Transcript E-Commerçants - Les CGV ou conditions générales de vente
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Le guide E-Commerçants : Connaissez vos droits !
Dernière mis-à-jour : 20/08/2014
Sommaire du guide
Ce guide a pour objectif de vous accompagner sur les aspects juridiques de votre e-commerce. Que ce soit la rédaction des conditions générales de vente, des conditions générales d’utilisation, des mentions légales mais également sur des problématiques plus larges comme le contrat de référencement, la conception d’un site web par une agence, la cession d’un site e commerce…etc. Loin d’être exhaustif ce guide, vous donnera tout de même les principaux éléments pour aborder sereinement votre création d’entreprise sur Internet. Bonne lecture ! Les conditions générales de vente (CGV) Les CGV sont-elles obligatoires sur un site e-commerce ?
Oui =>Les conditions générales de vente sont obligatoires, dans le cas où l’e-commerçant exerce une activité commerciale à destination des particuliers (B2C). La non-présence ou la non conformité des conditions générales de vente est punie par une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 €. Non => Les conditions générales de vente ne sont pas obligatoires dans le cas où l’e-commerçant exerce une activité commerciale à destination des professionnels. Dans cette situation, il n’y a pas d’obligation de communication des CGV sur le site Internet. Cependant l’e-commerçant est dans l’obligation de les présenter au professionnel qui en fait la demande. Remarque : Il est donc bien plus judicieux de les mettre directement sur son site Internet, cela simplifie l’obligation de communiquer les CGV à un acheteur professionnel qui en fait la demande. Non=> Si vous n’exercez pas d’activité commerciale et dans le cas où vous êtes éditeur d’un site à vocation personnelle, vous n’avez pas à rédiger des conditions générales de vente.
À quoi servent les CGV ?
Les CGV constituent le socle de la négociation commerciale, c’est-à-dire qu’elles formalisent et encadrent tous le processus commercial entre un professionnel et un client. C’est en quelque sorte la colonne vertébrale de l’activité.
Que faut-il mettre dans les CGV ?
Les modalités d’achat en ligne Les barèmes de paiement L’expédition et le délai de livraison Le délai de rétractation Pour plus d’informations pour rédiger les CGV de son e-commerce : http://www.cgv-pro.fr/ecommerce
Les éléments obligatoires à faire figurer dans ses CGV ?
Les conditions de vente Le barème des prix unitaires Les réductions de prix
Les conditions de règlement Pour plus d’informations sur les éléments obligatoires à insérer dans ses conditions générales de vente : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/Conditions-generales de-vente
Peut-on copier les CGV d’un concurrent ?
Il est strictement interdit de copier les CGV d’un autre site Internet sous peine d’une lourde amende. Copier des CGV est considéré comme un acte de parasitisme économique. En 2008 la société Kalypso avait été contrainte à verser 10 000€ à la société Vente-Pivée .com après avoir copié ses CGV. Pour plus d’informations : http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/51983/le-plagiat-de cgv-est-un-acte-de-parasitisme-economique.shtml
et http://www.cgv-pro.fr/copie-conditions generales-vente
Par qui se faire accompagner pour la rédaction de ses CGV ?
Tout d’abord, il faut savoir vous avez tout à fait le droit de rédiger vos CGV vous-même. Cependant sans une connaissance juridique poussée, vous prenez de gros risques. Le risque d’oublier des mentions obligatoires ou encore d’introduire des clauses abusives dans vos CGV, ce qui les rendront nulles et non- conformes, ce qui n’est pas mieux que de ne pas en avoir. Il est donc fortement conseillé de passer par un avocat spécialiste d’Internet et des NTIC pour rédiger ses CGV. C’est la personne la mieux placée pour encadrer au mieux votre e-commerce, comprendre tous les enjeux qui y sont liés et installer votre activité sur une base saine.
Combien coûte la rédaction de CGV ?
Selon la complexité des conditions générales de vente, les prix varient de 500€ HT pour une activité très simple à près de 2500€ pour des sites e-commerces complexes. À savoir également que lorsque vous faîtes rédiger vos CGV par un avocat, ce dernier engage sa responsabilité.
Certains sites Internet proposent des CGV sur-mesures à quelques dizaines euros. Faîtes très attention, car ce type de document ne s’adaptera pas complètement à votre activité et n’aura donc pas l’intérêt escompté, c’est-à-dire encadrer et formaliser le processus commercial et protéger le vendeur. De plus, certains sites se déresponsabilisent en cas de non-conformité de leurs CGV ce qui fait que vous serez le seul responsable et devrez en assumer toutes les conséquences devant un tribunal.
