Transcript Journal DNRED - Aout 2014

Ma petite entreprise.......connaît la crise!
(AOÛT 2014)
Conjoncture douanière nationale et locale obligent.............la section UNSA diffusera ponctuellement un
« petit état de situation » sous ce même titre.
En ce magnifique mois d'août, pour les chanceux qui ne sont pas encore partis en vacances et les moins
chanceux qui sont revenus............quelques nouvelles du front :
Tout d'abord un petit résumé, sur le front Douane, des « événements PSD » (une sorte de Plan Social
Douanes) de ces dernières semaines :
Episode 1: l'«espoir»
L'intervention du ministre SAPIN le 16 juin nous faisait entrevoir une petite éclaircie ….......il y avait
même un petit couplet « assez inattendu » (ou en tout cas tranchant quelque peu avec les discours
lénifiants de la direction générale sur l'ACTION ECONOMIQUE et l'accompagnement des entreprises)
sur les missions de contrôle de la douane, sur la protection du territoire, la lutte contre les organisations
criminelles...............Waou !
Donc......... :
-Une baisse significative du nombre de suppressions d'emplois (mais pas de chiffre),
-le maintien des structures régionales POC, CROC, PAE, SRE et SRA (sauf expérimentation...)
-quelques avancées en matière de restructurations, notamment : priorités de reclassement au niveau
interrégional et directions limitrophes (au lieu du seul niveau national!), abondement de la prime de
restructuration, préavis de 2 ans avant la fermeture d'un service (et non 1 an).
Mais :
-une volonté de voir revenir les organisations syndicales très vite (trop vite pour être honnête) à la table
des « négociations »
-maintien des suppressions d'emplois,
-maintien du PSD avec à priori des points non négociables, entre autres : le SARC, le service des
grands comptes ou les centre opérationnels terrestres...............
Episode 2 : « on avait pas tout compris » ou « l'arnaque » (comme le titrait l'UNSA)
Le 3 juillet, seconde réunion quadripartite où pour faire bref..........il faut renégocier à la DG et aboutir à
un accord majoritaire mi-octobre...........les arbitrages pour les effectifs ne sont pas aussi clairs et la
baisse annoncée pas si « significative » (la base de calcul n'étant pas la même!), le PSD ne sera pas
remis à plat............
EPISODE 3 : « enfumage »
Le 11 juillet, dernière réunion quadripartite où en effet la sensation des OS est que le PSD est loin d'être
abandonné mais que la DG fait une « pause », le temps de mettre en place un autre schéma.
-Les effectifs : sur les 5 dernières années la moyenne des suppressions d'emploi a été de 364 ETP par an,
la bonne nouvelle est que ce niveau sera abaissé de 20 %, soit 290 suppressions par an !
Mais............évidemment rien n'est fait, les arbitrages ne sont pas finalisés......
Rien de changé donc !
La DG avait déjà attaqué l'os... après, il reste quoi ?
-Seules les mesures 14 et 22 du PSD ne seront pas mises en œuvre (reconfiguration des DI/DR), ce qui,
selon les propos de notre directrice générale, qui est « joueuse », ne veut pas dire que la cartographie est
figée dans le marbre....
-les services qui seront impactés : les recettes régionales (de 42 recettes régionales à 10 à 12 recettes
interrégionales, soit 300 agents restructurés), les « petits » bureaux opco soit 190 agents restructurés
(regroupés ou fermés), les « petites » brigades terrestres ou gardes-côtes (regroupées ou fermées) soit
100 agents restructurés, resserrement des bureaux CI soit 175 agents restructurés : 200 mobilités subies
par an au maximum, soit un total de 800 jusqu'en 2018.........
Les questions sont :
-elle est où la nouvelle cartographie DG ?
-où seront pris les 290 suppressions annuelles, hors les services cités ?
En conclusion............la rentrée va être « intéressante » et nous en parlerons très prochainement !!!!
Et alors, « notre petite entreprise DNRED » ??????:
TOUT VA BIEN !!!!!
-le SARC sera bel et bien mis en place (pas à la DNRED à priori) et prendra également en charge les
analyses de risque des CROC qui deviendront des Cellules Régionales de Pilotage de contrôles.
C'est bien tout ça et ça n'a pas beaucoup d'impact sur la DRD qui va perdre, dans un premier temps (on
ne connaît pas « la voilure » de ce nouveau jouet à moyen terme) ICS et une partie de la DRD-F.
