Transcript numéro 306

Périodique mensuel - Paraît tous les mois (sauf en août)
Le numéro : 1 € - Abonnement (hors Malonne) : 20 €
N° 306 - Novembre 2014
Malonne première a.s.b.l.
Rue de Manstée 9
5020 Malonne
N° ent. 0 430 639 319
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Les Marlères 35
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Petites Annonces
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Abonnements
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081/45.01.54
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Face et profil
Éditorial
Joseph Pirson et Monique Goosse
Il est difficile de parler de Joseph sans y associer Monique, son épouse. Ils sont malonnois
d’adoption : Monique s’y est installée en 1983 et Joseph l’a rejointe progressivement. C’est
en 2011 qu’ils ont officialisé leur union.
Les « adoptés » ne sont-ils pas
les plus ardents amoureux de leur
village puisqu’ils ont choisi d’être
malonnois, alors que les natifs n’ont
rien demandé pour « naître » à Malonne ?
Le couple a choisi, aux confins du
village, une petite maison qu’ils ont
restaurée et aménagée dans un lieu
baigné de calme et entouré de verdure. Fidèles à leurs racines rurales,
tous deux prennent plaisir à cultiver
leur jardin.
Joseph est né à Gesves d’un père
instituteur puis directeur de l’école
primaire communale du village,
bientôt reprise par l’État. Un de ses
premiers maîtres fut un autre Malonnois adoptif : Guy Maquet, jovial
directeur retraité de l’École de la Communauté Française à Malonne. Le cursus scolaire de
Joseph débuta évidemment par l’école « paternelle ».
Ses études secondaires commencèrent à Gesves pour se terminer au Séminaire de
Floreffe sous la houlette bienveillante de André Debources et de Clément Kinet, encore
deux Malonnois d’adoption. Le monde est-il si petit ou Malonne tellement attirant ?
À l’âge de 17 ans, il s’inscrit en « Philo et Lettres » aux Facultés Universitaires de Namur
puis à Louvain. Il poursuit, après ses premières études universitaires, le cursus de Théologie au Grand Séminaire de Namur. Il suit également des formations en psycho-sociologie
à Bruxelles, la licence en politique économique et sociale puis l’agrégation (avec un stage
pratique dans les classes du Frère Joseph Cornélis à Saint-Berthuin !).
Bardé de tous ces diplômes et titres, il est mûr pour entamer un long parcours professionnel.
suite page 5.
Sommaire
Une idée, un projet...
MP est à votre écoute
[email protected]
Les petits déjeuners . . . p 3
Soutenez
Malonne Première :
BE86 0682 0888 2150
Tous droits réservés
La Fête au village . . . . . . . . p 6
Expo 14-18 . . . . . . . . p 12
Malonne Première est-il un vrai journal ?
Pour répondre à cette question, il nous faudrait d’abord
savoir ce qu’est un « vrai » journal ? Les propos de Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef au « Soir » nous aide
à y répondre : un vrai journal n’est pas nécessairement
engagé … de gauche ou de droite, rouge, vert, orange
ou bleu. En ce qui concerne Malonne Première, ses
statuts lui confèrent un caractère pluraliste. Rappelons
que tous les Malonnois sont invités, chaque année, à
faire partie de l’assemblée générale. Cela implique
un pluralisme de fait. Par ailleurs, les positions prises
dans les articles ne sont pas d’emblée partagées par
l’ensemble des membres ; chacun a son libre arbitre et
la tolérance est de rigueur.
Évidemment, Malonne Première n’est pas un quotidien
qui accompagne l’actualité au jour le jour, qui entretient
des débats en cours, qui se précipite sur l’événement
imprévisible, qui annonce la météo… Mais, comme un
vrai journal, il rend compte de la vie d’une communauté
de village, des activités des associations locales, des
manifestations sportives et autres, des activités scolaires ou celles des mouvements de jeunes et de la vie
locale : sociale, culturelle et même politique. Être pluraliste, ce n’est pas être insipide, c’est oser différents
points de vue argumentés.
Par ailleurs, comme l’est typiquement une revue ou un
journal papier, des articles que certains qualifieront « de
fond » alimentent des options, variées, ouvrant sur du
sens à donner à la vie quotidienne. Malonne Première
présente en effet les principales qualités d’une presse
écrite par rapport à celles d’une presse radio-diffusée
ou même informatisée. À savoir : la rédaction de textes
écrits, construits, se basant parfois sur d’autres écrits
(qu’il conviendrait toujours de citer), lus préalablement
et partagés au sein d’un Comité de lecture ; la permanence de rubriques tenues par des rédacteurs qui progressivement affinent leurs compétences dans un secteur ; l’illustration de quasiment chaque article par des
photographies réalisées par les personnes intéressées,
retenues en équipe de composition. Le journal peut
entretenir des relations avec ses lecteurs : offrir la possibilité de concours, de billets d’humour, de clins d’œil
à l’actualité, de cartes locales, de célébrations anniversaires, de petites annonces, de production d’affiches ;
il peut encore récolter des « bons mots d’enfants … de
familles malonnoises » …
Aux avantages d’une production écrite s’adjoignent évidemment quelqu’inconvénient : la compréhension d’un
texte est sensiblement modifiée par la réinterprétation
qu’en fait inévitablement le lecteur (ce mécanisme est
aussi présent entre un orateur et ses auditeurs). Les
textes et les photos vieillissent, mais sont archivables.
Quoi qu’il en soit, les écrits restent, les paroles s’envolent, ainsi que la plupart des e-mails d’ailleurs ! Avec
l’écrit, possible d’y revenir, de s’y référer, de le citer. Les
internautes ou « facebookers » du monde actuel auront
tôt fait de se rendre compte de la valeur de l’écrit, fut-il
éphémère comme un journal, et d’y accorder une plus
grande importance dans l’avenir. C’est en tout cas un
pari qu’il me plait de relever.
Dany Rousselet, rédacteur en chef
2
Alain Baume
NOS RACINES TREMPENT DANS LE WALLON
Bèljique, 12 pwints
Saquants mots po si en cas :
Ratoûrnûres
N’eûchîz nin peû, dji n’ vos va nin causer do concoûrs Eurovision dèl
tchanson. Ça, si on nè l’ vout nin veûy, gn-a qu’à sèrer l’ posse.
- èsprès’ : train express
- banlieû : train omnibus
- piyâme-miyâme : tout doucement
- vèyanmint : d’autant plus, étant
donné que
- lès pondants èt lès djondants :
les tenants et les aboutissants
- One plaque : un CD
- C’èst do tot tchôd modu.
- C’est du lait qui vient d’être trait = c’est la dernière nouvelle.
Non, ci qui m’ grabouye audjoûrdu, c’èst pus rade li pèrmis à pwints.
Cite afaîre-la, ça sèreut one miète come li monsse do Loch Ness : on-zè cause di tènawète, mins gn-a nuk què l’a jamaîs vèyu.
Portant, ci n’èst nin do tot tchôd modu savoz, gn-a quausu 25 ans qu’onz-è cause pwis qu’on l’ rovîye, pwis qu’on-z-è r’ cause ! Li lwè a minme
sitî vôtéye tot jusse après qu’ lès Francès l’eûchenuche dèdja mètu su
pîds è 1989. Por on côp, qu’on-z-aveut pris l’èsprès’... ça a rade ritchèyu
à banlieû.
- One djèrmale : des jumeaux
D’après Chantal Denis S.W.L.S.N. in « Bèrwètéyes di spots, r’vazîs,
toûrnûres èt ratoûrnûres d’après Nameur èt avaur-là »
Po rîre one bouchîye
È scole
Li dame di scole : Djan, vos-avoz 5 eûros dins vosse potche. Vos-è
d’mandoz 5 à vosse man. Combin ‘nn’ avoz ?
- 5 nosse Dame !
- Djan, vos n’ con’choz nin vosse lèçon d’ cârcul !
- Siya nosse Dame, mins vos, vos n’ conchoz nin nosse man !
È l’ Bèljique, divant 1969, gn-aveut nin dandjî d’ permis po mwinrner
one moto, one auto oubin on camion. Èt quand il a div’nu obligatwâre,
gn-aveut qu’à l’ dimander al comune ! C’è-st-insi qu’ nosse man a yeû s’
pèrmis, mins qu’èle n’a jamaîs mwinrné di s’ vîye.
Piyâme-miyâme, on-z-a waîtî d’arindjî lès bidons avou on-ègzamin. I
faleut rèsponde à one rigléye di quèstions : ci qui ç’ panau-la vout dîre,
quî ç’ qui dwèt passer l’ prumî à on crwèsemint, quand faut-i mète lès
lampes èt vos ’nn’ auroz, èt vos ’nn’ auroz... Ci n’èsteut nin trop malaujî
vèyanmint qu’i-gn-aveut trwès rèsponses pad’zo èt qu’i faleut tchwèsi l’
bone !
Ci n’èst qu’à paurti di 1977 qu’il a falu fé lès preûves qu’on saveut bin
mwinrner en d’ pus d’ l’ègzamin « su papî » po-z-awè l’ pèrmis. Èt, po
ça, li Bèljique èsteut l’dérin payis d’Eûrope !.
- À noste âdje, on-z-inme ostant one aîr di feu qu’on-aîr di viole.
- À notre âge, on préfère un air de feu qu’un air d’orgue de barbarie.
Li minme dame di scole a one djèrmale dins sès-èlèves.
- Tûr èt Gusse, vos rédacsions « Mi tchin » si r’chonenut come deûs
gotes d’aîwe. Qui ç’ qu’a copyî su l’ôte ?
- Nos n’avans nin copyî nosse Dame : nos-avans l’ minme tchin!
Compost Binde : « Èvôye »
Tûzadje d’èmon nos-ôtes
Èt l’ pèrmis à pwints dins tot ça ? Parètreut qui ça sèreut po discoradjî
lès mwaîs tchaufeûs d’ fé dès fautes. En d’ pus dès caurs qu’i d’vrin.n’
payî, on l’zî rôstéyereut onk, deûs, ou trwès pwints su les doze qu’ onz-a po c’mincî. Èt quand i n’aurin.n’ pupont d’ pwint, i n’aurin.n’ pupont
d’ pèrmis èt d’vu rataquer lès deûs-ègzamins s’i vôrin.n’ co mwinrner.