Quelles sont les recours en cas de litige concernant les conditions générales de vente ? À qui s’adresser ?
En cas de litige, le plus à même de vous conseiller est un avocat spécialiste d’Internet et des NTIC. Si possible celui qui rédigé vos CGV car il est le mieux placé pour régler des problèmes, connaissant déjà votre activité et les problématiques qui y sont liées.
Les conditions générales de vente ont-elles une portée contractuelle ?
Oui => Les conditions générales de vente ont une portée contractuelle à partir du moment où elles ont été signées par le client. Pour qu’elles soient opposables (c’est-à-dire valables et conformes), elles doivent respecter certaines règles comme :
Etre facilement accessible et visible sur le site Internet Ne pas contenir de clauses abusives Avoir été acceptées par le client Contenir toutes les mentions obligatoires Pour plus d’informations : http://www.cgv-pro.fr/clause-avocat
Les Mentions Légales d’un site e-commerce Qu’est-ce que les mentions légales ?
Les mentions légales sont des informations à communiquer sur tous les sites internet afin d’identifier son éditeur, hébergeur, responsable de publication… Pour plus d’informations : http://www.cgv-pro.fr/mentions-legales-explications
Les mentions légales sont-elles obligatoires ?
Oui, les mentions légales sont obligatoires pour tous les sites Internet.
Que faut-il mettre dans les mentions légales ?
Personne physique : C'est le cas de tous les blogs personnels. Plusieurs mentions doivent y apparaître obligatoirement : Le nom de la personne Le prénom L'adresse du domicile Le numéro de téléphone L'adresse e-mail Le nom du directeur de la publication Le nom de l'hébergeur La dénomination ou raison sociale de l'hébergeur L'adresse de l'hébergeur Le numéro de téléphone de l'hébergeur Personne morale : La raison ou dénomination sociale L'adresse du siège social L'adresse e-mail de contact Les coordonnées téléphoniques Le nom du directeur de publication Le nom de l'hébergeur La dénomination ou la raison sociale de l'hébergeur L'adresse de l'hébergeur Le numéro de téléphone de l'hébergeur
Par qui se faire accompagner pour leur rédaction ?
Les mentions légales ne présentent pas de difficultés particulières et peuvent être rédigées par vous-même. Il existe des générateurs de mentions légales très bien fait comme celui-là : http://www.subdelirium.com/generateur-de-mentions-legales/ Sinon rien ne vous empêche de passer par un avocat spécialisé pour leurs rédactions.
Les conditions générales d’utilisation (CGU) d’un site e-commerce Les conditions générales d’utilisation sont-elles obligatoires ?
Non, les conditions générales d’utilisation ne sont pas obligatoires. Cependant, elles sont très fortement conseillées, pour les raisons évoquées plus bas.
Qu’est-ce que les CGU ?
Les conditions générales d’utilisation encadrent la relation entre un l’utilisateur et l’éditeur d’un site Internet, elles renseignent les visiteurs sur les modalités d’utilisation d’un site web.
Pourquoi rédiger des CGU ? À quoi servent-elles ?
Elles ont pour rôle de déterminer les droits et les devoirs du visiteur ou de l’utilisateur d’un site internet. Le visiteur correspond à un internaute qui visite le site sans être identifié (c’est-à-dire sans avoir créé un compte). L’utilisateur est donc l’internaute ayant créé un compte sur le site en question. Les conditions générales d’utilisation, renseignent également les internautes sur les sanctions en cas de non-respect des règles du site. Enfin, certaines clauses des CGU peuvent permettre, entre autre, de déresponsabiliser l’éditeur du site au sujet des différents commentaires émis par les visiteurs sur le site, et de la portée qu’ils peuvent avoir.
Les CGU sont-elles opposables ? Les CGU ont-elles une portée contractuelle ?
Si elles ne sont pas acceptées explicitement par le visiteur ou l’utilisateur du site, elles ne sont pas opposables. La plupart du temps l’acceptation se fait en soumettant une case à cocher à l’internaute. Les CGU doivent également être visibles et facilement accessibles. Elles ont donc une portée contractuelle à partir du moment où elles ont été explicitement acceptées par l’utilisateur. Pour plus d’informations sur l’opposabilité des CGU, nous vous conseillons de consulter : http://www.numerama.com/magazine/24262-les-cgu-ne-sont-pas-opposables-aux-internautes-sans-leur acceptation.html
La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) Qu’est-ce que la CNIL ?