Tout cela conforte le directeur de la DRD qui considère (et le dit) que le rôle du SARC est le ciblage,
que la DRD ne fait pas de ciblage mais du Renseignement (…..). Donc, CQFD, le SARC n'a rien à faire
à la DNRED.
C'est vrai en fait, c'est cohérent tout ça et c'est surtout efficace. L'administration des Douanes a
réellement les moyens, en termes de budget et d'effectifs, d'assurer la création d'un service d'Analyse de
Risque et de Ciblage (mais pour la fraude commerciale seulement, quel schéma dépassé!) quand elle
dispose déjà d'une Direction du Renseignement à la DNRED dont le rôle serait d'assurer enfin et
effectivement le pilotage national du renseignement douanier dans toutes ses composantes...y compris le
ciblage !. ...Ceci sans pour autant démanteler les services locaux, seuls susceptibles d'analyses
pertinentes en raison de leur connaissance du tissu local (mais veut-on des analyses pertinentes ?)
(« spéciale dédicace »)........Comme l'a fait remarqué en CT DNRED un collègue UNSA , il faut être
lucide, la Douane n'a pas des moyens d'américains mais des moyens d'albanais (nos excuses aux
albanais!), alors faisons en sorte de créer des outils à l'échelle de nos moyens et de nos besoins!!!
Le débat n'est peut être pas clôt mais fort mal engagé !
-le Service des Grands Comptes, également non remis en cause car, de fait, lié au SARC, sur lequel il
va s'appuyer. Impact sur la politique des contrôles. La question se pose donc également de l'avenir de la
DED.............inutile de s'appesantir sur ce sujet, le choix de l'action économique et non de la LCF a été
fait, malgré le verbiage PSD.
La boucle est bouclée et la DNRED risque de payer un prix plus fort qu'annoncé.
-terminons sur un autre point maintenu du PSD, le pilotage des contrôles surveillance avec la création de
« centres opérationnels à compétence zonale élargie », intégrant les CLI............un centre est en test
dans la zone sud-ouest et dors et déjà les permanences d'échelons sont sollicitées pour assurer des
contrôles quand aucune brigade n'est disponible...........déserts douaniers obligent !
Bien entendu, la DNRED n'a pas été impliquée par la direction générale dans la « réflexion » sur la mise
en place de ce dispositif mais est impliquée de fait ...........mais bon, le directeur de la DOD nous a assuré
qu'il avait saisi la DG à ce sujet (oh, ça fait peur!)
Impacts donc et impacts forts, à moyen terme mais..........dans notre petite entreprise, on ne craint
toujours pas la crise, les chiffres sont au top, les objectifs sont atteints, « ya même » un DOUANE
INTOX spécial DNRED,.......alors !
Quoi d'autre ???
Quelques avancées en matière de droit douanier, version Douane Infos (où on comprend encore mieux
pourquoi «Douane Intox »!) :
-la géolocalisation tout d'abord (A67bis-2 CD) où dans son tract de désinformation de mai 2014, la DG
annonçait une victoire juridique !!! la vérité est évidemment toute autre, c'est une véritable régression,
comme l'écrivait l'UNSA..... un train de judiciarisation subi des méthodes d'enquêtes et des
pouvoirs. Le comble est tout de même, après vérifications, que la DGDDI ne fait pas partie des
personnes entendues, à ce propos, à l'Assemblée Nationale et au Sénat..............
-bis repetita en juillet, magnifique article sur l'élargissement des pouvoirs douaniers avec le « droit »
d'audition libre (A67F du CD), accompagné de tous les droits qu'il faut notifier au préalable (se taire,
quitter les locaux.....)
Quoi d'autre encore ???
-Le départ le 1er septembre (?) de notre inénarrable directeur de la DOD pour d'autres cieux.......les cieux
belges à priori !
On regrettera ses discours, sa disponibilité, son écoute (des OS), sa rigueur toute germanique, sa bonne
foi.................
Plus de 6 ans à la direction de la DOD, un record.
En fait, on y croit pas encore..... « neige en novembre, noël en décembre », comme on dit en Belgique
justement !
-L'arrivée du nouveau directeur de la DOD, Erwan GUILMIN.
Pas d'autre mouvement à notre connaissance (….) au 7ème étage.
Et puis................
-Départ de Pierre BOUILLON à Belgrade. Belgrade, capitale de la Serbie, ville de 1 233 796 hbts, 132m
d'altitude, climat continental modéré (température annuelle moyenne de 11,9°), connue entre autre pour
son festival de la bière........
-Arrivée à la IVème div DED de Myriam FERRANTE, ex de la DNRED qui risque de
trouver..........quelques changements...........Ô les cœurs !!!!