Ci n’èst nin tos lès djoûs qu’on-z-a
one plaque è walon. Fwârt avant
quand c’è-st-on orkèsse do costé
d’ Nameur qui djoûwe, co bin.
Si, ci sèreut bon po l’ santé, di roter èt d’ fé do vélo tos lès djoûs lès
facteûrs ni môrrin.n’ jamaîs.
Mins nos n’î èstans nin co, savoz ! Qui v’loz ? I faut bin pèser l’ poûr èt l’
conte, bin studî lès pondants èt lès djondants. Èt ça, ça prind do timps,
brâmint do timps... Gn-a quausu 25 ans qu’on-z-î tûze !
Su « Èvôye » li Compost Binde ni
balzine nin po comachî l’ musique
da « The Clash » avou lès mots da
Bob Dechamps. Il î ont mètu èto
leûs bokèts da zèls. C’èst todi dèl
musique po fé fièsse, qui ç’ fuche
do timps dèl dicauce oubin d’vant
ou cor après.
T. Chaufeû
Si vos v’loz acheter l’ plaque, i vos
faut soner à Philippe Luyten au
0497 72 31 08.
Pinsèyes da Pierre Faulx
- Li priyorité d’ drwète : c’èst co po fé passer l’s-ovrîs po rin.
- Lès tchmins d’ nosse payis : on vraî biyârd... à traus.
- Asteûre, quand on-z-èst su quate roûwes, « Bondjoû ! » ça s’ dit «Pwèt’
Pwèt’»
Ex Libris
Nina
de Frédéric Lenoir et Simonetta Greggio, éditions Stock.
Amour : voilà bien un mot que chacun devrait
pouvoir écrire, de la manière qui lui convient le
mieux, tellement sans doute il désigne la quête
infinie de chaque être humain.
Certains y arrivent et doivent, finalement, s’endormir paisibles, heureux. Mais il est probable
que beaucoup mènent cette recherche toute leur
vie, n’y parviennent jamais totalement malgré
la persistance de leur espérance, la succession
ininterrompue et lassante d’échecs ou de réussites partielles ; et je comprends que certains
finissent par lâcher volontairement la corde.
C’est un peu l’histoire que Frédéric Lenoir et Simonetta Greggio nous
racontent, à deux mains dans une trame fort légère, intense, fluide mais
toujours agréable.
Arrivé au beau milieu de son existence, Adrien se rend compte qu’il a,
au début de sa vie, aimé une jeune fille avec une intensité qui l’a probablement paralysé dans sa demande et qu’il n’a jamais pu retrouver
par la suite.
Il lui écrit alors une longue lettre où il lui conte ce qu’il n’a jamais osé lui
dire, lettre à l’issue de laquelle il a décidé de se supprimer, mais qui va,
d’une façon inattendue, faire renaître mystérieusement en lui son désir
de devenir écrivain.
Cette écriture va lui faire retarder le geste fatal et le document aura sur
pas mal de personnes un impact positif important : il est vrai qu’il aborde
des sujets difficiles et importants comme la vie, la mort, l’amour, les priorités, sujets familiers à Frédéric Lenoir, à la fois philosophe, sociologue,
historien et … romancier, travail réalisé avec Simonetta Greggio, une
italienne, jeune, belle sans doute, et dont l’inspiration méditerranéenne
n’est sûrement pas sans effet.
Malgré la tournure du début, l’affaire se termine bien et permet au lecteur de vivre, comme s’il y était, une histoire qui est peut-être finalement
celle de chaque être humain sous des azimuts et des cieux différents.
J’ai beaucoup aimé ce roman, toutes les émotions même parfois intenses qu’il m’a permis de vivre.
J. Lorant
3
Les petits déjeuners Oxfam à Malonne,
un concentré de convivialité
Ce dimanche 12 octobre dès
8 h, 366 convives (Malonnois,
Floreffois, …) ont mis le cap vers
la salle Frère Mathieu de l’abbaye
Saint-Berthuin pour partager
les petits déjeuners Oxfam. Un
événement convivial organisé par
195 équipes à travers la Wallonie
et à Bruxelles... et pour la 23e
édition à Malonne.
Et cette année, les organisateurs
ont eu la surprise d’accueillir à
leur table le directeur général
d’« Oxfam-Magasins du monde »,
M. Pierre Santacatterina.
Une occasion de faire un geste en
faveur d’un commerce équitable
permettant aux petits artisans et
aux paysans de vivre décemment
de leur travail. Partager un petit
déjeuner Oxfam, c’est une occasion de sensibiliser son entourage
et de faire (re)découvrir le commerce équitable, ses produits, ses
valeurs, ses partenaires d’Afrique,
d’Asie, d’Amérique latine … et
d’ici.
Ce moment de convivialité fêtait les 50 ans de « Oxfam-Magasins du monde » qui, cette
année, a décidé de mettre sous
les projecteurs un fruit que nous
consommons quotidiennement, et
bien souvent au petit déjeuner :
l’orange (et son jus). Derrière ce
fruit, il y a tout un secteur particulièrement touché par les dysfonctionnements du système de commerce international où, au Brésil,
3 multinationales détiennent 90 %
de la production du marché.
Au menu : dégustations de café,
thé, cacao, confitures, choco,
petits pains au quinoa, céréales,
chocolat et jus de fruits.
Après s’être rassasiés les
participants ont pu profiter de la
vente des produits du commerce
équitable soutenue par Oxfam.
Oxfam International ou Oxford
Commitee for Famine Relief est
une organisation non gouvernementale de coopération au
développement qui lutte contre
l’injustice et la pauvreté, via des
programmes de développement,
d’aide humanitaire et l’organisation de campagnes.
Oxfam-Belgique est une ONG
fondée en 1964 par le Comte
Victor de Robiano, le Baron
Antoine Allard et quelques amis,
suivant l’exemple de l’Oxford
Committee for Famine Relief actif
en Grande-Bretagne depuis 1942.
Depuis sa création, OxfamBelgique est intervenue dans de
nombreuses crises humanitaires
majeures, dont des famines,
tremblement de terre, l’ouragan
Mitch et le génocide au Rwanda.
Depuis la fin des années
1970, il participe avec d’autres
organisations au Consortium belge
pour les situations d’urgence.
Son action principale, reste
cependant axée sur des projets
de développement durable.
Ces petits déjeuners ont pu être
organisés à Malonne grâce à
une dynamique équipe de 28
bénévoles qui se sont partagé les
différentes tâches : aux entrées, à
l’approvisionnement du buffet, au
service boissons, à la vaisselle, …
Profitons de ces quelques lignes
pour les remercier de cette
sympathique organisation !
Texte : M-P. Martin
Photos : J-C. Guyot, Cl. Fouarge
4
Une fatale piqûre de frelon
Le 6 septembre dernier, un groupe de
joggeurs a été attaqué par un essaim de
frelons dans la région de Hastière. Cet
essaim se trouvait dans le bas d’un tronc
sur le circuit de cette épreuve. L’info a fait
la une des journaux et le tour de la toile.
Heureusement il y eût finalement plus de
peur que de mal. Deux jours plus tard,
un drame s’est toutefois produit : notre
concitoyenne Danielle Buffels, épouse
d’André Bourtembourg, a été à son tour
victime d’une piqûre de frelon au cours
de la balade de l’UTAN dans les alentours de Sart-Dames-Avelines,
foudroyée en quelques secondes suite à un choc anaphylactique qui ne
lui laissa aucune chance. La nouvelle de sa brutale disparition n’allait
toutefois pas se répandre comme une traînée de poudre. Depuis une
étoile manque dans le ciel des Calenges et du Chemin du Four, quartier
convivial où Danielle, sympathisante des groupes Amnesty et Oxfam,
s’était rapidement intégrée et y était appréciée.
Doit-on se méfier des frelons et autres guêpes ?
Il nous arrive à tous de nous trouver nez à nez avec des guêpes,
abeilles, taons, moustiques ou autres araignées, autant de petites bêtes
dotées par la nature de moyens de défense (ou d’attaque) leur assurant
la pérennité. Évidemment, nous pouvons nous aussi être victimes de
leurs dards venimeux !
Sous le chaud soleil du désert
L’agave dresse sa magnifique hampe florale
Dans cette terre aride il prospère
Fier de dominer le règne végétal
(Bernard Marotel)
L’eau de miel des Aztèques
Le sirop d’agave est extrait de façon naturelle de la plante d’Agave Tequilana. Il faut cinq à sept ans avant
qu’une agave arrive à maturité et puisse être coupée. L’association mexicaine des producteurs a été créée
en 2005 sous le nom de Integradora Otilio Montano et regroupe actuellement sept coopératives. L’agave
donne un sucre d’origine naturelle, au pouvoir sucrant élevé et à l’index glycémique faible (deux fois moins
que le miel et trois fois moins que le sucre). Déjà connu du temps des Aztèques qui le donnaient en offrande
aux dieux, ils l’utilisaient aussi à des fins thérapeutiques notamment pour les maladies de la peau. Ce sirop
certifié Bio convient parfaitement pour les boissons, les pâtisseries, les confiseries et les plats cuisinés ou par
exemple pour les pommes au four dont voici une recette parmi d’autres.
Ingrédients : 6 pommes, 6 spéculoos Miel Maya.
Pour le caramel : 20 cl de sirop d’agave Bio Miel Maya, 20 g de beurre allégé demi sel, 2 cl de crème liquide.
Préparation
Préchauffer le four (160°C). Préparer la sauce caramel : verser le sirop d’agave dans une poêle chauffée ou
une casserole à fond épais, laisser caraméliser. Colorer jusqu’à obtenir une belle couleur rousse. Incorporer
le beurre et la crème petit à petit. Bien mélanger.
Peler et vider les pommes. Les déposer dans un plat qui peut aller au four, les arroser de caramel et laisser
cuire pendant 1 heure. Arroser les pommes de la sauce tout au long de la cuisson pour bien les confire. Au
moment de servir, les arroser de la sauce au caramel et enfin émietter des spéculoos par-dessus (Recette de
l’association Artisans du Monde).
____________
Le Magasin du Monde – Cour d’Honneur de St-Berthuin, 127, rue Fond de Malonne – est ouvert chaque
samedi matin de 9 h 30 à 12 h 30. Infos : tél. 081 44 58 60 ou [email protected]
Quels seraient les comportements les plus adéquats dans de telles
circonstances ?