La CNIL est la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. C'est une autorité administrative indépendante française. Le rôle de la CNIL est de veiller à ce que l'informatique ne porte pas atteintes, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques.
Pourquoi la CNIL existe ?
Aujourd'hui, il est très facile de collecter, stocker et utiliser les données personnelles des internautes, et donc de les identifier. La CNIL vient donc contrôler l'utilisation que les sites Internet font des données personnelles pour garantir les libertés des personnes. Concrètement, la CNIL vient pour empêcher que les données personnelles (adresse, nom, prénom, date de naissance..) se retrouvent aux yeux de tous sur le net.
Quelles sont les obligations des e-commerçants concernant la CNIL ?
Suivant la nature du site Internet et l’utilisation que vous faîtes des données personnelles récoltées, vous serez dans l’obligation ou non de déclarer un fichier (la base de données contenant les informations personnelles des visiteurs de votre site) auprès de a CNIL. À noter qu’un site e commerce est dans la grande majorité des cas dans l’obligation de déclarer un fichier à la CNIL. Voici un schéma récapitulatif :
Quelles sont les sanctions en cas de non-respect de la législation concernant la CNIL ?
Vous devez être prudent avec ce point car en cas de non-conformité avec les attentes de la CNIL, la sanction encourue par le responsable du site peut aller jusqu’à 300 000 € et 5 ans d’emprisonnement. Pour plus d’informations sur les obligations liées à la CNIL, nous vous conseillons de consulter cet article : http://www.cgv-pro.fr/declaration-cnil
La problématique des faux-avis Qu’est-ce que les faux-avis ?
Le système du e-commerce étant basé en grande partie sur la confiance et la satisfaction des clients, de nombreux sites ont donné à leurs utilisateurs la possibilité de noter leur produit ou service, afin de certifier leur contentement ou au contraire leur déception. Au-delà des simples commentaires, il existe de nombreux sites qui ont pour seule vocation de noter et de comparer les différentes marques et produits. D’après une étude américaine de l’université de Berkeley, la notation d’un restaurant (sur différents comparateurs) a une très forte influence sur son chiffre d’affaires. Le fait de gagner la moitié d'une étoile (les restaurants ou services en général étant noté sur 5 étoiles) peut augmenter de 30% à 50 % le nombre de réservations. Les faux-avis consistent donc à trafiquer ces systèmes de notation afin de tromper le consommateur en se faisant passer pour un client et en donnant son avis sur différents sites.
Pourquoi certains e-commerçants utilisent-ils les faux-avis ?
La confiance ayant pris une place extrêmement importante dans l’acte d’achat, certains e commerçants se sont laissé tenter par la rédaction de faux-avis. L’objectif étant de donner une meilleure image à leur commerce que la "normale", afin d’augmenter le nombre de ventes.
Quels sont les risques encourus en cas de rédaction de faux-avis ?
Les sanctions encourues par la pratique des faux avis sont lourdes. Ces pratiques commerciales trompeuses sont passibles d'un emprisonnement de deux ans au plus et d'une amende de 37 500 euros au plus, cette amende pouvant être portée à 50 % des dépenses de la publicité ou de la pratique constituant le délit. Pour plus d’informations, nous vous conseillons de consulter l’article suivant : http://www.cgv-pro.fr/faux avis
La diffamation et le dénigrement sur Internet Qu’est-ce que la diffamation sur Internet ?
La diffamation est un concept juridique désignant le fait de tenir des propos portant atteinte à l'honneur d'une personne physique ou morale. Dans le monde du e-commerce et d’Internet, il est très fréquent de rencontrer des situations de diffamations à l’encontre des sociétés. Par contre, il ne faut pas oublier que, pour qu’il y ait diffamation, il faut que l'accusation soit appuyée par des contre-vérités. Pour en savoir plus : http://www.numerama.com/magazine/27417-diffamation-face-aux-derives-d internet-un-elu-veut-revoir-la-loi.html
et http://www.01net.com/editorial/589783/diffamation-sur internet-les-francais-connaissent-ils-la-loi/
Comment se protéger de la diffamation quand on est e-commerçant ?
