Transcript numéro 306
Périodique mensuel - Paraît tous les mois (sauf en août) Le numéro : 1 € - Abonnement (hors Malonne) : 20 € N° 306 - Novembre 2014 Malonne première a.s.b.l. Rue de Manstée 9 5020 Malonne N° ent. 0 430 639 319 Éditeur responsable Ghislain Collet Chaussée de Charleroi 593 081/44.03.00 [email protected] Webmaster Michel Vause Rue du Piroy 37 081/44.13.19 [email protected] Président Daniel Rousselet Fond de Malonne 110 081/44.52.00 [email protected] Rédaction [email protected] Publicité 0475/44.08.79 [email protected] Agenda et communiqués Claudine Fouarge Les Marlères 35 081/44.55.52 [email protected] Petites Annonces Éric Adnet Fond de Malonne 11 081/44.15.20 Abonnements Philippe Folcque Rue du Petit Babin 25 081/45.01.54 [email protected] Face et profil Éditorial Joseph Pirson et Monique Goosse Il est difficile de parler de Joseph sans y associer Monique, son épouse. Ils sont malonnois d’adoption : Monique s’y est installée en 1983 et Joseph l’a rejointe progressivement. C’est en 2011 qu’ils ont officialisé leur union. Les « adoptés » ne sont-ils pas les plus ardents amoureux de leur village puisqu’ils ont choisi d’être malonnois, alors que les natifs n’ont rien demandé pour « naître » à Malonne ? Le couple a choisi, aux confins du village, une petite maison qu’ils ont restaurée et aménagée dans un lieu baigné de calme et entouré de verdure. Fidèles à leurs racines rurales, tous deux prennent plaisir à cultiver leur jardin. Joseph est né à Gesves d’un père instituteur puis directeur de l’école primaire communale du village, bientôt reprise par l’État. Un de ses premiers maîtres fut un autre Malonnois adoptif : Guy Maquet, jovial directeur retraité de l’École de la Communauté Française à Malonne. Le cursus scolaire de Joseph débuta évidemment par l’école « paternelle ». Ses études secondaires commencèrent à Gesves pour se terminer au Séminaire de Floreffe sous la houlette bienveillante de André Debources et de Clément Kinet, encore deux Malonnois d’adoption. Le monde est-il si petit ou Malonne tellement attirant ? À l’âge de 17 ans, il s’inscrit en « Philo et Lettres » aux Facultés Universitaires de Namur puis à Louvain. Il poursuit, après ses premières études universitaires, le cursus de Théologie au Grand Séminaire de Namur. Il suit également des formations en psycho-sociologie à Bruxelles, la licence en politique économique et sociale puis l’agrégation (avec un stage pratique dans les classes du Frère Joseph Cornélis à Saint-Berthuin !). Bardé de tous ces diplômes et titres, il est mûr pour entamer un long parcours professionnel. suite page 5. Sommaire Une idée, un projet... MP est à votre écoute [email protected] Les petits déjeuners . . . p 3 Soutenez Malonne Première : BE86 0682 0888 2150 Tous droits réservés La Fête au village . . . . . . . . p 6 Expo 14-18 . . . . . . . . p 12 Malonne Première est-il un vrai journal ? Pour répondre à cette question, il nous faudrait d’abord savoir ce qu’est un « vrai » journal ? Les propos de Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef au « Soir » nous aide à y répondre : un vrai journal n’est pas nécessairement engagé … de gauche ou de droite, rouge, vert, orange ou bleu. En ce qui concerne Malonne Première, ses statuts lui confèrent un caractère pluraliste. Rappelons que tous les Malonnois sont invités, chaque année, à faire partie de l’assemblée générale. Cela implique un pluralisme de fait. Par ailleurs, les positions prises dans les articles ne sont pas d’emblée partagées par l’ensemble des membres ; chacun a son libre arbitre et la tolérance est de rigueur. Évidemment, Malonne Première n’est pas un quotidien qui accompagne l’actualité au jour le jour, qui entretient des débats en cours, qui se précipite sur l’événement imprévisible, qui annonce la météo… Mais, comme un vrai journal, il rend compte de la vie d’une communauté de village, des activités des associations locales, des manifestations sportives et autres, des activités scolaires ou celles des mouvements de jeunes et de la vie locale : sociale, culturelle et même politique. Être pluraliste, ce n’est pas être insipide, c’est oser différents points de vue argumentés. Par ailleurs, comme l’est typiquement une revue ou un journal papier, des articles que certains qualifieront « de fond » alimentent des options, variées, ouvrant sur du sens à donner à la vie quotidienne. Malonne Première présente en effet les principales qualités d’une presse écrite par rapport à celles d’une presse radio-diffusée ou même informatisée. À savoir : la rédaction de textes écrits, construits, se basant parfois sur d’autres écrits (qu’il conviendrait toujours de citer), lus préalablement et partagés au sein d’un Comité de lecture ; la permanence de rubriques tenues par des rédacteurs qui progressivement affinent leurs compétences dans un secteur ; l’illustration de quasiment chaque article par des photographies réalisées par les personnes intéressées, retenues en équipe de composition. Le journal peut entretenir des relations avec ses lecteurs : offrir la possibilité de concours, de billets d’humour, de clins d’œil à l’actualité, de cartes locales, de célébrations anniversaires, de petites annonces, de production d’affiches ; il peut encore récolter des « bons mots d’enfants … de familles malonnoises » … Aux avantages d’une production écrite s’adjoignent évidemment quelqu’inconvénient : la compréhension d’un texte est sensiblement modifiée par la réinterprétation qu’en fait inévitablement le lecteur (ce mécanisme est aussi présent entre un orateur et ses auditeurs). Les textes et les photos vieillissent, mais sont archivables. Quoi qu’il en soit, les écrits restent, les paroles s’envolent, ainsi que la plupart des e-mails d’ailleurs ! Avec l’écrit, possible d’y revenir, de s’y référer, de le citer. Les internautes ou « facebookers » du monde actuel auront tôt fait de se rendre compte de la valeur de l’écrit, fut-il éphémère comme un journal, et d’y accorder une plus grande importance dans l’avenir. C’est en tout cas un pari qu’il me plait de relever. Dany Rousselet, rédacteur en chef 2 Alain Baume NOS RACINES TREMPENT DANS LE WALLON Bèljique, 12 pwints Saquants mots po si en cas : Ratoûrnûres N’eûchîz nin peû, dji n’ vos va nin causer do concoûrs Eurovision dèl tchanson. Ça, si on nè l’ vout nin veûy, gn-a qu’à sèrer l’ posse. - èsprès’ : train express - banlieû : train omnibus - piyâme-miyâme : tout doucement - vèyanmint : d’autant plus, étant donné que - lès pondants èt lès djondants : les tenants et les aboutissants - One plaque : un CD - C’èst do tot tchôd modu. - C’est du lait qui vient d’être trait = c’est la dernière nouvelle. Non, ci qui m’ grabouye audjoûrdu, c’èst pus rade li pèrmis à pwints. Cite afaîre-la, ça sèreut one miète come li monsse do Loch Ness : on-zè cause di tènawète, mins gn-a nuk què l’a jamaîs vèyu. Portant, ci n’èst nin do tot tchôd modu savoz, gn-a quausu 25 ans qu’onz-è cause pwis qu’on l’ rovîye, pwis qu’on-z-è r’ cause ! Li lwè a minme sitî vôtéye tot jusse après qu’ lès Francès l’eûchenuche dèdja mètu su pîds è 1989. Por on côp, qu’on-z-aveut pris l’èsprès’... ça a rade ritchèyu à banlieû. - One djèrmale : des jumeaux D’après Chantal Denis S.W.L.S.N. in « Bèrwètéyes di spots, r’vazîs, toûrnûres èt ratoûrnûres d’après Nameur èt avaur-là » Po rîre one bouchîye È scole Li dame di scole : Djan, vos-avoz 5 eûros dins vosse potche. Vos-è d’mandoz 5 à vosse man. Combin ‘nn’ avoz ? - 5 nosse Dame ! - Djan, vos n’ con’choz nin vosse lèçon d’ cârcul ! - Siya nosse Dame, mins vos, vos n’ conchoz nin nosse man ! È l’ Bèljique, divant 1969, gn-aveut nin dandjî d’ permis po mwinrner one moto, one auto oubin on camion. Èt quand il a div’nu obligatwâre, gn-aveut qu’à l’ dimander al comune ! C’è-st-insi qu’ nosse man a yeû s’ pèrmis, mins qu’èle n’a jamaîs mwinrné di s’ vîye. Piyâme-miyâme, on-z-a waîtî d’arindjî lès bidons avou on-ègzamin. I faleut rèsponde à one rigléye di quèstions : ci qui ç’ panau-la vout dîre, quî ç’ qui dwèt passer l’ prumî à on crwèsemint, quand faut-i mète lès lampes èt vos ’nn’ auroz, èt vos ’nn’ auroz... Ci n’èsteut nin trop malaujî vèyanmint qu’i-gn-aveut trwès rèsponses pad’zo èt qu’i faleut tchwèsi l’ bone ! Ci n’èst qu’à paurti di 1977 qu’il a falu fé lès preûves qu’on saveut bin mwinrner en d’ pus d’ l’ègzamin « su papî » po-z-awè l’ pèrmis. Èt, po ça, li Bèljique èsteut l’dérin payis d’Eûrope !. - À noste âdje, on-z-inme ostant one aîr di feu qu’on-aîr di viole. - À notre âge, on préfère un air de feu qu’un air d’orgue de barbarie. Li minme dame di scole a one djèrmale dins sès-èlèves. - Tûr èt Gusse, vos rédacsions « Mi tchin » si r’chonenut come deûs gotes d’aîwe. Qui ç’ qu’a copyî su l’ôte ? - Nos n’avans nin copyî nosse Dame : nos-avans l’ minme tchin! Compost Binde : « Èvôye » Tûzadje d’èmon nos-ôtes Èt l’ pèrmis à pwints dins tot ça ? Parètreut qui ça sèreut po discoradjî lès mwaîs tchaufeûs d’ fé dès fautes. En d’ pus dès caurs qu’i d’vrin.n’ payî, on l’zî rôstéyereut onk, deûs, ou trwès pwints su les doze qu’ onz-a po c’mincî. Èt quand i n’aurin.n’ pupont d’ pwint, i n’aurin.n’ pupont d’ pèrmis èt d’vu rataquer lès deûs-ègzamins s’i vôrin.n’ co mwinrner. Ci n’èst nin tos lès djoûs qu’on-z-a one plaque è walon. Fwârt avant quand c’è-st-on orkèsse do costé d’ Nameur qui djoûwe, co bin. Si, ci sèreut bon po l’ santé, di roter èt d’ fé do vélo