduction d'eau
i
<dans le corps de la vache par l'usage d'a1
liments
aqueux. C'est la porte ouverte à
i
toutes
les vexations et à l'arbitraire le plus
odieux.
Comment déterminer l'usage exai
géré
d'aliments aqueux ?
i
Il n'est pas douteux, d'autre part, que
]
l'intérêt du consommateur comme celui du
producteur doivent être sauvegardées.C'est
en s'inspirant de ces principes que la So'ciété s'est déclarée hostile à un projet de
loi exigeant pour la vente du lait, écrémé
récipients, voitures, magasins spéciaux et
abaissant le minimum de beurre exigé à
15 gr. par litre au lieu de 23 gr. imposés
actuellement par l'arrêté préfectoral.
Dérogation au repos hebdomadaire
Par arrêté municipal, les maisons do
i
commerce
de Nancy faisant la vente au déttail, sont autorisées, par application du
<quatrième paragraphe de l'article 5 de la
1
loi
du 13 juillet 1906, à suspendre le re1pos hebdomadaire dans leurs établisseiments, les dimanches 25 décembre 1910 et
lor janvier 1911
,
S
OBSERVATIONS MUTHOROLOGIQUES
de
Se
'Comment
L'émotion est
Société centrale d'agriculture
L'hivor n'a pas tardé à se faire sentir et
I lendemain de son entrée en exercice
le
n
nous
avons été gratifiés pendant la journée
d
de
vendredi d'un froid mordant aux riSgueurs duquel l'automne ne nous a guère
préparés
avec ses pluies continuelles.
1
Dépêche météorologique
770 Marseille, 774 Clermont-Fcrrand.
IPression reste élevée Ouest Europe.
Probable : Vent variable, temps nuaf
geux
et un peu froid.
LA NOUVELLE CONSTITUTION
PORTUGAISE
LISBONNE. —Le gouvernement a déjà éla!uorê les lignes générales du projet de la
i
• '
tf" ? * :
«
■ -°
" o
" »
LA JOURNEL A NANCY
Samedi 21 décembre 1910. — 338* jour
de l'année.
Aujourd'hui : sainte Irma. — Demain, :
'.
Noël.
Ephêméridrs lorraines. — En 1272, siège
d'Epinal par le duc de Lorraine et le
.
comte
de Bar.
Ouverture de la Grande mise en vente de
i
chaussures « Aux Fabriques Réunies », rue
Raugraff. Superbe prime.
Au Tea-Room des Magasius-Réunis,
Concert symphonique de 3 h. à 6 h.
A 8 heures \. — Salle Poirel : Soirée
théiitrale.
Maison BRAUN - Ch. SELLET S
AU FIN GOURf¥SÊT
Camandes d'autorisations de travaux
dû 16 au 23 décembre 1910
M. Rodari, avenue Marcel, 35 : Construire une maison rue Oberiin, clos D.
M. Voinier, rue de Metz, 57 : Réparer des
marches et faire des raccords d'enduit à la
taçade de sa maison.
Mme veuve Thirion, avenue de la aGrenne, 85 : Démolir et reconstruire un petit bâtiment rue de Phalsbourg, 55.
Mme veuve Lhiver, 24, avenue de la Garenne : Elargir la porte d'entrée de sa propriété. (Lanord et iBchaton, entrepreneurs.)
M. Vébor, 15, rue Claudot : Construire
un canal rue des Dominicaines. (Gény, entrepreneur.)
M. Weill, 24, rue Jeanne-d'Arc : Réparer
les marches d'entrée de sa maison. (Kammuff, entrepreneur.)
M. Munier, 20, rue de Montre ville : Recrépir la façade de sa maison (L. et F. Jonet, entrepreneurs.)
M. Dreyfus, 47, rue des Ponts : Réparer
deux baies de fenêtres rue de l'Equitation,
53. (Kammuf, entrepreneur.)
Chambre de commerce
M. Vilgrain, président de la Chambre de
commerce de Nancy a été nommé membre
du conseil de perfectionnement de l'Office
colonial.
La Mise en vente actuelle des Soldes
d'hiver, de la Maison Old Engiand. 11, rue
Gambetta, obtient un énorme succès.
On y trouve des occasions extraordinaires et incroyables nomme des pardessus du
tout dernier chic depuis 25 fr.
C'est surtout dans les fourrures que l'on
reste émerveillé du bon marché.
La vente continuera jusqu'au 6 janvier.
Rappelons que les magasins restent ouverts
le dimanche jusqu'à midi.
Dirigsaîîls
m
aéroplane?
Nancy a reçu jeudi soir la visite d'un oiseau artificiel. Ballon dirigeable ? Aéroplane ? On l'ignore. Mais, miellé crue soit l'audace des aviateurs, il est bien permis de
supposer qu'ils auraient hésité devant une
randonnée aérienne par temps de brume.
Le ciel était très couvert, en effet. C'est
pourquoi M. le docteur Priant, professeur
honoraire à la Faculté des sciences, en
nous annonçant cette nouvelle, n'a pu fournir de précisions :
-—Je regardais par hasard à la fenêtre
de mon logement, rue do 'foui, nous dit M.
Priant, quand je distinguai, très nettement,
à une certaine hauteur, une clarté qui se
déplaçait dans l'atmosphère. La lumière
apparut au-dessus do la Cure-d'Air ; elle
allait vers la Cathédrale. Sa grosseur lui
donnait l'apparence de l'étoile Vénus. Je
crois qu'il s'agit d'un dirigeable. L'éloignement de l'appareil et les rumeurs de la rue
m'empêchèrent d'entendre le ronflement significatif du moteur.
« Comme j'étais probablement le seul té-'
moin de cet incident, j'appelai ma bonne;
qui, à son tour, constata la marche réguHère de l'appareil lumineux.
« La clarté qui avait frappé mes yeux;
devait être, à mon avis, traînée sous là na'
celle, car j'en pus suivre tous les mouve;
ments sans qu'à aucun moment, pendant1
les trois minutes que dura notre observa-;
tion, la position de l'appareil en dérobât
•
l'éclat.
t
déficit fut découvert
loin d'être calmée autour
do l'affaire Petitmengin. Bien entendu, on
la commente vivement, surtout dans le
monde des affaires. Quoiquo les person™
nés
intéressées ne se prêtent pas volontiers
aux confidences, nous sommes parti
venus
à reconstituer, aussi exactement
•
que
qi
possible, comment le déficit a été découvert,
,
M. Jaëger, président du conseil d'administration
des salines de Sommerviller,
n
s'est
présenté aux bureaux de la Société
s'
nancéienne pour y demander l'établissen
ment
n
d'un compte spécial pour une nouvi
velle
affaire de salines, à Sarralbe,
ci
croyons-nous.
Interrogé sur les conditions de cet étab
blissement de compte, le représentant de
h
la Nancéienne proposa de le mettre sur
h
les mêmes bases que le compte des salines
d
de Sommerviller.
Mais, incidemment, il parla du découv
vert considérable dans lequel était, vis-ày
vis de sa banque, le compte courant des
s;
salines.
Stupéfaction du président du conseil
d
d'administration
qui n'en pouvait croire
si oreilles, et se transporta immédiateses
n
ment
47, place Carrière, au bureau
des
s
salines,
et y demanda le compte courant
à M. Gabriel Petitmengin.
i
Or, le compte courant portait — paraîtU
il — 21,000 fr. d'actif, au lieu de 500,000 fr.
d découvert.
de
Le comptable oxcipa d'une erreur de la
b
banque.
M. Jaëger saisit alors le téléphonne pour communiquer avec la Nancéienne
eet en obtenir de nouvelles précisions.C'est
a
alors
que Petitmengin s'empoisonna.
Maintenant on s'explique parfaitement
comment
les 5 ou 600,000 fr. ont pu être
c
ddétommés. Les salines de Sommerviller
avaient
deux comptes à la banque : un
n
compte
courant et un fonds de garantie
c
de
un million cinq cent mille francs.
(]
Naturellement, la banque ne pouvait
concevoir
aucune inquiétude, puisque le
c
f
fonds
de garantie était là.
Disons encore gue chaque trois mois, la
\banque
devait envoyer un bordereau de
j situation des salines à. son égard. Que
la
<jdevenait ce bordereau ? Petitmengin le
<,
gardait-il
purement et simplement par
;
(devers
lui ou le fasifiait-il avant de l'a^dresser aux administrateurs ?
**
Autour do cette affaire Petitmengin, les
f
commentaires
les plus étranges sent allés
\leur train, ainsi qu'il arrive souvent en
(dés cas semblables.
C'est ainsi qu'on a affirmé gravement
rcrue le docteur Bedin, de Mnlzéville, avait
tdélivré un certificat médical concluant à
umnceident.
Or, l'honorable et distingué praticien
1n'a point délivré de certificat.
Obsèques de G. Petitmengin
L'avis mortuaire publié dans les jourrnaux et annonçant que les obsèques sei
raient
célébrées à l'église, avait étonné
inombre do braves gens qui se disaient qu'il
3 avait « suicide» évident, et, — de plus —
y
qu'il s'agissait d'un homme ayant détourné
cinq cent mille francs, ce qui, même pour
iles plus indulgents, ne pouvait être une recommandation !
Ainsi qu'on va le voir, entre l'insertion de
1l'avis mortuaire, et l'enterrement, le clergé
*a compris la situation. Mais, cela fut-il
connu à temps, de la famille ?
Quoi qu'il en soit, le corps avait été transporté à l'église de Malzéville.
Vendredi, deux heures :
I.'église est déserte. Ni cierges, ni tentu1res. Le chœur, tendu d'andrinople rouge,
1
estf
noyé de langueur. A gauche, une crê«chl qui, demain soir, pour la Noël, resplendira de lumières, parmi les glorieux
'hosannas ; à droite la statue de Jeanne
1d'Arc, une main sur le cœur. Le jour blê1
mé,
gris, maussade, froid, tombe des vitraux,
comme si l'hiver versait sa mélanco'
lie sur le deuil qui emplit tristement la
chapelle.
Près de la porte d'entrée, sous le bénii
tier,
une corbeille reçoit les cartes de visite.
Pas de catafalque. Aucune couronne. LeI
cercueil, en chêne verni, repose sur deux
tréteaux. Un crucifix de métal est cloué sur•
le couvercle. La solitude se trouble à peine:
du bruit des pas. La famille arrive. Desi
femmes, dans l'avant-chœur, s'agenouil-lent et prient ; un long voile noir dérobei
leurs traits.
D'après les bruits qui circulent, on s'attend à. des incidents.
Sur le parvis, les employés des pompes
funèbres causent entre eux.
—- Nous avons eu, hier, toutes les peines,
du monde à le descendre de sa chambre...
— Il paraît que le clergé refuse les obsè-'
ques religieuses.
— Ce n'était pas la peine de l'amener.
dans l'église, si le curé refuse de célébrer
l'office des morts. »
L'émotion publique exagère les commentaires qui se répètent depuis la veille :
r— On dit comme ça que l'évêque viendra1
gurifier l'église !...
— Hier soir, on a sonné, mais on ne sonnera pas la levée du corps... On raconte que,
le pasteur doit conduire le cortège au tempie protestant. (Mme Petitmengin est protestante.)
L'arrivée de il. Nyegaard, pasteur, donne
à cette version plus de consistance ; mais°
M. Nyegaard déclara que le cercueil sera'
directement transporté au cimetière de Prévile.
;
Fabrique de pain d'épices de santé, Croquels, Petits fours, Confiserie et Chocolats
fins.
- GROS DETAIL —
Manœuvres do cr.dres
Une manœuvre de cadres, à laquelle
prennent part un certain nombre d'officiers
généraux et supérieurs de la garnison de
Nancy, a eu lieu vendredi et se continuera
samedi dans la région de Nomeny.
Le cantonnement de vendredi soir était
à Nomeny même.
Cette manœuvre est dirigée par le général Houdaille, commandant la 11e division.
Faculté des sciences
En raison des vacances du jour de l'An,
les cours publics seront suspendus du 24
décembre au 3 janvier inclus. M. Reboul
reprendra son cours d'électricité industrielle le mercredi 4 janvier, à 6 heures
un quart.
AU GR&MiD GAFÉ
La Société industrielle et rEsnosition
de 1920
Ce n'est pas la Société industrielle entière, mais la section de législation et d'économie sociale de cette société qui a émis
un vœu contre une exposition universelle
à Paris en 1920.
Cependant, il est très probable que toute
la Société industrielle se rendra aux argument antiexpositionnistes qu'a développés!
M. Villain, président de la société.
Comment offira-t-on les bonbons d'Etren-■
nes ? Cette année, de vives préférences vont•
à la marque française par excellcnco « le•
Chocolat Lombart ». Les fantaisies nouvel-•
les Lombartinee, Creinéa, Lactéa, Nicôa,.
Nuxâa Lombart sont présentées en de joliesI
enveloppes, ornement des vitrines.
Viotime d'une explosion de g&ï
Mme Radzieiewski, âgée de 66 ans, qui,
à la suite de l'explosion de gaz survenuej
dans son logement, rue de Mon-Désert,
avait été grièvement brûlée, est décédée!
à l'hôpital jeudi, à dix heures du soir.
;
LeeWiEîTÈSSïilLll
>
j
)
Faubourg Stanislas pi-oiosigë
; Lotissement d'un grand Para•,
« L'appareil évoluait à, 400 mètres environ au-dessus de Nancy. Il s'effaça à l'Est,
vers la Cathédrale. Il paraissait venir de
ïoul. »
A la place do Nancy, les renseignements,
de M. le docteur Friànt ne causent, qu'une
demi-surprise :
— Il s'agit vraisemblablement du raid[
d'un aérostat militaire, déclare M. le lieute-.
nant Grandpierre... mais nous ne sommes}
instruits d'aucune sortie des hangars situési
dans la région. »
A cause du temps nébuleux, peu de per-.
sonnes ont dû apercevoir l'objet décrit par
M. Friant.
Les dangers d'une expédition nocturne
auraient pu inspirer des craintes, comme
nous le disons, au plus hardi aviateur et.
l'on ne conçoit guère, d'autre part, quel intérêt s'attachait à la sortie d'un ballon dontr"
les pilotes n'auraient uu faire aucune observation utile.
I
au gi'ô des amateurs
W1ILLER Point-Central
Obsèques d'une victime du travail
Jeudi, à 9 heures moins un quart, ont eu
lieu, à la chapelle de l'hôpital civil, les ob-_
sèques de M. Eugène Henry, qui a été tué
dans l'accident survenu mercredi matin au
théâtre. Le char funèbre sur lequel étaient.
placées plusieurs couronnes offertes parr
MM. France Lanord et Bicha ton, les ouvriers et la famil'e, était suivi par les patrons du défunt et tous }es ouvriers de l'en-J_
treprise dont, les chantiers ont été fermés\_
dans la matinée de vendredi.
L'inhumation a eu lieu au cimetière du
Sud.
1
MM. Vilgrain et Cie paient les blés sains
et secs rendus aux Grands-Moulins, 24 fr.
Les voleurs
Vendredi soir, le nommé Lucien Grossdémange, âgé de 25 ans, manœuvre, a, étéë
arrêté sous l'inculpation de vol de draps,
*•
d'oreillers, etc., commis au préjudice de
son logeur, M. Albert, demeurant 6, rue°e
Charles-lII.
NUIT
DE
NOËL
On réveillonnera SK&rà ' : '
•
AD
U
—
■—
"
'^^^^
gjj**»
restaurant MICHEL
Sïïî.ïi^îS'"
w«S.»!N! DIZIER (4«)
établi d. Matfti
IE
x
:
A deux heures et demie, la levée du
corps a lieu, sans nulle cérémonie. On remarque la présence de M. Famose, adjoint
au maire de Malzéville, et de presque tous3
les membres du conseil municipal, quii
étaient, comme on le sait, les collèguess
de Gabriel Petitmengin.
Le deuil est conduit par le fils du défunt et par quelques intimes de la famille.
Peu de monde. La veuve, désolée, s'avanl
ce péniblement, Deux voisines soutiennent;
t
sa marche.
Le corbillard, traîné par deux chevaux
noirs, traverse la commune. Des curieux,
au long des trottoirs, stationnent et, danss
leurs groupes, on commente l'attitude du
u
curé de la paroisse.