• En premier lieu, être vigilant et attentif à ne pas « jouer avec le feu »
et donc, s’il s’agit d’un groupe d’insectes de les laisser tranquilles et de
s’en écarter, ne pas frapper un nid avec un bâton, ne pas introduire une
branche dans un nid terrestre, etc.
• En second lieu, s’il s’agit d’un insecte isolé, on peut le chasser
doucement par exemple avec un journal (jamais brusquement, cela ne
fait que de l’inciter à se défendre et à devenir plus agressif, surtout s’il
n’a que peu d’issue).
Il arrive que, par mégarde, on agresse l’insecte sans le vouloir. On peut
dès lors recevoir une piqûre (le plus souvent un insecte ne pique qu’une
fois, l’abeille y laisse d’ailleurs « sa peau ») dont les conséquences sont
variables :
- selon l’espèce, ainsi les guêpes engendrent, en général, moins de
réaction que les abeilles ;
- selon le nombre de piqûres successives : un court intervalle entre 2
piqûres augmente le risque de développement d’une sensibilité à long
terme ;
- selon les personnes : certaines personnes sont particulièrement
sensibles – on parle d’allergie – à tel ou tel venin. La réaction est de plus
en plus forte à la suite de piqûres successives (même et surtout espacées
dans le temps). Cela permet d’être au courant de cette allergie et de se
prémunir des conséquences d’une piqûre ultérieure, soit définitivement
(on l’espère) en faisant un traitement de désensibilisation, soit en ayant
avec soi la prescription adéquate et adaptée à sa propre sensibilité.
D’autres personnes au contraire, ayant reçu une piqûre, réagissent à
cette première dose de venin en produisant eux-mêmes des anti corps
qui, lors d’une seconde attaque (différée), leur permet de réagir euxmêmes et d’avoir une réaction minime : ils sont immunisés !
- selon l’âge : les personnes plus âgées présentent plus de risques de
développer des symptômes cardiovasculaires et/ou respiratoires alors
que les plus jeunes n’ont souvent qu’une réaction modérée;
- selon la prise de médicaments (ou de drogue) : un traitement avec
β-bloquants notamment ou la présence de déficience cardio-vasculaire
ont des conséquences nettement plus importantes.
Quoiqu’il en soit, soyons méfiants et très observateurs, la nature nous
réserve parfois de douloureuses surprises ; mais que cela ne nous
empêche pas de l’admirer et de la parcourir avec la prudence et avec
les comportements qui s’imposent.
Texte : Dany Rousselet
5
Passe le message À ton voisin
Face et profil (suite)
À l’heure de la globalisation économique dont l’échelle est planétaire,
des futurologues avisés prévoient, sans doute très justement, que
l’humanité ne survivra pas si nous n’apprenons pas à créer du lien local.
Joseph Pirson et Monique Goosse
La proximité revient ainsi à l’ordre du jour. Sans l’autre donc, point de
salut.
C’est le maillage des personnes et l’énergie qui s’en dégage (entre autres
inventive mais aussi amoureuse au sens large) qui nous permettra de
continuer à inventer, à créer plutôt qu’à subir.
Cette dimension de la citoyenneté qui a pris de l’ampleur dans les
milieux scolaires, depuis quelques années, a été mise à l’honneur par
des professeurs du département pédagogique de Malonne pour leurs
futurs enseignants du primaire.
Lors d’une longue matinée consacrée entièrement à ce thème, ce
lundi 22 septembre,
170 étudiants ont pu
s’ouvrir à cette valeur
et la partager par le
biais d’exposés de
sensibilisation, d’expériences en ateliers et
d’une préparation à un
engagement citoyen. Celle-ci, gérée par les 2e baccalauréat, fera l’objet
d’un autre article.
Ces ateliers, dont suit la liste, avaient tous pour objectif d’ouvrir à la
conscience citoyenne, à la convivialité et de sensibiliser à leurs actions :
Groupe Amnesty Malonne, Oxfam Malonne, ASBL Gratte, Annoncer
la couleur, Centre d’Action Interculturelle, Pédagogie Steiner, Atelier
Citoyenneté universelle.
Son premier poste le conduit à
l’IATA, à Namur où il enseigne les
sciences sociales et la religion. En
1982, il est détaché vers la JEC
(Jeunesse Etudiante Chrétienne)
pour être l’aumônier de la région
Wallonie-Bruxelles. Son mandat
s’est bien vite étendu à l’Europe
entière. C’est là qu’il comprend la
nécessité d’apprendre plusieurs
langues et, passionné par les relations internationales, il devient
un excellent polyglotte : anglais,
néerlandais, allemand et espagnol n’ont plus de secret pour lui.
Ajoutons-y aussi le wallon qu’il
pratique avec le plus grand plaisir
en souvenir des interdits scolaires
de son enfance et de la passion
d’un oncle qui a beaucoup écrit
dans ce langage de notre terroir.
Il enseigne la philosophie sociale
à l’École d’infirmières et à SaintJacques les cours de sciences
sociales, de religion et de
communication. Il termine son
la section scientifique B de l’École
Normale de Malonne). De leur
collaboration est né un ouvrage
éponyme que Malonne Première
vous présentera prochainement.
Il participera le 21 novembre au
comité de pilotage des « Assises
de l’Insertion » à la Marlagne.
Vous l’aurez compris, Joseph est
passionné pour tout ce qui touche
à l’Enseignement de Promotion
Sociale et au développement de
la personne. Il s’engage dans
différents mouvements qui militent
pour plus de justice sociale.
Joseph est à la fois enseignant,
conférencier, écrivain et surtout
un philosophe heureux et ouvert
aux autres.
Monique Goosse, son épouse
a été assistante sociale et chef
de service au CPAS de Namur,
métier dans lequel elle s’est
investie avec passion durant toute
sa vie professionnelle. Elle a aussi
dirigé la maison d’accueil « les
En route donc pour la pratique de cette valeur engagée qui est aussi un
outil de l’évolution.
Il est bien juste que les futurs enseignants du primaire en soient les
porteurs, eux qui de leurs yeux à hauteur d’enfants, peuvent voir le
monde prometteur et surprenant.
Mauguit Georges (HÉNALLUX - Départements pédagogique et social de Malonne)
doctorat en sciences sociales en
1998. En 1999, il devient directeur
de l’Ilfop (Institut libre de formation
permanente) et en 2001, il est
chargé du cours « Analyse des
organisations» à l’UCL.
En 2010, il est admis à la pension.
Mais peut-on parler de retraite
pour un homme hyperactif comme
l’est Joseph ? C’est pourquoi, à
titre bénévole, il reste chercheur
à l’université de LLN. et à Strasbourg où il accompagne les étudiants dans la préparation de
leurs mémoires ou thèses de fin
d’études.
Il est membre de la commission
Justice et Paix et de la Ligue
des Droits de l’Homme. Il est
aussi sollicité pour donner des
conférences comme par exemple
au « R’Atelier » à Malonne. Il a
donné ce mercredi 8 octobre une
conférence intitulée « Diriger à la
lumière de l’Évangile » avec son
ami Michel Damar, économiste
et ancien Président de la SNCB
et Secrétaire Général de la
Fonction Publique (et diplomé de
Trieux » depuis sa création et
durant 16 ans. Sa préoccupation
pour la question du logement,
qu’elle estime essentielle pour
l’intégration sociale, l’a amenée
à réaliser son mémoire de fin
d’études en politique économique
et sociale sur cette thématique.
Elle a terminé sa carrière à la tête
du service Prévention Sociale
du CPAS. Elle est membre
active du Groupe local Amnesty
International depuis ses débuts.
Monique accompagne Joseph
dans une vie bien remplie et lui
rappelle parfois qu’il ne peut être
présent à deux places à la fois !
Ils sont aussi épicuriens et
ouvrent volontiers leur table aux
amis autour d’un repas simple
et chaleureux et d’une bonne
bouteille de vin.
Lorsqu’ils en ont le loisir, ils
pratiquent leur sport favori : la
marche. Tous deux font partie
des « Marches de l’UTAN » et y
participent les lundis libres. Ils ont
réalisé le rêve de tout marcheur
digne de ce nom : accomplir le
pèlerinage de St-Jacques de
Compostelle. Ils ont parcouru
ce chemin à deux reprises :
la première fois, en plusieurs
étapes. Ils étaient partis de leur
maison en 2000 et sont arrivés
le jour de Pâques 2003. À la
retraite de Monique, en 2013,
ils ont parcouru les 1560 km qui
séparent la ville du Puy-en-Velay
de Santiago de Compostelle,
du 15 juillet au 23 septembre.
Au-delà de l’exploit sportif, c’est
l’expérience des rencontres et la
démarche spirituelle qui les ont
marqués. Leur prochain projet est
de parcourir le chemin vers Assise
qu’ils espèrent accomplir en deux
ans, au départ du Puy-en-Velay
également.
Malonne Première est heureux
de vous présenter ces deux
personnages remarquables et
attachants.
Texte : Roger Legrain Photos : Roger Legrain
et famille Pirson-Goosse
6
4 octobre, Fête au village 2014 ...
Dès le vendredi 3 octobre, effervescence dans la cour
d’honneur de l’abbaye : une équipe dynamique de jeunes
monte un gigantesque chapiteau pour la soirée du
lendemain ! Pendant ce temps, les aînés remettent sur pied
les géants malonnois Gérard-Joseph Bach, le marguillier et
Gribousine, la sorcière.
Samedi matin, un petit marché sympa avec de nombreuses
productions locales et les produits du magasin Oxfam
accueille les premiers visiteurs de la fête 2014. Cette année
une initiative originale de Sandrine : la donnerie. Sous la
tonnelle prévue pour se protéger de la pluie éventuelle,
de nombreux objets, livres, vêtements apportés par les
uns qui n’en ont plus l’usage sont emportés par d’autres
qui y trouvent « leur bonheur ». Il ne s’agit pas vraiment
d’échange, mais bien d’un va-et-vient « non commercial ».
Les biens qui ne trouvent pas preneur seront emportés par
la Saint-Vincent-de-Paul qui en assurera la redistribution à
qui peut en avoir usage.
