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Fiche étude de la langue française
Grammaire :
Deux approches de la grammaire de phrase :


Approche traditionnelle :
- Analyse grammaticale  s’applique à la phrase simple (proposition), donne pour chaque
mot sa nature, des modalités, sa fonction
- Analyse logique  s’applique à la phrase complexe qu’elle décompose en propositions.
La grammaire structurale :
- Analyse de type structurale  (analyse en constituants immédiats) en groupes nominaux
et en groupes verbaux (= syntagmes en linguistique)
- Manipulations syntaxiques
Les manipulations syntaxiques :

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
L’expansion
La réduction
La permutation
La substitution
La transformation  la pronominalisation, les types de phrases, subordination, la
coordination, la nominalisation
Les différentes fonctions d’un nom :



Sujet du verbe
Attribut du sujet
Compléments :
- Complément du verbe  COD , COI, …
- Complément de la phrase  complément circonstanciel
- Complément du nom  adjectif qualificatif épithète, groupe prépositionnel complément
du nom ou subordonnées
Les différentes classes de mots (nature) :

Les unités lexicales : mots variables en genre, personne ou temps.
- Le verbe
 Voix active et passive
 Aspect du verbe : accompli (procès achevé), inaccompli (procès en cours de développement)
/ inchoatif (commencement de l’action), terminatif (fin de l’action) / semelfactif (procès n’a
lieu qu’une seule fois), itératif (procès qui se répète dans le temps).
 Verbes intransitifs : ils n’ont qu’un seul actant. Ne peuvent pas avoir de complément d’objet
mais peuvent avoir des compléments circonstanciels (je marche vers Paris).
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 Verbes transitifs : ils possèdent deux actants (un sujet et un objet)
 Transitifs directs : Le complément d’objet est construit directement. Le verbe régit
un COD (ex : les abeilles produisent du miel).
 Transitifs indirects : Le complément d’objet est introduit par une préposition. Le
verbe régit un COI (ex : Elle ressemble à sa mère).
 Verbes bitransitifs : ils possèdent trois actants (un sujet et deux objets)
 Un COD et un COI (nommé COS dans ce cas) : je donne une pomme à ma fille
 Deux COI (nommés un COI et un COS) : je parle de mon expérience à mes amis
 Certains verbes acceptent plusieurs transitivité (ex : je parle / je parle à) mais cela modifie le
sens.
 Verbes attributifs : expriment une relation particulière entre l’élément attribut et leur
argument (sujet ou objet). Relation d’état (être), entrée dans l’état (devenir), continuité d’un
état (demeurer), apparence de l’état (avoir l’air), jugement sur l’état (passer pour), prise de
conscience (apparaître comme, se montrer).
 Forme pronominale
 Sens réfléchi : le sujet du verbe est à la fois l’agent et le patient. Il exercice l’action
sur lui-même
 Sens réciproque : chacun des sujets joue le rôle d’agent et de patient vis-à-vis de
l’autre. Ils exercent l’action les uns sur les autres
 Sens passif : le sujet subit l’action, c’est le patient.
 Accord des verbes pronominaux
 Les verbes essentiellement pronominaux et les pronominaux passifs s’accordent avec
le sujet
 Pour les verbes pronominaux réfléchis et réciproques : accord si le COD est placé
avant le verbe. Pas d’accord avec un COI.
 Forme impersonnelle : le pronom « il » est sémantiquement vide, il n’a aucun référent.
Participes passés invariables pour les verbes impersonnels.
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- Le nom
Nom commun vs nom propre
Noms animés vs noms inanimés
Noms comptables vs noms massifs
Les mots convertis en noms : une blonde (adj), un aller (verbe), le moi (pronom), …
- Les adjectifs
Le groupe adjectival : adjectif de degré (très/ trop), complément prépositionnel (de),
subordonnée complétive
Les adjectifs qualificatifs
Les adjectifs relationnels (dérivés d’un nom)
Ses fonctions : attribut du sujet, attribut de l’objet, épithète (liée ou détachée)
-
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L’adverbe
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
Les unités grammaticales
- Les déterminants
 Les déterminants définis :
 Article défini  le, la, l’, les, du, des, au, aux
 Déterminant démonstratif  ce, cet, cette, ces
 Déterminant possessif  mon, ma, mes, ton, ta, tes, son, sa, ses, notre, nos, votre,
vos, leur, leurs
 Les déterminants indéfinis :
 Article indéfini  un, une, des, de
 Article partitif (devant des noms massifs ou abstrait)  de la, du
 Déterminant indéfini  autre, même, tel(le), quelconque, n’importe quel(le),
aucun(e), nul(le), pas un(e), certain(e), différent, divers, maint, plusieurs, quelque,
chaque, tout, tous, toutes, beaucoup de, peu de, moins/plus de …
 Déterminants numéraux cardinaux  un, deux, trois, dix, cent, mille, million, …
 Déterminants interrogatifs et exclamatifs  quel, quelle, quels, quelles
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