tos lès djoûs lès facteûrs ni môrrin.n’ jamaîs. Mins nos n’î èstans nin co, savoz ! Qui v’loz ? I faut bin pèser l’ poûr èt l’ conte, bin studî lès pondants èt lès djondants. Èt ça, ça prind do timps, brâmint do timps... Gn-a quausu 25 ans qu’on-z-î tûze ! Su « Èvôye » li Compost Binde ni balzine nin po comachî l’ musique da « The Clash » avou lès mots da Bob Dechamps. Il î ont mètu èto leûs bokèts da zèls. C’èst todi dèl musique po fé fièsse, qui ç’ fuche do timps dèl dicauce oubin d’vant ou cor après. T. Chaufeû Si vos v’loz acheter l’ plaque, i vos faut soner à Philippe Luyten au 0497 72 31 08. Pinsèyes da Pierre Faulx - Li priyorité d’ drwète : c’èst co po fé passer l’s-ovrîs po rin. - Lès tchmins d’ nosse payis : on vraî biyârd... à traus. - Asteûre, quand on-z-èst su quate roûwes, « Bondjoû ! » ça s’ dit «Pwèt’ Pwèt’» Ex Libris Nina de Frédéric Lenoir et Simonetta Greggio, éditions Stock. Amour : voilà bien un mot que chacun devrait pouvoir écrire, de la manière qui lui convient le mieux, tellement sans doute il désigne la quête infinie de chaque être humain. Certains y arrivent et doivent, finalement, s’endormir paisibles, heureux. Mais il est probable que beaucoup mènent cette recherche toute leur vie, n’y parviennent jamais totalement malgré la persistance de leur espérance, la succession ininterrompue et lassante d’échecs ou de réussites partielles ; et je comprends que certains finissent par lâcher volontairement la corde. C’est un peu l’histoire que Frédéric Lenoir et Simonetta Greggio nous racontent, à deux mains dans une trame fort légère, intense, fluide mais toujours agréable. Arrivé au beau milieu de son existence, Adrien se rend compte qu’il a, au début de sa vie, aimé une jeune fille avec une intensité qui l’a probablement paralysé dans sa demande et qu’il n’a jamais pu retrouver par la suite. Il lui écrit alors une longue lettre où il lui conte ce qu’il n’a jamais osé lui dire, lettre à l’issue de laquelle il a décidé de se supprimer, mais qui va, d’une façon inattendue, faire renaître mystérieusement en lui son désir de devenir écrivain. Cette écriture va lui faire retarder le geste fatal et le document aura sur pas mal de personnes un impact positif important : il est vrai qu’il aborde des sujets difficiles et importants comme la vie, la mort, l’amour, les priorités, sujets familiers à Frédéric Lenoir, à la fois philosophe, sociologue, historien et … romancier, travail réalisé avec Simonetta Greggio, une italienne, jeune, belle sans doute, et dont l’inspiration méditerranéenne n’est sûrement pas sans effet. Malgré la tournure du début, l’affaire se termine bien et permet au lecteur de vivre, comme s’il y était, une histoire qui est peut-être finalement celle de chaque être humain sous des azimuts et des cieux différents. J’ai beaucoup aimé ce roman, toutes les émotions même parfois intenses qu’il m’a permis de vivre. J. Lorant 3 Les petits déjeuners Oxfam à Malonne, un concentré de convivialité Ce dimanche 12 octobre dès 8 h, 366 convives (Malonnois, Floreffois, …) ont mis le cap vers la salle Frère Mathieu de l’abbaye Saint-Berthuin pour partager les petits déjeuners Oxfam. Un événement convivial organisé par 195 équipes à travers la Wallonie et à Bruxelles... et pour la 23e édition à Malonne. Et cette année, les organisateurs ont eu la surprise d’accueillir à leur table le directeur général d’« Oxfam-Magasins du monde », M. Pierre Santacatterina. Une occasion de faire un geste en faveur d’un commerce équitable permettant aux petits artisans et aux paysans de vivre décemment de leur travail. Partager un petit déjeuner Oxfam, c’est une occasion de sensibiliser son entourage et de faire (re)découvrir le commerce équitable, ses produits, ses valeurs, ses partenaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine … et d’ici. Ce moment de convivialité fêtait les 50 ans de « Oxfam-Magasins du monde » qui, cette année, a décidé de mettre sous les projecteurs un fruit que nous consommons quotidiennement, et bien souvent au petit déjeuner : l’orange (et son jus). Derrière ce fruit, il y a tout un secteur particulièrement touché par les dysfonctionnements du système de commerce international où, au Brésil, 3 multinationales détiennent 90 % de la production du marché. Au menu : dégustations de café, thé, cacao, confitures, choco, petits pains au quinoa, céréales, chocolat et jus de fruits. Après s’être rassasiés les participants ont pu profiter de la vente des produits du commerce équitable soutenue par Oxfam. Oxfam International ou Oxford Commitee for Famine Relief est une organisation non gouvernementale de coopération au développement qui lutte contre l’injustice et la pauvreté, via des programmes de développement, d’aide humanitaire et l’organisation de campagnes. Oxfam-Belgique est une ONG fondée en 1964 par le Comte Victor de Robiano, le Baron Antoine Allard et quelques amis, suivant l’exemple de l’Oxford Committee for Famine Relief actif en Grande-Bretagne depuis 1942. Depuis sa création, OxfamBelgique est intervenue dans de nombreuses crises humanitaires majeures, dont des famines, tremblement de terre, l’ouragan Mitch et le génocide au Rwanda. Depuis la fin des années 1970, il participe avec d’autres organisations au Consortium belge pour les situations d’urgence. Son action principale, reste cependant axée sur des projets de développement durable. Ces petits déjeuners ont pu être organisés à Malonne grâce à une dynamique équipe de 28 bénévoles qui se sont partagé les différentes tâches : aux entrées, à l’approvisionnement du buffet, au service boissons, à la vaisselle, … Profitons de ces quelques lignes pour les remercier de cette sympathique organisation ! Texte : M-P. Martin Photos : J-C. Guyot, Cl. Fouarge 4 Une fatale piqûre de frelon Le 6 septembre dernier, un groupe de joggeurs a été attaqué par un essaim de frelons dans la région de Hastière. Cet essaim se trouvait dans le bas d’un tronc sur le circuit de cette épreuve. L’info a fait la une des journaux et le tour de la toile. Heureusement il y eût finalement plus de peur que de mal. Deux jours plus tard, un drame s’est toutefois produit : notre concitoyenne Danielle Buffels, épouse d’André Bourtembourg, a été à son tour victime d’une piqûre de frelon au cours de la balade de l’UTAN dans les alentours de Sart-Dames-Avelines, foudroyée en quelques secondes suite à un choc anaphylactique qui ne lui laissa aucune chance. La nouvelle de sa brutale disparition n’allait toutefois pas se répandre comme une traînée de poudre. Depuis une étoile manque dans le ciel des Calenges et du Chemin du Four, quartier convivial où Danielle, sympathisante des groupes Amnesty et Oxfam, s’était rapidement intégrée et y était appréciée. Doit-on se méfier des frelons et autres guêpes ? Il nous arrive à tous de nous trouver nez à nez avec des guêpes, abeilles, taons, moustiques ou autres araignées, autant de petites bêtes dotées par la nature de moyens de défense (ou d’attaque) leur assurant la pérennité. Évidemment, nous pouvons nous aussi être victimes de leurs dards venimeux ! Sous le chaud soleil du désert L’agave dresse sa magnifique hampe florale Dans cette terre aride il prospère Fier de dominer le règne végétal (Bernard Marotel) L’eau de miel des Aztèques Le sirop d’agave est extrait de façon naturelle de la plante d’Agave Tequilana. Il faut cinq à sept ans avant qu’une agave arrive à maturité et puisse être coupée. L’association mexicaine des producteurs a été créée en 2005 sous le nom de Integradora Otilio Montano et regroupe actuellement sept coopératives. L’agave donne un sucre d’origine naturelle, au pouvoir sucrant élevé et à l’index glycémique faible (deux fois moins que le miel et trois fois moins que le sucre). Déjà connu du temps des Aztèques qui le donnaient en offrande aux dieux, ils l’utilisaient aussi à des fins thérapeutiques notamment pour les maladies de la peau. Ce sirop certifié Bio convient parfaitement pour les boissons, les pâtisseries, les confiseries et les plats cuisinés ou par exemple pour les pommes au four dont voici une recette parmi d’autres. Ingrédients : 6 pommes, 6 spéculoos Miel Maya. Pour le caramel : 20 cl de sirop d’agave Bio Miel Maya, 20 g de beurre allégé demi sel, 2 cl de crème liquide. Préparation Préchauffer le four (160°C). Préparer la sauce caramel : verser le sirop d’agave dans une poêle chauffée ou une casserole à fond épais, laisser caraméliser. Colorer jusqu’à obtenir une belle couleur rousse. Incorporer le beurre et la crème petit à petit. Bien mélanger. Peler et vider les pommes. Les déposer dans un plat qui peut aller au four, les arroser de caramel et laisser cuire pendant 1 heure. Arroser les pommes de la sauce tout au long de la cuisson pour bien les confire. Au moment de servir, les arroser de la sauce au caramel et enfin émietter des spéculoos par-dessus (Recette de l’association Artisans du Monde). ____________ Le Magasin du Monde – Cour d’Honneur de St-Berthuin, 127, rue Fond de Malonne – est ouvert chaque samedi matin de 9 h 30 à 12 h 30. Infos : tél. 081 44 58 60 ou [email protected] Quels seraient les comportements les plus adéquats dans de telles circonstances ? • En premier lieu, être vigilant et attentif à ne pas « jouer avec le feu » et donc, s’il s’agit d’un groupe d’insectes de les laisser tranquilles et de s’en écarter, ne pas frapper un nid avec un bâton, ne pas introduire