Actualités des ressources minérales en France

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Transcript Actualités des ressources minérales en France

Actualités des ressources minérales France

Thierry AUGÉ BRGM Direction des Géoressources [email protected]

École thématique CNRS « Ressources minérales : la vision du géologue »

Lundi 8 septembre 2014

BRGM Direction des Géoressources

• • • •

Le BRGM 2014 Le Référentiel Géologique de la France Le potentiel France selon les travaux de l’Inventaire Le projet « Catalogage et Archivage des Données de l’Inventaire minier »

La Compagnie Nationale des Mines de France

>

2

Direction des Géoressources Direction Risques et Prévention Direction Eau Environnement et Ecotechnologies Direction des Laboratoires Direction des Systèmes d’Information

Géologie Ressources minérales Géothermie Stockage géologique du CO 2 Risques Après-mine Eau Environnement et écotechnologies Laboratoires et expérimentation Systèmes d’information

BRGM

Service g

é

ologique national

3

BRGM : Le service géologique national

Créé en 1959, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières est

un établissement public à caractère industriel et commercial

dont le statut a été redéfini en 2004. Il rend compte au

ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,

au

ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l’Energie,

et au

Ministre du Redressement productif. Le contrat Etat-BRGM 2013-2017

Une ligne stratégique claire définie en 8 points Des actions au service des enjeux majeurs des géosciences Cohérence avec les organismes du P4 et de la LOLF

La Certification Qualité

ISO 9001-version 2008 ISO 14001 pour la totalité des activités du BRGM. Les laboratoires d’analyses sont accrédités COFRAC sur les matrices environnementales.

Missions

Recherche scientifique

Connaissance géologique

par l’observation et la modélisation des processus liés au sol et au sous-sol. • •

Développements au service des politiques publiques. Transferts vers l'industrie.

Cette activité se réalise à travers des projets à cofinancements multiples (régions, Europe), des partenariats avec les agences d’objectifs (ANR, ADEME), une implication dans le fonctionnement des réseaux technologiques (Ministère de la Recherche). Le BRGM est l'un des

instituts Carnot . Pour en savoir + 45 participations

à

des projets de recherche europ

é

ens (7 e PCRD) dont 9 comme coordinateur Chiffres 2012 Ressources contractuelles 14,93 M € Dotations 28,35M € Recherche scientifique 43,28 M €

Missions

Appui aux politiques publiques

• Surveillance, capitalisation et diffusion de la

connaissance sur le sol et le sous-sol

(bases de données). •

Expertise publique

indépendante. •

Etudes méthodologiques

et de synthèse. •

Formation

et transfert de savoir en appui aux politiques publiques pour l’Etat, les collectivités, les entreprises ou établissements publics. Les orientations générales sont déterminées en fonction des besoins exprimés par les parties prenantes concernées sous l'égide des Préfets de région.

Pour en savoir + 96 conventions

é

es avec les collectivit

é

s territoriales Chiffres 2012 Ressources contractuelles 35,16 M € Dotations 17,13 M € Service public 52,29 M €

Missions

Coopération internationale

• A l’étranger comme il le fait en France, le BRGM apporte son savoir-faire et son expertise en particulier pour les « infrastructures géologiques », les risques naturels, les ressources minérales, les eaux souterraines, l'environnement.. • Plusieurs

axes d’intervention :

- contribution à la politique de coopération française - soutien aux politiques publiques des Etats - prestations aux entreprises dans les domaines de l’environnement, des mines et de l’énergie - participation aux travaux d’instances géologiques internationales, appui aux politiques de l’Union européenne

Pour en savoir + + de 200

de coop

é

ration internationale

projets

Chiffres 2012 Activité de service France 5,69 M € Activité de service International 8,28 M € Activité de service 13,97 M €

Missions

Formation Le BRGM assure la diffusion de ses compétences scientifiques et techniques par des

actions de formation :

Formation supérieure diplômante

dans le domaine des ressources minérales, à travers l’Ecole nationale d’applications des géosciences (Enag) ; •

Formation professionnelle continue,

à travers une soixantaine de stages d’initiation et de perfectionnement dans tous les domaines des géosciences.