- Les pronoms
Les pronoms personnels : clitiques (je, tu, il, …) ou disjoints (moi, toi, soi)
Les pronoms possessifs : le mien, le tien, le sien, …
Les pronoms démonstratifs : celui, celle (formes simples), celui-ci, celui-là (formes
composées), …
Les pronoms interrogatifs : qui, que, quoi (formes simples), qui est-ce qui, qu’est-ce qui
(formes renforcées), lequel, laquelle (formes composées).
Les pronoms indéfinis et numéraux : pour la plupart ce sont des homonymes de
déterminants indéfinis.
- Les connecteurs
Conjonctions de coordination
Adverbes et locutions adverbiales
Groupes prépositionnels (d’abord, au début, …)
Expressions figées (toujours est-il que, il est vrai que, …)
Connecteurs d’organisation textuelle (temporels, spatiaux, progression) ; connecteurs
argumentatifs (coorientés, opposition, explication ou justification) ; connecteurs indiquant la
prise en charge énonciative (changement de locuteur => selon x, d’après y, …)
-
Les interjections
La ponctuation :



Fonction prosodique : pause et intonation de la voix
Fonction démarcative : délimitation des phrases, délimitation interne
Fonction sémantico-syntaxique : indication de la modalité de la phrase, indication de
l’interprétation de la phrase
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Les accents :
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Accent aigu : uniquement sur la voyelle « e ». N’apparaît jamais devant les lettres finales
d,f,z,r ni devant une consonne double
Accent grave : sur le « e » lorsque la syllabe suivante contient un « e » muet. Pas d’accent
grave devant une consonne double ou consonne prononcée. L’accent grave sur le « a » et le
« u » permet de distinguer des homophones grammaticaux
Accent circonflexe : sur toutes les voyelles sauf le « y ». Lettre disparue de l’ancien français
ou distinction d’homophones grammaticaux
Tréma : sur les voyelles e,i et u pour indiquer qu’elles se prononcent indépendamment de la
voyelle précédente.
Les types de phrase :
 Phrase déclarative  point
 Phrase interrogative  point d’interrogation. Interrogation totale (réponse oui, non, peutêtre) ou partielle (réponse ouverte)
 Phrase injonctive  interdiction ou un ordre
 Phrase exclamative
Les formes de phrase :