Puis la pitié s'émeut au passage de la
a
veuve et du fils que le malheur vient d'ér
prouver si cruellement :
— Eux, du moins, ne savaient rien... Ils
souffrent... Mais les innocents, de tout
temps, ont souvent payé pour les coupables... »
^
Bans les rues do Nancy, le convoi funèhrc n'éveille pas l'attention ; il se dirige,
-t
a umilieu de l'indifférence générale, vers
's
le cimetière de Préville où l'enterrement
1
a lieu à trois heures, sans autre incident.
^
A. L.
i
HULL
Réoeilloniie a
'- BRASSERIE.
°"
chez
LOUIS DE U POSTEE
*
^
liiaiRE MICiPAL DE
,
4
2 ?" «•
ï——
1 ■
1 i
I
I
I
BUFFET de la GARE "
REVEILLON
Nous croyons savoir que la troupe fiA ^
m
medie
prépare en ce moment une ™„ ?°*
6
de
do « Sherlock Holmes », i« fameux 1
ame
c
policier
dont
on
n'a
pas
oublié
le
c^
P
succès do la saison dernière II sotn'hln al
su
ce soit une heureuse idéo de nous „f?Ue
quelques représentations de cette niiw J
jn
famille pour les fêtes du Nouvel-An.
iu
Le Vieux Major
p)
prédit jusqu'à fin mars un hiver très ri,
gouroux.
C'est sans doute en prévision de
g
Ses
froids que les acheteurs affluent à la
cf
pr
Grande
Fabrique de vêtemente, 27 rue
g.
Saint-Nicola.s,
qui solde actuellement tous
\e
les
articles d'hiver : Pardessus, Vêtements d'hiver, Fourrures, Pelisses, etc.
m
£|
EDEN-THEATRE
J
ne ffnme <*ne le MIL
9e
Audacieux cambriolage (suite)
D'émotion produite dans le public par
j.,
l'audacieuse
tentative de cambriolage
fj
faite dans la nuit de mardi à mercredi
derniers chez MM. Bernanose et Lommée,
(1(
entrepreneurs
de travaux publics, 13 bis,
e]
rue
de la Prairie, est loin de se calmer.—
ri
Q
On
se demande comment il est encore
„
possible
de mettre à l'abri du vol l'argent
g
et les valeurs.
Le moyen est cependant bien simple :
H faut posséder un coffre-îort Fiohet,
puisqu'il est une fois de plus démontré
'par ce qui vient de se passer chez MM.
^
Bernanose
et Lommée, que les cambriojleurs
(
les plus audacieux et les mieux oua
tillés
ne peuvent rien contre ces coffresf,
forts blindés d'acier résistant aux effrac:
t
tions
modernes.
En effet, le coffre-fort de MM Bernan
nose
et Lommée a été ouvert hier par le
r
représentant
de la maison Fichet, et ces
n
messieurs
ont eu la joie de retrouver in^
>tacts les valeurs, titres et argent confiés
à leur coffre-fort. ■
La maison Fichët justifie à nouveau sa
t,
(belle
devise :
^
« Dors, Fichet veille I »
, COFFRES-Ft>«TS FICHET
Incombustibles et blindés, d'acier imperforabfe
8, rue Saint-Georges, NANCv
~—1
Suicide faubourg des Troie-Maisons
(suite)
Lc jeune Charles Henry, âgé de 25 ans,
c
qui, dans la matinée de jeudi, s'est tiré
Jun coup de revolver dans la tête, est mort
à' l'hôpital où il a été transporté.
Cafés grillés
'
jJacquemard, rue St-Dizier, 100 102, Nancv
Les meilleurs de tous
CASINO
A propos d'un détournement
Nous apprenons avec satisfaction l'heu
ïmise Issue d'un détournement de valeurs,
c
considérablement
exagéré d'ailleurs, dont
,
^avait été victime un prêtre de Nancy. Lies
valeurs distraites sont revenues en sa post
"session. L'auteur du méfait doit se dire
maintenant : « Tout est mal qui finit bien.»
Ne cherchez plus
cde combinaisons pour bien vous chausser à
1bon compte, la grande Maison de chaussuires Aux Fabriques Réunies, 10, rue Rauf
graff,
a cherché pour vous. Profitez des
]prix qui seront appliqués pendant la
}grande mise en vente qui commencera sai
medi
prochain 24 décembre et jours sui\
vants.
— Tout le stock doit disparaître
;avant les prochains travaux d'agrandissei
ments.
— Actuellement : distribution grat
tuite
d'une superbe prime.
Le Restaurant Piguet, Porte Oésilles
réserve dès maintenant des tables pour son
Grand Réveillon 1910. Il a le plaisir d'informer
son élégante clientèle qu'il saura de
'
!
nouveau
se surpasser cette année pour con!
server
sa confiance.
Ouvert toute la nuit.
i
Î^^MJ^B ON*' D*l A BLE * %
I 21, rue Raugraff
I
NANCY-RueRaugraff,2l
Soldes et Occasions
J
de iaus les Articles d'Hiver
2
Voir l'annonce en 3* page
t
Ci: A MPIGNEULLES
FROIDS, &T1VRES, ESCARGOTS, ECREVISSES, «te.
Samedi, 8 h. : CINÉMA, programmei•
exceptionnel. A 10 h. : GRAND BAL
DISTRIBUT/ON DE FLEURS
Dimanche, 2 h. : GRAND BAL. A 8 h. ::
CINÉMA, Vues nouvelles. A 10 h i •:
GRAND BAL.
SOlPœ
Orchestre permanent
Domestique infidèle
Procès-verbal a été dressé contre Delplune Sunony, âgée rie 24 ans, domestlque rue Jamerai-Duval, 23, pour abus dei
confiance au préjudice de son patron M
Gallot, boulanger, rue du Montet.
MER
Ce soir Cinéma-HéveiIIon
,—M. .^M,
Une arrestation
Vendredi matin, la police de la sûretéé
a arrêté en vertu d'un mandat d'arrêt duj
parquet dEpinal, Charles Menzien, âgéé
de 2o ans, manœuvre, inculpé de violencess
a Rambervillers.
BRASSERIE DE FRANCE (en face la (rare) A. 1 MCl'AVEL, D. REISSER, successeuriouvert toute la nuit du 24
u
.
k'ffBB
Bague avalée
ie
la r ue ^nt
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E? ï vSant^
hÔ Ual P Ur ,a
maKv/ni' ?
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eentreusemeWani Ufîfifi
de
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r
i-
^ ^
î81
BRASSERIE KLÉBER
Mme PERRIN, place de la Commandent.
CL'Uni I nU Soupers par petites tables
ll£.ff£,BS.LUn _ prix unique : B francs Menu très soigné. 1/2 Champagne
On Réveillonna et on Danse toute la nuit
BRASSERIE HERRMANN
Un
APOLLO-CIRQUE
DIRECTION GRUSS El RICONO
Aujourd'hui samedi, à 8 heures, grand»
représentation. Début de la troupe équestre. — Dimanche, matinée à 2 heures et
demie ; soirée à 8 heures : spectacle de
gala,
J
U plus beau Réveillon de Noël
—■
ELDORADO
Dimanche 25 décembre, DEUX BALS è
grand orchestre, à 2 heures £ et à 8 heures |.
Brasserie Alichaut
r
Feu de cheminée
Vendredi soir, un feu de cheminée s'est
déclaré chez M. Feltz, 13, rue du Faubourg-Saint-Georges.
Les pompiers ont fait le nécessaire
BR&SSERIË
Réengagement de Tabler, comique-étoik
de Paris. Tire Brothers Sarattos, équilibris(tes-contorsionnistes, qui débutent, ainsi qm
jBepotl, comique excentrique de l'Eldo,
rado.
Mmes Lysie Mourenli, chanteuse-légère,
Jane Paradis, et l'exhilarant Ratcée qui
]fait une rentrée à sensation dans Huguette
,et sa mûre, vaudeville-bouffe en 1 acte, o«
11 jouera le rôle do Mouillard.
Représentations tous les soirs (mâtiné»
■le dimanche).
I
i
mm
Cinématoflraptia PÉTHF
La célèbre pièce de M. Clemenceau i
Voile du Bonheur, dont on parla si '«
vent, est un drame qui fait de l'ignoré!?"
ou de l'illusion la principale condition
joies humaines. Tant qu'il est aveuele i
Tcheng croit à la fidélité de sa femme et A!
r(
respect
do ses fils. Un sortilège lui rend in
,
v
vue
; mais il se condamne lui-même à un»
c(
cécité sans guérison, dès qu'il a constat*
.
a
autour
de lui l'hypocrisie et le mensonee
L'Anarchiste malgré, lui fuit devant K
fl
fureur publique, qui prend pour une nom ,j>
be son carton à chapeau ; les divers mé
ti
tiers
de Riyadin finissent, après mainte
a
aventure,
par lui procurer un bon maria
g ; le panorama du lac des Quatre-Cange
h
tons
et de Lucerne a été cinémato<*ranhié
p
pendant
une excursion en aéroplane ; toute
uune famille est en émoi devant le corps du
fl
fibsun pochard qui,avant do tomber ivren
mort,tira dans l'appartement plusieurs salv
ves de revolver et elle se demande quel est
1'
l'assassin. Mais,
incontestablement, la
« clou » du spectacle c'est, avec le programn
me du Pathé-lournal, toujours alimenté
ppar l'actualité, X'Evadè des Tuileries, le
ccomte de Champcenez qui prend une part
aardente à la journée du Dix Août et défend
f'
Louis XVI, malgré les révolutionnai,
rres. Traqué, réfugié chez son amie Mme
fGrâce Eliott, il échappe à la guillotine
Fpar miracle, et sous un déguisement, gagne
enfin la frontière.
£
Une jeune femme, abandonnée par son
mari, veut se suicider avec son bebé. Lea
"cloches de Noël l'appellent vers l'église. Elle
y
y prie. Avant de mourir, elle substitue dans
j
la
crèche son nouveau-né à l'Enfant da
1
Bethléem
en cire — et la malheureuse emporte
au tombeau la glorieuse vision de*
I
c
deux
petits Jésus.
Représentations : Vendredi 23 , samedi
g24, dimanche 25 (matinée le dimanche). Loccation ouverte pendant les trois jours, da
] heures du matin à 8 heures du soir.
10
LUNDI 26, à l'occasion des fêtes de Noël,
matinée et soirée, avec, au programme, tel
deux petits Jésus, grand film d'art de la
1maison Pathé.
-.
Amieale de tir du Nouveau-Naney
La distribution annuelle des prix de cette
|e
Société a eu lieu samedi dernier, dans la
salle de M. E. Abémont, coquettement déécorée pour la circonstance, et devant de
nombreux assistants.
M. Teyton, le sympathique président de
l'Amicale, prononce un discours patrioti!
que fort applaudi.
M. E. Abémont, secrétaire, après avsir
donné quelques notes sur la marche et la
situation financière, donne lecture du palb
marès, dont voici l'extrait des principaux
résultats ;
u»,'
Samedi 24 décembre, soirée du rr i
b
lc concours de Mlle S. de Waiii
le
„f av6c
v
à
ù Nancy : Salomé, tragédie lyrin,,,, atiûQ
uc
acte,
d Oscar Wilde, musique
,
riotte.
^ foa.
ri
On terminera par La bonne iM^.
n,,
(P
(pour
la première fois à Nancy)
Dn
u
en deux actes de Francis de CrôisS0e{létlie
Bureaux, b heures ; rideau, 8 h. l
***
-,
„j Dimanche 25 décembre, salami
me eu
tinée,
«ift.
{Le spectacle commencera égalemov.*
,
8
La
. bonus intantion, la line comiVu15 P *
deux actes de F. de Croisset.
«a
En soirée, à 8 heures, première «*„ ,
se
sentation (reprise) : Le Petit Duo o«Tl"
te en trois actes de Lecocq.
' °Peret<
On terminr-m par Francesca de Rimm'n'i
drame en cinq actes de F.-M
p.?
tu>
.
*-'r><wfor4
T
»
Ml Cl
S
Concours public, - Adultes. E. Demangeon. Maximum 3 x 30. Médaille
vermeil du ministre de la guerre.
Concours public. - P«P'»;* P ni?re
Larchot
A. Dames, 1" prix, Mme P. Bncc.
iTirs réglementaires. - Série honneur 1lor prix, Nassoy. - 1» série i^F^fc»*
_ 2» série : 1" prix, G. Abémont. — l upu
eg : 1" prix, Larchet M
es
russe(Concours régional du 20^ corps. - Classe
ment
de la délégation de l'Amicale • 8 W"
m(
101 sociétés. Médaille d'argent de M. le nu
1()
ni
nistre de la guerre.
„,.D,nisée
Une partie de concert a été oigamsee
an
après
cette distribution de prix, dans laquelle Mlle L. Martin. MM. Bnce Volguemuth se sont fait particulièrement applaum]
dir,
ainsi que l'orchestre de la section ar(]i
tistique de l'Amicale, dirigé par le distintic
" pianiste, M. Gabriel Martin.
gué
Une sauterie intime terminait cette tetc
de famille.
de
La fin d'un joueur i
j
Restaurant-Café Stanislas m
.
LE TEMPS QU'IL FAIT
"™1 ——H,"<"'—"^^^S
»
RÉVEILLON DE NOËL
MAjMCY
—
SAINT-PÉTERSBOURG.
Le but de cette mystérieuse visite nous
sera révélé tôt ou tard, peut-être. - A L.
di
dun,
en remplacement de Mlle Proth, qui
es
est réintégrée, sur sa demande, dans les
fc
fonctions
de surveillante d'externat.
— Mlle Proth, chargée des fonctions
d'
d'institutrice
primaire au collège de jeunes
filles de Verdun, est réintégrée sur sa
ni
demande
dans les fonctions de surveillandi
te
te d'externat audit collège, en remplacenr
ment de Mlle Crétin, appelée à une autre
r<
résidence.
Dans la liste, par ordre de mérite, des
a
aspirantes
admises définitivement au certj
tificat
d'aptitude à l'inspection des écoles
limaternelles, nous remarquons Mlle Dup
pont,
institutrice à Lille : Mlle Rampillr
lon,
institutrice ù Saint-Ouen-les-Parey
(i
(Vosges).
Enregistrement
MM. Webor, receveur rédacteur 1" classo
Si à Nancy, est nommé receveur 5* classe
&
à La Ferté-Vidame (Eure-et-Loir).
Parentreau, receveur 6° classe à La Ferti
té-Vidame
(Eure-et-Loir), est nommé receveur
3° classe à Nancy.
C
1 1
————aa—■•ecT RtPURLIOAIN —■—"
iiMi—i.—■MiMmiiwMitiTlB^BïïTii
d
i-
Dimanche s ARBRE DE MOEL
La soirée au Casino
Brcittars Sarattos.
Bepoil
Huguette et son frère
La soirée d'hier a été marquée par deux
événements, la rentrée de Ratcée et le réengagement de Tabler. Comme un bonheur
vient rarement tout seul, le comique Bepo»
a complété, avec les frères Sarattos, un
spectacle qui obtiendra un joli succès.
Tabler a renouvelé son répertoire. H
l'entendre. La Maison tranquille, l'e»?86n?.u
coup de canif, la parodie du petit t.nanitclerc, le policier Loufock-Holmès, la cou c
rence sur le mariage et son cours de zoew
gie ont valu à l'artiste l'honneur des
joyeux rappels.
, . lin.
The Brothers Sarattos font en scène"»"
entrée originale. Les deux équilibnst",
crocodille et en grenouille, ménagent^cu
leurs contorsions la sensibilité des sP^ai(
trices nerveuses que ce « numéro » Pol,r
impressionner.
J.MA-P de
Bepoil est comique. Son genre alȏlvgt
u llC
la manière de Tabler. Mais le P V ,,iant
diverti aux monologues de celui-ci
.
A
qu'aux saynètes de l'autre et, si Taww.
traîne dans les valses enivrantes
g
linas, la chorégraphie de Bepoil execu
ravir le pas de la « matelote ». jjj.