une branche dans un nid terrestre, etc. • En second lieu, s’il s’agit d’un insecte isolé, on peut le chasser doucement par exemple avec un journal (jamais brusquement, cela ne fait que de l’inciter à se défendre et à devenir plus agressif, surtout s’il n’a que peu d’issue). Il arrive que, par mégarde, on agresse l’insecte sans le vouloir. On peut dès lors recevoir une piqûre (le plus souvent un insecte ne pique qu’une fois, l’abeille y laisse d’ailleurs « sa peau ») dont les conséquences sont variables : - selon l’espèce, ainsi les guêpes engendrent, en général, moins de réaction que les abeilles ; - selon le nombre de piqûres successives : un court intervalle entre 2 piqûres augmente le risque de développement d’une sensibilité à long terme ; - selon les personnes : certaines personnes sont particulièrement sensibles – on parle d’allergie – à tel ou tel venin. La réaction est de plus en plus forte à la suite de piqûres successives (même et surtout espacées dans le temps). Cela permet d’être au courant de cette allergie et de se prémunir des conséquences d’une piqûre ultérieure, soit définitivement (on l’espère) en faisant un traitement de désensibilisation, soit en ayant avec soi la prescription adéquate et adaptée à sa propre sensibilité. D’autres personnes au contraire, ayant reçu une piqûre, réagissent à cette première dose de venin en produisant eux-mêmes des anti corps qui, lors d’une seconde attaque (différée), leur permet de réagir euxmêmes et d’avoir une réaction minime : ils sont immunisés ! - selon l’âge : les personnes plus âgées présentent plus de risques de développer des symptômes cardiovasculaires et/ou respiratoires alors que les plus jeunes n’ont souvent qu’une réaction modérée; - selon la prise de médicaments (ou de drogue) : un traitement avec β-bloquants notamment ou la présence de déficience cardio-vasculaire ont des conséquences nettement plus importantes. Quoiqu’il en soit, soyons méfiants et très observateurs, la nature nous réserve parfois de douloureuses surprises ; mais que cela ne nous empêche pas de l’admirer et de la parcourir avec la prudence et avec les comportements qui s’imposent. Texte : Dany Rousselet 5 Passe le message À ton voisin Face et profil (suite) À l’heure de la globalisation économique dont l’échelle est planétaire, des futurologues avisés prévoient, sans doute très justement, que l’humanité ne survivra pas si nous n’apprenons pas à créer du lien local. Joseph Pirson et Monique Goosse La proximité revient ainsi à l’ordre du jour. Sans l’autre donc, point de salut. C’est le maillage des personnes et l’énergie qui s’en dégage (entre autres inventive mais aussi amoureuse au sens large) qui nous permettra de continuer à inventer, à créer plutôt qu’à subir. Cette dimension de la citoyenneté qui a pris de l’ampleur dans les milieux scolaires, depuis quelques années, a été mise à l’honneur par des professeurs du département pédagogique de Malonne pour leurs futurs enseignants du primaire. Lors d’une longue matinée consacrée entièrement à ce thème, ce lundi 22 septembre, 170 étudiants ont pu s’ouvrir à cette valeur et la partager par le biais d’exposés de sensibilisation, d’expériences en ateliers et d’une préparation à un engagement citoyen. Celle-ci, gérée par les 2e baccalauréat, fera l’objet d’un autre article. Ces ateliers, dont suit la liste, avaient tous pour objectif d’ouvrir à la conscience citoyenne, à la convivialité et de sensibiliser à leurs actions : Groupe Amnesty Malonne, Oxfam Malonne, ASBL Gratte, Annoncer la couleur, Centre d’Action Interculturelle, Pédagogie Steiner, Atelier Citoyenneté universelle. Son premier poste le conduit à l’IATA, à Namur où il enseigne les sciences sociales et la religion. En 1982, il est détaché vers la JEC (Jeunesse Etudiante Chrétienne) pour être l’aumônier de la région Wallonie-Bruxelles. Son mandat s’est bien vite étendu à l’Europe entière. C’est là qu’il comprend la nécessité d’apprendre plusieurs langues et, passionné par les relations internationales, il devient un excellent polyglotte : anglais, néerlandais, allemand et espagnol n’ont plus de secret pour lui. Ajoutons-y aussi le wallon qu’il pratique avec le plus grand plaisir en souvenir des interdits scolaires de son enfance et de la passion d’un oncle qui a beaucoup écrit dans ce langage de notre terroir. Il enseigne la philosophie sociale à l’École d’infirmières et à SaintJacques les cours de sciences sociales, de religion et de communication. Il termine son la section scientifique B de l’École Normale de Malonne). De leur collaboration est né un ouvrage éponyme que Malonne Première vous présentera prochainement. Il participera le 21 novembre au comité de pilotage des « Assises de l’Insertion » à la Marlagne. Vous l’aurez compris, Joseph est passionné pour tout ce qui touche à l’Enseignement de Promotion Sociale et au développement de la personne. Il s’engage dans différents mouvements qui militent pour plus de justice sociale. Joseph est à la fois enseignant, conférencier, écrivain et surtout un philosophe heureux et ouvert aux autres. Monique Goosse, son épouse a été assistante sociale et chef de service au CPAS de Namur, métier dans lequel elle s’est investie avec passion durant toute sa vie professionnelle. Elle a aussi dirigé la maison d’accueil « les En route donc pour la pratique de cette valeur engagée qui est aussi un outil de l’évolution. Il est bien juste que les futurs enseignants du primaire en soient les porteurs, eux qui de leurs yeux à hauteur d’enfants, peuvent voir le monde prometteur et surprenant. Mauguit Georges (HÉNALLUX - Départements pédagogique et social de Malonne) doctorat en sciences sociales en 1998. En 1999, il devient directeur de l’Ilfop (Institut libre de formation permanente) et en 2001, il est chargé du cours « Analyse des organisations» à l’UCL. En 2010, il est admis à la pension. Mais peut-on parler de retraite pour un homme hyperactif comme l’est Joseph ? C’est pourquoi, à titre bénévole, il reste chercheur à l’université de LLN. et à Strasbourg où il accompagne les étudiants dans la préparation de leurs mémoires ou thèses de fin d’études. Il est membre de la commission Justice et Paix et de la Ligue des Droits de l’Homme. Il est aussi sollicité pour donner des conférences comme par exemple au « R’Atelier » à Malonne. Il a donné ce mercredi 8 octobre une conférence intitulée « Diriger à la lumière de l’Évangile » avec son ami Michel Damar, économiste et ancien Président de la SNCB et Secrétaire Général de la Fonction Publique (et diplomé de Trieux » depuis sa création et durant 16 ans. Sa préoccupation pour la question du logement, qu’elle estime essentielle pour l’intégration sociale, l’a amenée à réaliser son mémoire de fin d’études en politique économique et sociale sur cette thématique. Elle a terminé sa carrière à la tête du service Prévention Sociale du CPAS. Elle est membre active du Groupe local Amnesty International depuis ses débuts. Monique accompagne Joseph dans une vie bien remplie et lui rappelle parfois qu’il ne peut être présent à deux places à la fois ! Ils sont aussi épicuriens et ouvrent volontiers leur table aux amis autour d’un repas simple et chaleureux et d’une bonne bouteille de vin. Lorsqu’ils en ont le loisir, ils pratiquent leur sport favori : la marche. Tous deux font partie des « Marches de l’UTAN » et y participent les lundis libres. Ils ont réalisé le rêve de tout marcheur digne de ce nom : accomplir le pèlerinage de St-Jacques de Compostelle. Ils ont parcouru ce chemin à deux reprises : la première fois, en plusieurs étapes. Ils étaient partis de leur maison en 2000 et sont arrivés le jour de Pâques 2003. À la retraite de Monique, en 2013, ils ont parcouru les 1560 km qui séparent la ville du Puy-en-Velay de Santiago de Compostelle, du 15 juillet au 23 septembre. Au-delà de l’exploit sportif, c’est l’expérience des rencontres et la démarche spirituelle qui les ont marqués. Leur prochain projet est de parcourir le chemin vers Assise qu’ils espèrent accomplir en deux ans, au départ du Puy-en-Velay également. Malonne Première est heureux de vous présenter ces deux personnages remarquables et attachants. Texte : Roger Legrain Photos : Roger Legrain et famille Pirson-Goosse 6 4 octobre, Fête au village 2014 ... Dès le vendredi 3 octobre, effervescence dans la cour d’honneur de l’abbaye : une équipe dynamique de jeunes monte un gigantesque chapiteau pour la soirée du lendemain ! Pendant ce temps, les aînés remettent sur pied les géants malonnois Gérard-Joseph Bach, le marguillier et Gribousine, la sorcière. Samedi matin, un petit marché sympa avec de nombreuses productions locales et les produits du magasin Oxfam accueille les premiers visiteurs de la fête 2014. Cette année une initiative originale de Sandrine : la donnerie. Sous la tonnelle prévue pour se protéger de la pluie éventuelle, de nombreux objets, livres, vêtements apportés par les uns qui n’en ont plus l’usage sont emportés par d’autres qui y trouvent « leur bonheur ». Il ne s’agit pas vraiment d’échange, mais bien d’un va-et-vient « non commercial ». Les biens qui ne trouvent pas preneur seront emportés par la Saint-Vincent-de-Paul qui en assurera la redistribution à qui peut en avoir usage. Samedi 15 h, place du terminus, connue aussi sous le nom de place du basket, non loin du Malpas, un rassemblement de groupes déguisés (Nutons, Baladins), de chars folkloriques préparés par quelques quartiers (Calenges, Reumont, Babin, Clinchamp, Bransart) se met gentiment en place. La Confrérie de l’aumônière y prend place, ainsi que l’Harmonie Royale de Malonne qui assure ainsi une ambiance festive. Vers 16 h, tout ce petit monde se met en route … du Malpas au Fond … Sur le thème des quatre saisons, les uns chantent, les autres jouent de la musique, distribuent des pommes ou du jus de pomme, les membres de la Confrérie eux, distribuent une fleur aux jeunes filles et aux dames qu’ils rencontrent sur le trajet … un air printanier dans cette période de début d’automne. Au milieu de ce beau cortège, nos deux géants font également le trajet. Ils sont portés par quatre courageux bénévoles, venus pallier l’équipe initialement prévue, qui a dû se désister en dernière minute. Sans trop de perturbation de la circulation automobile grâce à la vigilance des motards de la police locale, ce long cortège de plus d’une centaine de figurants arrive tranquillement au Fond de Malonne et pénètre dans la cour d’honneur pour y partager le verre de l’amitié et engager un pas de danse Zumba avec l’énergie et le savoirfaire du groupe « Libene & Forme », asbl. Merci à eux et à tous les participants et spectateurs du cortège. Les nouveaux Malonnois ont été invités également à la fête. Ils ont eu la possibilité de faire connaissance avec la (riche) vie associative de Malonne autour d'un verre de rosé. Le repas traditionnel, sur le thème des 4 saisons comme il se doit, se déroule cette année dans la cafétéria de l’école secondaire, la zone « abbaye » étant largement occupée par le chapiteau. Après un repas composé sur la base d’un service traiteur externe, l’ambiance s’engage dans la salle grâce à un karaoké « bon enfant » qui permet à quelques chanteurs de s’en donner à cœur joie pour le plaisir de tous. À partir de 21 h, grâce à une information largement diffusée dans les environs de Malonne, des groupes de jeunes, de plus en plus nombreux rejoignent le Grand Chapiteau pour la soirée dansante prévue. Celle-ci se terminera aux petites heures dans les meilleures conditions … On espère que les habitants avoisinants auront trouvé à ce moment un sommeil qui les emmènera paisiblement jusque tard dans la matinée du dimanche. Dimanche … remise en ordre, grand nettoyage, démontage … les géants retrouvent leur habitat tranquille en attendant leur prochaine sortie. 2014 : une fête au village renouvelée, patronnée par un jeune président, Jérôme, qui, avec son équipe et quelques « anciens », a pris en charge l’ensemble de la préparation, a fait face et surmonté les différents obstacles qui se présentent toujours dans l’organisation de tels événements. Bravo à tous et à l’an prochain ! Texte : Dany Rousselet Photos : Roger Legrain, Sébastien Folcque Donnerie, au sein de la FAV Le samedi 4 octobre à la Fête du Village, notre relais SEL de Malonne a organisé une donnerie de 10 h à 13 h 30, dans la cour d’honneur de l’abbaye. Une collaboration parfaite et chaleureuse entre les volontaires du Défisel, la FAM et les jeunes occupés à leur chapiteau a entamé la journée lors du montage de la tonnelle. La donnerie s’est très bien passée, dans l’entraide, la bonne humeur et sous un soleil «indien». Nous avons eu le bonheur d’aider, entre autres, des jeunes mamans de la maison maternelle en leur fournissant des articles divers. Environ la moitié des objets ont trouvé un nouveau propriétaire... si vous comptez parmi les généreux donateurs, sachez que tous vos dons sont arrivés à une nouvelle destination où ils seront utiles. Cette idée nous a paru tellement positive et enrichissante que depuis le Défisel nous envisageons de l’instaurer comme tradition annuelle... À voir. Merci à toutes et à tous et à bientôt. Sandrine Wilson, relais malonnois du Défisel. 7 Peinture, déco, travail de qualité, propre et soigné, devis gratuit – Pour tout rens., tél. : 0494/89.55.28. Je coupe du bois gratuitement. pour mon usage personnel - Tél.: 0479/91.67.27 MP 306-307 MP 306 Étudiante en régendat Français - FLE donne cours particuliers en français, maths et anglais, primaire et secondaire, le soir et w-e. Tél.: 0494/84.81.92. Future instit. prim., adore les enfants! J’ai fait bcp de stages (crêches, école). Très motivée. Tél.: 0475/72.11.53. MP 306-307 Jeune fille, 17 ans, études de puéricultrice, très motivée pour s’occuper d’enfants. Tél.: 0493/61.83.62. Licencié en chimie offre cours de maths/sciences secondaires, chimie supérieures et universitaires, 18 €/h. Tél.:0494/630.612 MP 306->312 MP 306-307-308 Ch. figurines en résine se rapportant au western, cowboys, indiens, etc. - Tél. : 0475/37.41.36 MP 306 Cherche locataire pour relation amicale durable. - Tél. : 0496/32.00.38 MP 306 MP 306 Dame repasse linge, 6 €/h. Tél.: 081/45.10.59 (après 18 h) Étudiante de 19 ans, a un bon contact avec les enfants de tout âge, aide aux devoirs le soir et w-e. Contactez le 0494/84.81.92. MP 306->309 MP 306-307 MP 306 Je recherche momentanément des navetteurs empruntant la route de la Navinne pour du covoiturage afin de me rendre aux cours. Tél. : 0494/84.81.92 Bois de chauffage sec, 65 €/ stère, toutes dim. - Tél. : 0475/38.37.25 MP 306 Anniversaires – Novembre Cette rubrique a pour but de vous offrir la possibilité de souhaiter un « bon anniversaire » à vos voisins, vos connaissances… Elle peut vous inspirer l’idée de les saluer, le jour venu, de leur sauter au cou, Place du Malpas ou Place du Fond, dans un magasin ou devant un abribus, et de leur donner un bisou sympa, une poignée de main cordiale, voire un petit cadeau symbolique. Tout qui désire proposer un prénom et un nom peut s’adresser à : Éric ADNET, rue Fond de Malonne, 11 – 5020 Malonne Tél. : 081 / 44 15 20 – [email protected] En respectant les règles suivantes : a) la personne proposée doit être résidente ou avoir une activité à Malonne ; b) la présentation indique le prénom et le nom de l’état civil ; pour une dame mariée, son nom de jeune fille et, entre parenthèses, le nom du mari ; c) la date précisée sera le jour et le mois de naissance (pas l’année). 2. Chris Laure SONNET – 3. Maxime DELAHAUT – Alexandre DAVIN – Françoise HENROT (ép. CAMUS) – Jacky HENRY – 4. Modeste MELOTTE – Anaïs BERGER – 5. Richard CHARLOT – Agnès LOUBRIS – Axel TAYENNE – Mélissa BOLAND – 6. Adrien NOLLEVEAU – Steve ADAM – Nathalie SERVOTTE 8. Hélène DE BLIECK – Gilberte HENUZET – Élodie URBAIN – Sébastien GOFFINET – Bruno BRUS – 9. Jacqueline JAZ – Amélie MATHIEU – Pauline JORIS – 10. Lyne UITTEBROECK – Sébastien FOLCQUE – Martin BLOUARD – Michel PIREAUX – Michaël GENERAUX – Claudine BROUIR-DENIS – Paule DEVAUX – 11. Anne DEPAIVE (ép. BLOUARD) – Sabine MARNEFFE – 12. Bernadette ETIENNE – Luc THIRIFAYS – Patrick PIETTE – 13. Érika KESTERMAN – 14. Vincent DEGEY – Anna LEFEVRE – Marie-Aline MARCHAL – Thierry JALHAY – Olivier MARCHAL - 15. Pierre DELCROIX – Arnaud HUBERT – 16. Cécile DIJON (ép. DENOEL) – Stéphanie FABRY – 17. Caroline JOASSIN (ép. GONZE) – Jean-Marie DENIS – Romain PICRON – 18. Boulom CHANSY – Anne-Sophie FREQUIN-GEORGE – Stéphanie LEJEUNE – 19. Yves ROMILLY – 20. Daniel LEJEUNE – Clémentine NOLLEVEAU – Laurence GILSON (ép. DEVUYST) – Michel LAURENT – Véronique DEHAYE – Léopold HOUGARDY – Rudi DECROP – 21. Manon PANSAERTS – Marie-Rose PASTEELS – 22. Alice SIMON-KECH – Florence DUPONT (ép. HENDRICK) – 23. Chantal LENSELAER (ép. BERHIN) – Éric GOFFIN – 24. Émilien LEBRUN – Sarah RIGUELLE – Mathilde RIGUELLE – Rose JAVAUX – Aurélien DELFORGE – 25. Victor PENA – Claudine BADARD (ép. SIMON) – Cloé MERCY – 26. David BAUDOUIN – Cécile DELOBBE (ép. SERVOTTE) – Stéphanie WAREGNE – Lucie PIETTE – 27. Joëlle VAN ROSSEM (ép. COLLIN) – Corentin MASSART – Bastien REGNIER – 28. Jean-Louis VIESLET – 29. Emmanuel DEVROYE – Agnès MATAGNE – Michel DENIS – 30. Marie GILSON – Jonathan BAYOT. GARDES Médecins N° unique 081 44 45 30 valable les jours de garde 01: 02: 08: 09: 11: 15: 16: 22: 23: 29: 30: Dr De Fonvent Dr Marchand Dr Mingeot Dr Raevens Dr Dubois Dr Bronchain Dr Mingeot Dr Joseph Dr Piron Dr Cardon Dr Bronchain Pharmaciens Samedi 1 et dimanche 2 BALLIGAND, Rue Hittelet 11, 5190 Jemeppe 071/78.56.62 Samedi 8 matin NEUVILLE, Fond de Malonne 100, Malonne 081/44.41.78 Samedi 8 et dimanche 9 LAIME, Rue Auguste Renard 10, 5150 Floreffe 081/44.40.29 Mardi 11 DELVIGNE, Rue de la Glacerie 26, 5190 Moustier 071/78.50.30 Samedi 15 matin HORLAIT, Rue d’Insevaux 102, Malonne - 081/44.41.71 Samedi 15 et dimanche 16 BOUCHAT, Rue de Soye 6, 5150 Franière 081/44.42.16 Samedi 22 matin NEUVILLE, Fond de Malonne 100, Malonne 081/44.41.78 Samedi 22 et dimanche 23 FRIPPIAT, Rue de la Station 167, 5190 Moustier 071/78.55.00 Samedi 29 matin NEUVILLE, Fond de Malonne 100, Malonne 081/44.41.78 Samedi 29 et dimanche 30 LAIME, Rue Auguste Renard 10, 5150 Floreffe 081/44.40.29 Consultez aussi le site : www.csdfm.be ÉTAT CIVIL Naissances • Grégoire Meurisse Décès • Juliette de Moriamé, 91 ans, vve de Victor Tarte • Robert Dussart, 58 ans, vf d’Ariane Goetynck Marcel Georges et Fils vident votre maison de bas en haut, un service rapide et net, 44 ans d’expérience. Tél.: 081/44 49 62 ou 0475/35.59.73 DERNIER DÉLAI Pour être publiés dans le journal, les articles, les communiqués, les petites annonces doivent parvenir à la rédaction avant le 15 du mois précédant leur parution. Vos envois par mails doivent être adressés