Forme négative
- Négation totale (je ne mange pas) ou partielle (je ne mange pas de pâtes)
- Négation exceptive ou restrictive  ne … que
- Le ne explétif  pas vraiment de valeur négative. Présent dans certaines subordonnées :
complétives COD d’un verbe marquant la crainte, l’empêchement ou la défense (elle
craint qu’il ne tombe) ; les propositions circonstancielles introduites par avant que, à
moins que, de peur que (elle parle avant qu’il n’arrive) ; les comparatives d’inégalité
marquées par autre / plus / moins / autrement … que (il est moins grand que je ne
croyais).
Forme emphatique
- Par dislocation gauche ou droite avec reprise pronominale (Pierre, il arrive ou il arrive,
Pierre)
- Par l’extraction du constituant par un présentatif suivi d’une proposition en qui/que 
construction clivée (c’est Pierre qui arrive) ; construction pseudo-clivée (Ce que je préfère
c’est les pâtes) ; constructions présentatives (Voilà Pierre qui arrive)
Autres formes
- Forme impersonnelle
- Forme passive
Phrase simple / phrase complexe :

La phrase simple (ou proposition indépendante) : GN sujet et un GV conjugué
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-


Phrase simple étendue  quand elle comporte des expansions ou des compléments
circonstanciels qui peuvent être effacés
Phrase simple minimale  quand elle ne peut plus être réduite sans devenir
agrammaticale
La phrase complexe : au moins deux propositions (chacune avec un GN sujet et GV conjugué)
- Propositions indépendantes juxtaposées (ponctuation) ou coordonnées (mais, où, et,
donc, or, ni, car)
- Propositions subordonnées  composées d’une proposition principale et de
subordonnées
Les propositions subordonnées :
- Les subordonnées relatives => introduites par un pronom relatif
 Les relatives substantives  elles possèdent les fonctions des noms : sujet
(Quiconque voyage ménage sa monture), présentatif (Il y a de quoi être choqué),
complément d’agent (Il est aimé par quiconque le connaît), COD (choisis qui tu
veux), COI et COS (Je donnerai cela à quiconque me respectera), CC (allez où vous
voulez), complément du nom ou d’adjectif (Tu as les yeux de quiconque est
craintif), attribut du sujet (je reste celui que je suis)
 Les relatives adjectives  épithète liée (l’homme que je vois est ivre), épithète
détachée (l’homme, qui est assis sur les marches, est ivre), attribut du sujet (il est
qui il est), attribut de l’objet (j’ai les mains qui tremblent).
- Les subordonnées complétives => introduites par une conjonction de subordination (que,
à/de ce que).
 La complétive conjonctive  plusieurs fonctions : sujet (qu’il se trompe est
certain), COD ou COI (je veux que tu viennes / je parle de ce que je connais),
attribut du sujet (Ma fierté reste que tu sois admissible au concours),
complément du nom (La crainte qu’il ne vienne me pétrifie), complément d’un
adjectif (je suis fière que tu sois admissible au concours).
 La complétive interrogative indirecte  complément d’objet direct du verbe.
Introduites par si, un déterminant interrogatif, un pronom interrogatif ou un
adverbe interrogatif (ex : je me demande s’il viendra /je me demande quelle
heure il est / je ne sais pas qui est arrivé / je voudrais savoir quand il arrive)
 La complétive infinitive  constituée d’un GV à l’infinitif qui a son sujet propre
(je vois les enfants chanter)
- Les subordonnées circonstancielles => introduites par une conjonction de subordination
(parce que, quand, comme, lorsque, puisque, bien que, quoique, tellement que, de façon
que, de manière à ce que, de sorte que, afin que, pour que, …) : elles expriment un CC de
temps, cause, concession, condition, conséquence, manière, but, comparaison.
Valeurs des temps :

Le présent :
- Valeur de base : présent d’énonciation (raconter ce qui a lieu pendant que le locuteur le
dit)
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-