Pour en savoir +

1 0 , 8 8 M

€ Géologie

Au c

œ

ur de nos missions : l'am

é

lioration de la connaissance g

é

ologique de notre sous-sol pour r

é

pondre aux besoins de la soci

é

t

é

. "La g

é

ologie moderne doit r

é

pondre aux nouveaux besoins de la soci

é

t

é

." Didier BONIJOLY Directeur adjoint des Géoressources •

Acquisition, validation, harmonisation et actualisation

des données sur le sous-sol et les formations de surface. •

Programme Référentiel Géologique de la France :

conception de nouveaux produits numériques (2D, 3D, 4D). • •

Atelier cartographique

(cartes papiers, cartes numériques, SIG).

Valorisation du patrimoine géologique

(inventaire des sites, produits de vulgarisation).

Pour en savoir +

9 , 1 0 M

"Une reprise de l

activit

é

mini

è

re est possible en int

é

grant les dimensions sociales et environnementales." Jean-Claude GUILLANEAU Directeur des Géoressources

Ressources minérales

Nos travaux portent sur tous les aspects de la connaissance et de la gestion des mati

è

res premi

è

res min

é

rales. •

Connaissance des minéralisations,

• • identification des gisements, caractérisation des ressources et réserves.

Economie des ressources minières et des métaux. Impact environnemental et économique

des exploitations. •

Analyse des cycles de vie des substances.

Expertise minière. Pour en savoir +

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Pour faire face à une demande sociétale qui dépasse les capacités de la carte à fournir de la donnée (propriétés physico chimiques des roches, mesures structurales….)

perméabilité :simulation d’écoulement d’une nappe phréatique conductivité thermique des roches pour la géothermie modèle géologique 3D pour des travaux de génie civil (ici tunnel LTF) vitesse de propagation des ondes sismiques pour simuler des séïsmes (effets de sites)

Le RGF : Objectif :

doter le territoire d’une connaissance géologique tridimensionnelle : continue, homogène , cohérente et sans cesse actualisée

Créer une mémoire géologique nationale RGF : une plaque tournante de l’information géologique (lieu d’extraction et de dépôt de la donnée géologique) Défi scientifique et technologique : décrire dans les trois dimensions les corps géologiques qui constituent notre sous-sol et comprendre les mécanismes qui régissent leur évolution dans le temps Finalité :

anticiper et répondre aux nouvelles demandes sociétales impliquant le sol et le sous-sol (énergie, risques, ressources, urbanisation, pollution…)

Une mise en cohérence géologique

Une mise en cohérence tridimensionnelle des données issues de diverses sources : en premier lieu,

les 1070 cartes géologiques

1060 cartes géologiques à 1:50 000

Une mise en cohérence géologique

Des

750 000 sondages

gérés par la banque de données du sous-sol

750 000

sondages

BSS

Une mise en cohérence géologique

Des

6000 sondages

profonds issus des recherches pétrolières

6000 forages profonds depuis 1929

Une mise en cohérence géologique

Des

360 000 km

de profils sismiques

360 000 km de profils depuis 1945

Une mise en cohérence géologique

Les autres données géophysiques : gravimétrie, radiométrie, magnétique

Des levés aéroportés 417 000 stations gravi

Une mise en cohérence géologique

Chantier national immense qui nécessite de nouvelles acquisitions….. Le régolithe, notre surface de vie…. Des données Pétro-physico chimique d’où une approche par chantier régionaux….

Le Référentiel Géologique

DE LA FRANCE

Pyrénées: Aspects métallogéniques et Ressources minérales (Pb-Zn, Au-Sb, W)

RGF Pyrénées: Pb-Zn

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Le BRGM 2014 Le Référentiel Géologique de la France Le potentiel France selon les travaux de l’Inventaire Le projet « Catalogage et Archivage des Données de l’Inventaire minier »

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Ressources minières souterraines en France > L’INVENTAIRE MINIER (1/2) :

-

« LA VALORISATION DES TRAVAUX DE L’INVENTAIRE » Malgré l'effort d'acquisition de données réalisé

durant l'Inventaire minier de la France métropolitaine durant les années 1975-1991,

le potentiel en ressources minérales du sous-sol français reste mal connu

:

Approche mono-méthode, géochimie stream-sédiment et alluvionnaire

. La géophysique n'a pas été utilisée pour l'approche stratégique.

Deux-tiers du socle explorés

et

toutes les anomalies

mises en évidence lors de la phase stratégique

n'ont pas fait l'objet d'un suivi tactique approfondi

.

À partir de 1985 :

-

un freinage, dû aux économies budgétaires et au manque d’attrait pour les matières premières dont les cours s’étaient effondrés

.

les recherches se sont donc fortement réduites et peu à peu focalisées sur l’or

, seul métal ayant conservé des cours attrayants.