à [email protected] 8 KLAVIATURA : des débuts prometteurs ! Lancée en septembre 2014, l’école de piano « Klaviatura » offre un large éventail de possibilités pour l’apprentissage du piano combinant approche musicale de base et formation pianistique de manière attrayante, ludique et basée sur le ressenti. Pour vos ajouts et correctifs : téléphone : 081.44.55.52 ou par mails : [email protected] Du plus jeune au plus grand, chacun y découvre son mode d’apprentissage ainsi que le plaisir et l’envie de jouer du piano. «La conférence de Saint Vincent de Paul» se réunit chaque mois. Elle aide les plus démunis de la paroisse de Malonne. Tél. de référence 081.44.41.39. Trois professeurs passionnés et soucieux d’initier les élèves au monde magique de la musique et du piano donnent cours pendant la semaine dans la cour d’honneur de Saint Berthuin (classe à l’étage) à Malonne. Les cours sont individuels ou collectifs (à la demande) 15 € pour 30 minutes avec possibilité d’assister gratuitement à la demi heure de cours suivante en tant qu’auditeur. NOVEMBRE Dimanche 2 : 11 h 15 : Messe de St-Hubert au Lakisse. Samedi 8 : à partir de 14 h, la section de Malonne de la Fédération Nationale des Combattants organise les commémorations de l’Armistice de 1918. Dimanche 9 : de 9 h à 15h : 4e bourse aux vêtements et aux jouets, École fondamentale de la Com. Française, Insevaux 72, Inscription (4 € le mètre) au 0473/18 86 04 ou [email protected]. Mardi 11 : de 9 h à 13 h : brocante aux jouets, rue Joseph Massart 40, organisée par l’Association des Parents de l’école St-Joseph, inscription 6 € l’emplacement (0473/401697 après 20h). Mardi 11 : Duathlon de Malonne, 18e édition. Jeudi 13 : Salle paroissiale de Flawinne, animation Lotto de l’Amicale des Aînés de Malonne-Flawinne. Contact : A. Toussaint : 0478/82 86 88 ou D. Renier : 0475/42 00 92. Vendredi 14 et samedi 15 : à 20 h : pièce en français par la Société « Les Vrais Amis », QUELLE SANTÉ ! de René Bruneau, salle des fêtes de l’Institut St-Berthuin. Dimanche 16 : à 15 h : pièce en français par la Société « Les Vrais Amis », QUELLE SANTÉ ! de René Bruneau, salle des fêtes de l’Institut St-Berthuin. Dimanche 16 : 10 h 30 : Église paroissiale, Te Deum par l’Harmonie R.O. de Malonne. Vendredi 21 : 20 h 30 : Auditoire Frère Mutien (cour de l’HeNaLLux) 127 rue Fond de Malonne : Soirée Scientifique sur « Les démences et leur dépistage », Cercle Médical Malonne-Floreffe (entrée gratuite). Samedi 22 : salle fr. Mathieu de l’Abbaye St-Berthuin, goûter avec Zoé, St Nicolas et Père Fouettard pour les Aînés de Malonne. Contact : A. Toussaint : 0478/82 86 88 ou D. Renier : 0475/42 00 92. Dimanche 30 : Malonne, Buzet et Floreffe sur le pas des portes des boulangeries : vente de bougies par le groupe Amnesty 134 Malonne-Floreffe « On a allumé une bougie qui ne s’éteindra jamais». Dimanche 30 : 9 h 30 : Fête patronale de saint Berthuin, cortège avec les reliques et messe à 10 h 30. Dimanche 30 : 12 h : Repas de la Saint-Berthuin à la salle paroissiale (rue J. Massart) réservation auprès de A. Baily (0474-452.685 ou [email protected] (avant le 22/11). DÉCEMBRE Lundi 1 : 20 h : Réunion du groupe Amnesty au local situé cour d’honneur de St-Berthuin, 129, rue Fond de Malonne. Tel. : 081.44.52.67. Mercredi 10 : Amnesty : Marche au flambeau de Malonne et Floreffe; départ 18 h du local situé cour d’honneur de l’Abbaye St-Berthuin. Jeudi 11 : Salle paroissiale de Flawinne, animation Lotto de l’Amicale des Aînés. Contact : A. Toussaint : 0478/82 86 88 ou D. Renier : 0475/42 00 92. Samedi 13 : de 14 h à 21 h : Marché de Noël traditionnel dans le cloître de l’Abbaye de Malonne. Samedi 13 : de 14 h à 21 h : 1er Salon du livre de Malonne dans la salle Casino de l’Abbaye. Dimanche 14 : de 10 h à 19 h, Marché de Noël traditionnel dans le cloître de l’Abbaye de Malonne. Dimanche 14 : de 10 h à 19 h, 1er Salon du livre de Malonne dans la salle Casino de l’Abbaye. Dimanche 14 : après-midi musicale à la rencontre de l’école de piano Klaviatura, à l’Abbaye de Malonne. Dimanche 14 : de 14 h à 17 h, Place du Fond. Balade organisée par Natagora, « L’hiver à Malonne ». Renseignement : 081/445430 – 0497/890789 [email protected] ou 0496/785447 – [email protected]. Vendredi 19 : 16 h : Concert de Noël Chapelle du Gros Buisson par l’Harmonie R.O. de Malonne Mercredi 24 : à 18 h, au Lakisse, crèche vivante chez Auguste Delfosse, rue Didriche. Le dimanche 14 décembre aura lieu une après-midi musicale à la rencontre de Klaviatura. Une belle occasion d’apprécier la prestation des élèves et d’assister au concert des professeurs, dans l’ambiance festive et conviviale du Marché de Noël. Quel que soit votre âge ou niveau, si l’étude du piano vous tente et que l’aventure vous séduit, n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’information. Il est encore possible de s’inscrire. ETIENNE RAPPE Tél. : 081.20.13.20 Gsm : 0495/42.77.96 Email : [email protected] http://www.asblsinfonietta.be/crbst_7.html APPEL aux AUTEURS Premier Salon du livre de Malonne Le traditionnel Marché de Noël de Malonne sera, cette année, complété par le Salon du livre des auteurs de Malonne et environs. Notre village foisonne d’écrivains et de scénaristes de talent, que ce soit dans le domaine de la fiction, de la BD, du livre jeunesse et enfance, de l’ouvrage historique ou du documentaire, de la poésie ou du beau livre de photos… Ce salon rassemblera des auteurs de Malonne et environs, sélectionnés afin de garantir la variété de l’offre. Les bougies de la liberté C’est le dimanche 30 novembre au matin qu’aura lieu la traditionnelle opération bougies du groupe Amnesty MalonneFloreffe. Ses sympathisants se trouveront à nouveau sur le parvis des boulangeries de notre village. Depuis un demisiècle, la bougie d’Amnesty brille au travers de ses barbelés. Elle incarne l’espoir de faire pénétrer des rayons de lumière dans les lieux les plus sombres, là où les droits humains sont bafoués. La vente de milliers de bougies constitue l’une des principales sources de revenus qui permettent à la section belge francophone d’Amnesty de mener en toute impartialité ses actions afin de dénoncer les violations aux droits humains commises dans le monde entier. En pratique, le salon du livre de Malonne se tiendra, en même temps que le marché de Noel, les 13 et 14 décembre à la salle Casino, dans la cour d’honneur de l’Abbaye Saint-Berthuin. Il reste quelques places ! Que les auteurs intéressés se manifestent auprès des organisatrices de ce salon. info : [email protected] À bientôt, autour du livre ! Claire Monville, Catherine Vandenbroucke et Karine Ysebaert 9 Malonne présent aux Fêtes de Wallonie Ce WE de septembre les Fêtes de Wallonie battaient leur plein. Malonne est-il présent ? Malonne Première s’en est inquiété. Le grand maître d’œuvre de ces fêtes reste le Comité Central de Wallonie (CCW) dont le Malonnois J-P Van Camberg fut vice-président pendant plusieurs années. Actuellement, Philippe Moriamé y est toujours bien actif dans diverses commissions telles que : Walloniades (qu’il a animé pendant 20 ans et dont il assiste le commentateur pour Canal C), Gaillarde d’Argent (qu’il présente à la maison de la Culture), pèlerinage au cimetière (avec la présence de classes des écoles). Benoît Malisoux en est membre adhérent depuis peu. Cette année, les douze comités de quartiers avaient bien mis les petits plats dans les grands pour assurer une ambiance musicale, festive, commerçante, et tout et tout, dans chacun des coins de la ville. Peut-être un lien entre la ville et les bourgades périphériques (anciennes communes) serait-il à réfléchir pour que la périphérie de la ville soit un peu plus impliquée dans cet événement « capital » ? La présence d’un village des saveurs proposant de nombreuses compositions gastronomiques (et pas uniquement de la bière ou du pèket) est une initiative heureuse. Parmi les Maîtres BoulangersPâtissiers mis à l’honneur dans l’espace « saveurs », Louis Pirard, Malonnois de souche, organisait le travail sur place et les dégustations ; tandis que Anaïs et François, nos boulangers locaux (Malpas et Fond) ont fourni (avec d’autres bien sûr) de quoi assurer plus d’une centaine de petits-déjeuners solidaires à destination des plus démunis qu’il n’était pas question d’écarter de l’ambiance festive générale. Le 17 septembre de 20 h 30 à 21 h 30, la route des Plaques a été agrémentée sur la place de l’Ange par la musique de l’Harmonie Royale Ouvrière de Malonne pour l’inauguration d’une plaque en l’honneur du compositeur René Barbier, dont ils ont interprété quelques œuvres. Une seconde prestation de notre Harmonie eut lieu le 21 septembre place du Théâtre. Malonne était encore présent le samedi 20 de 10 h à 13 h : nos Zouaves, après la cérémonie place de l’Ange, ont assuré l’escorte des autorités françaises (invités d’honneur) depuis la place jusqu’au jardin du maïeur. Tout l’après-midi, ils ont fièrement défilé dans les différents quartiers de Namur, eux qui portent l’uniforme d’un zouave français rescapé de la bataille de Sedan (1870) et venu se réfugier et mourir à Malonne – selon la « légende ». Cette caractéristique leur valut d’être les accompagnateurs privilégiés des Ambassadeurs et Consuls de France. Le dimanche 21, la Compagnie des Volontaires 1830 de Malonne a affronté la pluie lors du Pèlerinage du Souvenir au cimetière de Belgrade. Le dimanche 