Présent de vérité générale : c’est ce qui a priori est toujours vrai (deux et deux font
quatre)
- Présent d’habitude : action répétitive marquée par un adverbe ou un complément de
temps (je me couche à dix heures)
- La condition : après la conjonction de subordination si (si je mange, il mangera aussi)
- Exprime le futur proche ou le passé récent : accompagné d’un CC de temps (demain
j’arrête de fumer, je sors de cours à l’instant)
- Présent de narration (ou présent historique) : remplace de manière volontaire un temps
du passé (le plus souvent le passé simple). Cela donne au récit un aspect plus vivant,
dynamique (je venais de partir, tout à coup le loup sort du bois).
L’imparfait :
- Valeur de base : exprimer un fait qui se déroule dans le passé mais dont les limites
(début et fin) sont imprécises.
- Temps par excellence de la description dans un récit.
- L’imparfait d’habitude : il exprime une répétition. Un adverbe ou un complément de
temps le renforce généralement
- L’imparfait de politesse : rejeter un fait dans le passé pour en atténuer l’expression
- Hypothèse : imparfait en lien avec le futur
- L’imparfait de narration : valeur d’un passé simple (procédé stylistique)

Le passé simple :
- Temps du récit : chaque action est précise (début et fin)
- Pour exprimer plusieurs actions : elles sont dans un ordre précis, ne se mêlent pas
- Passé révolu : sans lien avec le présent + rupture avec actions à l’imparfait

Le passé composé :
- Un fait passé sans rapport avec le présent : remplace le passé simple
- Un fait dont les conséquences se font sentir dans le présent (ça fait trois heures qu’il est
parti)
- Un fait futur : accompagné d’un adverbe (j’ai bientôt fini)

Le futur simple :
- Situe le procès dans l’avenir
- Valeur injonctive : forme atténuée de l’impératif (tu copieras dix fois ta leçon)
- Atténuation : employé à la place du présent pour atténuer une affirmation (je vous ferai
remarque que vos employés ne sont pas revenus)

Le futur antérieur :
- Procès accompli dans l’avenir (demain j’aurai terminé mon travail)
- Marque l’antériorité lorsqu’il est en corrélation avec un futur simple (je partirai quand
j’aurai terminé de corriger mes copies)
Valeur des modes :

Le conditionnel :
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-
-
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Le conditionnel présent :
 Utilisé comme « temps » (ou « futur du passé »)  il m’a dit qu’il viendrait me
voir
 Affirmation sous réserve  Machin serait mort …
 Expression d’une hypothèse  Vous devriez faire ça
 Atténuation  J’aimerais obtenir un rdv
Le conditionnel passé :
 Marquer un fait imaginaire, une information incertaine  il aurait demandé à
changer d’adresse
 Exprimer l’irréel du passé (regrets)  tu aurais dû travailler davantage
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Orthographe :
 36 phonèmes en français (3 tendent à disparaître).
Un phonème = plus petite unité de signifiant phonique dont la variation modifie la valeur du signe à
l’oral. Un son est considéré comme la plus petite unité du langage oral.
 130 graphèmes. Le graphème est la plus petite unité de signifiant graphique dont la
variation modifie la valeur du signe à l’écrit. C’est la plus petite unité du système graphique
destinée à transcrire les phonèmes. Il est constitué d’une ou plusieurs lettres. [o] : o, au, eau
 A un phonème peuvent correspondre plusieurs graphèmes
 Le graphème n’est pas la lettre. Certains graphèmes sont composés de deux (digramme)
voire trois lettres (trigramme)
 Inversement, un graphème seul (monogramme) peut correspondre à deux phonèmes
 Le graphème a très souvent une valeur phonique : c’est un phonogramme
 Certains graphèmes sont dits positionnels : /c/ ; /ç/ ou /g/ ; /gu/
 Parfois le graphème n’a pas de valeur phonique, il est porteur d’une information : marques
de personne, de pluriel, … c’est un morphogramme
 Certains graphèmes ont une fonction purement distinctive. Ils se confondent pratiquement
avec le mot tout entier. Ce sont des logogrammes.
Le pluri-système graphique de Nina Catach :