Au concert du groupe Blandan, w
rection du Casino avait spécialement j.
torisé deux de ses meilleurs pensteu
res à interpréter, mercredi soir, ie_ ,js
vrettes que Gilbert M. et Mme t'a»^
nous ont déteillées avec le même DO»
d'expression.
. hc£luLes débuts de Lisie Mourenh ont »,ncè.
coup plu. Nous avons applaudi très
^
rement Dariès, Dorés et l'excellent Dd i
Peyrinet,
u.-euett*
Ah ! l'aimable vaudeville que ,""fontrfl
et son frère... Ratcée-Mouillard sy » Rîn,e
égal à sa réputation ; c'est tout dire- ^
Dariès déploie un charme capj
^
Mme Florange a de l'œil, de 'ft,fa,lta'que
a
l'espièglerie ; bref, elle n'a de «f ^0„de,
dans la mémoire ; nul, en ce pa* ' t été
n'est parfait. Les rôles masculin»
^ ci
remplis sans défaillance paf 0^Da1nllX dc^
Peyrinet qui est bien le plus jai""
Péruviens.
. ., dépoS'
Le programme est un joli cau\ai
,
d
par lc bonhomme Noël dans 1« ct*1Casino. —-1»Tabler.
I
y
I
,?
*
1
•—* ' - --
'
mÊÊB
■
l^g_ GRAPPE, ERREUR
I1
C'est de croire qu'on babille mieux à PARIS cl à LONDRES qu'à NANCY, à ceux I
rVAiXCV — line «le» lèommicam*,
,0
tontes ses FOURB&RES en stock avec un |
des plus sérieux j[ustgu'&-o!*s ttwonnu dauvs
iles préi&sndises ventes de Fin de Saison.
cll0 s
ei
en étoffe, rue Jeannot, 17, et Emélie Saussc,
ménagère, rue Jeannot, 17, veuve de Victor
»
Marchai.
^
I
i LA GRANDE FABRIQUE, 27, rue Saiaî-Hiccïas, 27, BAHCY
A_
I
Paris; fi^
15 fr
'
...
1
Hérode Antipas, fils du vieil Hérode,
* 'tant monté sur lc *10ne> répudia sa femme
fvitime et la remplaça par Hérodias, feth1 de Philippe, son frère, encore vivant.Ce
1 ""mmei'ce incestueux lit horreur à tout le
1 ndp mais seul Jean-Baptiste osa repro1 Ter au roi sa conduite. Ce dernier affecta
I !riboid du respect pour Jean-Baptiste à
] use du peuple qui le vénérait comme un
I îronhète, niais, sans cesse excité par ses
îiti-aus et par Hérodias, il le fit mettre
1 00 nrison et charger de Fers.
I i Peu de temps après, Hérode, célébrant
I r-i'nniversairc de sa naissance, fit appeler
I fille qu'Héi'iidias avait eue de son mari et
I lui s'appelait Salomé, pour danser en leur
I nnsence. Elle le lit avec tant de grâce que
I ip roi lui dit : « Demandez-moi ce que vous
I oudrez et je vous l'accorderai, fut-ce la
I moitié de'mon royaume ! -.Salomé, après
I ivoir consulté sa mère, revint a Hérode et
1 lin dit : « Donnez-moi dans un plat la tète
î de Jean-Baptiste. » Aussitôt un bourreau
1 fut envoyé à la prison. Il coupa la tête à
I lean l'apporta dans un plat et le roi la mit
I en(,.g les mains de la mère et de la SMe
1 imP'Uli'iues. »
I fw est, sur la décollaiton de saint JeanI Baptiste, le récit des livres saints.Voyons
I ce qu'il est devenu dans le poème d'Oscar
lde
W'La
'
r
. ,les terrasses du
* pa•
scène
représente
I jais d llérode. A droite la salle du festin où
I Hérode fête son anniversaire. A gauche,
I s'ouvre une ancienne citerne qui sert de
I cachot au prophète Iokanaan (Jean). Elle
1 est gardée par des soldats. Nul ne doit s'en
I approcher. Du fond de la citerne on entend
I la voix du Prophète qui lance de terribles
I anathèmes. Voici que la jeune princesse
I Salomé sort de la salle du festin, pour se
I soustraire aux regards trop manifestement
I brûlants de désirs du mari de sa mère. Elle
I entend la voix du Prophète. Elle veut le
I voir. Refus des soldats. Mais un jeune SyI rien, capitaine des gardes, aime Salomé.
1 pour un regard de ses yeux, un sourire de
I ses lèvres, il va chercher Iokanaan.
Dès que Salomé a aperçu le Prophète, le
I Désir l'a pénétrée.
— iokanaan, ton corps est blanc comme
I le lys... laisse-moi toucher ton corps.
-. Iokanaan, tes..cheveux sont noirs cpmI me la nuit Je veux toucher tes" cheveux.- ..
- Iokanaan, ta bouche est comme une'
I raie de pourpre sur une tour d'ivoire. C'est
I de ta bouche que je suis .amoureuse 1 lokaj naàhi je baiserai ta bouche.' "
VA a toutes les malédictions du PrécurI seuii Salomé répond avec une insistance
I entêtée : « Je baiserai ta bouche... »
Or. Hérode. fou de désirs, a quitté la salI le de festin avec toute sa cour. Il demande
I à Salomé de danser pour lui Elle n'y conI sent qu'à la condition que le tétrarque lui
jure de lui donner la récompense qu'elle
exigera. Hérode prête le serment et Salomé mime la danse des sept voiles, après
quoi elle apparaît en sa provocante nudité.
Le prix qu'elle demande, c'est la tête de Iokanaan. Hérode, épouvanté, veut d'abord
refuser, mais il es! lié par son serment. Il
ordonne que le Prophète soit décapité dans
sa prison. La tête de Iokanaan est apportée sur un bouclier d'argent. Salomé saisit
la tête sanglante, embrasse fiévreusement
ses lèvres, tandis que le peuple s'enfuit
épouvanté et que la lune se voile derrière
des nuages sanglants : u l'ai baisé ta bou« che, Iokanaan, l'ai baisé ta bouche !... Il
« v avait sur tes - lèvres une saveur âcre.
« Etait-ce l'odeur du sang, ou la saveur de
« l'amour ? » Hérode, saisi d'horreur, ordonne qu'on tue Salomé. Les gardes l'écrasent sous leurs boucliers !
Tel est le poème d'Oscar Wilde. Il est,
vous le voyez, d'une atrocité émouvante
qui a été rarement dépassée. C'est de la littérature maladive et faisandée. Salomé.est
une petite détraquée, une hystérique. Hérode est aveuglé de désir érotique. Le dialogue est surchargé de détails que d'aucuns
qualifient de puérils, et que d'autres trouveront sublimes, et empreints d'une couleur
shakespearienne très réelle. Cela n'empêche
pas ce « livret » d'être extrêmement scénique, très « prenant » en son horreur exaspérée, et surtout très musical, par la mélancolie qui se dégage des premières scènes.par la puissance,la frénésie des dernières, par l'atrocité symbolique qui plane suit-œuvre tout entière.
Demain, je vous parlerai de la musique,
ne l'interprétation et de l'impression produite sur le public. Après un succès triomphal à'Paris, Salomé vient d'être sifflée oui «ageusement à Marseille aux cris de « Vive
Puccini ! Vive LéoncavaQo ! » Mais nous
"'avons pas à Nancy le goût — le mauvais
goût — méridional
G. B.
I
Malzéviîle
La gendarmeiie a ouvert une enquête
des scènes de violences réciproques
5 ont eu lieu entre Marie Viole, vivante, et Eugène Coidès, manœuvre, qui,
? diverses reprises, se sont adressés des
"rjures et se sont portés des coups.
Maxévilîe
Des inconnus ont enlevé dix mètres de
Ulv
aux en zinc à un bâtiment de la SoCle
.te des carrières de Maxévilîe.
t*e Préjudice causé est évalué à 42 fr.
Frouard
T
femme Freidenreich s'étant enivrée,
sortit d'un cabaret, vers onze heures du
™lr- Titubant, elle tomba sur la route où
*lle s'endormit Les gendarmes la découvrent peu après et la conduisirent au
•>olon. Le lendemain, lorsqu'elle fut dégrisée, elle déclara qu'on lui avait dérobe
ul e
\ somme de 11 fr.
u;ia fut reconnu incxact, car des téno uns affirmèrent qu'elle avait perdu cet
3ur
ui
-S
Audience du jeudi 22 déeembre
proses des cite da poiise
et vous prient d'assister à ses convoi, service B
et inhumation, qui auront lieu lo dimanche Mj
5 courant, à 10 heures 1[2 du matin, au ci-H
metiére israélite de Préville.
I
p
La Saint-Eloi a eu sa répercussion jeudi
n
matin
en correctionnelle, et si le tribunal
aa eu à juger le procès dressé à deux fêt;
tards
de ce saint qui semble avoir pour
p
principaux
autels les comptoirs des limon
nadiers,
disons que l'affaire s'est élargie,
ppour devenir en quelque sorte le procès
d chiens de police et du brigadier Chardes
p
pentier,
qui, on le sait, est principalement
cchargé de leur donner une éducation conv
venable.
MM. Bauche Charles, âgé de 29 ans, et
1
Paul
Cêlestin, charpentier, âgé de 34 ans,
ttous deux employés à l'outillage des tramv
ways,
revenaient à une heure assez avanccée de fêter la Saint-Eloi chez leur contrermaître, en compagnie de nombreux camarrades.
Dans les environs du chemin du Pla
c
cieux,
ils firent la rencontre du brigadier
<de police Charpentier, escorté de deux mo1
losses.
Que se passa-t-il alors ? On n'en
ssait trop rien. Le brigadier Charpentier
r
prétend
que les adorateurs de la SaintIEloi manifestaient bruyamment leur sym1pathie à l'égard de leur patron et que les
iayant invités à adoucir quelque peu l'éclat
cde leur voix, il lui fut répondu par des pai
roles
qui n'avaient rien de flatteur.
Mais,à en croire les prévenus et leurs
ccamarades, qui viennent déposer devant
lle tribunal, les choses se seraient passées
c
de
toute autre façon. Voyant un homme
<
sans
aucun uniforme ni insigne — car e
1brigadier Charpentier était en civil — et
(
qui
se trouvait escorté de deux chiens, l'un
(d'eux se serait écrié : « Tiens, voilà un ber{
ger
». Le brigadier Charpentier, auquel
(
cette
comparaison était loin de plaire, aui
rait
répondu : « Vous allez vous taire, ban<de de v... ».
M. le président lait remarquer que, géi
néralement,,
c'est le contraire qui se pro,duit et que c'est l'apanage des agents de
f voir décerner le nom de la douce bête
se
(qui nous donne du lait et des petits veaux.
Mais les prévenus et les témoins qu'ils
,ont fait citer attestent que les choses se
jsont, passées ainM. Complètement abasour
idis . par l'énergique discours qu'ils attriJ
. buent au brigadier Charpentier, ils préten
,dçnt .qu'ils continuèrent paisiblement leur
<
«hemin,
suivis par le. brigadier, lorsque
i
tout
à coup l'un d'entre eux, M. Boin, qui
,se trouvait un peu en arrière, fut cruellement mordu par un chien que le brigadier
i
Charpentier
tenait en laisse.
Comme M. Boin perdait le sang abon
damment, ses camarades allèrent sonner
,chez un pharmacien et un médecin du
quartier, qui rie se hâtèrent pas de répon
dre. Le brigadier Charpentier leur aurait
dit alors : « Venez au bureau de police de
la Croix-de-Bourgogne, on verra ce qu'il
a et on le fera conduire à l'hôpital ». Ma:3,
arrivant au coin de la rue de la Comman(lerie — prétendent-ils — le brigadier
Charpentier donna un coup de sifflet. Une
dizaine d'agents arrivèrent, qui leur passèrent à tous les menottes et les conduisirent au bureau de police.
Le brigadier Charpentier prétend avoir
été traité de « grande rosse » à ce moment
par M. Beauche, et que son homonyme
Charpentier s'écria qu'il serait bien désolé
qu'il appartînt à sa famille.
,. De leur côté, les prévenus prétendent au
contraire qu'ils n'ont fait que de justes observations au brigadier et se plaignent
amèrement d'avoir achevé la Saint-Eloi sur
la paille humide du violon municipal. Ils
déclarent qu'ils furent particulièrement indignés de voir qu'on mettait les menottes à
Boin, si cruellement arrangé par les crocs
d'un chien de police et que le brigadier
Charpentier voulait précédemment faire
conduire à l'hôpital.
— C'était une trahison de la part du brigadier s'écrie un témoin.
Un des prévenus dit que le brigadier lui
déclara le lendemain que s'il avait été traité par lui de menteur en public. Il lui aurait bouché le nez ! Naturellement le prétoire s'esclaffe et M. le président fait judicieusement remarquer que c'eût été un
bien triste épilogue de la Saint-Eloi.
Les avocats qui représentaient les prévenus firent plutôt le procès du brigadier
Charpentier qu'ils ne s'attachèrent à la défense de leurs clients et lui reprochèrent
d'avoir élevé des chiens de police d'une façon tellement hargneuse que la ville de
Nancy va être obligée de les supprimer
alors' que partout ailleurs on est satisfait
de leurs services. Ils rappelèrent une affaire qui eut assez de retentissement à son
heure et à laquelle le brigadier Charp^n
tier se trouvait déjà mêlé. On se rappelle
qu'il verbalisa contre une actrice à l'an
cien théâtre prétendant avoir été injurié;
par elle. Ils concluent en demandant l'ac-'
quittement de leurs clients. Le tribunal estimant que les faits sont constants mais
qu'il existe des circonstances très atténuantes, ne condamne MM. Bauche et Charpen-tier qu'à un franc d'amende.
(A suivre.)
*-4»-*>
'
ETAT CIVIL DE NANCY
«s
SOLDES & OCCASIONS
klilllllillM^lIMM
lllllllllllllllg
Les personnes qui, par erreur ou par omis- Wt
n'auraient pas reçu de lettre de faire B
■ part du décès de
B
■
.on,
madame PARISQT
'
g
I
Née LEGLERC
fl
décédée à Nancy, le 2:i décembre 1910
B
dans sa 8B)* année
H
mnnie des sacrements de l'église
H
fi Sont priées d'excuser la Famille et de consi- B
■ dérer le présent avis comme une invitation à,B
■ assister aux convoi funèbre, service et enter- B
fy rément qui auront lieu le lundi 2(3 courant. M
ja i 10 heures du malin, en l'église Saint-Sé p
■ bas tien, et de là au cimetière de Préville où S
■ aura lieu l'inhumation,
I
On se réunira à l'église
fl
■ Prière de n'apporter ni fleurs ni couronnes H
On a lu, dans le compte rendu du con- ■
8
seil
municipal de Nancy, les nouveaux LC
Ll -S
l"'Uo draperie unie ou îantaisie, seront soldés depuis. .
vocables choisis et acceptés pour un cer- ■
tl
tain nombre de rues de la ville, vocables U>8S
très belles fantaisies anglaise et irauçaise, seront soldés depuis
ii
tirés
de notre histoire régionale et consa- ■
1
0,arliclefolide.et
ecrant « pour le populaire » des célébrités U
i,
V(,,s
lorraines et des villes au passé glorieux. ■
''f"*18"1* r«hatl«s» onmolleton.toutestoinlcs.Boront soldéos
L'extrême abondance des matières à ■»
c
cette
époque de l'année, ne nous permet ■
d,sp0!iili0 vurié se l, ,
?£$ï. Lmie
pas — comme nous l'aurions voulu — de
faire à ce sujet une longue étude histari- i
Lis
. en velours, toutes teintes, seront soldés dep.
*"
1que et hodographique.
Rappelons rapidement les raisons d'être i
. cheviotto, toutes teintes, seront soldés depuis.
de ces vocables, qui viennent s'ajouter à
tant d'autres, aussi intéressants et qui en I
DÈI CDIII
pour enfants, seront
A QJf
Pour hommes, soront
Q Q(f
p QLtnlIl LU, soldées depuis . .
Z.UU.
soldées depuis .
U.UO
précèdent d'autres, qu'il importe de popu- LOS
™
lariser
également.