Samedi 15 h, place du terminus, connue aussi sous le nom
de place du basket, non loin du Malpas, un rassemblement
de groupes déguisés (Nutons, Baladins), de chars
folkloriques préparés par quelques quartiers (Calenges,
Reumont, Babin, Clinchamp, Bransart) se met gentiment
en place. La Confrérie de l’aumônière y prend place, ainsi
que l’Harmonie Royale de Malonne qui assure ainsi une
ambiance festive. Vers 16 h, tout ce petit monde se met
en route … du Malpas au Fond … Sur le thème des quatre
saisons, les uns chantent, les autres jouent de la musique,
distribuent des pommes ou du jus de pomme, les membres
de la Confrérie eux, distribuent une fleur aux jeunes filles et
aux dames qu’ils rencontrent sur le trajet … un air printanier
dans cette période de début d’automne. Au milieu de ce
beau cortège, nos deux géants font également le trajet.
Ils sont portés par quatre courageux bénévoles, venus
pallier l’équipe initialement prévue, qui a dû se désister en
dernière minute. Sans trop de perturbation de la circulation
automobile grâce à la vigilance des motards de la police
locale, ce long cortège de plus d’une centaine de figurants
arrive tranquillement au Fond de Malonne et pénètre dans
la cour d’honneur pour y partager le verre de l’amitié et
engager un pas de danse Zumba avec l’énergie et le savoirfaire du groupe « Libene & Forme », asbl. Merci à eux et à
tous les participants et spectateurs du cortège.
Les nouveaux Malonnois ont été invités également à la fête.
Ils ont eu la possibilité de faire connaissance avec la (riche)
vie associative de Malonne autour d'un verre de rosé.
Le repas traditionnel, sur le thème des 4 saisons comme il
se doit, se déroule cette année dans la cafétéria de l’école
secondaire, la zone « abbaye » étant largement occupée
par le chapiteau. Après un repas composé sur la base d’un
service traiteur externe, l’ambiance s’engage dans la salle
grâce à un karaoké « bon enfant » qui permet à quelques
chanteurs de s’en donner à cœur joie pour le plaisir de tous.
À partir de 21 h, grâce à une information largement diffusée
dans les environs de Malonne, des groupes de jeunes, de
plus en plus nombreux rejoignent le Grand Chapiteau pour
la soirée dansante prévue. Celle-ci se terminera aux petites
heures dans les meilleures conditions … On espère que
les habitants avoisinants auront trouvé à ce moment un
sommeil qui les emmènera paisiblement jusque tard dans
la matinée du dimanche.
Dimanche … remise en ordre, grand nettoyage, démontage … les géants retrouvent leur habitat tranquille en attendant leur prochaine sortie.
2014 : une fête au village renouvelée, patronnée par un
jeune président, Jérôme, qui, avec son équipe et quelques
« anciens », a pris en charge l’ensemble de la préparation,
a fait face et surmonté les différents obstacles qui se
présentent toujours dans l’organisation de tels événements.
Bravo à tous et à l’an prochain !
Texte : Dany Rousselet
Photos : Roger Legrain, Sébastien Folcque
Donnerie, au sein de la FAV
Le samedi 4 octobre à la Fête du Village, notre relais SEL
de Malonne a organisé une donnerie de 10 h à 13 h 30,
dans la cour d’honneur de l’abbaye.
Une collaboration parfaite et chaleureuse entre les
volontaires du Défisel, la FAM et les jeunes occupés à
leur chapiteau a entamé la journée lors du montage de
la tonnelle. La donnerie s’est très bien passée, dans
l’entraide, la bonne humeur et sous un soleil «indien».
Nous avons eu le bonheur d’aider, entre autres, des jeunes
mamans de la maison maternelle en leur fournissant des
articles divers. Environ la moitié des objets ont trouvé un
nouveau propriétaire... si vous comptez parmi les généreux
donateurs, sachez que tous vos dons sont arrivés à une
nouvelle destination où ils seront utiles.
Cette idée nous a paru tellement positive et enrichissante
que depuis le Défisel nous envisageons de l’instaurer
comme tradition annuelle... À voir. Merci à toutes et à tous
et à bientôt.
Sandrine Wilson, relais malonnois du Défisel.
7
Peinture, déco, travail de
qualité, propre et soigné, devis gratuit – Pour tout rens.,
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18 h)
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bon contact avec les enfants
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MP 306
Je recherche momentanément des navetteurs empruntant la route de la Navinne pour du covoiturage
afin de me rendre aux cours.
Tél. : 0494/84.81.92
Bois de chauffage sec, 65 €/
stère, toutes dim. - Tél. :
0475/38.37.25
MP 306
Anniversaires – Novembre
Cette rubrique a pour but de vous offrir la possibilité de souhaiter
un « bon anniversaire » à vos voisins, vos connaissances… Elle peut vous inspirer l’idée de les
saluer, le jour venu, de leur sauter au cou, Place du Malpas ou Place du Fond, dans un magasin
ou devant un abribus, et de leur donner un bisou sympa, une poignée de main cordiale, voire un
petit cadeau symbolique.
Tout qui désire proposer un prénom et un nom peut s’adresser à :
Éric ADNET, rue Fond de Malonne, 11 – 5020 Malonne
Tél. : 081 / 44 15 20 – [email protected]
En respectant les règles suivantes :
a) la personne proposée doit être résidente ou avoir une activité à Malonne ;
b) la présentation indique le prénom et le nom de l’état civil ; pour une dame mariée, son nom
de jeune fille et, entre parenthèses, le nom du mari ;
c) la date précisée sera le jour et le mois de naissance (pas l’année).
2. Chris Laure SONNET – 3. Maxime DELAHAUT – Alexandre DAVIN – Françoise HENROT (ép. CAMUS) – Jacky HENRY – 4. Modeste MELOTTE – Anaïs BERGER – 5. Richard
CHARLOT – Agnès LOUBRIS – Axel TAYENNE – Mélissa BOLAND – 6. Adrien NOLLEVEAU – Steve ADAM – Nathalie SERVOTTE 8. Hélène DE BLIECK – Gilberte HENUZET
– Élodie URBAIN – Sébastien GOFFINET – Bruno BRUS – 9. Jacqueline JAZ – Amélie
MATHIEU – Pauline JORIS – 10. Lyne UITTEBROECK – Sébastien FOLCQUE – Martin
BLOUARD – Michel PIREAUX – Michaël GENERAUX – Claudine BROUIR-DENIS – Paule
DEVAUX – 11. Anne DEPAIVE (ép. BLOUARD) – Sabine MARNEFFE – 12. Bernadette
ETIENNE – Luc THIRIFAYS – Patrick PIETTE – 13. Érika KESTERMAN – 14. Vincent
DEGEY – Anna LEFEVRE – Marie-Aline MARCHAL – Thierry JALHAY – Olivier MARCHAL
- 15. Pierre DELCROIX – Arnaud HUBERT – 16. Cécile DIJON (ép. DENOEL) – Stéphanie
FABRY – 17. Caroline JOASSIN (ép. GONZE) – Jean-Marie DENIS – Romain PICRON –
18. Boulom CHANSY – Anne-Sophie FREQUIN-GEORGE – Stéphanie LEJEUNE – 19.
Yves ROMILLY – 20. Daniel LEJEUNE – Clémentine NOLLEVEAU – Laurence GILSON
(ép. DEVUYST) – Michel LAURENT – Véronique DEHAYE – Léopold HOUGARDY – Rudi
DECROP – 21. Manon PANSAERTS – Marie-Rose PASTEELS – 22. Alice SIMON-KECH –
Florence DUPONT (ép. HENDRICK) – 23. Chantal LENSELAER (ép. BERHIN) – Éric GOFFIN – 24. Émilien LEBRUN – Sarah RIGUELLE – Mathilde RIGUELLE – Rose JAVAUX –
Aurélien DELFORGE – 25. Victor PENA – Claudine BADARD (ép. SIMON) – Cloé MERCY
– 26. David BAUDOUIN – Cécile DELOBBE (ép. SERVOTTE) – Stéphanie WAREGNE
– Lucie PIETTE – 27. Joëlle VAN ROSSEM (ép. COLLIN) – Corentin MASSART – Bastien
REGNIER – 28. Jean-Louis VIESLET – 29. Emmanuel DEVROYE – Agnès MATAGNE –
Michel DENIS – 30. Marie GILSON – Jonathan BAYOT.
GARDES
Médecins
N° unique
081 44 45 30
valable les jours de garde
01:
02:
08:
09:
11:
15:
16:
22:
23:
29:
30:
Dr De Fonvent
Dr Marchand
Dr Mingeot
Dr Raevens
Dr Dubois
Dr Bronchain
Dr Mingeot
Dr Joseph
Dr Piron
Dr Cardon
Dr Bronchain
Pharmaciens
Samedi 1 et dimanche 2
BALLIGAND, Rue Hittelet
11,
5190
Jemeppe
071/78.56.62
Samedi 8 matin
NEUVILLE,
Fond
de
Malonne 100, Malonne
081/44.41.78
Samedi 8 et dimanche 9
LAIME,
Rue
Auguste
Renard 10, 5150 Floreffe
081/44.40.29
Mardi 11
DELVIGNE, Rue de la
Glacerie 26, 5190 Moustier
071/78.50.30
Samedi 15 matin
HORLAIT, Rue d’Insevaux
102, Malonne - 081/44.41.71
Samedi 15 et dimanche 16
BOUCHAT,
Rue
de
Soye 6, 5150 Franière
081/44.42.16
Samedi 22 matin
NEUVILLE,
Fond
de
Malonne 100, Malonne 081/44.41.78
Samedi 22 et dimanche 23
FRIPPIAT, Rue de la Station
167, 5190 Moustier 071/78.55.00
Samedi 29 matin
NEUVILLE,
Fond
de
Malonne 100, Malonne 081/44.41.78
Samedi 29 et dimanche 30
LAIME,
Rue
Auguste
Renard 10, 5150 Floreffe
081/44.40.29
Consultez aussi le site :
www.csdfm.be
ÉTAT CIVIL
Naissances
• Grégoire Meurisse
Décès
• Juliette de Moriamé, 91 ans,
vve de Victor Tarte
• Robert Dussart, 58 ans,
vf d’Ariane Goetynck
Marcel
Georges
et
Fils vident votre maison de bas en haut, un
service rapide et net,
44 ans d’expérience.
Tél.: 081/44 49 62 ou
0475/35.59.73
DERNIER
DÉLAI
Pour être publiés
dans le journal,
les articles,
les communiqués,
les petites annonces
doivent parvenir à
la rédaction avant le
15 du mois précédant leur parution.