> 23

Ressources minières souterraines en France > L’INVENTAIRE MINIER (2/2) :

-

L'Inventaire est resté un travail inachevé mais à revisiter. les cours des métaux

, qui pour certains sont hauts : Cu, Pb, Zn, W, Sb, etc. ;

l'apparition de nouvelles technologies dans le traitement des minerais

, permettant la mise en exploitation de gisements qui, il y a seulement 20 ans, seraient restés à l'état d'anomalies ;

le développement de nouveaux modèles de gisements

(gisements épithermaux, IOCG …), gisements qui n'ont jamais été recherchés sur le territoire national ;

nombre de métaux rares

,

n'ont la plupart du temps pas fait l'objet d'études sérieuses

, et leur potentiel reste largement méconnu. 

Ce travail de réévaluation du potentiel français en ressources minérales est cours sous l’autorité du MEDDE > 24

Ressources minières souterraines en France

(W : substance principale ou substance contenue)

Les principaux gîtes de tungstène français

:

- Salau

: 12 400 t de WO3 avec des ressources de 3 400 t WO3.

- Puy-les-Vignes

et

Echassières

: chacune environ 4 000 t WO3

- Leucamp

: 1 700 t WO3

- Enguialès

: 1 300 t WO3

- Montredon

: 1 085 t WO3

- La Favière

: 850 t WO3

Gîtes de l'Inventaire

:

- Fumade

: 10 à 14 000 t WO3

- Coat-An-Noz

: 11 000 t WO3 -

Neuf-Jours

évalué à 2 500 t WO3 -

Pinardeau - Pierre Bergère

estimé à environ 500 t WO3

>

25

Ressources minières souterraines en France > POTENTIEL MINERAL METROPOLITAIN :

• • De nombreuses substances (Fe, PGE), possèdent un potentiel minier très faible ou nul il n’en est pas de même pour des substances comme

le tungstène, l’antimoine, l’or et le plomb zinc

. Il existe des ressources connues et inexploitées à tonnage métal très important, malgré une définition basée sur une teneur de coupure ancienne, très élevée ; Il existe de, réserves - ressources du même ordre de grandeur ou supérieures à ce qui a été exploité, malgré l’absence de prospection minière depuis près de vingt ans.

> 26

Ressources minières souterraines en France > PRIORISATION DE CIBLES MINIERES POUR LE MINISTERE (1/3) :

-

Hiérarchisation préliminaire des cibles potentielles en fonction de :

l’intérêt économique du sujet dans le contexte actuel ; l’état d’avancement des connaissances sur le potentiel géologique du sujet ; - la localisation du sujet dans un district minier connu. 

169 cibles sélectionnées

issues ou non de l’Inventaire et classées en priorité 1, 2 ou 3

>

27

Nom, coordonnées géographique, département, région Statut du titre minier Typologie du gisement Réserves/ressources connues Criticité des substances principales Potentialité en métaux rares Existence d’une filière française ou européenne Documents disponibles (et constitution d’une couche de métadonnées) Degré de connaissance (travaux réalisés) Potentiel de développement (

retraitement de la Géochimie Inventaire

 identification de nouvelles anomalies polymétalliques) Contraintes environnementales et/ou sociétales Priorité réestimée sur la base des éléments précédents

Ressources minières souterraines en France > PRIORISATION DE CIBLES MINIERES POUR LE MINISTERE (2/3) : Seconde phase de sélection basée sur les critères suivants :

- Pas de cibles déjà retenues par la Profession ou en cours d’attribution ; - Panachage des priorités 1 à 3 afin de mettre en valeur des sujets « moins évidents » ; - Pas de cibles à Au « seul » ou Au-As. Pas de substances énergétiques ; - Pas de cibles présentant des enjeux environnementaux. 

99 cibles

à étudier sur 2013-2014

>

28

Ressources minières souterraines en France > EXEMPLE DE RETRAITEMENT DE LA GEOCHIMIE INVENTAIRE (3/3) :

Zone du Bois d’Escalère (près de Bagnères-de-Luchon) : - Indices à Zn, Pb, Cu majoritairement ; - Points anomaux en Au ; - Anomalie polymétallique à Mo, Au, V, Zn et Co ; - Pointements de roche sub volcanique (granitoïdes et rhyolites).