■
"
Tout d'abord, on a consacré officielle- L
FOURRURES,
VÊTEMENTS
CUIR, ainsi que
B
ment
les vocables de rues particulières en- i.
las articles Chemiserie et Bonneterie, sertnt également vendus avec d'énormes rabais.
trées dans la voirie urbaine.
C'est ainsi que le conseil a admis les m
noms de Eugène Hugo, l'abbé Gridel, MaCette affaire lui coûta la somme de 13 q
qu'en face de la Maison des Loups, les
dame de Vannoz et Pierre de Sivry ; qu'il jfrancs.
r
p
premières gerbes d'étincelles s'échappant
^
a gardé — on ne sait pourquoi — ceux de
Depuis ce jour, Mourot voua une haine de
d la toiture avec un crépitement sinisLiberté, Algérie, Progrès ; qu'il a suppri- sans
si
égale à «t, Denis.
ti
tre.
Il prévint aussitôt le clairon des pommé celui, bizarre, de Mazerny, pour lo
Ces jours derniers, il se présentait à la piers,
p
M. Mangin, pendant qu'un voisin
rremplacer par celui du Horieux duc Ferri ff
ferme de Xoudailles et d'un air menaçant, criait
c
: « Au feu ! » Enfin, le tocsin réIIII, grand bienfaiteur de Nancy.
jintimait
r
l'ordre au fermier de lui donner la »
sonna lugubre, jetant cette fois l'émotion
Il a appelé rues un certain nombre de s(
somme de 13 francs pour payer son procès g
générale et la perturbation dans la paisichemins ; il a conservé lo nom de Rome aautrement il lui faisait son affaire.
bble commune. Grâce à !a promptitude des
tet celui des Sables, pendant qu'il a tenu
M. Denis, nullement intimidé par les me- ssecours, le sinistre qui menaçait de s'é£à rappeler d'une façon permanente lea nnaces
de Mourot, le mit à la porte de chez ti
dans le logement des époux Simor
noms
des villes lorraines ou alsaciennes ]t avec tous les honneurs dûs à son rang, tendre
n
naire,
contigu au grenier, put être heu.de Verdun, Saverne, Vie et Château-Sa- lui
Furieux,
le
domestique
se
porta
sur
la
reusement
canalisé dans son foyer, et
r
\
lins,
devançant ceux de Dieuze, Sarre- route
et lança des pierres contre l'habita- après
rl
une demi-heure d'efforts tout dana
t
bourg,
Marsal, Sarreguemines, Fontenoy, tion
jj
de M. Denis, cassant ainsi les vitres ger
q
put être conjuré.
gSaint-Mihiel et Mars-la-Tour.
d
des fenêtres.
La partie dé toiture couvrant le grenier
Il est certain que les noms de ces derM. Denis a porté plainte à la gendarme- aa été complètement anéantie.
nières villes et bourgades seraient plus à rie,
ri
qui dressa procès-verbal contre MouQuant au logement des époux Simonaileur place à Nancy que ceux de : Vanne, rot.
r(
re,
r
il a été quelque peu endommagé par;
Digue, Pont-Cézard, Pont-Cassé, Marcel,
Pont-Saint-Vincent
!l'eau déversée à torrents par la pompe à
Liberté, Algérie et Progrès.
u
incendie.
Le mobilier a, lui aussi, quel■Plusieurs membres lorrains de l'AcadéOn annonce la mort de M. Auguste que
q
peu souffert, par suite d'un déménamie française se voient hodographiés Grandidier,
Q
ancien maire de Pont-Saint- gement
g
précipité. Les causes du sinistre
dans les nouveaux quartiers du Montct : Vincent.
v
M. Grandidier s'est éteint douce- sont
purement accidentelles. Le feu aus
le comte Othenin d'Haussonville au nou- cent
,c (
vendredi matin, à l'âge de 81 ans. II r
été communiqué par une fissure
veau boulevard projeté nrès de la Chien- fut
f, maire de Pont-Saint-Vincent pendant rait
-j
rierie ; le cardinal Désiré Mathieu, à la 25
gj ans et l'on a conservé de son administra- ^d'une cheminée qui est, comme le reste, ,
eh état de vétusté et contre laquelle se
rue neuve percée près des futures prisons tion
ti
municipale un excellent souvenir. C'é- trouvait
t
appuyé le fourrage qui a été
(les condamnés diront bientôt qu'ils vont ti
tait un beau vieillard connaissant toutes cconsumé.
« chez le cardinal ») ; Edmond AboUt, ro- les
i< anciennes traditions du pays.
mancier et journaliste, né à Dieuze, et
Ses obsèques auront lieu dimanche maEtat civil de Toul
îEmile Gebhart, à deux artères projetées tin.
ti
M. Grandidier était le grand-père de
Naissances.
— Gilbert-Gaston Lâchai.
entre
la rue du Montet et la rue du Ser- M.
]y André Tabellion, professeur à l'Ecole ^Marcel-Marie-Georges
'
Dubois.
gent-Blandan,
près du nouveau groupe p
!
professionnelle de l'Est.
Publications de mariages. — Simon-Alscolaire.
fred-Simon Ancel, représentant de comCes nobles académiciens seront ainsi
merce,
et Marguerite-Suzanne Worms. —
groupés, attendant qu'une nouvelle rue
Alphonse-Maximin
Marolleau, sergent renLe
maçon
s'est-il
suicidé
t
—
11
y
a
une
*
puisse
s'ouvrir à leur aimable confrère
1
gagé
au 146° d'infanterie, et Marie-Thérèse
^
meusion, André Theuriet, le si délicat ro- 1quinzaine de jours. M. Joseph Thouvenov, Léonie-Marthe
Chesserond. — Pierre-Emin
âgé de 45 ans. »-efonié Hf. tous les |
mancier, chantre inspiré des beaux sites maçon,
p
i
patrons
pour ses habitudes d'intempéran- le
. Munier, employé au chemin de fer, et
de
chez nous.
Foltz. — Henri-Ferdinand Liebc
quittait la cantine Talibart, où il était Joséphine
'
On a supprimé le vocable Mazerny ; ce,
pensionnaire,
en disant à la tenancière *jgott, sergent rengagé au 79" d'infanterie, et
1c'est très bien, mais on a oublié qu'une
lJ
Poincot. — Julet,!ancienne impasse dite aussi Mazerny est
qu'il
allait se suicider.
iJeanne-Marie-Justine
Q
Gonnard, sergent au 79*,
Vendredi, vers trois heures du soir, des Louis-Marie-Paul
J;et Marie-Hélène Sauveget,
aujourd'hui percée, et qu'il serait urgent
institutrice.
0
des usines de Neuves-Maisons,
de la débaptiser et de lui donner le nom ouvriers
Décès. — Marie-Albertine Girard,22 ans,
a
apercevaient
dans
le
port
des
aciéries,
du poète de notre épopée nationale, la
après le passage d'un bateau, le oorps d'un »épouse Gustave Prévôt. — Nicolas Geliot,
Nancéide, Pierre de Blarru.
<>6
1
. ans, journalier.; — Marcel-Alfred-Ernest
L'illustre évêque de Toul, saint Bodon, individu secoué par le remous. Ils S'armè- Manchette,
2 mois. — Emile-Désirô Cornirent
d'uné
gaffe
et
attirèrent
le
cadavre
,.
se voit enfin glorifié dans ces parages qui '
ibé, 43 ans, peintre en bâtiments, veuf de
portent son nom : Boudonville ; et l'on va aà eux, puis le déposèrent sur le halage.
Marie-Henriette
Colin.
1
bientôt rappeler et avec raison le nom fa- , Le docteur Perrin, prévenu, fit les cons'■rikéux de la puissante ville gallo-romaine tatations d'usage, assisté du conseiller muFttug
jde. Scarpone, tombée sous les coups, des nicipal
r
Un nommé Coulon, cordonnier à Nancy,
M. Vansezeveldê. Il a conclu à une
naturelle remontant à quatre ou cinq vint
1
déclarer, le 20 décembre, au garde
barbares, les Huns, puis les Hongrois et mort
!
jours
et par submersion. Se trouve-ton en champêtre
<
de Foug qu'il avait cassé deux
les Teutons.
I
1
d'un accident ou d'un suicide 1
'
arbres
sur la route nationale pour se faiEnfin, deux personnages,, célèbres à di- présence
' arrêter. Le délit fut dûment constaté
vers titres, Emile Gallé et l'ingénieur L>; s Arrestation. — André Léandre, né à re
( Coulon écroué.
Creulx, se voient attribuer deux petites Sexey-aux Forges, a été arrêté par la gen- et
rues neuves du Nancy du vingtième siè- darmerie, en vertu d'un mandat d'arrêt du
Triste fin d'un vieillard de Lagney
parquet de Dôle. André était recherché
oie.
Vendredi matin, des cultivateurs ont
pour
abus
de
confiance.
Il
a
été
conduit
|
Emile Gallé — qui tenait amoureuse- '„
trouvé étendu sur la route de Lagney L
ment au vieux vocable de la Garenne — ^au parquet de Nancy dans la matinée de \Sanzey un vieillard de 80 ans nommé Fuisamedi.
,
va baptiser l'ancienne impasse Sainte-Mapin, demeurant à Lagney. Le malheureux 1
j donnait plus signe de vie ; il à dû sucrie, presc|ue en face de ses ateliers d'art f A propos d'un accident. — Nous avons ne
prendre des nouvelles du chef monteur ,comber à une congestion causée par le
décoratif, impasse devenue rue large et fait
^
bordée de beaux immeubles.comme sa voi- de l'usine à gaz, M. Pirson, qui fut victi- jfroid de la nuit dernière. C'était un malme d'un accident à Pont-Saint-Vincent :
]
sine, la rue Sainte-Cécile.
heureux
sans ressources qui errait et
M. Pirson est déjà en pleine convales- mendiait
,
L'ingénieur Le Creulx va donner son
de village en village.
cence
et
reprendra
son
service
dans
quelnom à une petite rue qui part du boule- ques jours.
vard de la Pépinière pour aboutir à la
Manoncourt
passerelle du canal.
^/"v
Ce Le Creulx, ingénieur en chef du roi
M. Auguste Michelet, laitier, en entrant,
1
de France et inspecteur des bâtiments et vers trois heures du matin, dans son écuusines de Lorraine et Barrois, fut l'actif rie,
i
constata que pendant la nuit on avait
et
zélé
promoteur
des
embellisse- (dérobé quinze poules et cinq cops, le tout
^V*dl
Tissu uni
ments et agrandissements de Nancy, <d'une valeur de 60 fr. Ce vol a été commis
vers 1778. On
lui
doit les
beaux sans
;
effraction, la porte de l'écurie ne
no r et marine
/\Sà!\
plans.de notre ville de 1778 et de 1784. fermant
i
pas h clef.
Sous la Révolution, il habitait rue d'AlPont-à-ivlousson
fj/%
\
^\)
forme
très nouvelle
liance, au n° 6, et l'on voyait naguère eneSt 8KiGU< sur mes
core cette inscription à gauche de ' en- , La police municipale a arrêté Wœlfel
wJÈr
lk
*
">'
dit Fritz, originaire de Mulhouse,
trée : « Sonnez pour le citoyen Le Creuix, Adolphe,
.
•il
ans.
ingénieur en chef ».
Cet individu était recherché par le parTels sont les principaux noms de baptême donnés lundi h plusieurs rues et {wr- quet de Nancy pour abus de confiance.
V
cées neuves de notre ville.Notre Panthéon ■ Se croyant en sûreté à Pont-à-Mousson,
il
y
avait
cherché
refuge
et
travaillait
aux
lorrain tient en réserve beaucoup de vo- î
\y
> Se fait également
ca.bles de premier ordre ; nul doute qu'à forges depuis quelque temps.
brève échéance on ne songe à hodograChavigny
\
en velours
phier officiellement : Charles Martel et
Nous avons publié il y a quelques jours
Marie Stuart, Catherine de Lorraine et ,une
information de notre correspondant
I i
au prix de :
Hugues des Hazards, Helvétius et Deruet,
Provençal, Mique et Français, Augustin particulier disant que M. Hoënig, horloScrhœffler et Gouvion Saint-Cyr, les glo- ger à Chavigny, avait été emmené à la
d'arrêt à Nancy pour y purger
rieux messins Lassalle et Pilàtre de Ro- maison
,
zier, Loritz et Henri Lepage, et ces gloi- une contrainte par corps de deux jours.
Xj
r
par ;a Maison des
res militaires qui furent Curély et les j M. Hoënig nous adresse une longue lettre
à
ce
sujet.
Il
ne
conteste
pasv
l'infortrois Christophe.
.
mation de notre correspondant, mais il
E. BADEL,
que celui-ci montre trop de zèle.
P.-S. — Le rapport de la commission trouve
(
des noms de rues, adopté jeudi dernier C'est une pure question d'appréciation et
NANCY
par toutes les commissions réunies, attri- (nous ne pensons pas que nos lecteurs de
buait à, la nouvelle rue partant de la rue Chavigny et des environs soient de son
avis,
car
ils
ne
demandent,
eux,
qu'à
troud'Auxonne et longeant les ateliers Gau- [
thier et Poinsignon le nom de rue de ver beaucoup de nouvelles dans le jour- Etudes de M" PERRIN, notaire à Nancv
Scarpone ; mais .il paraît qu'il n'en a pas nal. M. Hoënig prétend au'il n'a pas été
cours Léopold, 1, et de M» JACOPS'
été fait mention à la séance du conseil arrêté aux Roches par la'gendarmerie de
avoué à Nancy, rue Dom-Calmet, 7.
Neuves-Maisons, mais que, au contraire,
municipal.
il avait prévenu les gendarmes qu'il se tenait à leur disposition et que c'est donc
librement qu'il a été conduit à la maison
le MÈRÙBÈDi 11 JANVIER 1911, à deux
d'arrêt do Nancy.
M. Hoënig nous demande une petite sa- heures et demie de l'après-midi, en l'étude
Chacun doit cra.ind.re le vol. Quiconque
s'ibsente, même monientaiiiément, en subit tisfaction que nous lui accorderons volon- et par le ministère de M" PERRIN, notair/
tiers. Il tient à ce qu'on sache « que c'est à Nancy, cours Léopold, n« 1,
la préoccupation.
L' Union offre à tous la sécurité, moyen- avec honneur qu'il s'est rendu aux gennant une prime modique et elle nous ga- darmes, car — dit-il — deux jours de conrantit contre des méfaits toujours crois- trainte pour un procès fait à la manifestation contre la fusillade de Ferrer, c'est située à SAINT-MAX, commune de TOMsants.
L'Union-Vol a la même administration pour moi un bon point ». Il faut croire BLAINE, route du Pont-d'Essey, n» 23,
qce l'Union-Incendle (1828) et que l'Union- nue les deux jours passés rue Charies-tll comprenant : 1» une MAISON D'HABIT A*
n'ont pas trop désagréablement impres- TION, composée d'un rez-de-chaussée de 4
Vie (1829).
Renseignements gratuits et confidentiels sionné M. Hoënig. Il ajoute en effet dans pièces, remise, grenier, cave et bâtiment f
chez Al. Faivre d'Arcîer et fils, 7, rue de sa lettre : « J'attends avec impatience la 2°cour, jardin potager, pompe et terrain,
la Ravinelle (près de la gare), Nancy ; Ro- prochaine occasion et pour une même le tout d'une superficie de 21 ares 62 cen«
drigue, à Xivry-Circourt; Paul Spire, à Lu- cause pour recommencer et mériter cette tiares environ.
néville; Trévis, à Toul ; Samson, à Bar-le- fois un billet de satisfaction, les motifs
Mise à prix : 10.000 francs
Duc ; Thouvenin, à Commercy ; Dominé, de protestation ne manquant pas ».
Espérons que les occasions- que M.
La maison à vendre est grevée d'un droh
à Dun-sur-Meuse ; Odin, à Verdun ; Léonard, à Epinal ; George, à Mirecourt ; Hoënig attend avec une légitime impa- d'habitation d'une chambre pendant la duSauvage, à Neuf château ; Jourdan et fils,, tience ne tarderont pas à se présenter et ree de la vie de Madame veuve Thiébaut,
à Remiremont ; Tisserant, à Saint-Dié.
qu'il pourra obtenir ce qu'il appelle... un âgée d'environ 79 ans.