Vos envois par mails
doivent être adressés à
[email protected]
8
KLAVIATURA : des débuts prometteurs !
Lancée en septembre 2014, l’école de piano « Klaviatura » offre un
large éventail de possibilités pour l’apprentissage du piano combinant approche musicale de base et formation pianistique de manière
attrayante, ludique et basée sur le ressenti.
Pour vos ajouts et correctifs :
téléphone : 081.44.55.52 ou par
mails : [email protected]
Du plus jeune au plus grand, chacun y découvre son mode d’apprentissage ainsi que le plaisir et l’envie de jouer du piano.
«La conférence de Saint Vincent de Paul» se réunit chaque
mois. Elle aide les plus démunis de la paroisse de Malonne.
Tél. de référence 081.44.41.39.
Trois professeurs passionnés et soucieux d’initier les élèves au
monde magique de la musique et du piano donnent cours pendant la
semaine dans la cour d’honneur de Saint Berthuin (classe à l’étage)
à Malonne.
Les cours sont individuels ou collectifs (à la demande) 15 € pour 30
minutes avec possibilité d’assister gratuitement à la demi heure de
cours suivante en tant qu’auditeur.
NOVEMBRE
Dimanche 2 : 11 h 15 : Messe de St-Hubert au Lakisse.
Samedi 8 : à partir de 14 h, la section de Malonne de la
Fédération Nationale des Combattants organise les commémorations de l’Armistice de 1918.
Dimanche 9 : de 9 h à 15h : 4e bourse aux vêtements et
aux jouets, École fondamentale de la Com. Française, Insevaux 72, Inscription (4 € le mètre) au 0473/18 86 04 ou
[email protected].
Mardi 11 : de 9 h à 13 h : brocante aux jouets, rue Joseph Massart 40, organisée par l’Association des Parents de l’école St-Joseph, inscription 6 € l’emplacement
(0473/401697 après 20h).
Mardi 11 : Duathlon de Malonne, 18e édition.
Jeudi 13 : Salle paroissiale de Flawinne, animation Lotto
de l’Amicale des Aînés de Malonne-Flawinne. Contact : A.
Toussaint : 0478/82 86 88 ou D. Renier : 0475/42 00 92.
Vendredi 14 et samedi 15 : à 20 h : pièce en français par
la Société « Les Vrais Amis », QUELLE SANTÉ ! de René
Bruneau, salle des fêtes de l’Institut St-Berthuin.
Dimanche 16 : à 15 h : pièce en français par la Société
« Les Vrais Amis », QUELLE SANTÉ ! de René Bruneau,
salle des fêtes de l’Institut St-Berthuin.
Dimanche 16 : 10 h 30 : Église paroissiale, Te Deum par
l’Harmonie R.O. de Malonne.
Vendredi 21 : 20 h 30 : Auditoire Frère Mutien (cour de
l’HeNaLLux) 127 rue Fond de Malonne : Soirée Scientifique
sur « Les démences et leur dépistage », Cercle Médical
Malonne-Floreffe (entrée gratuite).
Samedi 22 : salle fr. Mathieu de l’Abbaye St-Berthuin, goûter avec Zoé, St Nicolas et Père Fouettard pour les Aînés
de Malonne. Contact : A. Toussaint : 0478/82 86 88 ou D.
Renier : 0475/42 00 92.
Dimanche 30 : Malonne, Buzet et Floreffe sur le pas des
portes des boulangeries : vente de bougies par le groupe
Amnesty 134 Malonne-Floreffe « On a allumé une bougie
qui ne s’éteindra jamais».
Dimanche 30 : 9 h 30 : Fête patronale de saint Berthuin,
cortège avec les reliques et messe à 10 h 30.
Dimanche 30 : 12 h : Repas de la Saint-Berthuin à la salle
paroissiale (rue J. Massart) réservation auprès de A. Baily
(0474-452.685 ou [email protected] (avant le
22/11).
DÉCEMBRE
Lundi 1 : 20 h : Réunion du groupe Amnesty au local situé
cour d’honneur de St-Berthuin, 129, rue Fond de Malonne.
Tel. : 081.44.52.67.
Mercredi 10 : Amnesty : Marche au flambeau de Malonne
et Floreffe; départ 18 h du local situé cour d’honneur de
l’Abbaye St-Berthuin.
Jeudi 11 : Salle paroissiale de Flawinne, animation Lotto de
l’Amicale des Aînés. Contact : A. Toussaint : 0478/82 86 88
ou D. Renier : 0475/42 00 92.
Samedi 13 : de 14 h à 21 h : Marché de Noël traditionnel
dans le cloître de l’Abbaye de Malonne.
Samedi 13 : de 14 h à 21 h : 1er Salon du livre de Malonne
dans la salle Casino de l’Abbaye.
Dimanche 14 : de 10 h à 19 h, Marché de Noël traditionnel
dans le cloître de l’Abbaye de Malonne.
Dimanche 14 : de 10 h à 19 h, 1er Salon du livre de Malonne
dans la salle Casino de l’Abbaye.
Dimanche 14 : après-midi musicale à la rencontre de l’école
de piano Klaviatura, à l’Abbaye de Malonne.
Dimanche 14 : de 14 h à 17 h, Place du Fond. Balade organisée par Natagora, « L’hiver à Malonne ». Renseignement :
081/445430 – 0497/890789 [email protected] ou
0496/785447 – [email protected].
Vendredi 19 : 16 h : Concert de Noël Chapelle du Gros
Buisson par l’Harmonie R.O. de Malonne
Mercredi 24 : à 18 h, au Lakisse, crèche vivante chez Auguste Delfosse, rue Didriche.
Le dimanche 14 décembre aura lieu une après-midi musicale à la
rencontre de Klaviatura. Une belle occasion d’apprécier la prestation des élèves et d’assister au concert des professeurs, dans l’ambiance festive et conviviale du Marché de Noël.
Quel que soit votre âge ou niveau, si l’étude du piano vous tente
et que l’aventure vous séduit, n’hésitez pas à nous contacter pour
plus d’information. Il est encore possible de s’inscrire.
ETIENNE RAPPE
Tél. : 081.20.13.20
Gsm : 0495/42.77.96
Email : [email protected]
http://www.asblsinfonietta.be/crbst_7.html
APPEL aux AUTEURS
Premier Salon du livre de Malonne
Le traditionnel Marché de Noël de Malonne sera,
cette année, complété par le Salon du livre des
auteurs de Malonne et environs. Notre village
foisonne d’écrivains et de scénaristes de talent,
que ce soit dans le domaine de la fiction, de la
BD, du livre jeunesse et enfance, de l’ouvrage
historique ou du documentaire, de la poésie ou
du beau livre de photos… Ce salon rassemblera
des auteurs de Malonne et environs, sélectionnés afin de garantir la variété de l’offre.
Les bougies de la liberté
C’est le dimanche 30 novembre au matin qu’aura lieu la traditionnelle opération bougies du groupe Amnesty MalonneFloreffe. Ses sympathisants se trouveront à nouveau sur le
parvis des boulangeries de notre village. Depuis un demisiècle, la bougie d’Amnesty brille au travers de ses barbelés.
Elle incarne l’espoir de faire pénétrer des rayons de lumière
dans les lieux les plus sombres, là où les droits humains sont
bafoués. La vente de milliers de bougies constitue l’une des
principales sources de revenus qui permettent à la section
belge francophone d’Amnesty de mener en toute impartialité
ses actions afin de dénoncer les violations aux droits humains
commises dans le monde entier.
En pratique, le salon du livre de Malonne se tiendra, en même temps que le marché de Noel, les
13 et 14 décembre à la salle Casino, dans la
cour d’honneur de l’Abbaye Saint-Berthuin.
Il reste quelques places ! Que les
auteurs intéressés se manifestent auprès
des organisatrices de ce salon. info : [email protected]
À bientôt, autour du livre !
Claire Monville, Catherine Vandenbroucke et Karine Ysebaert
9
Malonne présent aux Fêtes de Wallonie
Ce WE de septembre les Fêtes de Wallonie battaient leur plein. Malonne est-il présent ? Malonne Première
s’en est inquiété.
Le grand maître d’œuvre de ces fêtes reste le Comité Central de Wallonie (CCW) dont le Malonnois J-P Van
Camberg fut vice-président pendant plusieurs années. Actuellement, Philippe Moriamé y est toujours bien
actif dans diverses commissions telles que : Walloniades (qu’il a animé pendant 20 ans et dont il assiste le
commentateur pour Canal C), Gaillarde d’Argent (qu’il présente à la maison de la Culture), pèlerinage au
cimetière (avec la présence de classes des écoles). Benoît Malisoux en est membre adhérent depuis peu.
Cette année, les douze comités de quartiers avaient bien mis les petits plats dans les grands pour assurer une
ambiance musicale, festive, commerçante, et tout et tout, dans chacun des coins de la ville. Peut-être un lien
entre la ville et les bourgades périphériques (anciennes communes) serait-il à réfléchir pour que la périphérie
de la ville soit un peu plus impliquée dans cet événement « capital » ?
La présence d’un village des saveurs proposant de nombreuses
compositions gastronomiques (et pas uniquement de la bière ou
du pèket) est une initiative heureuse. Parmi les Maîtres BoulangersPâtissiers mis à l’honneur dans l’espace « saveurs », Louis Pirard,
Malonnois de souche, organisait le travail sur place et les dégustations ;
tandis que Anaïs et François, nos boulangers locaux (Malpas et Fond)
ont fourni (avec d’autres bien sûr) de quoi assurer plus d’une centaine
de petits-déjeuners solidaires à destination des plus démunis qu’il n’était
pas question d’écarter de l’ambiance festive générale.
Le 17 septembre de 20 h 30 à 21 h 30, la route des Plaques a été
agrémentée sur la place de l’Ange par la musique de l’Harmonie Royale
Ouvrière de Malonne pour l’inauguration d’une plaque en l’honneur du
compositeur René Barbier, dont ils ont interprété quelques œuvres. Une
seconde prestation de notre Harmonie eut lieu le 21 septembre place
du Théâtre.
Malonne était encore présent le samedi 20 de 10 h à 13 h : nos Zouaves,
après la cérémonie place de l’Ange, ont assuré l’escorte des autorités
françaises (invités d’honneur) depuis la place jusqu’au jardin du maïeur.