>

29

Ressources minières souterraines en France > PREDICTIVITE DES METAUX RARES :

Cartes de prédictivité pour :

Ge | Ga | In Ta | Co >

30

Ressources minières souterraines en France > PERSPECTIVES POSITIVES :

 La France reste sous-explorée.

 Nous ne savons quasiment rien au delà de 500 m  Couverture géophysique pauvre (exception faite de la Bretagne et du Morvan).  L’or analysé que dans 25 400 des 343 000 échantillons prélevés (7,4 %), et avec des seuils de détection variables (d’abord 20 ppb puis 5 ppb).  Le retraitement de la géochimie Inventaire fait apparaître des anomalies polymétalliques qui n’ont jamais été regardées auparavant.  Des mines ont fermé pour des raisons économiques. Elles pourraient probablement être rentables aujourd’hui. C’est le cas de Salau (W). 

D

es extensions verticales à trouver sur certains gisements.

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BRGM Direction des Géoressources

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Le BRGM 2014 Le Référentiel Géologique de la France Le potentiel France selon les travaux de l’Inventaire Le projet « Catalogage et Archivage des Données de l’Inventaire minier »

La Compagnie Nationale des Mines de France

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Projet CADI : Catalogage et Archivage des données de l’inventaire minier

• • • >

Besoins :

Renouveau d’intérêt pour le potentiel minier français (opérateurs miniers et ministères français) => demande accrue de consultation des données de l’Inventaire minier national, qu’elles soient physiques, papier ou numériques ; Nécessité contractuelle de mise à disposition de ces données au public, le plus simplement et facilement possible ; A terme, reprise des travaux de l’Inventaire sur financements publiques

>

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Projet CADI

>

5 composantes :

1.

Données physiques (carottes de sondages, échantillons, lames minces, sections polies) => données numériques 2.

Données papier (archives régions rapatriées sur Orléans et scannées) => données numériques 3.

Données numériques (échantillons stream, alluvionnaires) et traitement de données 4.

SIG : mise en forme de toutes les données numériques provenant des 3 composantes avec mise en ligne in fine 5.

Accueil du Public >

34

Composante 1:

Données physiques >

Etat initial

• Lancement de plusieurs actions à différentes époques mais aucune n’a abouti (projets de « Géothèque de référence », référencements isolés de certaines collections, etc)  Résultats : – Quelques tableurs Excel plus ou moins exploitables … – Présence de

plusieurs zones de stockage

(BRGM Orléans + divers sites de stockage en région, etc...) contenant : - les

Sondages de « l’Inventaire »

avec différents types de conditionnement [sondages raccourcis dans portoirs, caisses de sondage bois et plastique (en plus ou moins bon état)] - Des roches et des prélèvements sédiments et sol

>

35

Composante 1:

Données physiques

Principales actions menées à fin mai 2014

– Organisation de l’espace de travail

– Dégerbage des palettes inaccessibles, achat de matériels, transfert d’un banc photographique, etc... •

– Référencement des palettes existantes

(entités géologiques et principaux prospects)

>

36

Composante 1:

Données physiques >

Principales actions menées à fin mai 2014

– Mise en place d’un mode opératoire

pour l’archivage des portoirs Méthodologie

1

– « Logging » des portoirs déjà conditionnés (prospect, n°sondage, from, to, descriptions litho

simplifiées

)

2

– Photos des portoirs (sec et mouillé)

3

– Archivage des portoirs dans les armoires

4

– Saisie des informations dans une bdd Excel (évolution possible vers une base Access)

5

– Stockage des listings et des photos

Objectifs

- Référencer précisément les sondages et les passes existants - Comparer les informations aux logs originaux

>

37

Composante 1:

Données physiques >

Points sensibles :

Reste à traiter : les autres données physiques (lames minces, géochimie…) ? >

38

Composante 2 : Données papier • Objectifs : – Identification et inventaire des données existantes (Orléans + Régions) avec rapatriement BRGM Orléans – Dépouillement et numérisation des données pertinentes (cartes, logs, coupes, notes/rapports) – Création d’une base de métadonnées pour alimenter un SIG (indexation, géoréférencement) – Classement et stockage • Près de 2300 boîtes d’archives à rapatrier des régions au BRGM Orléans et 2300 j de travail de numérisation à prévoir