Ces immeubles dépendent de la faillite de
■ •
» » »■
—
billot de satisfaction.
Monsieur Ferdinand Petoul, ancien entrepreneur, demeurant à Tomblaine
Les frais faits pour parvenir à la vent»
j
L'ancienne résidence seigneuriale quei seront payables par l'acquéreur en sus d
Ton appelle depuis un temps immémorial1 son prix d'avquisition
h Maison des Loups, a failli être détruiS'adresser pour renseignements •
te pendant la nuit de jeudi par un incenSaint-Nicolas
1" à M. RISS.liquidateur, 12, rue de Tort
die qui s'est déclaré dans le grenier'ài, à Nancv ;
Il y a environ deux mois un nommé Mou-- fourrages de M. Joseph Simonaire, un
i
2" à M» PERRIN, notaire, 1, cours Léo
rût, domestique à la ferme de Padoue, futt des cinq locataires qui y habitent.
pold ;
condamné en simple police pour avoir déL'alarme fut donnée vers t heures dui | 3» à M« JACOPS, avoué, 7, rue Dom Ca?
chiré la bâche de la voiture k lait de M. De-- <;oir par M. Ernest Huet, qui aperçut de? f met
nis, fermier à XoudailJ.es.
l'habitation de ses parents, située près-,
Léon JACOPS.
PARDESSUS,
l COMPLETS,
Les MANTEAUX CABANS, t^a »
I
~iBliUHMMWWIi^jM^^J^M^m»-»3Tiiiit^
i
MORTUAI1ÏK
Vous êtes prié de "vouloir bien assister
aux convoi funèbre et enterrement de
I
LeS VAREUSES
Les PANTALONS %Û
décédé à Saint-Nicolas de-Port
le 22 décembre 1910, dans sa 41" année
gui auront lieu le samedi 24 courant, à
2 h. 1(2 Ac. l'après-midi, au cimetière de SaintNicolas-de Port où se fera l'inhumation.
On se réunira à la maison mortuaire :
1, ruelle de Brndchoux.
De la part de : Madame HOMEHR-ANGEL
ei de sa fille.
p
Le Président, et les Membres du Conseil
l'adminislraiion delà Société Fraternelle-lie*
;
..flj Prévoyance et de Secours Mutuels des Eili
V ployés et Voyageurs de la Ville de Nancy,
B Ont l'honneur dè vous faire part de la
H perte douloureuse que la Société vient d'éB prouver en la personne de
1 Monsieur
Joseph HOMEHR 1
Employé
'B
décédéàSt Nicolas de-Port le 22 décembre 191U
dans sa 4l« année,
B Et vous prient d'assister aux Convoi funèH I re el enterrement qui auront lieu le samedi
B 24 courant, à 2 heures l[2du soir, au cimetière
B de St-Nieolas -de-Port où se fera l'inhumation.
Maison mortuaire :
1, ruelle Brudchoux.
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MM. les Sociétaires sont priés de se ||
B munir de leur insigne.
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AVIS »l<m I 11AI1SI5
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Monsieur Camille BLIN, entrepreneur de H
travaux publies et pardouHers, maire de ■
Jarville ;
Madame BIJN, née HENDIEL ;
Mesdemoiselles Jeanne, Suzanne et André R
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Et la famille.
Ont la douleur de vous faire part delà perte fl
cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la H
personne de
Madame Veuve BLIN
Née MAYER
I
leur mère, helle-mére, grand'mère et tante H
décédée dans sa 77' année
j
Et vous prient d'assister aux convoi funè B
î I re, service et enterrement qui auront lieu H
' samedi 24 courant, à 10 heures du matin.
De l'église de Jarville, on se rendra au B
cimetière de la commune où se fera l'inhu- I
malion.
On se réunira à la maison mortuaire:
Rue de la Gare, 1.
I
Il ne sera i>a« envoyé de lettre* M
• 3e fati-e-ixti't, le présent avis en m
tenant lieu.
AVIS tlOBTI UUB
H Les personnes qui, par erreur ou par omis B
B sion, n'auraient pas reçu de lettre de faire g
B part du décès de
Monsieur Léon AUBRY
1
■ Mécanicien à la Compagnie des Chemins de B .
fer de l'Est
fl Décoré de la médaille d'honneur du travail ■
décédé subitement à Nancy, le 22 décembre, fl
dans sa 54' année,
H sont priées d'excuser la famille et de consi- B
B dérer le présent avis comme une invital ion à B
B assisler aux convoi funèbre et enteireraenl B
9 qui auront lieu le samedi 24 courant, à M
fl 3 heures du soir, en l'église Saint-Léon, el H
B de là au cimetière de Préville où se fera H
B l'inhumation.
Maison mortuaire :
■
20. rue de l'Etang.
■
B
du 23 décembre
Naissances
Noël-Jean-Julien Crespel, rue du Fau-.
bourg-des-Trois-Maisons, 87. — MauriceHenri-Simon Henry, rue.des Ponts, 49.
Décès
Léon Aubry, 54 ans,mécanicien à la Compagnie de l'Est, rue de l'Etang. 20. — JeanRe- la part de :
Antoine Gaschon, 60 ans, journalier, ruee
Madame veuve AUBRY, de Monsieur et fl
Foller, 1. — Henri-Charles Maire, 25 ans,t' fl Madame SADI.ER, de Monsieur René AUBRY ■
manœuvre, faubourg des Trois-Maisons,65.'• fl et de toute la Famille.
— Augustine Frey, 1 mois 1 jour, rue de
Tomblaine, 49. — Kaila Gostinski, GO ans,
sans profession, épouse Radziewski, rue de
Mon-Désert, 90. — François-Camille Le#
KISMEKCIEMEA'TS
clerc, 79 ans, sans profession, veuve Parigendarmerie a*a*rrêté Alfred Padrou-■ sot, rue des Carmes, A4. — Elisabeth Gless,
> âgé de 42 ans, manœuvre, pour outra-- 67 ans, sans profession, épouse IrudesLes Familles B ASTI EN, CAUSS1N et
COSS1N remercient bien sincèrement tontes m
it? p,ut)1'cs à la pudeur. Cet individu avait- heim, rue des Sables.
les
personnes qui leur ont témoigné de la ■
Une fwlette dans un
avait
endroit écarté et'"
Publications de mariages
alt
sympathie à l'occasien du décès da
pratiqué sur elle des attouchements.
Gaston-Emile Démolis, garçon boucher,
Lartsuve ville-devant-Nancy
rue Eugène-Ferry, 30, et Julia-Léonie Di[
rç* gendarmerie a dressé procès-verbal!" nf.7 sans profession, rue Eugène-Ferry,
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Jeune Gaston Turquet, âgé ù$ 14 'ans,' 30 — Louis-Maùr'ice Fourrât, imprimeu;
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Monsieur Etoond BÂSTIEI
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Courrier da Meuves Maisons
AVIS MOHTUAIItK
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BB (
Monsieur Joseph HOMEHR
Il ne «era |»na envoyé île leHres
«le rala'é iiart, le in-csent avis en
tenant Heu.
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r** 16.50
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AVIS
éde tous les Articles d'Hiver sans exception
Les
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Réunion n l'Hôpital nvil.
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Née GOSTINSKY
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NOUVEAUX NOMS DE RUES
Materna Caroline RADZIEWSKI g î
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Tilim IlilIlTOSEL
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Monsieur Jacob 11 A DZIEWSKI : Monsiaui
■tel Madame Abraham RADZIEWSKI, n ■
■ Reims, et sa famille , Monsieur et Madame I
H Adolphe RADZIEWSKI ; Monsieur Georges 9
■ RADZIEWSKI-; Mesdemoiselles Hélène el I
fi hosalie RADZIEWSKI; Monsieur Gerson ■
et sa famille, ministre offl- I
I■ RADZIEWSKI
■
à Etain,
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Ij) eiant
Ont
la
douleur
de
veus
faire
part
de
la
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■ l î le cruelle qu'ils viennent d'éprouver en I ,
■ la personne de
qui à la sortie de l'école a jeté un fil do
fer sur les câbles aériens ries tramways
électriques, ce qui a occasionné un arrêt
'
nmomentané des voitures.
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«r•attéd»* lyrique en un acte, poëme d'Oscar
I Ji» musique de M. Maiiollo. t'aililion piano
1 * fichez Enocà, 2/; boulevard des Italiens,
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S^7y^r^>3P^\
féliciter car, je puis bien
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JL S le dire, il m'a sauvé la vie. Je ne
fe*|s,Jl \ 1 Jkl tousse plus, ma respiration est
\^»pj.
§9r libre et facile, mes poumons sont
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plus vigoureux et jamais je ne
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"te Stt's s' b'en porté- »
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EN DROITE LIGNE, par Pierre Perrault
Illustrations par Georges Roux. Un volume
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Dans le choix de bons romans de famille que
la COLLECTION HEIZEL a su réunir, En droiie
Ligne, de Pierre Perrault, occupera une place
toute particulière, il n'en est pas de mieux fait
pour intéresser, charmer et émouvoir tout à la
fois. C'est un hommage des plus littéraires à
la morale la pliis saine, et que goûteront tous
ceux qui gardant l'amour do la famille et le.
culte de l'honneur.
Georges Roux a interprété très habilement les
principales scènes, et son illustration ajoute un
charmo do plus à ce beau volume.
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Q.
HUNZIKER,
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Vosges
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Toul, Greiner ; — Commercy, Morelle ; —
Villerupî, Honnorat ; — Horcécourt, Pfeiflé ; — Saint-Pié, Blaire.
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Feuilleton de l'EST TtEPUBLhCAlN
N° 52
Brarui roman dramatique
Par HetsH GEE^ASN
Après l'approbation cynique de don José,
de Landrec, comme frappé d'une idée, dèmanda soudain :
— Dites-moi, puisque ce chimiste ïïe malheur a pu apprendre que nous avions volé
son procédé, sait-il comment et par qui cette soustraction fut opérée ?
— Je ne crois pas ; d!»ps sa colère,il l'aurait certainement laissé 'échapper.
— Vous êtes sûr qu'il ne connaît pas Chopart, au moins de nom ?
— Je ne suis sûr de rien.
' — Espérons-le ; sans cela votre mov°.n
serait des plus dangereux, peut-être même
impraticable.
— Pourquoi ?
— Si Cbopart, chargé par vous d'opérer
le recouvrement du cahier vert, éebouait
par malheur et que, pincé par Charles Barru, il se trouvât reconnu ?...
— Eh bien ?
— Quelle prise pour le chimiste ! quel
témoin accablant pour nous !
— En effet, ce serait très grave.
Mais Barru doit ignorer Texistence et le
fiom de GhopiU-t.
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Kg* et toutes Ifs malades fie laiepeau sont rueries d one Tacoe
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La CONSTIPATION ^%
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^'11,5^.^1.
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La Constipation est une affection très répandue et particuliérement fréquente chez les femmes. Elle consiste dans le lait de
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ne pas aller quotidiennement à la selle, aussi bien que dans les
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selles journalières peu abondantes dures ou peu odorantes.
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°n se soucie malheureusement trop peu de la Constipation.
Et pourtant si l'on pouvait se rendre compte de son influence sur
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le sysȏivie nerveux, si l'on se doutait que la plupart du temps, la
^ I \ | V.W
perte d'anpétit, la migraine, les névralgies, les vertiges, l'haleine
il \ Vf\ 1 fôliïi
mauvaise et fétide, les éruptions de la peau, les maladies d'estoU h [ÏJv&J™
mac proviennent de la Constipation, si l'on réfléchissait que les
—'isxMi \ \Wl ^S\<^
détritus, les cendres de l'alimentation, les matières fécales, en
^-Z/j/\À\ *VVOsr'
un mot, par leur séjour prolongé dans l'intestin entraînent un
rT^s/s^x.arrêt de l'alimentation des cellules, que ces déchets, en se dé^^L-èS^^
composant, se putréfiant engendrent des poisons, des toxines,
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que ces poisons repris par les mille branches des parois intesti-,
u??iïiï"ï"uv^^
nales, se répandent et empoisonnent tout l'organisme entraînant
nent en manfeant ; elles s» mêdes maladies redoutables bien souvent incurables,
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habitudes ou des occupations, ne
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Paris, 22 décembre 1910,
Lc marché reste soutenu,
mais les
transactions deviennent de plus en plus
clairsemées.
La rente est soutenue à 97,15.
Fonds d'Etat étrangers : Brésil, 4 %, 90,
50 ; Extérieure i %, 95 ; Portugais, 67,10 ;
Russe Consolidé, 97,80 ; Turc unifié, 92,90.
Etablissements de crédit peu animés.
Au groupe étranger, la Banque ottomane et la Banque nationale mexicaine sont
un peu plus faibles à 681 et 1,150.
Chemins de fer français, Lyon, 1,205 ;
Orléans,. 1,309.
Chemins espagnols inchangés.
, : Parmi les industrielles russes recul; as-'
sez appréciable de la Bakou à 702 contre1
715 ; Briansk, ,369 contre 371 ; Sosnowice,
1,424 contre 1,425.
Les valeurs de traction, sont généralement bien traitées : Métropolitain 584 ;
Nord-Sud, 311 ; Omnibus, 645 ; Thomson,
789.
...
Le Rio Tinto, lourd, clôture, à 1,747 com-,
me hier.
.
En coulisse, les mines d'or sont calmes :
East Rand, 127,50 ; Goldfields, 138 ; Rand
Mines, 211,50.
Parmi les valeurs de caoutchouc, la Malacca s'avance à 207,50 ; Eastern, 62 ;
caoutchoucs, 323 ; Para Maraio, 13,50.
La Maltzof, aux industrielles russes,
perd une trentaine de points à 1,540 con'tre 1,572 ; Hartmann, 657 ; Platine, 650.
Diamantifères : De Beers, 446 ; Jagersfontein, 208.
Tarentula Oméga, 18,50 ; Mines de fer
du Var, 181.
PHILOUZE et WADDINGTON.
20, rue Le Peletler.
L
^
Léon LE PAYEN
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D
^
*»e&*/£i»â*/i» •
BULLETIN FINANCIER
"H FïTn TIO
que le
Chirurgien-dentiste
C'est.le plus puissant tonique des bronches;
avec lui la respiration devient facile^ plus do
crachats, plus de transpirations, plus de quintes
de toux, plus de sifflements des bronches ; les
poumons sont secs et guéris pour toujours.
geranlit sur factnte ta Mère eicluaivtnieiil fabriqué avec des
8ALT ET HOUSLOHS DE 1" CHOIX Très teins et digeslive.
i
S
aaiicee*aieiir de \V. Itobert,
Nancy, 41 ter, rue Saint-Jean
\f>,eil
Sirop
^'^WM
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"____________—^———
Que ceux qui toussent FO mettent bien en t*te
que le vrai remède pour les guérir : c'est le
Brasserie de Nancy ;
UNE GRAVE AFFAIRE. — M. Boutineau.commissaire de police du quartier des Quinze-Vingts, à Paris, était avisé hier matin
que, rue des Charbonniers, de la chambre
d'un étudiant, absent depuis quatre jours,
se dégageait une odeur nauséabonde.
Il se rendait chez l'étudiant, du nom de
Husson, faisait ouvrir la porte par un serrurier et trouvait le cadavre d'un enfant
nouveau-né en état complet de décomposition.
Husson était arrêté dans la journée et
amené au commissariat. Il déclarait d'abord que le cadavre lui avait été remis
pour être mis dans de l'alcool par un de
ses amis, un étudiant en médecine nommé
Mazet. Mais il devait bientôt avouer qu'il
avait voulu rendre service à un ami, M.
Raoul Vilnet, qui avait une amie « Moumoune », de son nom véritable Clémence
Auger, dont la maternité était prochaine
et qu'il voulait faire délivrer. Husson s'adressa à Mazet, vieil étudiant en médecine, qui, nour 50 francs, se chargea de l'opération.'
Le commissaire de police a arrêté dans
la journée Vilnet et son amie Clémence
Auger, ainsi que l'étudiant Mazet.