21, de 14 h à 18 h : accueil des Namurois dans le jardin et le palais du gouverneur où différentes institutions provinciales sont mises en valeur. On y note que le directeur-président de la Haute École Provinciale est bien malonnois, malonnoise aussi la directrice de l’École Provinciale d’Équitation. Dans le palais provincial, les Aumougneux sont au poste pour la distribution quasi traditionnelle des Aumôniettes (petites aumônières zakouski), confectionnées par leur soin et réservées aux « grandes occasions » : chapitres, cérémonies, mariages ... Une opportunité annuelle de faire déguster aux 1200 visiteurs la spécialité gastronomique de notre village. Et pendant ce temps-là, les échasseurs bataillaient vivement sur la place Saint-Aubain, où résonnait le son d’un échasseur-tambour, lui aussi Malonnois … Lundi, messe en wallon, outre quelques Malonnois dans l’assemblée, nous avons pu identifier un de nos proches collaborateurs dans la chorale des « Chanteurs du rail » et il paraît même que certains Malonnois furent repérés, bien en vue, sur le petit écran de Canal C ! Et lors de l’enterrement de l’Arsouille 2014, un Malonnois était porteur du cercueil … oui ! Oui, Malonne était bien présent aux Fêtes de Wallonie ! Et c’est sans compter les nombreux Malonnois qui sont venus en ville pour faire la fête, fut-ce modérément ! Texte : Dany Rousselet et photos : D.R. et les différentes associations 10 Petite Chronique du Landoir Mots croisés proposés par Pierre Ducarme À défaut de rouler le dimanche… Grille n° 120 Je dois l’avouer, à chaque premier dimanche du mois, c’est avec une culpabilité non feinte que je me blottis sous les draps tandis que les premiers rayons du soleil fraient leur chemin à travers les fenêtres embuées. Je vous imagine alors vous rassemblant sur la place, sans moi, sans plus m’attendre, encore une fois. Exhalant de vos lèvres les dernières vapeurs du café, les lunettes déjà zébrées de givre, vous frissonnez à l’idée de serrer de vos mains rougies le guidon glacé pour aller fendre l’air que vous devinez acéré comme du verre; vous attendez en devisant à voix basse l’instant fatal où Evelyne lancera l’injonction implacable : « Bon ! On y va ? ». Définitions : Horizontalement : A. À Malonne, chemin qui conduit à une pâture ou un pré pour le troupeau communal. B. Annonce une suite. – Canton de Guillaume Tell. – Avec son sésame, il en était tout Baba. C. Électr. Quantités qui, ajoutées à la résistance, permettent de calculer l’impédance pour un courant alternatif dont on connaît la période. D. Symbôle : Ω. E. Gâteaux secs allongés, en pâte feuilletée, généralement recouverts d’un glaçage au sucre. F. Le ruisseau qui traverse Malonne. – Caractère grec. G. Unité monétaire de la Roumanie et de la Moldavie. – Ce qu’on doit. H. Jeu chinois. - Actes de pensée, en phénoménologie. I. Bonne fortune. J. Message, lettre. – Mouche (un peu trop) reposante. Bien sûr, la veille au soir il m’arrive parfois, lorsque je suis bien calé dans mon canapé, réchauffé par mon petit calva, de me dire « allez, demain, je leur fais la surprise et je les rejoins ». Mais les bonnes résolutions s’évaporent tout comme le calva. Une basse pression s’installe subrepticement sur Malonne durant mon sommeil, et la pluie du petit jour éteint définitivement les dernières braises de courage. Je me retourne alors dans mon lit et rabats l’édredon bien au-dessus de ma tête tandis que Chou grogne à mes côtés « Eh, prends pas toute la couette ! ». Mais ne vous y trompez pas, j’ai décidé de réagir. Fin août, j’ai pris le tuyau d’arrosage, ma brosse, ma burette, j’ai décrassé ma bicyclette jusqu’à en redécouvrir la couleur d’origine et, victoire ! Voici déjà qu’elle me semble plus légère - elle l’est probablement. Une fois le dérailleur nettoyé et huilé, les vitesses passent à nouveau et ma foi, tout compte fait, du coup c’est beaucoup plus pratique. Fort de cette réussite, j’ai fait alors le pari fou de me rendre dorénavant au travail à vélo. 8 km de trajet en bécane, ce n’est pas la mer à boire et cela entretient les artères. Une douche accessible à destination facilite par ailleurs la transition cyclo-bureau. C’est ainsi que je savoure au matin le calme du chemin de halage jusqu’à la capitale wallonne. Agréable surprise, la voie est rétablie en bord de Sambre au parc industriel de Bauce. Je contemple et salue les hérons – j’en ai compté trois – dans les prés environnant la Ferme blanche. Un peu plus loin, je sème la pagaille parmi les canards qui occupent le chemin, évite ceux qui n’ont pas encore pu s’envoler et m’efforce de ne pas glisser sur les fientes. Que du bonheur ! Sur la rive en face, je vois un pêcheur à l’œuvre. Les métaux lourds des sédiments de la Sambre enrichissent le poisson, paraît-il. La balade champêtre au halage se termine pour moi à la Gueule du loup, appellation qui me donne déjà un avant-goût du boulot. En fin de journée, je refais bien sûr avec la même volupté l’itinéraire en sens inverse. Zut ! Le vent est de face ! Oui, vous êtes bien sympas, les canards et les hérons mais dégagez, faut qu’je rentre. Chaque jour, je m’y tiens, juré ! Du moins lorsqu’il ne pleut pas, qu’il ne fait pas trop froid, ni trop sombre, lorsque je ne suis pas en retard, que je n’ai pas de réunion trop tôt le matin, que je ne suis pas enrhumé, ni fatigué, que je n’ai plus trop sommeil, que je n’ai pas mal au genou... Oui, tous ces jours-là, je m’y tiens. Et peut-être même que tôt ou tard, un dimanche, vous aurez le surprise chers amis cyclistes dominicaux que je n’oublie pas, de me voir à nouveau arriver sur le coup de 9 heures place du terminus, vélo à la main et casque sous le bras. Croyez-moi, tout espoir n’est pas perdu. Willidi Verticalement : 1. Chemin emprunté par les bestiaux. – Chef-lieu des Hautes Alpes. 2. Le temps des vacances. – Auteur de la « Symphonie espagnole ». 3. Il en est un remarquable sur l’ancienne voie du tram, entre le Malpas et le petit-Bois. – Exclamation gaie. 4. À la limite de Malonne, il a son bois. – Ville d’Italie. 5. Le cinéma en est le septième. – Molybdène. – Hors des limites. 6. Par. – Canards utiles pour nos édredons. 7.Possessif. 8. Navire de plaisance à voiles ou à moteur. - Essais. 9.Composants. 10. Service très secret. – Connue. – Saint de Bigorre. Les définitions en italique concernent des mots propres à Malonne ou qui lui sont liés. La plupart sont définis dans le bulletin du CHAM N° 17 « Parcours des lieux-dits de Malonne » du frère Jean Thiry (réédité) et dans le CD-Rom « Parcours des lieux-dits de Malonne », 2e édition (avec les textes du frère Jean Thiry et de Maurice Awoust). Éditions du CHAM. Nicolas, baliseur du GR 126 Les sentiers de grande randonnée (SGR) quadrillent notre territoire et nous mènent à travers des chemins forestiers ou des routes de campagne à la découverte des plus beaux parcours du Namurois, de Belgique en liaison avec des chemins européens. Plus de 5000 km de sentiers balisés de blanc et de rouge sillonnent toutes les régions de Wallonie et de Bruxelles. Certains ont une vocation internationale, tel que le GR 5 qui relie la mer du Nord à la Méditerranée, en passant par nos Ardennes, ou le sentier qui emmène le pèlerin vers Saint-Jacques de Compostelle, au départ de Namur, via Vézelay, Limoges et Saint-JeanPied-de-Port. D’autres GR sont conçus pour découvrir une région particulière. Parmi ceux-ci, nous intéresse particulièrement le GR 125 « Tour de l’Entre-Sambre-etMeuse » puisqu’il traverse notre commune. Il existe aussi les GR linéaires comme par exemple le GR 126 qui relie Bruxelles à Membre-sur-Semois. Il traverse également notre territoire communal. Enfin, les SGR ont conçu de nouveaux topoguides qui décrivent chacun 16 randonnées en boucle par province, boucles d’une vingtaine de kilomètres, sans oublier les randonnées en famille qui proposent des boucles plus courtes associées à une attraction (visite d’une mine, d’un musée, d’un château...). Le premier GR belge date de 1959. Dix ans plus tard, les « Sentiers de grande randonnée » étaient constitués en Asbl. Dans chaque province, un responsable entouré d’une équipe d’une trentaine de baliseurs entretient le réseau GR en rafraîchissant régulièrement le balisage des sentiers. D’autres membres travaillent sur les topos, ces guides qui présentent les itinéraires et points d’intérêts de chaque GR. Il y a une sentinelle par province qui veille à la sauvegarde des chemins pédestres. Tous les acteurs sont bénévoles, du président au baliseur en passant par le secrétaire, le trésorier, le rédacteur de la revue... Nous avons rencontré Nicolas Van den Abbeele, baliseur du GR 126, responsable d’une section de 15 km environ qui va de Spy au bois de la Vecquée. Chez les Van den Abbeele, c’est une affaire de famille, son papa Jean-Paul est également baliseur et son frère, … quand il a le temps. Nicolas nous explique qu’il doit régulièrement passer sur son chemin pour vérifier son état, couper des branches, repeindre les balisages : ces petites bandes rouges et blanches que vous apercevez, si vous êtes attentifs, dans le bois de la Vecquée ou au quartier Fontaine. Parfois il est nécessaire de rappeler à l’ordre un riverain un peu trop envahissant ou bien de proposer des changements de parcours. Ainsi, Jean-Paul vient de trouver à Floriffoux un chemin de terre plus pittoresque que l’actuel tracé. Il va proposer cette modification