>

39

Composante 3 : Données numériques >

Etat initial

• • • 343 066 échantillons « Stream sediments » prélevés et analysés entre 1975 et 1982 par 2 opérateurs : BRGM et SNEAP Objectif initial : recherche de métaux de base (Cu-Pb-Zn) ayant évolué au cours du temps vers un éventail d’éléments plus large Les méthodes analytiques ont évolué au cours du temps >

Principales actions menées

• Identification, inventaire et mise en forme de l’ensemble des données numériques existantes concernant la géochimie et l’alluvionnaire réalisées entre 1975 et 1982 • Traitement de ces données pour : • Recherche/sélection d’anomalies sur l’ensemble du levé à partir d’échantillons à plus fortes teneurs en Pb-Zn-Cu-Ag-As-Sb-Ba-Mo-Sn-W Cr-Ni-Co-Nb-V • • Hiérarchisation des anomalies en 3 niveaux en fonction de leur potentiel Edition d’un catalogue d’anomalies

>

40

Composante 3 : Données numériques

Carte des 343066 échantillons prélevés >

41

Composante 3 : Données numériques

Fiche du catalogue pour les anomalies de niveau A1 >

42

Composante 4 : Système d’Information Géographique

>

Principales actions menées

Incorporation sous un SIG de l’ensemble des données

• Liens vers rapports, logs, coupes, photos portoirs +scans géoréférencés des plans de travaux

Localisation du prospect Caot An Noz sur la carte n°241 Exemple de lien vers une photo d’un portoir >

43

Composante 5 : Mise à disposition du Public

• Poursuite des « data – rooms » pour – Almonty (tungstène France) – VARISCAN (Abbaretz, La Porte aux Moines, Chizeuil) – IMERYS (Echassières) – …

>

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BRGM Direction des Géoressources

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Le BRGM 2014 Le Référentiel Géologique de la France Le potentiel France selon les travaux de l’Inventaire Le projet « Catalogage et Archivage des Données de l’Inventaire minier »

La Compagnie Nationale des Mines de France

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CMF La Compagnie Nationale des Mines de France

Le constat

>

Certains métaux sont critiques pour l’industrie française et européenne

>

Le marché minier mondial est dominé par quelques acteurs

>

Les compétences en exploration minière associées à des partenariats fondés sur une bonne gouvernance constituent une opportunité pour la France >

47

La vision

> La création de la Compagnie des Mines de France (CMF) permettra d’accompagner des États dans l’exploration et l’exploitation de leurs ressources minières tout en facilitant l’approvisionnement en métaux stratégiques de l’Europe. > CMF s’appuiera sur le BRGM pour constituer un portefeuille de participations minoritaires et de droits d’enlèvement.

>

48

Le positionnement de la Compagnie des Mines de France

>

Une stratégie flexible permettant à CMF d’être présente sur l’ensemble de la chaîne de valeur minière

– De la phase d’exploration. CMF accompagnera les acteurs publics des pays détenant la ressource dans la phase d’exploration via la création de Joint Ventures. – À la phase d’exploitation. CMF accompagnera le cas échéant des acteurs privés dans la phase d’exploitation via une participation. >

Une société publique

• CMF sera détenue par l’Agence des Participations de l’Etat (« APE ») et le BRGM dans des proportions restant à déterminer. >

Le recours à cette structure publique se justifie par :

• L’horizon très long terme des projets miniers (15-20 ans entre le début de la phase d’exploration et d’exploitation) ; • Un coût du financement plus faible permettant d’optimiser le financement des investissements durant la phase de développement ; • Une stratégie fondée sur un portefeuille diversifié de métaux.

>

49

Première concrétisation : Accord Auplata BRGM

> >

Auplata

premier producteur d’or français, et le BRGM annoncent la signature d’un contrat de prestations de services d’une durée de 3 ans. Le BRGM fournira un ensemble de prestations de services entrant dans le cadre de l’activité minière d’Auplata, concernant notamment : • • • • • les études géologiques et la réalisation de modèles 3D ; un appui à la prospection minière et à l’évaluation de réserves ; les études d’audit et d’impact environnementaux ; la gestion des ressources en eau (évaluation, caractérisation des aquifères, modélisation) ; les procédés de traitement : tests d’orientation pour le traitement de l’or par techniques séparatives gravimétriques et tests de métallurgie extractive (essais de cyanuration, tests de libération dont biolixiviation) à l’échelle du laboratoire. Cet accord s’inscrit dans la perspective de création de la Compagnie Nationale des Mines de France, annoncée en février dernier.

>

50

Merci de votre attention