La perquisition opérée au domicile de ce
dernier a fait découvrir deux cadavres
d'enfants nouveau-nés, macérant dans
l'alcool, et des lettres qui permettent de
itnmimwvmimrm*iMm*Kaxi8amxmixasmm,^Tiisxzœx
compliquée d'Asthme,
par le SIROP des VOSGES CAZÉ
M. CAYRAT, propriétaire à Chomérac (Ardêche),
avait eu l'hiver dernier une forte grippe mal soignée qui dégénéra en bronchite chroi.ique maigri
tous les tracements.
Q « Je n'arrêtais pas de tousser, écrit-il.
Livres û'Hreies 1311
CONSEIL PRATIQUE. — Si vous avez besoin:'
d'un Tbeau complet ou d'un bon pardessus,'
profitez de la vente annuelle de fin de:
saison qui vous est annoncée pour le sa-:.,
medi 24 et jours suivants Au Bon Diable,
21, rue Raugraff,
«ta
d'une BroncMîe Chronique
-^^KPW^L
je vous décSare
M
, Andryana, HaUc.
«»i i. Sur l'aéroplane, po/4*.
». Consolatrice, vaht.
( ai. Adriafica, marche.
3 Veilleuse d'amour, wt/a«. \ 13. L'Ameur guerrier, aart».
4 LesTriganes de Parls.ulis ) »+. En bamboche, marche.
5. L> belle tzigane, euxura;' < i5. Vorwaertr, marche.
6. Myrtilsa. mazurka.
S i6.MarchedesSnol»s,ra<lrc.
Mon p'tit coco, ptllta, i7.UBobinelte,m«lc.)ic»e.
S. Howdoyoudo.mydear, i8.La Corcelle, tcbethich.
polka.
lo.Laurosa, aciolîiic*.
a AHumette tn bois, pelka. ! ' »o. Bowling s, pai dequatre
ao.U Nieardt, polka.
&* i. Le. Rigolboches, vaitili.
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-îCet album, qui comprend S3 page, Je mmique sou.
belle couverture en papier fort, est en vente dans la salle
dts dépêches de l'EST, est envoyé franco contre mand«t de 1 fr. 50.
GUÉE1SÔÏ*
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X&jr argentés à 84 gr. depuis 39 fr. la
douzaine. Béargenluie. Coutellerie line.
DUQUE8NE, 64, rue Saint Ûizier, NANCY
— Un ecclésiastique, paraissant âgé d'une
soixantaine d'années, se présentait, vers 3
heures de l'après-midi, dans un hôtel garni
de la rue Baillet, — c'est une étroite voie
des environs du Louvre, qui va de la rue
de l'Arbre-Sec à la rue de la Monnaie, —
en compagnie d'une femme de mise correcte, et paraissant âgée d'une vingtaine
d'années. Le couple demanda une chambre au premier étage, dont le prix fut payé
d'avance.
Vers une heure et demie du matin, le
garçon de service, ayant passé devant la
chambre occupée par l'ecclésiastique trou-,
va la porte entre-bâillée. La pièce était
dans la plus profonde obscurité. Il entra
sa bougie à la main. Sur le lit, vêtu simplement d'une chemise et d'un caleçon, le
prêtre semblait reposer. Sa compagne avait
disparu. Après avoir vainement essayé de
le réveiller, il appuya son oreille à l'endroit du cœur et constata que le malheureux avait cessé de vivre. On prévint aussitôt M. Beaurain, commissaire de police
du quartier Saint-Germain-l'Auxerrois. De
l'enquête ouverte par ce magistrat, il semble résulter que l'ecclésiastique a succombé à une affection cardiaque et a dû être
volé, après son décès, par la jeune femme
qui l'accompagnait.
On n'a trouvé, en effet, sur lui, que la
somme de 0 fr. 65 et tous ses papiers
avaient disparu, hormis toutefois un petit
agenda de poche, contenant quelques notes au crayon relatives à l'exercice du culte
et l'adresse d'un serrurier de la rue Milton
qui sera interrogé cet après-midi.
Il semble également que le défunt fût à
la veille d'entreprendre un long voyage,car
il y est question de l'agence Cook :
« Nous ignorons le nom de notre client de
« passage, a dit ce matin, la patron« ne de l'hôtel. Mais il fréquentait assez
« régulièrement le quartier, et plusieurs
« agents le connaissaient de vue. »
Le cadavre du ~rê~tre est resté à l'hôtel en
attendant que son identité soit établié. On sait, d'ailleurs, ane, les environs du
Louvre possèdent certains hôtels avec issues donnant, soit sur de petites rues, soit
sur des cours ou des cloîtres.:',Ces* hôtelssont connus pour être fréquentés de preTe-f
rence par des ecclésiastiques.
II
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dt» meilleurs «uteur» du genre.
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RECUEIL MODELE
Contenant 21 Danses cl Marches
supposer que l'étudiant Mazet a fait de
nombreuses opérations analogues.
Les quatre inculpés ont été envoyés au
Dépôt et M. Drioux a été chargé d'ouvrir
une instruction.
l'arbitre ciss
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, .Soirées d'Hiver. .
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. . . Sauterie* . . .
Moi,
J. GHAILL'Ï,
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Aux Sucs de Plantes concentrés
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CrlîÉHIBSENT' LA CONSTIPATION
QUELLE QWEM SOIT LA CAUSE
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«le prendre c' tsque jour nue PILULE DUPUIS
une semaine, et de recommencer ehaqae mois jusqu'à complets gnérison.
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et grâce asax PtLULCS DiSPUIS I"intestin devient libre.
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L'emploi des PUàlés Baynis constitue «a traitement sonverain dans
tous les cas de eoastipntioa nettemsat prononcés ; et c'est un iafailUble préveatiâ'auquel doit resouri.» quiconque a soncî'de sa santé.
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— Alors, voulez-vous adopter le moyen
préconisé ?
— Nous verrons, fit don José, ne paraissant pas absolument décidé.
Je dois penser à tant de choses à la
fois.
:
Si vous saviez combien d'autres difficultés, toutes personnelles, se'dressent sous
mes pas ?...
— Je le saurais, si vous me l'appreniez,
insinua de Landrec.
-- Je ne puis vous le dire maintenant.
L'heure n'est pas venue, si elle doit venir,
jamais, de vous parler d'un passé lourd que
jé croyais mort, et qui vient, pour ainsi dire, de ressusciter brusquement. .
Deux autres hommes se sont dressés tout
à coup devant moi ; deux obstacles vivants
et des plus dangereux !...
A l'heure actuelle, tout me menace à la
fois... oui, tout !...
Et les allées et venues continuelles de l'Américain l'éloignant à cette minute de son
associé, il murmura entre ses dents, comme pour lui seul :
— Vivants tous deux !... Paul Duroc, l'enfant de Berthe, ce fils oublié... Et PierrePierre de Sommereuse peut-être !
Ah ! si c'était lui vraiment !...
Le sort prend décidément sa revanche !
Cette dernière pensée parut l'accabler
tout à coup de craintes insurmontables.
Il s'arrêta pensif, et se laissa tomber
lourdement sur un siège à sa portée.
De Landrec l'examinait curieusement,fort
surpris de cette sorte d'abattement, si peu
en harmonie avec sa nature énergique.
Il parut respecter un instant sa méditation, puis reprit la parole d'un accent insinuant.
— Maintenant, dit-il, que le bilan des
dangers est nettement établi, que toutes, les
prévisions de malheur sont envisagées,
voulez-vous me permettre de changer de
sujet ?
—Si vous voulez, répliqua don José en
faisant un geste découragé, signifiant clai-,
rement que cela lui était indifférent.
— Eh bien ! j'ai à vous entretenir à mon
tour d'affaires ou plutôt de projets, absolument personnels.
— Je vous écoute.
—Peut-être avez-vous déjà deviné, à certaines phrases prononcées par moi depuis
un an, et chaque fois qu'il s'est agi de Mlle
Carmen, que l'existence de cette ebarmante fille ire m'était pas tout à fait indifférents ?'
— Oui, peut-être.
Mais précisez. Bien que nous nous entendions souvent à demi-mot, j'aime les situations nettement présentées.
— Vous avez raison.
J'estime donc toute rhétorique superflue
entre nous, et je vous demande, sans ambages, si vous seriez disposé à m'accorder
la main de Mlle Carmen de Mendoza, pour
le cas où je la solliciterais officiellement ?
A cette dernière phrase, don José, au
comble de rétonuemcnts se dressa d'un
bond.
— C'est sérieux ? demanda-t-il, l'accent
ironique, en plongeant son regard acéré
dans les prunelles de Landrec.
— On ne peut plus.
Et, vraiment, cela ne devrait pas vous
étonner à ce point.
Vous n'ignorez certes pas que, depuis
longtemps, je caresse ce projet d'union.
A maintes reprises, j'ai sondé le terrain
près de vous à cet égard, jusqu'ici vous
avez paru encourager tacitement mes prétentions.
—Du moins ne vous ai-je pas découragé..
•
.
—
—
— Mais quel réel inconvénient verriezvous à cela ?
Don José, devenu perplexe, ne répondit
pas tout de suite.
Trop de choses le liaient à Landrec; mais
:
tant d'intérêts aussi le retenaient à Carmen, dont la fortune personnelle se trouvait être déjà considérable.
Tenir la jeune fille et, plus tard, la jeune"
femirie, en son pouvoir moral, par le fait
de son union avec de Landrec, lui semblait
un calcul assez habile.
Cependant rien ne pressait; il fallait voir
d'ahord comment les événements allaient
tourner....
— Eh bien, reprit de Landrec, ne me répondrez-vous pas ?
— Oh I certainement si ; bien que je sois,
en réalité, fort embarrassé de trancher une
question si importante, sans avoir consulté l'intéressée,
— Je vous demande, pourtant, un consentement formel.
— La raison de cette insistance ?
— Elle est toute simple.
Mlle Carmen a vingt ans environ ; elle
est fort jolie, très riche. Cet hiver, elle va
fréquenter le monde parisien ; elle sera
courtisée de près, circonvenue de toutes
parts.
Les chasseurs de dots et de jolies femmes
vont se mettre à l'affût ; je tiens à ne pas
arriver le dernier.
Je trouve préférable de poser immédiatement ma candidature, pour n'être pas devancé, sinon auprès de vous, du moins auprès d'elle.
— Trop tard, ricana don José.
— Comment, y aurait-il déjà des soupirants ?
— Au moins un.
■— Qui donc ?
— Ce musicien de Venise, vous savez
bien, le professeur de chant.
— Ah ! ce Paul Duroc, dont il était longuement question dans une lettre ?
— Celui-là trême.
Oh ! ce n'est pas mon candidat, croyez1 bien ; j'ai, au contraire,, de puissantes
raisons personnelles pour l'évincer ; mais
j'ai peur que ce ne soit celui de Carmen.
Et, vous savez, de Landrec, les femmes,
avec leur prétendue faiblesse, sont beaucoup plus fortes que nous.
Elles veulent bien ce qu'elles veulent.
Leur finesse, leur ténacité et leur passivité, seulement apparente, lassent souvent
nos énergies et notre volonté.
Lorsque leur chère petite personne est
en jeu, elles ne cèdent pas.
— Toute cette psychologie peut être exacte ; cependant il est d'autres cas, dans la
vie, où la volonté d'un père ou d'un tuteur
peut avoir raison d'un caprice de 1petite
fille.
— Difficilement.
Il ne faut pas oublier, mon cher ami ou'il
y a souvent des intérêts puissants à mena-
a, paraît-il, beaucoup de talent... Je le tiens
de Mme de Sommereuse.
,„„ A
RN
En outre, il est jeune, assez bien toun^
de physionomie très agréable.
"„
Ce sont là des atouts sérieux, et v°u=ay.
pourriez malheureusement pas, mon v.
vre Landrec, lutter avec avantage coi lui, à ces points de vue purement jw
ques.
.
jr£
Jevous vois mal au piano, l'air in^tv.
les yeux blancs, pinçant des arpèges «
.
cant d'une voix fTûtée la romance ae - tunio.
. Tan— Baillez à votre aise, riposta ae ^
drec, piqué au vif par cette ironie. .
jjj,
Certes, je ne pose point au chante" ,jté3
rentin des salons, mais j'ai mes qu<*
aussi, et de solides.
— Lesquelles ?
.
„ uia
t
— Mon nom, mes dehors dis*!ng,nut
auu
tournure encore jeune peuvent être t , j^,,.
tant appréciés que les trémolos d un «
pé du Conservatoire.
...A
et
— Là ! j'en étais sûr, fit don J<»e
riant franchement, cette fois, nous
fâché.
,
„ne un
— Quoi qu'il en soit, continua de LanO fatuité humaine ! et cela sapp<-'
drec surexcité par les secrètes réserves de
homme fort !
,e je
m
don José, J'ai le droit d'essayer, n'est-ce
Mais vous n'entendez donc Pa=- -e q.-a
?
d
plaisante, mon pauvre Landrec, P
— Sans doute.
j'ni besoin de plaisanter ?
_ ;riî— Pour mon compte, je ne m'v onnose
Cela me fait du bien, chasse pou r >
je
om t n s y a encoÀ Mme d
tant les préoccupations pénibles
d t:d o^ j
i
0
suis accablé.
, .nrn;a;ie »e
Quand je le voudrai, si, toute" . •
1
pas vamveux un jour, Carmen vous epou,^
vre sans résistance.
Il continua :
,, rôl?
— Je vous en prie, ne jouez pas n v0ll.
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de collégien ridicule ; faites, si vous
^
La musique trouble les nerfs V io ™
lez. votre cour à Carmen, tâchez
veau, remue des aspirations^ïotnaiTe^e quérir, de vous attirer sa sympa""
Ensuite, nous verrons.
— Le fait est que le musicien en question
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mm maammmm^mmmi^mm^mmmmmi^^iSsaKm^mmmmm^mmtm^mt.'Êfir RÉPUBLICAIN
VA LE ORS
^PC^ION^iaES
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lL.e service de cette Revue est fait gracieusement sur demande?
flous appelons aujourd'hui
spécialement l'attention sur les obligations suivantes que nous pouvons recommaiidcr en
tonte confiance aux capitalistes :
Obligations mines d'AMERMONT-DOM^A/'V' 4 % nets> coupons 1" janvier,!" juiliH
Obligations ARDENNES ELECTRIQUES,
j % nets, coupons 1er janvier- 1" juillet.
4
Au peint de vue placement, la caractéristique de l'année finissante consistera
dans le détachement du capitaliste français des fonds garantis et des valeurs à
monopole.
A quoi bon, se dit le public qui raisonne, surpayer des titres qui jouissent de la
garantie de l'Etat, mais à la façon dont
on « jouit » d'une mauvaise santé. Est-ce
bien, en effet, uno jouissance que de bénéficier d'une garantie d'intérêts qui paralyse toute indépendance et toute initiative r
Aussi lo public hésite-t-il de moins en
moins entre le rendement de 4 % à 4 J %
cnie veulent bien payer pour leurs emprunts les saines affaires industrielles, et
le rendement, d'environ 3 % d'antan dévolu aux titres dits de père de famille.
En donnant 4 % et souvent 4 | à ses
prêteurs, l'industrie privée distribue encore des dividendes, et des dividendes
parfois opulents, parce qu'elle est libre.
Les affaires à monopole n'en sont pas là,
parce que ligotées en matière de tarifs,
elles sont impuissantes, malgré leur ingéniosité, à se créer des compensations à
leurs charges grandissantes.
**#
A propos du projet de création à Nancy
d'une Chambre de Compensation, nous
recevons de M. Maurice Bellom, ingénieur en chef au corps des mines et professeur & l'Ecole supérieure des mines,
une communication montrant que ce projet correspond à des idées qui lui sont
chères et qu'il a exposées à différentes reprises, notamment à la Société de Législation Comparée.
En vue de réduire la circulation monétaire, M. Maurice Bellom avait, dès novembre 1909, saisi le Parlement, par voie
de pétition, d'une proposition de loi relative à la modification du régime du chèque.
' Pour obtenir un instrument de payement pratique et sans danger, il suffit
d'imaginer un chèque « de mise en
compte » qui ne pourra être tiré que sur
un banquier et ne devra jamais être payé
en numéraire, mais seulement par compensation.