pour la prochaine publication du topo du GR 126, en cours de réédition. L’Asbl est toujours à la recherche de bénévoles, alors si vous souhaitez proposer vos services aux SGR (baliseur, trésorier, ...), vous pouvez envoyer un message à « [email protected] ». Texte et photo : Claire Monville 11 Marche parrainée de l’ECF Malonne Chouette, aujourd’hui, mercredi 1er octobre 2014, nous, les enfants de l’école de la Communauté Française de Malonne faisons l’école buissonnière. Accompagnés de Papa, Maman, Mamy, Papy, Tata, Tonton et tous nos amis, nous nous sommes promenés dans les bois de Malonne. Nous avons troqué notre cartable contre un sac à dos, pour une longue randonnée dans les bois et ses alentours. Tout le monde était au rendez-vous, même… le soleil ! Texte et photos : Carine Surkijn Une petite histoire, comme on aimerait en entendre beaucoup Elle est belle, grande, mince, de silhouette élégante. Infirmière de métier, elle s’acquitte de son travail avec un sourire discret, des paroles chaleureuses, beaucoup de dextérité. Il y a quelques jours, en rentrant chez elle, elle s’aperçoit qu’elle a perdu un foulard auquel elle tenait beaucoup : elle le trouvait beau, d’un coloris original, d’une matière très agréable. Après quelques moments de regrets assez tristes, elle cesse d’y penser. Mais le lendemain, sur un parking où elle gare habituellement, elle aperçoit, entrant dans sa voiture, une jeune dame, approximativement de son âge, avec autour du cou, un foulard qui ressemble au sien comme deux gouttes d’eau. Poussée par la pensée du colifichet perdu, elle s’approche et, avec gentillesse, demande à la dame s’il ne s’agit pas là d’un foulard trouvé. Sans hésiter, son allocutrice nie, met son moteur en marche et s’en va. Un moment, notre belle se laisse prendre par la nostalgie du foulard perdu et, à son tour, quitte le parking, suivie à quelques distances par l’autre voiture. Huit jours plus tard, même scénario : notre infirmière retrouve la jeune dame et, poussée par un désir peu raisonnable, revient à la charge inventant, cette fois, que ce petit foulard lui venait d’une grand-mère qu’elle vient de perdre et à laquelle, elle tenait beaucoup. Quelques jours se passent : notre infirmière trouve sur son pare-brise un petit billet lui avouant qu’effectivement ce foulard avait été trouvé et que la dame l’avait tellement apprécié qu’elle s’était laissé prendre par un mensonge qu’elle regrettait maintenant. Un numéro de téléphone accompagnait le petit mot, ce qui permit à notre belle de reprendre en mains le foulard regretté. Comme quoi le monde est plein de faits, d’événements petits, grands, catastrophiques, porteurs et autres, parmi lesquels il faut savoir relever ceux qui sont promesses de soleil, de printemps. J. Lorant La mer est bleue pour tout le monde Pour les peaux brunes et les peaux blondes Quand l’homme s’y baigne en passant Il y a des gouttes de sang Couleurs vous êtes des larmes Couleurs vous êtes des pleurs (Guy Béart) Trimballée de prison en prison en Syrie La physicienne Faten Rajab Fawaz a été arrêtée par des agents du service de renseignement de l’armée de l’air à Damas le 24 décembre 2011. Elle a été maintenue en isolement pendant environ un mois dans leurs locaux. Cette scientifique, prisonnière d’opinion adoptée par Amnesty, est apparemment détenue en raison de son militantisme pacifique. Pendant deux années, elle été transférée dans plusieurs centres de détention, passant au moins trois mois en isolement dans l’attente de son procès devant un tribunal militaire d’exception connu pour ne pas respecter les normes d’équité des procès. Selon son avocat, ses conditions de détention sont en tous points équivalents à une disparition forcée étant donné que les autorités n’ont communiqué aucune information à son sujet. Son état de santé s’aggrave car elle aurait subi des actes de torture. On ignore où elle se trouve actuellement et les charges retenues contre elle ne sont toujours pas connues. Son dossier a été transmis à un tribunal militaire d’exception. Son avocat ne pourra dés lors assister au procès. Le recours y est interdit et des sentences très lourdes sont la plupart du temps prononcées pouvant aller jusqu’à la peine de mort. Tout qui souhaite participer à cette action urgente d’Amnesty par l’écriture d’une courte lettre au Représentant permanent de la Syrie aux Nations Unies, lettre à envoyer avant le 4 novembre, peut en obtenir une copie en adressant un mail à [email protected] Bonne nouvelle en Indonésie Oni Wea un étudiant papou âgé de 21 ans, a été libéré du poste de police du district de Manokwari le 2 septembre dernier. Il avait été inculpé d’« incitation » en raison de son militantisme pacifique. Amnesty ignore si sa libération a été assortie de conditions. 12 Opération 11.11.11 Les femmes indigènes se mobilisent pour leurs communautés au Guatemala Le Guatemala est après le Salvador et le Honduras le troisième pays d’Amérique centrale qui est dévasté par la violence. Les causes en sont multiples : la pauvreté extrême de près de 60 % de la population, la corruption, l’absence d’état et le trafic de la drogue. On y compte actuellement plus de vingt meurtres par jour. Partout, surgissent des initiatives, des associations s’unissent pour combattre ces fléaux dans ce pays régulièrement frappé par des cataclysmes tels des ouragans ou récemment encore des tremblements de terre. C’est le cas de l’association COINDI (Coopération Indigène pour le Développement Intégral) qui anime un projet de développement de 25 communautés comprenant en tout 500 femmes des municipalités de Sololá, Santa Catarina Ixtahuacan et Nahualá, dans le département de Sololá au Guatemala. Ce projet cadre bien dans l’année internationale de l’agriculture familiale qui a lieu durant toute l’année 2014 et a été retenu cette année à Malonne pour la Campagne de solidarité 11.11.11. Ces mères de famille se sont impliquées dans un projet de participation citoyenne et de développement économique. Elles se consacrent non seulement aux tâches ménagères mais travaillent aussi aux champs et réalisent de l’artisanat. Elles soulignent que leur toute première motivation à s’organiser était de « répondre aux besoins fondamentaux (se nourrir, se soigner et s’éduquer) et de lutter contre la pauvreté des familles, la violence, l’inégalité des opportunités, le racisme et la discrimination ». Ces mères de famille se mobilisent également pour la défense du territoire et l’accès à la terre. L’association COINDI organise par ailleurs des sessions de formation. Les thèmes abordés vont de la gestion, l’administration et la comptabilité jusqu’à l’apprentissage de l’élaboration de produits de transformation, de teintures naturelles, de production de vêtements typiques. Comme les hommes prenaient toutes les décisions dans les communautés, les femmes se sont unies pour y participer parce que, disent-elles, « nous voulons construire un avenir meilleur avec nos compagnons ». C’est le week-end du 9 novembre que la section des Guides de Malonne épaulera de nouveau comme les années précédentes l’équipe des bénévoles des magasins du Monde pour mener à bien l’opération 11.11.11. Les Cart’a Kroll, célèbres caricatures de Pierre Kroll revues et corrigées par les enfants, les cartes de vœux, le cacao, le thé et le traditionnel calendrier du CNCD seront comme les livres de cuisine du monde les supports de la campagne de cette année. Le calendrier du CNCD sera par ailleurs disponible jusque début janvier 2014 au Magasin du Monde de Malonne. Bienvenue aussi à tout qui désire donner un coup de main pour l’opération 11.11.11. soit dans son quartier ou à son lieu de travail. Pour infos : s’adresser le samedi matin au Magasin du Monde ou par tél. le soir au 081 44 58 60. Exposition au Champ Ha : Malonne, de la belle époque à la grande guerre On en parle assez ! Voici un siècle que débutait une affreuse boucherie, une des guerres les plus sanglantes de l’histoire, la première guerre mondiale. Les Malonnois, comme bien d’autres, ont voulu, au départ de plusieurs associations, « marquer le coup » et commémorer cet évènement tragique, encore présent dans la mémoire des anciens mais à propos duquel ils trouvaient important de l’expliquer aux plus jeunes. Plutôt que d’organiser chacun quelque chose en ordre dispersé, ils ont trouvé plus judicieux de s’associer en une manifestation commune. Et donc, ces 11, 12 et 13 octobre, les Malonnois ont pu parcourir et admirer une exposition sur le thème de la guerre 14. Le lieu ? Le centre sportif et culturel du Champ Ha, dans une salle offerte gracieusement par la commune (encore merci). Les associés ? Le C.L.C. (Centre Loisirs et Culture) et le C.H.AM. (Cercle Histoire et Archéologie de Malonne). Le C.L.C. présentait des réalisations de plusieurs de ses ateliers : l’atelier céramique offrait une impressionnante reconstitution des armées, tranchées et fort, en terre cuite, de splendides coquelicots en céramique ainsi qu’une œuvre symbolisant les morts de la guerre ; l’atelier peinture présentait une série d’œuvres sur ce même sujet de guerre, une fine dentelle représentait l’entrée du fort, et l’harmonie avait préparé un concert avec des morceaux appropriés. Le C.H.A.M. quant à lui, en a profité pour avancer d’un mois la publication de son bulletin annuel (le 37e !). Ce bulletin de 100 pages, tout à fait exceptionnel, est entièrement