Pas de panique, il existe des moyens juridiques pour se défendre face à la diffamation. C’est une loi datant du 29 Juillet de 1881 qui régit la diffamation, qu’elle soit par voie de presse traditionnelle ou par Internet. Pour en savoir plus : http://www.village-justice.com/articles/Diffamation-Internet-comment,3647.html
Soldes, réductions, déstockage et liquidation Les soldes
Qu’appelle-t-on les soldes ? Les soldes sont des périodes (donc non-temporaires) de vente réglementées, caractérisées par des prix de vente plus bas que le reste de l’année. L’intérêt est, pour les e-commerçants, de vendre des marchandises qu’ils n’ont pas réussi à écouler de manière « normale », au tarif de base. Normalement interdite, la revente à perte est autorisée pendant cette période, permettant aux consommateurs de faire de bonnes affaires. Les périodes de soldes sont soumises à une réglementation dictée par la loi, notamment au niveau de la période des soldes, qui est datée et limitée mais aussi au niveau des remises pratiquées. Quelles sont les périodes de soldes ? Plusieurs types de soldes : Les soldes d’hiver et d’été : elles durent 5 semaines et correspondent à deux périodes par an. Les dates sont fixées par l'article D.310-15-2 du code de commerce. o Les soldes d'hiver débutent le deuxième mercredi du mois de janvier à 8 heures du matin, cette date est avancée au premier mercredi du mois de janvier lorsque le deuxième mercredi intervient après le 12 du mois. o Les soldes d'été débutent le dernier mercredi du mois de juin à 8 heures du matin, cette date est avancée à l'avant-dernier mercredi du mois de juin lorsque le dernier mercredi intervient après le 28 du mois. Les soldes complémentaires : la législation permet aux e-commerçants de bénéficier de 2 semaines de soldes supplémentaires. Encore une fois cette période est soumise à une législation. o o Soit elles sont d’une période de 2 semaines d’un coup soit elles peuvent être de 2 périodes de 1 semaine Elles doivent s’achever au plus tard, 1 mois avant le début d’une période de solde d’été ou d’hiver. o Pour effectuer cette période de solde supplémentaire, l’e-commerçant doit effectuer une déclaration sur le site du ministère chargé des PME au moins 1 mois avant le début du mois de la vente.
Pour en savoir plus : http://www.cgv-pro.fr/soldes-ecommerce
Les promotions et déstockages
Il s'agit de réductions effectuées par un commerçant, en dehors des périodes de soldes. Là aussi, la réglementation est précise. Plusieurs règles doivent être appliquées pour être en accord avec la législation concernant les réductions et le déstockage. Sur le site e-commerce tous les articles concernés par les réductions ou déstockage doivent être étiquetés et laisser apparaître le prix de référence (celui pratiqué pendant les 30 derniers jours - et le prix rabaissé). À noter également que les promotions doivent être limitées dans le temps et que cette limite doit être communiquée aux clients. Enfin, le taux ou le montant de la remise doit être clairement indiqué et calculé par rapport aux prix de référence. Le non-respect de cette règle peut exposer le commerçant à des amendes allant de 1 500 à 3 000 euros.
Exemple de bonne pratique : Dans le cas des promotions et ventes avec rabais, la revente à perte est interdite.
La liquidation
Principe Dans le cas de la cessation d’une activité e-commerce, il est possible de procéder à une liquidation. Cela consiste à procéder à une vente à prix réduit, dans un délai rapide, de la totalité ou d’une partie de sa marchandise. Pour être autorisé à procéder à une liquidation de sa marchandise, il faut faire une déclaration préalable auprès du préfet. Durée La durée maximale d'une vente en liquidation est de 2 mois Pour en savoir plus : http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F22274.xhtml#OuSAd
Les contrats de référencement Ce qu’il faut savoir avant de contracter avec une agence de référencement
Le contrat de référencement Le contrat de référencement engage un client (une personne physique ou morale qui désire référencer son site Internet) avec une agence SEO. Il s’agit de voir maintenant quelles sont, dans la plupart des cas, les obligations qui naissent de ce contrat. Les clauses du contrat de référencement À l’instar de tout contrat, un contrat de référencement doit comporter des clauses classiques relatives à la qualité de chacune des parties, à l’objet du contrat, aux missions du référenceur, aux obligations du client, à la durée du contrat, ainsi qu’au prix convenu. Ces clauses ne sont pas à négliger, car en cas de litige elles peuvent servir de référence pour interpréter l’ensemble du contrat. À ces clauses classiques s’ajoutent d’autres clauses spécifiques au contrat de référencement. Par exemple, afin d’éviter tout conflit avec tout autre titulaire d’un quelconque droit de propriété intellectuelle, un contrat de référencement comporte généralement une clause dite « propriété intellectuelle », par laquelle le référenceur et le client clarifient les droits de