*
Les valeurs industrielles russes ont
grande vedette.
la
A
CREDIT FONCIER MUTUEL ARGENTIN
(fl Hogar Argentino)
L'émission a pleinement réussi, ce que
nous enregistrons sans étonnement, étant
donné le pa-ssé de l'établissement emprunteur.
C'est un succès nouveau à l'actif de la
Société centrale des Banques de Province,
succès attestant la confiance du public
dans les opérations qu'elle sélectionne.
On finit par se rendre compte des précautions renforcées auxquelles est tenu
dans ses choix ce groupement, parce que
banque locale. On sait qu'il est animé
plus par les considérations de pérennité
mie de réussite à l'émission.
Pour la Banque locale, dont la Société
Centrale des Banques ds Province constitue le représentant qualifié par la composition de son conseil, le succès de l'émission n'est qu'un des aspects de la question
et non le plus important. Ln Banque locale no se contente pas de faire des enfants, elle les élève et en conserve la responsabilité.
i Rivés à leurs sièges locaux, les chefs de
la Banque locale n'auraient pas la ressource de pouvoir permuter avec des confrères se trouvant dans le même cas, le
jour où, malavisés dans leurs conseils, ils
auraient, les uns et les autres, fourvoyé
leurs clients.
D'où, pour les banquiers locaux, l'obligation de redoubler de vigilance.
MÉTALLURGIE
France. — Les grands comptoirs métallurgiques ont tenu leurs réunions la semaine dernière à Paris. On a surtout parlé des
marchés do coke à échelle dont tout le monue se déclare enchanté.
Certains, parmi les métallurgistes et les
constructeurs-mécaniciens, espèrent même
ciu il y aura probablement lieu de s'inspirer de l'exemple donné par les usines de
Meurthe-et-Moselle et le bassin houillcr du
Nord, pt de s'appuyer sur les bases qu'offre
leur accord pour établir des marchés d'une
certaine durée, avec leurs clients ordinaires.
Comme note générale, c'est le statu quo
dans la fermeté. Tout permet de croire à
?a durée, et il y a lieu de se montrer satisfait.
• Un bon point à la compagnie des chemins
<»e fer de l'Est, qui a réservé aux usines
'&hçaises la totalité de sa commande de
'•050 wagons. La commando de l'Etat en
Préparation pour 2.500 wagons ne saurait
non plus leur échapper. Les autres compagnies devront, bien aussi augmenter leur
Parc do matériel roulant dans des proportions considérables, car la crise actuelle
'{es transports que l'on a mis sur le compte
«e la grève dos cheminots est bien une crise
«e manque de wagons. Les ateliers de construction ont du pain sur la planche.
L'industrie de dénaturation des Arden**es y trouvera, l'un de ses principaux et
Plus fructueux éléments do prospérité.
U est question do la création dans notre
EyR'c-n et par un groupe de premier ordre
>j une usine pour la fabrication des cylindres de laminoirs.
i
Allemagne.— LA dernière Bourse de Dûs^aorf n'a donné lieu à aucune observa-
J
. Le compartiment des fers marchands est
Joii]ours fiévreux ; le syndicat des fontes
en
^"^'ines accrocs à son manteau et
*rancemaTChé dCS tuyaux c est la ,utte a ou"
;
8
iiorf
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ex
. P°rtations allemandes de producs sidérurgiques pour les 11 premiers
toom3 de 1910 ont été de 3.752.229 tonnes,
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ério(le
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P
corresponRuçfV4ue' ~~ Sit«ation satisfaisante
San* ♦
~ AInsi que nous le disons plus
en -«toutcs »es laveurs de la Bourse vont
Fussesraomont a,lx valeurs industrielles
• Efa*!. ,n,Us sidérurgiques principalement.
• icuvunls. — on éteint de? fourneaux,
on arrête des laminoirs, on renvoie des ouvriers : c'est de nouveau la crise à l'état
aigu.
*
Fonderies de Bayard. — Assemblée annuelle tenue le 20 décembre .
Le rapport do l'administration signale
que le fait principal de l'exercice est l'effort sérieux fait par Bayard, et annoncé
l'année dernière, dans le sens de l'exportation.
Cette exportation dépasse de 30
celle
de l'exercioo précédent et atteint 19 % des
ventes.
Après divers amortissements, le bénéfice net permet la distribution d'un dividende de 10 % égal au précédent.
Commercy. — Les résultats restent très
satisfaisants.
%
Anciens Etablissements Druart (Revin).
— L'assemblée extraordinaire du 17 décembre a décidé de porter le capital de
190,000 à 300,000 fr. pur l'émission de 220
actions privilégiées de 50O fr. qui ont été
immédiatement souscrites par les actionnaires présents.
Ces ressources nouvelles permettront à
la société de poursuivre le développement
de ses affaires avec un outillage moderne.
Eich (Le Gollais, Metz et Cie). — Le dividende sera, dit-on, maintenu à 150 fr.
Da société vient de signer une convention avec les aciéries Becker à Willich
pour la fourniture d'acier électrique.
Franche-Comté. — L'assemblée du 5 décembre a approuvé les résultats que nous
avons fait connaître. Tout en confirmant
sa résolution de l'an dernier qui engageait le conseil à rechercher les ressources financières nécessaires à la bonne
marche de la société dans une augmentation de capital, elle l'a autorisé à se créer
des disponibilités en émettant, en une ou
plusieurs fois, dos obligations, jusqu'à
concurrence de 2,000,000.
A/arine-Homécotirt. — Les usines de
Saint-Chamond viennent
d'obtenir la
commande de cinq batteries de mortiers
pour l'armée mexicaine.
Pont-à-Mousson. — Assemblée annuelle
tenue le 20 décembre. Le bilan présenté
faisait ressortir un bénéfice de 1,814,648
francs 91, qui a donné lieu à la répartition suivante :
Réserve légale
90.732 45
Actionnaires et administration
817.119 16
Allocations diverses au personnel
180.000 »
Amortissements divers
726.797 30
Le dividende ressort ainsi à 200 fr. nets
par action au porteur ; il sera payable le
31 janvier 1911.
Ce chiffre déclare le rapport de l'administrateur constitue une étape et un palier
dans l'existence industrielle de la Société.
Ses efforts tendront à le maintenir pendant les années qui vont suivre.
Au cours de ces dernières années les résultats ont bénéficié des installations nouvelles d'Aulioué et de Foug, et le dividende,
a été relevé successivement pour le mettre
en harmonie avec le chiffre des affaires sociales.
La Société n'envisage plus d'autres
grands travaux d'extension d'ici à plusieurs
années ; mais au cours de celles-ci toutes
les ressources disponibles seront absorbées
par les engagements pris dans différentes
entreprises houillères dont la mise en exploitation est poursuivie énergiquement et,
éventuellement, dans de nouvelles participations du même genre.
Voici empruntés aux rapports de l'administrateur et des commissaires quelques renseignements sur la vie industrielle de la Société :
Trois faits caractérisent l'exercice 19091910 :
1° Augmentation du tonnage de minerai
extrait et du tonnage de minerai vendu.
2° Augmentation de la production de la
fonderie de Foug.
3° Augmentation considérable des exportations, et, comme conséquence, augmentation du tonnage de fontes moulées
expédiées pendant l'exercice, et diminution des stocks.
La consommation des tuyaux en France
reste faible.
La Société fait des efforts considérables,
pour écouler à l'étranger un tonnage plus
important que dans le passé.
Elle a organisé des représentations
nouvelles, et des voyages d'agents dans
les deux mondes.
Les Exportations de fontes moulées ont
atteint le chiffre énorme de 58,019 tonnes,
en augmentation de 192 % depuis dix ans.
Non" seulement, il n'existe aucun établissement métallurgique français qui exporte un aussi gros tonnage de produits finis, mais il n'en est pas un seul dont le
pourcentage de l'exportation, par rapport
aux expéditions totales, s'approche de celui de Pont-à-Mousson.
« Si, à certains points de vue, dit le
rapport, nous sommes fiers de ce résultat, nous devons malheureusement constater que ces exportations se font presque
, le plus souvent à des prix détestables et
non sons risques. »
Les travaux neufs exécutés pendant
l'exercice ont consisté principalement dans
la construction d'un troisième haut-fourneau à Auboué qui sera mis à feu au commencement de l'été prochain, l'installation
d'une nouvelle fonderie à Blênod-les-Pontà-Mousson pour v centraliser la fabrication des tuyaux 'do descente, le doublement de. la cimenterie, et des améliorations
ou extensions dans un grand nombre de
services.
tre de nouvelles participations dans des
charbonnages à l'étranger.
M. Cavallier a donné incidemment des
renseignements sur les marchés de eoke à
échelle dont il fut l'un des artisans principaux. Nous avons indiqué dans un précédent bulletin quelle influence on était
en droit d'en attendre pour la stabilisation de l'industrie sidérurgique en France.
La situation financière, de Pont-à-Mousson est digne de sa. puissance industrielle.
Ses concessions de mines de fer et ses
participations houillères constituent les
plus belles réserves, celles qui se valorisent elles-mêmes en augmentant la puissance industrielle de l'entreprise.
Est-il besoin de dire que les obligations
de Pont-à-Mousson constituent une valeur
de placement de tout premier ordre. C'est
de l'or en barre.
Les pouvoirs de M. Cavallier arrivant, à
expiration, il a été rétabli pour 6 années
dans ses fonctions d'administrateur. .
Avant qu'il fût passé au vote sur ce
point, un actionnaire se faisant l'interprète du sentiment unanimo de l'assemblée a demandé à ses associés de donner
un caractère solennel à leur vote.
« C'est une manière de jubilé, a-t-il dit
en substance, que la clôture, de l'exercice
actuel. Or, je ne vois pas d'autre moyen
de couronner l'effort gigantesque qu'a accompli notre administrateur-directeur, que
de voter sa réélection par acclamations,
mais je supplie M. Cavallier — et je le
supnlie avec affection — de no pas y voir
la motion banale, celle de l'affichage par
exemple, en matière parlementaire, mais
d'- voir le tribut d'une réelle et profonde
admiration, et aussi la manifestation de
notre gratitude. »
Ajoutons, avec la pensée que nous serons compris de tous, surtout de ceux'oui
combattent le bon combat du travail, que
les œuvres de la nature et do l'envergure
de Pont-à-Mousson, — qui s'est développé
jusqu'en ces derniers temps avec ses uniques moyens, — ajoutons que ces oeuvres
méritent doublement la reconnaissance des
actionnaires qu'elles ont enrichis. En effet, autant d'inventaires, opulents et d'étapes franchies vers la gloire, autant de
lambeaux arrachés' à la vie douce, et souvent à la santé, de celui qui en a été l'ouvrier principal.
Schneider et G" (Le Creusotï. — La société a reçu de la Compagnie des Omnibus
de Paris une commande supplémentaire
de 227 châssis à ajouter aux 400 cWîssis
actuellement en cours d'exécution.
Société française métallurgique. (Procédés Griffin). —- L'assemblée extraordinaire du 21 décembre a autorisé le conseil à
émettre 1,400 obligations de 500 francs,
4 % nets, et destinées pour 349,500 frjncs
à rembourser le solde des' ÔbligaTiolïsancionnos restant en circulation.
CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES,
MÉTALLIQUES, ÉLECTRIQUES
ET AUTOMOBILES
Société lorraine de Lunéville (Anciens
établissements de Dictrich). — La Société
vient d'obtenir une commande do 400 wagons couverts pour la Compagnie de
l'Est et une commande de 70 fourgons lestés pour la Compagnie du Nord.
FORCES HYDRAULIQUES
f Usines del'Arve. —Nous cou! louons
à recevoir le» souscriptions sur nos tranches mensuelles.
C'est du 4 1/2
nets d'impôts avec garanties hypothécaires.
Placement avantageux et présentant toutes les garanties souhaitables.
HOUILLÈRES
France. — Bourse de Lille calme. C'est
plutôt la lourdeur qui nous paraît devoir
dominer pendant l'hiver.
Allemagne. — Le syndicat des charbonnages de Wer-tphalie a porté de 85 S 87,50
% le chiffre des participations pour les
charbons, laissant celui des cokes et des
briquettes sans changement. Les expéditions de novembre ont été très favorables.
Angleterre. — Le 1" janvier seront mis
en vigueur les nouveaux marchés consacrant une baisse des prix.
**
Sarre et Mosalle. — Les fours à coke
viennent d'être mis en marche. Ils donnent, a-t-on déclaré à l'assemblée, un produit analogue à celui obtenu dans tout le
bassin de la Sarre.
MINERAI DE FER
Les exportations françaises de minerai
de fer pour les 9 premiers mois de 1910 ont
été de 3.560.000 t. contre 2.754.000 t. pour la
période correspondante de 1909.
%
SEL, SOUDE, PRODUITS CHIMIQUES
Gewcrkschaft Amélia. — Lc croupe allemand des « Dcutscho Kaliwcrko » vient
d'acquérir la majorité des kuxo Amélie au
prix de 30.200 mark.
Les promoteurs d'Amélie n'ont pas fait
une mauvaise affaire.
Geuhenans (Ancienne société en liquidation). — L'assemblée du 15 décembre u
prononcé la clôture de la liquidation qui
laisse 9,500 parts de fondateur de la Société minière et industrielle do Gouhenans,
à répartir titre pour titre aux actionnairos de l'ancienne société, moyennant versement de 0 fr. 45 par action pour droit
do transmission.
BRASSERIE ET MALTERIE
Charme9 (A. Hanus et Cic). — Négociée à
820.
Meusg. — Les résultats au 30 septembre
ressortent à 458.666 fr. 10, contre 474.682
précédemment.
Voici quelle répartition sera proposée :
Amortissements
167.561 »
Réserve légale
14.555 25
Réserve extraordinaire
5.000 •>
Actionnaires
240.000 »
Tantièmes et gratifications
30.619 95
Report à nouveau
929 90
Le dividende sera donc de 30 fr. par action.
Brasserie de Nancy. — L'assemblée annuelle aura lieu le 7 janvier.
Les résultats de l'exercice différant peu
des précédents, c'est sans doute la même
répartition qui sera proposée.
VERRERIE, CÉRAMIQUE
La convention internationale des glaces
a décidé do réduire de 2 lc nombre de jours
de chômage du 1er trimestre 1911.
Au sujet des participations houillères de
la Société, le rapport donne les renseignements suivants :
Beeringen (Campinc). — On exécute les
travaux préliminaires du fonçage, sondages de congélation et de cimentation.
Limbourg-Meuse. — Les travaux ont été
retardés par de très grandes difficultés
dans l'acquisition des terrains ; ces difficultés sont aujourd'hui levées et les travaux commenceront incessamment.
Il est bon de rappeler que les travaux
de foncage de Limbourg-Meuse seront les
moins difficiles, les moins aléatoires, et
vraisemblablement les moins longs et les
moins coûteux de la Campine du fait que
les morts-terrains y ont moins d'épaisseur
que dans les autres concessions situées
plus à l'ouest.
Gouy-Servins (Pas-de-Calais). — Les
**
travaux de fonçage sont commencés.
Etablissements de Gemmelaincourt-CiVimy-Fresnoy^ — Le contrat de fonçage
roncourt. — L'assemblée annuelle s'est tea été passé en octobre dernier.
On sait que la Société a envisagé en ou- nue le 21 décembre, sous la présidence de
5
g—BEI"rrjggEgPië?!^
A. Jean Buffet, président du conseil d'adninistralion.
Le rapport présenté aux actionnaires fai;ait ressortir les progrès réalisés dans la
mirche de3 usines, au point de vue tant du
chiffre de la production que du chiffro de
J ia vente, ce dernier en considérable augmentation sur celui de l'année précédente,
Ces améliorations ont, malheureusement
coïncidé avec un fléchissement très sensible du prix moyen de vente, conséquence
de la situation générale du marché ot qui
ne pouvait qu'avoir une fâcheuse répercussion sur les résultats do l'oxercicc. Le tonnage d'extraction du combustible s'est, luimême, légèrement accru. D'autro part, la
couche de lignite a été reconnue sur des
parties du domaine minier beaucoup plus
rapprochées de la Verrerie que l'exploitation actuelle ; mais ces constatations ne
présentent d'intérêt que pour l'avenir.