Tout l’après-midi, ils ont fièrement défilé dans les différents quartiers de
Namur, eux qui portent l’uniforme d’un zouave français rescapé de la
bataille de Sedan (1870) et venu se réfugier et mourir à Malonne – selon la
« légende ». Cette caractéristique leur valut d’être les accompagnateurs
privilégiés des Ambassadeurs et Consuls de France. Le dimanche 21,
la Compagnie des Volontaires 1830 de Malonne a affronté la pluie lors
du Pèlerinage du Souvenir au cimetière de Belgrade.
Le dimanche 21, de 14 h à 18 h : accueil des Namurois dans le jardin
et le palais du gouverneur où différentes institutions provinciales sont
mises en valeur. On y note que le directeur-président de la Haute École
Provinciale est bien malonnois, malonnoise aussi la directrice de l’École
Provinciale d’Équitation. Dans le palais provincial, les Aumougneux
sont au poste pour la distribution quasi traditionnelle des Aumôniettes
(petites aumônières zakouski), confectionnées par leur soin et réservées
aux « grandes occasions » : chapitres, cérémonies, mariages ... Une
opportunité annuelle de faire déguster aux 1200 visiteurs la spécialité
gastronomique de notre village. Et pendant ce temps-là, les échasseurs
bataillaient vivement sur la place Saint-Aubain, où résonnait le son d’un
échasseur-tambour, lui aussi Malonnois …
Lundi, messe en wallon, outre quelques Malonnois dans l’assemblée, nous avons pu identifier un de nos
proches collaborateurs dans la chorale des « Chanteurs du rail » et il paraît même que certains Malonnois
furent repérés, bien en vue, sur le petit écran de Canal C ! Et lors de l’enterrement de l’Arsouille 2014, un
Malonnois était porteur du cercueil … oui !
Oui, Malonne était bien présent aux Fêtes de Wallonie ! Et c’est sans compter les nombreux Malonnois qui
sont venus en ville pour faire la fête, fut-ce modérément !
Texte : Dany Rousselet et photos : D.R. et les différentes associations
10
Petite Chronique du Landoir
Mots croisés proposés par Pierre Ducarme
À défaut de rouler le dimanche…
Grille n° 120
Je dois l’avouer, à chaque premier dimanche du mois, c’est avec une
culpabilité non feinte que je me blottis sous les draps tandis que les
premiers rayons du soleil fraient leur chemin à travers les fenêtres
embuées. Je vous imagine alors vous rassemblant sur la place, sans
moi, sans plus m’attendre, encore une fois. Exhalant de vos lèvres les
dernières vapeurs du café, les lunettes déjà zébrées de givre, vous frissonnez à l’idée de serrer de vos mains rougies le guidon glacé pour
aller fendre l’air que vous devinez acéré comme du verre; vous attendez
en devisant à voix basse l’instant fatal où Evelyne lancera l’injonction
implacable : « Bon ! On y va ? ».
Définitions :
Horizontalement :
A. À Malonne, chemin qui conduit à une pâture ou un pré pour le troupeau
communal.
B. Annonce une suite. – Canton de Guillaume Tell. – Avec son sésame, il en
était tout Baba.
C. Électr. Quantités qui, ajoutées à la résistance, permettent de calculer
l’impédance pour un courant alternatif dont on connaît la période.
D. Symbôle : Ω.
E. Gâteaux secs allongés, en pâte feuilletée, généralement recouverts d’un
glaçage au sucre.
F. Le ruisseau qui traverse Malonne. – Caractère grec.
G. Unité monétaire de la Roumanie et de la Moldavie. – Ce qu’on doit.
H. Jeu chinois. - Actes de pensée, en phénoménologie.
I. Bonne fortune.
J. Message, lettre. – Mouche (un peu trop) reposante.
Bien sûr, la veille au soir il m’arrive parfois, lorsque je suis bien calé dans
mon canapé, réchauffé par mon petit calva, de me dire « allez, demain,
je leur fais la surprise et je les rejoins ». Mais les bonnes résolutions
s’évaporent tout comme le calva. Une basse pression s’installe subrepticement sur Malonne durant mon sommeil, et la pluie du petit jour éteint
définitivement les dernières braises de courage. Je me retourne alors
dans mon lit et rabats l’édredon bien au-dessus de ma tête tandis que
Chou grogne à mes côtés « Eh, prends pas toute la couette ! ».
Mais ne vous y trompez pas, j’ai décidé de réagir. Fin août, j’ai pris le
tuyau d’arrosage, ma brosse, ma burette, j’ai décrassé ma bicyclette
jusqu’à en redécouvrir la couleur d’origine et, victoire ! Voici déjà qu’elle
me semble plus légère - elle l’est probablement. Une fois le dérailleur
nettoyé et huilé, les vitesses passent à nouveau et ma foi, tout compte
fait, du coup c’est beaucoup plus pratique.
Fort de cette réussite, j’ai fait alors le pari fou de me rendre dorénavant
au travail à vélo. 8 km de trajet en bécane, ce n’est pas la mer à boire et
cela entretient les artères. Une douche accessible à destination facilite
par ailleurs la transition cyclo-bureau. C’est ainsi que je savoure au matin le calme du chemin de halage jusqu’à la capitale wallonne. Agréable
surprise, la voie est rétablie en bord de Sambre au parc industriel de
Bauce. Je contemple et salue les hérons – j’en ai compté trois – dans
les prés environnant la Ferme blanche. Un peu plus loin, je sème la
pagaille parmi les canards qui occupent le chemin, évite ceux qui n’ont
pas encore pu s’envoler et m’efforce de ne pas glisser sur les fientes.
Que du bonheur ! Sur la rive en face, je vois un pêcheur à l’œuvre. Les
métaux lourds des sédiments de la Sambre enrichissent le poisson, paraît-il. La balade champêtre au halage se termine pour moi à la Gueule
du loup, appellation qui me donne déjà un avant-goût du boulot.
En fin de journée, je refais bien sûr avec la même volupté l’itinéraire en
sens inverse. Zut ! Le vent est de face ! Oui, vous êtes bien sympas, les
canards et les hérons mais dégagez, faut qu’je rentre.
Chaque jour, je m’y tiens, juré ! Du moins lorsqu’il ne pleut pas, qu’il ne
fait pas trop froid, ni trop sombre, lorsque je ne suis pas en retard, que
je n’ai pas de réunion trop tôt le matin, que je ne suis pas enrhumé, ni
fatigué, que je n’ai plus trop sommeil, que je n’ai pas mal au genou...
Oui, tous ces jours-là, je m’y tiens. Et peut-être même que tôt ou tard, un
dimanche, vous aurez le surprise chers amis cyclistes dominicaux que
je n’oublie pas, de me voir à nouveau arriver sur le coup de 9 heures
place du terminus, vélo à la main et casque sous le bras. Croyez-moi,
tout espoir n’est pas perdu.
Willidi
Verticalement :
1. Chemin emprunté par les bestiaux. – Chef-lieu des
Hautes Alpes.
2. Le temps des vacances. – Auteur de la « Symphonie
espagnole ».
3. Il en est un remarquable sur l’ancienne voie du tram,
entre le Malpas et le petit-Bois. – Exclamation gaie.
4. À la limite de Malonne, il a son bois. – Ville d’Italie.
5. Le cinéma en est le septième. – Molybdène. – Hors
des limites.
6. Par. – Canards utiles pour nos édredons.
7.Possessif.
8. Navire de plaisance à voiles ou à moteur. - Essais.
9.Composants.
10. Service très secret. – Connue. – Saint de Bigorre.
Les définitions en italique concernent des mots propres à Malonne ou qui lui sont liés. La plupart sont définis dans le bulletin du CHAM N° 17 « Parcours des lieux-dits de Malonne » du frère Jean Thiry (réédité) et dans le CD-Rom « Parcours
des lieux-dits de Malonne », 2e édition (avec les textes du frère Jean Thiry et de Maurice Awoust). Éditions du CHAM.
Nicolas, baliseur du GR 126
Les sentiers de grande randonnée (SGR) quadrillent notre territoire et nous mènent à travers des
chemins forestiers ou des routes
de campagne à la découverte des
plus beaux parcours du Namurois,
de Belgique en liaison avec des
chemins européens.
Plus de 5000 km de sentiers
balisés de blanc et de rouge sillonnent toutes les régions de
Wallonie et de Bruxelles. Certains ont une vocation internationale, tel que le GR 5 qui relie la
mer du Nord à la Méditerranée,
en passant par nos Ardennes, ou
le sentier qui emmène le pèlerin
vers Saint-Jacques de Compostelle, au départ de Namur, via
Vézelay, Limoges et Saint-JeanPied-de-Port. D’autres GR sont
conçus pour découvrir une région
particulière. Parmi ceux-ci, nous
intéresse particulièrement le GR
125 « Tour de l’Entre-Sambre-etMeuse » puisqu’il traverse notre
commune. Il existe aussi les GR
linéaires comme par exemple
le GR 126 qui relie Bruxelles à
Membre-sur-Semois. Il traverse
également notre territoire communal. Enfin, les SGR ont conçu
de nouveaux topoguides qui décrivent chacun 16 randonnées
en boucle par province, boucles
d’une vingtaine de kilomètres,
sans oublier les randonnées en
famille qui proposent des boucles
plus courtes associées à une attraction (visite d’une mine, d’un
musée, d’un château...).
Le premier GR belge date de 1959.
Dix ans plus tard, les « Sentiers
de grande randonnée » étaient
constitués en Asbl. Dans chaque
province, un responsable entouré
d’une équipe d’une trentaine de
baliseurs entretient le réseau GR
en rafraîchissant régulièrement
le balisage des sentiers. D’autres
membres travaillent sur les topos,
ces guides qui présentent les itinéraires et points d’intérêts de
chaque GR. Il y a une sentinelle
par province qui veille à la sauvegarde des chemins pédestres.
Tous les acteurs sont bénévoles,
du président au baliseur en passant par le secrétaire, le trésorier,
le rédacteur de la revue...