propriété intellectuelle portant sur les créations réalisées. En effet, le référenceur peut être amené à modifier l'ensemble du site et prétendre à des droits d’auteurs ou de propriété intellectuelle. En outre, les parties peuvent prévoir une clause par laquelle elles se réfèrent à la "Charte de Qualité et de Déontologie sur le référencement de sites web" de L’Internet Positionning European Association (IPEA). Les référenceurs signataires s’interdisent certaines méthodes de travail sur les outils de recherche telles que le spamdexing qui consiste en une fraude au référencement sur les outils de recherche et qui préjudicierait gravement et de manière irrémédiable le référencement du site internet du client. Pour plus d’informations : http://www.cgv-pro.fr/clauses-seo Agence de référencement : Obligation de moyen ou de résultat ? Dans la majorité des cas l’obligation du référenceur est une obligation de moyen. Cette obligation engage le référenceur à apporter tous ses soins et ses capacités pour exécuter son obligation. C’est-à-dire qu’il doit faire tout son possible pour remplir sa mission, mais en cas d’échec, il n’y a pas de recours possible pour l’autre partie (s'il est prouvé qu'il a fait tout son possible). D’ailleurs, la Cour d’Appel de Lyon, le 29 Juin 2006, a considéré que « l’obligation de référencement constituait une obligation de moyen, consistant pour le prestataire à effectuer une simple demande de référencement du site Internet », à défaut de précision contractuelle. Cela signifie qu’à partir du moment où le site est accessible lors de la recherche de certains mots clés (ceux prévus dans le contrat), l’obligation est remplie (qu’il soit en première page, en dixième ou en cinquantième). Une autre chose à savoir, c’est qu’il est tout à fait possible pour les agences de préciser dans le contrat un objectif où elle engage une obligation de résultat. Par exemple, certaines agences
s’engagent à positionner en première page 5 mots clés, sinon elle vous rembourse. Ce qu’il faut
savoir, c’est si vous êtes libre de choisir ces mots clés ou si c’est l’agence qui les impose.
Pour plus d’informations, nous vous conseillons de consulter l’article suivant : http://www.cgv pro.fr/obligations-referencement
Le contrat de refonte ou de conception d’un site web
Comment se déroule un projet de conception ou de refonte d'un site web ? En général le client fait une demande assez floue de son projet. Le prestataire donne alors une fourchette de prix et demande un cahier un cahier des charges précis de la part du client. Une fois le cahier des charges précis envoyé, l’agence fait une proposition commerciale qui sera signée ou non par le client. Les clauses spécifiques du contrat de conception d’un site web En général les clauses spécifiques d’un contrat de conception d’un site web sont liées à : La confidentialité : Les deux parties ne doivent pas divulguer d’information confidentielle. La propriété : Le client assure la licité des éléments fournis dans le cadre de la réalisation du projet. Les obligations des 2 parties Du côté du client Il s’engage à être propriétaire des éléments qu’il transmet à l’agence. Il doit aussi fournir tous les éléments nécessaires à la réalisation du projet (par exemple des codes d’identification) . Du côté de l’agence L'agence s’engage à céder les droits de propriété une fois le site totalement conçu. Aussi, elle s'engage à ne pas divulguer les informations confidentielles du client. Dans le cadre de certaines prestations notamment concernant le référencement. Les deux parties s’engagent à respecter calendrier défini entre eux. La conception de site web : une obligation de résultat Concernant les prestations de conception de site web, l’obligation de l’agence est une obligation de résultat, définit par les modalités du contrat.
La cession d’un site e-commerce La notion de fonds de commerce
Pour céder son site e-commerce, il faut bien comprendre qu’un site e-commerce contient deux entités juridiques : le site en lui-même (le bien immatériel) et le fonds de commerce (l’activité commerciale). En effet, un site e-commerce est un fonds de commerce dans la mesure où il comprend une clientèle, un nom commercial (nom de domaine en général), des technologies,
marques, brevets ou logiciels…Les éléments distinguant un fonds de commerce peuvent être retrouvés en suivant ce lien.
Les 2 types de contrats de cession
Le contrat de cession d’un bien immatériel C’est un contrat de vente classique, qui a pour objectif de mettre en place une convention par laquelle l’acheteur se doit de payer le site Internet et le vendeur de le livrer. Le contrat de vente permet d’empêcher la nullité de la vente et de litiges entre les parties en déterminant les modalités de la vente. Contrat de cession d’un fonds de commerce Le contrat de cession d’un fonds de commerce est un peu plus compliqué. Plusieurs formalités sont obligatoires et des informations obligatoires sont à mentionner sur le contrat sous peine de demande de nullité par l’acheteur.