Erreurs à dominante phonétique  erreurs apparemment liées à des problèmes de
prononciation ou d’écoute
Erreurs à dominante phonogrammique  l’élève connaît les sons mais n’en connaît pas leur
transcription : méconnaissance de la relation phonie-graphie ne modifiant pas la
prononciation OU méconnaissance de la relation phonie-graphie modifiant la prononciation.
Erreurs à dominante morphogrammique  l’élève méconnaît : les marques grammaticales
(accords, morphologie verbale) et/ou les marques lexicales (lettre finale justifiée, non
reconnaissance du mot, ignorance des pré/suf/ fixes).
Erreurs à dominante logogrammique  l’élève méconnaît : les homophones de discours
et/ou les homophones lexicaux et/ou les homophones grammaticaux.
Erreurs concernant les idéogrammes  concernent la structuration des mots et de la
phrase (majuscules, ponctuation, apostrophe, traits d’union, …)
Erreurs concernant les lettres non fonctionnelles  portent sur des graphies rares (myrrhe),
étymologiques (psychologie) ou non fonctionnelle (souris).
Didactique de l’orthographe :
Favoriser :
 Un enseignement progressif
 Un enseignement explicite
 Le doute orthographique
 Des leçons spécifiques
 Des temps courts et fréquents pour mémoriser
 Une approche implicite
 Une attention permanente à l’orthographe
Exemples d’activités :
 Apprendre des listes de mots et y revenir régulièrement
 Activités d’encodage de mots, de courtes phrases, de formes verbales conjuguées
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



La copie : la copie en couleur, dévoilement progressif, par mots, par blocs de sens, la copie
cachée, …
Des exercices de réécriture : changer la personne, le temps, …
Des jeux d’orthographe : scrabble, pendu, quizz orthographique, concours, …
Des exercices qui permettent de mettre en avant le lien entre orthographe et la
compréhension : Mon amie était là. Est-ce Paul ou Sophie ?
Des dictées
Les homophones grammaticaux
Homophones
Substitution / adjonction
Présence d’un accent distinctif
Ou : conjonction de coordination
ou bien
Où : pronom relatif / adverbe de lieu
Ici, là-bas
a : verbe avoir au présent à la 3e personne
avait
à : préposition
Substitution à/ avait impossible
La + nom : article défini
Remplacer par d’autres déterminants (une)
La + verbe : pronom personnel COD
Remplacer par d’autres pronoms
Là : adverbe de lieu
Remplacer par ici
Présence d’une lettre distinctive
Ses : déterminant possessif
Remplacer par son
Ces : déterminant démonstratif
Remplacer par ce / cette
Ce + nom : déterminant démonstratif
Adjoindre adverbe de lieu là
Ce/ c’ : pronom démonstratif
Remplacer par cela / ça
Se / s’ : pronom réfléchi
Changer de personne du verbe pronominal
Sa : déterminant possessif
Remplacer par son
Ça : pronom démonstratif
Remplacer par cela
Mes : déterminant possessif pluriel
Remplacer par tes, ses, …
Mais : conjonction de coordination
Remplacer par et, ou, …
Ajout d’une lettre muette ou d’une marque d’accord
Est/es : verbe être au présent à la 3e ou 2e pers.
Remplacer par était / étais
Et : conjonction de coordination
Remplacer par mais, ou, …
On : pronom personnel
Remplacer par il, nous, …
Ont : verbe avoir au présent à la 3e pers pluriel
Remplacer par avaient
Son : déterminant possessif
Sont : verbe être au présent, 3e pers. pluriel
Leur + verbe : pronom personnel pluriel
Leur + nom : déterminant possesif
Plusieurs éléments avec élision
Sans : préposition
S’en : pronom réfléchi suivi du pronom en
Quel(les) + nom : déterminant interrogatif
Quel(les) + verbe : pronom interrogatif
Qu’elle : conjonction ou relatif + pronom
personnel elle
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Lexique :
Dénotation / Connotation :


Dénotation : la définition du dictionnaire d’un mot
Connotation : relève des associations d’idées, de l’affectif, du vécu.
Sens propre / sens figuré :