Pour terminer, « pour se détendre »................., un résumé de quelques éléments de
« management » tirés (tout de même) d'une parution
sérieuse (Entreprise & performance!)
Quelques erreurs classiques du manager
débutant..........ou non !:
Attention, on connaît des « cumulards !!!!
../..
….. « Mais entre la théorie et la vie réelle du management
d’une équipe composée de vrais êtres humains, et pas de
machines, il y a comme un fossé. »
Vouloir tout contrôler:
Avant d’être manager, vous étiez peut-être expert dans un domaine particulier. Vous étiez à l’aise, on
pouvait vous poser toutes les questions possibles, vous trouviez une réponse. Vous maîtrisiez.
A présent manager et devant toutes les nouvelles tâches que l’on vous demande, vous avez l’impression
que de nombreuses choses vous échappent.
Pour parer à cette situation, vous tentez de contrôler au maximum les tâches opérationnelles de votre
équipe, entraînant au passage une charge de travail considérable pour vous.
Et bien sûr, cela ne marche pas tout le temps. Car vous ne pouvez
pas tout contrôler. Et tout ne peut pas être fait à votre manière !
Le secret pour s’en sortir, c’est d’apprendre à déléguer et avoir
confiance dans votre équipe. Et cela passe déjà par changer vos
propres perceptions .
Garder la tête dans le guidon:
Le poste de manager s’accompagne souvent d’une nette hausse de la charge de travail.
Avez-vous la sensation que c’est vous qui courez dans cette roue ?
Et vous avez à cœur d’honorer vos engagements managériaux. Vous avez besoin de prouver votre valeur
et de montrer que l’on a eu raison de vous faire confiance.
Pour lever la tête de temps en temps, posez des limites :
-Arrêtez de répondre à toutes les sollicitations. Prenez les dossiers où vous apportez une valeur
ajoutée. Déléguez les autres.
-Pour la gestion des emails qui arrivent en flux continu, 4 règles simples : désactivez la notification
d’arrivée d’un nouvel mail, choisissez des plages horaires pour consulter vos mails, mettez en place des
règles de tri automatique, si un mail nécessite moins de 2 minutes pour y répondre alors faites-le juste
après sa lecture.
-Accordez-vous des moments dans votre agenda où vous laissez l’opérationnel de côté pour vous
concentrer sur des tâches à moyen et long terme : vision, stratégie, organisation de l’équipe, etc.
Ne pas travailler sur la cohésion d’équipe:
A force d’être concentré sur l’opérationnel à résoudre les problèmes courants inhérents à votre nouvelle
fonction de manager, vous oubliez que votre équipe est composée d’humains.
Les personnes ont besoin de créer du lien entre elles et de sentir qu’elles appartiennent à votre équipe.
Négliger l’aspect cohésion d’équipe aura des conséquences fâcheuses rapidement : démotivation,
manque de sens, compétition malsaine, pas de communication, etc.
En tant que manager, vous êtes responsable de la cohésion de votre équipe. Voici quelques éléments
qui renforcent la cohésion
d’équipe :
-Avoir des réunions régulières
d’équipe
-Partager votre vision
-Expliciter les règles
-Demander les attentes et les
besoins de votre équipe
-Fêter les réussites ou les
événements importants par des
pots ou des sorties hors travail
Prendre son équipe de haut:
Vous mettez de la distance… voire tellement de distance que vous leur rappelez de temps à autre que
c’est vous le chef maintenant.
Mauvaise stratégie. Cela crée du ressentiment chez vos collaborateurs. Ils vous trouvent arrogant et
vous passez finalement pour un chef avec peu d’autorité, puisque vous êtes obligé de rappeler que
vous avez du galon pour vous faire respecter.
La solution ? Restez humble avant tout.
Prendre tout à cœur:
Le manager est au centre de l’attention et s’expose aux critiques de son équipe. Les reproches viennent
avec le costume managérial. C’est livré avec ! Et plus on monte dans la hiérarchie, plus on est critiqué.
Comme on ne peut pas plaire à tout le monde, cela va vite devenir insupportable pour vous si vous
prenez tout à cœur.
Débarrassez-vous de ce message subliminal qui tourne en boucle dans votre tête « fais plaisir ».
Il est primordial que vous fassiez la part des choses.
Gérer vos émotions est également une compétence clé en tant que manager.
Sur ces bons conseils,
Suite au prochain numéro !
Cette parution est la notre, alors bien évidemment, si vous avez « quelques lignes » à vouloir
diffuser............