Nous avons rencontré Nicolas
Van den Abbeele, baliseur du GR
126, responsable d’une section de
15 km environ qui va de Spy au
bois de la Vecquée. Chez les Van
den Abbeele, c’est une affaire de
famille, son papa Jean-Paul est
également baliseur et son frère,
… quand il a le temps. Nicolas
nous explique qu’il doit régulièrement passer sur son chemin
pour vérifier son état, couper
des branches, repeindre les balisages : ces petites bandes rouges
et blanches que vous apercevez,
si vous êtes attentifs, dans le bois
de la Vecquée ou au quartier Fontaine. Parfois il est nécessaire de
rappeler à l’ordre un riverain un
peu trop envahissant ou bien de
proposer des changements de
parcours. Ainsi, Jean-Paul vient
de trouver à Floriffoux un chemin de terre plus pittoresque que
l’actuel tracé. Il va proposer cette
modification pour la prochaine publication du topo du GR 126, en
cours de réédition.
L’Asbl est toujours à la recherche
de bénévoles, alors si vous souhaitez proposer vos services aux
SGR (baliseur, trésorier, ...), vous
pouvez envoyer un message à
« [email protected] ».
Texte et photo : Claire Monville
11
Marche parrainée de l’ECF Malonne
Chouette, aujourd’hui, mercredi 1er octobre 2014, nous, les enfants
de l’école de la Communauté Française de Malonne faisons l’école
buissonnière. Accompagnés de Papa, Maman, Mamy, Papy, Tata,
Tonton et tous nos amis, nous nous sommes promenés dans les bois
de Malonne. Nous avons troqué notre cartable contre un sac à dos, pour
une longue randonnée dans les bois et ses alentours.
Tout le monde était au rendez-vous, même… le soleil !
Texte et photos : Carine Surkijn
Une petite histoire, comme on aimerait en entendre beaucoup
Elle est belle, grande, mince, de silhouette élégante. Infirmière de métier, elle s’acquitte de son travail avec
un sourire discret, des paroles chaleureuses, beaucoup de dextérité.
Il y a quelques jours, en rentrant chez elle, elle s’aperçoit qu’elle a perdu un foulard auquel elle tenait
beaucoup : elle le trouvait beau, d’un coloris original, d’une matière très agréable.
Après quelques moments de regrets assez tristes, elle cesse d’y penser. Mais le lendemain, sur un parking
où elle gare habituellement, elle aperçoit, entrant dans sa voiture, une jeune dame, approximativement de
son âge, avec autour du cou, un foulard qui ressemble au sien comme deux gouttes d’eau. Poussée par la
pensée du colifichet perdu, elle s’approche et, avec gentillesse, demande à la dame s’il ne s’agit pas là d’un
foulard trouvé. Sans hésiter, son allocutrice nie, met son moteur en marche et s’en va. Un moment, notre belle
se laisse prendre par la nostalgie du foulard perdu et, à son tour, quitte le parking, suivie à quelques distances
par l’autre voiture.
Huit jours plus tard, même scénario : notre infirmière retrouve la jeune dame et, poussée par un désir peu
raisonnable, revient à la charge inventant, cette fois, que ce petit foulard lui venait d’une grand-mère qu’elle
vient de perdre et à laquelle, elle tenait beaucoup.
Quelques jours se passent : notre infirmière trouve sur son pare-brise un petit billet lui avouant qu’effectivement
ce foulard avait été trouvé et que la dame l’avait tellement apprécié qu’elle s’était laissé prendre par un
mensonge qu’elle regrettait maintenant.
Un numéro de téléphone accompagnait le petit mot, ce qui permit à notre belle de reprendre en mains le
foulard regretté.
Comme quoi le monde est plein de faits, d’événements petits, grands, catastrophiques, porteurs et autres,
parmi lesquels il faut savoir relever ceux qui sont promesses de soleil, de printemps.
J. Lorant
La mer est bleue pour tout le monde
Pour les peaux brunes et les peaux blondes
Quand l’homme s’y baigne en passant
Il y a des gouttes de sang
Couleurs vous êtes des larmes
Couleurs vous êtes des pleurs
(Guy Béart)
Trimballée de prison en prison en Syrie
La physicienne Faten Rajab Fawaz a été arrêtée par des agents du
service de renseignement de l’armée de l’air à Damas le 24 décembre
2011. Elle a été maintenue en isolement pendant environ un mois
dans leurs locaux. Cette scientifique, prisonnière d’opinion adoptée
par Amnesty, est apparemment détenue en raison de son militantisme
pacifique. Pendant deux années, elle été transférée dans plusieurs
centres de détention, passant au moins trois mois en isolement dans
l’attente de son procès devant un tribunal militaire d’exception connu
pour ne pas respecter les normes d’équité des procès. Selon son
avocat, ses conditions de détention sont en tous points équivalents à
une disparition forcée étant donné que les autorités n’ont communiqué
aucune information à son sujet. Son état de santé s’aggrave car elle
aurait subi des actes de torture. On ignore où elle se trouve actuellement
et les charges retenues contre elle ne sont toujours pas connues. Son
dossier a été transmis à un tribunal militaire d’exception. Son avocat
ne pourra dés lors assister au procès. Le recours y est interdit et des
sentences très lourdes sont la plupart du temps prononcées pouvant
aller jusqu’à la peine de mort.
Tout qui souhaite participer à cette action urgente d’Amnesty par
l’écriture d’une courte lettre au Représentant permanent de la Syrie aux
Nations Unies, lettre à envoyer avant le 4 novembre, peut en obtenir
une copie en adressant un mail à [email protected]
Bonne nouvelle en Indonésie
Oni Wea un étudiant papou âgé de 21 ans, a été libéré du poste de
police du district de Manokwari le 2 septembre dernier. Il avait été
inculpé d’« incitation » en raison de son militantisme pacifique. Amnesty
ignore si sa libération a été assortie de conditions.
12
Opération 11.11.11
Les femmes indigènes se mobilisent
pour leurs communautés au Guatemala
Le Guatemala est après le Salvador et le Honduras le troisième pays
d’Amérique centrale qui est dévasté par la violence. Les causes en sont
multiples : la pauvreté extrême de près de 60 % de la population, la corruption, l’absence d’état et le trafic de la drogue. On y compte actuellement plus de vingt meurtres par jour. Partout, surgissent des initiatives,
des associations s’unissent pour combattre ces fléaux dans ce pays
régulièrement frappé par des cataclysmes tels des ouragans ou récemment encore des tremblements de terre.
C’est le cas de l’association COINDI (Coopération Indigène pour le
Développement Intégral) qui anime un projet de développement de 25
communautés comprenant en tout 500 femmes des municipalités de
Sololá, Santa Catarina Ixtahuacan et Nahualá, dans le département de
Sololá au Guatemala. Ce projet cadre bien dans l’année internationale
de l’agriculture familiale qui a lieu durant toute l’année 2014 et a été
retenu cette année à Malonne pour la Campagne de solidarité 11.11.11.
Ces mères de famille se sont impliquées dans un projet de participation
citoyenne et de développement économique. Elles se consacrent non
seulement aux tâches ménagères mais travaillent aussi aux champs
et réalisent de l’artisanat. Elles soulignent que leur toute première motivation à s’organiser était de « répondre aux besoins fondamentaux
(se nourrir, se soigner et s’éduquer) et de lutter contre la pauvreté des
familles, la violence, l’inégalité des opportunités, le racisme et la discrimination ».
Ces mères de famille se mobilisent également pour la défense du territoire et l’accès à la terre. L’association COINDI organise par ailleurs des
sessions de formation. Les thèmes abordés vont de la gestion, l’administration et la comptabilité jusqu’à l’apprentissage de l’élaboration de
produits de transformation, de teintures naturelles, de production de
vêtements typiques.
Comme les hommes prenaient toutes les décisions dans les communautés, les femmes se sont unies pour y participer parce que, disent-elles,
« nous voulons construire un avenir meilleur avec nos compagnons ».
C’est le week-end du 9 novembre que la section des Guides de Malonne épaulera de nouveau comme les années précédentes l’équipe
des bénévoles des magasins du Monde pour mener à bien l’opération
11.11.11.
Les Cart’a Kroll, célèbres caricatures de Pierre Kroll revues et corrigées
par les enfants, les cartes de vœux, le cacao, le thé et le traditionnel
calendrier du CNCD seront comme les livres de cuisine du monde les
supports de la campagne de cette année.
Le calendrier du CNCD sera par ailleurs disponible jusque début janvier
2014 au Magasin du Monde de Malonne.
Bienvenue aussi à tout qui désire donner un coup de main pour l’opération 11.11.11. soit dans son quartier ou à son lieu de travail. Pour infos :
s’adresser le samedi matin au Magasin du Monde ou par tél. le soir au
081 44 58 60.
Exposition au Champ Ha :
Malonne,
de la belle époque à la grande guerre
On en parle assez ! Voici un siècle que débutait une
affreuse boucherie, une des guerres les plus sanglantes de l’histoire, la première guerre mondiale.
Les Malonnois, comme bien d’autres, ont voulu, au
départ de plusieurs associations, « marquer le coup »
et commémorer cet évènement tragique, encore présent dans la mémoire des anciens mais à propos
duquel ils trouvaient important de l’expliquer aux
plus jeunes. Plutôt que d’organiser chacun quelque
chose en ordre dispersé, ils ont trouvé plus judicieux
de s’associer en une manifestation commune.
Et donc, ces 11, 12 et 13 octobre, les Malonnois ont
pu parcourir et admirer une exposition sur le thème
de la guerre 14. Le lieu ? Le centre sportif et culturel du Champ Ha, dans une salle offerte gracieusement par la commune (encore merci). Les associés ?
Le C.L.C. (Centre Loisirs et Culture) et le C.H.AM.
(Cercle Histoire et Archéologie de Malonne). Le
C.L.C. présentait des réalisations de plusieurs de
ses ateliers : l’atelier céramique offrait une impressionnante reconstitution des armées, tranchées et
fort, en terre cuite, de splendides coquelicots en céramique ainsi qu’une œuvre symbolisant les morts
de la guerre ; l’atelier peinture présentait une série
d’œuvres sur ce même sujet de guerre, une fine dentelle représentait l’entrée du fort, et l’harmonie avait
préparé un concert avec des morceaux appropriés.
Le C.H.A.M. quant à lui, en a profité pour avancer d’un mois la publication de son bulletin annuel
(le 37e !). Ce bulletin de 100 pages, tout à fait exceptionnel, est entièrement consacré à la guerre 14 en
relation avec Malonne. Un grand panneau de photos
le présentait, illustré aussi par les maquettes au 1/72e
réalisées par Baptiste (13 ans).