Sens propre : sens qui apparaît en premier dans le dictionnaire, c’est le sens premier d’un
mot
Sens figuré : passage d’une image concrète à des relations abstraites. Repose
essentiellement sur
 L’analogie par la métaphore
 La proximité (métonymie)
Synonymie / antonymie :


Synonymie : termes de même catégorie dont le sens est proche
Antonymie : des mots qui s’opposent par le sens
Homonymie :
Des mots qui se prononcent de la même façon mais qui s’écrivent différemment et n’ont pas le
même sens.
 Homophones et homographes
 Homophones non homographes
 Homographes non homophones
Les classements :


Hyperonymie : relation hiérarchique qui s’opère entre un mot générique (l’hyperonyme) à un
ou plusieurs mots spécifiques (l’hyponyme). Ex : Meuble et lit
Le champ lexical : ensemble de termes liés par le sens
La dérivation :



Préfixation : adjonction d’un préfixe à la base. Elle apporte une modification sémantique au
mot servant de base et elle conserve la catégorie grammaticale
Suffixation : adjonction d’un suffixe à la base. Elle apporte une modification sémantique et
un changement de catégorie grammaticale.
 Suffixation nominale : un nom en nom, adjectif en nom, verbe en nom
 Suffixation adjectivale : adjectif en adjectif, nom en adjectif, verbe en adjectif
 Suffixation verbale : verbe en verbe, nom en verbe, adjectif en verbe
 Suffixation adverbiale : adjectif en adverbe
Composition : on forme une autre unité lexicale en unissant au moins deux éléments
 Composition populaire : les éléments entrant dans la formation des mots composés
sont des unités lexicales autonomes ailleurs. Les éléments sont séparés par un
espace, reliés par un trait d’union ou soudés.
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 Composition savante : les mots sont formés à partir de bases grecques ou latines et
ne constituent généralement pas d’unités lexicales autonomes. Ces bases peuvent se
trouver au début ou à la fin du mot.
 Autres procédés : la troncation ou les mots-valises
L’étymologie :


Les fonds primitifs : le latin, le francique (bannir, blanc, bourg, franc, gagner, hache, haïr,
honte, gars, guerre, riche, …) et le gaulois (alouette, bec, bouc, bouleau, char, chemin, chêne,
lieue, sillon, …)
Les emprunts : le latin, le grec, l’arabe (alcool, alcôve, alezan, algarade, algèbre, algorithme,
almanach, …), l’italien (alarme, farniente, fiasco, mezzanine, tramontane, tutti quanti),
l’espagnol (avocat, cacahuète, chocolat,…), l’anglais (bulldozer, dealer, handicap, hold-up,
puzzle, scrabble, …) et l’allemand (bivouac, chenapan, hussard, ersatz, blochaus, quartz,
vasistas, bunker, …).
Didactique du lexique :
Démarche :



Morphologie : radicaux et affixes
Sémantique : regroupements lexico-sémantiques
Etymologie : origine de la langue
Outils :




Carnets ou glossaires : aide à la mémorisation et au réinvestissement
Classeurs ou cahiers
Listes thématiques, morphologiques, sémantiques, étymologiques, …
Imagiers, guirlande de mots, boîtes à mots, …
Difficultés :



Le nombre de termes spécialisés : chaque domaine possède sa terminologie
Le cloisonnement entre le français et les autres matières d’enseignement
La distorsion entre vocabulaire actif et passif
Remédiation :






Souligner le terme dans la leçon, le définir et donner systématique un exemple pour le
contextualiser
Faire une liste de termes spécifiques en fin de séquence et/ou établir un glossaire en fin de
classeur
Réinvestir les termes dans une leçon de français
Travailler la morphologie pour offrir aux élèves le moyen d’accéder au sens de mots inconnus
Travailler sur la dérivation nominale en –tion utile en maths et sciences
Elaborer des outils récapitulatifs qui doivent souvent être réutilisés
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