Sur la demande d'un actionnaire, le [(résident de l'assemblée a donné quelques renseignements sur la situation do la Sou'éré
qui se trouve obérée du fait des années de
début, mais d'autre part possède actuellement uno usine entièrement au point, d'une
organisation parfaite et munie de puissants
moyens de production.
Toutes les résolutions à l'ordre du jour
ont été votées à l'unanimité, y compro
celle qui autorise lo conseil à rechercher et
étudier toutes combinaisons de nature à
améliorer les conditions d'exploitation en
en modifiant, au besoin le mode, et I'»/ vite
h convoquer, le cas échéant, une assemblée
générale extraordinaire en vue de les ratifier.
Verreries mécaniques (Système A. Philippoteaux). -- Après plusieurs années
d'absence cette affaire nous revient avec
uns étiquette anglaise : « L'industrie verrière limited ».
TEXTILES, BLANCHISSERIES,
TEINTURERIES
Filés. — Bon courant de ventes dans la
dernière semaine. Les filés de première
catégorie ont été bien demandés. Les prix
ont tendance à la hausse.
Tissus. — Pas do modifications appréciables depuis huit jours. On ressent déjà
l'approche des fêtes.
La question du chômage a fait l'objet d'une réunion entre les délégués des régions
des Vosges, du Nord et de Normandie.
'
La Russie connaît à son tour la fièvre de
la soie artificielle.
A
Filatures de Chcnimcnii. — Tous les bâtiments sont terminés. Les chaudières vont
être mises en pression la semaine prochaine, pour lc séchage de la filature. On monte l'électricité, le grinnel, la machine à vapeur, les transmissions, et toutes les installations accessoires. Les machines de filaturc arrivent, et on en commencera le montage le 1er janvier 1911.
Engel et Gie (Mulhouse). — Les bénéfices
nets de l'exercice de 9 mois se sont élevés à
75.200 mk permettant la distribution d'un
dividende de 5 % aux actions privilégiées
et ordinaires.
Cotonnière do l'Est. — Nous avons été
mal renseignés, en ce qui concerne le dividende.
Malgré les résultats peu favorables que
nous avons fait connaître, la Société distribue néanmoins 200 fr., dont 100 fr. ont
déjà été payés à titre d'acompte, et 100 fr.
sont payables dès à présent.
Ssheurer Lauth et Cie (Thann). — Bénéfices nets, 123.644 mk. Dividende 5 %.
MATERIAUX DE CONSTRUCTION
CARRIÈRES
Poutres Slegwart. — L'assemblée extraordinaire du 20 décembre a donné au conseil
les autorisations nécessaires en vue de réaliser la promesse de vente du terrain sur
lequel est édifiée l'usine.
PAPETERIE. IMPRIMERIE, JOURNAUX
Imprimerie et Librairie Berger-Levrault.
- L'empressement du public à souscrire
aux obligations 4 * % a été tel que dès le
début de la semoinê dernière nous avons
dû modérer l'ardeur des capitalistes dans
la crainte de ne pouvoir les servir. Il ne
reste plus disponible qu'un tout petit nombre de titres. Ce beau succès d'émission est
un bon début pour la nouvellelSociété.
Marc Imhaus et Cie. — La deuxième assemblée constitutive s'est tenue le 22 décembre.
Voici les principales caractéristiques de
la. Société :
M. Marc Imhaus seul gérant responsable.
Durée : 50 années
Siège social, à Nancv. 9. rue de Rome.
Capital, 400.000 fr. en actions de 500 fr.
Année sociale au 31 mars ; par exception,
le lor exercice finira, le 31 mars 1912.
Répartition des bénéfices après la réserve
légale et un premier dividende de 5 % aux
actionnaires : 40 % à la gérance, 60 % aux
actionnaires.
Il ne nous reste plus qu'a faire tous nos
vœux pour sa prospérité.
-■
■ '--S
EAUX, HOTELS, CAFÉS
ttion d'une filiale dont la C. G. E. oonserve
1la presque totalité des actions pour partiBrasseries, Rasîaurants et Hôtels Réu.
cciper à sa fortune.
nia. — Los recettes des 5 premiers mois
Si le bilan au 30 juin 1910 a profité de bé- de l'exercice s'élevaient à L539,5i7 fr., en
inéfices exceptionnels, il a eu également ù plus value de 151,86b fr., avec un bénéfice
îsupporter des dépenses anormales.
de 200,164 fr., contre 194,936 fr. pour la péLes inondations de janvier à Ivry où la îiode correspondante de l'exercice précéSociété
possède, on le sait, une vaste usine dent.
f
<de fabrication occupant 2.300 ouvriers ont
ALSMEMTATlOîi
coûté
à la Société près de 700.000 fr. qui
(
La récolte du blé en Argentine est satis<ont été amortis sur les résultats de l'exercice.
En outre, les dépenses de travaux faisante. L'on n'a plus de craintes pour le
(
neufs
effectués aux différentes usines et Rianohé mondial du blé.
i
VALEURS DIVERSES
<qui se montent à fr. 1.793.021 85 n'ont pas
iété portés en augmentation d'actif ; elles
La lutte entre le Standard Oil et la Soont
i
été amorties en puisant dans les provi- ciété Royale hollandaise est plus âpre que
i
sions
constituées à cet effet.
jamais.
Voici la répartition à laciuelle a donné
**
lieu le solde disponible de fr. 4 r.r.8,097 35.
Ecole professionnelle de l'Est. — AssemSommes distribuées Fr. 1.400.782 90
blée annuelle tenue le 22 décembre.Les bénéRéserves
2.385.192 50
fices de cette année se sont élevés à 22.189
Report à nouveau..
782.121 95
fr. 60. Le nombre toujours croissant des
L'ensemble des sommes distribuées re- élèves oblige le conseil à envisager la consprésente 31 % des bénéfices globaux de truction prochaine do nouveaux bâtimonta
l'exercice, et un peu moins de 58 % des bé- de classes et d'ateliers.
néfices normaux.
D'autre part, l'augmentation des denrées
Le dividende de fr. 35 sera navable, Im- alimentaires va grever d'une façon sensible
pôts à déduire, le 15 janvier Drochain.
l'exercice en cours. Aussi le conseil a-t-il
Au sujet de la situation générale de la cru prudent de conserver ses réserves et de
C. G. E., de sa situation financière et de ne distribuer aucun dividende cette année.
son avenir, nous no pouvons mieux faire
Apres répartition, lo montant des compque citer le rapport du conseil d'adminis- tes amortissements et réserve sera ae
tration, en abrégeant, faute de place :
516.277 fr. 97 pour un capital de 550.000 fr.
« Les opérations relatives à Nantes,
Il a été procédé au tirage de 8 obligations
Rouen et Nancy auront deux conséquen- remboursables à partir du 1er juillet 1911.
ces principales qui n'apparaîtront qu'au
Tonnellerie Ad. Fruhin3holz. — La sobilan au 30 juin 1911.
ciété a obtenu le Grand Prix d'Honneur,
« Elles vont, d'une part, réduire à un la plus haute récompense, à l'Exposition
chiffre voisin de 16 millions le total des internationale de l'agriculture de Buonosimmobilisations qui, au 30 juin 1909, s'éle- Ayres. Les commentaires avec lesquels la
vaient à 32,689,000 fr., et porter à un chif- presse argentine annonce cette distinction
fre également voisin de 10 millions l'en- sont particulièrement flatteurs pour la
semble des réserves.
Société Fruhinshoîz, qui fait grande figu« Elles vont, d'autre part, élever à plus re en Argentine.
de 20 millions le fonds de roulement net.
« Les ressources considérables dont
nous disposons aujourd'hui seront, à un
moment donné, augmentées encore du fait
ACTIONS
de la consolidation de la dette flottante
de la Compagnie d'électricité de Mar- Ane. Etablissements Bidez Haller..
500
seille.
Frondes el Vraincourt
70
« Le prochain bilan révélera donc si- Automobiles Peugeot
598
multanément une situation
financière Charbonnages de Beeringen, non llb.
630
très forte et une situation industrielle ex- Brasserie do la Comète (paris)
98
cellente, puisque les immobilisations se- Brasserie de Montbéliard, coup. dét.
515
ront à peu de chose près totalement amor- Bœringer. Guth et Cie
4 000
ties.
Cotonnière de l'Est
6.800
» C'est à votre conseil qu'il appartient Indicnneries Françaises (Boîbec).. 249lr-50
de faire fructifier par un emploi judicieux Imprimerles-Rêuuics, Nancy
725
les capitaux disponibles de la Compagnie. Munitions d'artillerie
7.000
La capitalisation très basse, pas même
3 %, que la cote assigne aux actions de la
OBLIGATION!
Compagnie démontre jusqu'à l'évidence
la confiance du public dans ses destinées. Senelle Mauhcuge 4 0[0**
, P«r pla& iatértl*
Il faut en effet qu'on sache l'action grosse La Mouricre 4 0(0 **
d"
de plus values, pour que l'on n'hésite point S Prudhon et Cie 4 1|2 0|0r
d*
à y mettre un prix disproportionné avec le Universelle d'Explosifs* l&Qfi1
d*
dividende distribué.
Vallée de Celles 4 0|0r
d°
Nous rangeons cette action parmi les va- Jeux et Jouets Fra::ç. 4 1Î2 0^0**
d"
leurs auxquelles on donne mission de doter les enfants par les augmentations de
capital qu'elles déterminent.
Direction de premier ordre, en ce qu'elle
ACTIONS
incarne le dualisme toujours rare de
l'homme d'affaires et du technicien, avec Fonderies de Brousseval
prédominance du premier sur le second ; Forges de Champagne
75
diversité des sièges et des branches faite Potrpey
pour régulariser le rendement ; situation Compagnie Générale Electrique
1.450
financière opulente en regard de gros Charbonnages de Beeringen, libérées
450
amortissements, tout concourt à cette vo- Salines de Sainl-Laurenl
cation pour l'action de la C. G. E.
Brasserie de Maxévilîe
Pour moins bruyante, moins tapageuss Filalure do Chenimônll
que soit son influence comparée à celle de Malmcrspach
mk 3.000
ccingétnères étrangères, son activité est Thaon
grande. Elle s'étend tant comme partici- Berger-t^evraull el Cie.
pations directes que comme contrôles à Eaux d'Evian
1.275
un ensemble de cent millions de francs.
Eaux de Vitlel.. .
Rendons hommage à l'artisan principal Nouvel Hôtel, Ville!
500
d'une telle prospérité, M. Azaria, délégué Epiciers Réunis
192
d'un conseil, aujourd'hui présidé par M. Tonnellerie Ad. Fruhinshoîz
1.365
Doumer, deux personnalités actives, s'il Immeubles de Nancy
725
en fût. et qu'a sans doute réunies la loi
OBLIQATIONI
des affinités.
Faut-il rappeler, en terminant, que la
MichcvlUe 4 0(0"
Piir pîut inUrlii
C. G. E. est la mère de la Compagnie lor- Vallée de Celles 4 U2 0)0"
d*
raine d'électricité, et qu'ainsi la fille ne Vilgrain et Cie 4 1[2 0(0"
d*
pourra recevoir que de bons conseils.
Société électrique du Toutois. — L'asN.-B.— tes offres et les demandée contenues
semblée du 17 décembre a approuvé tou- dans ce tableau ne doivent pas être considérées
comme
des ordres fermes mais comme des intes les propositions que nous avons fait
dications sans engagement de notre part, d'aconnaître.
cheter ou de vendre au prix mentionné.
Elle a décidé en outre le transfert du
siège social à Foug, où se trouve l'usine
ie
génératrice.
Nous avons oendeurs:
Nous aoons acheteurs :
De la Banque Renauld et C
CABiWET
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M. Georges PETIT
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Tramways de Longwy. — Les bénéfices
6lluée ii LILLE
bruts des 11 premiers mois de l'exercice en l'uns des plus fortes maisons de
cours sont de 28.980 fr. 75 contre 13.680 25 la ville. Chiffre d'uff/eires :
pour la période correspondante de l'exerci- 100.000 fr., donnant SO.OOO'fV.
ce précédent. L'affaire, vigoureusement re- de bénéfices nets. Pain parisien
et de rcénage. Clientèle de tout
morquée, remonte la côte, on le voit.
Chemins de fer da la vallée de Celles.— Les premier onlre. Cédant, propriérecettes au 30 novembre s'élèvent à 110.2,55 taire de l'immeuble, se retire io-tune faite. Capital nécessaire
on plus-value de 4.037 fr. sur la période cor- pour traiter S.' OOO f.-.
respondante de l'exercice précédent ; elles S'adr. à M. Georjfes PETIT.
font ressortir sur les dépenses un excédent
Renseignements gratuits
de 5.149 fr. au lieu de 622 fr. en 1909.
RicD à payer par les acquéreurs.
ECLAIRAGE ET DISTRIBUTION
D'ENERGIE
■Af'&'eiîjîei; électriques. — Emission
de 1 emprunt de 6 0,000 fr. autorisé parles
statuts.
Obligations de 500 fr. rapportant. 4 1/2
nets ries impôts astuels, coupons aux 1er
Le JEUDI 29 DECEMBRE
janvier et 1er juillet.
1910, à 9 heures du matin, a
Remboursement en 30 ans à partir de la salle des rapports du 3" ré1916 ; prix d'omission, le pair plus intérêts giment de hussards, il sera
courus.
procédé à une adjudication,
La
vitalité
et
le
rendement
fructueux
de
t
l'affaire se manifestent par les contrats
passés avec les principaux industriels de
1» à provenir des choraux du
la région et des plus importants.
régiment logés au quartier
Elle ne comporte d'ailleurs aucun aléa, Bevaux, du V janvier 1911 au
puisque la Société se contente de revendre 31 décembre 1911.
en détail ce qu'elle achète en gros, évitant
Effectif moyen des chevaux :
les soucis et les immobilisations d'une usi- 720.
£°
des fumiers à provenir des
ne de fabrication.
Nous considérons ses obligations comme chevaux logés dans les écude Saint-Amand, du 1er
présentant la plus grande somme de sécu- ries
janvier 1911 au 31 décembre
rité possible et nous invitons les capitalis- 1911.
tes à souscrire.
Effectif moyen des chevaux :
Compagnie générale d'électricité. ~ L'as- 80.
semblée annuelle s'est tenue le 17 décembre
AVIS AUX CULTIVATEURS
sous la présidence de M. P. Doumer, préSi l'adjudication pour les fusident du conseil d'administration.
miers des chevaux du 3" husLe rapport débute par des renseigne- sards ne donne pas de résulmonts détaillés sur les circonstances dans tat, il s?ra procédé le même
lesquelles s'est produite la cession des sta- jour, & 10 heures du matin, à
tions de Nantes et Rouen.
l'adjudication des fumiers en
C'est à la Compagnie parisienne pour 12 lots afférents à chacun des
l'Industrie des chemins de fer et des tram- mois do 1911.
Cette adjudication ne sera
ways électriques, vulgo la Parisienne élecfaite que sous les réserves suitrique que Nantes a été cédée avec un bé- vantes
:
néfice de 1.518.000 francs. Si le bilan ne
1« La moyenne des offivs fai-,
porte que 1.000.000, c'est que la différence tes pour la totalité des 12 lots
a été portée à différents comptes d'amor- devra atteindre le prix limite.
tissements et de réserves,
2° Dans lo cas où cette conLa C. G. E. reste d'ailleurs intéressée dans dition ne serait pas remplie,
le corps se réserve la faculté
la nouvelle Société.
La cession de Rouen a été faite moyen- de n'adjuger que certains lots.
Le Colonel, commandant la
nant 12.500.000 fr. payés en espèces et au
3* hussards.
comptant, ce qui constitue, sur la valeur
Signé : GREILET.
pour laquelle cette station était portée au
bilan, un bénéfice réel de près de 9 millions.
Si la station de Nancy avait été cédée sur un app:e:itl CHARRETIER,
les mêmes bases, c'est pour une somme bien
28, faubourg Stanislas.
supérieure à 11 millions qu'elle aurait été
apportée à la Compagnie Lorraine d'Electricité. Mais il s'agissait à Nancy non d'une
cession pure et simple. rnnis An ,a constitu- Relie COMMODE Louis XV.
Pressé. S'adr. «u journal, &37.
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contenant au plus 2 ou 3 folios chaque mois
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