Le contrat de cession du e-commerce
Plusieurs éléments sont indispensables dans le contrat de cession du e-commerce : Les éléments principaux à mentionner dans le contrat Les 2 parties L’objet du contrat et le prix de cession Description du site Internet Les modalités d’exploitation du site Internet Des clauses relatives à l’exclusivité ou la non-concurrence Le transfert ou non du nom de domaine Des clauses relatives à a confidentialité Des clauses relatives à la modification du contrat Les signatures des 2 parties Cette liste n’est pas exhaustive et est à titre indicatif.
Les droits d’auteurs
Contrairement à un commerce classique, un e-commerce est composé de contenu soumis au droit d’auteur. Que ce soit des photos, du texte, des vidéos, il faudra au cours de la vente faire attention à bien respecter les dispositions du code de la propriété intellectuelle. Avant la vente vous devez vous assurer que le contenu du site est bien la propriété de celui qui vous le cède et dans le cas contraire prendre en compte ce point dans la rédaction du contrat de cession.
La valorisation d’un site e-commerce Les différents indicateurs qui viennent impacter la valeur d’un site
CA / Marge Les deux premiers indicateurs à regarder sont le chiffre d’affaires et la marge. Pourquoi regarder le CA ? Tout simplement parce que sans chiffre d’affaires, vous ne générerez pas de marge.
Cependant, l’erreur est très souvent faite de valoriser un site, seulement par rapport à son chiffre d’affaires. C’est une erreur, il faut penser marge, plus que CA. J’entends par là qu’un site peut faire 100000 € de CA annuel et 25000 € de marge net et un autre 50000 € de CA annuel et 25000 € de marge net. Le deuxième est bien plus rentable, et a donc plus de valeur sur ce critère. En effet, le racheteur pourra se dire qu’il lui suffit de développer le CA pour augmenter encore plus sa marge nette et qu’il se trouve sur un sec Le trafic Le trafic est un indicateur important car il détermine votre nombre de prospects. Un site avec 500 visiteurs uniques par jour vaudra souvent plus cher qu’un site avec 100 visiteurs uniques par jour. Cependant, c’est encore un point à relativiser. La qualité de votre trafic influe en grande part sur la valeur qu’il a. Qu’entend-on par-là ? Un trafic qualifié, à plus de valeur qu’un trafic brut. En caricaturant, il vaut mieux avoir 100 visiteurs uniques, venu par l’intermédiaire d’une recherche sur les mots clés « acheter une télé », plutôt que 500 personnes ayant tapé « télévision ». Cette remarque est intimement liée au taux de conversion client / visiteur. Sur une cible qualifiée, le taux de conversion est normalement supérieur. La cible et le domaine La cible de votre site e-commerce vient également le valoriser ou non. Par exemple, les secteurs du juridique ou de la santé sont des secteurs porteurs qui sont à forte valeur ajoutée comparé par exemple aux secteurs de la musique ou de l’informatique ou les consommateurs sont familiarisés avec le gratuit. Autre point, un site s’adressant à des cadres supérieurs sera sans doute plus valorisé qu’un site à destination des employés qui ont un pouvoir d’achat moins élevé. Le contenu et le référencement Pour les sites ayant du contenu, celui-ci peut également venir apporter de la valeur à votre site. En effet un site ayant une partie blog avec 200 articles de qualité, traitant de votre thématique est un point fort pour un site e-commerce. Cela viendra favoriser votre référencement, votre visibilité, peut créer une communauté et enfin humanise un peu la relation qu’il y a entre le e-commerçant et le client. Ancienneté La notoriété et l’ancienneté de votre site ont aussi son mot à dire dans la valeur de votre site. En effet, un site ancien aura dans la majorité des cas plus de notoriété aux yeux de Google et cela à une valeur dans le sens où il est moins « sensible » aux décisions de Google et moins volatile dans son référencement. La communauté Enfin, un site e-commerce ayant une communauté très développée sur les réseaux sociaux vaudra plus qu’un site sans engagement de ses clients. C’est une composante de plus en plus importantes et qui permet d’être très visible sur le net et également en étroit lien avec la satisfaction client. Pour plus d’informations :
http://www.cgv-pro.fr/valorisation-e-commerce
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