L’exposition, ouverte dès le samedi 11 à 13 h, fut
officiellement inaugurée par Paul Marchal à 18 h, en
introduction au concert donné par l’Harmonie. Le dimanche après-midi elle a encore accueilli du monde
jusque 20 h. Ce ne fut pas la toute grande foule, bien
sûr, mais beaucoup de personnes très intéressées
(pas nécessairement de Malonne, d’ailleurs !). Ce fut
l’occasion de nouer ou de renouer des contacts sympathiques.
Le clou de l’exposition, ce fut certainement le lundi
13, jour réservé aux écoles. Venus de l’école de la
Communauté, de l’école primaire Saint-Berthuin, de
l’école spéciale Saint-Berthuin et de l’école Saint-Joseph, plus de deux cents enfants ont pu, au cours
de la journée, admirer les maquettes, regarder les
photos et la petite vidéo, apporter des témoignages
familiaux (« Moi, le papa de mon papy… ») et surtout, surtout, poser une multitude de questions, tantôt très concrètes, tantôt plus générales, y compris
LA question essentielle et à laquelle personne ne
peut répondre intelligemment : « Pourquoi fait-on la
guerre ? ». Et oui, pourquoi ?
Texte et photos : P. Ducarme
13
Cap Gris-Nez 2014
Au matin du lundi 25 août, la cour rouge de Saint-Berthuin était
remplie d’effervescence. Le départ pour la côte d’Opale était imminent.
C’est sous des trombes d’eau que la petite escorte, composée de jeunes
de Malonne de tous les âges, a quitté la vallée du Landoir. Trois cents
kilomètres plus loin, l’air iodé du grand large nous invitait déjà à nous
baigner.
Logé dans un sympathique gîte en plein cœur d’une ferme,
nous avions droit, chaque matin après la traite des vaches, de cet onctueux lait de ferme. Deux courageux cyclistes faisaient le reste : traversant la campagne tous les matins pour nous apporter au saut du lit des
baguettes encore tièdes.
Armé pour la journée, le groupe s’est mis en route pour découvrir ou redécouvrir cette magnifique région. Notre première sortie fut
fort arrosée par la pluie mais c’était sans compter la détermination du
groupe. Nous avons pu observer au moins trois phoques, assez curieux
pour s’approcher des côtes. Notre seconde excursion fut à la plage de
Wissant. Après une longue marche et après avoir gravi une dune stratosphérique, nous avons pris position en hauteur. La vue était magnifique. En contrebas, à l’aide de pelles ou à la force de nos bras, nous
avons construit l’arche de Noé, un rempart impressionnant dressé en
amont. Inutile de dire qu’il n’a pas fait le poids face à la marée… Notre
troisième sortie fut celle de Boulogne-sur-Mer. Après avoir visité le port,
nous sommes entrés dans l’ancienne ville fortifiée. Bravant des siècles
d’histoire, nous sommes montés bruyamment au sommet du Beffroi,
faisant ainsi la plus belle des publicités pour la visite guidée organisée
toutes les heures. L’après-midi fut consacrée à la pêche où les plus
chanceux ont pu observer, entre l’écume de la marée descendante, des
crabes ou des anémones.
Le jour du départ, Santiago officia une messe en pleine air.
Après une dernière baignade, il fut temps de regagner les voitures. Et
c’est plein de couleur que nous avons regagné Malonne.
Romain Smeets
Les Infos de la Paroisse
Messes de la Toussaint
Horaire des messes
Messe de la veille de la Toussaint
Vendredi 31 octobre à 17 h.
Messes de la Toussaint
Samedi 1er novembre, à 9 h et 10 h 30.
À 18 h : messe anticipée du dimanche
(à l’église paroissiale – pas de messe à la chapelle du Gros Buisson)
Dimanche 2 novembre
Messes à 9 h, 10 h 30 et 18 h.
Au sanctuaire saint-Mutien-Marie
En semaine, à 8 h 45 (sauf le samedi)
Le dimanche, à 9 h.
Les recommandations pour les défunts seront faites le
dimanche 2 novembre aux 3 messes.
Il n’y aura pas de messe à la chapelle du Gros Buisson
le week-end de la Toussaint.
À votre attention
Adoration au sanctuaire saint Mutien-Marie
les vendredis 7 novembre et 5 décembre
16 h 30 : exposition du Saint Sacrement
17 h 00 : adoration communautaire suivie de la messe
Messe des familles
Dimanche 23 novembre, à 10 h 30.
Fête de saint Berthuin
Dimanche 30 novembre, messe à 10 h 30.
Nous avons célébré le baptême de
Matteo Compère
le 28 septembre
Nous avons célébré les funérailles de
Robert Dussart
le 27 septembre
Juliette de Moriamé
le 01 octobre
À l’église paroissiale
Le samedi, à 17 h
Le dimanche, à 10 h 30 et 18 h.
À partir du samedi 8 novembre, les messes du samedi
à 17 h et du dimanche à 18 h seront célébrées au
sanctuaire St-Mutien-Marie.
À la chapelle du Gros Buisson
Le samedi, à 18 h
Au monastère des sœurs Clarisses
En semaine à 8 h
Le dimanche à 8 h 30
La liste des intentions de messes pour les défunts
est affichée à l’entrée de chaque lieu de culte. Pour tout
renseignement, s’adresser à Mme Josette Adnet, Fond de
Malonne, 11 - 081 44 15 20.
Renseignements
Abbé Giuseppe Vacca et abbé Stéphane Décisier
Fond de Malonne, 105 - tél.: 081 45 08 02
Adresse mail : [email protected]
Abbé Sylvain Itakénia
Fond de Malonne, 146 - tél.: 081 44 43 96
Site internet : www.paroisse-de-malonne.net
Permanences au Fond de Malonne, 105
Lundi et mardi, de 9 h 30 à 11 h 30 et de 15 h 30 à 18 h. En
dehors de ces horaires, veuillez téléphoner pour rendezvous. Merci.
Chantier en cours sur le tronc T411
Si seulement Père Castor pouvait encore nous raconter une histoire,
ce serait celle de l’animal du même nom.
Cet ingénieur hydraulique construisant des barrages s’étendant
jusqu’à 75 mètres n’a pas une vie à la longue rivière tranquille car il
remanie sans cesse ses travaux. Dans ses retenues d’eau, il peut se
déplacer presque en toute sécurité jusqu’à la terre afin d’y chercher
sa nourriture et ramener les branches vers sa hutte.
À un nouveau petit chaperon rouge intrigué par ses grandes dents
qui repoussent tout le temps, il pourrait rétorquer : « c’est pour mieux
manger les pousses et feuilles d’arbres, les plantes aquatiques et
herbacées ainsi que les écorces en automne et hiver mon enfant. »
La disparition de cette bête à poil dru dans notre pays au 19e siècle, fut causée par la convoitise de sa noble
fourrure épaisse et imperméable ainsi que sa viande et le castoréum. Cette sécrétion utilisée en médecine et
en parfumerie fut remplacée depuis par un produit de synthèse.
Dans les rayons cosmétiques se trouve l’huile de ricin n’étant rien d’autre que celle de ce fascinant deuxième
plus gros rongeur au monde.
Cet habitant des forêts s’est dispersé en 250 territoires en Wallonie entre 1998 et 2000 et sa population
actuelle se situe entre 600 et 1000 individus. Natagora désapprouve les lâchés illégaux d’espèces comme
ceux-ci mais soutient activement la protection et le redéploiement des castors désormais présents chez nous.
En effet, malgré parfois quelques petits soucis de voisinage, il est un formidable adjuvant de la biodiversité et
de la santé de nos écosystèmes.
Si vous avez envie de le rencontrer, ses apparitions se comptent sur les doigts de ses pattes en forme de
main ! Au temple du bricolage Castorama en France, en lisant la bd bruxelloise « la patrouille des castors »
et sur le blason de la commune de Bièvre en hommage à ses aménagements de clairières dans la région.
Au pays de l’érable, on le retrouve sur les pièces de cinq cents, comme mascotte lors des JO de Montréal et
également comme pâtisserie s’appelant « la queue de castor ».
Niki Davis
Agenda de la Régionale Natagora Cœur de Wallonie
www.natagora.be/coeurdewallonie
25.10 Ouverture du CREAVES à Temploux (Centre de Revalidation pour animaux sauvages)
02.11 Balade ornitho à Jambes
09.11 Nature en ville à Sambreville
23.11 Journée de l’Arbre et Journées portes ouvertes du CREAVES à Temploux (9 h-12 h)
Un renseignement à Malonne :
Philippe Burgeon (081/445430 – 0497/890789 – [email protected])
Thibaut Goret (0496/785447 – [email protected])
14
Nathalie Lefever
née en 1981, a passé son enfance au Petit Babin.
Chercheuse en droit et doctorante à l’University
d’Helsinki, en couple avec Mikko.
Espoo (banlieue d’Helsinki), Finlande
[email protected]
Chers Malonnois, ça fait bien longtemps que je vous ai quittés mais je n’oublie pas l’école Saint-Joseph et
ceux que j’y ai rencontrés ! Cela fait sept ans déjà que je suis installée en Finlande. Ce beau pays, aux plus
de 100 000 lacs et aux 3 millions de saunas, mériterait d’être plus connu qu’il ne l’est. Helsinki, où j’habite,
est une ville superbe et la nature est toute proche, comme à Malonne… Saviez-vous qu’au XVIIe siècle, des
centaines de Wallons se sont installés en Finlande pour enrichir son industrie ? Tout comme moi, ils n’ont pas
oublié leurs racines !
Au plaisir de vous revoir, chers Malonnois, et … une pensée spéciale pour Bonne-Maman et Parrain !
Nathalie
Tout mignon, tout bon !
• Lola à qui je disais : « Tu dois mettre un pull »...
Lola répond « Ben non regarde, je n’ai pas la poule de chèvre ».
• Amélia, 3 ans : C’est le moment du repas de midi et Amelia demande à sa maman si elle peut avoir un
biscuit. Sa maman dit non parce que c’est bientôt l’heure de dîner. À la troisième ou quatrième fois, Amelia
regarde sa maman droit dans les yeux et lui dit : « Maman, c’est ta dernière chance, est-ce que je peux avoir
un biscuit ? ».
Cette rubrique a besoin d’être alimentée, ne l’oubliez pas et envoyez toutes les perles de vos petits à
[email protected]