consacré à la guerre 14 en relation avec Malonne. Un grand panneau de photos le présentait, illustré aussi par les maquettes au 1/72e réalisées par Baptiste (13 ans). L’exposition, ouverte dès le samedi 11 à 13 h, fut officiellement inaugurée par Paul Marchal à 18 h, en introduction au concert donné par l’Harmonie. Le dimanche après-midi elle a encore accueilli du monde jusque 20 h. Ce ne fut pas la toute grande foule, bien sûr, mais beaucoup de personnes très intéressées (pas nécessairement de Malonne, d’ailleurs !). Ce fut l’occasion de nouer ou de renouer des contacts sympathiques. Le clou de l’exposition, ce fut certainement le lundi 13, jour réservé aux écoles. Venus de l’école de la Communauté, de l’école primaire Saint-Berthuin, de l’école spéciale Saint-Berthuin et de l’école Saint-Joseph, plus de deux cents enfants ont pu, au cours de la journée, admirer les maquettes, regarder les photos et la petite vidéo, apporter des témoignages familiaux (« Moi, le papa de mon papy… ») et surtout, surtout, poser une multitude de questions, tantôt très concrètes, tantôt plus générales, y compris LA question essentielle et à laquelle personne ne peut répondre intelligemment : « Pourquoi fait-on la guerre ? ». Et oui, pourquoi ? Texte et photos : P. Ducarme 13 Cap Gris-Nez 2014 Au matin du lundi 25 août, la cour rouge de Saint-Berthuin était remplie d’effervescence. Le départ pour la côte d’Opale était imminent. C’est sous des trombes d’eau que la petite escorte, composée de jeunes de Malonne de tous les âges, a quitté la vallée du Landoir. Trois cents kilomètres plus loin, l’air iodé du grand large nous invitait déjà à nous baigner. Logé dans un sympathique gîte en plein cœur d’une ferme, nous avions droit, chaque matin après la traite des vaches, de cet onctueux lait de ferme. Deux courageux cyclistes faisaient le reste : traversant la campagne tous les matins pour nous apporter au saut du lit des baguettes encore tièdes. Armé pour la journée, le groupe s’est mis en route pour découvrir ou redécouvrir cette magnifique région. Notre première sortie fut fort arrosée par la pluie mais c’était sans compter la détermination du groupe. Nous avons pu observer au moins trois phoques, assez curieux pour s’approcher des côtes. Notre seconde excursion fut à la plage de Wissant. Après une longue marche et après avoir gravi une dune stratosphérique, nous avons pris position en hauteur. La vue était magnifique. En contrebas, à l’aide de pelles ou à la force de nos bras, nous avons construit l’arche de Noé, un rempart impressionnant dressé en amont. Inutile de dire qu’il n’a pas fait le poids face à la marée… Notre troisième sortie fut celle de Boulogne-sur-Mer. Après avoir visité le port, nous sommes entrés dans l’ancienne ville fortifiée. Bravant des siècles d’histoire, nous sommes montés bruyamment au sommet du Beffroi, faisant ainsi la plus belle des publicités pour la visite guidée organisée toutes les heures. L’après-midi fut consacrée à la pêche où les plus chanceux ont pu observer, entre l’écume de la marée descendante, des crabes ou des anémones. Le jour du départ, Santiago officia une messe en pleine air. Après une dernière baignade, il fut temps de regagner les voitures. Et c’est plein de couleur que nous avons regagné Malonne. Romain Smeets Les Infos de la Paroisse Messes de la Toussaint Horaire des messes Messe de la veille de la Toussaint Vendredi 31 octobre à 17 h. Messes de la Toussaint Samedi 1er novembre, à 9 h et 10 h 30. À 18 h : messe anticipée du dimanche (à l’église paroissiale – pas de messe à la chapelle du Gros Buisson) Dimanche 2 novembre Messes à 9 h, 10 h 30 et 18 h. Au sanctuaire saint-Mutien-Marie En semaine, à 8 h 45 (sauf le samedi) Le dimanche, à 9 h. Les recommandations pour les défunts seront faites le dimanche 2 novembre aux 3 messes. Il n’y aura pas de messe à la chapelle du Gros Buisson le week-end de la Toussaint. À votre attention Adoration au sanctuaire saint Mutien-Marie les vendredis 7 novembre et 5 décembre 16 h 30 : exposition du Saint Sacrement 17 h 00 : adoration communautaire suivie de la messe Messe des familles Dimanche 23 novembre, à 10 h 30. Fête de saint Berthuin Dimanche 30 novembre, messe à 10 h 30. Nous avons célébré le baptême de Matteo Compère le 28 septembre Nous avons célébré les funérailles de Robert Dussart le 27 septembre Juliette de Moriamé le 01 octobre À l’église paroissiale Le samedi, à 17 h Le dimanche, à 10 h 30 et 18 h. À partir du samedi 8 novembre, les messes du samedi à 17 h et du dimanche à 18 h seront célébrées au sanctuaire St-Mutien-Marie. À la chapelle du Gros Buisson Le samedi, à 18 h Au monastère des sœurs Clarisses En semaine à 8 h Le dimanche à 8 h 30 La liste des intentions de messes pour les défunts est affichée à l’entrée de chaque lieu de culte. Pour tout renseignement, s’adresser à Mme Josette Adnet, Fond de Malonne, 11 - 081 44 15 20. Renseignements Abbé Giuseppe Vacca et abbé Stéphane Décisier Fond de Malonne, 105 - tél.: 081 45 08 02 Adresse mail : [email protected] Abbé Sylvain Itakénia Fond de Malonne, 146 - tél.: 081 44 43 96 Site internet : www.paroisse-de-malonne.net Permanences au Fond de Malonne, 105 Lundi et mardi, de 9 h 30 à 11 h 30 et de 15 h 30 à 18 h. En dehors de ces horaires, veuillez téléphoner pour rendezvous. Merci. Chantier en cours sur le tronc T411 Si seulement Père Castor pouvait encore nous raconter une histoire, ce serait celle de l’animal du même nom. Cet ingénieur hydraulique construisant des barrages s’étendant jusqu’à 75 mètres n’a pas une vie à la longue rivière tranquille car il remanie sans cesse ses travaux. Dans ses retenues d’eau, il peut se déplacer presque en toute sécurité jusqu’à la terre afin d’y chercher sa nourriture et ramener les branches vers sa hutte. À un nouveau petit chaperon rouge intrigué par ses grandes dents qui repoussent tout le temps, il pourrait rétorquer : « c’est pour mieux manger les pousses et feuilles d’arbres, les plantes aquatiques et herbacées ainsi que les écorces en automne et hiver mon enfant. » La disparition de cette bête à poil dru dans notre pays au 19e siècle, fut causée par la convoitise de sa noble fourrure épaisse et imperméable ainsi que sa viande et le castoréum. Cette sécrétion utilisée en médecine et en parfumerie fut remplacée depuis par un produit de synthèse. Dans les rayons cosmétiques se trouve l’huile de ricin n’étant rien d’autre que celle de ce fascinant deuxième plus gros rongeur au monde. Cet habitant des forêts s’est dispersé en 250 territoires en Wallonie entre 1998 et 2000 et sa population actuelle se situe entre 600 et 1000 individus. Natagora désapprouve les lâchés illégaux d’espèces comme ceux-ci mais soutient activement la protection et le redéploiement des castors désormais présents chez nous. En effet, malgré parfois quelques petits soucis de voisinage, il est un formidable adjuvant de la biodiversité et de la santé de nos écosystèmes. Si vous avez envie de le rencontrer, ses apparitions se comptent sur les doigts de ses pattes en forme de main ! Au temple du bricolage Castorama en France, en lisant la bd bruxelloise « la patrouille des castors » et sur le blason de la commune de Bièvre en hommage à ses aménagements de clairières dans la région. Au pays de l’érable, on le retrouve sur les pièces de cinq cents, comme mascotte lors des JO de Montréal et également comme pâtisserie s’appelant « la queue de castor ». Niki Davis Agenda de la Régionale Natagora Cœur de Wallonie www.natagora.be/coeurdewallonie 25.10 Ouverture du CREAVES à Temploux (Centre de Revalidation pour animaux sauvages) 02.11 Balade ornitho à Jambes 09.11 Nature en ville à Sambreville 23.11 Journée de l’Arbre et Journées portes ouvertes du CREAVES à Temploux (9 h-12 h) Un renseignement à Malonne : Philippe Burgeon (081/445430 – 0497/890789 – [email protected]) Thibaut Goret (0496/785447 – [email protected]) 14 Nathalie Lefever née en 1981, a passé son enfance au Petit Babin. Chercheuse en droit et doctorante à l’University d’Helsinki, en couple avec Mikko. Espoo (banlieue d’Helsinki), Finlande [email protected] Chers Malonnois, ça fait bien longtemps que je vous ai quittés mais je n’oublie pas l’école Saint-Joseph et ceux que j’y ai rencontrés ! Cela fait sept ans déjà que je suis installée en Finlande. Ce beau pays, aux plus de 100 000 lacs et aux 3 millions de saunas, mériterait d’être plus connu qu’il ne l’est. Helsinki, où j’habite, est une ville superbe et la nature est toute proche, comme à Malonne… Saviez-vous qu’au XVIIe siècle, des centaines de Wallons se sont installés en Finlande pour enrichir son industrie ? Tout comme moi, ils n’ont pas oublié leurs racines ! Au plaisir de vous revoir, chers Malonnois, et … une pensée spéciale pour Bonne-Maman et Parrain ! Nathalie Tout mignon, tout bon ! • Lola à qui je disais : « Tu dois mettre un pull »... Lola répond « Ben non regarde, je n’ai pas la poule de chèvre ». • Amélia, 3 ans : C’est le moment du repas de midi et Amelia demande à sa maman si elle peut avoir un biscuit. Sa maman dit non parce que c’est bientôt l’heure de dîner. À la troisième ou quatrième fois, Amelia regarde sa maman droit dans les yeux et lui dit : « Maman, c’est ta dernière chance, est-ce que je peux avoir un biscuit ? ». Cette rubrique a besoin d’être alimentée, ne l’oubliez pas et envoyez toutes les perles de vos petits à [email protected]